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1 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE ENTRETIEN DU LUNDI RÄIKKÖNEN GAGNE, ALONSO NE LÂCHE PAS LAGISQUET : « LES POLÉMIQUES SONT FATIGANTES » Le Finlandais de McLaren (au centre) a remporté en Turquie sa cinquième victoire de la saison mais l’Espagnol de Renault (à gauche), deuxième hier, reste solide leader du Championnat du monde. Le Colombien Montoya, coéquipier de Räikkönen, complète le podium. (Pages 14 à 16) (Page 11 et notre éditorial, page 2) (Photo Pierre Lahalle) (Photo Nicolas Luttiau) T 00105 - 822 - F: 0,95 E Lundi 22 août 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 685 - 0,95 3:HIKKLA=ZUU^Z[:?a@i@c@m@k; France métropolitaine PARIS ET LYON, TÊTE À TÊTE Grâce au centième but en L 1 de Pauleta, Paris, à dix en deuxième mi-temps, a obtenu le nul (1-1) sur le terrain de Troyes et devance au classement, à la différence de buts, le champion de France lyonnais (+ 6 contre + 3). Hier encore, Saint-Étienne a ramené un point de Toulouse (1-1). (Pages 2 à 7) SPÉCIAL FOOT LES RÉSERVES DE COUPET (Page 6) LENS EN TOTALE RÉUSSITE (Page 4) Bleu Rouge Rouge (Page 5) Jaune Bleu Jaune Noir Noir OM : LAMOUCHI SOUCIEUX CHELSEA MATE ARSENAL (Page 8) TENNIS CLIJSTERS ET FEDERER DÉJÀ PRÊTS POUR L’US OPEN (Page 13) ATHLÉTISME LES MISÈRES DE DOUCOURÉ (Page 9) BATEAUX TROYES. – Le Parisien Jérôme Rothen (au premier plan) et le Troyen Sébastien Grax ont livré une rencontre pleine d’intensité. Au bout du compte et bien que menant au score à la mi-temps, le PSG peut s’estimer satisfait d’avoir glané hier le point qui lui permet de retrouver la tête du Championnat. (Photo Mao) PELLECUER NOUVEAU LEADER DE LA SOLITAIRE (Page 15) L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 . Bleu Rouge Noir Jaune 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS LE DESSIN L’OL sur la piste Emana À la recherche du successeur d’Essien, les dirigeants lyonnais s’intéressent de plus en plus au milieu toulousain. JEAN-MICHEL AULAS pourrait se consoler du départ de Michael Essien à Chelsea avec l’arrivée d’Achile Emana. Hier, le président lyonnais et son entraîneur, Gérard Houllier, ont pu apprécier devant leur télévision la performance du milieu toulousain contre Saint-Étienne (1-1). Une nouvelle fois, le Camerounais de vingt-trois ans a abattu un gros travail de récupération, et si des derniers doutes planaient audessus des esprits lyonnais, ils ont été dissipés lors de cette quatrième journée de L 1. Achile Emana plaît énormément au président Aulas et ne laisse pas indifférent Gérard Houllier, qui a déjà eu l’occasion de s’entretenir avec lui cet été. Il est devenu le favori sur la liste des successeurs d’Essien depuis que les Nantais refusent de répondre aux sollicitations lyonnaises au sujet de Jérémy Toulalan et semblent avoir fermé les portes à un départ cette saison, et depuis que Bernard Lacombe est parti au Japon où il a supervisé la semaine dernière le milieu brésilien Fabinho (vingt-cinq ans). Le joueur de Cerezo Osaka (D 1 japonaise) n’a pas exactement le profil recherché par le champion de France en titre et sa piste s’est très sérieusement refroidie. « On va chercher un second Michael », déclarait Jean-Michel Aulas après que son joueur se fut envolé vers l’Angleterre. Même si le Toulousain est encore loin du niveau du milieu ghanéen de Chelsea, il est probablement celui dont les caractéristiques s’en approchent le plus et dont la marge de progression est encore importante. Emana évolue à Toulouse depuis quatre ans, a connu toutes les accessions du club, et n’aurait pas besoin d’adaptation au Championnat. Et, surtout, il rêve depuis plusieurs mois de rejoindre l’un des trois plus grands clubs français. L’ÉDITO LA QUADRATURE DE L’OVALE O Un prix autour de 7 M Rennes Re eennes nnes 23 14 Laa Rochellee Borrdeauxx TOULOUSE – Chhâteaurou Châ t aurouxx te 24 16 reç eçoit ç Basti ço stiia 21 16 Auxerre 22 12 Clermoont-Ferrand 20 14 L Lyon Saintt-Étienne 24 14 Touulouse Nancyy Strasb sbbourg 20 15 21 14 20 15 21 14 de notre envoyé spécial VValenciennnes FFootball (L 2),), Paris 22 14 22 13 A Agen 21 16 A Amiens Le Mans Nantes Biaarritz 22 12 22 13 stage en Espagne, veut venir ; Robert Budzynski, qui l’a encore supervisé ce week-end, le trouve « belle plante », et Le Dizet a dit vouloir l’accueillir. Roussillon, lui, se veut philosophe : « Il faut laisser un peu de temps, de sérénité, expliquait le président du FCNA. Je ne souhaite rien imposer à Serge (Le Dizet). On ouvre des solutions, on fait des propositions de tir. Libre à Serge de choisir. » Peut-être aurait-on dû le solliciter en amont… – J.-D. C. LE BAYERN MET LA PRESSION SUR BALLACK. – Michael Ballack, sous contrat au Bayern Munich jusqu'en 2006, doit se décider au plus tard fin septembre sur son avenir. Le Bayern lui a fait une offre de prolongation avec, à la clé, un nouveau bail de quatre ans et un salaire de l'ordre de dix millions d'euros par an. « Michael doit se dépêcher et nous faire connaître sa décision au plus tard fin septembre », a déclaré Uli Höness, le manager du champion d'Allemagne. Ballack est suivi de près par Manchester United. – A. Me. Tout le monde est content 1-0 : Moreira (41e) 1-1 : Hellebuyck (59e) Le Havre avrrree 23 13 B Brest président, je me suis trop dispersé, il faut que je me focalise sur mon équipe. Pour le recrutement, il faut anticiper, on est à une semaine de la fin du mercato, mais ce n’est pas pour ça qu’il faut prendre pour prendre. » Sa préférence en attaque va au Kenyan Dennis Oliech, bloqué au Qatar, piste que son président a affirmé ne pas « abandonner quoi qu’il arrive ». En revanche, le point de blocage concernant Pierre apparaît obscur : le joueur, actuellement en Montpellier pellier Cet aprè rès-midi ès i : 26 ciel gris et pluvieux Perpignan erpiignan 19 sur une petite moitiéiéé est. Orages sur les Alpes et la Corse. 26 19 Tramontane et mistral chasseront les nuages sur le Sud-Est. A l’ouest, au centre et au nord, alternance d’éclaircies et d’averses. Les températures restent fraîches. Be Belfort 18 15 GGrenoble enoble 24 21 18 15 25 18 Nice M Marseille Ajaccio ccio 24 18 LA QUESTION D’HIER Monaco, battu samedi à Bordeaux, va-t-il se qualifier mardi pour la Ligue des champions, face au Betis Séville ? OUI ............................................................................................. 40 % NON ........................................................................................... 60 % (nombre de votants : 28 237) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. TOULOUSE demeurait sur quatre revers de rang au Stadium (dont un infligé par Saint-Étienne ce printemps, 0-2), dans lequel il n’a plus gagné depuis le 5 mars (1-0, devant Nice). Saint-Étienne ne s’est plus incliné sur l’île du Ramier en L 1 depuis le 29 octobre 1998 (1-3). Au regard de ces deux statistiques, les deux équipes ont donc trouvé de larges motifs de satisfaction en se séparant dos à dos, hier après-midi. « Même s’il y a du mieux dans la mesure où on a pris un point après avoir été en dessous de tout devant Nice (0-2), ce n’est pas pour ça qu’on va faire péter les bouchons », tempère Revault, qui restait également sur deux revers dans ce Champion- nat. Le capitaine du Téfécé garde sans doute à l’esprit l’image de ses attaquants multipliant les passes ratées, surtout au cours d’une première mi-temps qu’ils ont maîtrisée. Ce choc entre un TFC au secteur offensif recomposé (à l’exception de Moreira) et une ASSE au complet s’est dès lors voulu équilibré. Moreira, buteur fair-play Moreira plaça le premier tir cadré (6e). Arribagé insista d’une tête molle sur un corner de Mathieu (24e). Sablé répondit en tapant par trois fois au but (11e, 16e et 23e). Jusqu’à ce que Mendy se procure la meilleure occasion de cette première période. Bénéficiant d’une frappe contrée de Feindouno, le Sénégalais alla défier Revault. Pour finalement tirer au-dessus (34e). Moreira décida alors de se distin- guer. Voyant Sablé blessé au sol, il stoppa avec beaucoup de fair-play le contre qu’il emmenait à trois contre trois (37e). Il transforma ensuite un joli coup franc (41e, 1-0). Janot, au superbe maillot noir version All Black, pourra toujours se consoler en se disant qu’il aura été le dernier portier de L 1 à s’être incliné cette saison. « Mais comme on ne supporte pas de passer pour des cons, qu’on a pris en maturité et qu’on s’est fait secouer à la mitemps, on a eu une réaction d’orgueil », explique Sablé. Revault confirme : « Il faut saluer Saint-Étienne qui a fourni une grosse seconde mi-temps. » Après s’être vus « menés contre le cours du jeu et sans vraiment se retrouver en danger », (Hognon), Sablé (50e ) et Piquionne (54e) répliquèrent au tir plongeant de Mathieu (47e), avant que Hellebuyck n’égalise de colère (59e, 1-1). « Le coach nous a dit à la pause de profiter du fait que les Toulousains étaient tendus pour faire beaucoup mieux, glisse encore Hognon, auteur d’une volée du droit dans les nuages noirs du Stadium (64e). Et on a su réagir. C’est bien de rester sur notre dynamique de la saison passée. » Le prometteur Bonnet, plus jeune joueur entré sur la pelouse (19 ans), eut beau encore taper à côté (70e) et Hellebuyck, sur coup franc, buter sur les gants de « Bioman » Revault (70e). La cause était entendue. Les deux équipes prennent un bon point. BERNARD LIONS TIENÉ VA SAVOIR. – SaintÉtienne devrait donner sa réponse cette semaine au milieu international ivoirien Tiené, qui évolue à Mamelodi Sundowns (D 1 sud-africaine), et rêve de jouer en France. – B. Li. Zokora s’est repris TOULOUSE REVAULT (5,5) : a passé une première mi-temps relativement tranquille avant de s’incliner sur un tir dévié (59e). Rageant. EBONDO (5) : remis de son coup au genou, il a tenté de prendre le couloir droit abandonné par Abdessadki. Sans briller. ARRIBAGÉ (6) : de retour en défense centrale après ses ennuis musculaires, son jeu de tête offensif se révèle toujours aussi incisif. Costaud. AUBEY (5,5) : a livré un beau duel avec Piquionne. Il l’a fini usé. MATHIEU (5,5) : a animé son flanc gauche avec conviction avant de s’éteindre peu à peu. ABDESSADKI (3,5) : s’est souvent livré à un festival de passes ratées. Une déception. CARDY (5) : préféré à Dieuze, il s’est contenté d’une prestation neutre. Doit se montrer plus audacieux. EMANA (6) : placé devant sa défense, il a alterné le très bon, dans la récupération, et le moins bon, dans la relance, notamment longue. Malheureux sur l’égalisation, il possède une incroyable puissance. MANSARÉ (4) : guère en réussite, pour ne pas dire franchement décevant. MOREIRA (6) : a beaucoup décroché et, surtout, eut le grand mérite d’inscrire son premier but de la saison. SANTOS (5,5) : de retour à la pointe de l’attaque après avoir joué contre le Kenya (1-0) mercredi, le Brésilo-Tunisien a obtenu le coup franc amenant le but. Émoussé mais précieux. SAINT-ÉTIENNE JANOT (5,5) : a concédé son premier but de la saison en L 1 sans pouvoir broncher. Énervant. F. DIAWARA (5,5) : a bien contenu Mansaré sur son côté. Ce n’était pas dur. Z. CAMARA (6) : est venu couper dans le dos de Diawara pour colmater les brèches. Avec talent. HOGNON (6) : pas facile de résister de la tête sur les PAGE 2 montées d’Arribagé. Il y est parvenu. Décisif devant Santos (33e). Convaincant. ILUNGA (5,5) : a joué sur sa valeur : celle d’un bon latéral de L 1. SABLÉ (6) : a été le Stéphanois qui a le plus tenté sa chance dans cette partie. Un tireur fou. ZOKORA (6) : décevant contre la France (0-3, mercredi), l’Ivoirien s’est bien repris en première période, avant de flancher un peu en seconde, où il aurait pu bénéficier d’un penalty (87e). HELLEBUYCK (5,5) : a provoqué le coup franc sur le premier but. Mais il s’est bien rattrapé en égalisant en force. P. FEINDOUNO (4,5) : n’est pas apparu dans un grand soir. Du mieux après la pause. F. MENDY (4) : à l’image de ce duel raté face à Revault (34e), le Sénégalais n’est guère apparu tranchant. Sorti pour MAZURE (56e), entré épauler Piquionne dans l’axe. PIQUIONNE (5,5) : a fait ce qu’il a pu à la pointe de l’attaque. Courageux. – B. Li. ILS ONT DIT Erik MOMBAERTS (entraîneur de Toulouse) : « On est forcément déçus, d’autant plus qu’il y a une grosse faute sur l’égalisation et qu’on est passifs. Mais on a au moins mis de l’énergie et retrouvé un mental davantage à la hauteur. En première mi-temps, on a vraiment empêché Saint-Étienne de sortir. Ça va également mieux au niveau de notre remontée de balle. Mais on doit encore améliorer notre niveau de jeu. C’est tout de même un bon point de pris. » Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « À partir du moment où tu te retrouves mené, cela devient délicat. Surtout que c’est au moment où l’ont tenait le mieux le ballon qu’on a pris ce but. Mais on n’a pas sombré, et on a eu une bonne réaction en sachant égaliser à l’extérieur. Les deux équipes ne sont pas encore au mieux. Mais nous sommes en progrès et toujours invaincus après huit matches officiels (quatre en Coupe Intertoto et quatre en L 1). Il faut s’accrocher à ces choses-là. Même si c’est anecdotique, c’est bon pour le moral. » – B. Li. TOULOUSE - SAINT-ÉTIENNE : 1-1 (1-0) Temps ensoleillé et frais. Pelouse en mauvais état. 21 906 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi. F. Diawara P. Feindouno 5,5 Mansaré 4,5 4 Sablé Cardy cap., 6 Z. Camara 5 a Aubey b Santos 6 5,5 R Revau Revault Janoot Janot ot Emana Zokora 5,5 Piquionne c 55,5 cap., 5,5 6 6 5,5 Moreira Hognon g Arribag b é 6 6 6 Hellebuyck Abdessadki 5,5 3,5 F. Mendy Ebondo Ilunga 4 5 5,5 Mathieu 5,5 Remplacements. – 62e : Ebondo par CONGRÉ ; 69e : Mansaré par BONNET ; 76e : Abdessadki par DIEUZE. Non utilisés : Douchez (g.), Akpa Akpro. Entraîneur : E. Mombaerts. Remplacements. – 56e : F. Mendy par MAZURE ; 90e + 1 : P. Feindouno par L. PERRIN. Non utilisés : Viviani (g.), Perquis, Sakho. Entraîneur : E. Baup. LES BUTS 1-0 : MOREIRA (41e). – Consécutivement à une faute de Hellebuyck sur Santos, Toulouse obtient un coup franc, légèrement sur la gauche, à une vingtaine de mètres du but stéphanois. Moreira enroule sa frappe du pied droit et place le ballon dans le petit filet droit de Janot. 1-1 : HELLEBUYCK (59e). – Camara lance Piquionne côté droit, qui déborde la défense avant d’adresser un centre que Revault ne peut que détourner. Hellebuyck reprend du gauche et sa frappe, déviée par l’intérieur de la cuisse gauche d’Emana, trompe le gardien toulousain. LES CARTONS 3 AVERTISSEMENTS. – Toulouse : Cardy (62e, tacle irrégulier sur Sablé), Bonnet (74e : tacle dangereux sur Zokora) ; Saint-Étienne : Zokora (40e, contestation). LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 19 15 Un prêt avec option d’achat ne serait pas non plus à l’ordre du jour. Pourtant, Denilson, récemment naturalisé espagnol (et qui n’occuperait donc pas une place d’extra-communautaire), apprécierait évoluer en France. Il a refusé une proposition d’un club turc (Vestel Manisaspor) car il souhaite évoluer dans un Championnat important pour préserver ses chances de participer à la Coupe du monde 2006. Son compatriote, l’ancien Girondin Savio lui a vanté la qualité de vie à Bordeaux. Denilson viendrait bien. Les dirigeants girondins réfléchissent. – D. D. (avec E. C.) LE RECRUTEMENT emprunte d’étranges chemins à Nantes. Hier, Rudi Roussillon assurait que rien de nouveau n’était intervenu quant aux dossiers Pierre et Portillo, bouclés… mais en stand-by. On annonce pourtant les conditions d’un accord réunies sur ces deux pistes. Herminio Menendez, l’agent de Portillo, assure que rien ne s’oppose plus à un prêt. Le Real est O.K., et Menendez n’attend plus qu’un coup de fil aujourd’hui de Roussillon pour débarquer à Nantes avec le joueur demain… Problème : les dirigeants nantais ont omis de demander au préalable son avis à Serge Le Dizet… qui a annoncé, hier, qu’il ne parlerait plus. « Moi, je suis entraîneur, pas responsable du recrutement, je ne gère pas ça, a-t-il dit. Allez voir le TOULOUSE - SAINT-ÉTIENNE : 1-1 avec 19 15 contrat de trois ans, quitte à revoir ses émoluments légèrement à la baisse. Mais les Girondins ne semblent pas avoir envie d’accéder à cette demande, les dirigeants bordelais et l’entraîneur Ricardo ayant des doutes sur le niveau de forme actuel du Brésilien. Drôle d’attente à Nantes Bleu Rouge Jaune SAMEDI, À L’ISSUE de Bordeaux-Monaco (1-0), le président girondin, Jean-Louis Triaud, déclarait : « On cherche encore un joueur évoluant à l’étranger qui pourrait faire l’objet d’un prêt afin d’équilibrer notre côté gauche. » Ce joueur pourrait être l’international brésilien du Betis Séville, Denilson (61 sélections). Arrivé en 1997 en provenance de Sao Paulo pour 37 M, ce dernier n’entre plus du tout dans les plans de l’entraîneur Serra Ferrer. Révélé lors du Tournoi de France en 1997, le milieu brésilien n’a jamais brillé en Espagne. La saison dernière, il n’a joué que dix matches de Liga et inscrit aucun but. Sous contrat au Betis jusqu’en 2010, avec un salaire colossal (environ 1,6 M annuel), Denilson pourrait quitter le club sans indemnité de transfert. Seulement, Bordeaux préférerait obtenir un prêt du joueur de vingt-sept ans, alors que ce dernier souhaite évoluer dans un club capable de lui offrir un TOULOUSE. – Auteur d’un bon match nul (1-1) hier face aux Verts de Didier Zokora (à droite), le milieu défensif toulousain Achile Emana a séduit les dirigeants lyonnais par son profil puissant et son importante marge de progression. (Photo Stéphane Mantey) Toulouse a stoppé son hémorragie de défaites, hier, face à Saint-Étienne, qui demeure invaincu cette saison. Lill Lille 21 13 DAMIEN DEGORRE et HERVÉ PENOT Bordeaux songe à Denilson LA MÉTÉO Cheerbourg Cherbou 38 M de la vente d’Essien, il est capable de se l’offrir. Les négociations devraient commencer en début de semaine. Le prix du joueur, pour ses trois dernières années de contrat, devrait tourner aux alentours de 7 M. Ce qui ne devrait pas poser de problèmes à l’Olympique Lyonnais. Hier, Emana pourrait peutêtre avoir participé à l’un de ses derniers matches sous les couleurs de Toulouse. Jaune L’été dernier, le PSG de Vahid Halilhodzic avait souhaité recruter le Toulousain pour le faire jouer à côté de Modeste M’Bami. Celui-ci ne voyait plus que par Paris et espérait que son président, Olivier Sadran, accepte de le libérer. Mais le boss du TFC lui opposa une fin de non-recevoir et proposa au contraire de lui prolonger son contrat. Ce qu’Emana, alors libre en juin 2006, refusa dans un premier temps, avant d’accepter en décembre de prolonger de deux ans. Mais, en se liant à Toulouse jusqu’en juin 2008, le milieu camerounais s’est entendu avec son président pour qu’en cas d’offre d’un club de gros calibre, il puisse être transféré. Au grand dam de Sadran, Lyon devrait s’engouffrer dans la brèche cette semaine. Le président toulousain aurait bien aimé conserver Emana une saison de plus, mais Aulas, dont l’équipe, après avoir perdu Essien, pourrait être amputée de Mahamadou Diarra qui souffre du genou, est séduit par ce joueur puissant. Et avec les Noir Bleu Noir N CONNAÎT la chanson, et son refrain lancinant : « Mais de qui se moque-t-on ? » Depuis le passage du rugby au professionnalisme, les familles d’Ovalie entonnent à tour de rôle l’air de la polémique une demi-douzaine de fois par saison, quand viennent invariablement se télescoper les intérêts des clubs et ceux de l’équipe de France. La semaine dernière, Bernard Laporte a donc repris la complainte, sur le ton courroucé du sélectionneur abusé, en découvrant que six des internationaux convoqués aux tests physiques à Marcoussis s’étaient désistés pour pouvoir préparer la reprise du Championnat ce week-end. Légitime, la colère de l’entraîneur des Bleus ? Sans doute ! Les six joueurs en question (De Villiers, Élissalde, Jauzion, Heymans, Traille, Yachvili) étaient censés être exemptés de cette journée inaugurale de Top 14 en vertu des règles de la convention collective signée par le syndicat des joueurs, des entraîneurs et des présidents de club. On comprend alors le coup de gueule de Serge Simon, le président de Provale, menaçant hier de dénoncer cette convention que le rugby professionnel a mis trois ans à rédiger. À quoi sert un texte de loi si, à la première occasion, il doit être bafoué ? Mais il n’est nul besoin de se faire l’avocat du diable pour entendre les arguments des entraîneurs et des présidents de club, qui devront jouer quatre fois cette saison sans leurs internationaux. Qui en assume la charge financière ? Eux, et eux seuls. Doivent-ils forcément subordonner leur activité aux intérêts de l’équipe de France ? Comme le souligne avec pertinence Patrice Lagisquet, l’entraîneur de Biarritz, dans notre « Entretien du lundi » (voir page 11), deux logiques s’affrontent, qu’il est bien difficile de concilier. Tout serait sans doute plus simple si, comme en Angleterre, seule nation majeure du rugby à fonctionner sur le même modèle économique que la France, la Fédération française disposait de moyens pour dédommager les clubs et prendre en charge une partie de leur masse salariale. On en est loin. Englué dans les archaïsmes et les conflits d’ego, le rugby français traîne un retard considérable à deux ans de la Coupe du monde. Reste à savoir qui en paiera les conséquences. Les Bleus, les clubs, l’Ovalie dans son ensemble, à qui l’on a envie de souffler que sa ritournelle est lassante et son goût pour la polémique désespérant ? À propos, quelqu’un a-t-il une solution ? 3 FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune TROYES - PARIS-SG : 1-1 Le PSG a vacillé Sévèrement bousculé à Troyes, les Parisiens ont conservé leur place de leader avec chance puis courage. Le centième but de Pauleta en Ligue 1 a permis hier soir au Paris Saint-Germain d’obtenir le match nul à Troyes, où Sébastien Dallet et ses copains ont excellé en première période. Si le PSG n’a pas craqué en fin de match en dépit de son infériorité numérique, il est tout de même apparu un cran en dessous face à une équipe troyenne qui pourrait être l’une des bonnes surprises du Championnat. TROYES – de notre envoyé spécial Briefés par l’envie de jouer de leur entraîneur, rassurés par les promesses de leur première période et nullement abattus par le hold-up parisien, les Troyens repartirent en seconde période sans complexe, offrant énormément de mouvement à travers un jeu varié, plaisant et digne de la L1. Deux minutes leur suffirent cette fois pour être récompensés, Sébastien Dallet reprenant d’une belle tête au ras du poteau de Letizi un centre de Dujeux (1-1). Sur l’action, toute la défense parisienne s’était arrêtée de jouer, comme sou- PEDRO PAULETA, heureux de son centième but en L 1, l’était également du point ramené par son équipe. « Cent, c’est un joli chiffre » TROYES – de notre envoyé spécial « COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ le Paris SG ? – C’était un match très difficile, Troyes a fait un beau match, c’est une belle équipe. On a eu la chance de marquer à un moment où Troyes dominait et dans une mi-temps où c’était difficile. En fait, on n’a pas très bien joué et c’est donc un bon match nul. C’est bien de ne pas perdre. On ne gagne pas à l’extérieur comme ça. – Vous inscrivez votre 100e but en L1. Est-ce important ? – C’est un joli chiffre, cent ! Mais je n’y ai pas vraiment pensé. Sur le moment, un peu… Je savais que si je marquais ce soir, ce serait le 100e, oui, j’y ai pensé, mais j’ai surtout espéré que ce soit le but de la victoire. Et puis, on m’en refuse un autre alors que je ne suis pas hors-jeu (il reçoit un avertissement sur l’action pour avoir continué à jouer après le coup de sifflet de M. Poulat), c’est déjà le deuxième comme ça cette saison… – Vous n’avez pas l’air particulièrement heureux ? – Si, si, je suis content… Je suis arrivé en France, il y a cinq ans tout juste, ça fait cent buts, c’est bien. – À quoi tenez-vous le plus désormais : la place de leader, l’invincibilité ? – L’important, c’est de ne pas perdre. Il y a deux matches à la maison qui arrivent, il faudra prendre le plus de points possible, même si on n’est pas toujours très bon. Samedi, Lyon a gagné à la fin (1-0), c’est comme ça… Nous, on marque quand Troyes domine, tant mieux. » – R. Te. ILS ONT DIT Laurent FOURNIER (entraîneur du PSG) : « On ne peut pas être mécontent de ce résultat, même si je regrette que nous n’ayons pas su tuer le match lorsque nous menions 1-0. Mais nous sommes tombés sur une bonne équipe de Troyes qui s’est brillamment battue et ce résultat nul est finalement équitable ». S.A. Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Ce soir, nousavons assisté à une rencontre d’un très bon niveau. Pour nous, c’est passé très très près. Je suis déçupourles joueurs quiméritaient peut-être les 3 points mais je suis également satisfait car nous restons invaincus. Nous poursuivons notre apprentissage de la Ligue 1. Maintenant, il faut se concentrer sur notre prochain déplacement au Mans ». S.A. Sébastien DALLET (Troyes) : « On ne méritait pas de perdre à la pause. Mais heureusement on a égalisé très vite. Sur le but, ça va à 100 à l’heure. Dujeux fait un super centre du gauche, j’essaie d’anticiper là où les défenseurs du PSG ne sont pas. Après je mets un gros coup de boule et ça rentre. Ensuite, on tient le nul mais ça reste le PSG en face. » – R. R. et Nade (89e) mirent une nouvelle fois Letizi à l’épreuve (82e), mais après avoir montré d’énormes lacunes durant les deux tiers de la rencontre, Paris eut au moins le mérite de tenir son point en serrant très fort les dents, ce dont il aurait été bien incapable il y a encore quelques mois… RÉGIS TESTELIN L 00e d P lt Avec Bordeaux Avec Paris-SG TOP 10 DES BUTEURS DE L’HISTOIRE EN L 1 TROYES - PARIS-SG : 1-1 (0-1) 1. Onnis (ARG, Reims 39, Monaco 157, Tours 64, Toulon 39) (1971-1986), 299 buts. 2. B. Lacombe (Lyon 123, Saint-Étienne 14, Bordeaux 118) (1969-1987), 255 buts. 3. H. Revelli (Saint-Étienne 175 ; Nice 41) (1965-1978), 216 buts. 4. Cisowski (Metz 45, RC Paris 152, Valenciennes 9) (1947-1961), 206 buts. 5. Piantoni (Nancy 92, Reims 105, Nice 6) (1950-1966), 203 buts. 6. Courtois (Sochaux 192, Troyes 1) (1950-1966), 193 buts. 7. Ujlaki (Stade Français 3, Sète 15, Nîmes 37, Nice 59, RC Paris 75) (1947-1964), 189 buts. 8. Di Nallo (Lyon 182, Red Star 5) (1960-1975), 187 buts. 9. G. Andersson (SUE, Marseille 169, Bordeaux 10) (1950-1960) et C. Bianchi (Reims 107, Paris-SG 64, Strasbourg 8) (1973-1980), 179 buts. Pauleta est le 79e joueur à atteindre le total de 100 buts parmi l’élite, mais il ne sont que deux en activité : Laslandes (118 buts) et lui. TOP 10 DES BUTEURS EN ACTIVITÉ EN L 1 1. Laslandes (Bordeaux), 118 buts. 2. Pauleta (Paris-SG), 100 buts. 3. Wiltord (Lyon), 72 buts. 4. Moreira (Toulouse), 59 buts. 5. Luyindula (Auxerre), 57 buts. 6. Monterrubio (Rennes), 49 buts. 7. Frau (Lyon), 48 buts. 8. Darcheville (Bordeaux), 46 buts. 9. Juninho (Lyon) et Frei (Rennes), 41 buts. Répartition 100 buts en 174 matches (0,57 but par match) SAMEDI Temps doux. Pelouse en bon état. 17 507 spectateurs. Arbitre : M. Poulat. Dujeux 5,5 Boskovic 5 B. Mendy 5 É. Cissé 4 Grax Rozehnal e 5,5 Pauleta 4,5 LLe Cr Crom Cro cap., 5,5 Dhorasoo M’Bami Matuidi Nivet Letizzi Letizi z 6 5,5 4,5 5,5 6 5 Yepes p Boucansaud a Kalou 5,5 5,5 6,5 Dallet Tourenne 6,5 cap., 6 Rothen Armand Montero 4,5 4,5 6 Kouassi a 6 Remplacements. – 56e : Matuidi par DANIC ; 87e : Grax par NADé. Non utilisés : Westberg (g.), Amzine, Enza Yamissi. Entraîneur : J.-M. Furlan. Remplacements. – 58e : Kalou par CANA ; 70e : Dhorasoo par LANDRIN ; 75e : Pauleta par PANCRATE. Non utilisés : Alonzo (g.), Pichot. Entraîneur : L. Fournier. LES BUTS 0-1 : PAULETA (37e, passe de Mendy). – Sur le flanc droit, Mendy lance en profondeur Pauleta qui prend de vitesse Kouassi et Boucansaud. Le capitaine parisien, de 15 mètres, marque de l’intérieur du pied droit sans contrôle. Le Crom, avancé au point de penalty, est trop court. 1-1 : DALLET (49e, passe de Dujeux). – Dujeux, côté gauche, centre pour Dallet. Le joueur troyen, démarqué dans la surface de réparation, reprend le ballon d’une tête rageuse. Sa frappe puissante franchit la ligne au ras du poteau droit de Letizi. LES CARTONS 7 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Matuidi (20e, accrochage sur Dhorasoo), Kouassi (59e, antijeu), Montero (86e, croc-en-jambe sur Rothen) ; Paris-SG : é. Cissé (16e, tacle irrégulier sur Dujeux), Pauleta (53e, antijeu), Cana (66e, tacle irrégulier sur Nivet), Rothen (90e, accrochage sur Montero). 1 EXPULSION. – É. CISSÉ (56e, second avertissement). Bordeaux- Monaco ............. 1-0 ACAjaccio - Le Mans ............ 0-0 Lens - Auxerre ...................... 7-0 Lyon- Nancy ......................... 1-0 Metz - Strasbourg ................ 0-0 Nice- Nantes ........................ 1-1 Rennes- Marseille ............... 3-2 Sochaux - Lille ...................... 0-0 HIER Toulouse- Saint-Étienne ..... 1-1 Troyes- Paris-SG .................. 1-1 Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Paris-SG 10 4 3 1 0 8 2. Lyon 10 4 3 1 0 5 3. Lens 9 4 3 0 1 11 4. Bordeaux 9 4 3 0 1 4 5. Nantes 7 4 2 1 1 6 6. Auxerre 7 4 2 1 1 3 7. AC Ajaccio 6 4 1 3 0 5 8. Saint-Étienne 6 4 1 3 0 3 9. Troyes 6 4 1 3 0 4 10. Monaco 6 4 2 0 2 3 11. Le Mans 5 4 1 2 1 5 12. Nice 5 4 1 2 1 5 13. Lille 5 4 1 2 1 5 14. Sochaux 4 4 1 1 2 2 15. Toulouse 4 4 1 1 2 2 16. Rennes 3 4 1 0 3 3 17. Strasbourg 2 4 0 2 2 1 18. Metz 2 4 0 2 2 1 19. Marseille 1 4 0 1 3 3 20. Nancy 0 4 0 0 4 1 c. — 2 2 3 1 3 7 3 1 3 4 2 4 5 3 5 10 3 6 8 5 Diff. — +6 +3 +8 +3 +3 -4 +2 +2 +1 -1 +3 +1 0 -1 -3 -7 -2 -5 -5 -4 Dallet est toujours là À presque trente-deux ans, l’attaquant troyen court encore partout. Hier, il a même égalisé, marquant ainsi son troisième but de la saison. TROYES – de notre envoyé spécial TROYES LE CROM (6) : parfait dans les sorties, aériennes et à terre, il ne put s’opposer à Pauleta. Une prestation très correcte toutefois. MONTERO (6) : il a rappelé à Rothen qu’il demeurait un sacré bagarreur. Incisif jusqu’au bout. BOUCANSAUD (5,5) : un match sérieux même s’il a parfois eu tendance à se jeter inutilement. KOUASSI (6) : son placement sur le but de Pauleta est discutable. Il entache un match bien maîtrisé. DUJEUX (5,5) : en attendant l’arrivée d’un vrai latéral gauche, Furlan peut se satisfaire de l’adroit Dujeux. MATUIDI (4,5) : très généreux, il se montra aussi très imprécis. LUNDI 22 AOÛT 2005 TOURENNE (6) : milieu droit rugueux et précieux dans les duels, il a encore abattu un travail considérable. BOSKOVIC (5) : son envie de bien faire sauta aux yeux. Notamment à ceux de Mendy. Mais il s’éteint assez vite. NIVET (5,5) : formé à l’école auxerroise, c’est un meneur de jeu qui ne s’économise pas. Très présent dans la construction, il a pêché dans la finition. GRAX (5,5) : il sait frayer son chemin. Devant le but, ses choix ne furent pas heureux. DALLET (6,5) : une vraie pile. Son activité a été récompensée par une tête victorieuse (49e). Plongeant souvent dans le dos de Mendy, il fit passer une soirée difficile à Rozehnal. PARIS-SG LETIZI (6) : il s’oppose à Grax (5e), ne peut rien sur l’égalisation de Dallet. Rassurant sur un missile de Dujeux (84e) ou devant Nadé (88e), il sembla aussi fâché avec le jeu au pied. B. MENDY (5) : une entame bien laborieuse. Souvent mal placé défensivement, il rappela ses qualités de contre-attaquant avec éclat en remontant la moitié de terrain avant d’offrir à Pauleta son centième but en L 1. ROZEHNAL (4,5) : l’activité des attaquants troyens n’explique pas complètement sa fébrilité même s’il se reprit quelque peu après le repos. YEPES (5,5) : le Colombien ne prend guère de risque. C’est l’une de ses qualités. ARMAND (4,5) : à l’image du bloc défensif parisien, il mit du temps à démarrer. Auteur d’une maladresse qui aurait pu donner une autre tournure au match (5e), il s’estimera heureux de ne pas avoir été puni d’un penalty après une main dans la surface (64e). M’BAMI (5) : quand il fait simple, il fait généralement bien. Néanmoins, le Camerounais ralentit parfois le jeu de son équipe en abusant de passes latérales. É. CISSÉ (4) : assez effacé, il laissa ses équi- piers terminer à dix pour deux tacles mal maîtrisés (17e, 56e). Un match à oublier. ROTHEN (4,5) : sur le terrain où il s’est révélé, l’international fut discret. Il est vrai que le jeu parisien a longtemps penché à droite. Son remplacement défensif laissa parfois à désirer. DHORASOO (5,5) : l’accélérateur du milieu a œuvré. Longtemps, sa conservation du ballon fut parfaite. Mais on le vit moins après la pause. KALOU (6,5) : quand il a le ballon, le danger est garanti. Boucansaud peut en témoigner (50e). Cissé expulsé, Fournier le remplaça par CANA (59e) pour rééquilibrer son système. L’entrée en jeu tonique de l’Albanais prouve son attachement au PSG. PAULETA (5,5) : avant de signer son centième but en L 1, un but opportuniste qui porte sa marque (37e), il ne se signala que par un tir en pivot écrasé (7e). Un carton jaune évitable (53e). RAPHAËL RAYMOND PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge É. Cissé expulsé vent hier soir, et comme trop souvent depuis le début de saison. Les cinq minutes suivant l’égalisation troyenne furent alors celles du grand chambardement. Furlan fit d’abord entrer Danic à la place de Matuidi (56e) pour donner un peu de peps et emballer l’affaire. Quelques instants plus tard, Edouard Cissé se fit quand à lui expulsé (56e) en raison d’un second avertissement, ce qui obligea Laurent Fournier à remplacer Kalou par Cana (58e), l’homme de la rubrique transferts de la semaine. Avant de partir ou non pour Marseille, la mission de l’Albanais fut d’éviter au PSG de concéder, à dix contre onze, sa première défaite de la saison, laquelle lui pendait au nez. Comme sur ce centre de Danic, lorsque M. Poulat aurait sans doute pu siffler un penalty pour une main d’Armand dans sa surface de réparation (64e). Ce fut à peu de choses près la dernière frayeur des Parisiens, dont l’état d’esprit et la confiance furent suffisants à compenser l’infériorité numérique. Car le final des Troyens – incapables de franchir le milieu de terrain parisien solidifié par un très bon Cana – ne fut pas à la hauteur de leur première heure, probablement en raison des efforts déployés jusque-là. Le PSG aurait-il pu profiter, même à dix contre onze, de sa fraîcheur présumée ? On ira pas jusque-là, d’autant que Dujeux Bleu Rouge troyennes, c’est l’inverse qui arriva. Après un coup franc de Boskovic contré par le mur parisien, Mendy remonta un ballon a priori anodin, il plaça un coup de rein de quarante mètres avant d’adresser une ouverture millimétrée pour Pauleta dans le dos du jeune Kouassi, du très jeune Kouassi même, puisque l’Ivoirien fit preuve sur le coup d’une grande naïveté. Grillé par le vice du Portugais, il lui laissa inscrire son 100e but en Ligue 1 d’une astucieuse pichenette devant Le Crom (1-0, 36e). On l’aura compris, cet avantage ne reflétait en rien la physionomie de la première période, mais il fut accueilli par le banc parisien comme le signe de quelque chose de très nouveau : le flair, la chance, les temps qui changent… Jaune Bleu Jaune TROYES. – En ouvrant le score contre le cours du jeu, Pauleta (qui brûle ici la politesse à Kouassi et trompe Le Crom) est devenu avec Laslandes (118) le deuxième joueur en activité à atteindre le total de 100 buts parmi l’élite. (Photo Mao) Noir Noir HIER SOIR, LES PARISIENS n’ont pas été très bons sur la pelouse du Stade de l’Aube. Comme ils n’avaient déjà pas été bien brillants la semaine passée contre Toulouse (2-0). En inscrivant un joli but par Pauleta (37e), au beau milieu d’une première période où les Troyens les ont dévoré, puis en réussissant à le préserver dans un final courageux et indécis, les joueurs du PSG ont néanmoins assuré l’essentiel : leur siège de leader et leur invincibilité, donc leur confiance. Mais s’ils veulent durer, ils vont devoir opérer une sérieuse remise en question, notamment derrière. Face à une équipe troyenne qu’on nous avait promis joueuse et qui n’a pas déçu, le secteur défensif du PSG a mis plus d’une heure a trouvé sa solidité, notamment sur le côté droit, où Mendy et Rozenhal vont devoir causer. Laurent Fournier n’a pas dû aimer et on le comprend, car ce qui a suffi face à une équipe auboise limitée offensivement, ne tiendra pas tous les week-end. L’autre déception côté parisien : c’est peut-être également le but refusé à Pauleta pour un horsjeu inexistant en deuxième période (53e). Ce matin, Troyes fait également partie des quatre autres équipes invaincues, ce qu’elle a amplement mérité au cours d’une rencontre globalement maîtrisée. Avec un peu plus de souffle et de potentiel offensif, elle l’aurait sans doute emporté. Mais si son but était d’offrir du spectacle et une bonne image tout en chahutant le leader, alors la mission est largement accomplie, car la rencontre fut très vite agréable. Pour le Paris SG, elle commença mal, tant sa défense accumula les erreurs de placement, d’interception et de relance durant toute la première période. Sous la pression des Troyens, Armand, Mendy et Rozenhal accumulèrent d’incroyables bévues. Ainsi, dès la 5e minute, Armand laissa filer Nivet qui trouva Grax dans l’espace, mais l’international espoir tomba sur un grand Letizi. Profitant des difficultés de communication entre Cissé, Mendy et Rozenhal, les Troyens prirent alors possession du couloir droit pour s’approcher sans souci du but de Leitizi. Sans souci mais sans réussite car il manquait toujours un petit quelque chose dans les tentatives de Boskovic (8e), de Nivet (17e), de Dallet (22e) et de Grax (30e). Une chose est certaine, le ballon était hier soir troyen, car à l’exception d’un centre de Rothen mal négocié par Kalou et Pauleta (28e) devant un bon Le Crom, le PSG avait été incapable de répondre au rythme et à l’enthousiasme des Troyens en première période. Alors qu’on attendait la concrétisation des offensives 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e Les raisons d’une embellie L’atomique succès face à Auxerre (7-0) consacre l’esprit offensif de Lensois qui ne veulent pas succomber à l’euphorie. AVION – de notre envoyé spécial FAUT-IL UTILISER l’euphémisme pour décrire le vestiaire lensois hier matin, au lendemain d’un écrasant succès face à Auxerre (7-0) ? Des joueurs aux dirigeants présents au décrassage festif des remplaçants de la veille en passant par les jeunes du club croisant les pros, tout ce beau monde irradiait d’une joie sincère, heureux de partager quelques heures furtives d’une plénitude absolue. Comme si un bonheur diffus était venu s’incruster au cœur même du centre d’entraînement du RC Lens. Comment pouvait-il en être autrement au sortir d’une soirée où la perfection avait momentanément gagné une équipe en état de grâce ? « Un match de rêve », admettait Francis Gillot, l’entraîneur, conscient qu’il n’en vivra peut-être qu’un seul dans sa carrière et que le comportement de sa formation devra se bonifier sur terrain adverse. Ce succès appellera aussi confirmation, dès demain soir, en « finale » retour de la Coupe Intertoto face à Cluj (1-1, en Roumanie), mais il a déjà marqué les esprits de la Ligue 1 par son ampleur et la manière avec laquelle il a été acquis, six buts ayant été inscrits sur action de jeu. Une victoire qui ne doit rien au hasard, cet épanouissement puisant ses racines dans les six derniers mois du précédent championnat. Fort d’une méthode offensive, d’un recrutement cohérent alors que le club fonctionne aujourd’hui sans directeur sportif, voici comment le club artésien a redressé son image et ses résultats. 1. LE SPRINT 2004-2005 2. UN EFFECTIF LIBÉRÉ La grande chance du RC Lens est de posséder un entraîneur qui met en adéquation son discours avec ses actes et son travail quotidien. Conscient des efforts à consentir pour la Coupe Intertoto, il avait, par exemple, prôné le turn-over au sein de son effectif pour « concerner tout le monde ». Il a tenu parole sans céder à la moindre pression du résultat, avec l’audace de titulariser à des moments clés du début de saison, certains bannis de la saison passée ou Jonathan Lacourt, jeune milieu défensif issu du centre de formation. « Le coach a dit qu’il n’y aurait pas de titulaire, que le meilleur jouerait, explique Daniel Cousin. Moi, j’ai voulu “manger” trop vite. À vingt-huit ans, je m’inquiétais de ne pas débuter les matches. J’aurais dû être un peu plus 4. L’OBJECTIF UEFA Car à quoi auraient servi les sept matches de Coupe Intertoto si Lens ne se qualifiait pas demain soir au stade sont dans une dynamique. Je vais continuer à leur donner. J’attends beaucoup d’eux en retour. » « J’ai l’impression que le groupe est heureux de ce qu’il lui arrive mais il sait qu’il n’a gagné qu’un match, tempère Éric Carrière. Avec Nantes, je me souviens avoir perdu 0-5 face à Bordeaux à domicile. Et nous avions été champions (2001). Là, ce succès peut seulement nous faire espérer jouer les premiers rôles. On va essayer de continuer à s’éclater et à faire fructifier notre potentiel. Et de ne pas oublier que la saison passée, on avait bien débuté avant de s’effondrer. » « Si on joue avec les qualités de nos partenaires, on peut réussir, prévient Leroy. Mais on a besoin de tout le monde. Ce sera la force de notre groupe. » JOËL DOMENIGHETTI COUPE INTERTOTO « finale » retour LENS - CLUJ (demain) Dans la bonne humeur DÉCRASSAGE HIER MATIN pour le groupe de joueurs qui avaient disputé la rencontre samedi, et séance plus musclée à base de vitesse pour ceux qui n’étaient pas rentrés ou ne jouaient pas ce week-end. Quelques jeunes ont aussi participé à cette séance. L’infirmerie ne déplore aucun blessé et Francis Gillot a, quant à lui, regardé hier soir les dernières vidéos des Roumains de Cluj afin de pouvoir en parler à son groupe ce matin ou demain matin. Les dix-huit joueurs retenus se retrouveront cet après-midi pour un dernier entraînement sans mise au vert. Mardi matin, l’entraîneur lensois proposera un réveil musculaire avant la « finale » retour d’Intertoto prévue à 20 heures. – H. W. L’équipe probable : Itandje – Demont, Hilton, Gillet, Lachor – Barul, A. Diarra – Jussiê, Thomert – Aruna, Cousin. Auxerre, la panne sèche L’AJA, qui n’avait pas encaissé de but jusque-là en L 1, est passée en un soir du premier au dix-huitième rang des défenses. « UNE RACLÉE. » Ce fut le terme employé par Jacques Santini dès sa première réaction d’après match. Il n’y en a pas de meilleur pour décrire l’immense revers subi samedi soir à Lens (0-7). L’ancien sélectionneur national se serait bien passé d’une entrée si rapide dans l’histoire de l’AJA : il lui a fallu seulement quatre rencontres pour encaisser la plus sévère défaite du club en L 1. Hier matin, le décrassage a été « silencieux, témoigne Luigi Pieroni. Ce n’était pas la joie, on s’est tous posé des questions ». La catastrophe de Bollaert rappelle une tendance déjà entrevue la saison passée : quand Auxerre perd, c’est dans les grandes largeurs. L’équipe de Jacques Santini a pour l’instant disputé cinq rencontres officielles, dont trois sans le moindre but encaissé. Le problème, c’est qu’entre le Trophée des champions (Lyon, 1-4) et samedi soir, Cool a vu le ballon franchir sa ligne à onze reprises ! « Tout le monde est passé au travers, résume Pieroni. Tout ce qu’on a travaillé depuis le début de la saison, nous n’avons pas su le mettre en œuvre. » L’AJA, quand elle est menée et sous pression, peine à tenir correctement le ballon, carence décuplée lorsque Benoît Cheyrou est absent, ce qui était le cas à Lens. Or sa défense actuelle, qui évolue plus haut sur le terrain, n’est pas taillée pour subir. Face à l’attaque rapide et physique du Racing Club de Lens, elle a étalé ses faiblesses : elle est lente et moyennement armée pour le défi physique. L’axe Bolf-Mignot est en difficulté dès qu’on le titille dans son dos. C’était d’autant plus évident samedi que le milieu l’a très mal protégé. Avant la partie, Jacques Santini avait évoqué « une étape de montagne, dans un contexte où la fraîcheur physique va parler. Il faudra répondre dans la densité athlétique. Si on n’y répond pas d’une manière collective… » Mathis : « On s’en relèvera » C’était bien vu : dans ce domaine, l’AJA a sombré. L’absence pour sept mois de Kaboul, opéré du genou il y a une semaine, pèse lourd. Pour l’heure, Santini dispose de la seule solution Kalabane en défense centrale. C’est trop peu. D’autant que Sagna, suppléant de Radet ou Jaurès sur les côtés, est aussi indisponible pour plus d’un mois. Au milieu, le retour de Cheyrou cette semaine redonnera de l’assise. Enfin en attaque, la paire Benjani-Pieroni sera certainement dissociée, au profit de Luyindula. L’implication défensive toute relative du duo titularisé à Lens devient trop pénalisante lorsque l’AJA est privée de ballon. Et Luyindula, comme Cheyrou, dispose d’une technique individuelle très au-dessus de la moyenne. Reste à sonder l’état mental de la troupe. « Se remettre d’une telle défaite peut prendre plusieurs semaines », a déjà prévenu Santini. « On s’en relèvera, comme on s’est relevés du 0-4 à Moscou (quart de finale de Coupe de l’UEFA, la saison passée), assure Lionel Mathis. Personnellement, je me sentais aussi honteux à Moscou qu’ici. On avait su rebondir, et cette fois encore on rebondira. » Auxerre dispose d’une semaine entière, jusqu’à la réception de Lyon dimanche, pour évacuer son cauchemar. Et faire remonter à la surface un bilan qui lui donne encore le droit de croire à une défaillance d’un soir. RÉGIS DUPONT Monaco, le coup de mou Une encyclopédie MARCEL EST MORT. Le lecteur de L’Équipe n’avait aucune raison de connaître Marcel, sauf s’il était en même temps lecteur de longue date du quotidien communiste la Marseillaise. Marcel n’était pas un champion. Mais Marcel connaissait tout de L’Équipe, tout de son cher Olympique de Marseille, énormément de choses sur le football et sur tout le sport. Marcel était une encyclopédie. Cet inconnu disparu mérite la citation parce que les gens comme lui sont les rares détenteurs de la vraie « culture sportive ». À quelques jours de sa fin, nous dit son épouse, seul l’intéressait encore le football. Sa passion, enracinée au plus profond de l’enfance, était intacte et porteuse d’espoir. Ce sacré football pouvait donc accompagner la vie et animer l’esprit jusqu’au bout du chemin. Chaque fois que nous l’écoutions au téléphone, sa sagesse, ses petites colères gentilles et son enthousiasme intact étaient rassurants. Les visites à son appartement marseillais, dans ce quartier où les rues portent les noms du Comte de Monte-Cristo, étaient sources d’enrichissement garanti. Il nous enseignait toujours quelque chose du foot, de Marseille, de la vie. Son langage pagnolesque évoquait le stade de l’Huveaune d’autrefois. Ben Bella était le nom d’un joueur de l’OM avant d’être celui du premier président de la République algérienne. Albert Batteux, il l’avait vu jouer sous les couleurs de Château-Gombert sous l’Occupation. L’équipe de France, il l’avait découverte à Marseille en 1942. Ce football des années sombres, celui de ses vingt ans, il était un des rares à s’en souvenir parfaitement, dans le détail de ces équipes bringuebalant d’un côté à l’autre de la ligne de démarcation. On s’amusait à l’interroger sur des faits incertains ou enfouis dans l’oubli. Neuf fois sur dix, la réponse fusait, sans hésitation. Il glissait dans la conversation le nom de Paul Thomas, joueur messin détenteur de la licence professionnelle no 1. Il récitait par cœur la liste des vainqueurs du concours du jeune footballeur et vous deman- Bollaert ? « Ce serait un coup d’arrêt terrible, anticipe le capitaine Jérôme Leroy. Avec le Championnat, c’est l’objectif no 1 du club. Le problème, c’est qu’on va être très attendus par le public et les adversaires. On ne gagnera pas toujours aussi largement, c’est utopique. On est dans le vrai mais il faut voir sur la durée. » « Il reste du travail à faire, prévient Francis Gillot. Attention aussi à l’environnement euphorique. C’est déjà dur de gagner un match quand on est à 100 %, alors si on tombe à 90 %… Je ferai attention aux attitudes. Aux talonnades à l’entraînement. Il faudra recadrer tout de suite si c’est le cas. C’est dans la nature humaine de se relâcher. Tu fais inconsciemment moins d’efforts et tu ne sais pas si ça va gagner ton partenaire. Une finale, c’est important. Mais je sais que mes joueurs ont envie. Ils dait si, par hasard, votre père n’avait pas joué en équipe de France militaires avec Glowacki, Wadoux et Strappe. Quand, fait rarissime, il avait un trou de mémoire, il ne surfait pas sur Internet mais ouvrait l’armoire aux enchantements des vieux papiers, vieux journaux, vieilles photos, vieux cahiers remplis de son écriture fine et économique. Vaguement désolé d’avoir vu sa mémoire prise en défaut, il vous présentait fièrement, sorti avec délicatesse d’un rayonnage où sa collection sommeillait en rang impeccable, un document rare, déniché dans quelque brocante ou quelque foire aux papiers, à moins qu’il ne l’ait échangé avec un de ses semblables, sans doute aussi à cheval que lui sur les principes de la statistique ou de la vérification de l’information. Il pouvait pousser une grosse colère en prenant les journalistes en flagrant délit d’ignorance (« Eh, peuchère ! ils sont jeunes »), ou partir en guerre contre une décision du district des Bouches-du-Rhône – le bonhomme avait tâté de l’arbitrage sur les petits terrains enfiévrés de la région marseillaise. Il pestait contre les mœurs modernes mais savourait le talent des beaux joueurs du temps présent. Il rageait contre les furieux qui avaient envahi le boulevard Michelet et contre les nouveaux dirigeants aux allures de parvenus, mais il était toujours triste quand l’OM n’allait pas bien, surtout, sans doute, depuis qu’un ancien camarade de la Marseillaise en avait pris la tête. Il se réfugiait auprès des vieux de la vieille pour constater les rangs dégarnis, mais récitait encore par cœur les équipes de la saison dernière. Il y avait en lui quelque chose du Modeste de Brassens et, là où il est aujourd’hui, en lisant L’Équipe comme chaque matin, il doit grogner contre ces lignes à lui consacrées : « Décidément, les morts sont tous de braves types », comme le Sétois dans le Temps passé. Nous, nous pensons plutôt à la célèbre phrase du sage Amadou Hampâté Bâ : « Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle. » CHRONIQUE DIDIER BRAUN Mental et jeu en berne, les Monégasques ont subi une défaite inquiétante à Bordeaux (0-1) avant de défier le Betis Séville demain. MONACO – de notre envoyé spécial LA SAISON DERNIÈRE, Monaco n’avait perdu que cinq fois en L 1. En quatre journées, depuis le 30 juillet, et avant de recevoir Lens, puis d’aller à Lyon, l’ASM a déjà trébuché deux fois : contre Auxerre (0-2), et samedi à Bordeaux (0-1). « Il n’y a pas de crise », assure Éric Cubilier. C’est évident, mais ce n’est pas non plus flamboyant pour un candidat déclaré au titre qui n’a pas montré grand-chose de convaincant dans le jeu ou l’état d’esprit en Gironde, et qui retrouve demain le Betis Séville en match retour du 3e tour préliminaire de la Ligue des champions, quinze jours après la défaite concédée en Andalousie (0-1). « Avions-nous déjà la tête à Séville ? Je ne sais pas, dit Didier Deschamps. Mais en tout cas, elle n’était pas à Bordeaux. Il nous a manqué beaucoup trop de choses pour en faire la liste. C’était un non-match. » Depuis la pathétique défaite de l’ASM début avril à Ajaccio (0-3, 31e journée), où il avait traité ses joueurs de « touristes », jamais Deschamps n’avait été aussi véhément. Le début de saison poussif de Monaco a été estompé par des victoires assez heureuses à Nancy (1-0), puis Strasbourg (2-1), où l’arbitrage pencha en sa faveur aussi sûrement qu’il pencha samedi du côté girondin, tant la faute PAGE 4 d’Evra sur Darcheville entraînant le coup franc victorieux de Bruno Cheyrou semble contestable. Mais l’essentiel est ailleurs. Après une préparation et un recrutement jugés satisfaisants en interne, Monaco est très loin de ressembler à une équipe performante, tactiquement ou techniquement. Et plus encore mentalement, ce qui est le plus troublant. « Quand ça va, ça va, dit Lucas Bernardi, laissé sur le banc au coup d’envoi alors qu’il n’avait pas demander à souffler après quatre-vingt-dix minutes jouées mercredi avec l’Argentine contre la Hongrie (2-1). Mais quand ça ne va pas, on dirait que ça va quand même. Tout le monde est dans le même bateau. Moi, j’assume mes responsabilités, comme je l’ai toujours fait. » Où sont les leaders ? Face à Bordeaux, la passivité dans les duels fut frappante. La saison dernière, il fut reproché à des individualités comme Kallon ou Saviola de ne pas faire d’efforts de replacement et de se comporter en dilettantes. Le SierraLéonais et l’Argentin ne sont plus là, mais leurs remplaçants semblent avoir pris le pli. Incapables d’accélérer ou de peser sur une défense centrale bordelaise pourtant fébrile, Gerard, Sorlin, Meriem, Kapo et Chevanton ont été décevants. Le bloc défensif, lui, a paru plus impli- qué autour du trio Evra-SquillaciGivet. « Il faut qu’on discute entre nous pour retrouver de la gnac, indique Givet, qui sera suspendu demain. On joue trop sur le même tempo, on manque d’agressivité offensive et les absents (Roma, Adebayor, Chevanton en deuxième période) ne constituent pas une excuse. On alignait une équipe compétitive. » Ce gros coup de mou en Gironde n’estil que passager ? Avec neuf anciens ou actuels internationaux présents au coup d’envoi samedi, Monaco ne peut en tout cas invoquer l’absence de potentiel. « On a un parcours en dents de scie, reconnaît Olivier Sorlin. Un coup bien, un coup moins bien. » Il y a quinze jours, après la triste sortie contre Auxerre, l’équipe avait su réagir et réaliser un match courageux à Séville, en alignant quelques bonnes séquences et occasions. Jusqu’au but d’Edu, qui pèsera évidemment très lourd demain. Même si l’équipe andalouse est l’un des pires tirages au sort dont pouvait hériter l’ASM, ne pas retrouver la Ligue des champions pour la troisième saison d’affilée serait un incontestable coup d’arrêt, tant sportivement qu’économiquement. « Si on ne passe pas, la saison risque d’être très longue et très difficile » avertit Bernardi. Le président Pastor, présent hier au décrassage, comme le staff technique, en ont conscience, et les arrivées évo- quées depuis plusieurs semaines (un défenseur et un attaquant, tous deux étrangers) dépendront en grande partie du verdict de demain soir. L’enveloppe sera évidemment plus fournie si Monaco passe. En mal de leaders la saison passée malgré la présence de fortes personnalités comme Roma, Evra, Bernardi ou Zikos, Monaco n’y a pas remédié dans son recrutement estival, et a même laissé partir Julien Rodriguez, très apprécié du vestiaire. Au-delà de leurs indéniables qualités techniques, Sorlin, Maoulida, Kapo et Meriem n’ont pas ce profil de guide. Gerard peut-être, mais cela reste à prouver. Depuis la fin de la campagne européenne 2004 et le départ du quatuor Giuly-Rothen-Prso-Morientes, Monaco cherche toujours un ou plusieurs joueurs capables d’incarner l’identité de l’équipe et d’ordonner la révolte dans les moments difficiles. Un rôle qu’incarnait par exemple à merveille un meneur d’hommes nommé… Didier Deschamps. STÉPHANE KOHLER LIGUE DES CHAMPIONS 3e tour qualificatif retour MONACO - BETIS SÉVILLE (demain) Chevanton forfait, Adebayor peut-être LES TITULAIRES ALIGNÉS SAMEDI face à Bordeaux (0-1) ont procédé, hier en fin d’après-midi, à un léger décrassage à Louis-II, sous la pluie et le regard du président Michel Pastor, à quarante-huit heures du match retour contre le Betis. « Un match capital ? C’est un bien grand mot, assure Pastor, et en tout cas, il ne l’est pas financièrement. On a été prudent en établissant le budget. » Didier Deschamps pourrait être contraint de se passer des services d’Emmanuel Adebayor (lombalgie), déjà forfait à Bordeaux, et qui a effectué hier un travail spécifique. Le Togolais se dit néanmoins optimiste. Ernesto Chevanton (élongation à la cuisse droite) est officiellement forfait après avoir passé hier des examens. Flavio Roma, absent à Bordeaux à cause d’adducteurs douloureux, semble, lui, en mesure de tenir sa place. Gerard pourrait disputer une place de titulaire au duo Zikos-Bernardi, alors qu’en défense centrale, François Modesto palliera, comme à l’aller, la suspension de Givet. Dix-neuf Monégasques sont partis au vert dans l’arrière-pays niçois, et s’entraîneront aujourd’hui à 19 heures à Louis-II. – S. K. L’équipe probable : Roma – Maicon, Squillaci, Modesto, Evra – Meriem, Zikos ou Gerard, Bernardi ou Gerard, Sorlin – Kapo, Adebayor ou Maoulida. LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 3. UN ENTRAÎNEUR TRANSPARENT patient. Je sais maintenant que je jouerai quand je serai bon. L’essentiel, c’est de ne pas toucher aux résultats. » « J’étais content de participer au succès et de ne pas prendre de but », concède Nicolas Gillet, rentré à la place de Hilton (61e) contre Auxerre. L’entraîneur incite aussi ses troupes à prendre des risques. À la mi-temps du match retour contre Wolfsburg (4-0), il interpelle le milieu défensif Seydou Keita. « Si tu veux marquer, peut-être faudrait-il que tu te rapproches un peu de la surface adverse ! » Le gaucher malien inscrit un superbe but de la tête dès l’entame de la deuxième période. « Pour marquer, il faut du monde devant, assène-t-il. Les bons joueurs attaquent et défendent. Quand je regarde les grands clubs européens, je vois des milieux devant la surface adverse et, trente secondes plus tard, ils sont devant la leur. L’important, c’est de conserver un équilibre et d’avoir des joueurs qui ont du coffre. » Hier matin, l’entraîneur a bien sûr félicité ses troupes. Sans en rajouter. « Il nous a dit que c’était très bien mais qu’il ne fallait pas oublier Cluj pour que la semaine soit belle, raconte Seydou Keita. De toute façon, on a à peine le temps de savourer. Il faut tout de suite confirmer. » Bleu « Contre Auxerre, tout s’est débloqué, raconte Seydou Keita. On a beaucoup galéré la saison passée. Mais depuis un certain temps, on avait appris à évoluer au sein d’un même système, avec les mêmes joueurs et un discours fédérateur. On s’est libérés, avec pas mal de réussite. On était trop contents après le match. En même temps, comme on fait le même boulot, on pensait aux joueurs d’Auxerre en espérant ne jamais connaître ça. » « Cette victoire n’est que la continuité de ce que nous avons fait lors de la deuxième partie de saison 2004-2005, confirme Jérôme Leroy. On a raté l’UEFA à 3 points. » Comme souvent, la confiance accumulée depuis des mois a provoqué la différence. Entre le cinquième jour d’entraînement cette saison, date du premier succès (2-1) sans la moindre crainte face à Lech Poznan, premier adversaire en Coupe Intertoto, et aujourd’hui, Lens a gagné sept fois en onze matches officiels (une défaite à Nantes, 0-2), inscrivant 24 buts pour 7 encaissés. Avec trois nouveaux joueurs (Aruna, Jemaa, Demont) parfaitement intégrés. « Je dis souvent aux joueurs de se lâcher, répète Francis Gillot. Maintenant, ce n’est pas facile de le faire devant 40 000 personnes. Certains sont moins âgés que mon fils, qui a vingt-deux ans. Mais je voulais qu’on ne s’emmerde pas, qu’il se passe quelque chose sur le banc, que la victoire nous trotte en permanence dans la tête. L’important, c’était de gagner des matches, de ne pas se prendre la tête avec les revers, du moment que l’on sache rebondir. Il fallait accepter de perdre en se donnant les moyens de gagner. C’était dans la logique des choses. » De cette ambition est née une équipe. Convaincue, sans le sous-estimer, qu’elle pouvait dominer n’importe quel adversaire en s’en donnant les moyens. Jaune Rouge Jaune Le classement de la L 1 depuis que Gillot entraî aîne Lens Pts 1. Lyon 44 2.. LLens 36 3. AC Aja Ajaccio 32 Paris-SG 32 5. Lille 30 Monaco 30 Saint-ÉÉtienne 30 LENS. – Douze minutes ont suffi samedi à Daniel Cousin pour battre une première fois Fabien Cool. L’ex-Manceau n’a pas raté sa première titularisation de la saison en Ligue 1. (Photo Panoramic) Noir Bleu Noir La prise de pouvoir de Francis Gillot, ancien adjoint de Joël Muller, le 25 janvier dernier (Lens est alors 14e de L 1), marque une rupture avec la politique sportive sous l’ère Bergues-LamarcheMuller. Cet entraîneur neuf, avec ses idées résolument offensives, totalement en harmonie avec l’identité lensoise, va briser la spirale négative qui semblait inéluctablement couler le club artésien. Gervais Martel « allait dans le mur » s’il n’approuvait pas ce virage à 180 °. « Il est clair que le changement a “reboosté” le groupe, se souvient Daniel Cousin. C’était pratiquement tout le staff technique qui partait. On s’est donc tous remis en question. Mais il nous a fallu digérer le départ de Muller qui avait fait du bon boulot. On a mis du temps pour retrouver la confiance. Le recrutement, basé sur le jeu vers l’avant, les petits joueurs vifs, qui prennent les espaces, et les grands costauds qui relèvent les défis physiques, nous a bien aidés. » Sur le chemin de la reconquête d’un public avide de spectacle et d’initiatives, Lens avait débuté par un revers à domicile face à Caen (0-1). On réclamait déjà aux joueurs de se vider l’esprit. Ce sera pourtant le seul revers à domicile sous la direction de Francis Gillot sur un total de quinze matches officiels à Bollaert, pour douze succès et deux nuls, toutes compétitions confondues. « J’ai essayé de fonctionner différemment par rapport à une conception et des principes de jeu, détaille l’entraîneur. J’ai mis l’accent sur la technique, la répétition des entraînements portés vers l’avant, en essayant, par exemple, d’éviter les passes latérales, mais aussi des situations de duels en un contre un comme cela allait fatalement arriver en match. À un moment, on s’est mis doucement à jouer à une ou deux touches. J’ai eu aussi la chance d’avoir des joueurs réceptifs. Avec les résultats à domicile, ils ont eu confiance dans notre discours. » Finalement septième de la saison 2004-2005, Lens, qui a entre-temps intégré l’excellent attaquant brésilien Jussiê, collectif et adroit devant le but, parvient à redresser sa situation. Même si les résultats à l’extérieur ne reviennent pas immédiatement, si les accidents de parcours sanctionnent des comportements insuffisants et un esprit encore défaillant, les joueurs se sentent délivrés. 5 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée) e « Oui, je suis inquiet » Gimenez, ça se précise SABRI LAMOUCHI, le milieu de l’OM, appelle à un changement d’état d’esprit pour redresser la barre. MARSEILLE – « L’IDÉAL SERAIT de recruter un joueur dans chaque ligne, mais ce ne sera peut-être pas possible. » Ainsi parlait Pape Diouf, le président de l’OM, hier, après une réunion à la Commanderie sur le sujet sensible du recrutement. La défaite à Rennes, résultante de quelques erreurs défensives grossières, a de nouveau relancé la discussion au sein du staff technique de l’OM sur les manques de cette équipe et les priorités à définir. Depuis le début de la saison, Jean Fernandez estime qu’il faut renforcer le secteur défensif. Jeudi, il a téléphoné au représentant de Philippe Mexès pour lui faire part de son intérêt. Celui-ci a répondu que l’ancien auxerrois souhaitait rester à Rome et que Rome souhaitait le conserver. Une fin de non-recevoir qui devrait conduire l’OM vers d’autres pistes. En attendant de trouver un défenseur, la prochaine arrivée pourrait concerner l’attaque avec Christian Gimenez (30 ans), l’italo-argentin de Bâle, qui a marqué trois buts samedi soir contre Aarau. Pape Diouf admet que les contacts sont avancés : « C’est une bonne possibilité. Nous avons discuté avec le club de Bâle et Sabri Lamouchi a subi une préparation tronquée pour cause d’arrivée tardive à l’Olympique de Marseille. Mais ses performances s’améliorent match après match. Il a même marqué son premier but en Championnat à Rennes (2-3). Joie de courte durée après la nouvelle défaite concédée en Bretagne. Ce qui l’amène à livrer une analyse sans concessions de ce début de Championnat à la veille de la « finale » retour de Coupe Intertoto contre La Corogne (0-2 à l’aller). MARSEILLE – de notre correspondante sont peut-être moins forts mais le collectif est beaucoup plus fort. Nous, ce qu’on recherche aujourd’hui, c’est ressembler à une équipe mais on en est loin. Il faut se poser les bonnes questions. Rennes n’a pas fait le match de sa vie, ils ont joué la dernière demiheure en confiance et par notre faute. « Ajaccio, c’est déjà capital » OM : record égalé… RENNES. – « Ce groupe doit vivre plus simplement, plus humblement et doit travailler. » Bien qu’arrivé tardivement cet été au club, le milieu de terrain marseillais Sabri Lamouchi (en action, sous les yeux d’Oruma, du Rennais Källström et d’André Luis, de g. à dr.) fait déjà valoir son expérience. (Photo Pierre Lahalle) cette formation expérimentée, ça ne pardonnera pas. Si on fait le toro au milieu, ce sera difficile. Je pense d’abord à faire un match sérieux, à ne pas prendre de but, ensuite, tout peut se passer. Mais le plus important pour moi, c’est de battre Ajaccio. Même en jouant mal. – À Marseille, il faut des résultats, on évoque déjà un changement d’entraîneur ? – Ce serait une grave erreur. L’entraîneur idéal pour l’OM, avec cet effectiflà, c’est Jean Fernandez. Mais il faut lui laisser du temps, il y a des arguments qui montrent qu’on ne lui a pas permis de recruter, de travailler comme il voulait. On avait dit qu’il fallait passer le mois d’août avec le moins de casse possible, eh bien, on y est. Il reste dix jours pour renforcer l’équipe en identifiant les besoins. Après Ajaccio, on aura davantage le temps de peaufiner l’ensemble. Et puis il peut y avoir dix entraîneurs à Marseille, c’est à nous, les joueurs, de prendre nos responsabilités… » HÉLÈNE FOXONET Déhu forfait JEAN FERNANDEZ N’EN FINIT jamais de modifier sa défense. Ferreira était déjà suspendu pour cette « finale » retour de Coupe Intertoto, André Luis non qualifié. Hier, c’était au tour de Frédéric Déhu de déclarer forfait à cause d’une élongation à une cuisse contractée à Rennes (2-3). Il reste donc quatre défenseurs, comme à l’aller, pour former cette équipe avec Beye, Meïté, Nakata et Taiwo. Un vrai cassetête pour l’entraîneur de Marseillais, en proie à de gros soucis défensifs. Pour le reste, Fernandez devrait aligner une équipe offensive compte tenu de l’obligation de l’OM de marquer trois fois pour se qualifier. Les Olympiens partiront au vert après l’entraînement de ce matin. – H. F. L’équipe probable : Carrasso – Beye, Meïté, Nakata, Taïwo – Lamouchi, Oruma, Nasri – Ribéry, Mendoza, Niang. 305 493 173 RCS Versailles Rouge Jaune Jusqu’au 31 octobre 2005 8 490 € Location Longue durée sans apport 35 sur 36 mois (1) 5, Panda Bella €/jour (2) Air conditionné Double Airbag Fiat ® ABS et EBD Direction assistée avec fonction “City“ Antidémarrage Fiat Code 1.1 8v 54 ch-CE (1) Tarif au 01/09/05 de Fiat Panda Bella 1.1 8v 54 ch-CE (version présentée) offre de 760 € déduite (soit 9 250 € - 760 € = 8 490 €) - série limitée à 500 exemplaires. (2) Exemple de financement en Location Longue Durée pour Fiat Panda Bella 1.1 8v 54 ch-CE au tarif remisé du 01/09/05, 36 loyers mensuels de 160,42 € TTC (soit 5,35 € /jour) pour 30 000 kms pour un mois de 30 jours (hors assurances facultatives). Sous réserve d’acceptation du dossier par FL Location, S.N.C au capital de 76 224,51 €, 342 499 167 R.C.S. Versailles. Offres réservées aux particuliers dans la limite des stocks disponibles, valables pour toutes commandes de Fiat Panda Bella neuves passées entre le 01/09/05 et le 31/10/05 et livrées avant le 31/12/05 chez les Distributeurs Fiat participants. Consommations mixtes (l/100 km - Dir. 99/100/CE) et émissions de CO2 (g/km) : 5,7 et 135. Pour plus d’informations : www.fiat.fr Chez les Distributeurs Fiat de votre région LUNDI 22 AOÛT 2005 PAGE 5 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Si on est tous conscients qu’on doit souffrir ensemble pour avoir des résultats, on arrivera à faire quelque chose. Avec cet effectif, on doit arriver à mieux. – Comment appréhendez-vous les chances de qualification face à La Corogne ? – Elles sont très minimes. Il faudrait qu’on réussisse un match de folie pour passer ce tour. Nous, ce qu’on doit rechercher sur ce match, c’est de ne pas prendre de but, de ressembler à une vraie équipe parce que, face à COUPE INTERTOTO « finale » retour MARSEILLE - LA COROGNE (demain) Bleu – Le doute s’est installé ? – À cause des résultats. Sur quatre matches de Championnat, on n’a pris que un point, encaissé huit buts. Le doute vient des chiffres et des prestations réalisées. J’ai pourtant le sentiment qu’on travaille très bien, mais il va falloir se révolter un peu, se faire violence pour démontrer qu’on est fiers et honorés de porter le maillot, sur le terrain, pas seulement sur les photos. Le point le plus important, je le répète, ce n’est pas l’entraîneur, la tactique, l’Intertoto, c’est l’état d’esprit. UN MATCH NUL ET TROIS DÉFAITES au cours des quatre premières journées : depuis le début du professionnalisme (1932), l’OM n’avait accompli qu’en deux occasions un départ aussi médiocre. C’était en 1946-1947 et en 1968-1969. Dans les deux cas, le club marseillais n’avait pas été relégué, se classant finalement 6e et 7e. En 1953-1954 (14e au classement final) et en 2001-2002 (9e), le club marseillais comptait 2 nuls et 2 défaites à son actif. Enfin, il est arrivé une sixième fois que l’OM, comme aujourd’hui, ne compte aucune victoire après quatre journées : c’était en 1988-1989 (3 nuls et 1 défaite) et les Provençaux, cette saisonlà, avaient accompli le doublé. Jaune – C’est inquiétant ? – Oui, je suis inquiet. Quand un athlète pense être arrivé, c’est terminé. Je ne dis pas que certains se voient trop beaux dans le groupe mais je dis que ce groupe doit vivre plus simplement, plus humblement et doit travailler. Il faut arrêter de se cacher derrière des alibis, c’est vrai que la Coupe Intertoto ne nous fait pas du bien, que physiquement on le paie, mais on y est, alors faisons bloc ensemble, soyons plus solidaires, apprenons à souffrir ensemble. Parce qu’on n’aura pas toujours la chance de débuter un match comme hier (samedi). – C’est une semaine décisive pour vous ? – On ne va pas se cacher. Le match d’Ajaccio est déjà capital. Au niveau comptable, il nous faut les trois points. Je me fous royalement de la manière dont on va jouer mais il faut gagner. C’est surtout l’état d’esprit appliqué qui importera. Un état d’esprit plus agressif, plus conquérant. Contre La Corogne, même si on ne se qualifie pas, il faudra réussir un bon match pour ne pas douter davantage. Alors mettre le bleu de chauffe, c’est inévitable. Ce n’est pas parce qu’on revêt le maillot de l’OM qu’on est meilleurs que les autres. Si on le pense, on a tout faux. À Marseille, il n’y a pas de star aujourd’hui, aucune individualité capable de faire la différence et de gagner le match à elle toute seule. Par contre, si on arrive à faire un collectif solide sérieux, les individualités vont ressortir. nous sommes en relation avec le joueur. Il y a du concret, mais ce n’est pas encore finalisé. » Pas plus que le départ de Olembe, sollicité d’après le joueur lui-même par Galatasaray. « Il sait qu’il ne rentre pas dans les plans de l’entraîneur, mais nous ne le pousserons pas vers un club qui ne lui conviendrait pas, dit Diouf. Là, pour Galatasaray, c’est le joueur qui nous en a parlé. J’attends un développement. C’est aussi le cas de Meïté pour lequel je n’ai reçu aucune demande formelle de la part de Liverpool. Seul le départ de N’Diaye (pour Levante) devrait être concrétisé ces prochains jours. » Au jeu des suppositions, Diouf confirme qu’il n’y aurait aucun lien entre le départ éventuel de Meïté à Liverpool et l’hypothétique arrivée de Cissé. Tout en répétant au sujet de l’attaquant international : « Ça peut être une occasion, mais parler de lui de façon certaine à Marseille, c’est aller vite en besogne. » Reste le poste de milieu défensif que le staff technique souhaite pourvoir. Sur le cas de Cana, Diouf précise : « À la première proposition que j’ai formulée, Paris a fait une contre-proposition que j’ai réétudiée et réaménagée. La balle est dans le camp du PSG. » – H. F. (avec G. D.) Noir Bleu Noir « VOUS AVEZ MARQUÉ votre premier but avec l’OM mais vous n’avez pas eu le temps de savourer ? – J’étais très content de marquer, surtout que ce but du 2-1 nous permettait de croire qu’on était encore bien dans le match. Or, ça n’a pas été le cas jusqu’au bout. – Comment analysez-vous cette défaite à Rennes ? – C’était la première fois qu’on marquait deux buts dans un match, à part contre la Lazio (3-0) dans un contexte différent (Coupe Intertoto). Alors, quand on a la chance de commencer un match comme on le fait hier soir où on nous fait presque un cadeau d’entrée, c’est rageant de perdre comme ça. On a eu la possibilité de tuer ce match et on ne l’a pas fait. À 2-2, tout était à refaire. Ils sont revenus en seconde période, plus costauds, plus solidaires ; nous, on était plus espacés, désorganisés. Ce n’est pas fanfaronner de dire qu’on aurait dû ramener les trois points. – Comment expliquez-vous ces problèmes défensifs ? – On peut parler de tactique, de problèmes défensifs, d’équilibre, d’attaquants, quand j’examine l’équipe mise en place hier, on n’a rien à envier à l’équipe rennaise, ni individuellement, ni collectivement. La seule différence que je retiens, c’est l’état d’esprit. Rennes doutait et on n’a pas su en profiter. C’est nous qui leur avons permis de se relancer et ça, on n’a pas le droit de le faire. Les huit buts qu’on a pris depuis le début du Championnat, c’est huit buts qu’on a offerts. Le match d’hier, c’est encore une question d’état d’esprit. Il faut enlever notre habit de lumières, être beaucoup plus humbles, ne pas croire qu’aller à Rennes ou à Ajaccio, c’est facile. Eux jouent en véritables équipes. Individuellement, ils de notre correspondante 6 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune LIGUE 1 (4e journée) « On est dans l’attente » LIVERPOOL Gerrard absent contre le CSKA Sofia GRÉGORY COUPET évoque les bruits de transferts pour expliquer les difficultés de Lyon à imposer son jeu. Steven Gerrard ne participera pas mardi au match retour contre le CSKA Sofia comptant pour le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Le capitaine des Reds s’est blessé au mollet samedi en Championnat, face à Sunderland (1-0). À l’aller, Liverpool s’était imposé 3-1 en Bulgarie. Rafael Benitez, l’entraîneur de Liverpool, espère cependant pouvoir aligner Gerrard vendredi à Monaco pour la Supercoupe d’Europe face au CSKA Moscou. La première place de Ligue 1, au soir du succès arraché par la tête de Caçapa (93e) contre une bonne équipe de Nancy (1-0), le laisse songeur. Grégory Coupet n’y voit pas le symbole de la bonne forme actuelle de Lyon. Le quadruple champion de France a offert un spectacle indigeste et techniquement très faible. Le gardien international a même dû sauver l’essentiel sur un réflexe étonnant en première mi-temps. Lyon tarde à trouver son style, à imposer sa griffe. Coupet avance certaines raisons. UN STREAKER PLACÉ EN GARDE À VUE À LENS. – Un homme qui s’était introduit dans le plus simple appareil samedi soir sur la pelouse du stade Bollaert a été placé en garde à vue et devrait prochainement passer en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel. Ce « streaker », un supporter abonné au Racing, risque des sanctions pénales et une interdiction de stade. – H. W. LE BRÉSILIEN LINCOLN VEUT JOUER POUR L’ALLEMAGNE. – Lincoln, le milieu de terrain brésilien de Schalke 04, s’est dit prêt à changer de nationalité pour participer à la Coupe du monde sous le maillot de l’Allemagne. « Si Klinsmann me convoque, je suis prêt », a déclaré le Brésilien, qui estime, dans un entretien accordé au quotidien Bild, ne plus avoir aucun espoir d’être retenu dans l’équipe du Brésil. Lincoln, vingt-six ans, a inscrit douze buts la saison dernière en Bundesliga. LYON – de notre envoyé spécial LYON. – « Je préférerais être moins sollicité. » Grégory Coupet a dû s’employer samedi, notamment sur ce tacle du Nancéien Pascal Berenguer. entend parler de Nilmar, de Benzema : que vont-ils faire ? Ils sont annoncés à droite, à gauche. Ça parle : il peut y avoir de l’affolement. « Nous avons vraiment galéré » nistratif qui a débuté le 7 avril dernier et qui a parfois mené Samir elSayed, son agent, au bord du découragement. Il aura fallu toute la volonté du joueur, celle du club alsacien et quelques appuis diplomatiques de choix pour mener l’affaire à bien. Pas étonnant que la première phrase prononcée hier par Hosni ait été celle-ci : « Je suis soulagé, soulagé de pouvoir enfin passer à des choses concrètes. » Car, au fil de négociations compliquées, le grand espoir issu du club d’Ismaylia, champion d’Égypte, a eu le temps de se poser bien des questions : « Il a fallu garder le moral et je n’y ai cru qu’au dernier moment, quand j’ai enfin eu dans les mains mon sursis militaire. » Celui-ci, renouvelable, est valable jusqu’en 2010. Hosni : « Il y a des moments où j’ai craint que le transfert ne se fasse pas. Rester en Égypte n’aurait pas été une catastrophe mais je n’avais pas envie de perdre une année. » Car la nouvelle recrue alsacienne piaffe de s’imposer en France : « Strasbourg me voulait vraiment et c’est pourquoi les choses sont finalement allées au bout. Je ne sais pas si c’est une première étape, mais j’ai l’intention d’aller au combat et de montrer que toute cette confiance est méritée. » Hosni n’a rien raté du début de saison médiocre du Racing. « J’ai même vu le match contre Monaco (1-2) à la télé. Le club avait un calendrier difficile pour commencer et ce ne sera pas facile non plus avec la venue de Bordeaux. J’espère pouvoir aider l’équipe. » Qualifié, Hosni pourrait bien, en effet, ne pas attendre longtemps que Duguépéroux lui dégage une place sur le terrain. Après avoir assisté au naufrage de son entrejeu en deuxième mi-temps à Metz (0-0), l’entraîneur alsacien ne restera sans doute pas les bras croisés. JEAN-MARC BUTTERLIN Dumont, Chalmé et Schmitz absents mercredi Alors qu’une partie du groupe a eu droit à un décrassage « normal », les joueurs convalescents ou en mal de temps de jeu ont participé à une séanceplus poussée avec Michel Ettore. Les autres sont restés aux soins, y compris Sébastien Renouard, qui était sorti à la 32e minute samedi soir face à Strasbourg (0-0) après un violent choc aérien avec l’Ivoirien Arthur Boka. Le milieu lorrain devrait normalement reprendre l’entraînement mardi. – J.-M. G. Stéphane Dumont, Mathieu Chalmé et le Brésilien Rafael Schmitz – respectivement touchés à un genou, à une cheville et aux ischio-jambiers – sont toujours aux soins. Ils ne devraient pas être rétablis pour le match de la cinquième journée, mercredi face à Toulouse. Cette rencontre a été avancée en raison d’une manifestation cycliste qui occupera le Stadium Lille-Métropole le week-end prochain. – M. Bo. BORDEAUX Touché pendant la rencontre face à Monaco (1-0) au pied gauche, Marouane Chamakh s’est en fait retourné un orteil. Hier, il est resté aux soins à l’heure du décrassage et devait passer des radios complémentaires. La lourdeur à la cuisse qui avait poussé le Tchèque Smicer sur le banc l’a conduit à se ménager une nouvelle fois hier. Aujourd’hui, jour de repos. – L. L. LE MANS Les Manceaux étaient au repos hier et ne reprendront l’entraînement qu’aujourd’hui, en fin d’après-midi. Seul Yohan Hautcœur, qui souffraitd’une légère pointe à la cuisse après la rencontre face à Ajaccio (0-0), sera ménagé lors de cette séance qui sera principalement consacrée aux soins. – C. L. NANTES Rentrés tard dans la nuit en provenance de Nice, les Nantais n’ont pas eu de décrassage hier. Ils ne reprendront l’entraînement que demain matin, avant de partir en stage pour quatre jours aux Sables-d’Olonne afin de préparer la rencontre face à Metz. – P. C. NICE Les Aiglons ont commencé à évacuer la frustration du nul concédé devant Nantes (1-1), troisième rencontre à domicile sans victoire, lors d’un décrassage matinal effectué sous une très forte pluie. Sébastien Roudet, victime d’un coup au mollet lors du match, a suivi des soins, alors que Rod Fanni et Kamel Larbi ont poursuivi leurs programmes spécifiques. – Ja. G. STRASBOURG Touché samedi soir à Metz suite à un tacle de Contout, Arthur Boka souffre d’une entorse du genou droit qui rend incertaine sa participation au match de samedi prochain contre Bordeaux. – M. K. AGENDA DEMAIN AMIENS - LE HAVRE : 3-0 Créteil prend la tête Amiens passe la deuxième Les Cristoliens sont devenus (provisoirement ?) leaders du Championnat en infligeant une gifle à Montpellier. CRÉTEIL - MONTPELLIER : 3-0 (1-0) Temps couvert. Pelouse en bon état. 2 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Brizou. Buts : M’Bodji (37e), Boulebda (50e), Dobo (65e). Avertissements. – Créteil : Grégori (19e, antijeu sur coup franc) ; Montpellier : Godemèche (23e, tacle dangereux sur J. Pérez). CRÉTEIL : Trivino – J. Pérez (Sow, 76e), Ekobo (cap.), C. Domoraud, Dobo – Aubanel, Grégori, Terrier, Sessegnon (J.-J. Domoraud, 67e) – A. M’Bodji (R. Moreira, 83e), Boulebda. Entraîneur : H. Velud. MONTPELLIER : Pionnier – F. Mendy, Carotti (cap.), Ngambi – Atik, Michalowski (Lafon,62e),Godemèche(Ab.Cissé,79e), Delaye,L.Clément(Mainfroi,69e) –Bugnet, Montaño. Entraîneur : J.-F. Domergue. MONTPELLIER est tombé lourdement chez le nouveau leader du Championnat de Ligue 2. Insignifiant offensivement, fébrile défensivement, il mesure le travail qu’il lui reste à accomplir. L’avenir dira si la claque reçue hier par les joueurs montpelliérains servira de détonateur ou si elle les enfoncera encore un peu plus dans le doute. Créteil leader, voilà tout sauf une surprise au vu du niveau de jeu affiché depuis le début de saison. Yann Dobo, le défenseur cristolien, appréciait : « On n’est pas habitués et on savoure d’autant plus cette première place qui est tout sauf anecdotique. C’est grâce au jeu qu’on arrive à prendre des points. » Hubert Velud, détendu, expliquait, lui, les bons résultats par « l’ossature de l’équipe qui n’a pas changé à l’intersai- LE MEILLEUR DÉPART DE LYON DEPUIS ONZE ANS. – Il faut remonter à 1994-1995, pour trouver la trace d’un aussi bon départ de Lyon après quatre journées, avec trois victoires et un nul comme cette saison, performance qu’il a aussi réussi en 1964-1965, 1975-1976 et 1980-1981. Par ailleurs, l’OL n’a fait mieux qu’une seule fois : en 1981-1982, avec quatre succès sur les quatre premiers matches. METZ CRÉTEIL - MONTPELLIER : 3-0 de notre envoyé spécial HERVÉ PENOT LILLE LIGUE 2 (5e journée) CRÉTEIL – sûr de lui, de ses forces, dominant son sujet. Contre Nancy, nous avons vraiment galéré... » EN DIRECT DE LA LIGUE 1 L’international égyptien est arrivé à Strasbourg hier soir. Avec ses papiers en règle et une grosse envie de jouer. CETTE FOIS, le feuilleton est fini pour de bon. Le dernier épisode durant lequel le héros, le milieu de terrain égyptien Hosni Rabo (vingt et un ans), devait rapporter en France le papier des autorités militaires de son pays lui permettant de surseoir à ses obligations s’est achevé par le « happy end » dont rêvaient les dirigeants alsaciens. L’autorisation a été délivrée en fin de semaine dernière et le joueur, muni de la dernière pièce du dossier, a atterri, hier soir, à l’aéroport d’Entzheim. Hosni fait enfin partie de l’effectif du Racing (il a signé pour quatre ans) au terme d’un marathon admi- – C’est dans la culture de l’équipe. On a appris ça ces dernières saisons et c’est même un devoir pour l’équipe. On aurait pu sortir sous les sifflets ou, en tout cas, décevoir tous ces gens car ils ne pouvaient pas être ravis de notre performance. Mais on a gagné. On n’a pas le droit de perdre en général, et encore moins à domicile. – Ces succès peuvent-ils être positifs ? – Disons qu’on a su galérer et, avec nos forces du moment, on a fait l’essentiel. Mais on ne se reconnaît pas nous-mêmes. On ne voit pas l’OL son et les bonnes relations au sein du groupe », ainsi que « son efficacité offensive » hier soir. En première période, rien pourtant de bien dangereux n’était à signaler dans un match fermé et crispé. Mais sur une seule accélération, Créteil faisait la différence. Sessegnon lançait M’Bodji sur le côté gauche, laissé étrangement libre de tout marquage par Frédéric Mendy. L’attaquant cristolien arrivait seul dans la surface devant Pionnier. Un peu excentré, il ouvrait son pied droit et envoyait le ballon dans le petit filet opposé du gardien héraultais (37e). Dans la minute suivante, sur ce même côtégauche, Créteilaurait pu doubler la mise. Sessegnon, encore, lançait cette fois Dobo dont le centre trouvait la tête de Boulebda que Pionnier captait bien (38e). Côté montpelliérain, rien ou presque à signaler mis à part un joli coup franc de Ludovic Clément juste au- dessus de la cage de Trivino (19e) et un contre mal négocié (36e). En deuxième période, Créteil emportait tout sur son passage, à commencer par une défense montpelliéraine, transparente. Les Cristoliens profitaient d’abord d’un trois contre deux. M’Bodji fixait la défense et d’une passe courte trouvait Boulebda dont la reprise du gauche aux 6 mètres trompait Pionnier (50e). Symptomatique du mal montpelliérain, Dobo était seul encore au point de penalty pour catapulter sa tête dans les buts d’un Pionnier impuissant (65e). 3-0, ça aurait pu être pire si Grégori avait mis sa tête (46e), si Aubanel n’avait pas trouvé Pionnier sur la route de son coup franc (58e) ou si M’Bodji avait cadré sa frappe (76e). La bonne rentrée de Cissé faisait un peu oublier les carences offensives héraultaises en fin de match. Mais le mal est là. « Oui, cette défaite fait très mal mentalement, expliquait Jean-François Domergue, on était venus pour gagner. Ce n’est pas normal, tous ces errements et cet engagement aussi faible de la part de mes joueurs. Je suis peiné pour le club. Il faut vite se remettre en question. » Louis Nicollin, lui, pouvait tirer la tête des mauvais jours. Créteil, au contraire de Montpellier, s’affiche de plus en plus comme un outsider sérieux. VINCENT GARCIA AMIENS - LE HAVRE : 3-0 (1-0) Temps doux. Terrain en excellent état. 6 477 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo. Buts. – AMIENS : Casartelli (43e s.p.), Fayolle (49e), Dia (53e). Avertissements. – LE HAVRE : Gauvin (45e, coup de coude), Ducrocq (53e, protestation), Martot (77e, jeu dur). AMIENS : Merville – Scotto, Casartelli (cap.), Hernandez, Vairelles – Buron (Kinkela, 78e), Levrat,De Freitas, Diaw(Colleau,67e) – Dia (Baldé,71e), Fayolle.Entraîneur: A. Dupont. LE HAVRE : Blondel – Medaci, Gauvin, Ducrocq (cap.), Digard, Lécossais (Hoarau, 63e) – Aït-Ben-Idir, Bertin (Martot, 75e), Bardon (Devaux, 40e), Lesage – Traoré. Entraîneur : T. Uvenard. FACE À UNE ÉQUIPE havraise beaucoup trop limitée techniquement, Amiens a signé sa deuxième victoire. Un succès qui a pris forme en première période grâce à un penalty inscrit par Casartelli après une faute commune de Bertin et Ducrocq sur Dia dans la surface (1-0, 43 e). Auparavant, le petit attaquant amiénois s’était procuré deux occasions nettes repoussées par Blondel. Jusqu’alors irréprochable, le gardien de but normand commettait ensuite une erreur en relâchant un ballon sur un centre de Scotto. Diaw le récupérait et servait Fayolle, qui marquait le deuxième but (2-0, 49e) avant le troisième et dernier inscrit par Dia (3-0, 53e). – R. T. COUPE INTERTOTO (« finales » retour) 20 HEURES Lens - Cluj (ROU, aller : 1-1) 21 HEURES Marseille - La Corogne (ESP, aller : 0-2) (M 6) LIGUE DES CHAMPIONS (3e tour qualificatif retour) 20 H 45 Monaco - Betis Séville (ESP, aller : 0-1) (TMC et TPS Foot) MERCREDI 24 AOÛT LIGUE DES CHAMPIONS (3e tour qualificatif retour) LIGUE 1 (5e journée, match avancé) Voir page 7. JEUDI 25 AOÛT ÉQUIPE DE FRANCE 11 HEURES Communication par le sélectionneur, Raymond Domenech, de la liste des joueurs retenus pour France - Îles Féroé (samedi 3 septembre, 21 heures, à Lens, TF1) et Eire-France (mercredi 7 septembre, 20 h 45, à Dublin, TF1), comptant pour les qualifications à la Coupe du monde 2006. LIGUE DES CHAMPIONS 16 HEURES Tirage au sort, à Monaco, de la première phase (huit groupes de quatre équipes), avec Monaco (s’il est qualifié), Lyon et Lille. COUPE DE L’UEFA (2e tour qualificatif retour) VENDREDI 26 AOÛT COUPE DE L’UEFA 13 HEURES Tirage au sort, à Monaco, du premier tour, avec Monaco (s’il est éliminé de la C 1), Marseille et Lens (s’ils sont qualifiés par l’Intertoto), Auxerre, Rennes et Strasbourg. LIGUE 2 (6e journée) Voir page 7. SUPERCOUPE D’EUROPE (finale) 20 H 45 Liverpool (ANG) - CSKA Moscou (RUS) à Monaco (M 6) SAMEDI 27 AOÛT LIGUE 1 (5e journée) Voir page 7. NATIONAL (5e journée) Voir page 7. DIMANCHE 28 AOÛT LIGUE 1 (5e journée, matches décalés) Voir page 7. LUNDI 29 AOÛT LIGUE 2 (6e journée, match décalé) Voir page 7. Thierry UVENARD (entraîneur du Havre) : « Je ne vais pas refaire le match. Ce qui m’importe, c’est l’avenir du club. J’ai l’impression que je me suis trompé… Mon discours ne doit plus passer auprès des joueurs. J’ai toujours dit que j’agirai pour le bien du club. On verra le président demain et on prendra une décision. » Association Syndrome de Lowe Alex DUPONT (entraîneur d’Amiens) : « Les joueurs ont répondu à notre attente. Ils ont livré un combat dans la récupération du ballon, où ils ont été meilleurs. Notre équipe continue à se bâtir. Et le seul petit regret que j’ai sur ce match est la maîtrise du ballon, où il y a encore un peu de déchet. » – R. T. Téléphone / Fax : 01–48–54–69–73 PAGE 6 Parents, médecins confrontés à cette maladie, notre association peut vous aider. E-mail : secrétariat aslwanadoo.fr 56, rue Marc–Vieville, 93250 Villemonble CCP Rennes 45–56–13D OKPARA MIS EN EXAMEN POUR VIOL. – L’ancien joueur nigérian du Paris-Saint-Germain et de Strasbourg Godwin Okpara a été mis en examen samedi pour « viols » et a été écroué. Une jeune fille de dix-sept ans, qu’Okpara avait fait venir du Nigeria en 2001 pour lui servir de gouvernante, se serait vue imposer des relations sexuelles par le défenseur. Devant les enquêteurs, Okpara aurait rejeté la notion de viol et aurait évoqué des relations consentantes. Son épouse et sa belle-mère, qui auraient facilité les faits selon les premiers éléments de l’instruction, ont été mises en examen pour « viols avec tortures et barbarie » et ont été également écrouées. Okpara avait évolué sous le maillot de Strasbourg entre 1996 et 1999, puis sous celui du PSG entre 1999 et 2001, avant de partir au Standard de Liège. DROITS TÉLÉ Rappel à l’ordre pour la Premier League La Commission européenne vient de rappeler à l’ordre la Premier League, dont les droits de retransmission ne sont pas assez ouverts à la concurrence, aux yeux de Bruxelles. La commissaire à la Concurrence, Neelie Kroes, a adressé une lettre à la Premier League, demandant « une solution aussi vite que possible ». Les droits de retransmission du Championnat anglais sont exclusivement détenus par le bouquet satellitaire BSkyB, contrôlé par le magnat australien Rupert Murdoch. Si la Premier League ne résout pas les problèmes soulevés par Bruxelles, elle risque une amende pouvant atteindre 10 % de son chiffre d’affaires. UN ARBITRE BLANCHI EN ALLEMAGNE. – L’arbitre allemand Jürgen Jansen, mêlé à l'affaire de corruption qui a touché le football allemand en début d'année, a été blanchi. Cet arbitre, qui avait toujours clamé son innocence, avait été accusé d’avoir manipulé la rencontre Kaiserslautern-Fribourg en novembre 2004. Aucune preuve n'a été trouvée pour pouvoir l’inculper. – A. Me. CENT QUATRE-VINGTS SUPPORTERS ARRÊTÉS EN ALLEMAGNE. – Plus de 180 supporters du club amateur du BFC Dynamo ont été arrêtés dans une discothèque samedi, quelques heures avant le derby contre son rival du FC Union Berlin. L’opération s’est soldée par cinq blessés légers du côté des supporters. La rencontre, reportée d’une demi-heure pour des raisons de sécurité, a été remportée 8-0 par le FC Union sous la surveillance de 1 500 policiers. ONZE POLICIERS BLESSÉS EN BOSNIE. – Onze policiers bosniaques ont été blessés samedi dans des heurts avec des supporters à l’issue d’un match de Championnat opposant le Zeljeznicar Sarajevo et le Celik. Un grand nombre de voitures et des bâtiments administratifs ont également été endommagés. LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Hosni, bon pour le service paration m’a rassuré. Mais je préférerais être moins sollicité. On dégage une fébrilité, on ne possède pas une grosse assurance. C’était flagrant contre Nancy. D’accord, on ne doit pas oublier non plus qu’on n’est qu’en début de saison. Mais tant que les choses ne seront pas claires et nettes, il y aura encore des incertitudes. Je le répète, on gagne surtout sur le talent. Ce n’est pas comme ça, en revanche, qu’on gagnera le Championnat. – Au moins, vous n’avez pas perdu votre culture de la victoire ? Bleu chaque match. Les conclusions des rencontres ne seront pas toujours aussi heureuses. – Les consignes de Gérard Houllier sont-elles différentes de celles de Paul Le Guen ? – Pas vraiment. Ce n’est pas le problème. On a péché dans la conservation de balle. On n’a pas su répondre dans les intentions. On réagit plus qu’on agit. Mais l’aspect psychologique joue à fond, je pense. – Sur un plan personnel, vous êtes déjà au top ? – Je suis bien et ça se passe bien. Je ne ressens plus rien au genou, la pré- Jaune Rouge Jaune – C’est une nouveauté ? – On a rarement connu ça à Lyon. D’habitude, tout est réglé plus tôt. Aujourd’hui, ça trotte dans les têtes. Moi, cette année, on me laisse tranquille. Mais je comprends que des joueurs puissent avoir des doutes si leur nom circule. – Vous avez hâte de voir le mois d’août se terminer. – On se demande quel visage aura l’équipe bientôt. On dit qu’un Brésilien pourrait venir mais qu’il faudrait alors que Nilmar parte... Un arrive, l’autre part ! On est dans l’attente. On ne peut pas avoir la tête au Championnat actuellement. Vivement septembre ! J’ai hâte de savoir avec qui on finira la saison, quelle sera l’équipe type.... Le problème, c’est qu’on a quand même besoin de tout le monde pour battre Nancy. – Mais vous êtes quand même bien partis... – Car le talent fait la différence. Mais il ne faudra pas non plus subir (Photo Panoramic) RONALDO ENTENDU BIENTÔT PAR LA POLICE. – Ronaldo sera bientôt entendu par la police brésilienne sur ses liens présumés avec des trafiquants de drogue de Rio de Janeiro. Son nom a été cité au cours de plusieurs conversations téléphoniques entre des dealers placés sur écoute. La plus récente remonte au 23 juin, date à laquelle Ronaldo se trouvait en vacances à Rio après avoir été dispensé de la Coupe des confédérations. Le buteur s’est déclaré « serein et disposé à collaborer avec la justice dès [son] arrivée sur le territoire brésilien », prévue le 31 août pour préparer le match qualificatif pour la Coupe du monde de la Seleção, contre le Chili. Dans le cadre de la même opération, Romario et le gardien Julio César (passé de Flamengo à l’Inter Milan cet été) sont suspectés d’être directement connectés à l’un des principaux trafiquants de la ville. – B. B. Noir Bleu Noir « COMMENT JUGEZ-VOUS cette n o u v e l l e c o n t r e - p e r f o rmance ? – Ce fut un match laborieux. On a joué au départ avec un système très offensif mais nous avons eu du mal dans le replacement, dans la conservation du ballon, qui est pourtant un de nos points forts. L’OL s’en sort bien. Car on a été pris à la gorge. Et, malgré nos qualités techniques, on n’a pas pu gérer ça. Il faut dire que j’ai rarement vu un tel dévouement de la part des joueurs nancéiens. Ce n’est pas très rassurant, car nous avons eu rarement autant de mal avec le ballon. – Ça vous inquiète ? – Il est temps de sortir de cette période actuelle, avec tous ces bruits qui tournent autour du club. Nous devons avoir enfin la tête à l’OL. – Les rumeurs de transfert vous perturbent donc ? – C’est une période propice aux “ on dit”, aux rumeurs. On n’arrête pas d’entendre des choses du style : “ Untel pourrait aller dans tel endroit, l’autre venir ”. On est sous l’emprise de ces bruits qui envahissent les têtes. Ce n’est pas évident, car on ne sait pas à quoi va ressembler l’OL. – Ces soucis extrasportifs sont la base de vos tracas actuels ? – Prenez Frau, par exemple. Il a eu beaucoup de mérite de faire un bon match contre Nancy. Les clubs l’appellent pour connaître sa situation. Essien, ça a mis du temps pour se décanter. Ça joue sur l’effectif. On 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 1 – LES CHIFFRES DE LA 4e JOURNÉE SAMEDI BORDEAUX MONACO 1-0 Br. Cheyrou (58e) L’équipe typ LIGUE 2 (5e journée) 1. De Melo (Le Mans) ; Carew (Lyon), Pauleta (+ 1) (Paris-SG) ; Dallet (+ 1) (Troyes), 3 buts. 5. Rocchi (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Cousin (+ 2), Jussiê (+ 2), Thomert (+ 2) (Lens) ; Debuchy, Makoun (Lille) ; Faé (+ 1) (Nantes) ; S. Traoré (Nice) ; É. Cissé (Paris-SG) ; Piquionne (Saint-Étienne) ; Ilan (Sochaux), 2 buts ; etc. Landreau (Nantes) (N t ) AC AJACCIO 0-0 LE MANS 6,5 6,5 7 6,5 LENS 7-0 AUXERRE Varrault Caçapa Caç Ca Hilton Hilt Assou-Ekotto (Lyon)) (L (Lens) (L ) Cousin (12e, 57e) Thomert (14e, 38e) Jussiê (67e, 75e) Demont (73e) LYON (Nice) A. Diarra 0-0 NICE 1-1 STRASBOURG NANTES Bagayoko (7e) (1re) Utaka Frei (39e) Kallström (54e) Niang Lamouchi (31e) LILLE 0-0 HIER 1-1 D. Moreira (41e) TROYES Cousin (Lens) Jussiê (Lens) Lyon - Nancy Bordeaux - Monaco Lens - Auxerre Rennes - Marseille Toulouse - Saint-Étienne MARSEILLE 3-2 (8e) TOULOUSE 8,5 Les affluences Faé (46e) Hellebuyck (59e) PARIS-SG 1-1 Dallet (49e) Les buts Pauleta (37e) Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Paris-SG 10 4 3 1 0 8 2. Lyon 10 4 3 1 0 5 3. Lens 9 4 3 0 1 11 4. Bordeaux 9 4 3 0 1 4 5. Nantes 7 4 2 1 1 6 6. Auxerre 7 4 2 1 1 3 7. AC Ajaccio 6 4 1 3 0 5 8. Saint-Étienne 6 4 1 3 0 3 9. Troyes 6 4 1 3 0 4 10. Monaco 6 4 2 0 2 3 11. Le Mans 5 4 1 2 1 5 12. Nice 5 4 1 2 1 5 13. Lille 5 4 1 2 1 5 14. Sochaux 4 4 1 1 2 2 15. Toulouse 4 4 1 1 2 2 16. Rennes 3 4 1 0 3 3 17. Strasbourg 2 4 0 2 2 1 18. Metz 2 4 0 2 2 1 19. Marseille 1 4 0 1 3 3 20. Nancy 0 4 0 0 4 1 Diff. — +6 +3 +8 +3 +3 -4 +2 +2 +1 -1 +3 +1 0 -1 -3 -7 -2 -5 -5 -4 Total l’an passé Moyenne l’an passé Les penalties 20 0 Accordés cette saison 5 Réussis cette saison 4 Accordés l’an passé 10 Sur coups de pied arrêtés Sur penalty Sur coup franc direct Sur coup franc indirect 0 2 0 (Lens) 19 626 17 507 13 544 13 153 6 500 Metz - Strasbourg Troyes - Paris-SG Nice - Nantes Sochaux - Lille AC Ajaccio - Le Mans 221 963 23 328 Total cette saison 80 Moyenne par match 2 Total l’an passé 91 c. — 2 2 3 1 3 7 3 1 3 4 2 4 5 3 5 10 3 6 8 5 1. Ramé (Bordeaux), Landreau (Nantes), 6,38 ; 3. Letizi (Paris-SG), 6,13 ; 4. Coupet (Lyon), Le Crom (Troyes), 6,00 ; 6. Carrasso (Marseille), 5,75 ; 7. Roma (Monaco), 5,67 ; 8. Y. Pelé (Le Mans), Sylva (Lille), Wimbée (Metz), 5,63 ; Total (estimation) 247 602 38 938 30 663 30 636 29 498 21 908 Total cette saison Moyenne par match SAINT-ÉTIENNE LES GARDIENS 7,5 Thomert 8 (Lens) METZ SOCHAUX (Rennes) J. Leroy Caçapa (90e + 3) LES NOTES (Lens) 7 Mvuemba (Lens) 9 NANCY 1-0 RENNES 7 2 921 016 23 025 Avertissements 45 Total cette saison 169 Moyenne par match 4,25 162 Total l’an passé Expulsions 2 Total cette saison Total l’an passé 16 8 Entente SSG- Toulon ............... 0-0 Bayonne- Nîmes ...................... 2-0 Raon-l’Étape- Croix-de-Sav. .. 0-0 Boulogne/M.- Châtellerault... 1-0 Cannes- Vannes ...................... 1-1 Louhans-Cuiseaux- Angers .... 1-0 GFCOAjaccio - Romorantin..... 0-0 Niort - Moulins ......................... 3-1 Tours- Pau ............................... 2-1 Cherbourg- Libourne-St-S...... 1-3 Olivier Sorin (Nancy), Edixon Perea (Bordeaux), Peter Franquart (Lille), Landry N’Guémo (Nancy), Sébastien Bassong (Metz), Kim (Nancy) et André Luis (Marseille) ont joué leur premier match en Ligue 1. L’AS Saint-Étienne a disputé son 1 900e match parmi l’élite contre Toulouse. CHÂTEAUROUX 1-0 ISTRES 0-1 GRENOBLE Massot (85e) CLERMONT Lotiès (83e) GUINGAMP Akrour (34e) LAVAL 1-0 CAEN Mauricio (59e) SETE 0-0 DIJON REIMS 0-0 GUEUGNON SEDAN 1-0 LORIENT Hénin (17e) 6e JOURNÉE MERCREDI 24 AOÛT SAMEDI 10 SEPTEMBRE 17 H 15 Sochaux - Marseille (Canal +) (*) 20 HEURES AC Ajaccio - Nancy Metz - Lille Nice - Saint-Étienne Paris-SG - Strasbourg Rennes - Auxerre Toulouse - Le Mans Troyes - Nantes (ces sept matches sur TPS Foot) DIMANCHE 11 SEPTEMBRE 20 H 30 Lille - Toulouse (Foot +) SAMEDI 27 AOÛT 18 HEURES Lens - Bordeaux (Canal + Sport) 20 H 45 Lyon - Monaco (Canal +) (*) 3-0 MONTPELLIER 3-0 LE HAVRE A. M'Bodji (37e) Boulebda (50e) Dobo (65e) AMIENS Casartelli (43e s.p.) Fayolle (49e) I. Dia (53e) AUJOURD'HUI VALENCIENNES BASTIA 1. Créteil 2. Châteauroux 3. Lorient 4. Valenciennes 5. Grenoble 6. Bastia 7. Sedan 8. Istres 9. Gueugnon 10. Clermont 11. Montpellier 12. Amiens 13. Guingamp 14. Brest 15. Dijon 16. Reims 17. Laval 18. Sète 19. Le Havre 20. Caen Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 11 5 3 2 0 12 10 5 3 1 1 7 10 5 3 1 1 8 9 4 3 0 1 6 9 5 3 0 2 4 8 4 2 2 0 8 8 5 2 2 1 6 8 5 2 2 1 5 8 5 2 2 1 4 8 5 2 2 1 3 7 5 2 1 2 6 6 4 2 0 2 8 6 5 1 3 1 4 6 5 1 3 1 5 5 5 1 2 2 4 4 5 1 1 3 3 3 5 1 0 4 3 2 5 0 2 3 3 2 5 0 2 3 4 0 4 0 0 4 2 c. — 4 3 5 3 6 4 5 4 4 3 8 4 4 7 5 4 6 7 11 8 Diff. — +8 +4 +3 +3 -2 +4 +1 +1 0 0 -2 +4 0 -2 -1 -1 -3 -4 -7 -6 BUTEURS. – 1. Casartelli (+ 1), I. Dia (+ 1) (Amiens) ; Jau (Bastia) ; Aubanel, Boulebda (+ 1), A. M’Bodji (+ 1) (Créteil) ; Esteves (Dijon) ; K. Traoré (Le Havre) ; Heitzmann (Reims), 3 buts. 10. Lorenzi (Bastia) ; Malm (Brest) ; Socrier, Vandenbossche (Châteauroux) ; Abriel (Guingamp) ; Goussé (Istres) ; Audel, Moullec (Lorient) ; Ab. Cissé (Montpellier) ; Mokake (Sedan) ; Silvestri (Valenciennes), 2 buts ; etc. (*) En fonction du calendrier de la première phase de la C 1, dont le tirage au sort aura lieu jeudi 25 août, ces deux matches pourraient être intervertis. PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 26 août, 20 h 30 : Bastia - Reims, Brest - Clermont, Caen - Guingamp, Châteauroux - Créteil, Dijon - Sedan, Grenoble - Sète, Le Havre - Valenciennes, Montpellier - Laval ; 20 h 35 : Lorient - Istres (Eurosport) ; lundi 29 août, 20 h 30 : Gueugnon - Amiens (Eurosport). MATCH EN RETARD (2e journée). – Vendredi 2 septembre, 20 h 30 : Caen Amiens. Ce match avait été repoussé en raison des travaux en cours au stade Micheld’Ornano. GROUPE B GROUPE C CFA (3e journée) 6 4 7 5 5 5 4 3 3 3 5 5 2 4 1 3 2 1 1 0 1 1 3 2 3 2 3 2 1 3 5 4 4 6 1 7 6 5 5 5 +5 +3 +4 +3 +2 +3 +1 +1 +2 0 0 +1 -2 -2 0 -4 -4 -4 -4 -5 En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière. LIBOURNE-SAINT-SEURIN : Potel – Astier, Douence, Kouassy, Rambier – Berkouch, Castant, Daniaud (Belhow, 45e), Ligoule, Valbuena (N’Goma, 79e) – Descamps (Doumbouya, 86e). Entraîneur : D. Tholot. RAON-L’ÉTAPE - CROIX DE SAVOIE : 0-0 786 spectateurs. Arbitre : M. Rémy. Avertissements. – Raon-l’Étape : Destres (5e), Violant (76 e) ; Croix de Savoie : Gosselin (47e), Camacho (64e). RAON-L’ÉTAPE : Lambay – Fall, Billoir, Kébé – Sekour, Elie, Michon (Marcilly, 69e), Guerriero, Hamdani (Violant, 65e) – Destres, H. Benkajjane (Bottelin, 57e). Entraîneurs : Touileb et A. Poirot. CROIX DE SAVOIE : Durand – Camacho, Bassinat, Adam, Sergi - Go sselin (P.-E. Dupraz, 47e), Chapdaniel, Tumbach, De La Loma – Peslier (Guimaraes, 71e), Chevalme (Martello, 61 e ). Entraîneur : P. Dupraz. ENTENTE SSG - TOULON : 0-0 1 026 spectateurs. Arbitre : M. Tavelet. Avertissements. – Entente SSG : Gragnic (30e) ; Toulon : Mayuma (63e), Fall (75e), Poggi (80e). Expulsion. – Entente SSG : Carlier (87e). ENTENTE SSG : Maté – Outrebon, Behary, Carlier, Adjamossi – Stephan, Mahamat, Gragnic (N’Singi, 55e), Planus (Carnot, 71e) – Alo’o Efoulou (Aristouy, 75e), Lempereur. Entraîneur : D. Caignard. TOULON : Pansier – Poggi, Zemzemi, Soulas, Fall – Le Pivert, Mayuma, Arroub, Gafour (Lemoigne, 67 e ), Gimenez (Monny-Bille, 85e) – Mara (Bilici, 75e). Entraîneur : J.-L. Garcia. LOUHANS-CUISEAUX - ANGERS : 1-0 (1-0) 1 400 spectateurs. Arbitre : M. Chaoui. But : Licata (24e s.p.). Avertissements. – Louhans-Cuiseaux : Romao (41e), Roux (75e), Bessat (79e) ; Angers : Boulila (53e), Kipré GROUPE A GROUPE D SAMEDI SAMEDI SAMEDI SAMEDI Schiltigheim- Feignies ........................ 0-0 Épinal- Lille B ...................................... 1-0 Roye - Calais ........................................ 1-0 Compiègne- Beauvais ........................ 0-2 HIER Endoume - Bourg-Péronnas ............... 0-4 MonacoB - Lyon B ............................... 2-1 Cassis-Carnoux- Gap.......................... 2-0 Lyon-la-Duchère- Nice B ..................... 3-1 LePontet - Jura-Sud ............................ 1-1 MontpellierB - Fréjus .......................... 1-1 Agde - Saint-Priest .............................. 1-2 RacingCF 92 - Besançon ..................... 0-0 HIER Nantes B - Yzeure ................................ 1-1 Luzenac - Rodez .................................. 1-2 Andrézieux- Balma ............................. 4-0 ToulouseB - BordeauxB...................... 1-1 LeMans B - Brive ................................. 2-0 Anglet- Albi......................................... 1-0 Blois - Orléans ..................................... 1-1 Aurillac - Poitiers ................................. 1-0 HIER Quevilly- Pontivy ................................ 1-0 Sainte-Geneviève- Noisy-le-Sec ........ 0-0 Dieppe- Sénart-Moissy ....................... 0-3 Villemomble- Paris FC ........................ 0-0 Poissy- Rouen ..................................... 0-0 Bois-Guillaume- Pacy-sur-Eure .......... 1-1 Mantes- Paris-SG B ............................. 0-5 Mondeville- Guingamp B.................... 1-2 HIER Sochaux B - Martigues ........................ 0-0 Classement : 1. Cassis-Carnoux, 8 pts ; 2. Fréjus, 8 ; 3. Le Pontet, 8 ; 4. Jura-Sud, 8 ; 5. Martigues, 8 ; 6. Bourg-Péronnas, 7 ; 7. Sochaux B, 7 ; 8. Nice B, 7 ; 9. Gap, 7 ; 10. Lyon B, 7 ; 11. Saint-Priest, 6 ; 12. Besançon, 6 ; Montpellier B, 6 ; 14. Lyon-la-Duchère, 6 ; 15. Monaco B, 6 ; 16. Endoume, 5 ; 17. Agde, 4 ; 18. Racing CF 92, 3. Saint-ÉtienneB - Montluçon ............... 2-1 Classement : 1. Rodez, 12 points ; 2. Nantes B, 10 ; 3. Orléans, 10 ; 4. Yzeure, 8 ; 5. Blois, 8 ; 6. Bordeaux B, 8 ; SaintÉtienne, 8 ; Toulouse B, 8 ; 9. Andrézieux, 7 ; 10. Albi, 6 ; 11. Anglet, 6 ; 12. Le Mans, 6 ; 13. Aurillac, 6 ; 14. Luzenac, 5 ; Montluçon, 5 ; 16. Brive, 5 ; 17. Poitiers, 4 ; 18. Balma, 3. Rennes B - AS Vitré .............................. 1-0 Classement : 1. Paris-SG B, 10 pts ; 2. Guingamp B, 10 ; 3. Villemomble, 8 ; 4. Sénart-Moissy, 8 ; 5. Pacy-sur-Eure, 8 ; 6. Poissy, 8 ; 7. Rouen, 8 ; 8. Noisy-le-Sec, 7 ; 9. Quevilly, 7 ; 10. Mantes, 7 ; 11. SteGeneviève-d.-Bois 6 ; 12. Mondeville, 6 ; 13. Pontivy, 6 ; 14. Rennes B, 6 ; 15. BoisGuillaume, 5 ; 16. AS Vitré, 5 ; 17. Paris FC, 4 ; 18. Dieppe, 4. GROUPE C GROUPE E GROUPE G Lens B - Dunkerque ............................. 1-0 StrasbourgB - Metz B .......................... 2-0 Wasquehal- Mulhouse ....................... 2-3 NancyB - Lesquin ................................ 4-0 AuxerreB - Vauban-Strasbourg .......... 2-1 Classement : 1. Nancy B, 12 points ; 2. Mulhouse, 10 ; 3. Lille B, 9 ; 4. Strasbourg, 9 ; 5. Lesquin, 9 ; 6. Beauvais, 9 ; 7. Auxerre B, 9 ; 8. Feignies, 8 ; 9. Roye, 7 ; 10. Compiègne, 7 ; Metz B, 7 ; 12. Vauban-Strasbourg, 6 ; 13. Lens B, 6 ; 14. Épinal, 6 ; 15. Wasquehal, 4 ; 16. Dunkerque, 4 ; Schiltigheim, 4 ; 18. Calais, 4. CFA 2 (2e journée) GROUPE A SAMEDI SAMEDI Chantilly - Arras .................................. 1-0 Saint-Quentin- RouenB...................... 0-0 Amiens B - Saint-Omer ........................ 1-0 Cambrai- Red Star .............................. 0-1 ValenciennesB- Avion........................ 1-0 Oissel - Évreux .................................... 0-1 Abbeville- Armentières ...................... 0-0 HIER Dole-Tavaux- Montceau..................... 2-1 Villefranche-sur-Saône- Pontarlier .... 1-1 Lons-le-Saunier- Vesoul ..................... 0-1 La Chapelle-Saint-Luc- Imphy-Decize . 2-1 Selongey- Stade Auxerrois ................. 5-4 HIER Entente SGG B - Le Havre B ................. 1-2 Classement : 1. Armentières, 6 points ; 2. Rouen B, 6 ; 3. Le Havre B, 6 ; 4. Valenciennes B, 6 ; 5. Red Star, 6 ; 6. Arras, 5 ; 7. Chantilly, 5 ; 8. Cambrai, 5 ; 9. Évreux, 5 ; 10. Saint-Omer, 5 ; 11. Amiens B, 5 ; 12. Abbeville, 4 ; 13. Avion, 3 ; 14. Entente SSG B, 3 ; 15. Saint-Quentin, 3 ; 16. Oissel, 2. BesançonB - Belfort ............................ 2-2 Troyes B - DijonB ................................ 1-0 AuxerreC - Colmar .............................. 0-2 Classement : 1. Colmar, 8 pts ; 2. Pontarlier, 6 ; 3. Selongey, 6 ; 4. La ChapelleSaint-Luc, 6 ; 5. Troyes B, 6 ; 6. Auxerre C, 5 ; 7. Imphy-Decize,5 ; 8. Dole-Tavaux, 5 ; 9. Vesoul, 5 ; 10. Belfort, 4 ; Besançon B, 4 ; 12. Montceau, 3 ; 13. Dijon B, 3 ; Lonsle-Saunier, 3 ; 15. Villefranche-sur-Saône, 3 ; 16. Stade Auxerrois, 2. GROUPE B GROUPE D SAMEDI SAMEDI CA Bastia- Saint-Raphaël ................... 3-0 Castelnau-LeCrès - Cagnes ................ 0-0 Corte - Lunel ........................................ 1-0 Manosque- Carcassonne.................... 1-1 MarseilleB - Borgo .............................. 1-0 Fos-sur-Mer- L’Île-Rousse................... 2-0 Draguignan- Marignane..................... 1-1 Hyères- Menton ................................. 2-0 Laval B - Avoine-Beaumont ................ 0-0 Chartres- Écommoy ............................ 0-0 Saint-Pryvé-Saint-Hilaire - Carquefou 2-1 Fontenay-le-Comte- Dreux ................ 0-2 LesHerbiers - Mayenne ....................... 2-0 Châteaubriant- Vierzon...................... 3-4 HIER Classement : 1. Hyères, 8 pts ; 2. Corte, 8 ; 3. CA Bastia, 6 ; 4. Marignane, 6 ; 5. Fos-sur-Mer, 6 ; 6. Marseille B, 6 ; 7. Lunel, 5 ; 8. Draguignan, 4 ; Manosque, 4 ; 10. Carcassonne, 3 ; 11. Borgo, 3 ; 12. Castelnau-Le Crès, 3 ; Menton, 3 ; 14. L’Île-Rousse, 3 ; 15. Cagnes, 3 ; 16. SaintRaphaël, 2. Niort B - La Flèche ............................... 0-0 AngersB - ChâteaurouxB.................... 1-1 Classement : 1. Les Herbiers, 8 pts ; 2. Angers B, 6 ; 3. Châteauroux,6 ; 4. Vierzon, 6 ; 5. Saint-Hilaire, 6 ; Écommoy, 6 ; 7. Châteaubriant, 5 ; 8. Dreux, 5 ; 9. La Flèche, 4 ; Laval B, 4 ; 11. Carquefou, 3 ; 12. Mayenne, 3 ; 13. Avoine-Beaumont, 3 ; 14. Chartres, 3 ; Niort B, 3 ; 16. Fontenay-l.-Comte, 2. GROUPE F GROUPE H VENDREDI SAMEDI SAMEDI SAMEDI Forbach- Amnéville ............................ 2-0 SAMEDI Ivry - Taissy .......................................... 2-0 Haguenau- Blénod ............................. 1-0 ReimsB - Les Lilas ................................ 0-0 CréteilB - Sens .................................... 3-1 Épernay- Châlons-en-Champagne..... 2-2 HIER Gueugnon B - Cournon........................ 1-0 NîmesB - GFCO AjaccioB .................... 5-1 Montélimar- Échirolles ....................... 1-1 Clermont B - Mâcon ............................ 6-0 AS Minguettes - Bastia B ..................... 2-1 St-Georges-LesA. - Bagnols-Pt-St-Es.. 2-0 Arles- Grenoble B ............................... 4-1 HIER Locminé- Saint-Brieuc ........................ 0-0 Brest B - Lorient B ................................ 2-1 Dives- La Montagnarde ...................... 1-0 Concarneau- Saint-Lô......................... 2-1 VannesB - Plabennec .......................... 0-4 Avranches- CaenB ............................. 0-0 HIER Jarville - Viry-Châtillon........................ 1-2 SedanB - Levallois .............................. 0-0 Classement : 1. Créteil B, 8 pts ; 2. Haguenau, 8 ; 3. Épernay, 6 ; 4. Forbach, 6 ; Ivry, 6 ; 6. Les Lilas, 6 ; Reims B, 6 ; 8. Viry-Châtillon, 6 ; 9. Levallois, 6 ; 10. Sedan, 4 ; 11. Châlons-en-Ch., 3 ; 12. Jarville, 2 ; 13. Taissy, 2 ; 14. Amnéville, 2 ; 15. Blénod, 2 ; 16. Sens, 2. AC AjaccioB - Rhône-Vallées ............. 3-0 Classement : 1. Gueugnon B, 8 pts ; 2. Clermont B, 6 ; 3. Ajaccio B, 6 ; Arles, 6 ; 5. AS Minguettes, 6 ; 6. Nîmes B, 5 ; 7. Grenoble B, 5 ; 8. St-Georges-Les A., 5 ; 9. Mâcon, 5 ; 10. GFCO Ajaccio, 5 ; 11. Échirolles, 4 ; 12. Bastia B, 3 ; Montélimar, 3 ; 14. Bagnols, 3 ; 15. Rhône-Vallées, 3 ; 16. Cournon, 2. Blagnac- La Roche-sur-Yon ............... 2-0 Cugnaux- Thouars .............................. 1-0 LesSables-d’Olonne- ToulouseFont. . 2-3 La Rochelle- BriveB ............................ 3-1 Luçon - StadeBordelais ....................... 1-0 FC Bassin Arcachon.- Mt-de-Marsan.. 1-0 Biscarrosse- Limoges.......................... 2-2 Libourne-St-SeurinB - Marmande ...... 3-0 Classement : 1. Libourne-St-Seurin B, 8 pts ; 2. Luçon, 8 ; 3. Blagnac, 8 ; 4. Cugnaux, 8 ; 5. FC B. Arcachon, 8 ; 6. La Roche-sur-Yon, 5 ; 7. Mont-de-Marsan, 5 ; 8. Toulouse-Fontaines, 5 ; 9. La Rochelle, 5 ; 10. Limoges, 3 ; 11. Stade Bordelais, 3 ; 12. Biscarosse, 3 ; 13. Marmande, 3 ; 14. Les Sablesd’Olonne, 2 ; 15. Thouars, 2 ; 16. Brive B, 2. MondevilleB - Alençon ....................... 1-1 Lamballe- Bayeux ............................... 1-2 Classement : 1. Plabennec, 8 pts ; 2. Alençon, 6 ; 3. Avranches, 6 ; 4. Brest B, 6 ; Caen B, 6 ; Concarneau, 6 ; 7. SaintBrieuc, 6 ; 8. Dives, 5 ; 9. Bayeux, 5 ; 10. La Montagnarde,5 ; 11. MondevilleB, 3 ; 12. Lamballe,3 ; Lorient B, 3 ; 14. Locminé, 3 ; 15. Saint-Lô, 2 ; 16. Vannes B, 2. Hoffen. (D 3) - VfB STUTTGART ..... 3-4 a.p. Eschborn (D 3) - NUREMBERG ............ 0-4 Kutzhof (amat.) - M’GLADBACH ......... 0-3 Wolfsburg B (amat.) - DUISBURG ........ 0-1 Neurup. (amat.) - BAYERN MUNICH.... 0-4 Hansa Rostock B (amat.) - MAYENCE .. 0-3 Magdebourg (amat.) - BIELEFELD ....... 0-3 AUJOURD’HUI Eint. Brunswick (D 2) - Borussia Dortmund En capitales, les clubs qualifiés. (*) Il s’agit seulement des matches concernant les clubs de l’élite. NEURUPPIN (amat.) - BAYERN MUNICH : 0-4 (0-1) Buts : Ismaël (9e), Scholl (49e, 86e), Ottl (69e). Avertissements.– Neuruppin: Neumann (17e) ; Bayern Munich : Schweinsteiger (56e). BAYERN MUNICH : Kahn – Sagnol, Ismaël, Ottl, Lizarazu (Scholl, 46e) – Deisler, Hargreaves (Jeremies, 56e), Zé Roberto, Schweinsteiger – C. Pizarro, Santa Cruz. Entraîneur : F. Magath. BELGIQUE (3e journée) SAMEDI Anderlecht - GB Anvers ....................... 3-1 La Gantoise- Cercle Bruges ................ 1-0 Waregem- La Louvière........................ 0-0 Beveren - Lierse .................................. 4-1 Charleroi- Mouscron .......................... 1-0 Westerlo- Genk .................................. 1-1 FC Bruges- Roeselare.......................... 1-0 HIER Lokeren- FC Brussels .......................... 1-0 Standardde Liège - Saint-Trond .......... 2-0 Classement : 1. Anderlecht, 9 pts ; 2. Standard de Liège, 9 ; 3. FC Bruges, 7 ; Lokeren, 7 ; Westerlo, 7 ; 6. Charleroi, 7 ; 7. Waregem, 4 ; 8. FC Brussels, 4 ; 9. La Gantoise, 4 ; 10. Beveren, 3 ; 11. Genk, 3 ; 12. Roeselare, 3 ; 13. Saint-Trond, 3 ; 14. Lierse, 3 ; 15. La Louvière, 2 ; 16. GB Anvers, 0 ; 17. Cercle Bruges, 0 ; Mouscron, 0. PORTUGAL (1rejournée) VENDREDI SportingPortugal - Belenenses ........... 2-1 SAMEDI Boavista - Setubal ............................... 0-0 Acad.Coimbra - Benfica...................... 0-0 HIER Penafiel- Rio Ave ................................ 0-2 Gil Vicente - MaritimoFunchal ........... 1-0 Paços Ferreira- Nacional Funchal ....... 0-1 FC Porto - Estrela Amadora ................. 1-0 Guimaraes- Naval .............................. 0-2 AUJOURD’HUI U. Leiria - Braga Classement : 1. Naval, 3 pts ; Rio Ave, 3 ; 3. Sporting Portugal, 3 ; 4. FC Porto, 3 ; Gil Vicente, 3 ; Nacional Funchal, 3 ; 7. Academia Coimbra, 1 ; Benfica, 1 ; Boavista, 1 ; V. Setubal, 1 ; 11. Braga, 0 ; U. Leira, 0 ; 13. Belenenses, 0 ; 14. Estrala Amadora, 0 ; Maritimo Funchal, 0 ; Paços Ferreira, 0 ; 17. Guimaraes, 0 ; Penafiel, 0. PAYS-BAS (2e journée) VENDREDI NAC Breda- Willem II .......................... 1-0 SAMEDI Roosendaal- Ajax Amsterdam ........... 0-2 Heerenveen- Roda JC ......................... 5-4 ADO La Haye - Heracles Almelo .......... 1-2 Twente- NEC Nimègue ....................... 0-1 HIER Sparta Rotterdam- Feyenoord ........... 1-3 PSVEindhoven- Vitesse Arnhem ........ 2-1 Waalwijk- Groningue ......................... 2-1 Utrecht- AZ Alkmaar........................... 1-2 Classement : 1. AZ Alkmaar, 6 points ; Feyenoord, 6 ; 3. Waalwijk, 6 ; 4. Heerenveen, 4 ; 5. Heracles Amelo, 4 ; PSV Eindhoven, 4 ; 7. NEC Nimègue, 4 ; 8. Ajax Amsterdam, 3 ; 9. Roda JC, 3 ; 10. Groningue, 3 ; 11. NAC Breda, 3 ; 12. Vitesse Arnhem, 1 ; 13. Utrecht, 1 ; 14. ADO La Haye, 0 ; 15. Willem II, 0 ; 16. RBC Roosendaal, 0 ; Twente, 0 ; 18. Sparta Rotterdam, 0. SUISSE (6e journée) VENDREDI NeuchâtelXamax - Thoune ................ 0-2 SAMEDI Yverdon - Schaffhouse ........................ 0-1 FC Bâle - Aarau ................................... 7-2 GrasshopperZurich - Saint-Gall .......... 3-1 HIER Young Boys Berne- FC Zurich ............. 3-1 Classement : 1. FC Bâle, 13 points ; 2. Thoune, 13 ; 3. Grasshopper Zurich, 10 ; 4. Young Boys Berne, 10 ; 5. FC Zurich, 10 ; 6. Schaffhouse, 9 ; 7. Saint-Gall, 8 ; 8. Aarau, 5 ; 9. Neuchâtel Xamax, 4 ; 10. Yverdon, 1. RMG Connect L’énergie de votre moteur ! Parce que les technologies diesel les plus récentes méritent un carburant à leur hauteur, Shell V-Power Diesel a été spécialement conçu pour nettoyer votre moteur à chaque fois que vous roulez. Plus votre moteur est propre, meilleure est sa performance …et plus intense est votre plaisir de conduire. www.shell.fr LUNDI 22 AOÛT 2005 PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 0 0 0 0 1 1 1 1 1 2 2 1 2 2 0 2 2 3 3 3 (86e), Inkango (89e). Expulsion. – LouhansCuiseaux : Bessat (86e). LOUHANS-CUISEAUX : Coffy – Gharibian (Sylva, 73e), Frossard (Bazin, 57e), Roux, Mairet, Genot – Romao, Bessat, Licata – Chavériat (Diallo, 67e), Mangara. Entraîneur : D. Garzitto. ANGERS : Cappone – Weis, Stassin, Kipré, Djellabi, Sonnerat (Vaugeois, 46e) – Obbadi, Assous (Ikango, 73e), Boulila – Rangdet, Théréau (Clavier, 61e). Entraîneur : S. Paille. CANNES - VANNES : 1-1 (1-1) 1 000 spectateurs. Arbitre : M. Cotrel. Buts. – CANNES : Kadir (38e) ; VANNES : Bamba (45e). Avertissements. – Cannes : Braizat (48e) ; Vannes : Bamba (17e), Poder (21e), Sorin (57e), Gomba (57e), Garin (61e), Akloul (75e). Expulsion. – Vannes : Bamba (72e). CANNES : Padovani – Cerielo, Carteron, Vanoukia (Djémé, 46e), Gathuessi – Vigier, Touré, Braizat (Ghilas, 59e), Kadir – Perrin (Blayac, 65e), Jovial. Entraîneur : G. Bernardet. VANNES : Revel – Sorin, Garin, Bamba, Poder – Potier, Le Roux, Gomba, Besnard – Do Marcolino (Forest, 68e), Eveno (Akloul, 74e). Entraîneur : S. Le Mignan. BAYONNE - NÎMES : 2-0 (0-0). 1 300 spectateurs. Arbitre : M. Fraise. Buts : Ipharraguerre (71e), Vaz (90e + 1). Avertissements. – Bayonne : Sergent (57e) ; Nîmes : Dussart (1re), Rabuel (19e), Colloredo (26e), Beyrac (73e). Expulsion. – Nîmes : Dussart (87e). BAYONNE : Ruffier – Pardeilhan, Sergent, Estrade, Laporte – Lalanne – Lestage, Chakir (Vaz, 60e), Diagouraga, Sartolou (Ipharraguerre, 60e ; Louit, 77e) – Vareilles. Entraîneur : C. Sarramagna. NÎMES : Duchesne – Liron, Kandé, Dussart, Rabuel – Horjak (Canales, 15e), Faivre (Siankam, 75e), Beyrac, Petitjean – Chavas, Colloredo (Di Tommaso, 61e). Entraîneur : R. Brouard. GFCO AJACCIO - ROMORANTIN : 0-0 400 spectateurs. Arbitre : M. Beaujaud. Avertissements. – GFCO Ajaccio : Taulemesse (47e) ; Romorantin : Begovic (27e), Villatte (90e + 2) pour Romorantin. Expulsion. – GFCO Ajaccio : Cau (80e). GFCO Ajaccio : Lombard – Carmignani, Saladini, Jaureguiberry, Ahou – Colinet, Cristofari, Touré – Beneforti (Cau, 73e) – Cicut (Taulemesse, 46 e ), Pastorelli (Pasqualini, 82e). Entraîneur : B. Gentili. ROMORANTIN : Ardeois – Ravaux, Souchard, Baudouin, Da Cunha – Bouvier (Michelet, 84e), Dudoit, Villatte, Begovic (Samat, 66e) – Graechen (Llorente, 77e), Fabien. Entraîneur : L. Lidon. BOULOGNE-SUR-MER CHÂTELLERAULT : 1-0 (1-0) 3 054 spectateurs. Arbitre : M. Lecellier. But : Diers (4e). BOULOGNE-SUR-MER : Ménétrier – Louiron, Rodrigues, Tambouret, Guignery – Poinçon (Sankaré, 46e), Benaïssa, Ducatel, Diers – Thil (Puig, 77e), El-Hajri (Ehouman, 85e). Entraîneur : P. Montanier. CHATELLERAULT : Colard – Poey (Dubois, 7e), Loosen, Champaux, Marchand – Chauveau, Freitas (Babin, 65e), Tréguer – Kibuey, Ouattara, Yenga (Fresnel, 56e). Entraîneur : P.-Y. David. KICK. OFFENBACH (D 2) - FC Cologne . 3-1 Kickers Stuttgart (D 3) - HAMBOURG .. 1-5 Eint. Trêves (D 3) - KAISERSLAUTERN .. 0-3 Paderborn (D 2) - WOLFSBURG ........... 0-2 Wattenscheid (D 3) -WERDER BRÊME 1-3 Erfurt B (amat.) - LEVERKUSEN ............ 0-8 Bremerhaven (amat.) - SCHALKE 04 ... 0-3 Coblence (D 3) - HERTHA BERLIN.. 2-3 a.p. HIER Bleu Rouge Classement 1. Niort .................. 10 4 3 1 2. Tours................. 10 4 3 1 3. Libourne-St-Seurin.. 8 4 2 2 4. Raon-l’Étape. 8 4 2 2 5. Entente SSG. 7 4 2 1 6. Angers .......... 7 4 2 1 7. Cannes.......... 7 4 2 1 8. Toulon........... 7 4 2 1 9. Bayonne ....... 7 4 2 1 10. Nîmes............ 6 4 2 0 11. Louhans-Cuiseaux . 6 4 2 0 12. Pau ................ 5 4 1 2 13. Romorantin.. 4 4 1 1 14. Boulogne-s.-Mer .... 4 4 1 1 15. Croix-de-Savoie ... 3 3 0 3 16. Vannes.......... 2 4 0 2 17. Moulins......... 1 3 0 1 18. Cherbourg.... 1 4 0 1 Châtellerault. 1 4 0 1 20. GFCO Ajaccio .... 1 4 0 1 1-0 HIER 5e JOURNÉE 18 HEURES Monaco - Lens (Canal + Sport) 20 H 45 Auxerre - Lyon (Canal +) 1 VENDREDI BREST CRÉTEIL PRÉCISION. – Contrairementà ce que nous affirmions dans notre édition d’hier, ce n’est pas Jussiê mais Assou-Ekotto qui donne la passe décisive à Thomert sur le troisième but lensois contre Auxerre (7-0). Par ailleurs, Cetto n’est pas à créditer d’une passe décisive sur le but de Faé lors de Nice-Nantes (1-1). 0 0 AC AJACCIO : SaÏfi, 6,50 ; AUXERRE : Cheyrou, 6,00 ; BORDEAUX : Ramé, 6,38 ; LE MANS : Lucau, 6,25 ; LENS : Hilton, 6,50 ; LILLE : Makoun, 6,25 ; LYON : Coupet, Carew, Juninho, Cacapa, 6,00 ; MARSEILLE : Niang, 6,00 ; METZ : Ahn, 6,00 ; MONACO : Maicon, 5,88 ; NANCY : Biancalani, Diakathe, 5,75 ; NANTES : Landreau, Faé, 6,38 ; NICE : Varrault, 6,00 ; PARIS-SG : Kalou, 6,50 ; RENNES : Utaka, 5,83 ; SAINTÉTIENNE : Sable, 6,00 ; SOCHAUX : Isabey, 6,13 ; STRASBOURG : Cassard, 5,38 ; TOULOUSE : Emana, 5,88 ; TROYES : Dallet, 6,33. PROCHAINES JOURNÉES 1 900 Suite à un corner Sur corner direct LES MEILLEURS PAR ÉQUIPES VENDREDI FC Cologne B (D 3) - HANOVRE ........... 0-4 Oberhausen (D 3) -EINT. FRANCFORT.. 1-2 SAMEDI Jaune Bleu Jaune NIORT - MOULINS : 3-1 (0-0) 2 579 spectateurs. Arbitre : M. Grelot. Buts. – NIORT : Jacuzzi (78e), Couturier (86e), Rivière (90e + 2) ; MOULINS : Cohade (67e s.p.). Avertissements : Niort : Vincelot (22e), Jallet (43e) ; Moulins : Georges (27e), Cortambert (86e). Expulsion. – Moulins : Moreno (89e). NIORT : Ott – Vincelot, Chapuis, Couturier, Ferrier – Leroy, Fradin, Jallet, Lalaoui (Biger, 82e) – Rivière, Vieira (Jacuzzi, 74e). Entraîneur : P. Hinschberger. MOULINS : Levet – Cohade, Georges, Sikorski, Letzelter, Diompy – Cortambert, Maronne, Sola – Moreno, Guenot (Bouby, 68e). Entraîneur : A. Tihy. TOURS – PAU : 2-1 (0-1) 2 000 spectateurs. Arbitre : M. Gasquet. Buts. – TOURS : Pédemonte (63e), Kébé (73e) ; PAU : Darchy (1re). Avertissements. – Tours : Pédemonte (31e) ; Pau : Niang (22e), Di Bartolomeo (31e), Dabo (67e), Faget (75e). TOURS : Raimbault – Pédemonte, Rodriguez, Gondouin – Himmer, Stephan (Doukantie, 68e), Soumah (Lorthioir, 66e), Fleurival, Mareval (Kanté, 76e) – Collet, Kébé. Entraîneur : A. Falette. PAU : Leglib – Vigier, Faget, Di Bartolomeo, Bikoyoï – Niang, Dabo (Bantsimba, 67e), Delaneuville (Gardan, 19e) – N’Zif, Millereau (Nida-Nida, 68e) – Darchy. Entraîneur : M. Lévy. CHERBOURG - LIBOURNE-SAINTSEURIN : 1-3 (0-1) 1 400 spectateurs. Arbitre : M. Bien. Buts. – CHERBOURG : Haguy (85e) ; LIBOURNESAINT-SEURIN : Valbuena (26 e, 47e ), Castant (67e). Avertissements. – Cherbourg : Lopez-Peralta (58e) ; LibourneSaint-Seurin : Belhow (48e). CHERBOURG : Thébaux – Perrigault, Castets, N’Diaye (Hérauville, 73e), Boche – Lopez-Peralta, Tanguy, Miranda (Binet, 48e), Haguy – Diafutua, Moukouri. Entraîneur : H. Renard. 1. SaÏfi (AC Ajaccio), Hilton (Lens), Kalou (Paris-SG), 6,50 ; 4. Leroy (Lens), Faé (Nantes), Yepes (Paris-SG), 6,38 ; 7. Dallet (Troyes), 6,33 ; 8. Lucau (Le Mans), Makoun (Lille), 6,25 ; 10. Keita (Lens), 6,17 ; 11. Isabey (Sochaux), 6,13 ; 12. Laurenti (AC Ajaccio), Cheyrou (Auxerre), Br. Cheyrou (Bordeaux), Chamakh (Bordeaux), Jussiê (Lens), Carew (Lyon), Junin- ho (Lyon), Caçapa (Lyon), Niang (Marseille), 6,00… AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE NUNGESSER (Eurosport) VALENCIENNES : Klein – Mater, Chelle, Flachez, Silvestri – Liron, Burle ou Saez, Dossevi, Rippert – Bogaczyk, Dufresne (cap.). Remplaçants : Coque (g.), Mo. Traoré, T. Dia, Bourgeois ou Kharroubi, Saez ou Burle. Entraîneur : A. Kombouaré. BASTIA: Penneteau– Sauget,Laville,Maire, Lorenzi– Jau, Camadini,Y.Gomez,Ben Saada – Née, André (cap.). Remplaçants : J.-L. Leca (g.), Marester, Jolibois, Cahuzac, Ghisolfi. Entraîneur : B. Casoni. Arbitre : M. Biton. Noir Noir PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 27 août, 19 h 30 : Vannes-Cherbourg, Toulon-Bayonne ; 20 heures : Châtellerault GFCO Ajaccio, Moulins - Boulogne-sur-Mer, Croix-de-Savoie - Niort, Libourne-SaintSeurin - Raon-l’Étape, Romorantin-Tours, Nîmes-Cannes, Pau - Louhans-Cuiseaux, Angers - Entente SSG. MATCH EN RETARD (1re journée). – Mardi 20 septembre, 20 heures : Moulins - Croix-de-Savoie. LES JOUEURS DE CHAMP 17 H 15 Marseille - AC Ajaccio (Canal +) 20 HEURES Le Mans - Troyes Nancy - Rennes Nantes - Metz Paris-SG - Nice Saint-Étienne - Sochaux Strasbourg - Bordeaux (ces six matches sur Foot +) DIMANCHE 28 AOÛT NATIONAL (4e journée) SAMEDI VALENCIENNES - BASTIA BUTEURS 8 ALLEMAGNE (Coupe, 32es de finale)* 8 FOOTBALL ANGLETERRE (2e journée) Bleu Rouge Noir Jaune BASKET ÉQUIPE DE FRANCE CHELSEA - ARSENAL : 1-0 Drogba réécrit l’histoire Grâce à un but de l’Ivoirien, les Blues ont battu Arsenal pour la première fois depuis dix ans en Championnat. Stamford Bridge. Temps chaud. Bon terrain. Arbitre : M. Poll. 41 136 spectateurs. But : Drogba (73e). Avertissements.–Chelsea: Gallas(50e, altercation avec Van Persie), Makelele (76e, antijeu sur Van Persie). Arsenal : Van Persie (jeu dangereux sur Duff, 50e), As. Cole (89e, tacle par derrière sur Essien), Senderos (90 e + 1, contestation). CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira, Gallas,Terry (cap.),DelHorno –Lampard, Makelele, Gudjohnsen (Essien, 59e) – Robben (Wright-Philipps,59e), Crespo(Drogba,46e), Duff. Entraîneur : J. Mourinho. ARSENAL : Lehmann – Lauren, K. Touré, Senderos, As. Cole – Ljungberg (Van Persie, 26e), Gilberto Silva, Fabregas (Flamini, 85e), Hleb – Pires – Henry (cap.). Entraîneur : A. Wenger. LONDRES – de notre envoyé spécial Certes, Chelsea aurait pu marquer par deux fois dans les quatre-vingt-dix premières secondes du match : d’abord par Duff qui, sur un très beau ballon de Gudjohnsen, contourna Lehmann, mais s’excentra trop ; puis, sur le corner qui s’ensuivit, Ljungberg renvoya sur sa ligne la tête de Terry ! Wenger : « On ne doit pas accepter ainsi la défaite » SAMEDI MANCHESTER U. ASTON VILLA 1-0 BLACKBURN FULHAM 2-1 G. Pedersen (15e) Tugay (71e) CHARLTON McBride (49e) 1-0 WIGAN 1-0 SUNDERLAND NEWCASTLE 0-0 WEST HAM TOTTENHAM 2-0 MIDDLESBROUGH WEST BROMWICH 2-1 PORTSMOUTH D. Bent (42e) LIVERPOOL 8. 9. 10. 11. 12. Xabi Alonso (24e) Defoe (49e) Mido (75e) 14. L. Robert (63e) 16. MANCHESTER C. 18. 19. Horsfield (2e, 59e) BIRMINGHAM 1-2 Butt (7e) J. Barton (20e) A. Cole (47e) HIER BOLTON 0-1 BUTEURS. – 1. D. Bent (Charlton), 3 buts ; 2. Van Nistelrooy (Manchester United), Defoe (Tottenham), Horsfield (West Bromwich), 2 ; 5. Henry, Van Persie (Arsenal), K. Phillips, S. Davis (Aston Villa) ; Butt (Birmingham City) ; Pedersen, Todd, Tugay (Blackburn) ; K. Davies, Ivan Campo (Bolton) ; Murphy (Charlton) ; Crespo, Drogba (Chelsea) ; M. Bent (Everton), McBride (Fulham), Xabi Alonso (Liverpool) ; J. Barton, A. Cole, Rooney (Manchester United) ; L. Robert (Portsmouth), Gray (Sunderland) ; Mido (Tottenham) ; Etherington, Reo-Cocker, Sheringham (West Ham), 1 but. A marqué contre son camp : Griffin (Portsmouth, pour Tottenham). PROCHAINE JOURNÉE. – Demain : Birmingham - Middlesbrough, Portsmouth - Aston Villa, Sunderland - Manchester C. ; mercredi 24 août : Arsenal - Fulham, Chelsea - West Bromwich, Blackburn - Tottenham, Bolton Newcastle. Charlton - Liverpool, Everton - West Ham et Manchester U. - Wigan ont été reportés. EVERTON M. Bent (52e) CHELSEA 1-0 ARSENAL Drogba (73e) JOSÉ MOURINHO a lancé, hier, l’ex-Lyonnais à l’heure de jeu. Le nouveau numéro 5 des Blues s’en souviendra. « Maintenant, Essien sait qui je suis » LONDRES – de notre envoyé spécial MICHAEL ESSIEN A EU DROIT à une gigantesque ovation de Stamford Bridge quand, d’abord, il alla s’échauffer dès la reprise, et, ensuite, lorsque Mourinho le lança dans la bataille, à la 59e minute, à la place d’Eidur Gudjohnsen. « Il a fait exactement ce que je lui avais demandé, expliqua son entraîneur. Hier (samedi), je lui avais longuement parlé. Je voulais surtout savoir comment il se sentait. Il n’était pas prêt à jouer 90 minutes, mais 30, comme cela a été le cas, sans problème. C’est un joueur qui presse, qui donne plus de muscle encore à notre milieu. Il va nous apporter énormément. En une demi-heure, il a déjà prouvé ses qualités. » Dans ces 34 minutes (31 + 3 de temps additionnel), Essien fit dans la sobriété, mais le stade se leva sur son ouverture splendide vers Wright-Philipps (66e) et réclama le carton rouge pour Ashley Cole quand celui-ci brisa d’un tacle désespéré la percée du Ghanéen, côté droit (89e). L’international anglais reçut un jaune plus adapté à sa faute… En tout cas, Michel Essien n’oubliera pas de sitôt son arrivée à Chelsea. José Mourinho a en effet révélé ce qui s’est passé jeudi dernier dans le vestiaire de Cobham, le centre d’entraînement des Blues. L’ex-Lyonnais venait à peine d’y poser les fesses pour la toute première fois quand son nouvel entraîneur a réuni son effectif au grand complet. En dix minutes, Mourinho régla ainsi son compte à son compatriote Ricardo Carvalho (même pas sur la feuille de match hier), auteur de déclarations intempestives à un journal portugais, auquel il se plaignait d’avoir été écarté « de manière incompréhensible » de l’équipe. « Un vrai leader aime toujours les conflits » Après avoir, la veille, lui aussi par voie de presse, invité Carvalho à « passer un test de QI », le boss le mit plus bas que terre devant tous ses partenaires : « Il a voulu prendre la parole pour s’expli- A S S I S T A N T E F O R M A T I O N quer, raconte-t-il. Je lui ai dit : “Tais-toi, dans mes réunions, il n’y a que moi qui parle” (…) Imaginez : Essien débarquait tout juste, et il a vu son manager tuer Carvalho face à toute l’équipe ! Je suis content qu’il ait assisté à ça. Maintenant, Essien sait qui je suis et, comme ça, il n’aura pas à passer un jour un test de QI (…) Les conflits ? J’aime ça. Un vrai leader aime toujours les conflits. Je n’ai pas besoin d’être aimé par mes joueurs. J’exige simplement des relations franches, qu’on se dise les choses en face quand il y a un problème, mais surtout pas qu’on se répande dans les journaux (...) Si Carvalho veut partir ? Il ne partira pas, encore moins depuis ses déclarations. Sinon, à l’avenir, il suffira à un joueur mécontent de parler à la presse pour forcer son transfert… Carvalho est un joueur important de Chelsea. Il le reste. Pour moi, l’affaire est classée. Mais si je fais jouer Gallas et Terry en défense centrale, c’est parce qu’ils sont actuellement meilleurs que lui. Je vais maintenant laisser à Carvalho pas mal de temps pour méditer. » – J.-M. R. C O M M E R C I A L GROUPE COTÉ EN BOURSE CAC 40 une ASSISTANTE COMMERCIALE lequipe.fr Pour une mission CDD de 3 mois Poste basé à proximité de ST QUENTIN EN YVELINES. Rubrique : LES SERVICES 쑺 L'EQUIPE CARRIERES Renseignements : Jean Claude Poidevin Tél. : 01 40 10 53 27 La reproduction de nos petites annonces est interdite Maitrise de l'outil informatique WORD, EXCEL, LOTUS NOTES... débutante acceptée. Rémunération sur la base du SMIC horaire. Contacter Hadrien BONDONNEAU PAGE 8 PICKETT EST ARRIVÉ. – Avant de se consacrer de nouveau aux Bleus, Claude Bergeaud dirigera aujourd’hui la séance d’entraînement de l’ASVEL. Il y retrouvera Tim Pickett qui, après trois jours de pérégrinations administratives, a fini par trouver le chemin menant de sa Floride natale à Villeurbanne. Son premier entraînement sous le maillot de l’ASVEL, samedi, a d’ailleurs été concluant, puisqu’au terme de la séance, tenu de réussir un 10 sur 10 à trois points par Pierre Bressant pour pouvoir quitter la salle, Pickett y est parvenu dès sa première tentative ! – C. C. MORANDAIS À NAPLES, DUMAS À AVELLINO. – Ça bouge pour les Français de l’étranger ! L’ancien arrière de Colorado (NCAA), Michel Morandais (1,98 m, 26 ans), vu pour sa première saison européenne à Cantu en 2004-2005 (12,3 pts et 3,6 rbds en Coupe ULEB), a signé en faveur du Carpisa Napoli, pensionnaire de la Serie A italienne. Quant au meneur (champion de France avec le Limoges CSP en 2000) Stéphane Dumas (1,90 m, 27 ans), il va quitter l’Espagne où il jouait depuis cinq saisons (Badalone, Valladolid, Badalone et Gérone) pour rejoindre l’Italie et le club d’Avellino. À Gérone, la saison passée, Dumas avait compilé 6,6 points et 2,3 passes de moyenne. – D. L. DÉCÈS DE KENYON JONES. – Un an après Alfonso Ford, le basket professionnel est à nouveau endeuillé. Le pivot américain au passeport macédonien, Kenyon Jones, est décédé vendredi dernier d’une crise cardiaque à son domicile d’Atlanta. Il avait 28 ans. Habitué du Championnat grec (Panionios, Panathinaikos, Maroussi) depuis quatre saisons, Kenyon Jones était aussi passé par la France, puisqu’il avait porté le maillot du Havre en 2000-2001. LA SLOVÉNIE AU TRAVAIL. – Adversaire de la France à l’Euro (3e journée), la Slovénie a facilement remporté son premier match de préparation face à la Finlande (88-49), avec notamment 16 points de son intérieur Primoz Brezec. Les 15 Slovènes. – Meneurs : Udrih, Lakovic, Capin. Arrières-ailiers : Becirovic, Joksimovic, Ozbolt, Maravic, Milic, Nachbar. Intérieurs : Smodis, Jurak, Jurkovic, Nesterovic, Brezec, E. Lorbek. Entraîneur : A. Pipan. L’ITALIE SE REPREND. – Après leur déconvenue face aux Lettons, les Transalpins ont rectifié le tir en dominant la Croatie (86-75), lors de la deuxième journée du tournoi de l’Adriatique. Auteurs d’une très pauvre première mi-temps, les Italiens ont rudement réagi en deuxième, sous l’impulsion d’un Pozzecco inspiré (12 pts, 2 passes) et grâce au gros travail de Chiacig (14 pts à 100 % et 6 rbds). Dans l’autre rencontre, les Grecs ont, à leur tour, été dominés par la Lettonie (72-76). Retrouvez les résultats en page 13 M E T I E R S D U S P O R T 84 273 habitants - recrute recherche Retrouvez nos annonces d'offres d'emploi sur PROGRAMME Les quarts de finale. – AUJOURD’HUI : Algérie-Maroc ; Nigeria-République Centrafricaine ; Tunisie-Sénégal ; Angola-Mali. 06 72 86 82 59 MAIRIE DE NANTERRE le responsable de la Gestion des Équipements Sportifs Conseiller des APS - Cadre A La Ville de Nanterre dispose de 15 structures sportives (stades et gymnases, composés de terrains de foot, de terrains de rugby, aire pour tir à l’arc, de terrains d’athlétisme...) Sous la responsabilité du Directeur des sports, il aura pour mission : • Mettre en œuvre, l’organisation et l’encadrement de la politique municipale en matière de gestion et de programmation des équipements sportifs • Participer à l’élaboration du budget du service des sports, à la gestion du travail dans les équipements sportifs, et à l’élaboration et au suivi des conventions • Assurer l’interface entre les utilisateurs (associations sportives, instances fédérales, éducation Nationale...) • Veiller à la conformité permanente des installations au regard des règles de sécurité incendie • Coordonner l’action des responsables d’équipements. Compétences et aptitudes • Être titulaire d’un Bac + 3 minimum, avoir une expérience professionnelle de gestion d’équipement serait appréciée, avoir une bonne connaissance de la réglementation sportive et du fonctionnement des collectivités locales • Un très bon sens du relationnel et une aptitude à l’encadrement sont requis. Recrutement selon conditions statutaires. Adresser lettre et CV, avant le 15/09005, sous la réf. ELC, à Monsieur le Maire, direction des ressources humaines, pôle emploi formation, 88/118, rue du 8 mai 1945, 92000 Nanterre. LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 1. 2. 3. 4. 5. 6. Van Nistelrooy (66e) Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Tottenham ........ 6 2 2 0 0 4 0 +4 Charlton ............ 6 2 2 0 0 4 1 +3 Manchester U. . 6 2 2 0 0 3 0 +3 Chelsea ............. 6 2 2 0 0 2 0 +2 West Ham ........ 4 2 1 1 0 3 1 +2 Manchester C. . 4 2 1 1 0 2 1 +1 West Bromwich ..... 4 2 1 1 0 2 1 +1 Liverpool ......... 4 2 1 1 0 1 0 +1 Arsenal ........... 3 2 1 0 1 2 1 +1 Blackburn ...... 3 2 1 0 1 3 4 -1 Everton ........... 3 2 1 0 1 1 2 -1 Aston Villa ...... 1 2 0 1 1 2 3 -1 Bolton ............. 1 2 0 1 1 2 3 -1 Birmingham ... 1 2 0 1 1 1 2 -1 Fulham ........... 1 2 0 1 1 1 2 -1 Middlesb. ....... 1 2 0 1 1 0 2 -2 Newcastle ...... 1 2 0 1 1 0 2 -2 Wigan ............. 0 2 0 0 2 0 2 -2 Portsmouth .... 0 2 0 0 2 1 4 -3 Sunderland .... 0 2 0 0 2 1 4 -3 Bleu défense, ça doit être un cauchemar… – Vous n’étiez pas titulaire. Cela vous a frustré ou pas ? – Pas du tout. J’avais joué quatrevingt-dix minutes à Wigan (1-0), puis j’ai encore eu un match dur avec la Côte d’Ivoire (0-3) contre la France. À Chelsea, il est normal d’utiliser la richesse de l’effectif. – Cette fois, Hernan Crespo n’a pas marqué, et vous, oui… – Quand tu joues avec Hernan, il faut utiliser ses grandes qualités. Or, il n’a eu que de longues balles, et ce n’est pas fait pour lui. Moi, j’ai plus l’habitude, et j’avais surtout aujourd’hui (hier) plus de chance. – À la télévision, il a semblé qu’après votre but, vous êtes allé vers un supporter qui s’en serait pris à vous au préalable après une occasion manquée… – Je ne veux pas parler de ça. Ce n’est pas important, et c’est oublié… » – J.-M. R. JEAN-MICHEL ROUET LONDRES. – Entré en deuxième période, Didier Drogba a une nouvelle fois concrétisé la présente supériorité de Chelsea face à Arsenal (1-0). Et après son but, l’attaquant ivoirien, accompagné de John Terry (à droite), a peut-être mis les choses au point auprès d’un supporter mécontent. (Photo Franck Nataf) semble enfin entré dans la compétition. Algérie-Maroc risque aussi d’être sulfureux, eu égard au contexte politique toujours tendu entre les deux pays à propos du Sahara occidental. Pour ce match, les Algériens devraient retrouver Mourad Boughedir (Limoges, N 1) et le meilleur marqueur du tournoi, Ali Bouziane (15,7 pts, ex-Paris BR), légèrement blessés et ménagés lors de la dernière journée. Enfin, le Nigeria d’Awojobi (vu à Châlons en 1999-2000) et Nwosu (ex-Pau) paraît capable de passer l’obstacle centrafricain, au jeu un peu brouillon, alors que le Sénégal, porté par l’ancien pivot dijonnais Boniface Ndong (13 pts et 9,8 rbds), devrait croquer la Tunisie. – D. L. Jaune Rouge Jaune Positionnés en 4-4-1-1 (avec, d’abord, Robert Pires en attaquant décroché derrière Thierry Henry, avec aussi la mission de contrarier l’influence de Claude Makelele), les Gunners ne restèrent pas longtemps dans les cordes. Leur première demi-heure fut agréable à l’œil, mais cela ne se traduisit que par deux tirs au-dessus de Henry (3e) et Ljungberg (12e). Avec la blessure de ce dernier, Pires repassa au milieu, côté droit, mais Arsenal tourna beaucoup trop en rond et attendit la 70e minute pour cadrer son premier tir (tête de Gilberto Silva) ! Arsène Wenger reprocha ensuite à son équipe sa résignation : « Je suis déçu, avoua-t-il. Mes joueurs n’y ont pas assez cru. Ils sont frustrés parce qu’ils pensent qu’ils ne méritaient pas de perdre. Je suis de leur avis, mais on ne doit pas accepter ainsi la défaite. Mon équipe a paru résignée. Elle peut faire pourtant bien plus qu’elle ne le pense elle-même. » Sans être géniaux, loin s’en faut, les Blues étalèrent en revanche la discipline, la détermination et la solidité qui ont construit leurs succès de la saison dernière. Avec en particulier un Makelele élu homme du match, et une colossale paire Gallas-Terry en défense centrale, « ma meilleure association, statistiquement et mathématiquement », dit Mourinho. Lors des 22 derniers matches où le Français et l’Anglais ont été réunis dans l’axe, Chelsea n’a en effet concédé que… deux buts ! Ricardo Carvalho a du souci à se faire (voir par ailleurs)… Les fans des Gunners s’en faisaient aussi en quittant Stamford Bridge. Hier matin, ils avaient lu News of the World (l’édition dominicale du Sun), qui annonçait, en pseudo-« exclusivité », le départ d’Arsenal de Thierry Henry l’été prochain, mais avec pour unique source les récentes déclarations du capitaine des Gunners à… France Football, où il ne disait évidemment pas cela ! Thierry Henry insistait simplement sur l’importance de cette saison pour l’avenir d’Arsenal et, en conséquence, du sien. Franchement, c’est mal parti… LE CHAMPIONNAT D’AFRIQUE des Nations entre dans sa phase cruciale, avec trois folles journées à venir : quarts de finale aujourd’hui, demi-finales demain et finale mercredi ! Avec, au bout, trois billets pour le Mondial 2006 au Japon. Des quatre quarts de finale, celui qui va opposer l’Angola au Mali est très alléchant. Comme annoncé, l’Angola, tenant du titre (sept fois vainqueur sur les huit dernières éditions !), est une véritable machine de guerre, préparée depuis des mois pour l’événement. Seule équipe invaincue dans le tournoi (5 victoires et 39,8 points d’écart moyen !), avec un collectif impressionnant de onze joueurs à cinq points et plus, elle semble un ton en dessus d’une formation malienne qualifiée miraculeusement grâce à deux succès sur la fin. Mais attention, l’arrière malien et futur Villeurbannais, Amara Sy (15,5 pts et 7,5 rbds sur les deux derniers matches), Noir Bleu Noir « RACONTEZ-NOUS votre but… – Lamp (Frank Lampard) m’a donné un fantastique ballon, et moi, j’ai réussi un fantastique contrôle (Il se marre.) Non, je l’ai raté, et le ballon est allé au fond. C’est le but le plus bizarre de ma carrière, mais ce sera peut-être mon plus important de la saison. Ce n’est que le deuxième match de la saison, ce ne sont que trois points, mais Arsenal a été longtemps la bête noire de Chelsea, et le fait qu’on vienne de les battre deux fois en quinze jours (avec le succès, 2-1, au Community Shield) est un gros bonus pour le moral. – La victoire de Chelsea est un peu heureuse… – On a eu de la réussite, mais aussi les meilleures occasions. Les deux équipes se tenaient, mais notre défense a fait la différence. Elle a été fantastique. Jouer contre une telle DAVID LORIOT Place aux quarts « Mon but le plus bizarre » de notre envoyé spécial – En revanche, cet été, vous saviez que vous aviez une place à gagner pour l’Euro ! – Je crois que Joseph Gomis et moi étions dans le même état d’esprit. Cela a toujours été très sain. On savait que la place se jouait entre lui et moi. Je suis arrivé très motivé, c’est vrai. Après une saison perturbée par des blessures, je ne savais pas trop où j’en étais et j’ai donné tout ce que j’avais. J’étais conscient que j’avais une carte à jouer, dans mon registre à moi. Je suis un peu l’opposé de Tony Parker et je crois que la complémentarité a joué en ma faveur. Je ne suis pas dupe non plus. Je sais plus ou moins ce qu’on va me demander : être gestionnaire, faire jouer les mecs, poser le jeu sur une zone, prendre mes tirs, ne rien forcer. Je pense que ça, je suis capable de le faire. Après, il y aura peut-être aussi d’autres missions en dehors du terrain. Je suis prêt à tout assumer. – Cette équipe de France a belle allure, non ? – C’est sûr que c’est très excitant d’être là. Oui, c’est une fierté d’être dans cette équipe-là ! Maintenant, cette équipe est belle, mais elle sera vraiment belle si elle rapporte au moins une qualification pour le Championnat du monde, voire plus. Si on ne fait rien, tout le monde pourra dire qu’en fait, elle était pourrie. » CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS DIDIER DROGBA admet que son but ne restera pas dans les annales. Sauf pour son importance. LONDRES – FRÉDÉRIC FAUTHOUX, sauf blessure, sera à l’Euro à Belgrade, dans le sillage de Tony Parker. « FRÉDÉRIC, sauf catastrophe, vous êtes assuré d’être dans le groupe des douze qui ira à l’Euro. Quel sentiment cela procure-t-il ? – C’est évident que ça me fait énormément plaisir. Comme cela m’avait fait plaisir de revenir dans le groupe lors des qualifications l’année dernière. Hormis les joueurs majeurs de cette équipe, je crois que la plupart des mecs sont peut-être revenus par la petite porte, parce que, l’an dernier, personne ne voulait venir en équipe de France. Mais ceux qui sont venus ont vraiment prouvé qu’ils pouvaient faire des choses. – C’est un retour qui n’est pas banal. Huit ans après l’Euro espagnol en 1997, vous retrouvez le très haut niveau avec les Bleus ! – Avant de revenir en qualifications l’an passé, j’avais juste fait deux p i g e s ( F r a n c e - A l le m a g n e l e 23 février 2000 et Italie-France le 26 février 2000). Sans doute que les entraîneurs avaient d’autres choix, d’autres visions sur l’équipe. À part les sept ou huit joueurs majeurs, le reste d’une équipe, c’est des compléments. Une équipe, ce n’est pas forcément les douze meilleurs joueurs. Il faut des jokers, des joueurs de mission. Je ne devais pas en être, à l’époque. Mais j’ai vécu cette période très sereinement. CHELSEA - ARSENAL : 1-0 (0-0) NE PARLEZ PLUS de Didier Drogba à Philippe Senderos, le jeune (20 ans) défenseur suisse d’Arsenal. En quinze jours, avec le Community Shield (2-1 pour Chelsea), l’Ivoirien lui a fait toutes les misères de la terre, pour finalement marquer trois buts à Arsenal en trois mi-temps, parce que, hier, Drogba avait dû d’abord s’asseoir sur le banc, avant de faire son apparition dès la reprise. Senderos s’était baladé face à Hernan Crespo, mais la puissance physique de l’ex-Marseillais l’a laminé, comme à Cardiff, le poussant encore à la faute, comme dans le temps additionnel où il laissa filer Drogba, qui manqua son tête-à-tête avec Lehmann. Ainsi, Chelsea a battu hier Arsenal pour la première fois depuis dix ans en Championnat, la première sous l’ère Wenger, et, toutes compétitions confondues, seulement pour la troisième fois sur les 23 derniers derbys. Mais, en réalité, Drogba a réécrit l’histoire sur un coup de dés, ou plutôt un sacré coup de chance, et peut-être était-il de surcroît légèrement hors jeu ! À la suite d’un coup franc vite joué par Lampard à 40 mètres du but, il manqua son contrôle et le ballon, qui rebondit sur son tibia droit, prit totalement Jens Lehmann au dépourvu (1-0, 73e). « On a marqué un but heureux et je ne vais donc pas dire que nous méritons notre victoire, tempérait Mourinho. J’ai vu deux équipes très proches l’une de l’autre pendant l’essentiel du match. Je ne sais pas ce qu’Arsène Wenger a dit à ses joueurs à la pause, mais moi, j’ai dit aux miens : “Il ne faut surtout pas perdre. 0-0 sera mieux que 0-1.” Je ne pavoiserai donc pas, même si, tout de même, nous avons eu plus d’occasions qu’Arsenal. Ce fut mieux qu’à Wigan (1-0) dimanche dernier, mais on n’en montre toujours pas assez à mon goût, sachant tous les talents qu’il y a sur la pelouse. » Le Portugais venait de tout résumer. Son équipe s’est en effet contentée d’un jeu direct, sans fioritures, sans éclat, abusant des ballons longs, un système qui n’est absolument pas fait pour Hernan Crespo, totalement perdu. « Une fierté » 9 Bleu Rouge Noir Jaune ATHLÉTISME MEETING DE SHEFFIELD EXPRESS HANDBALL Ce n’était pas son jour Ladji Doucouré, déjà privé de ses pointes au départ, a été disqualifié après avoir fini deuxième du 110 m haies. SHEFFIELD – (ANG) de notre envoyée spéciale Nation, sur le stade Charléty. SOPHIE TUTKOVICS (*) L’alinéa 7 de la règle 168, édictée par la Fédération internationale, stipule qu’un compétiteur qui « renverse de façon volontaire une haie avec la main ou le pied doit être disqualifié ». Djhone congelé Malade et frigorifié, le recordman de France n’a terminé que troisième du 400 m, remporté par El-Haouzy en 46’’47. UN SEUL RECORD international a été battu hier à La Chaux-de-Fonds, celui du temps le plus glacial de l’été : la température est en effet descendue en dessous des 10 oC ! Arrivé malade en Suisse à cause d’un rhume contracté lors des Mondiaux d’Helsinki, Leslie Djhone s’est demandé jusque dans la chambre d’appel s’il allait ou non s’aligner. « François (Pépin) m’a dit : “Cours quand même”. » Suivant le conseil de son entraîneur, Djhone a donc couru. Tout ça pour une troisième place en 46’’65… « Je n’avais pas dormi de toute la nuit. Je n’avais pas de jambes. Dans la ligne opposée, les bronches me brûlaient. Je ne pouvais pas accélérer », raconte, entre deux toussotements, celui qui a couru deux secondes plus lentement que l’an dernier, lorsque, sur cette même piste du stade de la Charrière, il avait établi un nouveau record de France en 44’’64. Depuis, le cinquième des Mondiaux de Paris 2003 a cumulé les galères : blessures, brouille avec son ex-compagnon d’entraînement Marc Raquil et donc ce gros rhume finlandais… « C’est une année poisseuse », résume Djhone, qui se demande du coup s’il va disputer, vendredi, le meeting Golden League de Bruxelles. « Si c’est pour faire 45’’80 là-bas… » À La Chaux-de-Fonds, le recordman de France n’a même pas été le meilleur de son groupe d’entraînement, puisque c’est Abdelrahim el-Haouzy qui a coupé le pre- mier la ligne d’arrivée du 400 m en 46’’47. Après avoir remporté sa série dans le bon temps de 12’’95 (v.f. : 1,5 m/s), Reina-Flor Okori a malheureusement été disqualifiée en finale pour faux départ. Les Français ont par ailleurs surtout brillé par leur absence. « Ils étaient quarante annoncés, ils ne sont venus qu’à dix-huit. Pour Keita, j’avais été prévenu, mais pour les autres, quelle dégonflade ! » grince l’organisateur René Jacot. – J.-Ph. L. TOUR D’ALLEMAGNE assez long, je compte bien donner mon maximum. » Ullrich n’a peutêtre pas encore perdu le Tour d’Allemagne, mais sa prestation d’hier a bel et bien compromis ses chances de remporter « son » épreuve pour la première fois de sa carrière. Leipheimer confiant Que s’est-il donc passé au cœur de la Forêt-Noire ? Tout d’abord, une pluie incessante, glaciale, un brouillard déprimant. Peu du goût d’Ullrich qui, depuis quelques jours, a l’œil rivé sur la météo. La guérison de son rhume en dépend. « J’ai appris que cela devrait rester comme ça jusqu’à mardi, juste quand la course sera finie. Super ! », lançait-il d’ailleurs hier matin à l’adresse des journalistes. Cette septième étape, trouvant son dénouement sur le Feldberg, à 1 270 mètres d’altitude, et se déroulant sur ses anciens terrains d’entraînement, lui semblait pourtant promise. « Je connais chaque mètre de ce parcours », confiait-il avant le départ. « Le Feldberg est pour lui », avait renchéri Leipheimer, pas mauvais non plus au jeu du poker menteur. Mais comme jeudi dans l’ascension du Rettenbachferner, le décrochage de l’Allemand s’est produit d’un coup, à 4 kilomètres du sommet, alors que rien a priori ne le laissait présager. La faute, en partie, à Fabian Jeker (Saunier Duval), qui a placé une accélération incroyable, laissant Ullrich et Totschnig sur place. Leipheimer, Jaksche et Evans ont été les seuls à emprunter le sillage du Suisse. Un peu plus tard, Evans (DavitamonLotto) allait attaquer à son tour, un peu après la flamme rouge, pour s’imposer avec quelques secondes d’avance. Encore une chance pour Ullrich que Leipheimer ait légèrement coincé dans les derniers hectomètres : en finissant quatrième, l’Américain de la Gerolsteiner n’a engrangé aucune bonification. À l’arrivée, il ne boudait pourtant pas son plaisir : « J’ai été surpris de ne plus voir Ullrich dans ma roue, parce que cette ascension n’était quand même pas aussi dure que celle de Sölden », a commencé à pérorer Leipheimer, avant de se rendre à l’évidence : « Maintenant, j’ai de réelles chances de l’emporter à l’issue du contre-lamontre. » JÉRÉMIE ARBONA CLASSEMENTS 7e étape, Singen-Feldberg 1. Evans (AUS, Davitamon-Lotto), les 171,3 km en 4 h 56’10’’ (moy. : 34,704 km/h) ; 2. Jeker (SUI, Saunier Duval), à 11’’ ; 3. Jaksche (ALL, Liberty Seguros), m.t. ; 4. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), à 14’’ ; 5. Contador (ESP, Lsw), à 26’’ ;… 11. Ullrich (ALL, T-Mobile), à 44’’ ; 21. Brochard (Bouygues Telecom), à 1’40’’ ; 31. Vasseur (Cofidis), à 3’9’’. Classement général : 1. Leipheime r ( U S A, G er o lst e in er ) , e n 32 h 53’37’’ ; 2. Totschnig (AUT, Gst), à33’’ ;3. Evans(AUS,Davitamon-Lotto), à 58’’ ; 4. Jaksche (ALL, Liberty Seguros), à 1’21’’ ; 5. Ullrich (ALL, T-Mobile), à 1’26’’ ;… 23. Brochard (Bouygues Telecom), à 13’3’’ ; 32. Vasseur (Cofidis), à 22’53’’. AUJOURD’HUI. – 8 e étape : Ludwigshafen-Weinheim (31,1 km, c.l.m. individuel). CHÂTEAUROUX – CLASSIC DE L’INDRE Casper se relance Absent du Tour, le Nordiste s’est imposé. De bon augure pour la Vuelta. CHÂTEAUROUX – de notre envoyée spéciale MARDI DERNIER, AU MOMENT d’aborder le Tour du Limousin, il disait qu’il lui fallait encore affûter sa condition. « Au Tour du Benelux, je n’avais pas le niveau », avait-il confié. Moins d’une semaine plus tard, Jimmy Casper a inversé la tendance au terme d’un déboulé au sprint un peu serré-serré. « J’ai pris des risques, mais ça a payé, expliquait le sprinteur de Cofidis après s’être excusé auprès de Jaan Kirsipuu pour l’avoir gêné dans l’emballage final. Déjà freiné par une chute survenue à quatre kilomètres de l’arrivée, l’Estonien de Crédit Agricole, un peu en recul cette saison – il n’a pas gagné, excepté son doublé au Championnat d’Estonie –, n’a pas eu l’occasion de jouer pleinement sa carte sur cette Classic de l’Indre débridée. En raison d’un parcours sans difficulté, si ce n’est un peu de vent, les attaques ont en effet été multiples, hier, mais une seule (Vogondy, Timochine, Kaupas sortis à trois tours de l’arrivée et repris à 4 km du but) a réussi à prendre plus d’une minute d’avance ! L’affaire s’est donc réglée par un sprint massif, emmené par les équipiers d’AG2R Prévoyance pour Jean-Patrick Nazon (3e), et qui a principalement opposé Casper à Napolitano (Team LPR), gonflé à bloc après sa victoire, jeudi, à la Coppa Bernocchi. « J’ai fait l’effort aux 250 mètres mais j’ai senti qu’il revenait dans mon dos », expliquera après coup Casper, qui a réussi à conserver une petite longueur d’avance. Voilà désormais le coureur de Cofidis bien lancé en vue de la Vuelta, son seul LUNDI 22 AOÛT 2005 grand Tour cette saison ( « J’espère y faire une perf’ un jour »). Lauréat d’une étape à l’Étoile de Bessèges et du Grand Prix de Denain, le Picard n’avait en effet pas été retenu pour le Tour de France. « C’est logique, dit-il. Tu n’as pas ta place au Tour si tu n’es pas à cent pour cent. Je l’avais accepté mais une fois le Tour parti, ça été un peu difficile. » Alors Casper s’est d’abord consacré au déménagement de toute sa petite famille dans une nouvelle maison à Montdidier. Puis il a rejoint Lans-enVercors pour une semaine de stage sous la houlette de l’entraîneur Lionel Marie. « La reprise avait été un peu dure mais sur le Tour du Limousin, j’ai progressé chaque jour, précisait-il. Aujourd’hui (hier), j’ai senti que j’avais pas mal de forces. » Après ce succès et à un mois du Championnat du monde à Madrid (25 septembre) sur un circuit réputé favorable aux sprinteurs, Casper se place donc parmi les postulants à une sélection en équipe de France, qu’il acceptera uniquement s’il est compétitif. « Ce n’est pas parce que j’ai gagné là que je vais m’enflammer. La Classic de l’Indre et le Championnat du monde, ça n’a rien à voir. D’autant qu’à mon avis, le parcours n’est pas si plat. D’après ce que j’ai vu, il comprend deux petites bosses. Il me reste encore à trouver quinze pour cent de ma condition. » BARBARA RUMPUS CLASSEMENT 1. Casper (Cofidis), les 198 km en 4 h 15’48’’ (moy. : 46,443 km/h) ; 2. Napolitano (ITA, Team LPR) ; 3. J.-P. Nazon (AG2R Prévoyance) ; 4. Bonnet (Auber 93) ; 5. Geslin (Bouygues Telecom), t.m.t. RUJANO CHEZ QUICK STEP EN JUIN 2006. – Jose Rujano, vingt-trois ans, le grimpeur de poche de la Selle Italia, révélation du dernier Giro (il avait pris la troisième place à Milan), s’est engagé avec l’équipe belge Quick Step. Mais il ne rejoindra ses rangs qu’en juin, après avoir disputé un dernier Giro sous ses couleurs actuelles. CASAR REVIENDRA À FOURMIES. Sandy Casar, qui a abandonné lors de la 3e étape du Tour d’Allemagne en raison d’une douleur musculaire à une épaule, reprendra la compétition au Grand Prix de Fourmies (11 septembre). En attendant, le coureur de la Française des Jeux, qui aurait dû participer au Grand Prix de Plouay (28 août), alternera les séances de manipulation chez l’ostéopathe avec un entraînement léger. ROY ET L. AUGER PROLONGENT. – Ludovic Auger et Jérémy Roy ont tous les deux prolongé leur contrat avec la Française des Jeux. FÉDRIGO LA TETE EN ESPAGNE. – Après une reprise à la Clasica San Sebastian (« J’ai fini avec des crampes »), le champion de France Pierrick Fédrigo disputait la semaine dernière le Tour du Limousin (21e). « Je tenais à faire une course par étapes avant le Tour d’Espagne, explique le coureur de Bouygues Telecom, qui a remporté samedi le critérium de Lusignan-Petit (Lot et Garonne). C’est plus facile que d’enchaîner plusieurs courses d’un jour. » Pour son baptême à la Vuelta – c’est aussi la première fois qu’il dispute deux grands Tours dans une saison après la Grande Boucle en juillet –, il part avec l’idée de décrocher une victoire d’étape. SASTRE LEADER À LA VUELTA. – L’Espagnol Carlos Sastre sera le leader de l’équipe CSC sur les routes de la Vuelta, qui s’élancera le 27 août de Grenade. Il sera entouré de son compatriote Manuel Calvente, de l’Américain Christian Vandevelde, des Danois Jakob Piil et Nicki Sörensen, de l’Allemand Linus Gerdemann, des Italiens Andrea Peron et Giovanni Lombardi et du Russe Vladimir Gusev. PIIL UN AN DE PLUS. – Le Danois Jakob Piil (32 ans), qui arrivait en fin de contrat avec la CSC, a signé pour une saison supplémentaire avec la formation de Bjarne Riis. HAMILTON A RECOURU. – Actuellement sous le coup d’une suspension pour dopage (jusqu’au 17 avril 2007), Tyler Hamilton a disputé samedi, et remporté, la Mont Washington Auto Road Hillclimb (New Hampshire), une épreuve de masse américaine. L’ancien coureur de Phonak, qui a avalé les 12,2 km de montée (12 % de moyenne) en 51’11’’, a fait appel de sa suspension auprès du Tribunal arbitral du sport et sera entendu à partir du 6 septembre. HANDISPORT : DES BLEUS EN OR. – L’équipe de France de cyclisme handisport a brillé lors des Championnats d’Europe, disputés aux Pays-Bas. Elle a raflé trois médailles d’or (Thirionnet sur le kilomètre et le contre-la-montre, Champenois dans la course en ligne), une d’argent (Alcaïne en ligne) et deux de bronze (Thirionnet en poursuite, Alcaïne sur le kilomètre). RAVARD TOUCHÉ AU NEZ. – Anthony Ravard a été pris dans la chute survenue hier à quatre kilomètres de l’arrivée de la Classic de l’Indre. Le coureur de Bouygues Telecom a été transporté à l’hôpital de Châteauroux pour des examens du nez, mais il ne souffrirait d’aucune fracture. Retrouvez les résultats en page 13 BOXE VARGAS SANS BRILLER. – L’Américain Fernando Vargas (27 ans, 26 victoires dont 22 avant la limite, 2 défaites) a battu aux points (97-92, 97-92, 98-91) en dix rounds l’Espagnol Javier Castillejo à la limite des super-welters, samedi soir, à Rosemont, dans la banlieue de Chicago. Un combat sans titre en jeu, puisque Castillejo n’avait plus de ceinture. À la suite du passage de l’Américain Ronald Wright en poids moyens, Castillejo, champion WBC des super-welters « par intérim » depuis 2002, avait été fait champion « à part entière » par cette fédération. Mais comme l’Espagnol a refusé d’affronter le challenger officiel, le Nicaraguayen Ricardo Mayorga, car il avait davantage d’argent à gagner contre Vargas, le WBC l’a destitué (Mayorga a dominé l’Italien Piccirillo pour le titre vacant il y a neuf jours). Vargas devrait retrouver une chance mondiale en super-welters, tandis que Castillejo (37 ans, 58 victoires dont 39 avant la limite, 6 défaites) pourrait prendre sa retraite. VASQUEZ CONSERVE SON TITRE. – Le Panaméen Roberto Vasquez a conservé son titre de champion des poids mi-mouche WBA en battant, hier, à Panama, le Mexicain Javier Aguirre par arrêt de l’arbitre, sur blessure, à la quatrième reprise. Aguirre était blessé à l’arcade sourcilière gauche après avoir reçu un coup de tête involontaire de son adversaire. Vasquez (21 ans, 20 victoires, 1 défaite) avait conquis sa ceinture en dominant le Colombien Antonio Mendoza, le 29 avril, déjà à Panama. PENTATHLON MODERNE COUPE DU MONDE : CAZÉ TROISIÈME. – La Française Amélie Cazé, vingt ans, a pris la troisième place de la finale de la Coupe du monde qui se disputait ce week-end à Uppsala (Suède). Première en escrime et en natation, la sociétaire de Noyon est néanmoins devancée par la championne olympique hongroise Zsuzsanna Voros et la Russe Tatiana Mouratova. CANOË-KAYAK SLALOM : PLUIE D’OR SUR LES BLEUETS. – Belle moisson française aux Championnats d’Europe des jeunes, achevés hier à Cracovie (Pologne). Samedi déjà, dans les épreuves de patrouilles (par équipes), l’or était revenu aux garçons, en K 1 juniors (Combot, Guillautié, Bérail) et en C 1 juniors (Gargaud, Darc, N. Neveu), les filles raflant deux médailles de bronze, en juniors (Mangin, Venet, Lafont) comme en moins de 23 ans (Bouzidi, Miclo, Fer). Hier, ce fut la grande journée du canoë bleu dans les courses individuelles : chez les juniors, triplé en C 2 (l’or pour Klauss-Pèche devant Biso-Picco et les frères Janin) et doublé en C 1 (l’or pour Norbert Neveu, Gargaud terminant troisième) ; chez les moins de 23 ans, médailles d’argent en monoplace pour Hervé Chevrier (à 43 centièmes seulement du Polonais Wojs) et pour le C 2 Voyemant-Troquenet (à 4 centièmes seulement des Slovaques, les frères Skantar). Le kayak a dû en revanche se contenter d’une seule récompense ce dimanche, avec la troisième place du junior Sébastien Combot. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MEETING DE LA CHAUX-DE-FONDS Bleu Rouge Jaune SHEFFIELD. – Avant d’être déclassé, Ladji Doucouré (à gauche) n’avait pu battre, malgré un superbe « cassé », l’Américain Dominique Arnold. (Photo Alex Livesey/Getty Images) Jaune POWELL S’IMPOSE À MARTINVAST. – Rodney Powell, en selle sur Major Sweep, a remporté ce week-end, à Martinvast (Manche), la première étape de la Coupe du monde de concours complet. Le Britannique a notamment profité de la mésaventure de Didier Willefert, hier, sur le parcours de cross. En tête après le dressage et le saut d’obstacles, le Français a essuyé un refus avec son partenaire Escape Lane et a terminé à la dixième place de l’épreuve. Deux cavalières suédoises complètent le podium : Victoria Carlerback (Onyx) et Anna Hilton (M. d’Alby). Marie-Christine Delaurières, sixième avec Crazy Love, termine première tricolore. – A. Lag. SAUT D’OBSTACLES : ISTOM EST MORT. – Istom, le cheval du Bordelais Édouard Coupérie, victime d’un spectaculaire accident lors de la finale du Championnat de France, le 3 juillet, à Fontainebleau, est décédé des suites de sa blessure. Devant la gravité de la fourbure (congestion et inflammation du pied) causée par sa chute, les vétérinaires ont préféré abréger les souffrances de ce prometteur selle français de neuf ans. L’Allemand, qui a encore perdu du temps sur Leipheimer hier, doit reprendre 1’26’’ dans le contre-la-montre. IL ÉTAIT ENTENDU que ce Tour d’Allemagne ne se résumerait pas à un simple duel contre la montre entre Levi Leipheimer et Jan Ullrich, aujourd’hui, à la veille de l’arrivée à Bonn. L’étape d’hier, en effet, a provoqué encore de beaux dégâts et creusé davantage l’écart entre l’Américain et l’Allemand. Cinquante-six secondes séparaient les deux hommes au départ de Singen ; une minute et vingt-six secondes, ce matin. L’addition commence à être salée pour Ullrich, qui a donc cédé trente secondes supplémentaires à Leipheimer au sommet du Feldberg. Alors, bien sûr, il y a quatre semaines, dans le dernier chrono du Tour de France à Saint-Étienne, Ullrich avait surclassé l’Américain (2’50’’ sur 55,5 kilomètres). Sans compter que le parcours plat tracé entre Ludwigshafen et Weinheim paraît encore plus favorable au leader de la T-Mobile. Mais compte tenu de ses dispositions actuelles, est-il en mesure aujourd’hui de combler 1’26’’ sur 31,1 km ? Il est permis d’en douter. Ullrich lui-même n’a apporté aucune garantie, hier à l’arrivée, préférant se réfugier derrière des propos convenus. « J’étais très motivé aujourd’hui (hier), mais il m’a manqué le petit plus dans la dernière ascension, qui était vraiment dure. Je traîne toujours mon rhume et ce n’est pas évident d’être à mon meilleur niveau dans ces conditions. Je rappelle aussi qu’il nous manque Vinokourov et Schreck dans l’équipe. Maintenant, pour le contrela-montre, qui s’annonce difficile et au pays ! » Ne parlez surtout plus de transport aérien à Ladji Doucouré, il a décidé de ne plus voyager pendant un bout de temps. Alors qu’il a renoncé au meeting de Bruxelles, vendredi prochain, il n’aura qu’à prendre le RER, le 3 septembre, pour aller participer à sa prochaine compétition, le Déca- ÉQUITATION Ullrich peut-il le faire ? de notre envoyé spécial championne olympique lui fera dire ensuite, une poche de glace sur son tendon droit : « J’étais à 50 % et sur une jambe et demie ce n’est pas faire injure à mes adversaires que de dire que ce n’était pas vraiment moi qui courait… Heureusement qu’il y a eu l’hélicoptère pour qu’on se souvienne de ma dernière course On pensait bien que les perfs, noyées sous le déluge aux Championnats du monde d’Helsinki, puis vendredi dernier à Zurich, allaient commencer à refleurir hier aprèsmidi. De fait, la principale éclaircie fut à mettre à l’actif de la Suédoise Kajsa Bergqvist, qui décolla à 2,03 m (m.p.m. 2005). Pour le reste, des crampes d’estomac privèrent après la mi-course Tirunesh Dibaba de tout appétit pour le record du monde du 5 000 m, qu’elle boucla devant sa sœur Ejegayehu. Pendant que le chat Gatlin avait déserté le 100 m pour réaffirmer qu’il était également le patron sur 200 m (20’’04, v.f. : 1,4 m/s), la souris de Saint Kitts, Kim Collins, toujours prêt à sauter sur l’occasion, se remit à danser en s’imposant en 10’’01 (v.f. : 1,1 m/s), sa deuxième victoire de la saison après sa course de rentrée en 10’’61 (v.d. : – 3,4 m/s) à Kingston, le 12 février. Maurice Greene, dernier pour son 100 m de rentrée, vendredi à Zurich, subit pour sa part une nouvelle humiliation : il fut disqualifié pour faux départ. Chez les dames, Veronica Campbell s’offrit une victoire soli- HOMMES 100 m(v.f. : 1,1 m/s) : 1. Collins (SKN), 11’’01 ; 2. Scott (USA),10’’10 ; 3. Frater (JAM), 10’’11 ; 4. Gardener (GBR), 10’’12. Disqualifié : Greene (USA). 200 m (v.f. : 1,4 m/s) : 1. Gatlin (USA), 20’’04 ; 2. Gay (USA), 20’’09 ; 3. Buckland (MAE), 20’’39. 400 m : 1. Blackwood (JAM), 45’’29 ; 2. Benjamin (GBR), 45’’49. Mile : East (GBR), 3’52’’50 ; 2. L. Rotich (KEN), 3’52’’55 2 miles : 1. Mottram (AUS), 8’11’’27 ; 2. B. Songok (KEN), 8’12’’86. 110 m haies : 1. Arnold (USA), 13’’26 ; 2. Wignall (JAM), 13’’31 ; 3. Bramlett (USA), 13’’42 ; 4. Johnson (USA), 13’’50. Disqualifiés : Doucouré et Olijars (LET). Perche : 1. Walker(USA), 5,90 m ; 2. Lobinger (ALL), 5,80 m ; 3. Miles (USA), 5,80 m. Longueur : 1. Pate (USA), 8,45 m (v.f. : 1,9 m/s) ; 2. Philllips (USA), 8,38 m (v.f. : 0,3 m/s). Triple saut : 1 Martinez (CUB), 17,44 m (v.f. : 1 m/s) ; 2. Davis (USA), 17,40 m (v.f. : 1,3 m/s) ;… 7. Taillepierre, 16,88 m. Disque : 1. Alekna (LIT), 69,22 m ; 2. Kanter (EST), 67,51 m. FEMMES 100 m (v.f. : 2,4 m/s) : 1. Campbell (JAM), 10’’89 ; 2. Nesterenko (BLR), 11’’09 ; 3. Lee (USA), 11’’22. 200 m (v.f. : 0,5 m/s) : 1. Felix (USA), 22’’54 ; 2. Williams (USA), 22’’91. 400 m : 1. Richards (USA), 49’’77 ; 2. Williams-Darling (BAH), 50’’02 ; … 8. Désert, 53’’86. 800 m : 1. Meadows (GBR), 2’3’’43; … 8. Holmes (GBR), 2’6’’69. 5 000 m : 1. T. Dibaba (ETH), 14’51’’77 ; 2. E. Dibaba (ETH), 14’53’’48 ; 3. Shobukhova (RUS), 15’9’’11 ; 4. Jepleting (KEN), 15’11’’80. Hauteur : 1. Bergqvist (SUE), 2,03 m (m.p.m. 2005). FELDBERG – à bord d’un hélicoptère de l’armée britannique. Son dernier 800 m sur le sol anglais fut beaucoup moins fun. Holmes joua les figurantes jusqu’à 100 m du but avant de lâcher prise pour terminer huitième en 2’6’’69. L’ironie des chiffres voudra que cela soit son meilleur chrono de la saison. L’ironie de la double Bergqvist décolle, Holmes atterrit RÉSULTATS CYCLISME taire sur 100 m en 10’’89 un peu trop ventées (+ 2,4 m/s), mais avec une marge de 20 centièmes sur la championne olympique Yulia Nesterenko. Attendue comme le messie, dame Kelly Holmes était descendue du ciel, en tout début de programme, atterrissant au centre de la pelouse Noir Bleu Noir ET DIRE QUE L’ÉTÉ de l’athlé a recommencé ici, dans le nord de l’Angleterre ! Un ciel clair, aucun signe d’humidité, une vingtaine de degrés, un souffle d’air. Des conditions enfin idéales, que les forçats de la piste n’avaient pas retrouvées depuis le meeting d’Oslo, le 29 juillet… Pourtant l’homme qui a ensoleillé le ciel tricolore de ses deux ors dans la pluvieuse Helsinki était hier d’une humeur à ne pas mettre un chien dehors. Ladji le « lève-tard », déjà privé d’une première grasse matinée la veille lors de son interminable transfert entre Zurich et Sheffield, avait dû une nouvelle fois sauter du lit et arpenter les boutiques (un dimanche !) pour ressembler à un sportif. Il était toujours sans nouvelles de son bagage, égaré quelque part entre la Suisse et l’Angleterre. Il s’offrit donc un survêtement, un tee-shirt, une paire de chaussettes, des baskets et des pointes qu’il jugea ensuite trop petites et surtout trop délicates (car dépourvues de semelles) pour affronter un 110 m haies une nouvelle fois relevé, même en l’absence du champion olympique chinois Liu Xiang, rentré au pays. Alors le seul homme qui l’a battu cette saison, à Rome, puis à Zurich, Dominique Arnold, lui prêta gentiment des pointes… beaucoup trop grandes ! L’Américain chausse du 46 contre du 44,5 pour le Français... Doucouré, dans ses « petits » souliers, tarda à se mettre en action pendant que le quadruple champion du monde Allen Johnson prenait les opérations en main. À micourse, grâce à son punch dans les intervalles, Ladji était revenu dans la partie, mais au moment de franchir l’avant-dernier obstacle, il fut obligé de produire une grosse impulsion pour ne pas toucher la haie et perdit la vitesse qui lui aurait permis de rivaliser jusqu’au bout avec Arnold, revenu pour s’imposer en 13’’26 (v.f. : 0,4 m/s). À un petit centième derrière, Doucouré s’amu- sait encore de cette « belle bagarre » mais reconnaissait aussi : « Je n’étais pas dedans, je n’avais pas la tête à la compétition, jamais jusqu’ici je n’avais été privé de mon sac avant une course ! » C’est Renaldo Nehemiah, l’agent de Justin Gatlin, qui lui donna (bien involontairement) le dernier coup de massue de cette sale journée en lui apprenant, alors qu’il était au contrôle antidopage, sa disqualification pour « avoir frappé volontairement une haie » (*). « Ils sont malades, je ne suis pas venu ici pour être disqualifié, s’insurgeait Ladji. Faudrait être fou pour frapper volontairement une latte à cette vitesse-là ! » Un instant tenté d’aller demander de plus amples explications, le « Caïd de Viry » finit par se dire qu’il fallait tout simplement mieux oublier Sheffield… MONTPELLIER AU COURAGE. – À moins de trois semaines de la reprise, le champion de France, Montpellier, s’est adjugé, hier, la Schlecker Cup qui réunissait ce week-end, à Ehingen (Allemagne), les clubs locaux de Kiel et Hambourg, mais aussi Veszprem, le champion de Hongrie, les Suédois de Sävehof et la Tunisie. Opposée hier après-midi en finale à Veszprem, l’équipe de Patrice Canayer a dû attendre les penalties (4 à 3) pour s’imposer, puisque les deux équipes étaient à égalité 32-32 à la fin du temps réglementaire et 36-36 au bout des prolongations. « On a pourtant mené pendant toute la première période, grâce notamment à un super Thierry Omeyer dans les buts et à un bon repli défensif », expliquait l’ailier montpelliérain Andrej Golic, dont l’équipe menait 15-14 à la mi-temps. Mais à quinze minutes du terme, les Héraultais, coupables d’une sérieuse baisse de régime, étaient distancés de six buts. « On a été costaud mentalement », relevait Golic pour justifier un retour spectaculaire constaté également en prolongations, puisque Mickaël Guigou égalisa à la dernière minute sur penalty. Ce même Guigou qui, lors de la séance des tirs au but, transforma sa tentative au même titre que Anquetil, Golic et Juricek. Les champions de France s’entraîneront chez eux jusqu’à jeudi et leur départ pour Strasbourg où ils disputeront l’Eurotournoi (25-28 août). – J.-B. R. 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 Quand Paris rame Battus à Narbonne samedi, les Parisiens doivent souquer ferme pour combler leur manque de préparation. GRUISSAN – de notre envoyé spécial « ALORS MAX ? Tu veux faire un peu de rames ? » « Ça va… On a déjà assez ramé hier », sourit le président du Stade Français sur le ton de l’ironie. Max Guazzini, à l’image du club qu’il dirige, a horreur de perdre et il ne manque jamais de rappeler ses joueurs à leur obligation de résultats. Battus logiquement samedi à Narbonne (26-20), pour leur toute première sortie de la saison, les Parisiens ont pourtant joué les prolongations hier à Gruissan, en bord de mer, où leur manager, Alain Élias, ancien joueur narbonnais, avait prévu une journée entière de récupération passive. Le plaisir comme un moteur essentiel dans le fonctionnement de ce club un peu à part… « On a besoin de se sentir bien ensemble », résume Christophe Dominici, nommé capitaine en l’absence de David Auradou. Au programme, rame traditionnelle au port de plaisance de Gruissan et victoire de la barque des trois-quarts sur celle des avants, plombée par la présence du pourtant très solide médecin Alexis Savigny, puis dégustation de produits locaux dont le vin du comédien Pierre Richard, passionné de rugby et venu se mêler aux joueurs du Stade, repas sur la plage. Il était question de se baigner, évidemment, dans l’après-midi, mais le fort vent, les nuages et la pluie qui a fini par s’abattre en ont décidé autrement. Obligeant les joueurs à patienter dans la salle du restaurant de la plage – dont les Parisiens ont pu apprécier le nom, « Le Grand Soleil » – jusqu’à leur départ en bus vers 17 heures, pour l’aéroport de Montpellier. Il était dit, de toute façon, que rien ne serait simple pour les Parisiens à l’occasion de ce premier week-end de compétition, eux qui ont pris le risque d’entamer le Top 14 sans le moindre match de préparation dans les jambes. « On a pris ce risque, on doit l’assumer, poursuit Dominici, très en vue samedi avec l’ailier Julien Arias. On verra au fil de la saison si on a eu raison de le prendre. Je rappelle simplement qu’on avait bien démarré l’an dernier (victoire à Bayonne) et qu’on a mal fini. On débute moins bien cette fois-ci, à nous de faire en sorte de bien finir… Mais cette saison va être difficile, ce Championnat resserré ne va pas permettre beaucoup d’erreurs. On vient de laisser trois points alors que des équipes comme Clermont et Castres viennent déjà de se positionner. Il ne va pas falloir trop traîner et, si on ne se mobilise pas tous très vite, on peut très bien se retrouver décrochés et ça peut devenir vite compliqué. Les premières places ne sont pas réservées à Toulouse, Biarritz ou au Stade Français. Et cette défaite à Narbonne pour commencer ce Championnat où tout le monde va vouloir exister doit être prise comme un avertissement. » Landreau : « On a dérapé, c’est clair » Christophe Dominici s’est d’ailleurs longuement entretenu hier avec son entraîneur, Fabien Galthié, à l’écart de l’ambiance festive que la municipalité de Gruissan et son maire Didier Codorniou avaient réservée au Stade Français. « Il n’y a pas le feu, tempère Dominici, et il n’y a surtout rien d’alarmant mais on a bien vu face à Narbonne qu’il nous manquait encore beaucoup de choses. On a été déficients dans le combat, dans l’occupation et dans la finition. On n’a pas été constants et assez solides, notre conquête a été approximative. Et pourtant, en étant vraiment très très moyens, on a su être dangereux et à un moment donné on peut très bien faire basculer le match quand on revient à 16-13. Ça veut dire qu’on n’est pas très loin du compte malgré notre manque de préparation, à condition de savoir recadrer les choses extrêmement rapidement dans la semaine. Surtout ne pas laisser le doute s’installer. » Fabien Galthié évoquait d’ailleurs dès samedi soir « un manque d’implication mentale », comme si les joueurs parisiens, encore sous l’effet d’une saison passée durant laquelle ils ont dû aller puiser très loin à la fois physiquement et mentalement, n’avaient pas pris totalement la mesure de l’importance de ce premier match. « Inconsciemment, les deux finales perdues la saison dernière pèsent encore », admet Christophe Dominici. « On a dérapé, c’est clair, avoue l’entraineur adjoint en charge des avants Fabrice Landreau. Même si c’est une demi-surprise étant donné notre manque de compétition et l’absence de joueurs importants (Marconnet, Lemoine, Auradou, Martin, Pichot, Hernandez, Corleto…). Mais on ne voulait pas mettre une pression énorme sur les joueurs après avoir fini la saison passée pressés comme des citrons. Maintenant, on sait qu’il va falloir mettre les ingrédients pour être performants sur les trois prochains matches (Toulon dès le week-end prochain au stade Jean-Bouin, Perpignan à l’extérieur et Agen à domicile). Être plus précis dans notre jeu et plus déterminés dans notre engagement. » Paris n’a pas fini de ramer dans les prochaines semaines, même si les retours attendus de Marconnet, de Martin, de Pichot et de Hernandez contre Toulon samedi prochain pourraient permettre à la barque parisienne de retrouver un peu plus d’assise. JULIEN SCHRAMM VENDREDI Toulon - Biarritz ........................................................................ 10 - 20 SAMEDI Narbonne - Stade Français ................................................. 26-20 Brive - Bourgoin .................................................................. 15-10 Montpellier - Castres .......................................................... 16-34 Pau - Clermont ..................................................................... 16-28 Perpignan - Agen .................................................................. 34-9 Bayonne - Toulouse ............................................................. 12-26 Bonus : Bourgoin (1), Stade Français (1), Toulouse (1). Classement Pts B. J. G. N. P. p. c. Diff. — — — — — — — — — 1. St. Toulousain ........................................ 5 1 1 1 0 0 26 12 +14 2. Perpignan ............................................... 4 0 1 1 0 0 34 9 +25 3. Castres .................................................... 4 0 1 1 0 0 34 16 +18 4. Clermont ................................................. 4 0 1 1 0 0 28 16 +12 5. Biarritz .................................................... 4 0 1 1 0 0 20 10 +10 6. Narbonne ................................................ 4 0 1 1 0 0 26 20 +6 7. Brive ........................................................ 4 0 1 1 0 0 15 10 +5 8. Bourgoin ................................................. 1 1 1 0 0 1 10 15 -5 9. Stade Français ....................................... 1 1 1 0 0 1 20 26 -6 10. Toulon ...................................................... 0 0 1 0 0 1 10 20 -10 11. Pau ........................................................... 0 0 1 0 0 1 16 28 -12 12. Bayonne .................................................. 0 0 1 0 0 1 12 26 -14 13. Montpellier ............................................. 0 0 1 0 0 1 16 34 -18 14. Agen ......................................................... 0 0 1 0 0 1 9 34 -25 1re journée L’équipe type Fleming (Castres) Grandclaude (Perpignan) Traille (Biarritz) Benassis (Narbonne) Heymans (Toulouse) (o) Rosalen (m) Mignoni (Narbonne) Th. Lièvremont (Clermont) Le Corvec (Biarritz) (Perpignan) Chinarro Bortolami (Brive) (Narbonne) Meeuws Kayser Toderasc (Castres) (Stade Français) (Brive) Froment (Castres) Réalisateurs (nombre de points) 19 N. Laharrague (Perpignan) 16 Rosalen (Narbonne) 13 J.-B. Dambielle (Clermont) Marqueur d’essais 2 Fritz (Toulouse) Affluence moyenne 9 857 (saison dernière : 7 334) Le chiffre GRUISSAN. – Entre autres activités de détente favorisant la récupération passive (après la première défaite de la saison face à Narbonne), les Parisiens ont organisé une course de rame traditionnelle. C’est la barque des trois-quarts qui s’est imposée sur celle des avants, au premier plan (avec, par exemple, Landreau en tête ou Mauro Bergamasco avec ses lunettes). « Un bon moyen de se sentir bien ensemble », explique Christophe Dominici. (Photo Michel Deschamps) « Ça fout les boules » Toulouse déjà affûté CHRISTOPHE URIOS, l’entraîneur de Bourgoin, qui n’a pas aligné ses trois joueurs internationaux, demande aux instances du rugby de prendre leurs responsabilités. BAYONNE – BOURGOIN BRIVE – de notre envoyé spécial « LA DÉFAITE de votre équipe, Bourgoin, à Brive (10 -15), compte tenu de ce qui s’est passé ailleurs, ne vous fait-elle pas regretter d’avoir respecté la convention collective en laissant au repos vos internationaux ? – C’est vrai que ça fout les boules. Je peux comprendre la présence d’un Damien Traille à Biarritz, du fait des absences et des circonstances. D’autres, je ne me les explique pas. Mais ce n’est pas à moi de décider de ce qu’il convient de faire. Aux instances du rugby de prendre leurs responsabilités. C’est un peu symptomatique de l’état d’esprit qui règne dans le rugby pro français. On décide de certaines choses, on se met d’accord et puis, à la sortie, chacun fait ce qu’il veut. – Et si c’était à refaire ? – Peut-être qu’à l’avenir, nous nous poserons différemment la question, nous aussi... Sur ce match à Brive, il aurait été légitime de faire jouer Pascal Papé en seconde ligne. Nous étions en difficulté à ce poste après les blessures de Charlon, de l’Italien Del Fava et du Sud-Africain Jooste. Nous en avons parlé avec Pascal Papé, mais comme, en plus, il revenait des tests de l’équipe de France à Marcoussis où il s’était “dépouillé”, on a préféré jouer le jeu et le laisser au repos. La présence de Papé aurait changé la physionomie de Bourgoin à Brive. – Et pourtant, malgré vos difficultés spécifiques en seconde ligne, Papé n’était même pas sur la feuille de match… – Du moment où nous nous étions engagés à ne pas le faire jouer, il n’y avait pas à revenir là-dessus. Ce n’est pas dans mes habitudes, ni dans ma mentalité, de transgresser les règles. Mais, au final, je crois que nous n’avions pas bien mesuré ce que l’absence de nos internationaux allait nous coûter. » GILLES NAVARRO Les Toulousains n’avaient pas remporté leur premier match de Championnat depuis 2000. Leur victoire à Bayonne est un signe de leur appétit. de notre envoyé spécial C’ETAIT LE BON TEMPS, celui du rugby semi-amateur ou semi-pro, au choix. Le Championnat commençait sur un air de vacances. « On démarrait tranquillement, dit Guy Novès, le manager général du Stade Toulousain, car on savait que, sauf accident, on serait en play-offs. On se préparait en conséquence. Aujourd’hui, on ne peut plus se permettre de laisser des points en route. » La formule de la poule unique et le passage de l’élite à quatorze clubs ont tout changé. Toulouse s’est donc adapté et a modifié sa préparation. Les champions d’Europe n’avaient plus remporté un premier match de Championnat depuis la saison 2000-2001, où ils étaient allés s’imposer à Auch (13-56). « Et depuis nous n’avons plus été champions de France, rappelle Cédric Heymans, particulièrement en vue, samedi soir. Les quatre saisons suivantes, Toulouse avait perdu à Béziers (26-31), à Perpignan (17-32), Montpellier (31-50) et à Pau (16-28). Samedi soir à Bayonne (26-12), Yannick Bru et ses équipiers ont donc rompu avec une habitude, en obtenant victoire et point de bonus. « Faut-il y voir un signe ? En tout les cas, je peux vous dire qu’on n’en avait jamais autant bavé physiquement pour attaquer la saison, raconte Heymans. À force de multiplier les tours de piste sur 400 mètres et 800 mètres, je me prenais pour Kipketer (recordman du monde du 800 mètres). On s’est concentrés sur la condition physique et les fondamentaux. Alors, quand on touche le ballon, il y a une véritable envie de s’appliquer. Et comme on sait se nourrir des erreurs adverses pour marquer… » « Pas de retard à l’allumage » Pour ça, les Toulousains ne se sont pas gênés. Quatre essais, une défense hyper performante, une combativité permanente, Toulouse a marqué son territoire, en prenant la pole-position d’entrée. « Nous avons fait les choses dans l’ordre, rajoute le capitaine Yannick PAGE 10 Bru, qui se souvient que, la saison dernière, les Bayonnais avaient mis les Toulousains au supplice sur une vingtaine de groupés-pénétrants. À plusieurs reprises, nous avions été secoués sur les fondamentaux. Nous avions retenu les enseignements. Il ne fallait pas avoir de retard à l’allumage. Ce qui explique notre condition physique et notre agressivité, quelquefois malsaine, qui nous a valu des sanctions normales. Et malgré cela, tout n’est pas parfait. » Certes. Guy Novès fait la moue, pose les réserves d’usage, et ne s’attarde pas encore sur les mérites de ses joueurs. De même qu’il ne tient pas à polémiquer sur sa décision d’avoir aligné Jean-Baptiste Élissalde, Yannick Jauzion et Cédric Heymans, qui auraient dû être exemptés de ce match inaugural : « Je l’ai fait dans l’intérêt de mon club qui m’emploie et qui emploie les joueurs, dit-il sommairement. Au moment où la convention a été signée, notre président ne savait pas que nous aurions onze joueurs retenus pour la tournée de l’équipe de France. » Le manager de Toulouse ne s’épanche pas plus. Il s’est expliqué aussi avec Bernard Laporte au téléphone sur l’absence de Jauzion, Élissalde et Heymans aux tests physiques mercredi à Marcoussis. Sa préoccupation demeure son club. Les quarante points encaissés, la semaine précédente, en amical, à Narbonne, lui étaient restés en travers de la gorge. De même, la première période passée pendant trente-cinq minutes sur quarante dans son camp ne l’a pas satisfait : « Si on subit de la sorte face à de plus grosses équipes, on risque de prendre des points. Ce qui me ravit toutefois c’est l’envie des internationaux, qui savent redonner au club ce qu’il leur donne, des trois (Élissalde, Heymans, Jauzion) qui avaient à cœur de jouer ce match, cette cohérence dans le jeu, cette générosité dans le combat, l’investissement de Menkarska pour son premier match en pilier gauche, celui de McCullen en numéro 8. Ces retrouvailles furent faciles. Et à l’arrivée, le résultat est sympathique pour nous. » FRANCIS DELTÉRAL retirons. Que vaut un texte dont les clubs ne respectent que ce qui les arrange, comme l’utilisation des droits d’image comme complément de rémunération et se moquent de la santé des joueurs ? La deuxième option, c’est de continuer à croire que ce texte vaut quelque chose. Dans ce cas nous engagerons tous les recours possibles pour attaquer les clubs qui ont enfreint les règles. Mais il est désespérant de constater que tout explose à la première occasion. » Joint hier matin, Serge Blanco, le président de la Ligue, a souhaité dédramatiser un conflit qui risque de s’envenimer. « Si on constate qu’il y a eu infraction, la commission juridique sanctionnera, assuret-il. Mais il me semble qu’il y a eu surtout des cas de force majeure et qu’aucun joueur n’a été obligé à jouer contre son gré. » – A. D. LE SUD-AFRICAIN PAULSE SUSPENDU TROIS SEMAINES. – Breyton Paulse, l’ailier des Boks qui évoluera à Clermont cette saison a écopé d’une suspension de trois semaines (jusqu’au 11 septembre) pour avoir donné un coup de pied au visage du pilier australien Baxter à la 37e minute du match Australie - Afrique du Sud (19-22). Paulse ne participera pas à la « finale » du tournoi samedi à Dunedin entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Du coup, il va rejoindre la France dès cette semaine, mais il ne pourra pas jouer avant le 17 septembre, jour où Clermont va à Perpignan. « C’est dommage, mais c’est ainsi, a confié Philippe Agostini, l’entraîneur clermontois. D’un autre côté, cela va nous laisser du temps pour affiner son intégration. » Autre arrivée, cette semaine, celle de l’ancien troisième-ligne des All Blacks Sam Broomhall (29 ans, 4 sélections en 2002, 1,93 m, 104 kg). NICOLAS LAHARRAGUE INCERTAIN CONTRE BIARRITZ. – Victime d’une contusion musculaire à la cuisse droite contre Agen, l’ouvreur de l’USAP, Nicolas Laharrague est incertain en vue du déplacement à Biarritz, vendredi. En cas de forfait, Perpignan se retrouverait sans ouvreur de formation (Edmonds, indisponible jusqu’à fin septembre) et ferait appel à Giannantonio ou Descons pour dépanner. Par ailleurs le centre Grandclaude a eu le tympan droit perforé. Goutta (forfait pour cause de lumbago) reprendra l’entraînement cette semaine. – V. C. PAU : TABACCO EST RENTRÉ CHEZ LUI. – Patrick Tabacco qui avait été transporté à l’hôpital de Pau samedi soir, après avoir perdu connaissance, a pu rentrer chez lui hier soir. En plaquant l’ouvreur clermontois (24e) Jean-Baptiste Dambielle lors du match Pau-Clermont (16-28), le troisième-ligne international avait reçu un coup de genou involontaire de son coéquipier Christophe Laussucq, derrière l’oreille gauche, sur le rocher. – J.-M. M. LOMU AURAIT DES CONTACTS EN FRANCE. – Dans un entretien réalisé avec le New Zealand Herald Tribune, Jonah Lomu a confié qu’il était en contact avec « trois ou quatre équipes européennes » en lice pour la Coupe d’Europe. L’ailier black aux 61 sélections n’a pas voulu mentionner le nom des équipes mais il s’agirait selon le quotidien néo-zélandais « d’équipes françaises et de provinces irlandaises ». Lomu, qui s’est fixé comme objectif de participer avec les Blacks à la Coupe du monde 2007, serait de retour après une éventuelle pige en mai 2006 pour disputer le NPC (Championnat des provinces néo-zélandaise) avec North Harbour. Opéré de l’épaule gauche après son retour lors du jubilé Martin Johnson en juin, « Big Jonah » estime « avoir besoin de temps de jeu. La saison est finie en Nouvelle-Zélande et je cherche d’autres options ». AGENDA VENDREDI 26 AOÛT TOP journée). – BiarritzPerpignan (20 h 45, en direct sur Canal +). 14 (2e SAMEDI 27 AOÛT TOP 14 (2e journée, suite). – Stade Français-Toulon (17 h 30, en direct sur Canal + Sport) ; BourgoinBayonne ; Agen-Brive ; Castres Narbonne ; Clermont-Montpellier (18 h 30) ; Toulouse-Pau (21 heures, en direct sur Canal + Sport). PRO D2 (1re journée). – Lyon OU - Dax, Albi - Colomiers, Montauban - Béziers, Tyrosse - Oyonnax, Mont-de-Marsan - Auch, Tarbes Racing-Métro 92, Aurillac - La Rochelle, Pays d’Aix - Stade Bordelais (18 h 30). TRI NATIONS (5e journée). – Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud (9 h 35, à Dunedin, en différé à 15 heures sur Canal +). LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA PARTICIPATION de huit joueurs de l’équipe de France – Traille et Yachvili (Biarritz), De Villiers (Stade Français), Candelon (Narbonne), Laharrague (Perpignan), Élissalde, Jauzion, Heymans (Toulouse) – à la journée inaugurale du Top 14, dont ils auraient dû être exemptés, a suscité une très vive réaction de la part de Provale qui estime que le texte de la convention collective signée en mars dernier par l’ensemble du rugby professionnel et qui impose notamment une période de huit semaines sans match a été bafoué. Le comité directeur du syndicat des joueurs se réunira jeudi et hier Serge Simon, son président, était partagé entre deux positions : « le retrait ou le conflit ». « Il y a deux directions possibles, nous at-il indiqué. La première consiste à dénoncer la convention, à dire que nous nous Bleu Serge Simon, le président de Provale, est prêt à dénoncer la convention collective. Jaune Rouge Jaune « Le retrait ou le conflit » Noir Bleu Noir 19 (le nombre de cartons jaunes distribués) 11 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS « FAIRE TOUS DES SACRIFICES » Et dire qu’il estime ne pas savoir communiquer ! Patrice Lagisquet, l’entraîneur qui attaque sa neuvième saison à la tête du Biarritz Olympique, a la voix qui porte et sonne clair dans la cacophonie ambiante du rugby français. Fatigué par la polémique qui oppose clubs et équipe de France, il avance des idées, des solutions détonantes. Dans cet entretien, réalisé samedi, au cours du voyage retour des Biarrots, victorieux la veille à Toulon (20-10), il dénonce la pauvreté des échanges entre le staff du quinze de France et les entraîneurs de club comme l’incapacité du rugby français à tenir ses engagements et à se donner les moyens de réaliser ses objectifs. BIARRITZ – – Je parle pour Biarritz, pas pour les autres clubs. Faire jouer Traille ne nous a posé aucun problème car nous n’avions pas d’autre solution. Sur le fond, cette histoire me gêne car il y a encore eu une décision collégiale sur laquelle tout le monde est revenu après. Le rugby a du mal à accepter un fonctionnement démocratique. D’un autre côté, ces décisions sont souvent définies dans un cadre qui se révèle trop contraignant. On aurait pu résoudre le cas des internationaux de manière plus souple. Sur la forme, nous avons été respectueux des accords. J’ai appelé Yachvili mardi matin pour lui demander de ne pas aller aux tests physiques de l’équipe de France parce que nous devions le mettre sur la feuille de match à Toulon. Nous étions coincés. J’ai ensuite laissé un message à Bernard Laporte, lui demandant de me rappeler pour me confirmer qu’il avait bien reçu l’info et que je voulais lui expliquer notre choix. J’attends encore… Dimitri est très attaché à l’équipe de France, où on lui a confié des responsabilités. Ces polémiques sont fatigantes. – Entraîneur de nombreux internationaux, vous sentezvous investi pour faire gagner l’équipe de France à la Coupe du monde 2007 ? – C’est triste à dire mais, aujourd’hui, non ! Je vais chercher à faire progresser tous mes joueurs susceptibles d’être sélectionnés, je vais les aider à se préparer du mieux possible, les ménager au niveau des de notre envoyé spécial REPÈRES Patrice LAGISQUET a quarante-deux ans : il est né le 4 septembre 1962 à Arcachon ; marié à Anouk, il a trois enfants, Julie (20 ans), Fiona (17 ans) et Timotey (14 ans). Il vit à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) et est agent d’assurances à Bayonne. Il préside l’association Chrysalide, qui vient en aide aux trisomiques, l’un de ses enfants étant atteint de cette maladie. Il est devenu entraîneur du Biarritz Olympique au cours de la saison 1997-1998, en vue d’épauler Laurent Rodriguez et de prendre en charge les trois-quarts de l’équipe première. Il a remporté la Coupe de France en 2000 et le Championnat de France en 2002 et 2005. Ancien sprinteur, trois-quarts aile gauche formé à Gujan-Mestras, il a joué à Bègles (1980-1982), à Bayonne (1982-1992), puis à Biarritz (1992-1997). Sélectionné la première fois le 13 novembre 1983 contre l’Australie (15-15) à Clermont-Ferrand, il a joué à quarante-six reprises dans le quinze de France (20 essais). Lagisquet a remporté les Tournois des Cinq Nations 1988 et 1989 ; il a également été finaliste de la première Coupe du monde, disputée en 1987 en Nouvelle-Zélande et en Australie, contre les All Blacks (défaite 29-9). Il inscrit quatre essais lors de cette compétition, contre la Roumanie (2), les Fidji, puis l’Australie en demi-finales. Lors de la Coupe du monde 1991, il n’a joué qu’un seul match, son dernier avec les Bleus, le 20 octobre contre la Roumanie (30-3) à Béziers. '' – Mais ç’a toujours été comme ça... – Non, avant il y avait une première phase de poules où la pression du résultat était moindre et où on pouvait utiliser ces matches pour tout mettre en musique. Aujourd’hui, le résultat est tout de suite impératif. Il ne faut pas s’étonner si le jeu recommence à évoluer par l’hémisphère Sud. Là-bas, ils respectent ces cycles fondamentaux et ils peuvent chercher plus facilement. Et, même après deux longues phases de repos et de récupération, ils utilisent encore le Super 12 pour préparer les joueurs à l’équipe nationale. Cette compétition sert de laboratoire du jeu. Il n’y a pas la menace de la relégation. La Coupe d’Europe est un peu comme ça. On n’y risque rien d’autre que d’y être éliminé. Ça libère le jeu, les initiatives et les prises de risque. – Pourquoi ne pas prendre le Sud comme modèle d’organisation ? – C’est irréalisable par rapport au modèle de développement professionnel que les clubs français et anglais ont entrepris. Encore que nous n’ayons pas réglé la question avec le pragmatisme des Anglais. Eux, dès qu’ils sont passés pros, ils ont solidifié leur Championnat, avec douze équipes (NDLR : la poule unique est la formule du Championnat anglais depuis 1988), et, quand ils ont voulu se donner les moyens de gagner la Coupe du monde avec leur équipe nationale, leur Fédération a su prendre les coûts en charge. En France, nous sommes plus déterminés à aller au bout de la polémique qu’au bout des discussions et des solutions… Mais ça durera tant que nous n’aurons pas réglé le problème de l’argent entre les clubs et la Fédération. – En tant qu’ancien international, si on vous demandait de choisir entre le BO champion de France ou d’Europe en 2007 et l’équipe de France championne du monde la même année, quel serait votre choix ? – J’aimerais ne pas avoir à choisir. On va tous devoir faire des sacrifices. On ne peut pas organiser une Coupe du monde en France sans avoir l’impression de s’être donné le maximum de moyens pour que l’équipe de France puisse la gagner. Ces sacrifices, ce n’est pas à l’équipe de France qu’on doit les demander. Une fois dit cela, la situation est compliquée parce que, pendant une longue période, les clubs auront un manque à gagner. Ce n’est pas à moi de déterminer le programme mais il est évident que les joueurs devront quitter tôt leurs clubs parce qu’il faudra respecter les cycles de préparation : quatre à cinq semaines de repos complet, autant de préparation phy- sique, un mois, peut-être, de travail tactique avec opposition. Du temps encore pour assimiler cette grosse charge de travail. Encore du temps pour mettre en place le jeu qu’on veut produire… je ne sais pas, moi. C’est au staff de l’équipe de France de chiffrer tout ça. Il faudrait déjà '' En France, nous sommes plus déterminés à aller au bout de la polémique qu’au bout des discussions et des solutions… Mais ça durera tant que nous n’aurons pas réglé le problème de l’argent entre les clubs et la Fédération que les discussions entre Fédération et Ligue reposent sur cette démarche sportive. La logique voudrait qu’on définisse d’abord les objectifs et qu’on mette ensuite les moyens en place pour y aboutir. Mais, comme toujours, l’échange entre Fédé et OFFRE D’ABONNEMENT RÉSERVÉE AUX LECTEURS DE L’ÉQUIPE 20 NUMÉROS FRANCE FOOTBALL MARDI '' – C’est vrai, l’an dernier, je ne suis pas allé tous les jours à Aguilera avec le sourire. Il y a eu des moments difficiles. Le rugby est une passion personnelle qui n’a de sens que si j’y prends du plaisir. Les gens me voient le vivre très intensément et s’imaginent que c’est le centre de ma vie. Mais elle est beaucoup plus riche que ça, et il y a longtemps qu’elle est organisée de façon que je puisse me passer du rugby. J’ai, à côté, une vie familiale, professionnelle et associative… Ça n’est d’ailleurs pas le rugby qui m’a procuré la plus grande fierté. – Que voulez-vous dire ? – J’ai la sensation de m’être plus réalisé dans la démarche associative pour l’enfance handicapée. Là, j’ai rencontré des bénévoles qui s’investissent totalement sans aucun besoin de reconnaissance médiatique. J’y ai connu des personnes extraordinaires qui m’ont beaucoup enrichi. Avec elles, je suis très fier d’avoir participé à cette grande aventure qui permet aujourd’hui à douze mille enfants handicapés de pouvoir suivre une scolarité normale grâce à la création d’autant de postes d’auxiliaires de vie scolaire. Se dire qu’on a pu ainsi faire évoluer la société sur un tel problème, c’est… intéressant. Ça me gratifie plus que d’avoir gagné deux Boucliers de Brennus avec Biarritz. » Entretien réalisé par CHRISTIAN JAURENA BULLETIN D’ABONNEMENT OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL MARDI pour 20 numéros au tarif de 30 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL. NOM.................................................................................... PRÉNOM............................................ ADRESSE........................................................................................................................................ CODE POSTAL ÉCONOM ISEZ POUR Rappel prix de vente au numéro, 1 an : 107,60 € clubs ne me paraît pas cadré. C’est nébuleux. – Seriez-vous disposé à disputer la fin du Top 14 2007 sans vos internationaux ? – Pourquoi pas si la règle, définie bien à l’avance, est la même pour tout le monde ? À la Fédé de trouver les moyens d’indemniser les clubs et à ceux-ci de proposer un spectacle de qualité en faisant jouer plus les jeunes ou en faisant appel à plus d’étrangers, sans galvauder la démarche du professionnalisme dans les clubs. – Tout ça, à qui l’avez-vous dit ? – Il n’y a pas d’échange en dehors de la polémique. Mes amis me disent souvent que je ne sais pas communiquer, que je renvoie une image de type excessif ; je montre trop mes émotions. Mais ça n’est pas grave. L’évolution du sport professionnel vers le “grand communicant” me gêne. C’est la politique et l’entreprise qui ont introduit ça dans notre société. Aujourd’hui, on ne juge pas une personne sur l’essentiel, ce qu’elle a fait, mais sur ce qu’elle a dit… – Vos débordements “passionnels” ont laissé croire, en fin de saison dernière, que vous alliez arrêter d’entraîner… 11,38 € 30 € SUR VOT RE ABONNEM ENT VILLE...................................................................... TÉL.................................................................. E-MAIL................................................................... Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à : FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10. CETTE OFFRE EST VALABLE UNIQUEMENT POUR LES NOUVEAUX ABONNÉS, EN FRANCE MÉTROPOLITAINE, JUSQU’AU 16 SEPTEMBRE 2005. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification pour toute information vous concernant. ANEQ LUNDI 22 AOÛT 2005 RCS Nanterre B 332 978 485 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge temps de jeu et de repos, mais ça ne va pas au-delà… 2007, ça paraît loin. J’attends encore d’être porté par une démarche collective à laquelle tout le rugby français aurait déjà dû être sensibilisé. Aujourd’hui, le Mondial en France n’est évoqué qu’à travers la polémique. On sent qu’il y a un problème. – Bernard Laporte souhaitait que tous les avants du groupe France soient à Marcoussis chaque lundi et mardi pour suivre un programme spécifique de préparation physique. Pourquoi cela ne se fera-t-il pas ? – Dans les structures actuelles, on ne peut pas régler, dès maintenant, ce problème de préparation physique. Ça n’empêche pas qu’en Bleu Rouge 2007, ça paraît loin. J’attends encore d’être porté par une démarche collective à laquelle tout le rugby français aurait déjà dû être sensibilisé Jaune Bleu Jaune '' Noir Noir « LE TOP 14 EST PARTI et, déjà, les favoris ont mordu dedans, à l’exception notable du Stade Français. Quel commentaire en faites-vous ? – On ne va pas enterrer les Parisiens parce qu’ils ont perdu à Narbonne, où d’autres s’inclineront encore. Les Narbonnais ont entrepris, depuis la saison dernière, une très intéressante évolution de leur jeu. Ils peuvent être les outsiders de ce Championnat. Quant aux Parisiens, ils ont choisi d’avoir la préparation la plus courte de tous, mais ils restent parmi les grands favoris avec Toulouse. Bourgoin est une équipe solide qui a bien renforcé son groupe déjà sain et généreux. Il y a Castres et Clermont aussi. Castres a fait un gros recrutement, et Laurent Seigne, fort de son expérience à Bourgoin, peut apporter l’esprit de groupe qui a paru manquer souvent dans ce club. Clermont, c’est, comme chaque année, l’énigme. Ils ont le budget, l’effectif pour y arriver. N’oublions pas Perpignan, ni, peut-être, Agen. – Et le BO a gagné à Mayol. Quelles satisfactions en retirez-vous ? – D’abord, celle du résultat qui atténue les regrets d’une production un peu terne de notre part. Mais ça n’était que notre troisième match de la saison après deux amicaux. Et puis, l’équipe était trop déséquilibrée pour réaliser sur le terrain ce que nous essayons de mettre en place depuis la reprise. Pour recevoir Perpignan, vendredi, nou s es pér on s r écup ére r quelques joueurs derrière mais nous sommes conscients que nous ne battrons pas l’USAP en réalisant le même match qu’à Toulon. L’autre satisfaction que j’ai eue, c’est de retrouver Mayol. Toulon est une place forte, et c’est excellent pour le rugby qu’il soit revenu dans l’élite. Les Toulonnais sont apparus structurés et ils ont les moyens de se maintenir. Ce qui me fait peur pour eux, c’est leur calendrier au début. Mais, s’ils gardent cet état d’esprit, ils pourront s’en sortir. – La réduction de l’élite va-telle contribuer à améliorer encore le jeu produit par les clubs français ? – Cela ne va pas changer énormément. D’année en année, le jeu s’améliore. Là, il y aura un peu moins de matches, et peut-être que la fin de saison sera plus serrée. Mais ça n’empêche pas quatre doublons avec les matches internationaux et ça ne règle pas tous les problèmes… – Parmi ces problèmes, le plus “chaud” concernait la participation des internationaux à cette première journée. Qu’en pensez-vous ? 2007, en s’y prenant suffisamment à l’avance, on puisse avoir des joueurs français bien préparés et compétitifs. Aujourd’hui, on ne peut pas enlever les joueurs de leurs clubs deux jours par semaine tout simplement parce que, contrairement à son homologue anglaise, la Fédération française n’est pas propriétaire de son stade et n’a donc pas les moyens de se payer les internationaux. – Que pensez-vous du compromis qui consiste à faire suivre ce même programme par les internationaux dans leurs clubs ? – Ça me paraît totalement utopique. On va encore essayer de rendre tout compatible en sachant, à la base, que c’est impossible. Et si j’éprouve le besoin de faire travailler tactiquement mes joueurs un lundi ou un mardi ? On ne parle plus que de préparation physique, mais les joueurs ont aussi besoin de travailler leur rugby, de gommer leurs lacunes tactiques et techniques… – Au cœur de la polémique, vos joueurs sont-ils écartelés entre les intérêts du club et ceux de l’équipe de France ? – Je ne pense pas que Biarritz soit le club qui pose le plus de problèmes. Jacques (Delmas, le coentraîneur du BO) est pote avec Bernard Laporte. Je suis content quand un Biarrot est sélectionné en équipe de France. C’est pour lui une consécration et, confronté à un niveau de jeu plus rapide et plus engagé, il en revient toujours enrichi… Alors, je n’ai pas apprécié la réflexion que Laporte a faite à Jérôme Thion parce qu’il a joué la finale (NDLR : du Championnat de France 2005, où Biarritz a battu le Stade Français 37-34) et déclaré forfait pour la tournée. J’espère en tout cas qu’il a fait la même à Christophe Dominici, qui a, lui aussi, disputé la finale et renoncé à la tournée… Nous savions que Jérôme ne pouvait pas partir parce qu’il n’était pas complètement guéri mais qu’il pouvait jouer la finale sans risque d’aggraver sa blessure. Ça s’est vérifié, et il a tenu tout le match. Nous avons pris, en concertation avec le joueur, une décision totalement raisonnable. C’est pourquoi cette réflexion du sélectionneur n’avait pas lieu d’être. – Lors de cette tournée, les internationaux biarrots ont moins brillé que les Toulousains. Qu’en pensezvous ? – C’est un jugement réducteur. Entre les deux tests en Afrique du Sud, j’ai surtout relevé que les Springboks avaient beaucoup évolué. Qu’au second ils n’ont pas perdu de touches ni rendu autant de ballons qu’au premier. Il faut toujours juger sa performance par rapport à celle de l’adversaire. D’ailleurs, les Sud-Africains ont poursuivi sur leur lancée, et j’ai vu beaucoup de grands joueurs australiens ou néo-zélandais se faire intercepter et prendre des essais contre eux… À part ça, il y a eu aussi un évident problème de fraîcheur physique et mentale, et peut-être que les Toulousains sont plus adaptés à ce qu’on demande en équipe de France. – La préparation physique de plus en plus poussée fait des joueurs des athlètes. Comment faites-vous pour en faire des rugbymen ? – On n’y arrive pas. Le calendrier en Europe, pour les Français et les Anglais, nous l’interdit : un Championnat difficile, la Coupe d’Europe et les matches internationaux pour les sélectionnés. On ne peut pas respecter les cycles immuables de la préparation physique : récupération, préparation, compétition. On est obligé de tout faire en même temps. On doit faire évoluer les qualités tactiques et techniques des joueurs tout en leur faisant faire de la musculation, alors que la compétition a démarré. En fait, on doit étudier le calendrier de chaque saison pour trouver où glisser certains cycles de préparation. Il n’y a jamais, comme cela devrait se faire, deux mois de préparation où on commencerait par un mois de physique puis un mois de mise en place du jeu, où on pourrait améliorer certains gestes et la coordination motrice des joueurs, sans la pression du résultat. (Photo Alain de Martignac) ENTRETIEN DU LUNDI PATRICE LAGISQUET, l’entraîneur de Biarritz, souligne la difficile cohabitation entre les clubs et l’équipe de France. 12 Bleu Rouge Noir Jaune F AITES V OS J EUX le Mot MYSTÈRE par ÉLISABETH LAUNAY et BERNARD DOLET Du dimanche au vendredi, jusqu’au 26 août. comme on change Classez ces portraits de Laura Flessel du plus ancien au plus récent. Tous les mots ci-dessous figurent dans cette grille. Horizontalement, verticalement ou en diagonale. A l’endroit ou à l’envers. Quand vous les aurez tous rayés (attention, une même lettre peut être commune à plusieurs mots), sept lettres mortes resteront, avec lesquelles vous formerez le nom d’un ancien champion du volant. R E T T O L F P E T E L R E L O R F R R S N S D L E T O I L E O S A K S I I R R P G I S E G A R I V R E A E N T I T R E A I I G N T N A L O V H I L L T E I S N F L I C R L C R E G T D N I R A A E S O E S A A T G E M C N R U O T S R P N E U S E N T E E A E I E C H A U D E S W U R S V T C U V E U S A U F D T R S T E B Q A R R E T S N U O R U I I T S E N O J U S P T P S N R O H T W A H 1 2 3 4 5 6 : B. FABLET-D. FÈVRE-P. LAHALLE-P. LABLATINIÈRE E PHOTOS E charade qui a dit ? " J’ai toujours fait beaucoup de sport. Ça va du ski aux sports de combat. Je suis un écrivain physique et le sport fait partie de ma diététique. " Propos signés ?... -Christian Bobin -Paulo Coelho -Philippe Delerm -Bernard-Henri Lévy -Philippe Sollers Mon tout est un groupe du football français. En tant que footballeur, 2 il n’a jamais joué à : A Colmar B Limoges C Poitiers Le nombre de matches de 3 Première Division qu’il a vécus sur le banc comme entraîneur est de : A 890 B 930 C 960 TÉLÉVISION TENNIS BASKET TENNIS TRIATHLON CYCLISME MAGAZINE MAGAZINE Sport + 30 min Championnat WNBA. Sacramento Monarchs - Seattle Storm. BASKET Eurosport 90 min « Newcombe, légende du tennis australien. » 21.00 FOOTBALL Championnat d’Angleterre. 2 e journée. Charlton - Wigan Athletic. Eurosport 45 min « ESPN Fights : les combats du siècle. Des champions de légende. » Sport + 13 min Championnat du monde de vitesse 1995. Grand Prix de France. Au Mans. Sport + 30 min Summer League 2005. San Antonio Spurs - Atlanta Hawks. TPS Foot 120 min DOCUMENTAIRE J S P A D E R T S K E L E T O N O R A I S M P I T A C S R S I P A I S B O B S L E I G H R L T A U R T E C L R E T A I N P B I A T H L O N L I N O charade R E S I N E L I T E P A T U R E R E N I L A L U G E S T R E T T E A F U T E S Florian Rousseau (flot-riz-han-roux-sceau). anagrammes Mariano Puerta, Rafael Nadal. Qui a dit ? Nathalie Dechy. Où se cache la balle ? Sous la pastille A. quiz finale euro 2000 1-C, 2-A, 3-C, 4-B, 5-A, 6-A, 7-C, 8-A. ESPN Classic Sport 30 min 00.00 BASKET 18.45 Eurosport 30 min À voir. ESPN Classic Sport 60 min 01.30 NBA + 120 min ZAP Intéressant. 19.00 Sport + 60 min Rediff. à 1 h 15 19.15 Eurosport 60 min Rediff. demain à 17 h 45 À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Tous les 1/4 h JOURNAL > 24H/24 TOUTE L’INFORMATION SPORTIVE EN CONTINU POUR NE RIEN RATER DE L’ACTUALITÉ > MULTISPORT Sons of the beach FRANCE 4. 20 H 20. Plus près des étoiles. 26’. RIEN DE TEL QU’UN PETIT weekend à la montagne pour faire le plein d’air frais. C’est à Tignes, pour la première étape des Championnats d’Europe, que le magazine Plus près des étoiles est parti à la rencontre de Joël et d’Éric Cantona, ou plus exactement de la discipline qu’ils tentent de promouvoir : le beach-soccer. Si le documentaire écarte quelques clichés (non, les joueurs de beach ne sont pas que des anciennes gloires du foot), quel est son véritable objectif ? Heu- reusement, Éric Cantona n’a rien perdu de sa verve verbale, même si ses deux déclarations dignes d’intérêt n’ont aucun rapport avec sa discipline, futur sport de démonstration aux JO de Pékin en 2008. « Si je reviens dans le football, ce sera pour le révolutionner », assure le « King ». Avant de s’en prendre violemment à Jean-François Lamour, le ministre des Sports, pour son traitement de l’« affaire » Barthez. Et le beach, dans tout ça ? Pas grand- Le base-ball à l’américaine SPORT +. 18 h 15. Baseball Mag. 13’. 22.30 MOTO Rediff. mercredi à 13 h 30 ESPN Classic Sport 60 min 21.00 Eurosport 90 min 18.30 Universiades 2005. À Izmir (TUR). Canal + Sport 105 min DOCUMENTAIRE 18.15 Watts. Zapping sportif de la semaine. Rediff. demain à 13 h 20.55 D1 Portugal. 1 re journée. Academica Coimbra - Benfica. 18.00 Championnats d’Europe de descente de rivière. À Chalaux. Sport + 90 min Sport + 120 min 16.30 France 4 30 min 20.30 FOOTBALL 15.00 Baseball Mag. Voir article. CANOË-KAYAK Plus près des étoiles. Invités : Eric Cantona et Joël Cantona. Voir article. 14.30 Eurogoals. Rediff. demain à 9 h 20.20 Eurosport 90 min 11.30 Championnats du monde. 7 e jour. À Anaheim (USA). Eurosport 135 min MAGAZINE 11.15 Championnats du monde 2006. Qualification. Play-off F. Bulgarie-Pologne. À Varna (BUL). BADMINTON FOOTBALL 20.15 Ligue 2. 5 e journée. Valenciennes-Bastia. Eurosport 75 min Pro Tour. Tour d’Allemagne. 8 e étape : Ludwigshafen-Weinheim (c.l.m.). VOLLEY 20.10 France 3 13 min 10.00 Grand Prix FFTRI. À Embrun. SUMO joué par Auxerre avec Roux pour entraîneur, c’était contre : A Bastia B Lille C Monaco Sport + 150 min WTA tour. Tournoi de Toronto (CAN). Finale. Nagoya Basho 2005. À Nagoya (JAP). 8 Le dernier match de Ligue 1 TOUT LE SPORT 09.00 Universiades 2005. Finale H. A Izmir (Turquie). NATATION 5 MOTS FLÉCHÉS LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » Masters Series. Tournoi de Cincinnati (USA). Finale. MAGAZINE Le nombre de matches de Coupes d’Europe que Guy Roux a vécus sur le banc comme entraîneur est de : A 70 B 80 C 90 Un jour, Michel Platini lui donna ce surnom : A Monsieur AJA comme Ah ! J’Amasse B Le Surveillant général C Tout pour ma pomme 7 SOLUTIONS des jeux d’hier A B C SOLUTIONS demain Il annonça une première 6 fois sa retraite comme entraîneur en : A mai 1999 B mai 2000 C mai 2001 SI LA NBA A INVESTI LES ÉCRANS FRANÇAIS depuis plus de vingt ans via la chaîne Canal +, la Major League, équivalent du Championnat de basket américain pour le base-ball, reste encore une lointaine inconnue pour le public français. Produit par la Ligue américaine, Baseball Mag essaie tant bien que mal de combler chaque semaine ce déficit de notoriété. Une gageure pour les journalistes de Sport +, dans la mesure où le magazine est d’abord conçu pour un public américain. Exotisme garanti, mais, comme le reconnaît Stéphane Gentil, spécialiste du baseball à Sport +, les reportages de Baseball Mag, au ton souvent « people », peuvent parfois être « déconcertants » pour le téléspectateur français. Afin d’adapter le programme au public hexagonal, la rédaction de la chaîne essaie, lorsqu’elle le peut, d’ajouter des images tirées de ses archives, notamment lorsque le magazine évoque un joueur ayant porté les couleurs d’un club français, mais la gymnastique n’est pas forcément évidente. Consciente de ce problème de compatibilité, la Major League réfléchit d’ailleurs à la production d’un autre magazine plus international. Mais, pour l’heure, Baseball Mag est d’abord une affaire d’initiés : aujourd’hui, le magazine fait ainsi honneur à une équipe « modeste », surprise du Championnat, les Padres de San Diego. FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON PAGE 12 chose, finalement. Quelques belles images sur le sable, quand même, mais il faut écarquiller les yeux pour apercevoir un but, de la première passe au tremblement du filet. La France est pourtant championne du monde, Éric Cantona son entraîneur et Joël l’organisateur des compétitions dans l’Hexagone. Curieux, alors, de conclure le reportage par cette ultime question. « Pourrez-vous vous lasser du beachsoccer ? » Réponse de Canto : « Bien sûr. Ce jour-là, j’irai chercher mon plaisir ailleurs. » Comme les téléspectateurs, qui pourront toujours se rabattre sur les portraits de la diva Patricia Petitbon ou de l’illusionniste Arturo Brachetti, autres volets du magazine de France 4. MICKAËL CARON L’ÉQUIPE TV 6. Journal permanent. Le meilleur de l’info sportive en treize minutes : reportages, interviews, analyses. INFOSPORT 6. Journal tous les quarts d’heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À 8 et à 38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. Sports. 6.45 RTL. Le Journal des sports. 7.40 Europe 1. Sports. 14. Europe 1. À l’air libre : La pétanque. 16. RMC. DKP (et à 20.). 18. RMC. Voilà du sport (et à 21.30). 18.15 Sud Radio. Sud Radio Sports. 19.55 Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. On refait le match. LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 1 Alors que l’AJ Auxerre 4 n’était pas un club connu, un réalisateur avait dû traiter régulièrement avec Guy Roux pour le tournage d’un fameux film à l’Abbé-Deschamps. Le nom de ce grand metteur en scène ? A Jean-Jacques Annaud B Jean-Luc Godard C Jean-Pierre Mocky Bleu Rouge Jaune guy roux quiz Jaune TOUR VIDÉ VILLENEUVE VIRAGES VIRÉE VITESSES VOLANT Guy Roux est né à : Appoigny Colmar Limoges Mon premier est tout blanc, Mon deuxième est un soldat étranger, Mon troisième est parfois central, Mon quatrième est un animal, Mon cinquième est pair, Mon sixième fut un très grand champion, Mon septième est la première d’une série, Noir Bleu Noir ARRÊTS ASCARI AUTOS CHAUDES CHERS CLARK DÉBUT ESSAIS ETOILE FANGIO FLOTTER FREIN FRÔLER GANT GRILLE HAWTHORN HILL HUNT JONES LIESSE LIGNE PATINER PIQUET PNEUS POLE POSTE PROST RETARD RINDT ROUTE SAUF SCHUMACHER SENNA STAND STARTER STEWART SURVIRAGE TITRE 13 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS CINCINNATI (ATP, Masters Series, dur) L’ogre est de retour TORONTO (WTA Tour, dur) Pour sa première apparition depuis Wimbledon, Federer a encore gagné face à Roddick (6-3, 7-5). Kim Clijsters a remporté son sixième tournoi de la saison en battant Henin (7-5, 6-1) qui n’était que l’ombre d’elle-même. CINCINNATI – (USA) de notre envoyé spécial APRÈS SIX SEMAINES de repos dans le désert de Dubaï, le glouton suisse est de retour, reprenant 172 points d’avance à la Race à Rafael Nadal, avec qui il alterne les succès en Masters Series. Rendu plus complexe après une telle coupure, le challenge consistait cette fois-ci à marquer l’histoire d’un des rares tournois où il n’ait jamais réussi à passer le second tour. Accessoirement, il ne déplaisait pas à Roger Federer, juste avant l’US Open, d’envoyer à ses congénères un de ces « messages » clairs comme il les affectionne sur son hégémonie sans partage. Reçu dix sur dix ? Vingt-deux finales gagnées d’affilée, vingt-deux Américains scalpés en enfilade, vingthuit victoires sur dur consécutives, on n’en finirait plus d’égrener les sidérantes séries dans ce sport où un Bâlois élégamment vorace finit presque toujours par gagner. Hier, face à l’une de ses martyrs favoris, il a presque expédié sa victoire la plus prévisible de la semaine après une mise en jambes parfois besogneuse dans son tableau vierge de tête de série. N’est-il pas jamais aussi fort qu’une fois lancé dans le tournoi ? « Federer, il faut le battre au premier tour, avait prévenu l’une de ses victimes, Olivier Rochus. Après, ça devient très dur. » Andy Roddick, même flashé à 71 aces avant la finale, même tonitruant sur ses secondes balles, même revivifié par une agressivité mieux maîtrisée lui ayant permis de rebattre enfin Hewitt en demi-finale, n’avait-il déjà pas tout expérimenté face au no1 pour tenter de mystifier son apparent complexe ? « On n’arrête pas de parler de mes neuf défaites et de ma seule victoire face à lui, soupirait-il avant la finale. Mais si je pense à ça avant de servir, ça ne va pas beaucoup m’aider. Mais, même à 1-31, je tenterai encore ma chance ! » RÉSULTATS de notre envoyé spécial CINCINNATI. – Après Indian Wells, Miami et Hambourg, Roger Federer a gobé, hier, un quatrième titre Masters Series cette saison. Un de plus que Rafael Nadal. (Photo Al-Behram/AP). idéalement dosées, de refaire immédiatement son retard et d’attendre l’ouverture. « Comme Tiger Woods » Américain. « Il n’a pas la reconnaissance qu’il mérite dans les médias pour cette seule raison. Il n’est pas une espèce de T.O. (Terrell Owens, star du foot US) avec plein d’histoires. Il est juste le mec qui gagne et qui rentre à la maison. » Juste celui qui vient d’aligner dans l’année neuf finales. Et neuf victoires, donc. FRANCK RAMELLA RÉSULTATS Dotation : 2 450 000 dollars Demi-finales: Federer(SUI)b. Ginepri (USA), 4-6, 7-5, 6-4 ; Roddick (USA) b. Hewitt (AUS), 6-4, 7-6 (7-4). Finale : Federer (SUI) b. Roddick (USA), 6-3, 7-5. DOUBLE. – Demi-finale : BlackUllyett (ZIM) b. Llodra-Santoro, 4-6, 6-2, 6-2. AGENDA Les têtes de série et Français(es) engagé(e)s cette semaine. NEW HAVEN (ATP [USA], dur, 675 000 $, 22-28 août). – Davydenko(1), Gonzalez (2), Ferrer (3), Robredo (4), F. Lopez (5), Haas (6), Massu (7), O. Rochus (8),… Mathieu (13), Monfils (16) ;… Santoro, Llodra, Saulnier. Tenant du titre : Hewitt (AUS) (Long Island). NEW HAVEN (WTA Tour [USA], dur, 600 000 $, 22-28 août). – Davenport (1), Mauresmo (2), Dementieva (3), Petrova (4), Schnyder (5), Molik (6), Dechy (7), Jankovic (8) ;… Golovin, Bartoli, Razzano. Tenante du titre : Bovina (RUS). FOREST HILLS (WTA Tour [USA], dur, 75 000 $, 22-28 août). – Randriantefy (1), Benesova (2), Vinci (3), Smashnova (4), Safarova (5), Shaughnessy (6), Peer (7), Brandi (8) ; etc. Tenante du titre : Likhovtseva (RUS). ALAIN DEFLASSIEUX Mauresmo trop juste TORONTO – de notre envoyé spécial QUASIMENT UN AN JOUR POUR JOUR après la finale des JO d’Athènes, Amélie Mauresmo et Justine Henin se retrouvaient face à face en demi-finales, dans la nuit de samedi à dimanche. Durant 2 heures 8, ces deux joueuses offensives se livrèrent une jolie bagarre. Mais l’empoignade attendue laissa tout de même un goût d’inachevé dans la mesure où ni Henin ni Mauresmo ne réussirent à maintenir leur meilleur niveau de jeu durant toute la partie. L’issue du match se décida lors des trois premiers jeux du troisième set, au terme desquels Henin mena 2-1 et service à suivre. À partir de là, Mauresmo accusa le coup, la Belge aligna quatre jeux de rang et s’imposa 7-5, 3-6, 6-1. « C’est bizarre, constatait la Française, alors qu’à la fin du deuxième set, je pensais avoir pris le dessus et je croyais que Justine était fatiguée, au troisième, c’est le contraire qui s’est produit. J’ai eu un coup de mou et elle, de son côté, a retrouvé toute son énergie. Dans l’ensemble, je pense que nous avons fait un bon match, même s’il y a eu des hauts et des bas. Mais, même quand il y avait des bas, le niveau de jeu restait très bon. Pour un tournoi de rentrée, je suis parvenue tout de suite à me remettre dans le bain. C’était du haut niveau et il est encourageant de savoir que je peux améliorer encore plein de choses. » – A. D. RÉSULTATS ATHLÉTISME MEETING DE SHEFFIELD (GBR, 21 août). HOMMES. 100 m (v.f. : 1,1 m/s) : 1. Collins (SKN), 10’’01 ; 2. Scott (USA), 10’’10 ; 3. Frater (JAM), 10’’11 ; 4. Gardener (GBR), 10’’12 ; 5. Devonish (GBR), 10’’13 ; 6. Brown (TRI), 10’’15 ; 7. Burns (TRI), 10’’15. Disqualifié : Greene (USA). 200 m (v.f. : 1,4 m/s) : 1. Gatlin (USA), 20’’04 ; 2. Gay (USA), 20’’09 ; 3. Buckland (MAE), 20’’39 ; 4. Devonish (GBR), 20’’48 ; 5. C. Williams (JAM), 20’’57 ; 6. Armstrong (TRI), 20’’61 ; 7. Capel (USA), 20’’72. 400 m : 1. Blackwood (JAM), 45’’29 ; 2. Benjamin (GBR), 45’’49 ; 3. Francique (GRN), 45’’51 ; 4. Williamson (USA), 45’’64. Mile : 1. East (GBR), 3’52’’50 ; 2. L. Rotich (KEN), 3’52’’55 ; 3. Lagat (USA), 3’52’’89 ; 4. Fountain (AUS), 3’53’’24 ; 5. Sullivan (CAN), 3’54’’48 ; 6. P. Korir (KEN), 3’55’’62. 2 miles : 1. Mottram (AUS), 8’11’’27 ; 2. B. Songok (KEN), 8’12’’86 ; 3. Sh. Korir (KEN), 8’19’’53 ; 4. A. Blincoe, 8’21’’. 110 m haies : 1. Arnold (USA), 13’’26 ; 2. Wignall (JAM), 13’’31 ; 3. Bramlett (USA), 13’’42 ; 4. Johnson (USA), 13’’50 ; 5. Inocencio (BRE), 13’’54. Disqualifiés : Doucouré et Olijars (LET). Perche : 1. Walker (USA), 5,90 m ; 2. Lobinger (ALL), 5,80 m ; 3. Miles (USA), 5,80 m ; 4. Yurchenko (UKR), 5,75 m ; 5. Hooker (AUS), 5,70 m ; 6. Gerasimov (RUS) et Stevenson (USA), 5,60 m. Concours de Walker : 5,50 m au 3e essai ; 5,75 m au 1er ; 5,90 m au 2e ; trois échecs à 6,04 m. Longueur : 1. Pate (USA), 8,45 m (v.f. : 1,9 m/s) ; 2. Philllips (USA), 8,38 m (v.f. : 0,3 m/s) ; 3. Gaisah (GHA), 8,23 m (v.f. : 0,5 m/s) ; 4. Beckford (JAM), 8,03 m (v.f. : 1 m/s) ; 5. Moffitt (ESP), 7,96 m (v.f. : 1,8 m/s) ; 6. Martinez (ESP), 7,86 m (v.f. : 1,3 m/s) ; 7. Tomlinson (GBR), 7,82 m (v.f. : 1,6 m/s). Concours de Pate : x - 7,79 m (v.f. : 1,1 m/s) - 8,45 m (v.f. : 1,9 m/s) 7,92 m (v.f. : 0,6 m/s) - 8,25 m (v.f. : 0,9 m/s). Triple saut : 1. Martinez (CUB), 17,44 m (v.f. : 1 m/s) ; 2. Davis (USA), 17,40 m (v.f. : 1,3 m/s) ; 3. Valukevic (SLQ), 17,19 m (v.f. : 1,4 m/s) ; 4. Spasovkhodski (RUS), 17,18 m (v.f. : 1,8 m/s) ; … 7. Taillepierre, 16,88 m. Disque : 1. Alekna (LIT), 69,22 m ; 2. Kanter (EST), 67,51 m ; 3. Tammert (EST), 65,31 m ; 4. Pestano (ESP), 65,10 m ; 5. Kruger (AFS), 65,02 m. FEMMES. 100 m (v.f. : 2,4 m/s) : 1. Campbell (JAM), 10’’89 ; 2. Nesterenko (BLR), 11’’09 ; 3. Lee (USA), 11’’22 ; 4. Block (UKR), 11’’26 ; 5. Daigle (USA), 11’’27 ; 6. Bailey (JAM), 11’’34 ; 7. Simpson (JAM), 11’’34. 200 m (v.f. : 0,5 m/s) : 1. Felix (USA), 22’’54 ; 2. Williams (USA), 22’’91 ; 3. Mothersill (CAY), 23’’16 ; 4. Gevaert (BEL), 23’’20. 400 m : 1. Richards (USA), 49’’77 ; 2. Williams-Darling (BAH), 50’’02 ; 3. Amertil (BAH), 50’’67 ; 4. Ohuruogu (GBR), 50’’79 ; 5. Hennagan (USA), 50’’87 ; … 8. Désert, 53’’86. 800 m : 1. Meadows (GBR), 2’3’’43 ; 2. Scott (GBR), 2’3’’77 ; 3. Harewood (GBR), 2’3’’94 ; … 8. Holmes (GBR), 2’6’’69. 5 000 m : 1. T. Dibaba (ETH), 14’51’’77 ; 2. E. Dibaba (ETH), 14’53’’48 ; 3. Shobukhova (RUS), 15’9’’11 ; 4. Jepleting (KEN), 15’11’’80. Hauteur : 1. Bergqvist (SUE), 2,03 m (m.p.m. 2005) ; 2. Palamar (UKR), 1,94 m ; 3. Chicherova (RUS), 1,94 m ; 4. Beitia (ESP), 1,91 m. Concours de Bergqvist : 1,84 m, 1,88 m, 1,91 m et 1,94 m au 1er essai ; 1,97 m au 2e ; 2 m et 2,03 m au 1er ; trois échecs à 2,07 m. MEETING DE LA CHAUX-DE-FONDS (SUI, 21 août). – HOMMES. 100 m (v.f. : 1,7 m/s) : 1. Coglio (ITA), 10’’24 ; 2. Kankarafou, 10’’30 ; 3. Baumann (SUI), 10’’41 ; 4. Cheval, 10’’54. 200 m (v.f. : 2,7 m/s) : 1. Cheval, 20’’79 ; 2. Coglio (ITA), 20’’93. 400 m : 1. El-Haouzy, 46’’47 ; 2. McKee (IRL), 46’’63 ; 3. Djhone, 46’’65. 800 m : 1. Martiak, 1’50’’56 ; 2. Hautcœur, 1’50’’78. 400 m haies : 1. K. Thompson (JAM), 48’’99. FEMMES. 100 m (v.f. : 3,9 m/s) : 1. Weyerman (SUI), 11’’54 ; 2. Buval, 11’’58. 200 m (v.f. : 0,3 m/s) : 1. Thiam (SEN), 23’’11. 100 m haies (v.f. : 0,6 m/s) : 1. Carruthers (USA), 13’’17 ; 2. Bujak, 13’’23 ; 3. Gérance, 13’’69. Disqualifiée : Okori. Série 1 (v.f. : 1,5 m/s) : 1. Okori, 12’’95 ; 2. Carruthers (USA), 12’’96 ; 3. Bujak, 13’’14. 400 m haies : 1. B. Taylor (USA), 57’’40. AUTOMOBILE GP 2 SERIES (Istanbul, 19-21 août). – Neuvième manche du Championnat 2005. 2e course : 1. Kovalainen (FIN, Arden), les 23 tours (soit 122,566 km) en 43’48’’581 (moy. : 167,861 km/h) ; 2. Carroll, (GBR, SuperNova), à 7’’985 ; 3. N. Rosberg (ALL, ART), à 8’’556 ; 4. Speed (USA, iSport), 9’’328 ; 5. Garcia (ESP, Racing Eng.), à 11’’341 ; 6. Piquet Jr (BRE, HiTech Piquet), à 18’’360 ; 7. Lopez (ARG, DAMS), à 21’’618 ; 8. Pantano (ITA, SuperNova), à 24’’032 ;… 13. Lapierre (Arden), à 40’’95 ; 14. Prémat (ART), à 1’3’’412 ; 16. Pla (DPR), à 1’5’’662 ; 18. M. Lauda (ALL, Coloni), à 1 tour ; etc. Championnat 2005 (après dix manches) : 1. Kovalainen, 85 points ; 2. N. Rosberg, 78 ; 3. Speed, 59 ; 4. Prémat, 53 ; 5. Carroll, 41 ; 6. Jani (SUI, Racing Eng.), 40 ;… 9. Piquet Jr, 30 ; 10. Lopez , 28 ; 11. Pla, 20 ; 13. Lapierre, 13 ; 18. M. Lauda, 3 ; etc. Prochaine épreuve : Monza (ITA), 1er-3 septembre. BADMINTON CHAMPIONNATS DU MONDE (Anaheim [USA], 15-21 août). – HOMMES. Simple. Demi-finales : Lin Dan (CHN, no 1 mondial) Gade (DAN, no 3), 15-9, 13-15, 15-11 ; Hidayat (IDN, no 6) - Lee Chong-Wei (MYS, no 5), 15-3, 15-12. Double. Demi-finales : Gunawan-Bach (USA, no 13) - HadiyantoAlven (IDN, no 4), 15-9, 15-13 ; WijayaBudiarto (IDN, no 2) - Chan Chong Ming-Koo Kien Keat (MYS, n° 9), 15-9, 15-11. FEMMES. Simple. Demi-finales : Zhang Ning (CHN, no 1) - Xu Huaiwen (ALL, no 6), 11-7, 11-9 ; Xie Xingfang (CHN, no 2) - Cheng Shao-Chieh (TAI, no 21), 2-11, 11-5, 11-6. Double. Finale : Yang Wei-Zhang Jiewen (CHN, no 1) - Gao Ling-Huang Sui (CHN, no 2), 17-16, 15-7. MIXTE. Demi-finales : Xie Zhongbo-Zhang Yawen (CHN, no 11) Shirley-Runesten-Petersen (NZL, no 15), 15-8, 15-8 ; Widianto-Natsir (IDN, no 4) - Prapakamol-Thungthongkam (THA, no 7), 15-9, 3-15, 15-10. BASKET CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS HOMMES (Alger, 15-24 août). – Premier tour, 5e et dernière journée. GROUPE A : Algérie-Mali, 66-83. Classement : 1. Algérie, 9 points ; 2. Nigeria, 9 ; 3. Tunisie (+ 15), 7 ; 4. Mali (– 3), 7 ; 5. Côte d’Ivoire (– 12), 7 ; 6. Gabon, 6. GROUPE B : Angola-Maroc, 75-43. Classement : 1. Angola, 10 points ; 2. Sénégal, 9 ; 3. République Centrafricaine, 8 ; 4. Maroc, 7 ; 5. Afrique du Sud, 6 ; 6. Mozambique, 5. Qualifiés pour les quarts de finale. – GROUPE A : Algérie, Nigeria, Tunisie, Mali. GROUPE B : Angola, Sénégal, République Centrafricaine, Maroc. BATEAUX SOLITAIRE DU « FIGARO » (Perros-Guirec - Port-Bourgenay, 7-26 août). – Troisième étape, La Rochelle - Crosshaven, 456 milles. Classement final provisoire (avant jury) : 1. Pellecuer (Cliptol-Sport), les 456 milles en 87 h 57’47’’ ; 2. Eliès (GroupeGénérali-Assurances), à 18’36’’ ; 3. De Pavant (Groupe-Bel), à 26’19’’ ; 4. Tabarly (Thales), à 26’19’’ ; 5. Beyou (Delta-Dore), à 26’20’’ ; 6. Duthil (Brossard), à 32’11’’ ; 7. Caudrelier (Bostik), à 34’34’’ ; 8. Desjoyeaux (Géant), à 42’19’’ ; 9. D’Ali (ITA, Nanni-Diesel), à 45’22’’ ; 10. S. Davies (Skandia), à 49’2’’ ; 11. Petit (Défi-Santé-Voile), à 49’24’’ ; 12. Attanasio (MrBookmaker.com), à 49’36’’ ; 13. Bestaven (Aquarelle.com), à 1 h 2’17’’ ; 14. J. Grégoire (Banque-Populaire), à 1 h 4’8’’ ; 15. Troussel (All-Mer), à 1 h 20’50’’ ; 16. Morvan (CercleVert), à 1 h 28’28’’ ; … 21. Drouglazet (Crédit-Maritime), à 2 h 3’6’’ ; 31. Le Cleac’h (Foncia-TBS), à 3 h 58’18’’, etc. Classement général provisoire (avant jury, après 3 étapes) : 1. Pellecuer, en 196 h 53’21’’ ; 2. Beyou, à 10’32’’ ; 3. D’Ali, à 12’9’’ ; 4. Duthil, à 12’51’’ ; 5. Tabarly, à 22’53’’ ; 6. De Pavant, à 24’46’’ ; 7. Caudrelier, à 26’34’’ ; 8. Desjoyeaux, à 36’59’’ ; 9. Attanasio, à 51’54’’ ; 10. Eliès, à 55’56’’ ; 11. Morvan, à 57’51’’ ; 12. Petit, à 1 h 7’39’’ ; 13. Chabagny, à 1 h 49’ 52’’ ; 14. Grégoire, à 1 h 58’53’’ ; 15. Bérenger, à 2 h 3’27’’ ; … 19. Drouglazet, à 2 h 20’57’’ ; 24. Le Cleac’h, à 3 h 48’18’’. Abandons : J. Einhorn (Connivence), C. Bos (Raynal et Roquelaure), A. Alf aro (www .pay s-basq ue-entreprises.com). D’Ali, Desjoyeaux et Eliès ont été pénalisés de 2’30’’ pour plombages non conformes. Les autres réclamations seront examinées aujourd’hui. BEACH-VOLLEY BEACH TOUR (Le Lavandou, 20-21 août). – HOMMES. Demi-finales : De Paula-Rodrigo (BRE) - Huchard-Daguerre, 2-0 (21-14, 21-10) ; Ces-Dugrip - HamelGagliano, 2-0 (21-19, 21-18). Finale: De Paula-Rodrigo - Ces-Dugrip, 2-0 (21-15, 22-20). FEMMES. Demi-finales: Faure-Sarpaux - Barrera-Hamzaoui, 2-0 (21-17, 21-19) ; Kadjo-Arjona - Baburina-Ocheïko (UKR), 2-0 (21-11, 21-18). Finale : KadjoArjona - Faure-Sarpaux, 2-1 (16-21, 21-17, 17-15). Tous français, sauf mention. CYCLISME TOUR D’ALLEMAGNE (Pro Tour, 15-23 août). – 7e étape, Singen-Feldberg : 1. Evans (AUS, Davitamon-Lotto), les 171,3 km en 4 h 56 ’10 ’’ (moy. : 34,704 km/h) ; 2. Jeker (SUI, Saunier Duval), à 11’’ ; 3. Jaksche (ALL, Liberty Seguros), m.t. ; 4. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), à 14’’ ; 5. Contador (ESP, Lsw), à 26’’ ; 6. Bruseghin (ITA, Fassa Bortolo), m.t. ; 7. Totschnig (AUT, Gst), à 29’’ ; 8. Julich (USA, CSC), m.t. ; 9. Weening (HOL, Rabobank), à 33’’ ; 10. Van Huffel (BEL, Dvl), à 35’’ ; 11. Ullrich (ALL, T-Mobile), à 44’’ ;… 14. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 1’5’’ ; 15. Raisin (USA, Crédit Agricole), m.t. ; 18. Di Luca (ITA, Liquigas), à 1’37’’ ; 21. Brochard (Bouygues Telecom), à 1’40’’ ; 31. Vasseur (Cofidis), à 3’9’’ ; 32. Bessy (Cof), à 3’38’’ ; 46. Hinault (CA), à 10’56’’ ; 56. Talabardon (CA), m.t. ; 62. Lemoine (CA), à 13’48’’ ; 63. Sprick (Btl), m.t. ; 72. S. Portal (CA), à 16’56’’ ; 118. Moinard (Cof), à 21’20’’ ; 119. Mainguenaud (Btl) ; 120. Da Cruz (Fdj), t.m.t. 120 classés. Non partant : Pozzato (ITA, Qst). Cinq abandons, dont Martias (Btl) et Fritsch (Sdv). Classement général : 1. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), en 32 h 53’37’’ ; 2. Totschnig (AUT, Gst), à 33’’ ; 3. Evans (AUS, DavitamonLotto), à 58’’ ; 4. Jaksche (ALL, Liberty Seguros), à 1’21’’ ; 5. Ullrich (ALL, T-Mobile), à 1’26’’ ; 6. Valjavec (SLV, Phonak), à 2’42’’ ; 7. Jeker (SUI, Saunier Duval), à 3’7’’ ; 8. Raisin (USA, Crédit Agricole), à 3’47’’ ; 9. Van Huffel (BEL, Dvl), à 4’19’’ ; 10. Bruseghin (ITA, Fassa Bortolo), à 4’50’’ ;… 14. Di Luca (ITA, Liquigas), à 6’46’’ ; 23. Brochard (Bouygues Telecom), à 13’3’’ ; 32. Vasseur (Cofidis), à 22’53’’. AUJOURD’HUI 8e étape : Ludwigshafen-Weinheim (31,1 km, c.l.m. individuel). CHÂTEAUROUX CLASSIC DE L’INDRE – TROPHÉE FENIOUX (1.1, 21 août). – 1. Casper (Cofidis), les 198 km en 4 h 15’48’’ (moy. : 46,443 km/h) ; 2. Napolitano (ITA, Team LPR) ; 3. J.-P. Nazon (AG2R Prévoyance) ; 4. Bonnet (Auber 93) ; 5. Geslin (Bouygues Telecom) ; 6. Guerra (ESP, LA Aluminios) ; 7. Balciunas (LIT, Agritubel) ; 8. Traksel (HOL, MrBookmaker) ; 9. Kirsipuu LUNDI 22 AOÛT 2005 (EST, Crédit Agricole) ; 10. Holmkvist (SUE, Amore & Vita) ;… 12. Dion (RAGT Semences) ; 14. McGee (AUS, Française des Jeux) ; 17. Labbe (Aub), t.m.t. 127 classés. Non partant : Vandenbroucke (BEL, Mrb). CLASICA LOS PUERTOS (1.1 ESP, 21 août). – 1. Zandio (ESP, Îles Baléares), les 146 km en 3 h 28’32’’ (moy. : 42,008 km/h) ; 2. Castaño (ESP, Andalucia), m.t. ; 3. J.L. Martinez (ESP, Communauté de Valence), à 57’’ ; 4. Arrieta (ESP, Iba), à 1’1’’ ; 5. Garcia (ESP, Kaiku) ; 6. Moreno (ESP, Relax Fuenlabrada) ; 7. Cabello (ESP, Ecv) ; 8. Garcia-Casa (ESP, équipe nationale) ; 9. Mancebo (ESP, Iba) ; 10. Valverde (ESP, Iba), t.m.t. 46 classés. ÉQUITATION CONCOURS COMPLET – CIC *** MARTINVAST (19-21 août). – Classement final : 1. Powell (GBR), Major Sweep, 51,5 pts ; 2. Carlerback (SUE), Onyx, 57,9 ; 3. Hilton (SUE), M. d’Alby, 58,0 ; 4. Hunt (GBR), Phébus, 58,6 ; 5. Mac Leod (AUS), Enchanted, 58,9 ; 6. De Laurières, Crazy Love, 62,0 ; 7. Jaroslav (RTC), Kyrenejennallas, 64,4 ; 8. Willefert, Escape Lane, 65,2 ; 9. Donckers (BEL), Stellbrook, 69,4 ; 10. Powell (GBR), What Naw, 71,1. GOLF NEC INVITATIONNAL (USA, Firestone Country Club, Akron, Championnat du monde hommes, 7 500 000 $, 18-21 août). – Troisième tour (par 210) : 1. Woods (USA), 203 (66 + 70 + 67) et Perry (USA), 203 (70 + 69 + 64) ; 3. McGinley (IRL), 204 (71 + 66 + 67) ; 4. Garcia (ESP), 205 (68 + 70 + 67) et Appleby (AUS), 205 (68 + 70 + 67) ; 6. Olazabal (ESP), 206 (72 + 68 + 66) ; 7. Palmer (USA), 207 (72 + 68 + 6 7), T om s ( U S A ), 2 0 7 (71 + 67 + 69) et DiMarco (USA), 207 (67 + 70 + 70) ; 10. Westwood (ANG), 208 (73 + 72 + 63), D. Howell (ANG), 208 (70 + 68 + 70) ; 12. V. Singh (FIJ), 209 (66 + 71 + 7 2 ), Bjö r n (D AN ), 2 0 9 (70 + 67 + 72), Love III (USA), 209 (67-73-69) ; … 19. Donald (ANG), 210 (69 + 67 + 74), Montgomerie (ECO), 210 (70 + 72 + 68), Weir (CAN), 210 (71-69-70) ; 38. Levet, 215 (72 + 71 + 72) ; 42. Mickelson (USA), 216 (69 + 72 + 75) ; 61. Goosen (AFS), 223 (77 + 73 + 73) ; 68. M. Campbell (NZL), 224 (72 + 74 + 78). RENO OPEN (USA, Montreux Golf & Country Club, Reno, circuit américain hommes, 3 000 000 $, 18-21 août). – Troisième tour (par 216) : 1. Taylor, 195 (64 + 67 + 64) ; 2. Fischer, 201 (65 + 67 + 69) ; 3. Parnevik (SUE), 202 (67 + 68 + 67) ; 4. Jacobson (SUE), 203 (65 + 70 + 68), Kaye, 203 (69 + 66 + 68) et Baddeley (AUS), 203 (67 + 70 + 66) ; etc. Tous américains, sauf mention. SAFEWAY CLASSIC (USA, Columbia Edgewater Country Club, Portland, circuit américain femmes, 1 400 000 $, 19-21 août). – Deuxième tour (par 144) : 1. Kang Soo-yun (CDS), 132 (64 + 68) ; 2. Gl. Park (CDS), 135 (67 + 68) et Jang Jeong (CDS), 135 (67 + 68) ; 4. Song Aree (CDS), 136 (66 + 70) et Han Hee-won (CDS), 136 (65 + 71) ; 6. Yim Sung-ah (CDS), 137 (64 + 73), Kim Mi-joo (CDS), 137 (69 + 68), Webb (AUS), 137 (70 + 67) ; … 35. Icher, 142 (71 + 71). N’a pas passé le cut : Arricau, 148 (72 + 76). HANDBALL SCHLECKER CUP (Ehingen [ALL], 20-21 août). – Match pour la 5e place : Sävehof (SUE)-Tunisie, 33-31. Match pour la 3e place : Hambourg (ALL)-Kiel (ALL), 31-30. Finale : Montpellier-Veszprem (HON), 40-39 a.p. (32-32 ; 36-36 ; 4 t.a.b. à 3). MOTO CROSS – CHAMPIONNAT DU MONDE MX 1-MX 2 : GP D’ALLEMAGNE (Gaildorf, 20-21 août). – 14e épreuve du Championnat du monde 2005. MX 1. 1re manche : 1. Everts (BEL, Yamaha), les 16 tours en 41’6’’113 ; 2. Ramon (BEL, KTM), à 25’’052 ; 3. Townley (NZL, KTM), à 43’’363 ; 4. Pichon (Honda), à 1’15’’046 ; 5. Coppins (NZL, Honda), à 1 ’25’’3 64 ; 6. S eguy (Y amaha), à 1’35’’629 ; 7. Gundersen (NOR, KTM), à 1’37’’974 ; 8. Leok (EST, Kawasaki), à 1’39’’974 ; … 16. Meo (Husqvarna), à 1 tr ; 21. Leuret (Honda) à 2 tr ; etc. 2e manche : 1. Everts, les 18 tours en 40’33’’002 ; 2. Leok, à 6’’450 ; 3. Coppins, à 7’’217 ; 4. Pichon, à 16’’480 ; 5. Ramon, à 22’’311 ; 6. Barragan (ESP, KTM), à 26’’865 ; 7. Townley, à 48’’767 ; 8. Noble (GBR, Honda), à 1’22’’431 ; … 10. Leuret, à 1’32’’423 ; 20. Turpin (Suzuki), à 1 tr ; 22. Meo ; etc. Championnat du monde MX 1 2005 (après 14 épreuves) : 1. Everts, 589 pts ; 2. Coppins, 535 ; 3. Townley, 460 ; 4. Pichon, 404 ; 5. Smets (BEL, Suzuki), 385 ; 6. Ramon, 380 ; 7. Leuret, 278 ; 8. De Dycker (BEL, Honda), 268 ; … 18. Seguy, 127 ; 24. Meo, 64 ; etc. MX 2. 1re manche : 1. Cairoli (ITA, Yamaha), les 17 tours en 41’38’’076 ; 2. McFarlane (AUS, Yamaha), à 51’’170 ; 3. Nunn (GBR, KTM), à 1’26’978 ; 4. Monni (ITA, KTM), à 1’39’’808 ; 5. Caps (BEL, Honda), à 1’52’’370 ; 6. Guarneri (ITA, Yamaha), à 2’38’’706 ; 7. C. Pourcel (Kawasaki), à 1 tr ; 8. Nagl (ALL, KTM) ; … 10. Renet (Yamaha) ; 13. Maschio (Yamaha) ; etc. 2e manche : 1. Cairoli, les 17 tours en 41’14’’437 ; 2. Chiodi (ITA, Yamaha), à 25’’220 ; 3. Maschio, à 27’’713 ; 4. Nunn, à 30’’420 ; 5. Philippaerts (ITA, KTM), à 31’’366 ; 6. Guarneri, à 1’0’’946 ; 7. Monni, à 1’4’’806 ; 8. C. Pourcel, à 1’9’’643 ; … 16. S. Pourcel (Kawasaki), à 1 tr ; 18. Renet ; etc. Championnat du monde MX 2 2005 (après 14 épreuves) : 1. Cairoli, 501 pts ; 2. McFarlane, 492 ; 3. Chiodi, 427 ; 4. Philippaerts, 389 ; 5. Melotte (BEL, Yamaha), 352 ; 6. Sword (GBR, Kawasaki), 308 ; 7. C. Pourcel, 297 ; 8. Nunn, 289 ; … 12. Maschio, 250 ; 15. Boissière, 197 ; 24. Renet, 84 ; 25. Aubin (Yamaha), 74 ; 27. S. Pourcel, 62 ; etc. Prochaine épreuve : GP d’Angleterre (île de Wight), le 28 août. PENTATHLON MODERNE FINALE DE LA COUPE DU MONDE (Uppsala [SUE], 20 août). – HOMMES : 1. Krungolcas (LIT), 5 632 pts (tir : 1 180 ; escrime : 968 ; natation : 1 280 ; équitation : 1 144 ; course à pied : 1 060) ; 2. Horvath (HON), 5 608 (1 192 ; 808 ; 1 292 ; 1 200 ; 1 116) ; 3. Walther (ALL), 5 556 (1 012 ; 936 ; 1 344 ; 1 164 ; 1 100). FEMMES : 1. Voros (HON), 5 708 pts (tir : 1 168 ; escrime : 1 000 ; natation : 1 280 ; équitation : 1 200 ; course à pied : 1 060) ; 2. Mouratova (RUS), 5 640 (1 184 ; 1 032 ; 1 128 ; 1 200 ; 1 096) ; 3. Cazé, 5 616 (1 036 ; 1 096 ; 1 300 ; 1 172 ; 1 012). SKI NAUTIQUE CHAMPIONNATS DU MONDE (Tianjin [CHN], 16-21 août). – Finales. HOMMES. Saut : 1. Llewellyn (CAN), 69,1 m ; 2. Krueger (USA), 66,4 m ; 3. Seels (GBR), 65,5 m. Combiné : 1. Siemers (USA), 2 830,06 points ; 2. Julio (ARG), 2 795,50 ; 3. Zharnasek (BLR), 2 599,09 ; 4. Llewellyn (CAN), 2 413,97. FEMMES. Saut : 1. Andriopoulou (GRE), 52,4 m ; 2. Fladborg (DAN), 51,2 m ; 3. Hunter (GBR), 49 m ;… 10. Lucine, 46,9 m. Combiné : 1. Jaquess (USA), 2 825,84 points ; 2. Andriopoulou (GRE), 2 788,03 ; 3. Lucine, 2 760,15 ; 4. McClintock (CAN), 2 232,62. Combiné par équipes : 1. États-Unis, 8 609,73 points ; 2. France (Lucine, Amade, Jamin, Ackerer, Cans, Le Forestier), 7 910,41 ; 3. GrandeBretagne, 7 734,34. SURF SOORUZ LACANAU PRO (Lacanau, 15-21 août). – Championnat du monde WQS 6 étoiles. Finale : 1. Cansdell (AUS), 13,36 pts ; 2. Reyes (USA), 13,17. Demifinalistes : Souza (BRE), 15,83 ; Ross (AUS), 10,50. Quart-finalistes : Hall (AUS), 10,17 ; Bourgeois (USA), 11,00 ; Moura (BRE), 5,66 ; Kerr (AUS), 3,94 ; … 17. Picon, 6,50 ; 25. Rebière, 10,66 ; 49. Beven, 11,56 ; 121. Boal, 10,86. L’Australien Shaun Cansdell a battu en finale le Californien Tim Reyes lors de la deuxième des trois étapes françaises du Championnat WQS, qui s’est achevée hier à Lacanau. Malgré des conditions de vagues difficiles jusqu’à jeudi, les compétiteurs ont pu profiter d’une houle consistante dépassant un mètre ce week-end. Le Français Miky Picon, éliminé au 5e tour, prend la 17e place et conserve toutes ses chances de montée en WCT à la veille de l’épreuve de Hossegor qui débute aujourd’hui. – A. B. TENNIS BRONX (USA, ATP Challenger, dur, 50 000 $, 15-21 août). – Demi-finales : Ascione b. Roger-Vasselin, 7-6 (8-6), 6-3 ; Vahaly (USA) b. Dlouhy (RTC), 7-6 (7-5), 6-1. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issyles-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20 Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2 150 620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-lesMoulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,15 ; Andorre, 1,25 ; Antilles, la Réunion, 1,50 ; Autriche, 2,30 ; Belgique, 1,60 ; Canada, 2,95 CAD ; Côte-d’Ivoire, 1 600 CFA ; Danemark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,4 £ ; Grèce : 2,20 ; Italie, 1,90 ; Luxembourg, 1,60 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 2 ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie, 1,80 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. LU Tirage du samedi 20 août 2005: 693 403 exemplaires PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Elle ne tarda pas à venir, puisque les coups du sort finissent aussi par seconder le Suisse dans les moments délicats. Après dix minutes d’interruption pour se faire masser la voûte plantaire du pied droit, Roddick eut le délicat devoir de servir à 5-6 et rendit une copie truffée d’erreurs. Pour sa quatrième victoire en Masters Series de la saison - une première historique, aussi -, l’opportuniste Federer venait ainsi de signer une rentrée remarquée. « Hey, c’est un joli comeback, savourait-il, faussement modeste. C’est toujours un peu surprenant de voir comment les choses reviennent vite. Car on perd toujours un peu de confiance quand on ne joue pas. Désormais, l’œil est revenu, tout redevient naturel. J’ai senti Andy très déterminé à me battre en début de match et c’est pour ça que la balle de break que je sauve était importante. Après, j’ai su lire son jeu. J’ai bien exploité les gros points. Si je suis no1, c’est parce que je joue bien dans les grands moments comme ça. » Et si Roddick n’est « que » le no5 de la hiérarchie, c’est sûrement parce qu’il n’arrive toujours pas à rivaliser dans ces instants fatidiques. « Pourtant, je suis meilleur qu’avant, pointait l’Américain hier. Roger est comme Tiger Woods en golf. Il pousse les autres à se hisser à un meilleur niveau. Mais aujourd’hui, je me suis battu un peu tout seul en ratant des coups que je n’aurais pas dû. » Respectueux du palmarès de son adversaire, Roddick regrettait seulement pour lui que Federer ne soit pas j’étais un peu vidée physiquement, expliqua la championne de RolandGarros. Franchement, je ne veux pas me chercher d’excuses, mais me faire jouer trois soirs de suite, pour enchaîner sur une finale l’après-midi, ce n’était pas le bon timing. J’ai protesté durant la semaine mais comme c’est la télévision qui voulait mes matches en nocturne, je n’avais pas mon mot à dire. Maintenant, je suis contente d’avoir pu jouer cinq matches dans la semaine. Je repars passer quelques jours en Floride et je serai à New York en fin de semaine. » De son côté, Kim Clijsters se félicitait de ne pas avoir eu un tournoi trop éprouvant : « Je redoutais ce quatrième tournoi de suite et heureusement, mes matches ont été rapides. En finale, je suis restée bien concentrée pour ne pas me laisser trop troubler par le vent et, compte tenu des conditions, j’ai fait un très bon match. Maintenant, je vais retrouver mon petit ami dans le New Jersey et je ne vais pas toucher une raquette pendant quatre jours. » Ravie de quitter Toronto sur son sixième succès de la saison, Clijsters arrivera à l’US Open en position de grande favorite puisqu’elle a gagné cinq de ces six titres sur ciment, présentant un bilan de vingt-neuf victoires pour une seule défaite sur sa surface fétiche. Son petit ami, un basketteur américain, sera à n’en pas douter ravi d’accueillir sa championne contente à la fête. Bleu En attendant, après six défaites consécutives, un seul set glané et cinq finales perdues, la balance indique 1-10 depuis hier. Sous une température caniculaire, l’inexorable scénario a seulement failli dériver au milieu de la seconde manche. Jusqu’alors, Federer avait breaké deux fois l’Américain pataud pour s’adjuger aisément le premier set. Andy avait poussé un gros « Aaarrgh ! ! !» sur sa seule balle de break manquée d’entrée (retour dans le filet), pressentant le pire. Et, de fait, le Suisse alignait ses services remportés blanc jusqu’à mener 2-1 au second set. Subitement, une volée miraculeuse aiguisa les sens d’un Roddick plus ravageur qui finit par émerger de sa torpeur pour prendre à son tour le service du no1 mondial. Le sursaut s’étala 3-2, 30-0, sur son service. Le temps pour le Suisse de réactiver le killer instinct, d’aligner les retours exceptionnels, de poser des attaques EN ARRIVANT À TORONTO, Kim Clijsters avait peur d’avoir à disputer le tournoi de trop avant l’US Open. Elle venait d’enchaîner Stanford, San Diego et Los Angeles et se serait bien passée de la désignation imposée par la WTA qui l’envoyait au Canada. Heureusement, elle n’eut pas de match difficile jusqu’en finale, profitant même du forfait de Ana Ivanovic en quart, si bien qu’elle était encore en état de bouger et de frapper dans la balle au moment d’affronter Justine Henin hier après-midi. Cette dernière, contrairement à Clijsters, n’avait pas beaucoup de matches dans les jambes puisqu’elle avait choisi Toronto comme tournoi de rentrée après sa défaite au premier tour de Wimbledon. Comblée par sa qualification pour la finale, elle l’était moins par les horaires qu’on lui avait imposés durant la semaine puisqu’elle dut disputer trois matches de suite en nocturne, jeudi, vendredi et samedi. Trois matches dont deux très durs, face à Vaidisova et Mauresmo, qui l’empêchèrent d’aller au lit avant une ou deux heures du matin. C’est la raison pour laquelle Henin passa à côté de son match hier après-midi, transformant cette finale à l’affiche alléchante en une confrontation décousue au possible, rendue plus confuse encore par un vent violent, qui fit « boiser » à Henin un nombre considérable de coups droits et de revers. Menée rapidement 4-1 au premier set, Henin réussit à revenir à 4 partout au prix d’un bel effort, mais elle n’eut pas la force de remporter plus de deux jeux par la suite, s’inclinant 7-5, 6-1 en une heure et douze minutes. « Les conditions de jeu n’étaient pas faciles avec tout ce vent mais surtout, Dotation : 1 300 000 dollars Demi-finales : Clijsters (BEL) b. Myskina (RUS), 6-4, 6-1 ; Henin (BEL) b. Mauresmo, 7-5, 3-6, 6-1. Finale : Clijsters (BEL) b. Henin (BEL), 7-5, 6-1. Jaune Rouge Jaune (Photo J.-M. Pochat) TORONTO – (CAN) Noir Bleu Noir Roger Federer a remporté hier, face à Andy Roddick, sa 22e finale d’affilée (record absolu, loin devant Björn Borg et John McEnroe, 12). Son dernier échec remonte à juillet 2003, à Gstaad, contre Jiri Novak. Le duel tourne court 14 BATEAUX Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE SOLITAIRE DU « FIGARO » Le bon tour de Pellecuer Button ravi, FORMULE 1 – GRAND PRIX DE TURQUIE Le skipper de « Cliptol-Sport », petit budget et pas de préparateur, a gagné la troisième étape. Le voilà leader du classement général. Sato menacé CROSSHAVEN – (IRL) ISTANBUL – PASSÉS COMPLÈTEMENT au travers lors de la séance de qualification, les pilotes BAR-Honda se sont bien repris, hier, en course. Auteur d’une prestation solide qui, de sa treizième place sur la grille, l’amena à la cinquième place finale, Jenson Button n’est pas près d’oublier l’Istanbul Park. « C’était la course la plus excitante depuis le début de saison pour moi, se réjouissait l’Anglais. Le résultat est un peu décevant parce que nous avions un bon rythme tout le week-end, mais à l’avenir nous devrons veiller à ne plus faire ce genre d’erreurs. » Auteur d’essais libres prometteurs, Button aurait en effet put se placer en arbitre du duel Renault - McLaren s’il était parti mieux placé sur la grille. « Ça a été un week-end fantastique pour l’équipe. Nous avons démontré que nous nous rapprochons des deux équipes de tête. Nous attendons la prochaine course, à Monza, avec impatience. » D’Ali n’a pas perdu le sourire À première vue, la victoire de celui que certains de ses rivaux surnomment « Forrest Gump » ne semblait pas soulever exactement l’enthousiasme de ses confrères. Son isolement dans la salle de restaurant du Royal Cork Yacht Club, après l’arrivée, étonnait. Son budget réduit (évalué à 23 000 euros) et le fait qu’il n’ait pas de préparateur et dorme sur son bateau par souci d’économie font un peu tache parmi la fraction la plus huppée des figaristes. « C’est l’antisportif de haut niveau, dit Kito de Pavant, qui le côtoie, de même que Pietro D’Ali, au centre d’entraînement en Méditerranée de la Grande-Motte – très en verve en ce moment. Il ne se prépare pas bien, son foc doit avoir l’âge de son bateau et là où nous, on s’efforce de gérer les petits détails, lui se passe de tout ça ! » En contrepartie, ajoute de Pavant, « il fait tout au feeling mais il a un bon feeling. Il navigue super bien et il va vite avec son bateau. Quand il est motivé, il ne lâche rien. » De son côté, Yann Eliès complète : « Il ne m’a pas volé la première place, il la mérite. Il a été un petit peu plus malin que nous. » Troisième de la première étape, vainqueur de la troisième, Laurent Pellecuer fait donc un valeureux nouveau leader, surtout au terme d’une manche à propos de laquelle Michel Desjoyeaux (Géant), assure : « Je n’ai jamais fait du saut de vagues comme ça ! » Quant à l’ancien leader, Pietro D’Ali, il est loin d’avoir perdu le sourire : « Je laisse volontiers les soucis de la pression au premier. Je préfère cette situation : aller chercher la victoire plutôt que de courir pour garder une première place. » ILS ONT DIT Michael SCHUMACHER (Ferrari, abandon) : « En ce qui concerne mon accident avec Webber, je l’ai vu se déporter vers la droite et lorsque j’ai commencé à freiner, je ne le voyais plus dans mes rétroviseurs. Au milieu du virage, j’ai senti un choc lorsqu’il m’a touché avec le museau de sa voiture. Il avait un tour de retard et j’ai donc des difficultés à comprendre pour quelle raison il m’a attaqué de cette manière. » Jarno TRULLI (Toyota, 6e) : « Après quelques mois de malchance et quelques courses décevantes, il est très agréable de faire une course normale à nouveau. J’ai pris un bon départ et j’ai attaqué à fond du début à la fin de la course. J’ai perdu pas mal de temps dans le trafic mais, à part ça, tout s’est bien passé. » LES CHIFFRES DE LA COURSE CLASSEMENT SKI NAUTIQUE ro doit pouvoir se courir à l’échelle humaine et amateur avec un niveau de compétitivité intéressant. Arrêtons la surenchère et trouvons un système plus soft pour tout le monde, que ce soit pour les bateaux ou la gestion du temps à terre. – Dormez-vous vraiment dans votre bateau aux escales ? – J’ai tout le temps dormi dans mon bateau. Mais là, je vais dans un Bed and breakfast. J’ai un bateau trempé jusqu’à la quille et je ne pense pas arriver à retransformer ce coursier en bateau de croisièrepour l’escale.À La Rochelle, il faisait beau, j’étais au cœur de la ville, j’étais sur place avant les autres et je pouvais me coucher à pas d’heure, c’était nickel. – Quels progrès avez-vous faits au centre d’entraînement en Méditerranée ? CHAMPIONNATS DU MONDE Laurent Pellecuer (Cliptol-Sport) Trente et un ans, né le 10 février 1974 à Montpellier. Célibataire. 9 participations à la Solitaire du Figaro ; Meilleur classement : 8e en 2003. 1998 : 2e de la Transat AG2R. 2001 : 3e du Trophée BPE. 2004 : 8e de la Generali Solo. 2005 : 1er de Roma per Due. – J’ai appris la sérénité et la compétitivité, ce qu’on ne peut pas faire tout seul dans son coin. Il y a de la confrontation et ça permet de mieux mettre les bateaux au point et de savoir les utiliser plus à fond. » – A.-J. D. GOLF VOILE OLYMPIQUE : LES MONDIAUX DE 470 À SAN FRANCISCO. – À partir de cet après-midi et jusqu’au 28 août, les Championnats du monde de 470 débutent dans la magnifique baie de San Francisco. Sept équipages français (six masculins et un féminin) seront au départ avec notamment Gildas Philippe et Nicolas Le Berre, cinquième aux derniers JO qui retrouveront l’équipage australien Wilmot-Page, champion du monde en titre et les britanniques Rogers-Glanfield, champions d’Europe en juillet dernier et médaillés d'argent à Athènes. Un seul équipage féminin défendra les couleurs françaises. Mais Ingrid Petitjean et Nadège Douroux surfent sur une belle série entamée depuis avril dernier : victoires à Hyères, Medemblick et au Championnat d’Europe ! DÉFI PETIT NAVIRE : LE PEUTREC DOUBLE LA MISE. – Malgré la participation de Bruno Peyron sur Orange 2, Fred Le Peutrec, sur son trimaran de 60 pieds Gitana XI, s’est imposé pour la deuxième année consécutive au terme du Défi Petit Navire. Avec un temps canon de 9’12’’ établi sur les 5 milles du parcours, le skipper morbihannais possède désormais la meilleure performance (32,60 nœuds de moyenne) de cette compétition de vitesse estivale créée en 2001, qui a l’originalité de faire évoluer sur le même plan d’eau multicoques, kitesurfs et windsurfs. – D. P. NEC Invitational (Championnat du monde hommes) La bonne combine bleue Perry s’en mêle Le bronze de Clémentine Lucine et l’argent collectif en combiné portent à trois médailles le bilan français en Chine. LA PANOPLIE est complète désormais : près de l’or, décroché samedi par Nicolas Le Forestier en figures, trônent depuis hier une médaille d’argent et une médaille de bronze. Sur le lac Dongli, à Tianjin, en Chine, le bronze est revenu à Clémentine Lucine, récompensée en combiné. En saut, la jeune femme de vingt-trois ans a été plus malheureuse. Elle n’a terminé que dixième. « La finale du combiné avait lieu juste avant. Je n’avais plus de forces, mais j’ai donné tout ce que j’ai pu », explique-t-elle. Mais point de déception dans son discours. Au début du mois, lors de Championnats d’Europe euphoriques pour elle, Lucine a frôlé la punition. À Linz, rien ne lui résiste : titrée en figures et en combiné, médaillée d’argent en slalom et de bronze en saut, elle survole la compétition. Peut-être un peu trop facile. « Sur mon dernier coup de ski, je passe un saut périlleux qui me donne le titre. Je décompresse. Mais, sur une nouvelle figure, je fais une faute de carre », avoue-t-elle. Subluxation de l’épaule gauche, opération. « Il y a une semaine, j’étais encore sur un lit d’hôpital ! J’ai failli ne pas venir à Tianjin. En arrivant, je ne m’étais pas entraînée depuis quinze jours. Cette médaille de bronze en combiné est une très bonne surprise. Et ça faisait trente-deux ans qu’une Française n’était pas montée sur un podium en combiné », savoure-t-elle de sa voix rieuse. La recordwoman du monde de la spécialité (2 903,43 pts en août 2004 aux Championnats de France) a apprécié le voyage en Orient : « L’organisation était excellente, les conditions de ski aussi. Il y avait pas mal de spectateurs. Et toutes les finales étaient diffusées en direct à la télévision nationale ! » Suprématie américaine À ces menues satisfactions, Lucine peut ajouter le plaisir plus intense d’une médaille d’argent venue couronner l’équipe de France de combiné. Avec Anaïs Amade, Géraldine Jamin, Damien Ackerer, Sébastien Cans et Nicolas Le Forestier, la jeune femme décroche une récompense collective qui avait échappé à la France il y a deux ans. Aux précédents Championnats du monde, en Floride, les Bleus étaient restés au pied du podium. « Ma contre-performance d’il y a deux ans avait un peu faussé les cartes, reconnaît Le Forestier, qui n’avait pu franchir le cap des éliminatoires dans sa spécialité, alors qu’il était champion du monde en titre. Cette année, tout le monde a fait ce qu’il fallait faire. » La France renoue donc avec une bonne habitude, puisqu’elle fréquentait ce podium par équipes sans interruption RITSCHARD RÉÉLU. – Le Suisse Kuno Ritschard a été réélu président de la Fédération internationale (IWSF) lors du congrès de l’instance qui s’est tenu à Tianjin en marge des Mondiaux. Alain Amade, ancien président de la Fédération française, a conservé son poste de vice-président de l’IWSF et la Britannique Gill Hill est devenue secrétaire générale. depuis 1993. Les États-Unis, vainqueurs, restent cependant presque inaccessibles. Depuis 1959 et l’arrivée de la compétition par équipes aux Championnats du monde, seuls cinq titres ont échappé aux Américains. Le Canada (1991, 1993 et 1999) et la France (1995 et 1997) étaient les seuls à avoir pu contester cette suprématie. « Les Américains ont un réservoir de skieurs énorme. Nous, on manque de gros leaders, surtout chez les hommes. Les filles, elles, n’ont pas à rougir par rapport aux Américaines. On aurait besoin d’un très bon slalomeur et d’un très bon sauteur pour rivaliser », analyse Le Forestier. Avant de quitter la Chine, les Français vont visiter aujourd’hui la Cité interdite, à Pékin, puis faire un détour sur les méandres de la Grande Muraille. Avec un bilan positif de trois médailles, meilleur qu’il y a deux ans en Floride (deux médailles d’argent), ils ont pourtant prouvé qu’ils n’étaient pas venus en touristes. AURÉLIEN BOUISSET RÉSULTATS FINALES Combiné par équipes : 1. États-Unis, 8 609,73 pts 2. France (Lucine, Amade, Jamin, Ackerer, Cans, Le Forestier), 7 910,41 3. Grande-Bretagne, 7 734,34 FEMMES Combiné : 1. Jaquess (USA), 2 825,84 pts 2. Andriopoulou (GRE), 2 788,03 3. Lucine, 2 760,15 LE PATRON EST À L’HEURE. Parfaitement dans les clous pour mener à bien sa quête d’une quatrième couronne à Akron, Tiger Woods s’est joliment remis d’aplomb après son terne deuxième tour (70). Hier matin – suspendu par les orages samedi, le troisième tour a dû être bouclé dimanche à l’aube –, l’Américain a appuyé sur le champignon, livrant une solide carte (67, – 3) malgré les rincées qui dégoulinaient sur l’Ohio. Le numéro 1 mondial revint sur le pré hier matin avec la perspective de jouer d’entrée un coup périlleux au milieu des arbres dans le rough bordant le trou no 16. Il s’en acquitta à merveille. Mais il y a eu mieux. Second couteau et vieux routier du circuit PGA, le citoyen Kenny Perry, quarante-cinq ans, avait quitté furax le parcours de Firestone samedi. Fâché tout rouge que les officiels, embarrassés par la pluie, lui intiment l’ordre de ranger son putter alors qu’il allait bâcher son troisième tour sur le green du trou no 18. C’était ballot mais vraiment pas MOTO grave. Car l’Américain avait tout lieu de parader après sa démonstration achevée, hier matin, par un ébouriffant 64 (– 6) qui le plaçait, avant l’ultime tour la nuit dernière, à hauteur du « Tigre » en tête. S’il n’appartient pas à la crème de la crème, Perry-le-Malicieux possède une sérieuse carte de visite, enrichie cette saison de deux titres sur le circuit américain (à Bay Hill en mars et au Colonial en mai). Mais le bougre a suffisamment de bouteille pour savoir que le danger pourrait bien ressurgir de l’arrière. Pas de Mickelson, coulé après un 3e tour raté (75), ni de Singh, encore au-dessus du par hier matin, mais plutôt de l’Europe affamée. Embusqué à un coup des leaders US, l’Irlandais Paul McGinley, qui n’est pas un gros frappeur, craignait que les conditions lentes de jeu lui soient défavorables. Un coup encore plus loin, Sergio Garcia n’attendait, lui, qu’une faiblesse à l’avant pour bondir. L’Espagnol promettait d’être « agressif. » Ce ne sera pas un luxe s’il veut croquer le Tigre. – F. Be. MOTOCROSS – GP D’ALLEMAGNE Everts surnage DISPUTÉ SUR LA PISTE de Gailsdorf dans des conditions dantesques, le GP d’Allemagne aura particulièrement réussi à Stefan Everts et Antonio Cairoli, qui ont réussi un superbe doublé dans leur catégorie respective. Après dix longues semaines d’insuccès, le champion belge a enfin renoué avec la victoire, renforçant sa position de leader au Championnat à trois épreuves du terme de la plus longue saison de l’histoire du cross. Dans un véritable bourbier, à l’adhérence précaire et aux multiples pièges, Everts a réussi une belle démonstration en dominant les deux manches du jour. « J’attendais ce succès (le 85e de sa carrière) depuis plusieurs semaines, mais il ne s’est pas passé un GP sans que je chute ces derniers temps. Cette fois encore, j’ai bien cru que le succès me filait entre les mains PAGE 14 quand j’ai été bloqué dans une ornière à trois tours de l’arrivée. Je me suis retrouvé dans une position très inconfortable et la moto a calé, mais par chance dès le second coup de kick, j’ai pu relancer le moteur et reprendre de suite le meilleur sur Pichon, qui avait profité de cet incident pour revenir à mon niveau », analysa Everts sitôt l’arrivée franchie. Portant son avance sur Coppins – troisième du GP – de trente-neuf à cinquante-trois points, le Belge a fait un grand pas vers sa neuvième couronne mondiale, qu’il pourrait bien coiffer dans deux semaines aux Pays-Bas. Bloqué sur la grille au premier départ et superbement revenu de la dernière à la quatrième place, Mickaël Pichon allait pour sa part connaître de sérieux soucis avec sa fourche en seconde manche. Revenu au second rang derrière Everts, il n’allait pouvoir exploiter l’erreur de ce dernier en se faisant à son tour piéger par les conditions de piste. Finalement quatrièmede l’épreuve, Pichon a profité de cette étape allemande pour finaliser les termes du contrat qu’il devrait prochainement signer avec l’usine KTM en vue de la saison prochaine. – P. H. SAISON TERMINÉE POUR SMETS. – Les Belges Joël Smets et Cédric Melotte ont vu leur saison s’interrompre brutalement en Allemagne, après avoir tous deux chuté aux essais. Victime d’une sérieuse blessure au genou gauche, Smets pourrait, à trente-sept ans, raccrocher son casque après cette nouvelle infortune, tandis que Melotte s’est fracturé le radius droit. – P. H. LE FILM DE LA COURSE GRILLE DE DÉPART 1re ligne : Räikkönen, 1’26’’797 ; Fisichella, 1’27’’039. 2e ligne : Alonso, 1’27’’050 ; Montoya, 1’27’’352. 3e ligne : Trulli, 1’27’’501 ; Heidfeld, 1’27’’929. 4e ligne : Webber, 1’27’’944 ; Massa, 1’28’’419. 5e ligne : R. Schumacher, 1’28’’594 ; Klien, 1’28’’963. 6e ligne : Barrichello, 1’29’’369 ; Coulthard, 1’29’’764. 7e ligne : Button, 1’30’’063 ; Monteiro, 1’30’’710 ; 8e ligne : Albers, 1’32’’186 ; Villeneuve, sans chrono. 9e ligne : Doornbos, s.c. ; Karthikeyan, s.c. 10e ligne : M. Schumacher, s.c. ; Sato, disqualifié (*). Championnat du monde 2005 (après 14 GP) Barème des points 10 au 1er ; 8 au 2 e ; 6 au 3 e ; 5 au 4 e ; 4 au 5 e ; 3 au 6 e ; 2 au 7 e ; 1 au 8 e. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. Pilotes ALONSO Räikkönen M. Schumacher Montoya Trulli Fisichella R. Schumacher Barrichello Heidfeld Webber Button Coulthard Massa Monteiro Wurz Villeneuve Karthikeyan Klien Albers De La Rosa Friesacher Sato Liuzzi 95 71 55 40 39 35 32 31 28 24 23 21 8 6 6 6 5 5 4 4 3 1 1 6 1 3 10 8 4 5 2 - 10 2 5 8 4 6 3 1 - 10 6 8 5 3 1 2 4 - 10 8 4 3 2 6 5 1 8 10 2 6 4 5 3 1 - 5 10 2 4 3 1 8 6 - 10 4 2 1 3 6 8 5 - 10 8 3 6 4 2 5 1 - 10 8 6 5 4 3 - 10 8 6 4 3 2 5 1 - 8 6 3 10 5 1 2 4 - 10 4 8 5 3 6 2 1 - 10 8 5 6 3 2 4 1 - 8 10 6 3 5 4 2 1 - - - - - - 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Constructeurs Renault 130 McLaren-Mercedes121 Ferrari 86 Toyota 71 52 Williams-BMW Red Bull Racing 27 BAR-Honda 24 Sauber-Petronas 14 Jordan-Toyota 11 Minardi-Cosworth 7 16 4 8 4 7 - 10 5 2 12 6 4 - 10 10 13 3 1 2 - 10 6 8 4 5 1 5 - 12 12 11 3 1 - 5 14 3 3 14 - 13 2 10 1 8 5 - 10 14 3 4 3 5 - 18 11 7 13 8 6 6 5 1 - 13 16 5 1 4 - 15 8 4 3 2 6 1 - 10 8 11 5 5 - 13 16 3 3 4 - - - - - - LUNDI 22 AOÛT 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « QUELLES SONT vos premières impressions à chaud ? – Je crois que c’est une des étapes les plus dures jamais faites sur la Solitaire. On en a vraiment pris plein la gueule. Heureusement que ça s’est fini en douceur parce qu’on n’en pouvait plus. Je suis vraiment au comble de la joie, c’est encore mieux qu’à Bilbao (où il avait fini troisième de la première étape). Il ne reste plus qu’un truc à faire mais j’ose à peine y penser… – Samedi, vous sembliez au bord de l’épuisement. Comment vous êtes-vous refait ? – Je n’avais pas barré dans la tempête. J’en avais ras la casquette d’être trempé, je n’en pouvais plus, j’avais donc fait un réglage moyen du pilote qui me permet- tait de manger, de dormir, de tout surveiller. Il me restait de l’énergie, je l’ai utilisée pour avoir de la lucidité et faire le bon choix au bon moment dans la pétole. – Premier au classement général, qu’est-ce que cela vous inspire ? – Incroyable mais vrai ! Mais ce n’est pas sûr que ça me mette une telle pression.J’ai quand même une longue expérience et beaucoup de places d’honneur, je sais quel est le prix, donc je ne vais pas m’en faire une histoire, finalement. – Vous fonctionnez avec un petit budget. Comment vous en tirezvous ? – C’est un budget humain, d’amateur, et je fais des résultats de professionnel. Lorsque je suis sur l’eau, on ne voit pas la différence ; lorsque je mets le pied à terre, tout change. C’est une autre façon de voir la course. J’estime que la Solitaire du Figa- 9e tour : Webber (6e) rentre au stand après avoir éclaté son pneu arrière droit. 14e tour : contact entre M. Schumacher (10e), qui venait de ravitailler, et WEBBER (20e). L’Allemandrentre au garage au tour suivant, imité par l’Australien, qui abandonneau 23e (nouvellecrevaison). Dans le même temps, les mécaniciens de Fisichella (2e) peinent à trouver l’embouchure de la pompe à essence ; l’Italien perd plus de 23 secondes dans son 1er arrêt. 28e tour : MASSA (11e) abandonne lors de son arrêt ravitaillement (problème moteur). 29e tour : HEIDFELD (14e) rencontre le même souci que son coéquipier chez Williams. Pneu arrière droit explosé pour la 2e fois, il jette l’éponge. 32e tour : M. SCHUMACHER (17e) décide de repartir après avoir laissé passer 18 tours. Il abandonne au 51e. 48e tour : 5e arrêt au stand pour ALBERS, qui abandonne (multiples problèmes mécaniques). 55e tour : surpris par le freinage anticipé de Montoya (2e), Monteiro (15e) l’éperonne à l’arrière et l’envoie dans le bac à graviers. 56e tour : sous la pression d’Alonso (3e) et en difficulté avec un pneu avant droit usé, Montoya (2e) craque dans le virage no8 et perd sa place. En majuscules, le nom des pilotes ayant abandonné ; entre parenthèses, leur classement au moment de l’abandon. MEILLEURS TOURS EN COURSE : Montoya, 1’24’’770 (moy. : 226,693 km/h), au 39e tour ; Räikkönen, 1’25’’030 (40e) ; Alonso, 1’25’’524 (58e) ; Fisichella, 1’25’’604 (34e ) ; Button, 1’25’’790 (58e) ; Sato, 1’25’’858 (54e) ; Trulli, 1’26’’178 (52e) ; Klien, 1’26’’374 (58e) ; Coulthard, 1’26’’417 (58e) ; Massa, 1’26’’514 (27e) ; Barrichello, 1’26’’635 (45e) ; Webber, 1’26’’791 (12e) ; Villeneuve, 1’26’’967 (44e) ; M. Schumacher, 1’26’’991 (21 e ) ; R. Schumacher, 1’27’’025 (38e) ; Heidfeld, 1’27’’353 (25e) ; Monteiro, 1’29’’035 (50e) ; Doornbos, 1’29’’229 (53e ) ; Karthikeyan, 1’29’’286 (42e) ; Albers, 1’29’’392 (13e). PROCHAINE ÉPREUVE : Grand Prix d’Italie (à Monza, le 4 septembre). Bleu Rouge « Plein la gueule » CROSSHAVEN. – Laurent Pellecuer sur son « Cliptol-Sport » pouvait savourer son bonheur : sa première victoire d’étape dans la Solitaire du « Figaro » ici en Irlande lui offre du même coup la place de leader du classement général. (Photo Jean-Christophe Marmara/AFP) 1. Räikkönen (FIN, McLaren-Mercedes), les 58 tours (309,720 km) en 1 h 24’34’’454 (moy. : 219,496 km/h). 2. Alonso (ESP, Renault), à 18’’6. 3. Montoya (COL, McLaren-Mercedes), à 19’’6. 4. Fisichella (ITA, Renault), à 37’’9. 5. Button (GBR, BAR-Honda), à 39’’3. 6. Trulli (ITA, Toyota), à 55’’4. 7. Coulthard (GBR, Red Bull-Cosworth), à 1’09’’2. 8. Klien (AUT, Red Bull-Cosworth), à 1’11’’6. 9. Sato (JAP, BAR-Honda), à 1’49’’987. 10. Barrichello (BRE, Ferrari), à 1 tour. 11. Villeneuve (CAN, Sauber-Petronas), à 1 t. 12. R. Schumacher (ALL, Toyota), à 1 t. 13. Doornbos (HOL, Minardi-Cosworth), à 3 t. 14. Karthikeyan (IND, Jordan-Toyota), à 3 t. 15. Monteiro (POR, Jordan-Toyota), à 3 t. Non classés : Albers (HOL, Minardi-Cosworth), M. Schumacher (ALL, Ferrari), Heidfeld (ALL, Williams-BMW), Massa (BRE, Sauber-Petronas), Webber (AUS, Williams-BMW). Jaune Bleu Jaune ANDRÉ-JACQUES DEREIX LAURENT PELLECUER reconnaît avoir souffert pour obtenir cette première victoire dans la Solitaire. de notre envoyé spécial (*) 14e temps des essais, Sato a été disqualifié pour avoir gêné Webber dans son tour lancé. En gras, le nom du vainqueur. LEADERS : Räikkönen, du 1er au dernier tour. ABANDONS ET PRINCIPAUX INCIDENTS GRAND PRIX DE TURQUIE. Quatorzième manche du Championnat du monde de Formule 1 2005. Circuit d’Istanbul (5,340 km). Conditions météo : temps chaud et ensoleillé. PÉNALITÉS POUR D’ALI, ELIÈS ET DESJOYEAUX. – Les trois skippers ont écopé hier soir de 2 minutes et 30 secondes de pénalité sur décision du jury. Ils ont été sanctionnés pour des ruptures de plombs. Le jury tiendra une nouvelle session ce matin, concernant d’autres cas, et publiera un classement général définitif dans la foulée. Si les sanctions étaient confirmées, Pietro D’Ali passerait de la 2e à la 3e place au général (au bénéfice de Jérémie Beyou), mais Desjoyeaux (8e) et Eliès (10e) conserveraient leur place. CROSSHAVEN – Sato étant condamné à s’élancer de la dernière position, l’écurie anglojaponaise décida de changer la stratégie du Japonais, qui partit finalement de la voie des stands au volant d’une monoplace gavée d’essence afin de ne ravitailler qu’une seule fois. Sato ne fit aucune erreur de pilotage et signa le sixième meilleur tour en course, ce qui ne fut pas suffisant pour entrer dans les points (9e). Nick Fry, le directeur général de BARHonda, ayant déclaré que Sato devrait montrer de quoi il était capable d’ici à la fin de la saison s’il voulait être l’équipier de Barrichello l’an prochain (rôle qui semble promis à Button s’il trouve un accord avec Franck Williams), le Japonais n’a désormais plus droit à l’erreur. En qualifications comme en course. « Je sais que mes chances de rester dans l’équipe sont minces, mais elles existent, confiait Sato samedi. Alors je vais donner tout ce que je peux et me lever tous les matins avec la motivation nécessaire pour faire le meilleur travail possible. » – J. B. de notre envoyé spécial Noir Noir LA MÉTÉO IRLANDAISE avait bien fait les choses, hier matin, pour permettre aux observateurs d’avoir une (toute) petite idée de ce qu’avaient vécu les concurrents de la Solitaire-Afflelou le Figaro pendant les quatre jours de la troisième étape, entre La Rochelle et Crosshaven, le port de plaisance de Cork. Sur les coups de neuf heures, une infecte bruinasse noyait les abords de la ligne d’arrivée à l’entrée de l’Owenabue River. Et il ne fut pas tout de suite évident de savoir, depuis la petite barcasse de presse, à qui appartenait le spi qui s’extirpait peu à peu de la brume. Les lettres bleues sur fond blanc se firent enfin plus précises. On put lire CliptolSport. Le vainqueur était donc Laurent Pellecuer. Et pas Yannick Bestaven, leader au dernier classement de samedi, ni Yann Eliès, en tête hier, à 2 h 30 du matin. À 9 h 14’47’’, le doute n’était plus permis : le skipper montpelliérain, esquissant deux pas de danse sur le bord bâbord de son voilier, pendant que celui-ci gîtait joliment, s’adjugeait l’étape devant Eliès (Groupe-GeneraliAssurances), à 16’6’’, et Kito de Pavant (Groupe-Bel), à 21’45’’. À trente et un ans et pour sa neuvième participation à l’épreuve, Pellecuer décrochait là sa première victoire d’étape. Et s’emparait du même coup de la première place au classement général, 10’32’’ devant Jérémie Beyou (Delta-Dore) et 12’9’’ devant Pietro d’Ali (Nanni-Diesel). À l’arrivée au ponton, alors que les nuages irlandais déversaient une nouvelle fois leur trop-plein d’humidité, le skipper de Cliptol-Sport, son sponsor depuis trois ans, expliquait sa victoire par « un peu de baraka et beaucoup d’expérience , et par sa gestion de la dorsale anticyclonique qui avait entraîné samedi un regroupement de la tête de flotte. « Une dorsale, on en avait déjà faite une il y a dix jours (à la fin de la deuxième étape, Bilbao-La Rochelle) et j’ai compris que c’était le petit côté, à l’intérieur du virage, qui marchait le mieux. J’en ai profité et ç’a donné les mêmes résultats ; celui qui prenait l’intérieur ressortait devant, tranquille. » Derrière, parmi le trio Beyou-ElièsDe Pavant qui avait mené la danse jusqu’à la dernière nuit, on s’efforçait de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Yann Eliès, privé de VHF et donc d’informations, s’était cru vainqueur jusqu’à cinquante mètres de l’arrivée au yachtclub, avant de déchanter. « J’ai bien cru que j’allais l’emporter mais il y a toujours un Sudiste sur notre passage pour nous voler la place ! » disait-il dans un sourire un peu forcé. Jérémie Beyou, longtemps leader, regrettait « toute cette avance qu’on a eue dans la dorsale » et avançait, lui qui court toujours après une victoire d’étape : « Je pense que je n’y arriverai jamais… » Australie (6 mars) Malaisie (20 mars) Bahreïn (3 avril) Saint-Marin (24 avril) Espagne (8 mai) Monaco (22 mai) Europe (29 mai) Canada (12 juin) États-Unis (19 juin) France (3 juillet) Grande-Bretagne (10 juillet) Allemagne (24 juillet) Hongrie (31 juillet) Turquie (21 août) Italie (4 septembre) Belgique (11 septembre) Brésil (25 septembre) Japon (9 octobre) Chine (16 octobre) de notre envoyé spécial 15 AUTOMOBILE Bleu Rouge Noir Jaune FORMULE 1 – GRAND PRIX DE TURQUIE Renault tient bon La stratégie de l’écurie a permis de contrôler l’écart de points avec McLaren hier. Encore cinq courses à tenir. ISTANBUL – de notre envoyé spécial FERNANDO ALONSO a perdu hier. Mais il n’a pas perdu gros. Voilà, en résumé, l’état d’esprit qui, à l’arrivée du Grand Prix, régnait dans toute l’équipe Renault, son directeur Flavio Briatore en tête (lire par ailleurs). L’écurie française avait fait son boulot de son mieux, compte tenu de la supériorité – et de la fiabilité retrouvée – des McLaren-Mercedes, et cela paraissait suffire à son bonheur. Longtemps, elle n’en espéra même pas tant, évitant finalement un cuisant doublé de l’adversaire désigné. « Nous nous doutions que nous serions un peu " justes " avec notre ordre de départ en qualification, précise Pat Symmonds, directeur de l’ingénierie. Dès samedi, nous avons donc opté pour une stratégie qui devait nous permettre de mieux affronter McLaren en course » : peu d’essence pour un premier relais assez court (quitte à devoir observer trois arrêts-ravitaillement), afin de se qualifier en haut de grille et ne pas risquer de se retrouver bloqué derrière un concurrent pendant que les McLaren pourraient s’échapper. La tactique fonctionna à merveille. « Bien sûr, nous avons été chanceux avec l’incident qui prive Montoya de sa deuxième place, poursuit Sym- monds, mais la course automobile, c’est précisément cela aussi : pouvoir pousser l’autre à la faute. C’était un Grand Prix difficile à gérer mais je pense que nous l’avons bien fait pour en tirer le maximum que l’on pouvait. Maintenant, c’est certain, il nous faut trouver un peu plus de performance pour les épreuves à venir… C’est vrai que la lutte semble se résumer clairement, aujourd’hui, entre McLaren et Renault ; avec personne pour interférer entre les deux. Mais nôtre tâche, justement, est de tout faire pour que les choses restent en l’état ; voilà la situation que nous devons assurer car si Kimi et lui terminent les cinq courses restant à venir, je pense que la position de Fernando est plutôt confortable. Pour le Championnat des constructeurs, ce sera sans doute plus difficile. » L’intéressé lui-même aurait évidemment préféré une R 25 n’abandonnant pas dix-huit secondes de retard sur la ligne à la McLaren de Räikkönen – ça se voyait à sa tête. Mais Alonso fit contre mauvaise fortune cœur à l’ouvrage (« Comme d’habitude » , soulignait Symmonds). Il obéit immédiatement aux « ordres » en doublant son équipier Fisichella dès que celui-ci eut, après un départ canon, rendu la tête de la course à Räikkönen (1er tour). Puis Montoya s’étant immanquablement emparé de la deuxième place, au sortir de la première vague de ravitaillements, Alonso parvint à ne pas lui céder plus d’une douzaine de secondes (contre une trentaine à l’autre McLaren). Un effort essentiel dans son résultat final. La bonne stratégie « À la fin, ce fut la bonne surprise, racontait l’Espagnol : avec la pente de la piste, je n’ai d’abord vu que les drapeaux jaunes, puis j’ai aperçu cette Jordan et Montoya en tête-à-queue. J’ai déjà presque failli le passer à ce moment-là. » Il n’attendra pas long- temps : revenu de sept secondes d’écart à une seule en un tour (le 55e), Alonso sera idéalement placé pour déposséder Montoya de la deuxième place lorsque le Colombien commettra un écart dans l’avant-dernier tour (57e). Cela se terminait « pour le mieux », selon l’expression même du leader du Championnat. Mais avec, tout de même, cette espèce de sentiment diffus : faire toujours de son mieux serat-il suffisant jusqu’au bout ? L’ennemi sera toujours « l’intercalaire » : « Ici, analysait ainsi Denis Chevrier, responsable de l’exploitation moteur chez Renault, nous avons fait ce qu’il fallait pour disposer au moins des autres concurrents, Button ou autre. Je crois que nous avons obtenu la bonne utilisation de notre performance face à des McLaren plus rapides, à l’opposé complet de ce que nous avions raté en Hongrie avant la trêve. C’était la bonne stratégie de se qualifier avec peu d’essence car, si l’on se retrouvait bloqué derrière un Trulli ou un Heidfeld pendant douze tours, nous étions sûrs de ne plus jamais revoir les McLaren… Et on ne revoit plus jamais Montoya non plus pour lui reprendre la deuxième place. Plus jamais… » « Ça va nécessairement être difficile pour le Championnat, admettait l’ingénieur français. Mais cela va se passer sur des circuits différents ; on peut aussi compter sur les petites améliorations – aérodynamique, moteur… – que l’on va apporter d’ici la fin de saison pour essayer de réduire l’écart en performance ; il faut continuer à ne pas faire d’erreurs techniques, stratégiques ou de pilotage. C’est comme cela que l’on va y arriver. Ce n’est pas gagné mais ce n’est surtout pas le moment de commencer à passer son temps à s’inquiéter non plus. » STÉPHANE BARBÉ « Un résultat parfait pour nous » FLAVIO BRIATORE, le directeur de Renault F 1 Team, se réjouit de la tournure que prend cette fin de Championnat. ISTANBUL – de notre envoyé spécial de notre envoyé spécial LES ÉGAREMENTS nocturnes de Kimi Räikkönen, largement relatés par nos confrères finlandais, nous rassurent au moins sur un point : Kimi n’est pas allergique au champagne. Ça tombe bien car d’ici la fin de saison, si lui et sa monture parviennent à conserver le potentiel affiché hier sur l’Istanbul Park, le pilote McLaren pourrait en avaler quelques gorgées sur les podiums à venir. « Ce n’était pas une course trop difficile », commentait un « Iceman » encore tout frais en conférence de presse, sa cinquième victoire de la saison en poche. Premier sur la grille et premier sous le drapeau à damier, Räikkönen n’a en effet abandonné la position de tête que sur quatre kilomètres environ. « Je n’ai pas pris un départ idéal car j’ai patiné, raconta-t-il avec autant de sérénité qu’il avait dû en avoir à ce moment-là sur la piste. Fisichella en a profité pour me passer et Fernando est revenu à mon niveau, mais j’ai gardé espoir. Dans le premier tour, Fisichella est sorti un peu large d’un virage, mais je n’ai pas pu le passer car les Renault étaient plus rapides que moi en ligne droite. Du coup, je me suis retrouvé derrière eux deux à l’approche du virage 12. Mais j’ai réussi à freiner plus tard qu’eux et à virer en tête. » Cette belle manœuvre réussie, l’équation « MP 4-20 + Kimi = victoire » n’avait plus qu’une inconnue : le niveau d’essence embarqué par les différents protagonistes. Mais cette petite gymnastique mathématique ne tracassait pas le Finlandais, déjà bien occupé à manier le cerceau de sa McLaren. « En début de course, les Renault semblaient plus rapides que nous au bout de la ligne droite des stands, mais tant que je parvenais à conserver suffisamment d’avance à cet endroit-là je savais que ça le ferait. Il fallait que je tienne jusqu’au ravitaillement. » Le suspense ne dura que jusqu’au treizième tour, avec l’entrée aux stands précoce de Fernando Alonso. Räikkönen, qui dominait déjà l’Espagnol avec une voiture plus lourde (la McLaren ravitaillant au 22e tour seulement), n’eut alors plus qu’à égrener les passages sur la ligne, jusqu’au dernier. Comme les six fois précédentes, le Finlandais n’en sauta pas de joie. Non seulement ce n’est pas le style de la maison mais, en plus, la présence d’Alonso à sa droite sur le podium avait de quoi le contrarier puisque ce récital de 58 tours ne valait qu’une maigre récompense au maestro d’Espoo. Kimi s’est longtemps vu reprendre quatre points – ce qui n’était déjà pas énorme vu son retard actuel – au leader du Championnat. Mais il dut au final se contenter de deux. Impérial jusqu’à trois tours de l’arrivée, Juan Pablo Montoya faisait les affaires des Gris en s’intercalant entre son équipier et Alonso, malgré un premier arrêt ravitaillement cafouillé. Mais une Jordan traînait par là. Un intrus nommé Monteiro « Je gérais tranquillement ma course, j’ai pris un tour à Monteiro et, au freinage, il m’a… Je ne sais pas, peut-être a-t-il freiné trop tard ? commentait Montoya d’un air plus fataliste que dépité. J’étais stupéfait, mais j’ai regardé dans mes rétros, j’ai vu que l’aileron arrière était toujours là, alors j’ai continué. La voiture me semblait intacte dans les virages suivants, donc j’ai repris mon rythme jusqu’au virage 8, où je suis sorti de la piste. » Lorsque le Colombien retrouva le tarmac, Alonso était passé. « En tapant l’arrière de Juan Pablo, Monteiro a endommagé la voiture, regrettait Ron Dennis entre deux poignées de main de félicitations dans le luxueux motor-home McLaren. Juan Pablo a non seulement perdu son avance sur Alonso, mais en plus il a dû finir la course avec un plat sur le pneu. C’était un peu trop pour un seul homme. Il a ensuite peut-être fait une erreur mais ce n’est pas le moment de blâmer un seul membre de l’équipe. Nous souffrons ensemble et nous gagnerons ensemble. » Les MP 4-20 ayant désormais largement pris le pas sur les R-25, McLaren a toutes les cartes en main pour enchaîner les doublés et aller chercher le titre des constructeurs. Ce n’est pas le cas de Kimi Räikkönen, qui doit compter sur des défaillances d’Alonso pour coiffer la couronne des pilotes. « Un doublé aurait été sympa car ça m’aurait bien aidé, ainsi que l’équipe, lâchait le Finlandais, s’adressant peutêtre à un Montoya qui, à ses côtés, semblait s’être noyé dans le regard azur d’une journaliste turque qu’il ne lâchait plus des yeux. Mais j’ai repris deux points et ces deux points peuvent faire la différence en fin de saison. » « Nous devrons avoir la même fiabilité qu’aujourd’hui sur tous les Grands Prix restants. Monza, Spa, Suzuka sont des circuits où nous savons que nous serons rapides. La clé du Championnat sera donc notre faculté à avoir les deux voitures à l’arrivée. Nous sommes en retard mais nous sommes encore en mesure de décrocher le titre des constructeurs », clamait aussi Ron Dennis hier soir. McLaren d’un jour, McLaren toujours ? JÉRÔME BOURRET À TOUTE VITESSE FERRARI (Barrichello , 10 e ; M. Schumacher, ab.). – Chemin de croix pour Barrichello, calvaire pour Michael Schumacher. Un accrochage avec Webber conduisit l’Allemand aux stands à deux reprises, où il passa près de 27’ ! Direction assistée changée, il repartit pour quelques boucles afin de ne pas avoir à s’élancer en premier lors des qualifications à Monza. TOYOTA (Trulli, 6e ; R. Schumacher, 12e). – Trulli cède sa 4e place au Championnat à Montoya. Ralf Schumacher perdit toute illusion au départ, sortant de la piste pour éviter une monoplace. WILLIAMS-BMW (Webber, ab. ; Heidfeld, ab.). – Les crevaisons répétées à l’arrière droit de Webber et de Heidfeld, contraints tous deux à l’abandon, ont un temps fait craindre un deuxième « Indianapolis-gate ». En fait, le frottement d’une pièce de carrosserie sur ce pneu serait à l’origine de ces incidents. RED BULL-COSWORTH (Coulthard, 7e ; Klein, 8e). - Avec deux pilotes dans les points, Red Bull conserve trois points d’avance sur BAR-Honda. Partis avec beaucoup d’essence, Coulthard et Klien ont parfaitement tenu la distance. SAUBER-PETRONAS (Villeneuve, 11e ; Massa, ab.). – Pas de point pour la deuxième course consécutive. Massa, pris dans un accrochage dans le 1er virage, s’arrêta au 28e tour à cause d’une panne moteur. Quant à Villeneuve, sa qualification ratée lui valut d’être englué dans le trafic. JORDAN-TOYOTA (Karthikeyan, 14e ; Monteiro, 15e). – Monteiro aura au moins eu le mérite – en plus de boucler son 14e GP consécutif – de pimenter la fin d’une course monotone, en propulsant Juan Pablo Montoya hors de la piste. « Je n’ai pas pu l’éviter car je n’avais plus d’appui, se défendait le Portugais. Je suis désolé pour lui, mais il avait été précisé durant le briefing des pilotes qu’il ne fallait pas changer de trajectoire au freinage. » Karthikeyan, au contraire des dernières courses, sut rester sur la piste. MINARDI-COSWORTH (Doornbos, 13e ; Albers, ab.). – Doornbos, pour son 3e GP, devance les deux Jordan et fait mieux qu’Albers, que son équipe préféra rappeler au garage après une multitude de problèmes. Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro plus coût de un SMS). GP2 Kovalainen reprend du champ LA PLUIE, hier au lancement de la course de GP 2, a plus sûrement bousculé la hiérarchie et animé une bonne moitié de l’épreuve que la grille de départ inversée pour les huit premiers de la veille. Vainqueur le samedi, Prémat s’élançait donc du huitième rang, juste devant l’autre Français, Olivier Pla, qui, pour avoir cédé aux assauts de Yoshimoto pour la huitième place avant-hier, avait bêtement abandonné la pole au Japonais hier. Kovalainen, leader du Championnat, partait dixième et son rival Rosberg, dix-septième. Dès le premier tour, de glissades en sorties au-delà des vibreurs, tout ce bel ordonnancement fut évidemment chamboulé. Speed, parti depuis les avant-postes, devançait alors Yoshimoto, Prémat (excellent 3e), Kovalainen et Lopez. Hélas ! au troisième tour, Prémat perdait tout espoir d’un doublé dans un tête-à-queue. Pour l’écurie ART Racing, l’intérêt venait plutôt de la remontée de Rosberq, qui rattrapait puis doublait Kovalainen pour la cinquième place, Lopez (DAMS) s’étant entre-temps glissé à la troisième place. Mais la piste s’asséchant rapidement, chacun allait devoir repasser par son stand pour monter de simples pneus rainurés, ce qui multipliait de nouveaux les changements de places. À ce jeu, Kovalainen choisit la meilleure fenêtre en s’arrêtant parmi les premiers. En reprenant la piste le premier derrière Yoshimoto et Viso… – qui tentèrent de finir en pneus pluie ! –, le pilote finlandais s’assurait la victoire définitive, reprenant dans cette course deux points à Rosberg, finalement troisième derrière Carroll. Quant à Pla, malgré quelques petites frayeurs qui le rejetèrent à la seizième place (Lapierre, premier Français, 13e), il « encaissait » tout de même les deux points du meilleur tour en course. – S. B. Développé avec RMG Connect Offrez un souvenir de Turquie à votre moteur ! Développé avec l’expertise des équipes Formule 1 de Ferrari, Shell V-Power, nouveau carburant sans plomb 98, a été spécialement conçu pour nettoyer votre moteur à chaque fois que vous roulez. 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C’est vrai, l’équipe McLaren est très forte mais nous, nous devons penser à jouer le Championnat, pas les courses. McLaren doit tout enlever alors que pour nous, finir 2e ou 3e, cela suffit. Au Brésil et au Japon (fin septembre et début octobre), nous devrions aussi retrouver des circuits qui conviendront mieux à la Renault avec, en plus, une évolution importante à partir de Sao Paulo. Ici, je pense que nous avons fait un superbe travail d’équipe : Fernando ne lâche que deux points à Räikkönen au classement des pilotes et l’écurie n’en concède que trois à McLaren au Championnat des constructeurs. C’est bien géré. Quand nous ne pouvons pas gagner, nous devons inscrire le maximum de points possible. Ici, Räikkönen était plus rapide, mais Fernando a pu continuer à pousser Montoya à la limite… jusqu’à ce qu’il fasse une erreur. – Cela ne vous inquiète pas, justement, de ne pas pouvoir gagner ? – Non ! Nous avons déjà démontré que nous pouvions le faire. Nous ne pouvons pas toujours attaquer, atta- quer et attaquer. Notre sport, ce n’est pas une domination sur un instant, mais des points que l’on marque au fur et à mesure. Et qui gagne le Championnat à la fin ? C’est le pilote qui a marqué le plus de points. Maintenant, c’est McLaren qui doit gagner et gagner encore… – Et la fiabilité retrouvée de McLaren-Mercedes, elle ne vous inquiète pas non plus ? – Non ! À cinq courses de la fin, nous pouvons nous permettre de perdre encore des points. Surtout, les autres écuries " n’existent " toujours pas ; cela se passe entre McLaren et nous. Avec encore vingt-quatre points d’avance pour Alonso, je ne suis pas inquiet. S’il n’y a pas de " tragédie ", de casses, de trucs comme ça… nous y arriverons. – Encore un souci pour Fisichella lors de son arrêt au stand… – Ce n’est pas sa faute, mais la nôtre : un problème avec le système de ravitaillement… Heureusement, ce ne fut pas trop grave, il a perdu un peu de temps mais cela ne lui a pas coûté de place. – On a entendu le stand prévenir Alonso par radio : " Fernando, tu es plus rapide que Fisico, passe-le ! " Fisichella a-t-il, lui aussi, reçu un " message " ? – Nous avons seulement informé Fisichella qu’il était moins rapide qu’Alonso. » – S. B. 16 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE TURQUIE Lundi 22 août 2005 Les duellistes Räikkönen contre Alonso, McLaren face à Renault. La bataille se poursuit aux Championnats pilotes et constructeurs. Kimi Räikkönen a remporté, au volant de sa McLaren, le premier Grand Prix de Turquie. Mais sa victoire a un goût d’inachevé : malgré les dix points glanés, il n’en grignote que deux sur le leader au Championnat, Fernando Alonso, qui finit deuxième devant Montoya. Fisichella finit quatrième et permet à Renault de conserver l’avantage sur McLaren. ISTANBUL – De notre envoyée spéciale « PLUS DE 100 000 spectateurs pour la course... » Dans ce chiffre fièrement annoncé, les organisateurs du premier Grand Prix de Turquie ont-ils poussé la délicatesse jusqu’à inclure les possesseurs de tickets restés bloqués dans les embouteillages, et qui manquèrent le départ ? Hormis ce cafouillage de « jeunesse », les promoteurs de l’événement pouvaient au moins se féliciter hier soir d’avoir offert au public -présent- un show de qualité. Par la grâce d’un tracé ultrasélectif, d’un championnat très ouvert, et de concurrents âpres à la bataille. Pedro De La Rosa, pilote d’essai chez Mclaren Mercedes, avait-il envisagé le scénario tel quel ? Pas tout-à-fait. Vendredi, il avait prévenu les journalistes espagnols : « Ici, on signe le doublé sans problème. » Il avait même poussé plus loin le pronostic : « sur les cinq courses qui resteront après la Turquie, logiquement les ISTANBUL. – Les Renault avaient pris un excellent départ. Mais Räikkönen (ici, au centre, entre Fisichella, à droite, et Alonso, à gauche) a su tirer le meilleur parti de sa McLaren pour remporter le cinquième Grand Prix de la saison, la septième de sa carrière. (Photo Nicolas Luttiau) Crédit photo : Corbis SFR, SA au capital de 1 347 699 918 euros, RCS Paris 403 106 537 Composez votre équipe sur Vodafone live!/sport ou sfr.fr. Si vous trouvez la sélection retenue par Raymond Domenech pour le prochain match, vous gagnez une journée avec l’Equipe de France, des packs SFR La Carte 3G et des maillots officiels de l’Equipe de France. EXTRAIT DU RÈGLEMENT : du 09/08/05 au 10/10/05, SFR, S.A. au capital de 1.347 699 918 €, enregistrée au RCS de Paris sous le numéro 403 106 537, dont le siège social est situé Tour Séquoia, 1 Place Carpeaux, 92915 Paris La Défense Cedex, organise un jeu gratuit et sans obligation d'achat avec tirages au sort intitulé "Le Sélectionneur". Ce jeu est ouvert à toute personne physique et majeure résidant en France métropolitaine dans la limite d’1 participation par match. Pour participer, il suffit de compléter un formulaire de participation mis en ligne sur le site www.sfr.fr ou via le module de jeu sur Vodafone live! et de proposer la composition de l’Equipe de France pour chacun des quatre matchs couvrant cette période. Les tirages au sort désignant les gagnants auront lieu le 12/09/05 et le 16/10/05. Dotations par match : 1 journée dans le centre de l’Equipe de France d’une valeur commerciale de 800 €, 4 Packs La Carte 3G d’une valeur de 269 €, 10 maillots Adidas de l’Equipe de France 2006 d’une valeur commerciale de 60 €. Règlement complet déposé chez Maître COATMEUR Huissier de justice, 19 bis rue de Cotte 75012 Paris et disponible gratuitement sur simple demande écrite à l’adresse suivante SFR "Jeu Le Sélectionneur" 1 place Carpeaux 92915 Paris Défense Cedex (timbre remboursé au tarif lent en vigueur sur demande). Les coûts d’une connexion à internet peuvent être remboursés sur la base d’un forfait de 0.5 € TTC, les coûts d’une connexion au wap sur la base d’un forfait de 0.30 € TTC. La participation au Jeu implique l’acceptation pleine et entière des clauses du règlement de jeu. Conformément à la loi Informatique et Libertés, le participant dispose d’un droit d’accès ainsi que d'un droit d'information complémentaire, de rectification et d'opposition sur les données le concernant. Bleu Rouge Noir Jaune CLASSEMENTS 1. RÄIKKÖNEN (FIN, McLarenMercedes), 1 h 24’34’’454. 2. Alonso (ESP, Renault), à 18’’6. 3. Montoya (COL, McLaren-Mercedes), à 19’’6. 4. Fisichella (ITA, Renault), à 37’’9 ; 5. Button (GBR,BAR-Honda),à 39’’3 ; 6. Trulli(ITA, Toyota), à55’’4 ; 7. Coulthard (GBR, Red Bull-Cosworth), à 1’09’’2 ; 8. Klien (AUT, Red Bull-Cosworth), à 1’11’’6 ; 9. Sato (JAP, BARHonda), à 1’49’’987 ; 10. Barrichello (BRE, Ferrari), à 1 tour ; etc. CHAMPIONNATS DU MONDE (après 14 Grands Prix) Pilotes : 1. Alonso,95 pts ; 2. Räikkönen, 71 ; 3. M. Schumacher, 55 ; 4. Montoya, 40 ; 5. Trulli, 39 ; 6. Fisichella, 35 ; 7. R. Schumacher (ALL, Toyota), 32 ; 8. Barrichello, 31 ; 9. Heidfeld (ALL, Williams-BMW),28 ; 10. Webber (AUS, Williams-BMW), 24 ; etc. Constructeurs : 1. Renault, 130 pts ; 2. McLaren-Mercedes, 121 ; 3. Ferrari, 86 ; 4. Toyota, 71 ; 5. Williams-BMW, 52 ; 6. Red Bull-Cosworth, 27 ; 7. BAR-Honda,24 ; 8. Sauber-Petronas, 14 ; 9. Jordan-Toyota, 11 ; 10. Minardi-Cosworth, 7. Deux combats différents Si Alonso maintient l’écart avec Räikkönen au classement pilotes, l’avance de Renault au Championnat constructeurs se réduit. Après le GP d’Europe, l’Espagnol et le constructeur Français avaient connu leur avance maximum. C’était il y a sept courses. Pilotes AAvance dd’Alonso ’AAl sur RRaaïïkïkkkönen. ö ön Après 7 GP : Pts + 32 +32 Après 14 GP : +24 Constructeurs AAvance dde Renault R lt sur M McLaren L Après 7 GP : +23 Après 14 GP : +9 Rouge Jouez et gagnez une journée au coeur des Bleus '' ANNE GIUNTINI Bleu Rouge Le genre d’incident qui peut nous coûter le titre ! (Ron Dennis) ne comprends pas pourquoi il a forcé le passage ! » s’indigna Schumi. L’accusé répondit : « Michael a d’abord zigzagué dans la zone de freinage, alors qu’il est convenu de ne pas le faire. Dans ces conditions, je ne vois pas pourquoi je lui aurais fait de cadeau en plein virage. » Les mécaniciens Ferrari changèrent la direction assistée et Schumacher reprit la piste au 34e tour... « histoire de ne pas avoir à partir premier des qualifications à Monza. » Puis il abandonna au 51e. Il occupe toujours le troisième rang au championnat du monde des pilotes. Derrière Alonso et Räikkönen, ses probables successeurs. Devant Montoya, Trulli et Fisichella, qui pourraient avoir envie de lui ravir le podium au cours des prochains Grands Prix... Jaune Bleu Jaune '' facilité avec laquelle Alonso avait dépassé Fisichella dans le deuxième tour. Fisico ne s’en émut pas outre mesure et expliqua ce que tout le monde avait compris : « je ne lui ai pas compliqué la vie. » Son team l’ayant prévenu que Fernando était sensiblement plus rapide, Fisico n’opposa aucune résistance lorsqu’il vit son équipier prendre l’aspiration dans la ligne droite et grossir dans ses rétroviseurs. N’avait-il pas affirmé la veille qu’il n’avait aucune intention de le gêner dans la course au titre ? Quant à Juan-Pablo Montoya, il demeura sagement quatrième, jusqu’au ravitaillement précoce des deux Renault (Alonso 13e tour, Fisichella 14e tour). Le Grand Prix de Turquie prit ensuite la tournure imaginée vendredi par Pedro De la Rosa : la doublette McLaren en tête, avec sur ses talons les Renault. S’il n’avait manqué sa qualification samedi – sur une faute qui lui valut d’échouer à la 13e place sur la grille – Jenson Button serait probablement venu se mêler aux jeux du quatuor. Le niveau de la BAR-Honda, entraperçu au début du week-end, se confirma tout au long d’une course rondement menée. « Nous sommes en train de revenir au niveau des top-teams et j’attends Monza avec impatience » , se réjouissait Button, cinquième à l’arrivée, à 1’’3 seulement de Giancarlo Fisichella. Il est vrai que Fisico, bien qu’il refuse l’étiquette du malchanceux, connut à nouveau son lot de déveine hier. Aucun de ses deux pit-stops ne se déroula comme prévu : chaque fois, le préposé au ravitaillement eut du mal à connecter le tuyau à l’embouchure du réservoir, et le pilote vit s’échapper là de précieuses secondes. Coût de l’opération : cinq places au premier arrêt, deux au second. Inaltérable, Fisico se lança sans états d’âme à la reconquête des rangs perdus ! Des états d’âme, il est probable en revanche que l’on en eut hier chez Ferrari et chez Williams. Chez Williams, à cause de ces quatre crevaisons survenues à Webber et Heidfeld (chacun deux, et toujours au pneu arrière droit), encore inexpliquées dans la soirée. « Au début du weekend, nous avions observé des traces de pneus, et même de jantes, sur le vibreur du virage 13, expliquait Pierre Dupasquier, patron de la compétition chez Michelin. Et nous avions prévenu les écuries : mieux valait que les pilotes évitent de mordre trop à cet endroit. » Manifestement, le problème survenu pendant la course tenait sans doute aux Williams ellesmêmes, puisque aucun autre concurrent n’eut à en souffrir. Chez Ferrari, Jean Todt résumait la situation à ce « manque d’adhérence chronique », qui valut hier à la Scuderia de rentrer bredouille, pour la troisième fois cette saison. « Tandis que les temps de nos adversaires s’amélioraient au fil des tours, les nôtres se dégradaient. » Barrichello n’y put rien, qui termina dixième. Michael Schumacher encore moins, qui vit ses efforts – onze places gagnées dans le premier tour ! – ruinés dans un accrochage avec Mark Webber au 14e tour. « Webber avait un tour de retard, je Noir Noir Devenez le sélectionneur de l’Equipe de France McLaren devraient en gagner quatre encore. » De quoi faire frémir ses compatriotes reporters, acquis à la cause de Fernando Alonso... Si le podium d’Istanbul a finalement contredit Pedro, ce fut toutefois d’un rien. D’un freinage hasardeux de Tiago Monteiro à deux tours de l’arrivée, qui chamboula le plan de route de Juan Pablo Montoya. Celui-ci, deuxième jusqu’alors derrière son équipier Räikkönen, venait de dépasser la Jordan retardataire lorsqu’il sentit un impact à l’arrière. « Verstappen m’avait déjà fait la même chose il y a quelques années !» Tête-à-queue, rapide coup d’oeil aux rétroviseurs pour jauger les dommages éventuels – « l’aileron était toujours là » –, Juan Pablo reprit aussitôt la piste. Mais déconcentré, ou déséquilibré par son extracteur chiffonné – voire les deux – il vira trop large dans l’interminable gauche sobrement baptisé « virage No 8 », et se vit gobé tout cru par le prédateur aux aguets, Fernando Alonso. Ron Dennis, patron de l’écurie McLaren, en conçut un vif agacement : « c’est typiquement le genre d’incident qui peut nous coûter le titre ! » Duquel, précisément, voulait-il parler : championnat « pilotes » ou championnat « constructeurs » ? Dans le premier cas, bien que tout puisse basculer encore, l’avantage demeure assez nettement à Fernando Alonso – 24 points d’avance sur Räikkönen – mais dans le second, McLarenMercedes accroît le poids de sa menace sur Renault. Neuf points seulement séparent les deux équipes à présent, et les MP4/20 affichent clairement un avantage en performance. Alonso, ravi de cueillir une deuxième place qu’il n’osait espérer au début du week-end, regrettait d’ailleurs hier soir de ne pouvoir se battre vraiment avec les McLaren en piste. « Tout ce que je peux faire pour l’instant, c’est m’efforcer de rester au contact et les maintenir sous pression. En attendant une opportunité... » Forcer la chance, là n’est certes pas la manière préférée de Fernando, dont l’art s’exprimerait tellement mieux dans le mano a mano. Mais il n’a d’autre choix que prendre son mal en patience, et compter sur les développements promis par son écurie pour la fin de saison. Car il a face à lui un adversaire de même calibre : Kimi Räikkönen, au fil des Grands Prix, assied sa réputation d’Iceman (l’Homme de Glace), multipliant les parcours « sans-faute » dans une compétition chèrement disputée. Parti hier de la pole position, Kimi ne concéda le commandement que le temps de la « mise en route », pas même un tour, puis il prit la tête et ne la lâcha jamais plus. Les deux Renault, moins chargées que leur rivales en essence, opérèrent un meilleur départ, Fisichella prenant l’ascendant et Alonso pointant à hauteur de la McLaren. Mais Fisico commit un écart à l’approche du Virage 12 , ses pneus n’étant pas encore à la température optimale, et Räikkönen en profita pour s’emparer de la première place. Plus tard, Ron Dennis ironisa sur la