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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE
ENTRETIEN DU LUNDI
RÄIKKÖNEN GAGNE,
ALONSO NE LÂCHE PAS
LAGISQUET :
« LES POLÉMIQUES
SONT FATIGANTES »
Le Finlandais de McLaren (au centre) a remporté en Turquie sa cinquième
victoire de la saison mais l’Espagnol de Renault (à gauche), deuxième
hier, reste solide leader du Championnat du monde. Le Colombien Montoya,
coéquipier de Räikkönen, complète le podium. (Pages 14 à 16)
(Page 11 et notre éditorial, page 2)
(Photo Pierre Lahalle)
(Photo Nicolas Luttiau)
T 00105 - 822 - F: 0,95 E
Lundi 22 août 2005
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 685 -
0,95 3:HIKKLA=ZUU^Z[:?a@i@c@m@k;
France
métropolitaine
PARIS ET LYON, TÊTE À TÊTE
Grâce au centième but en L 1 de Pauleta, Paris, à dix en deuxième mi-temps, a obtenu le nul (1-1) sur le terrain de Troyes et devance au classement,
à la différence de buts, le champion de France lyonnais (+ 6 contre + 3). Hier encore, Saint-Étienne a ramené un point de Toulouse (1-1). (Pages 2 à 7)
SPÉCIAL FOOT
LES RÉSERVES
DE COUPET
(Page 6)
LENS EN
TOTALE RÉUSSITE
(Page 4)
Bleu
Rouge
Rouge
(Page 5)
Jaune
Bleu
Jaune
Noir
Noir
OM : LAMOUCHI
SOUCIEUX
CHELSEA
MATE ARSENAL
(Page 8)
TENNIS
CLIJSTERS
ET FEDERER
DÉJÀ PRÊTS
POUR L’US OPEN
(Page 13)
ATHLÉTISME
LES MISÈRES
DE DOUCOURÉ
(Page 9)
BATEAUX
TROYES. – Le Parisien Jérôme Rothen (au premier plan) et le Troyen Sébastien Grax ont livré une rencontre pleine d’intensité. Au bout du compte et bien que menant au score à la mi-temps, le PSG
peut s’estimer satisfait d’avoir glané hier le point qui lui permet de retrouver la tête du Championnat.
(Photo Mao)
PELLECUER
NOUVEAU LEADER
DE LA SOLITAIRE
(Page 15)
L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,15 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 ; AUTRICHE, 2,3 ; BELGIQUE, 1,6 ; ESPAGNE, 2,1 ; GRÈCE, 2,2 ; ITALIE, 1,9 ; LUXEMBOURG, 1,6 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 2 .
Bleu
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Jaune
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FOOTBALL JOURNAL DES TRANSFERTS
LE DESSIN
L’OL sur la piste Emana
À la recherche du successeur d’Essien, les dirigeants lyonnais s’intéressent de plus en plus
au milieu toulousain.
JEAN-MICHEL AULAS pourrait se
consoler du départ de Michael Essien à
Chelsea avec l’arrivée d’Achile Emana.
Hier, le président lyonnais et son
entraîneur, Gérard Houllier, ont pu
apprécier devant leur télévision la performance du milieu toulousain contre
Saint-Étienne (1-1). Une nouvelle fois,
le Camerounais de vingt-trois ans a
abattu un gros travail de récupération,
et si des derniers doutes planaient audessus des esprits lyonnais, ils ont été
dissipés lors de cette quatrième journée de L 1.
Achile Emana plaît énormément au
président Aulas et ne laisse pas indifférent Gérard Houllier, qui a déjà eu
l’occasion de s’entretenir avec lui cet
été. Il est devenu le favori sur la liste
des successeurs d’Essien depuis que
les Nantais refusent de répondre aux
sollicitations lyonnaises au sujet de
Jérémy Toulalan et semblent avoir fermé les portes à un départ cette saison,
et depuis que Bernard Lacombe est
parti au Japon où il a supervisé la
semaine dernière le milieu brésilien
Fabinho (vingt-cinq ans). Le joueur de
Cerezo Osaka (D 1 japonaise) n’a pas
exactement le profil recherché par le
champion de France en titre et sa piste
s’est très sérieusement refroidie.
« On va chercher un second Michael »,
déclarait Jean-Michel Aulas après que
son joueur se fut envolé vers l’Angleterre. Même si le Toulousain est encore
loin du niveau du milieu ghanéen de
Chelsea, il est probablement celui dont
les caractéristiques s’en approchent le
plus et dont la marge de progression
est encore importante. Emana évolue
à Toulouse depuis quatre ans, a connu
toutes les accessions du club, et
n’aurait pas besoin d’adaptation au
Championnat. Et, surtout, il rêve
depuis plusieurs mois de rejoindre l’un
des trois plus grands clubs français.
L’ÉDITO
LA QUADRATURE
DE L’OVALE
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Un prix autour
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de notre envoyé spécial
VValenciennnes
FFootball (L 2),),
Paris
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Amiens
Le Mans
Nantes
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stage en Espagne, veut venir ;
Robert Budzynski, qui l’a encore
supervisé ce week-end, le trouve
« belle plante », et Le Dizet a dit vouloir l’accueillir.
Roussillon, lui, se veut philosophe :
« Il faut laisser un peu de temps, de
sérénité, expliquait le président du
FCNA. Je ne souhaite rien imposer à
Serge (Le Dizet). On ouvre des solutions, on fait des propositions de tir.
Libre à Serge de choisir. » Peut-être
aurait-on dû le solliciter en amont…
– J.-D. C.
LE BAYERN MET LA PRESSION SUR BALLACK. – Michael Ballack, sous
contrat au Bayern Munich jusqu'en 2006, doit se décider au plus tard fin septembre sur son avenir. Le Bayern lui a fait une offre de prolongation avec, à la clé,
un nouveau bail de quatre ans et un salaire de l'ordre de dix millions d'euros par
an. « Michael doit se dépêcher et nous faire connaître sa décision au plus tard fin
septembre », a déclaré Uli Höness, le manager du champion d'Allemagne. Ballack
est suivi de près par Manchester United. – A. Me.
Tout le monde est content
1-0 : Moreira (41e)
1-1 : Hellebuyck (59e)
Le Havre
avrrree
23
13
B
Brest
président, je me suis trop dispersé, il
faut que je me focalise sur mon
équipe. Pour le recrutement, il faut
anticiper, on est à une semaine de la
fin du mercato, mais ce n’est pas
pour ça qu’il faut prendre pour
prendre. »
Sa préférence en attaque va au
Kenyan Dennis Oliech, bloqué au
Qatar, piste que son président a affirmé ne pas « abandonner quoi qu’il
arrive ». En revanche, le point de
blocage concernant Pierre apparaît
obscur : le joueur, actuellement en
Montpellier
pellier
Cet aprè
rès-midi
ès i :
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ciel gris et pluvieux
Perpignan
erpiignan 19
sur une petite moitiéiéé est.
Orages sur les Alpes et la Corse.
26
19
Tramontane et mistral chasseront les nuages
sur le Sud-Est. A l’ouest, au centre et au nord,
alternance d’éclaircies et d’averses.
Les températures restent fraîches.
Be
Belfort
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GGrenoble
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Nice
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Marseille
Ajaccio
ccio
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LA QUESTION D’HIER
Monaco, battu samedi à Bordeaux,
va-t-il se qualifier mardi pour la Ligue
des champions, face au Betis Séville ?
OUI ............................................................................................. 40 %
NON ........................................................................................... 60 %
(nombre de votants : 28 237)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
TOULOUSE demeurait sur quatre
revers de rang au Stadium (dont un
infligé par Saint-Étienne ce printemps, 0-2), dans lequel il n’a plus
gagné depuis le 5 mars (1-0, devant
Nice). Saint-Étienne ne s’est plus
incliné sur l’île du Ramier en L 1
depuis le 29 octobre 1998 (1-3).
Au regard de ces deux statistiques,
les deux équipes ont donc trouvé de
larges motifs de satisfaction en se
séparant dos à dos, hier après-midi.
« Même s’il y a du mieux dans la
mesure où on a pris un point après
avoir été en dessous de tout devant
Nice (0-2), ce n’est pas pour ça qu’on
va faire péter les bouchons », tempère Revault, qui restait également
sur deux revers dans ce Champion-
nat. Le capitaine du Téfécé garde
sans doute à l’esprit l’image de ses
attaquants multipliant les passes
ratées, surtout au cours d’une première mi-temps qu’ils ont maîtrisée.
Ce choc entre un TFC au secteur
offensif recomposé (à l’exception de
Moreira) et une ASSE au complet
s’est dès lors voulu équilibré.
Moreira,
buteur fair-play
Moreira plaça le premier tir cadré
(6e). Arribagé insista d’une tête
molle sur un corner de Mathieu (24e).
Sablé répondit en tapant par trois
fois au but (11e, 16e et 23e). Jusqu’à
ce que Mendy se procure la meilleure
occasion de cette première période.
Bénéficiant d’une frappe contrée de
Feindouno, le Sénégalais alla défier
Revault. Pour finalement tirer
au-dessus (34e).
Moreira décida alors de se distin-
guer. Voyant Sablé blessé au sol,
il stoppa avec beaucoup de fair-play
le contre qu’il emmenait à trois
contre trois (37e). Il transforma
ensuite un joli coup franc (41e, 1-0).
Janot, au superbe maillot noir version All Black, pourra toujours se
consoler en se disant qu’il aura été le
dernier portier de L 1 à s’être incliné
cette saison. « Mais comme on ne
supporte pas de passer pour des
cons, qu’on a pris en maturité et
qu’on s’est fait secouer à la mitemps, on a eu une réaction
d’orgueil », explique Sablé.
Revault confirme : « Il faut saluer
Saint-Étienne qui a fourni une grosse
seconde mi-temps. » Après s’être
vus « menés contre le cours du jeu et
sans vraiment se retrouver en danger », (Hognon), Sablé (50e ) et
Piquionne (54e) répliquèrent au tir
plongeant de Mathieu (47e), avant
que Hellebuyck n’égalise de colère
(59e, 1-1). « Le coach nous a dit à la
pause de profiter du fait que les Toulousains étaient tendus pour faire
beaucoup mieux, glisse encore
Hognon, auteur d’une volée du droit
dans les nuages noirs du Stadium
(64e). Et on a su réagir. C’est bien de
rester sur notre dynamique de la saison passée. »
Le prometteur Bonnet, plus jeune
joueur entré sur la pelouse (19 ans),
eut beau encore taper à côté (70e) et
Hellebuyck, sur coup franc, buter sur
les gants de « Bioman » Revault
(70e). La cause était entendue. Les
deux équipes prennent un bon point.
BERNARD LIONS
TIENÉ VA SAVOIR. – SaintÉtienne devrait donner sa réponse
cette semaine au milieu international ivoirien Tiené, qui évolue à
Mamelodi Sundowns (D 1 sud-africaine), et rêve de jouer en
France. – B. Li.
Zokora s’est repris
TOULOUSE
REVAULT (5,5) : a passé une première mi-temps
relativement tranquille avant de s’incliner sur un tir
dévié (59e). Rageant.
EBONDO (5) : remis de son coup au genou, il a tenté
de prendre le couloir droit abandonné par Abdessadki. Sans briller.
ARRIBAGÉ (6) : de retour en défense centrale après
ses ennuis musculaires, son jeu de tête offensif se
révèle toujours aussi incisif. Costaud.
AUBEY (5,5) : a livré un beau duel avec Piquionne. Il
l’a fini usé.
MATHIEU (5,5) : a animé son flanc gauche avec
conviction avant de s’éteindre peu à peu.
ABDESSADKI (3,5) : s’est souvent livré à un festival
de passes ratées. Une déception.
CARDY (5) : préféré à Dieuze, il s’est contenté d’une
prestation neutre. Doit se montrer plus audacieux.
EMANA (6) : placé devant sa défense, il a alterné le
très bon, dans la récupération, et le moins bon, dans
la relance, notamment longue. Malheureux sur l’égalisation, il possède une incroyable puissance.
MANSARÉ (4) : guère en réussite, pour ne pas dire
franchement décevant.
MOREIRA (6) : a beaucoup décroché et, surtout, eut
le grand mérite d’inscrire son premier but de la saison.
SANTOS (5,5) : de retour à la pointe de l’attaque
après avoir joué contre le Kenya (1-0) mercredi, le
Brésilo-Tunisien a obtenu le coup franc amenant le
but. Émoussé mais précieux.
SAINT-ÉTIENNE
JANOT (5,5) : a concédé son premier but de la saison
en L 1 sans pouvoir broncher. Énervant.
F. DIAWARA (5,5) : a bien contenu Mansaré sur son
côté. Ce n’était pas dur.
Z. CAMARA (6) : est venu couper dans le dos de Diawara pour colmater les brèches. Avec talent.
HOGNON (6) : pas facile de résister de la tête sur les
PAGE 2
montées d’Arribagé. Il y est parvenu. Décisif devant
Santos (33e). Convaincant.
ILUNGA (5,5) : a joué sur sa valeur : celle d’un bon
latéral de L 1.
SABLÉ (6) : a été le Stéphanois qui a le plus tenté sa
chance dans cette partie. Un tireur fou.
ZOKORA (6) : décevant contre la France (0-3, mercredi), l’Ivoirien s’est bien repris en première période,
avant de flancher un peu en seconde, où il aurait pu
bénéficier d’un penalty (87e).
HELLEBUYCK (5,5) : a provoqué le coup franc sur le
premier but. Mais il s’est bien rattrapé en égalisant en
force.
P. FEINDOUNO (4,5) : n’est pas apparu dans un
grand soir. Du mieux après la pause.
F. MENDY (4) : à l’image de ce duel raté face à
Revault (34e), le Sénégalais n’est guère apparu tranchant. Sorti pour MAZURE (56e), entré épauler
Piquionne dans l’axe.
PIQUIONNE (5,5) : a fait ce qu’il a pu à la pointe de
l’attaque. Courageux. – B. Li.
ILS ONT DIT
Erik MOMBAERTS (entraîneur de Toulouse) : « On est forcément déçus,
d’autant plus qu’il y a une grosse faute sur l’égalisation et qu’on est passifs. Mais
on a au moins mis de l’énergie et retrouvé un mental davantage à la hauteur.
En première mi-temps, on a vraiment empêché Saint-Étienne de sortir. Ça va
également mieux au niveau de notre remontée de balle. Mais on doit encore
améliorer notre niveau de jeu. C’est tout de même un bon point de pris. »
Élie BAUP (entraîneur de Saint-Étienne) : « À partir du moment où tu te
retrouves mené, cela devient délicat. Surtout que c’est au moment où l’ont tenait
le mieux le ballon qu’on a pris ce but. Mais on n’a pas sombré, et on a eu une bonne
réaction en sachant égaliser à l’extérieur. Les deux équipes ne sont pas encore au
mieux. Mais nous sommes en progrès et toujours invaincus après huit matches
officiels (quatre en Coupe Intertoto et quatre en L 1). Il faut s’accrocher à ces
choses-là. Même si c’est anecdotique, c’est bon pour le moral. » – B. Li.
TOULOUSE - SAINT-ÉTIENNE : 1-1 (1-0)
Temps ensoleillé et frais. Pelouse en mauvais état. 21 906 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi.
F. Diawara
P. Feindouno
5,5
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3,5
F. Mendy
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5,5
Mathieu
5,5
Remplacements. – 62e : Ebondo par
CONGRÉ ; 69e : Mansaré par BONNET ; 76e :
Abdessadki par DIEUZE.
Non utilisés : Douchez (g.), Akpa Akpro.
Entraîneur : E. Mombaerts.
Remplacements. – 56e : F. Mendy par
MAZURE ; 90e + 1 : P. Feindouno par L. PERRIN.
Non utilisés : Viviani (g.), Perquis, Sakho.
Entraîneur : E. Baup.
LES BUTS
1-0 : MOREIRA (41e). – Consécutivement à une faute de Hellebuyck sur Santos, Toulouse obtient
un coup franc, légèrement sur la gauche, à une vingtaine de mètres du but stéphanois. Moreira
enroule sa frappe du pied droit et place le ballon dans le petit filet droit de Janot.
1-1 : HELLEBUYCK (59e). – Camara lance Piquionne côté droit, qui déborde la défense avant
d’adresser un centre que Revault ne peut que détourner. Hellebuyck reprend du gauche et sa
frappe, déviée par l’intérieur de la cuisse gauche d’Emana, trompe le gardien toulousain.
LES CARTONS
3 AVERTISSEMENTS. – Toulouse : Cardy (62e, tacle irrégulier sur Sablé), Bonnet (74e : tacle
dangereux sur Zokora) ; Saint-Étienne : Zokora (40e, contestation).
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
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Un prêt avec option d’achat ne serait pas non plus à l’ordre
du jour. Pourtant, Denilson, récemment naturalisé espagnol
(et qui n’occuperait donc pas une place d’extra-communautaire), apprécierait évoluer en France. Il a refusé une proposition d’un club turc (Vestel Manisaspor) car il souhaite évoluer dans un Championnat important pour préserver ses
chances de participer à la Coupe du monde 2006. Son compatriote, l’ancien Girondin Savio lui a vanté la qualité de vie à
Bordeaux. Denilson viendrait bien. Les dirigeants girondins
réfléchissent. – D. D. (avec E. C.)
LE RECRUTEMENT emprunte
d’étranges chemins à Nantes. Hier,
Rudi Roussillon assurait que rien de
nouveau n’était intervenu quant aux
dossiers Pierre et Portillo, bouclés…
mais en stand-by. On annonce pourtant les conditions d’un accord réunies sur ces deux pistes.
Herminio Menendez, l’agent de Portillo, assure que rien ne s’oppose
plus à un prêt.
Le Real est O.K., et Menendez
n’attend plus qu’un coup de fil
aujourd’hui de Roussillon pour
débarquer à Nantes avec le joueur
demain… Problème : les dirigeants
nantais ont omis de demander au
préalable son avis à Serge Le Dizet…
qui a annoncé, hier, qu’il ne parlerait
plus. « Moi, je suis entraîneur, pas
responsable du recrutement, je ne
gère pas ça, a-t-il dit. Allez voir le
TOULOUSE - SAINT-ÉTIENNE : 1-1
avec
19
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contrat de trois ans, quitte à revoir ses émoluments légèrement à la baisse. Mais les Girondins ne semblent pas avoir
envie d’accéder à cette demande, les dirigeants bordelais et
l’entraîneur Ricardo ayant des doutes sur le niveau de forme
actuel du Brésilien.
Drôle d’attente
à Nantes
Bleu
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Jaune
SAMEDI, À L’ISSUE de Bordeaux-Monaco (1-0), le président girondin, Jean-Louis Triaud, déclarait : « On cherche
encore un joueur évoluant à l’étranger qui pourrait faire
l’objet d’un prêt afin d’équilibrer notre côté gauche. » Ce
joueur pourrait être l’international brésilien du Betis Séville,
Denilson (61 sélections). Arrivé en 1997 en provenance de
Sao Paulo pour 37 M, ce dernier n’entre plus du tout dans
les plans de l’entraîneur Serra Ferrer. Révélé lors du Tournoi
de France en 1997, le milieu brésilien n’a jamais brillé en
Espagne. La saison dernière, il n’a joué que dix matches de
Liga et inscrit aucun but.
Sous contrat au Betis jusqu’en 2010, avec un salaire colossal
(environ 1,6 M annuel), Denilson pourrait quitter le club
sans indemnité de transfert. Seulement, Bordeaux préférerait obtenir un prêt du joueur de vingt-sept ans, alors que ce
dernier souhaite évoluer dans un club capable de lui offrir un
TOULOUSE. – Auteur d’un bon match nul (1-1) hier face aux Verts de Didier Zokora
(à droite), le milieu défensif toulousain Achile Emana a séduit les dirigeants lyonnais
par son profil puissant et son importante marge de progression. (Photo Stéphane Mantey)
Toulouse a stoppé son hémorragie de défaites, hier, face à Saint-Étienne, qui demeure invaincu cette saison.
Lill
Lille
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13
DAMIEN DEGORRE
et HERVÉ PENOT
Bordeaux songe à Denilson
LA MÉTÉO
Cheerbourg
Cherbou
38 M de la vente d’Essien, il est
capable de se l’offrir.
Les négociations devraient commencer en début de semaine. Le prix du
joueur, pour ses trois dernières années
de contrat, devrait tourner aux alentours de 7 M. Ce qui ne devrait pas
poser de problèmes à l’Olympique
Lyonnais. Hier, Emana pourrait peutêtre avoir participé à l’un de ses derniers matches sous les couleurs de
Toulouse.
Jaune
L’été dernier, le PSG de Vahid Halilhodzic avait souhaité recruter le Toulousain pour le faire jouer à côté de
Modeste M’Bami. Celui-ci ne voyait
plus que par Paris et espérait que son
président, Olivier Sadran, accepte de le
libérer. Mais le boss du TFC lui opposa
une fin de non-recevoir et proposa au
contraire de lui prolonger son contrat.
Ce qu’Emana, alors libre en juin 2006,
refusa dans un premier temps, avant
d’accepter en décembre de prolonger
de deux ans. Mais, en se liant à Toulouse jusqu’en juin 2008, le milieu
camerounais s’est entendu avec son
président pour qu’en cas d’offre d’un
club de gros calibre, il puisse être
transféré.
Au grand dam de Sadran, Lyon devrait
s’engouffrer dans la brèche cette
semaine. Le président toulousain
aurait bien aimé conserver Emana une
saison de plus, mais Aulas, dont
l’équipe, après avoir perdu Essien,
pourrait être amputée de Mahamadou
Diarra qui souffre du genou, est séduit
par ce joueur puissant. Et avec les
Noir
Bleu
Noir
N CONNAÎT la chanson, et son refrain lancinant :
« Mais de qui se moque-t-on ? » Depuis le passage du
rugby au professionnalisme, les familles d’Ovalie entonnent
à tour de rôle l’air de la polémique une demi-douzaine de
fois par saison, quand viennent invariablement se
télescoper les intérêts des clubs et ceux de l’équipe
de France.
La semaine dernière, Bernard Laporte a donc repris la
complainte, sur le ton courroucé du sélectionneur abusé, en
découvrant que six des internationaux convoqués aux tests
physiques à Marcoussis s’étaient désistés pour pouvoir
préparer la reprise du Championnat ce week-end. Légitime,
la colère de l’entraîneur des Bleus ? Sans doute !
Les six joueurs en question (De Villiers, Élissalde, Jauzion,
Heymans, Traille, Yachvili) étaient censés être exemptés de
cette journée inaugurale de Top 14 en vertu des règles de
la convention collective signée par le syndicat des joueurs,
des entraîneurs et des présidents de club. On comprend
alors le coup de gueule de Serge Simon, le président de
Provale, menaçant hier de dénoncer cette convention que
le rugby professionnel a mis trois ans à rédiger. À quoi sert
un texte de loi si, à la première occasion, il doit être
bafoué ?
Mais il n’est nul besoin de se faire l’avocat du diable pour
entendre les arguments des entraîneurs et des présidents
de club, qui devront jouer quatre fois cette saison sans
leurs internationaux. Qui en assume la charge financière ?
Eux, et eux seuls. Doivent-ils forcément subordonner leur
activité aux intérêts de l’équipe de France ? Comme le
souligne avec pertinence Patrice Lagisquet, l’entraîneur de
Biarritz, dans notre « Entretien du lundi » (voir page 11),
deux logiques s’affrontent, qu’il est bien difficile de
concilier.
Tout serait sans doute plus simple si, comme en Angleterre,
seule nation majeure du rugby à fonctionner sur le même
modèle économique que la France, la Fédération française
disposait de moyens pour dédommager les clubs et prendre
en charge une partie de leur masse salariale. On en est
loin. Englué dans les archaïsmes et les conflits d’ego, le
rugby français traîne un retard considérable à deux ans de
la Coupe du monde.
Reste à savoir qui en paiera les conséquences. Les Bleus,
les clubs, l’Ovalie dans son ensemble, à qui l’on a envie de
souffler que sa ritournelle est lassante et son goût pour la
polémique désespérant ?
À propos, quelqu’un a-t-il une solution ?
3
FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée)
e
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TROYES - PARIS-SG : 1-1
Le PSG a vacillé
Sévèrement bousculé à Troyes, les Parisiens ont conservé leur place de leader avec chance puis courage.
Le centième but de
Pauleta en Ligue 1 a
permis hier soir au Paris
Saint-Germain d’obtenir
le match nul à Troyes, où
Sébastien Dallet et ses
copains ont excellé en
première période. Si le
PSG n’a pas craqué en fin
de match en dépit de son
infériorité numérique, il
est tout de même apparu
un cran en dessous face à
une équipe troyenne qui
pourrait être l’une des
bonnes surprises du
Championnat.
TROYES –
de notre envoyé spécial
Briefés par l’envie de jouer de leur
entraîneur, rassurés par les promesses de leur première période et
nullement abattus par le hold-up
parisien, les Troyens repartirent en
seconde période sans complexe,
offrant énormément de mouvement
à travers un jeu varié, plaisant et
digne de la L1. Deux minutes leur
suffirent cette fois pour être récompensés, Sébastien Dallet reprenant
d’une belle tête au ras du poteau de
Letizi un centre de Dujeux (1-1). Sur
l’action, toute la défense parisienne
s’était arrêtée de jouer, comme sou-
PEDRO PAULETA, heureux de son centième but
en L 1, l’était également du point ramené
par son équipe.
« Cent, c’est un joli
chiffre »
TROYES –
de notre envoyé spécial
« COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ le Paris SG ?
– C’était un match très difficile,
Troyes a fait un beau match, c’est une
belle équipe. On a eu la chance de marquer à un moment où Troyes dominait
et dans une mi-temps où c’était difficile. En fait, on n’a pas très bien joué et
c’est donc un bon match nul. C’est bien
de ne pas perdre. On ne gagne pas à
l’extérieur comme ça.
– Vous inscrivez votre 100e but
en L1. Est-ce important ?
– C’est un joli chiffre, cent ! Mais je
n’y ai pas vraiment pensé. Sur le
moment, un peu… Je savais que si je
marquais ce soir, ce serait le 100e, oui,
j’y ai pensé, mais j’ai surtout espéré
que ce soit le but de la victoire. Et puis,
on m’en refuse un autre alors que je ne
suis pas hors-jeu (il reçoit un avertissement sur l’action pour avoir continué à
jouer après le coup de sifflet de M. Poulat), c’est déjà le deuxième comme ça
cette saison…
– Vous n’avez pas l’air particulièrement heureux ?
– Si, si, je suis content… Je suis arrivé
en France, il y a cinq ans tout juste, ça
fait cent buts, c’est bien.
– À quoi tenez-vous le plus
désormais : la place de leader,
l’invincibilité ?
– L’important, c’est de ne pas perdre.
Il y a deux matches à la maison qui arrivent, il faudra prendre le plus de points
possible, même si on n’est pas toujours
très bon. Samedi, Lyon a gagné à la fin
(1-0), c’est comme ça… Nous, on
marque quand Troyes domine, tant
mieux. » – R. Te.
ILS ONT DIT
Laurent FOURNIER (entraîneur
du PSG) : « On ne peut pas être mécontent de ce résultat, même si je regrette
que nous n’ayons pas su tuer le match
lorsque nous menions 1-0. Mais nous
sommes tombés sur une bonne équipe
de Troyes qui s’est brillamment battue
et ce résultat nul est finalement équitable ». S.A.
Jean-Marc FURLAN (entraîneur
de Troyes) : « Ce soir, nousavons assisté
à une rencontre d’un très bon niveau.
Pour nous, c’est passé très très près. Je
suis déçupourles joueurs quiméritaient
peut-être les 3 points mais je suis également satisfait car nous restons invaincus. Nous poursuivons notre apprentissage de la Ligue 1. Maintenant, il faut se
concentrer sur notre prochain déplacement au Mans ». S.A.
Sébastien DALLET (Troyes) : « On
ne méritait pas de perdre à la pause.
Mais heureusement on a égalisé très
vite. Sur le but, ça va à 100 à l’heure.
Dujeux fait un super centre du gauche,
j’essaie d’anticiper là où les défenseurs
du PSG ne sont pas. Après je mets un
gros coup de boule et ça rentre. Ensuite,
on tient le nul mais ça reste le PSG en
face. » – R. R.
et Nade (89e) mirent une nouvelle
fois Letizi à l’épreuve (82e), mais
après avoir montré d’énormes
lacunes durant les deux tiers de la
rencontre, Paris eut au moins le
mérite de tenir son point en serrant
très fort les dents, ce dont il aurait été
bien incapable il y a encore quelques
mois…
RÉGIS TESTELIN
L
00e
d P lt
Avec Bordeaux
Avec Paris-SG
TOP 10 DES BUTEURS
DE L’HISTOIRE EN L 1
TROYES - PARIS-SG : 1-1 (0-1)
1. Onnis (ARG, Reims 39, Monaco 157,
Tours 64, Toulon 39) (1971-1986),
299 buts.
2. B. Lacombe (Lyon 123, Saint-Étienne
14, Bordeaux 118) (1969-1987),
255 buts.
3. H. Revelli (Saint-Étienne 175 ; Nice 41)
(1965-1978), 216 buts.
4. Cisowski (Metz 45, RC Paris 152, Valenciennes 9) (1947-1961), 206 buts.
5. Piantoni (Nancy 92, Reims 105, Nice 6)
(1950-1966), 203 buts.
6. Courtois (Sochaux 192, Troyes 1)
(1950-1966), 193 buts.
7. Ujlaki (Stade Français 3, Sète 15, Nîmes
37, Nice 59, RC Paris 75) (1947-1964),
189 buts.
8. Di Nallo (Lyon 182, Red Star 5)
(1960-1975), 187 buts.
9. G. Andersson (SUE, Marseille 169, Bordeaux 10) (1950-1960) et C. Bianchi
(Reims 107, Paris-SG 64, Strasbourg 8)
(1973-1980), 179 buts.
Pauleta est le 79e joueur à atteindre le
total de 100 buts parmi l’élite, mais il ne
sont que deux en activité : Laslandes
(118 buts) et lui.
TOP 10 DES BUTEURS
EN ACTIVITÉ EN L 1
1. Laslandes (Bordeaux), 118 buts.
2. Pauleta (Paris-SG), 100 buts.
3. Wiltord (Lyon), 72 buts.
4. Moreira (Toulouse), 59 buts.
5. Luyindula (Auxerre), 57 buts.
6. Monterrubio (Rennes), 49 buts.
7. Frau (Lyon), 48 buts.
8. Darcheville (Bordeaux), 46 buts.
9. Juninho (Lyon) et Frei (Rennes),
41 buts.
Répartition
100 buts en 174 matches
(0,57 but par match)
SAMEDI
Temps doux. Pelouse en bon état. 17 507 spectateurs. Arbitre : M. Poulat.
Dujeux
5,5
Boskovic
5
B. Mendy
5
É. Cissé
4
Grax
Rozehnal
e
5,5 Pauleta
4,5
LLe Cr
Crom
Cro
cap., 5,5 Dhorasoo M’Bami
Matuidi Nivet
Letizzi
Letizi
z
6
5,5
4,5
5,5
6
5
Yepes
p
Boucansaud
a
Kalou
5,5
5,5
6,5
Dallet
Tourenne
6,5
cap., 6
Rothen
Armand
Montero
4,5
4,5
6
Kouassi
a
6
Remplacements. – 56e : Matuidi par DANIC ;
87e : Grax par NADé.
Non utilisés : Westberg (g.), Amzine, Enza
Yamissi.
Entraîneur : J.-M. Furlan.
Remplacements. – 58e : Kalou par CANA ;
70e : Dhorasoo par LANDRIN ; 75e : Pauleta
par PANCRATE.
Non utilisés : Alonzo (g.), Pichot.
Entraîneur : L. Fournier.
LES BUTS
0-1 : PAULETA (37e, passe de Mendy). – Sur le flanc droit, Mendy lance en profondeur Pauleta qui prend de vitesse Kouassi et Boucansaud. Le capitaine parisien, de 15 mètres, marque de
l’intérieur du pied droit sans contrôle. Le Crom, avancé au point de penalty, est trop court.
1-1 : DALLET (49e, passe de Dujeux). – Dujeux, côté gauche, centre pour Dallet. Le joueur
troyen, démarqué dans la surface de réparation, reprend le ballon d’une tête rageuse. Sa frappe
puissante franchit la ligne au ras du poteau droit de Letizi.
LES CARTONS
7 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Matuidi (20e, accrochage sur Dhorasoo), Kouassi (59e, antijeu),
Montero (86e, croc-en-jambe sur Rothen) ; Paris-SG : é. Cissé (16e, tacle irrégulier sur Dujeux),
Pauleta (53e, antijeu), Cana (66e, tacle irrégulier sur Nivet), Rothen (90e, accrochage sur Montero).
1 EXPULSION. – É. CISSÉ (56e, second avertissement).
Bordeaux- Monaco ............. 1-0
ACAjaccio - Le Mans ............ 0-0
Lens - Auxerre ...................... 7-0
Lyon- Nancy ......................... 1-0
Metz - Strasbourg ................ 0-0
Nice- Nantes ........................ 1-1
Rennes- Marseille ............... 3-2
Sochaux - Lille ...................... 0-0
HIER
Toulouse- Saint-Étienne ..... 1-1
Troyes- Paris-SG .................. 1-1
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Paris-SG 10 4 3 1 0 8
2. Lyon
10 4 3 1 0 5
3. Lens
9 4 3 0 1 11
4. Bordeaux 9 4 3 0 1 4
5. Nantes
7 4 2 1 1 6
6. Auxerre
7 4 2 1 1 3
7. AC Ajaccio 6 4 1 3 0 5
8. Saint-Étienne 6 4 1 3 0 3
9. Troyes
6 4 1 3 0 4
10. Monaco 6 4 2 0 2 3
11. Le Mans 5 4 1 2 1 5
12. Nice
5 4 1 2 1 5
13. Lille
5 4 1 2 1 5
14. Sochaux 4 4 1 1 2 2
15. Toulouse 4 4 1 1 2 2
16. Rennes
3 4 1 0 3 3
17. Strasbourg 2 4 0 2 2 1
18. Metz
2 4 0 2 2 1
19. Marseille 1 4 0 1 3 3
20. Nancy
0 4 0 0 4 1
c.
—
2
2
3
1
3
7
3
1
3
4
2
4
5
3
5
10
3
6
8
5
Diff.
—
+6
+3
+8
+3
+3
-4
+2
+2
+1
-1
+3
+1
0
-1
-3
-7
-2
-5
-5
-4
Dallet est toujours là
À presque trente-deux ans, l’attaquant troyen court encore partout. Hier, il a même égalisé,
marquant ainsi son troisième but de la saison.
TROYES –
de notre envoyé spécial
TROYES
LE CROM (6) : parfait dans les sorties,
aériennes et à terre, il ne put s’opposer à Pauleta. Une prestation très correcte toutefois.
MONTERO (6) : il a rappelé à Rothen qu’il
demeurait un sacré bagarreur. Incisif jusqu’au
bout.
BOUCANSAUD (5,5) : un match sérieux
même s’il a parfois eu tendance à se jeter inutilement.
KOUASSI (6) : son placement sur le but de
Pauleta est discutable. Il entache un match
bien maîtrisé.
DUJEUX (5,5) : en attendant l’arrivée d’un vrai
latéral gauche, Furlan peut se satisfaire de
l’adroit Dujeux.
MATUIDI (4,5) : très généreux, il se montra
aussi très imprécis.
LUNDI 22 AOÛT 2005
TOURENNE (6) : milieu droit rugueux et précieux dans les duels, il a encore abattu un travail considérable.
BOSKOVIC (5) : son envie de bien faire sauta
aux yeux. Notamment à ceux de Mendy. Mais il
s’éteint assez vite.
NIVET (5,5) : formé à l’école auxerroise, c’est
un meneur de jeu qui ne s’économise pas. Très
présent dans la construction, il a pêché dans la
finition.
GRAX (5,5) : il sait frayer son chemin. Devant
le but, ses choix ne furent pas heureux.
DALLET (6,5) : une vraie pile. Son activité a été
récompensée par une tête victorieuse (49e).
Plongeant souvent dans le dos de Mendy, il fit
passer une soirée difficile à Rozehnal.
PARIS-SG
LETIZI (6) : il s’oppose à Grax (5e), ne peut rien
sur l’égalisation de Dallet. Rassurant sur un
missile de Dujeux (84e) ou devant Nadé (88e), il
sembla aussi fâché avec le jeu au pied.
B. MENDY (5) : une entame bien laborieuse.
Souvent mal placé défensivement, il rappela
ses qualités de contre-attaquant avec éclat en
remontant la moitié de terrain avant d’offrir à
Pauleta son centième but en L 1.
ROZEHNAL (4,5) : l’activité des attaquants
troyens n’explique pas complètement sa fébrilité même s’il se reprit quelque peu après le
repos.
YEPES (5,5) : le Colombien ne prend guère de
risque. C’est l’une de ses qualités.
ARMAND (4,5) : à l’image du bloc défensif
parisien, il mit du temps à démarrer. Auteur
d’une maladresse qui aurait pu donner une
autre tournure au match (5e), il s’estimera heureux de ne pas avoir été puni d’un penalty après
une main dans la surface (64e).
M’BAMI (5) : quand il fait simple, il fait généralement bien. Néanmoins, le Camerounais
ralentit parfois le jeu de son équipe en abusant
de passes latérales.
É. CISSÉ (4) : assez effacé, il laissa ses équi-
piers terminer à dix pour deux tacles mal maîtrisés (17e, 56e). Un match à oublier.
ROTHEN (4,5) : sur le terrain où il s’est révélé,
l’international fut discret. Il est vrai que le jeu
parisien a longtemps penché à droite. Son remplacement défensif laissa parfois à désirer.
DHORASOO (5,5) : l’accélérateur du milieu a
œuvré. Longtemps, sa conservation du ballon
fut parfaite. Mais on le vit moins après la pause.
KALOU (6,5) : quand il a le ballon, le danger
est garanti. Boucansaud peut en témoigner
(50e). Cissé expulsé, Fournier le remplaça par
CANA (59e) pour rééquilibrer son système.
L’entrée en jeu tonique de l’Albanais prouve
son attachement au PSG.
PAULETA (5,5) : avant de signer son centième
but en L 1, un but opportuniste qui porte sa
marque (37e), il ne se signala que par un tir en
pivot écrasé (7e). Un carton jaune évitable
(53e).
RAPHAËL RAYMOND
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
É. Cissé expulsé
vent hier soir, et comme trop souvent
depuis le début de saison.
Les cinq minutes suivant l’égalisation troyenne furent alors celles du
grand chambardement. Furlan fit
d’abord entrer Danic à la place de
Matuidi (56e) pour donner un peu de
peps et emballer l’affaire. Quelques
instants plus tard, Edouard Cissé se
fit quand à lui expulsé (56e) en raison
d’un second avertissement, ce qui
obligea Laurent Fournier à remplacer
Kalou par Cana (58e), l’homme de la
rubrique transferts de la semaine.
Avant de partir ou non pour Marseille, la mission de l’Albanais fut
d’éviter au PSG de concéder, à dix
contre onze, sa première défaite de
la saison, laquelle lui pendait au nez.
Comme sur ce centre de Danic,
lorsque M. Poulat aurait sans doute
pu siffler un penalty pour une main
d’Armand dans sa surface de réparation (64e). Ce fut à peu de choses près
la dernière frayeur des Parisiens,
dont l’état d’esprit et la confiance
furent suffisants à compenser l’infériorité numérique. Car le final des
Troyens – incapables de franchir le
milieu de terrain parisien solidifié
par un très bon Cana – ne fut pas à la
hauteur de leur première heure, probablement en raison des efforts
déployés jusque-là. Le PSG aurait-il
pu profiter, même à dix contre onze,
de sa fraîcheur présumée ? On ira
pas jusque-là, d’autant que Dujeux
Bleu
Rouge
troyennes, c’est l’inverse qui arriva.
Après un coup franc de Boskovic
contré par le mur parisien, Mendy
remonta un ballon a priori anodin, il
plaça un coup de rein de quarante
mètres avant d’adresser une ouverture millimétrée pour Pauleta dans le
dos du jeune Kouassi, du très jeune
Kouassi même, puisque l’Ivoirien fit
preuve sur le coup d’une grande naïveté. Grillé par le vice du Portugais, il
lui laissa inscrire son 100e but en
Ligue 1 d’une astucieuse pichenette
devant Le Crom (1-0, 36e). On l’aura
compris, cet avantage ne reflétait en
rien la physionomie de la première
période, mais il fut accueilli par le
banc parisien comme le signe de
quelque chose de très nouveau : le
flair, la chance, les temps qui changent…
Jaune
Bleu
Jaune
TROYES. – En ouvrant le score contre le cours du jeu, Pauleta (qui brûle ici la politesse à Kouassi et trompe Le Crom) est devenu avec Laslandes (118) le deuxième joueur en activité à atteindre le
total de 100 buts parmi l’élite.
(Photo Mao)
Noir
Noir
HIER SOIR, LES PARISIENS n’ont
pas été très bons sur la pelouse du
Stade de l’Aube. Comme ils
n’avaient déjà pas été bien brillants
la semaine passée contre Toulouse
(2-0). En inscrivant un joli but par
Pauleta (37e), au beau milieu d’une
première période où les Troyens les
ont dévoré, puis en réussissant à le
préserver dans un final courageux et
indécis, les joueurs du PSG ont néanmoins assuré l’essentiel : leur siège
de leader et leur invincibilité, donc
leur confiance. Mais s’ils veulent
durer, ils vont devoir opérer une
sérieuse remise en question, notamment derrière. Face à une équipe
troyenne qu’on nous avait promis
joueuse et qui n’a pas déçu, le secteur défensif du PSG a mis plus d’une
heure a trouvé sa solidité, notamment sur le côté droit, où Mendy et
Rozenhal vont devoir causer. Laurent Fournier n’a pas dû aimer et on
le comprend, car ce qui a suffi face à
une équipe auboise limitée offensivement, ne tiendra pas tous les
week-end. L’autre déception côté
parisien : c’est peut-être également
le but refusé à Pauleta pour un horsjeu inexistant en deuxième période
(53e).
Ce matin, Troyes fait également partie des quatre autres équipes invaincues, ce qu’elle a amplement mérité
au cours d’une rencontre globalement maîtrisée. Avec un peu plus de
souffle et de potentiel offensif, elle
l’aurait sans doute emporté. Mais si
son but était d’offrir du spectacle et
une bonne image tout en chahutant
le leader, alors la mission est largement accomplie, car la rencontre fut
très vite agréable.
Pour le Paris SG, elle commença mal,
tant sa défense accumula les erreurs
de placement, d’interception et de
relance durant toute la première
période. Sous la pression des
Troyens, Armand, Mendy et Rozenhal accumulèrent d’incroyables
bévues. Ainsi, dès la 5e minute,
Armand laissa filer Nivet qui trouva
Grax dans l’espace, mais l’international espoir tomba sur un grand
Letizi. Profitant des difficultés de
communication entre Cissé, Mendy
et Rozenhal, les Troyens prirent alors
possession du couloir droit pour
s’approcher sans souci du but de Leitizi. Sans souci mais sans réussite car
il manquait toujours un petit
quelque chose dans les tentatives de
Boskovic (8e), de Nivet (17e), de Dallet (22e) et de Grax (30e). Une chose
est certaine, le ballon était hier soir
troyen, car à l’exception d’un centre
de Rothen mal négocié par Kalou et
Pauleta (28e) devant un bon Le
Crom, le PSG avait été incapable de
répondre au rythme et à l’enthousiasme des Troyens en première
période. Alors qu’on attendait la
concrétisation des offensives
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée)
e
Les raisons d’une embellie
L’atomique succès face à Auxerre (7-0) consacre l’esprit offensif de Lensois qui ne veulent pas succomber à l’euphorie.
AVION –
de notre envoyé spécial
FAUT-IL UTILISER l’euphémisme
pour décrire le vestiaire lensois hier
matin, au lendemain d’un écrasant
succès face à Auxerre (7-0) ? Des
joueurs aux dirigeants présents au
décrassage festif des remplaçants de
la veille en passant par les jeunes du
club croisant les pros, tout ce beau
monde irradiait d’une joie sincère,
heureux de partager quelques heures
furtives d’une plénitude absolue.
Comme si un bonheur diffus était venu
s’incruster au cœur même du centre
d’entraînement du RC Lens.
Comment pouvait-il en être autrement au sortir d’une soirée où la perfection avait momentanément gagné
une équipe en état de grâce ? « Un
match de rêve », admettait Francis
Gillot, l’entraîneur, conscient qu’il
n’en vivra peut-être qu’un seul dans sa
carrière et que le comportement de sa
formation devra se bonifier sur terrain
adverse. Ce succès appellera aussi
confirmation, dès demain soir, en
« finale » retour de la Coupe Intertoto
face à Cluj (1-1, en Roumanie), mais il
a déjà marqué les esprits de la Ligue 1
par son ampleur et la manière avec
laquelle il a été acquis, six buts ayant
été inscrits sur action de jeu.
Une victoire qui ne doit rien au hasard,
cet épanouissement puisant ses
racines dans les six derniers mois du
précédent championnat. Fort d’une
méthode offensive, d’un recrutement
cohérent alors que le club fonctionne
aujourd’hui sans directeur sportif, voici comment le club artésien a redressé
son image et ses résultats.
1. LE SPRINT 2004-2005
2. UN EFFECTIF LIBÉRÉ
La grande chance du RC Lens est de
posséder un entraîneur qui met en
adéquation son discours avec ses actes
et son travail quotidien. Conscient des
efforts à consentir pour la Coupe Intertoto, il avait, par exemple, prôné le
turn-over au sein de son effectif pour
« concerner tout le monde ». Il a tenu
parole sans céder à la moindre pression du résultat, avec l’audace de titulariser à des moments clés du début de
saison, certains bannis de la saison
passée ou Jonathan Lacourt, jeune
milieu défensif issu du centre de formation.
« Le coach a dit qu’il n’y aurait pas de
titulaire, que le meilleur jouerait,
explique Daniel Cousin. Moi, j’ai voulu
“manger” trop vite. À vingt-huit ans,
je m’inquiétais de ne pas débuter les
matches. J’aurais dû être un peu plus
4. L’OBJECTIF UEFA
Car à quoi auraient servi les sept
matches de Coupe Intertoto si Lens ne
se qualifiait pas demain soir au stade
sont dans une dynamique. Je vais
continuer à leur donner. J’attends
beaucoup d’eux en retour. »
« J’ai l’impression que le groupe est
heureux de ce qu’il lui arrive mais il sait
qu’il n’a gagné qu’un match, tempère
Éric Carrière. Avec Nantes, je me souviens avoir perdu 0-5 face à Bordeaux à
domicile. Et nous avions été champions (2001). Là, ce succès peut seulement nous faire espérer jouer les premiers rôles. On va essayer de continuer
à s’éclater et à faire fructifier notre
potentiel. Et de ne pas oublier que la
saison passée, on avait bien débuté
avant de s’effondrer. »
« Si on joue avec les qualités de nos
partenaires, on peut réussir, prévient
Leroy. Mais on a besoin de tout le
monde. Ce sera la force de notre
groupe. »
JOËL DOMENIGHETTI
COUPE INTERTOTO « finale » retour
LENS - CLUJ (demain)
Dans la bonne humeur
DÉCRASSAGE HIER MATIN pour le groupe de joueurs qui avaient disputé la
rencontre samedi, et séance plus musclée à base de vitesse pour ceux qui n’étaient
pas rentrés ou ne jouaient pas ce week-end. Quelques jeunes ont aussi participé à
cette séance. L’infirmerie ne déplore aucun blessé et Francis Gillot a, quant à lui,
regardé hier soir les dernières vidéos des Roumains de Cluj afin de pouvoir en
parler à son groupe ce matin ou demain matin. Les dix-huit joueurs retenus se
retrouveront cet après-midi pour un dernier entraînement sans mise au vert. Mardi
matin, l’entraîneur lensois proposera un réveil musculaire avant la « finale »
retour d’Intertoto prévue à 20 heures. – H. W.
L’équipe probable : Itandje – Demont, Hilton, Gillet, Lachor – Barul, A. Diarra –
Jussiê, Thomert – Aruna, Cousin.
Auxerre, la panne sèche
L’AJA, qui n’avait pas encaissé de but jusque-là en L 1, est passée
en un soir du premier au dix-huitième rang des défenses.
« UNE RACLÉE. » Ce fut le terme
employé par Jacques Santini dès sa
première réaction d’après match. Il n’y
en a pas de meilleur pour décrire
l’immense revers subi samedi soir à
Lens (0-7). L’ancien sélectionneur
national se serait bien passé d’une
entrée si rapide dans l’histoire de
l’AJA : il lui a fallu seulement quatre
rencontres pour encaisser la plus
sévère défaite du club en L 1. Hier
matin, le décrassage a été « silencieux, témoigne Luigi Pieroni. Ce
n’était pas la joie, on s’est tous posé
des questions ».
La catastrophe de Bollaert rappelle
une tendance déjà entrevue la saison
passée : quand Auxerre perd, c’est
dans les grandes largeurs. L’équipe de
Jacques Santini a pour l’instant disputé
cinq rencontres officielles, dont trois
sans le moindre but encaissé. Le problème, c’est qu’entre le Trophée des
champions (Lyon, 1-4) et samedi soir,
Cool a vu le ballon franchir sa ligne à
onze reprises ! « Tout le monde est
passé au travers, résume Pieroni. Tout
ce qu’on a travaillé depuis le début de
la saison, nous n’avons pas su le
mettre en œuvre. »
L’AJA, quand elle est menée et sous
pression, peine à tenir correctement le
ballon, carence décuplée lorsque
Benoît Cheyrou est absent, ce qui était
le cas à Lens. Or sa défense actuelle,
qui évolue plus haut sur le terrain, n’est
pas taillée pour subir. Face à l’attaque
rapide et physique du Racing Club de
Lens, elle a étalé ses faiblesses : elle est
lente et moyennement armée pour le
défi physique. L’axe Bolf-Mignot est en
difficulté dès qu’on le titille dans son
dos. C’était d’autant plus évident
samedi que le milieu l’a très mal protégé. Avant la partie, Jacques Santini
avait évoqué « une étape de montagne, dans un contexte où la fraîcheur
physique va parler. Il faudra répondre
dans la densité athlétique. Si on n’y
répond pas d’une manière collective… »
Mathis :
« On s’en relèvera »
C’était bien vu : dans ce domaine, l’AJA
a sombré. L’absence pour sept mois de
Kaboul, opéré du genou il y a une
semaine, pèse lourd. Pour l’heure, Santini dispose de la seule solution Kalabane en défense centrale. C’est trop
peu. D’autant que Sagna, suppléant de
Radet ou Jaurès sur les côtés, est aussi
indisponible pour plus d’un mois. Au
milieu, le retour de Cheyrou cette
semaine redonnera de l’assise. Enfin
en attaque, la paire Benjani-Pieroni
sera certainement dissociée, au profit
de Luyindula. L’implication défensive
toute relative du duo titularisé à Lens
devient trop pénalisante lorsque l’AJA
est privée de ballon. Et Luyindula,
comme Cheyrou, dispose d’une technique individuelle très au-dessus de la
moyenne.
Reste à sonder l’état mental de la
troupe. « Se remettre d’une telle
défaite peut prendre plusieurs
semaines », a déjà prévenu Santini.
« On s’en relèvera, comme on s’est
relevés du 0-4 à Moscou (quart de
finale de Coupe de l’UEFA, la saison
passée), assure Lionel Mathis. Personnellement, je me sentais aussi honteux
à Moscou qu’ici. On avait su rebondir,
et cette fois encore on rebondira. »
Auxerre dispose d’une semaine
entière, jusqu’à la réception de Lyon
dimanche, pour évacuer son cauchemar. Et faire remonter à la surface un
bilan qui lui donne encore le droit de
croire à une défaillance d’un soir.
RÉGIS DUPONT
Monaco, le coup de mou
Une encyclopédie
MARCEL EST MORT. Le lecteur de L’Équipe n’avait
aucune raison de connaître Marcel, sauf s’il était en
même temps lecteur de longue date du quotidien communiste la Marseillaise. Marcel n’était pas un champion.
Mais Marcel connaissait tout de L’Équipe, tout de son
cher Olympique de Marseille, énormément de choses sur
le football et sur tout le sport. Marcel était une encyclopédie.
Cet inconnu disparu mérite la citation parce que les gens
comme lui sont les rares détenteurs de la vraie « culture
sportive ». À quelques jours de sa fin, nous dit son
épouse, seul l’intéressait encore le football. Sa passion,
enracinée au plus profond de l’enfance, était intacte et
porteuse d’espoir. Ce sacré football pouvait donc accompagner la vie et animer l’esprit jusqu’au bout du chemin.
Chaque fois que nous l’écoutions au
téléphone, sa sagesse, ses petites
colères gentilles et son enthousiasme
intact étaient rassurants. Les visites à
son appartement marseillais, dans ce quartier où les rues
portent les noms du Comte de Monte-Cristo, étaient
sources d’enrichissement garanti. Il nous enseignait toujours quelque chose du foot, de Marseille, de la vie. Son
langage pagnolesque évoquait le stade de l’Huveaune
d’autrefois. Ben Bella était le nom d’un joueur de l’OM
avant d’être celui du premier président de la République
algérienne. Albert Batteux, il l’avait vu jouer sous les couleurs de Château-Gombert sous l’Occupation. L’équipe
de France, il l’avait découverte à Marseille en 1942. Ce
football des années sombres, celui de ses vingt ans, il
était un des rares à s’en souvenir parfaitement, dans le
détail de ces équipes bringuebalant d’un côté à l’autre de
la ligne de démarcation.
On s’amusait à l’interroger sur des faits incertains ou
enfouis dans l’oubli. Neuf fois sur dix, la réponse fusait,
sans hésitation. Il glissait dans la conversation le nom de
Paul Thomas, joueur messin détenteur de la licence professionnelle no 1. Il récitait par cœur la liste des vainqueurs du concours du jeune footballeur et vous deman-
Bollaert ? « Ce serait un coup d’arrêt
terrible, anticipe le capitaine Jérôme
Leroy. Avec le Championnat, c’est
l’objectif no 1 du club. Le problème,
c’est qu’on va être très attendus par le
public et les adversaires. On ne gagnera pas toujours aussi largement, c’est
utopique. On est dans le vrai mais il
faut voir sur la durée. » « Il reste du
travail à faire, prévient Francis Gillot.
Attention aussi à l’environnement
euphorique. C’est déjà dur de gagner
un match quand on est à 100 %, alors
si on tombe à 90 %… Je ferai attention aux attitudes. Aux talonnades à
l’entraînement. Il faudra recadrer tout
de suite si c’est le cas. C’est dans la
nature humaine de se relâcher. Tu fais
inconsciemment moins d’efforts et tu
ne sais pas si ça va gagner ton partenaire. Une finale, c’est important. Mais
je sais que mes joueurs ont envie. Ils
dait si, par hasard, votre père n’avait pas joué en équipe
de France militaires avec Glowacki, Wadoux et Strappe.
Quand, fait rarissime, il avait un trou de mémoire, il ne
surfait pas sur Internet mais ouvrait l’armoire aux
enchantements des vieux papiers, vieux journaux, vieilles
photos, vieux cahiers remplis de son écriture fine et économique. Vaguement désolé d’avoir vu sa mémoire prise
en défaut, il vous présentait fièrement, sorti avec délicatesse d’un rayonnage où sa collection sommeillait en
rang impeccable, un document rare, déniché dans
quelque brocante ou quelque foire aux papiers, à moins
qu’il ne l’ait échangé avec un de ses semblables, sans
doute aussi à cheval que lui sur les principes de la statistique ou de la vérification de l’information. Il pouvait
pousser une grosse colère en prenant les journalistes en
flagrant délit d’ignorance (« Eh, peuchère ! ils sont jeunes »), ou partir en
guerre contre une décision du district
des Bouches-du-Rhône – le bonhomme avait tâté de l’arbitrage sur les petits terrains
enfiévrés de la région marseillaise.
Il pestait contre les mœurs modernes mais savourait le
talent des beaux joueurs du temps présent. Il rageait
contre les furieux qui avaient envahi le boulevard Michelet et contre les nouveaux dirigeants aux allures de parvenus, mais il était toujours triste quand l’OM n’allait pas
bien, surtout, sans doute, depuis qu’un ancien camarade
de la Marseillaise en avait pris la tête. Il se réfugiait
auprès des vieux de la vieille pour constater les rangs
dégarnis, mais récitait encore par cœur les équipes de la
saison dernière. Il y avait en lui quelque chose du Modeste
de Brassens et, là où il est aujourd’hui, en lisant L’Équipe
comme chaque matin, il doit grogner contre ces lignes à
lui consacrées : « Décidément, les morts sont tous de
braves types », comme le Sétois dans le Temps passé.
Nous, nous pensons plutôt à la célèbre phrase du sage
Amadou Hampâté Bâ : « Un vieillard qui meurt, c’est une
bibliothèque qui brûle. »
CHRONIQUE
DIDIER BRAUN
Mental et jeu en berne, les Monégasques ont subi une défaite inquiétante à Bordeaux (0-1)
avant de défier le Betis Séville demain.
MONACO –
de notre envoyé spécial
LA SAISON DERNIÈRE, Monaco
n’avait perdu que cinq fois en L 1. En
quatre journées, depuis le 30 juillet, et
avant de recevoir Lens, puis d’aller à
Lyon, l’ASM a déjà trébuché deux fois :
contre Auxerre (0-2), et samedi à
Bordeaux (0-1). « Il n’y a pas de
crise », assure Éric Cubilier. C’est évident, mais ce n’est pas non plus flamboyant pour un candidat déclaré au
titre qui n’a pas montré grand-chose
de convaincant dans le jeu ou l’état
d’esprit en Gironde, et qui retrouve
demain le Betis Séville en match
retour du 3e tour préliminaire de la
Ligue des champions, quinze jours
après la défaite concédée en Andalousie (0-1). « Avions-nous déjà la tête à
Séville ? Je ne sais pas, dit Didier Deschamps. Mais en tout cas, elle n’était
pas à Bordeaux. Il nous a manqué
beaucoup trop de choses pour en faire
la liste. C’était un non-match. »
Depuis la pathétique défaite de l’ASM
début avril à Ajaccio (0-3, 31e journée), où il avait traité ses joueurs de
« touristes », jamais Deschamps
n’avait été aussi véhément. Le début
de saison poussif de Monaco a été
estompé par des victoires assez heureuses à Nancy (1-0), puis Strasbourg
(2-1), où l’arbitrage pencha en sa
faveur aussi sûrement qu’il pencha
samedi du côté girondin, tant la faute
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d’Evra sur Darcheville entraînant le
coup franc victorieux de Bruno Cheyrou semble contestable.
Mais l’essentiel est ailleurs. Après une
préparation et un recrutement jugés
satisfaisants en interne, Monaco est
très loin de ressembler à une équipe
performante, tactiquement ou techniquement. Et plus encore mentalement, ce qui est le plus troublant.
« Quand ça va, ça va, dit Lucas Bernardi, laissé sur le banc au coup d’envoi
alors qu’il n’avait pas demander à
souffler après quatre-vingt-dix
minutes jouées mercredi avec l’Argentine contre la Hongrie (2-1). Mais
quand ça ne va pas, on dirait que ça va
quand même. Tout le monde est dans
le même bateau. Moi, j’assume mes
responsabilités, comme je l’ai toujours fait. »
Où sont les leaders ?
Face à Bordeaux, la passivité dans les
duels fut frappante. La saison dernière,
il fut reproché à des individualités
comme Kallon ou Saviola de ne pas
faire d’efforts de replacement et de se
comporter en dilettantes. Le SierraLéonais et l’Argentin ne sont plus là,
mais leurs remplaçants semblent avoir
pris le pli.
Incapables d’accélérer ou de peser sur
une défense centrale bordelaise pourtant fébrile, Gerard, Sorlin, Meriem,
Kapo et Chevanton ont été décevants.
Le bloc défensif, lui, a paru plus impli-
qué autour du trio Evra-SquillaciGivet. « Il faut qu’on discute entre
nous pour retrouver de la gnac,
indique Givet, qui sera suspendu
demain. On joue trop sur le même tempo, on manque d’agressivité offensive
et les absents (Roma, Adebayor, Chevanton en deuxième période) ne
constituent pas une excuse. On alignait une équipe compétitive. »
Ce gros coup de mou en Gironde n’estil que passager ? Avec neuf anciens ou
actuels internationaux présents au
coup d’envoi samedi, Monaco ne peut
en tout cas invoquer l’absence de
potentiel. « On a un parcours en dents
de scie, reconnaît Olivier Sorlin. Un
coup bien, un coup moins bien. » Il y a
quinze jours, après la triste sortie
contre Auxerre, l’équipe avait su réagir
et réaliser un match courageux à
Séville, en alignant quelques bonnes
séquences et occasions. Jusqu’au but
d’Edu, qui pèsera évidemment très
lourd demain.
Même si l’équipe andalouse est l’un
des pires tirages au sort dont pouvait
hériter l’ASM, ne pas retrouver la Ligue
des champions pour la troisième saison d’affilée serait un incontestable
coup d’arrêt, tant sportivement
qu’économiquement. « Si on ne passe
pas, la saison risque d’être très longue
et très difficile » avertit Bernardi. Le
président Pastor, présent hier au
décrassage, comme le staff technique,
en ont conscience, et les arrivées évo-
quées depuis plusieurs semaines (un
défenseur et un attaquant, tous deux
étrangers) dépendront en grande partie du verdict de demain soir. L’enveloppe sera évidemment plus fournie si
Monaco passe.
En mal de leaders la saison passée malgré la présence de fortes personnalités
comme Roma, Evra, Bernardi ou Zikos,
Monaco n’y a pas remédié dans son
recrutement estival, et a même laissé
partir Julien Rodriguez, très apprécié
du vestiaire. Au-delà de leurs indéniables qualités techniques, Sorlin,
Maoulida, Kapo et Meriem n’ont pas
ce profil de guide. Gerard peut-être,
mais cela reste à prouver.
Depuis la fin de la campagne européenne 2004 et le départ du quatuor
Giuly-Rothen-Prso-Morientes, Monaco cherche toujours un ou plusieurs
joueurs capables d’incarner l’identité
de l’équipe et d’ordonner la révolte
dans les moments difficiles. Un rôle
qu’incarnait par exemple à merveille
un meneur d’hommes nommé…
Didier Deschamps.
STÉPHANE KOHLER
LIGUE DES CHAMPIONS 3e tour qualificatif retour
MONACO - BETIS SÉVILLE (demain)
Chevanton forfait,
Adebayor peut-être
LES TITULAIRES ALIGNÉS SAMEDI face à Bordeaux (0-1) ont procédé, hier en
fin d’après-midi, à un léger décrassage à Louis-II, sous la pluie et le regard du
président Michel Pastor, à quarante-huit heures du match retour contre le Betis.
« Un match capital ? C’est un bien grand mot, assure Pastor, et en tout cas, il ne
l’est pas financièrement. On a été prudent en établissant le budget. »
Didier Deschamps pourrait être contraint de se passer des services d’Emmanuel
Adebayor (lombalgie), déjà forfait à Bordeaux, et qui a effectué hier un travail
spécifique. Le Togolais se dit néanmoins optimiste. Ernesto Chevanton (élongation à la cuisse droite) est officiellement forfait après avoir passé hier des examens.
Flavio Roma, absent à Bordeaux à cause d’adducteurs douloureux, semble, lui, en
mesure de tenir sa place. Gerard pourrait disputer une place de titulaire au duo
Zikos-Bernardi, alors qu’en défense centrale, François Modesto palliera, comme à
l’aller, la suspension de Givet. Dix-neuf Monégasques sont partis au vert dans
l’arrière-pays niçois, et s’entraîneront aujourd’hui à 19 heures à Louis-II. – S. K.
L’équipe probable : Roma – Maicon, Squillaci, Modesto, Evra – Meriem, Zikos
ou Gerard, Bernardi ou Gerard, Sorlin – Kapo, Adebayor ou Maoulida.
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
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3. UN ENTRAÎNEUR
TRANSPARENT
patient. Je sais maintenant que je jouerai quand je serai bon. L’essentiel, c’est
de ne pas toucher aux résultats. »
« J’étais content de participer au succès et de ne pas prendre de but »,
concède Nicolas Gillet, rentré à la
place de Hilton (61e) contre Auxerre.
L’entraîneur incite aussi ses troupes à
prendre des risques. À la mi-temps du
match retour contre Wolfsburg (4-0), il
interpelle le milieu défensif Seydou
Keita. « Si tu veux marquer, peut-être
faudrait-il que tu te rapproches un peu
de la surface adverse ! » Le gaucher
malien inscrit un superbe but de la tête
dès l’entame de la deuxième période.
« Pour marquer, il faut du monde
devant, assène-t-il. Les bons joueurs
attaquent et défendent. Quand je
regarde les grands clubs européens, je
vois des milieux devant la surface
adverse et, trente secondes plus tard,
ils sont devant la leur. L’important,
c’est de conserver un équilibre et
d’avoir des joueurs qui ont du coffre. »
Hier matin, l’entraîneur a bien sûr félicité ses troupes. Sans en rajouter. « Il
nous a dit que c’était très bien mais
qu’il ne fallait pas oublier Cluj pour que
la semaine soit belle, raconte Seydou
Keita. De toute façon, on a à peine le
temps de savourer. Il faut tout de suite
confirmer. »
Bleu
« Contre Auxerre, tout s’est débloqué,
raconte Seydou Keita. On a beaucoup
galéré la saison passée. Mais depuis
un certain temps, on avait appris à évoluer au sein d’un même système, avec
les mêmes joueurs et un discours fédérateur. On s’est libérés, avec pas mal
de réussite. On était trop contents
après le match. En même temps,
comme on fait le même boulot, on pensait aux joueurs d’Auxerre en espérant
ne jamais connaître ça. »
« Cette victoire n’est que la continuité
de ce que nous avons fait lors de la
deuxième partie de saison 2004-2005,
confirme Jérôme Leroy. On a raté
l’UEFA à 3 points. »
Comme souvent, la confiance accumulée depuis des mois a provoqué la différence. Entre le cinquième jour
d’entraînement cette saison, date du
premier succès (2-1) sans la moindre
crainte face à Lech Poznan, premier
adversaire en Coupe Intertoto, et
aujourd’hui, Lens a gagné sept fois en
onze matches officiels (une défaite à
Nantes, 0-2), inscrivant 24 buts pour
7 encaissés. Avec trois nouveaux
joueurs (Aruna, Jemaa, Demont) parfaitement intégrés.
« Je dis souvent aux joueurs de se
lâcher, répète Francis Gillot. Maintenant, ce n’est pas facile de le faire
devant 40 000 personnes. Certains
sont moins âgés que mon fils, qui a
vingt-deux ans. Mais je voulais qu’on
ne s’emmerde pas, qu’il se passe
quelque chose sur le banc, que la victoire nous trotte en permanence dans
la tête. L’important, c’était de gagner
des matches, de ne pas se prendre la
tête avec les revers, du moment que
l’on sache rebondir. Il fallait accepter
de perdre en se donnant les moyens de
gagner. C’était dans la logique des
choses. »
De cette ambition est née une équipe.
Convaincue, sans le sous-estimer,
qu’elle pouvait dominer n’importe
quel adversaire en s’en donnant les
moyens.
Jaune
Rouge
Jaune
Le classement de la L 1
depuis que Gillot
entraî
aîne Lens
Pts
1. Lyon
44
2.. LLens
36
3. AC Aja
Ajaccio
32
Paris-SG
32
5. Lille
30
Monaco
30
Saint-ÉÉtienne 30
LENS. – Douze
minutes ont
suffi samedi
à Daniel Cousin
pour battre une
première fois
Fabien Cool.
L’ex-Manceau
n’a pas raté
sa première
titularisation
de la saison
en Ligue 1.
(Photo Panoramic)
Noir
Bleu
Noir
La prise de pouvoir de Francis Gillot,
ancien adjoint de Joël Muller, le 25 janvier dernier (Lens est alors 14e de L 1),
marque une rupture avec la politique
sportive sous l’ère Bergues-LamarcheMuller. Cet entraîneur neuf, avec ses
idées résolument offensives, totalement en harmonie avec l’identité lensoise, va briser la spirale négative qui
semblait inéluctablement couler le
club artésien. Gervais Martel « allait
dans le mur » s’il n’approuvait pas ce
virage à 180 °.
« Il est clair que le changement a
“reboosté” le groupe, se souvient
Daniel Cousin. C’était pratiquement
tout le staff technique qui partait. On
s’est donc tous remis en question.
Mais il nous a fallu digérer le départ de
Muller qui avait fait du bon boulot. On
a mis du temps pour retrouver la
confiance. Le recrutement, basé sur le
jeu vers l’avant, les petits joueurs vifs,
qui prennent les espaces, et les grands
costauds qui relèvent les défis physiques, nous a bien aidés. »
Sur le chemin de la reconquête d’un
public avide de spectacle et d’initiatives, Lens avait débuté par un revers à
domicile face à Caen (0-1). On réclamait déjà aux joueurs de se vider
l’esprit. Ce sera pourtant le seul revers
à domicile sous la direction de Francis
Gillot sur un total de quinze matches
officiels à Bollaert, pour douze succès
et deux nuls, toutes compétitions
confondues.
« J’ai essayé de fonctionner différemment par rapport à une conception et
des principes de jeu, détaille l’entraîneur. J’ai mis l’accent sur la technique,
la répétition des entraînements portés
vers l’avant, en essayant, par exemple,
d’éviter les passes latérales, mais aussi
des situations de duels en un contre un
comme cela allait fatalement arriver
en match. À un moment, on s’est mis
doucement à jouer à une ou deux
touches. J’ai eu aussi la chance d’avoir
des joueurs réceptifs. Avec les résultats à domicile, ils ont eu confiance
dans notre discours. »
Finalement septième de la saison
2004-2005, Lens, qui a entre-temps
intégré l’excellent attaquant brésilien
Jussiê, collectif et adroit devant le but,
parvient à redresser sa situation.
Même si les résultats à l’extérieur ne
reviennent pas immédiatement, si les
accidents de parcours sanctionnent
des comportements insuffisants et un
esprit encore défaillant, les joueurs se
sentent délivrés.
5
Bleu
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FOOTBALL LIGUE 1 (4 journée)
e
« Oui, je suis inquiet »
Gimenez,
ça se précise
SABRI LAMOUCHI, le milieu de l’OM, appelle à un changement d’état d’esprit pour redresser la barre.
MARSEILLE –
« L’IDÉAL SERAIT de recruter un
joueur dans chaque ligne, mais ce ne
sera peut-être pas possible. » Ainsi
parlait Pape Diouf, le président de
l’OM, hier, après une réunion à la
Commanderie sur le sujet sensible
du recrutement. La défaite à Rennes,
résultante de quelques erreurs
défensives grossières, a de nouveau
relancé la discussion au sein du staff
technique de l’OM sur les manques
de cette équipe et les priorités à
définir.
Depuis le début de la saison, Jean
Fernandez estime qu’il faut renforcer
le secteur défensif. Jeudi, il a téléphoné au représentant de Philippe
Mexès pour lui faire part de son intérêt. Celui-ci a répondu que l’ancien
auxerrois souhaitait rester à Rome et
que Rome souhaitait le conserver.
Une fin de non-recevoir qui devrait
conduire l’OM vers d’autres pistes.
En attendant de trouver un défenseur, la prochaine arrivée pourrait
concerner l’attaque avec Christian
Gimenez (30 ans), l’italo-argentin de
Bâle, qui a marqué trois buts samedi
soir contre Aarau. Pape Diouf admet
que les contacts sont avancés :
« C’est une bonne possibilité. Nous
avons discuté avec le club de Bâle et
Sabri Lamouchi a subi une préparation tronquée pour cause
d’arrivée tardive à l’Olympique de Marseille. Mais ses performances s’améliorent match après match. Il a même marqué
son premier but en Championnat à Rennes (2-3). Joie de courte
durée après la nouvelle défaite concédée en Bretagne. Ce qui
l’amène à livrer une analyse sans concessions de ce début de
Championnat à la veille de la « finale » retour de Coupe Intertoto contre La Corogne (0-2 à l’aller).
MARSEILLE –
de notre correspondante
sont peut-être moins forts mais le collectif est beaucoup plus fort. Nous, ce
qu’on recherche aujourd’hui, c’est ressembler à une équipe mais on en est
loin. Il faut se poser les bonnes questions. Rennes n’a pas fait le match de
sa vie, ils ont joué la dernière demiheure en confiance et par notre faute.
« Ajaccio,
c’est déjà capital »
OM : record égalé…
RENNES. – « Ce groupe doit vivre plus simplement, plus humblement et doit travailler. » Bien qu’arrivé
tardivement cet été au club, le milieu de terrain marseillais Sabri Lamouchi (en action, sous les yeux d’Oruma,
du Rennais Källström et d’André Luis, de g. à dr.) fait déjà valoir son expérience.
(Photo Pierre Lahalle)
cette formation expérimentée, ça ne
pardonnera pas. Si on fait le toro au
milieu, ce sera difficile. Je pense
d’abord à faire un match sérieux, à ne
pas prendre de but, ensuite, tout peut
se passer. Mais le plus important pour
moi, c’est de battre Ajaccio. Même en
jouant mal.
– À Marseille, il faut des résultats, on évoque déjà un changement d’entraîneur ?
– Ce serait une grave erreur. L’entraîneur idéal pour l’OM, avec cet effectiflà, c’est Jean Fernandez. Mais il faut lui
laisser du temps, il y a des arguments
qui montrent qu’on ne lui a pas permis
de recruter, de travailler comme il voulait. On avait dit qu’il fallait passer le
mois d’août avec le moins de casse
possible, eh bien, on y est. Il reste
dix jours pour renforcer l’équipe en
identifiant les besoins. Après Ajaccio,
on aura davantage le temps de peaufiner l’ensemble. Et puis il peut y avoir
dix entraîneurs à Marseille, c’est à
nous, les joueurs, de prendre nos responsabilités… »
HÉLÈNE FOXONET
Déhu forfait
JEAN FERNANDEZ N’EN FINIT jamais de modifier sa défense. Ferreira était déjà
suspendu pour cette « finale » retour de Coupe Intertoto, André Luis non qualifié.
Hier, c’était au tour de Frédéric Déhu de déclarer forfait à cause d’une élongation à
une cuisse contractée à Rennes (2-3). Il reste donc quatre défenseurs, comme à
l’aller, pour former cette équipe avec Beye, Meïté, Nakata et Taiwo. Un vrai cassetête pour l’entraîneur de Marseillais, en proie à de gros soucis défensifs. Pour le
reste, Fernandez devrait aligner une équipe offensive compte tenu de l’obligation
de l’OM de marquer trois fois pour se qualifier. Les Olympiens partiront au vert
après l’entraînement de ce matin. – H. F.
L’équipe probable : Carrasso – Beye, Meïté, Nakata, Taïwo – Lamouchi, Oruma, Nasri
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LUNDI 22 AOÛT 2005
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Si on est tous conscients qu’on doit
souffrir ensemble pour avoir des résultats, on arrivera à faire quelque chose.
Avec cet effectif, on doit arriver à
mieux.
– Comment appréhendez-vous
les chances de qualification face
à La Corogne ?
– Elles sont très minimes. Il faudrait
qu’on réussisse un match de folie pour
passer ce tour. Nous, ce qu’on doit
rechercher sur ce match, c’est de ne
pas prendre de but, de ressembler à
une vraie équipe parce que, face à
COUPE INTERTOTO « finale » retour
MARSEILLE - LA COROGNE (demain)
Bleu
– Le doute s’est installé ?
– À cause des résultats. Sur quatre
matches de Championnat, on n’a pris
que un point, encaissé huit buts. Le
doute vient des chiffres et des prestations réalisées. J’ai pourtant le sentiment qu’on travaille très bien, mais il
va falloir se révolter un peu, se faire
violence pour démontrer qu’on est
fiers et honorés de porter le maillot, sur
le terrain, pas seulement sur les photos. Le point le plus important, je le
répète, ce n’est pas l’entraîneur, la tactique, l’Intertoto, c’est l’état d’esprit.
UN MATCH NUL ET TROIS DÉFAITES au cours des quatre premières journées : depuis le début du professionnalisme (1932), l’OM n’avait accompli
qu’en deux occasions un départ aussi médiocre. C’était en 1946-1947 et en
1968-1969. Dans les deux cas, le club marseillais n’avait pas été relégué, se
classant finalement 6e et 7e.
En 1953-1954 (14e au classement final) et en 2001-2002 (9e), le club marseillais comptait 2 nuls et 2 défaites à son actif. Enfin, il est arrivé une sixième fois
que l’OM, comme aujourd’hui, ne compte aucune victoire après quatre journées : c’était en 1988-1989 (3 nuls et 1 défaite) et les Provençaux, cette saisonlà, avaient accompli le doublé.
Jaune
– C’est inquiétant ?
– Oui, je suis inquiet. Quand un
athlète pense être arrivé, c’est terminé. Je ne dis pas que certains se voient
trop beaux dans le groupe mais je dis
que ce groupe doit vivre plus simplement, plus humblement et doit travailler. Il faut arrêter de se cacher derrière
des alibis, c’est vrai que la Coupe Intertoto ne nous fait pas du bien, que physiquement on le paie, mais on y est,
alors faisons bloc ensemble, soyons
plus solidaires, apprenons à souffrir
ensemble. Parce qu’on n’aura pas toujours la chance de débuter un match
comme hier (samedi).
– C’est une semaine décisive
pour vous ?
– On ne va pas se cacher. Le match
d’Ajaccio est déjà capital. Au niveau
comptable, il nous faut les trois points.
Je me fous royalement de la manière
dont on va jouer mais il faut gagner.
C’est surtout l’état d’esprit appliqué
qui importera. Un état d’esprit plus
agressif, plus conquérant. Contre
La Corogne, même si on ne se qualifie
pas, il faudra réussir un bon match
pour ne pas douter davantage. Alors
mettre le bleu de chauffe, c’est inévitable. Ce n’est pas parce qu’on revêt le
maillot de l’OM qu’on est meilleurs
que les autres. Si on le pense, on a tout
faux. À Marseille, il n’y a pas de star
aujourd’hui, aucune individualité
capable de faire la différence et de
gagner le match à elle toute seule. Par
contre, si on arrive à faire un collectif
solide sérieux, les individualités vont
ressortir.
nous sommes en relation avec le
joueur. Il y a du concret, mais ce n’est
pas encore finalisé. »
Pas plus que le départ de Olembe,
sollicité d’après le joueur lui-même
par Galatasaray. « Il sait qu’il ne
rentre pas dans les plans de l’entraîneur, mais nous ne le pousserons pas
vers un club qui ne lui conviendrait
pas, dit Diouf. Là, pour Galatasaray,
c’est le joueur qui nous en a parlé.
J’attends un développement. C’est
aussi le cas de Meïté pour lequel je
n’ai reçu aucune demande formelle
de la part de Liverpool. Seul le départ
de N’Diaye (pour Levante) devrait
être concrétisé ces prochains jours. »
Au jeu des suppositions, Diouf
confirme qu’il n’y aurait aucun lien
entre le départ éventuel de Meïté à
Liverpool et l’hypothétique arrivée
de Cissé. Tout en répétant au sujet de
l’attaquant international : « Ça peut
être une occasion, mais parler de lui
de façon certaine à Marseille, c’est
aller vite en besogne. »
Reste le poste de milieu défensif que
le staff technique souhaite pourvoir.
Sur le cas de Cana, Diouf précise : « À
la première proposition que j’ai formulée, Paris a fait une contre-proposition que j’ai réétudiée et réaménagée. La balle est dans le camp du
PSG. » – H. F. (avec G. D.)
Noir
Bleu
Noir
« VOUS AVEZ MARQUÉ votre premier but avec l’OM mais vous
n’avez pas eu le temps de savourer ?
– J’étais très content de marquer, surtout que ce but du 2-1 nous permettait
de croire qu’on était encore bien dans
le match. Or, ça n’a pas été le cas jusqu’au bout.
– Comment analysez-vous cette
défaite à Rennes ?
– C’était la première fois qu’on marquait deux buts dans un match, à part
contre la Lazio (3-0) dans un contexte
différent (Coupe Intertoto). Alors,
quand on a la chance de commencer
un match comme on le fait hier soir où
on nous fait presque un cadeau
d’entrée, c’est rageant de perdre
comme ça. On a eu la possibilité de
tuer ce match et on ne l’a pas fait. À
2-2, tout était à refaire. Ils sont revenus
en seconde période, plus costauds,
plus solidaires ; nous, on était plus
espacés, désorganisés. Ce n’est pas
fanfaronner de dire qu’on aurait dû
ramener les trois points.
– Comment expliquez-vous ces
problèmes défensifs ?
– On peut parler de tactique, de problèmes défensifs, d’équilibre, d’attaquants, quand j’examine l’équipe mise
en place hier, on n’a rien à envier à
l’équipe rennaise, ni individuellement,
ni collectivement. La seule différence
que je retiens, c’est l’état d’esprit.
Rennes doutait et on n’a pas su en profiter. C’est nous qui leur avons permis
de se relancer et ça, on n’a pas le droit
de le faire. Les huit buts qu’on a pris
depuis le début du Championnat, c’est
huit buts qu’on a offerts. Le match
d’hier, c’est encore une question d’état
d’esprit. Il faut enlever notre habit de
lumières, être beaucoup plus humbles,
ne pas croire qu’aller à Rennes ou à
Ajaccio, c’est facile. Eux jouent en véritables équipes. Individuellement, ils
de notre correspondante
6
FOOTBALL
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
LIGUE 1 (4e journée)
« On est dans l’attente »
LIVERPOOL
Gerrard
absent contre
le CSKA Sofia
GRÉGORY COUPET évoque les bruits de transferts pour expliquer les difficultés de Lyon à imposer son jeu.
Steven Gerrard ne participera pas
mardi au match retour contre le
CSKA Sofia comptant pour le 3e tour
préliminaire de la Ligue des
champions. Le capitaine des Reds
s’est blessé au mollet samedi en
Championnat, face à Sunderland
(1-0). À l’aller, Liverpool s’était
imposé 3-1 en Bulgarie. Rafael
Benitez, l’entraîneur de Liverpool,
espère cependant pouvoir aligner
Gerrard vendredi à Monaco pour la
Supercoupe d’Europe face au CSKA
Moscou.
La première place de Ligue 1,
au soir du succès arraché par
la tête de Caçapa (93e) contre
une bonne équipe de Nancy
(1-0), le laisse songeur. Grégory Coupet n’y voit pas le
symbole de la bonne forme
actuelle de Lyon. Le quadruple champion de France a
offert un spectacle indigeste
et techniquement très faible.
Le gardien international a
même dû sauver l’essentiel
sur un réflexe étonnant en
première mi-temps. Lyon
tarde à trouver son style, à
imposer sa griffe. Coupet
avance certaines raisons.
UN STREAKER PLACÉ EN GARDE
À VUE À LENS. – Un homme qui
s’était introduit dans le plus simple
appareil samedi soir sur la pelouse
du stade Bollaert a été placé en
garde à vue et devrait
prochainement passer en
comparution immédiate devant le
tribunal correctionnel. Ce
« streaker », un supporter abonné au
Racing, risque des sanctions pénales
et une interdiction de stade. – H. W.
LE BRÉSILIEN LINCOLN VEUT
JOUER POUR L’ALLEMAGNE. –
Lincoln, le milieu de terrain brésilien
de Schalke 04, s’est dit prêt à
changer de nationalité pour
participer à la Coupe du monde sous
le maillot de l’Allemagne. « Si
Klinsmann me convoque, je suis
prêt », a déclaré le Brésilien, qui
estime, dans un entretien accordé au
quotidien Bild, ne plus avoir aucun
espoir d’être retenu dans l’équipe du
Brésil. Lincoln, vingt-six ans, a inscrit
douze buts la saison dernière en
Bundesliga.
LYON –
de notre envoyé spécial
LYON. – « Je préférerais être moins sollicité. » Grégory Coupet a dû s’employer samedi, notamment sur ce tacle du Nancéien Pascal Berenguer.
entend parler de Nilmar, de Benzema : que vont-ils faire ? Ils sont
annoncés à droite, à gauche. Ça
parle : il peut y avoir de l’affolement.
« Nous avons
vraiment galéré »
nistratif qui a débuté le 7 avril dernier et qui a parfois mené Samir elSayed, son agent, au bord du
découragement. Il aura fallu toute
la volonté du joueur, celle du club
alsacien et quelques appuis diplomatiques de choix pour mener
l’affaire à bien.
Pas étonnant que la première
phrase prononcée hier par Hosni ait
été celle-ci : « Je suis soulagé, soulagé de pouvoir enfin passer à des
choses concrètes. » Car, au fil de
négociations compliquées, le
grand espoir issu du club d’Ismaylia, champion d’Égypte, a eu le
temps de se poser bien des questions : « Il a fallu garder le moral et
je n’y ai cru qu’au dernier moment,
quand j’ai enfin eu dans les mains
mon sursis militaire. » Celui-ci,
renouvelable, est valable jusqu’en
2010. Hosni : « Il y a des moments
où j’ai craint que le transfert ne se
fasse pas. Rester en Égypte n’aurait
pas été une catastrophe mais je
n’avais pas envie de perdre une
année. » Car la nouvelle recrue
alsacienne piaffe de s’imposer en
France : « Strasbourg me voulait
vraiment et c’est pourquoi les
choses sont finalement allées au
bout. Je ne sais pas si c’est une première étape, mais j’ai l’intention
d’aller au combat et de montrer que
toute cette confiance est méritée. »
Hosni n’a rien raté du début de saison médiocre du Racing. « J’ai
même vu le match contre Monaco
(1-2) à la télé. Le club avait un
calendrier difficile pour commencer
et ce ne sera pas facile non plus
avec la venue de Bordeaux.
J’espère pouvoir aider l’équipe. »
Qualifié, Hosni pourrait bien, en
effet, ne pas attendre longtemps
que Duguépéroux lui dégage une
place sur le terrain. Après avoir
assisté au naufrage de son entrejeu
en deuxième mi-temps à Metz
(0-0), l’entraîneur alsacien ne restera sans doute pas les bras croisés.
JEAN-MARC BUTTERLIN
Dumont, Chalmé et Schmitz
absents mercredi
Alors qu’une partie du groupe a eu droit à un décrassage « normal », les joueurs convalescents ou en mal de temps de jeu ont
participé à une séanceplus poussée avec Michel Ettore. Les autres
sont restés aux soins, y compris Sébastien Renouard, qui était sorti à la 32e minute samedi soir face à Strasbourg (0-0) après un
violent choc aérien avec l’Ivoirien Arthur Boka. Le milieu lorrain
devrait normalement reprendre l’entraînement mardi. – J.-M. G.
Stéphane Dumont, Mathieu Chalmé et le Brésilien Rafael
Schmitz – respectivement touchés à un genou, à une cheville et
aux ischio-jambiers – sont toujours aux soins. Ils ne devraient pas
être rétablis pour le match de la cinquième journée, mercredi face
à Toulouse. Cette rencontre a été avancée en raison d’une manifestation cycliste qui occupera le Stadium Lille-Métropole le
week-end prochain. – M. Bo.
BORDEAUX
Touché pendant la rencontre face à Monaco (1-0) au pied gauche,
Marouane Chamakh s’est en fait retourné un orteil. Hier, il est
resté aux soins à l’heure du décrassage et devait passer des radios
complémentaires. La lourdeur à la cuisse qui avait poussé le
Tchèque Smicer sur le banc l’a conduit à se ménager une nouvelle
fois hier. Aujourd’hui, jour de repos. – L. L.
LE MANS
Les Manceaux étaient au repos hier et ne reprendront l’entraînement qu’aujourd’hui, en fin d’après-midi. Seul Yohan Hautcœur,
qui souffraitd’une légère pointe à la cuisse après la rencontre face
à Ajaccio (0-0), sera ménagé lors de cette séance qui sera principalement consacrée aux soins. – C. L.
NANTES
Rentrés tard dans la nuit en provenance de Nice, les Nantais n’ont
pas eu de décrassage hier. Ils ne reprendront l’entraînement que
demain matin, avant de partir en stage pour quatre jours aux
Sables-d’Olonne afin de préparer la rencontre face à Metz. – P. C.
NICE
Les Aiglons ont commencé à évacuer la frustration du nul concédé
devant Nantes (1-1), troisième rencontre à domicile sans victoire,
lors d’un décrassage matinal effectué sous une très forte pluie.
Sébastien Roudet, victime d’un coup au mollet lors du match, a
suivi des soins, alors que Rod Fanni et Kamel Larbi ont poursuivi
leurs programmes spécifiques. – Ja. G.
STRASBOURG
Touché samedi soir à Metz suite à un tacle de Contout, Arthur Boka
souffre d’une entorse du genou droit qui rend incertaine sa participation au match de samedi prochain contre Bordeaux. – M. K.
AGENDA
DEMAIN
AMIENS - LE HAVRE : 3-0
Créteil prend la tête
Amiens passe
la deuxième
Les Cristoliens sont devenus (provisoirement ?) leaders du Championnat
en infligeant une gifle à Montpellier.
CRÉTEIL - MONTPELLIER : 3-0 (1-0)
Temps couvert. Pelouse en bon état. 2 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Brizou.
Buts : M’Bodji (37e), Boulebda (50e), Dobo (65e). Avertissements. – Créteil : Grégori
(19e, antijeu sur coup franc) ; Montpellier : Godemèche (23e, tacle dangereux sur
J. Pérez).
CRÉTEIL : Trivino – J. Pérez (Sow, 76e), Ekobo (cap.), C. Domoraud, Dobo – Aubanel,
Grégori, Terrier, Sessegnon (J.-J. Domoraud, 67e) – A. M’Bodji (R. Moreira, 83e), Boulebda. Entraîneur : H. Velud.
MONTPELLIER : Pionnier – F. Mendy, Carotti (cap.), Ngambi – Atik, Michalowski
(Lafon,62e),Godemèche(Ab.Cissé,79e), Delaye,L.Clément(Mainfroi,69e) –Bugnet,
Montaño. Entraîneur : J.-F. Domergue.
MONTPELLIER est tombé lourdement
chez le nouveau leader du Championnat de Ligue 2. Insignifiant offensivement, fébrile défensivement, il mesure
le travail qu’il lui reste à accomplir.
L’avenir dira si la claque reçue hier par
les joueurs montpelliérains servira de
détonateur ou si elle les enfoncera
encore un peu plus dans le doute. Créteil leader, voilà tout sauf une surprise
au vu du niveau de jeu affiché depuis le
début de saison. Yann Dobo, le défenseur cristolien, appréciait : « On n’est
pas habitués et on savoure d’autant
plus cette première place qui est tout
sauf anecdotique. C’est grâce au jeu
qu’on arrive à prendre des points. »
Hubert Velud, détendu, expliquait, lui,
les bons résultats par « l’ossature de
l’équipe qui n’a pas changé à l’intersai-
LE MEILLEUR DÉPART DE LYON
DEPUIS ONZE ANS. – Il faut remonter à 1994-1995, pour trouver la trace
d’un aussi bon départ de Lyon après
quatre journées, avec trois victoires et
un nul comme cette saison, performance qu’il a aussi réussi en
1964-1965, 1975-1976 et 1980-1981.
Par ailleurs, l’OL n’a fait mieux qu’une
seule fois : en 1981-1982, avec quatre
succès sur les quatre premiers
matches.
METZ
CRÉTEIL - MONTPELLIER : 3-0
de notre envoyé spécial
HERVÉ PENOT
LILLE
LIGUE 2 (5e journée)
CRÉTEIL –
sûr de lui, de ses forces, dominant
son sujet. Contre Nancy, nous avons
vraiment galéré... »
EN DIRECT DE LA LIGUE 1
L’international égyptien est arrivé à Strasbourg hier soir. Avec ses papiers
en règle et une grosse envie de jouer.
CETTE FOIS, le feuilleton est fini
pour de bon. Le dernier épisode
durant lequel le héros, le milieu de
terrain égyptien Hosni Rabo (vingt
et un ans), devait rapporter en
France le papier des autorités militaires de son pays lui permettant de
surseoir à ses obligations s’est
achevé par le « happy end » dont
rêvaient les dirigeants alsaciens.
L’autorisation a été délivrée en fin
de semaine dernière et le joueur,
muni de la dernière pièce du dossier, a atterri, hier soir, à l’aéroport
d’Entzheim.
Hosni fait enfin partie de l’effectif
du Racing (il a signé pour quatre
ans) au terme d’un marathon admi-
– C’est dans la culture de l’équipe.
On a appris ça ces dernières saisons
et c’est même un devoir pour
l’équipe. On aurait pu sortir sous les
sifflets ou, en tout cas, décevoir tous
ces gens car ils ne pouvaient pas être
ravis de notre performance. Mais on
a gagné. On n’a pas le droit de perdre
en général, et encore moins à
domicile.
– Ces succès peuvent-ils être
positifs ?
– Disons qu’on a su galérer et, avec
nos forces du moment, on a fait
l’essentiel. Mais on ne se reconnaît
pas nous-mêmes. On ne voit pas l’OL
son et les bonnes relations au sein du
groupe », ainsi que « son efficacité
offensive » hier soir.
En première période, rien pourtant de
bien dangereux n’était à signaler dans
un match fermé et crispé. Mais sur une
seule accélération, Créteil faisait la différence. Sessegnon lançait M’Bodji sur
le côté gauche, laissé étrangement libre
de tout marquage par Frédéric Mendy.
L’attaquant cristolien arrivait seul dans
la surface devant Pionnier. Un peu
excentré, il ouvrait son pied droit et
envoyait le ballon dans le petit filet
opposé du gardien héraultais (37e).
Dans la minute suivante, sur ce même
côtégauche, Créteilaurait pu doubler la
mise. Sessegnon, encore, lançait cette
fois Dobo dont le centre trouvait la tête
de Boulebda que Pionnier captait bien
(38e). Côté montpelliérain, rien ou
presque à signaler mis à part un joli
coup franc de Ludovic Clément juste au-
dessus de la cage de Trivino (19e) et un
contre mal négocié (36e).
En deuxième période, Créteil emportait
tout sur son passage, à commencer par
une défense montpelliéraine, transparente. Les Cristoliens profitaient
d’abord d’un trois contre deux. M’Bodji
fixait la défense et d’une passe courte
trouvait Boulebda dont la reprise du
gauche aux 6 mètres trompait Pionnier
(50e). Symptomatique du mal montpelliérain, Dobo était seul encore au point
de penalty pour catapulter sa tête dans
les buts d’un Pionnier impuissant (65e).
3-0, ça aurait pu être pire si Grégori
avait mis sa tête (46e), si Aubanel
n’avait pas trouvé Pionnier sur la route
de son coup franc (58e) ou si M’Bodji
avait cadré sa frappe (76e). La bonne
rentrée de Cissé faisait un peu oublier
les carences offensives héraultaises en
fin de match. Mais le mal est là. « Oui,
cette défaite fait très mal mentalement,
expliquait Jean-François Domergue, on
était venus pour gagner. Ce n’est pas
normal, tous ces errements et cet engagement aussi faible de la part de mes
joueurs. Je suis peiné pour le club. Il faut
vite se remettre en question. » Louis
Nicollin, lui, pouvait tirer la tête des
mauvais jours. Créteil, au contraire de
Montpellier, s’affiche de plus en plus
comme un outsider sérieux.
VINCENT GARCIA
AMIENS - LE HAVRE : 3-0 (1-0)
Temps doux. Terrain en excellent état. 6 477 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo.
Buts. – AMIENS : Casartelli (43e s.p.), Fayolle (49e), Dia (53e). Avertissements.
– LE HAVRE : Gauvin (45e, coup de coude), Ducrocq (53e, protestation), Martot
(77e, jeu dur).
AMIENS : Merville – Scotto, Casartelli (cap.), Hernandez, Vairelles – Buron (Kinkela, 78e), Levrat,De Freitas, Diaw(Colleau,67e) – Dia (Baldé,71e), Fayolle.Entraîneur:
A. Dupont.
LE HAVRE : Blondel – Medaci, Gauvin, Ducrocq (cap.), Digard, Lécossais (Hoarau,
63e) – Aït-Ben-Idir, Bertin (Martot, 75e), Bardon (Devaux, 40e), Lesage – Traoré.
Entraîneur : T. Uvenard.
FACE À UNE ÉQUIPE havraise
beaucoup trop limitée techniquement, Amiens a signé sa deuxième
victoire. Un succès qui a pris forme
en première période grâce à un
penalty inscrit par Casartelli après
une faute commune de Bertin et
Ducrocq sur Dia dans la surface
(1-0, 43 e). Auparavant, le petit
attaquant amiénois s’était procuré
deux occasions nettes repoussées
par Blondel. Jusqu’alors irréprochable, le gardien de but normand
commettait ensuite une erreur en
relâchant un ballon sur un centre
de Scotto. Diaw le récupérait et
servait Fayolle, qui marquait
le deuxième but (2-0, 49e) avant le
troisième et dernier inscrit par Dia
(3-0, 53e). – R. T.
COUPE INTERTOTO
(« finales » retour)
20 HEURES
Lens - Cluj (ROU, aller : 1-1)
21 HEURES
Marseille - La Corogne (ESP, aller : 0-2)
(M 6)
LIGUE DES CHAMPIONS
(3e tour qualificatif retour)
20 H 45
Monaco - Betis Séville (ESP, aller : 0-1)
(TMC et TPS Foot)
MERCREDI 24 AOÛT
LIGUE DES CHAMPIONS
(3e tour qualificatif retour)
LIGUE 1
(5e journée, match avancé)
Voir page 7.
JEUDI 25 AOÛT
ÉQUIPE DE FRANCE
11 HEURES
Communication par le sélectionneur, Raymond Domenech, de la liste des joueurs
retenus pour France - Îles Féroé (samedi
3 septembre, 21 heures, à Lens, TF1) et
Eire-France (mercredi 7 septembre,
20 h 45, à Dublin, TF1), comptant pour les
qualifications à la Coupe du monde 2006.
LIGUE DES CHAMPIONS
16 HEURES
Tirage au sort, à Monaco, de la première
phase (huit groupes de quatre équipes),
avec Monaco (s’il est qualifié), Lyon et
Lille.
COUPE DE L’UEFA
(2e tour qualificatif retour)
VENDREDI 26 AOÛT
COUPE DE L’UEFA
13 HEURES
Tirage au sort, à Monaco, du premier tour,
avec Monaco (s’il est éliminé de la C 1),
Marseille et Lens (s’ils sont qualifiés par
l’Intertoto), Auxerre, Rennes et Strasbourg.
LIGUE 2 (6e journée)
Voir page 7.
SUPERCOUPE D’EUROPE (finale)
20 H 45
Liverpool (ANG) - CSKA Moscou (RUS)
à Monaco (M 6)
SAMEDI 27 AOÛT
LIGUE 1 (5e journée)
Voir page 7.
NATIONAL (5e journée)
Voir page 7.
DIMANCHE 28 AOÛT
LIGUE 1
(5e journée, matches décalés)
Voir page 7.
LUNDI 29 AOÛT
LIGUE 2
(6e journée, match décalé)
Voir page 7.
Thierry UVENARD (entraîneur du Havre) : « Je ne vais pas refaire le
match. Ce qui m’importe, c’est l’avenir du club. J’ai l’impression que je me
suis trompé… Mon discours ne doit plus passer auprès des joueurs. J’ai
toujours dit que j’agirai pour le bien du club. On verra le président demain
et on prendra une décision. »
Association Syndrome de Lowe
Alex DUPONT (entraîneur d’Amiens) : « Les joueurs ont répondu à
notre attente. Ils ont livré un combat dans la récupération du ballon, où ils
ont été meilleurs. Notre équipe continue à se bâtir. Et le seul petit regret
que j’ai sur ce match est la maîtrise du ballon, où il y a encore un peu de
déchet. » – R. T.
Téléphone / Fax : 01–48–54–69–73
PAGE 6
Parents, médecins confrontés
à cette maladie, notre association
peut vous aider.
E-mail : secrétariat aslwanadoo.fr
56, rue Marc–Vieville, 93250 Villemonble
CCP Rennes 45–56–13D
OKPARA MIS EN EXAMEN POUR
VIOL. – L’ancien joueur nigérian du
Paris-Saint-Germain et de Strasbourg
Godwin Okpara a été mis en examen
samedi pour « viols » et a été
écroué. Une jeune fille de dix-sept
ans, qu’Okpara avait fait venir du
Nigeria en 2001 pour lui servir de
gouvernante, se serait vue imposer
des relations sexuelles par le
défenseur. Devant les enquêteurs,
Okpara aurait rejeté la notion de
viol et aurait évoqué des relations
consentantes. Son épouse et sa
belle-mère, qui auraient facilité les
faits selon les premiers éléments de
l’instruction, ont été mises en
examen pour « viols avec tortures et
barbarie » et ont été également
écrouées. Okpara avait évolué sous
le maillot de Strasbourg entre 1996
et 1999, puis sous celui du PSG entre
1999 et 2001, avant de partir au
Standard de Liège.
DROITS TÉLÉ
Rappel à l’ordre
pour la
Premier League
La Commission européenne vient de
rappeler à l’ordre la Premier League,
dont les droits de retransmission ne
sont pas assez ouverts à la
concurrence, aux yeux de Bruxelles.
La commissaire à la Concurrence,
Neelie Kroes, a adressé une lettre à
la Premier League, demandant « une
solution aussi vite que possible ».
Les droits de retransmission du
Championnat anglais sont
exclusivement détenus par le
bouquet satellitaire BSkyB, contrôlé
par le magnat australien Rupert
Murdoch. Si la Premier League ne
résout pas les problèmes soulevés
par Bruxelles, elle risque une
amende pouvant atteindre 10 % de
son chiffre d’affaires.
UN ARBITRE BLANCHI EN
ALLEMAGNE. – L’arbitre allemand
Jürgen Jansen, mêlé à l'affaire de
corruption qui a touché le football
allemand en début d'année, a été
blanchi. Cet arbitre, qui avait
toujours clamé son innocence, avait
été accusé d’avoir manipulé la
rencontre Kaiserslautern-Fribourg en
novembre 2004. Aucune preuve n'a
été trouvée pour pouvoir l’inculper.
– A. Me.
CENT QUATRE-VINGTS
SUPPORTERS ARRÊTÉS EN
ALLEMAGNE. – Plus de 180
supporters du club amateur du BFC
Dynamo ont été arrêtés dans une
discothèque samedi, quelques
heures avant le derby contre son
rival du FC Union Berlin. L’opération
s’est soldée par cinq blessés légers
du côté des supporters. La
rencontre, reportée d’une
demi-heure pour des raisons de
sécurité, a été remportée 8-0 par le
FC Union sous la surveillance de
1 500 policiers.
ONZE POLICIERS BLESSÉS EN
BOSNIE. – Onze policiers bosniaques
ont été blessés samedi dans des
heurts avec des supporters à l’issue
d’un match de Championnat
opposant le Zeljeznicar Sarajevo et
le Celik. Un grand nombre de
voitures et des bâtiments
administratifs ont également été
endommagés.
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Hosni, bon pour le service
paration m’a rassuré. Mais je préférerais être moins sollicité. On dégage
une fébrilité, on ne possède pas une
grosse assurance. C’était flagrant
contre Nancy. D’accord, on ne doit
pas oublier non plus qu’on n’est
qu’en début de saison. Mais tant que
les choses ne seront pas claires et
nettes, il y aura encore des incertitudes. Je le répète, on gagne surtout
sur le talent. Ce n’est pas comme ça,
en revanche, qu’on gagnera le
Championnat.
– Au moins, vous n’avez pas
perdu votre culture de la victoire ?
Bleu
chaque match. Les conclusions des
rencontres ne seront pas toujours
aussi heureuses.
– Les consignes de Gérard
Houllier sont-elles différentes
de celles de Paul Le Guen ?
– Pas vraiment. Ce n’est pas le problème. On a péché dans la conservation de balle. On n’a pas su répondre
dans les intentions. On réagit plus
qu’on agit. Mais l’aspect psychologique joue à fond, je pense.
– Sur un plan personnel, vous
êtes déjà au top ?
– Je suis bien et ça se passe bien. Je
ne ressens plus rien au genou, la pré-
Jaune
Rouge
Jaune
– C’est une nouveauté ?
– On a rarement connu ça à Lyon.
D’habitude, tout est réglé plus tôt.
Aujourd’hui, ça trotte dans les têtes.
Moi, cette année, on me laisse tranquille. Mais je comprends que des
joueurs puissent avoir des doutes si
leur nom circule.
– Vous avez hâte de voir le
mois d’août se terminer.
– On se demande quel visage aura
l’équipe bientôt. On dit qu’un Brésilien pourrait venir mais qu’il faudrait
alors que Nilmar parte... Un arrive,
l’autre part ! On est dans l’attente.
On ne peut pas avoir la tête au Championnat actuellement. Vivement
septembre ! J’ai hâte de savoir avec
qui on finira la saison, quelle sera
l’équipe type.... Le problème, c’est
qu’on a quand même besoin de tout
le monde pour battre Nancy.
– Mais vous êtes quand même
bien partis...
– Car le talent fait la différence.
Mais il ne faudra pas non plus subir
(Photo Panoramic)
RONALDO ENTENDU BIENTÔT
PAR LA POLICE. – Ronaldo sera
bientôt entendu par la police
brésilienne sur ses liens présumés
avec des trafiquants de drogue de
Rio de Janeiro. Son nom a été cité
au cours de plusieurs conversations
téléphoniques entre des dealers
placés sur écoute. La plus récente
remonte au 23 juin, date à laquelle
Ronaldo se trouvait en vacances à
Rio après avoir été dispensé de la
Coupe des confédérations. Le buteur
s’est déclaré « serein et disposé à
collaborer avec la justice dès [son]
arrivée sur le territoire brésilien »,
prévue le 31 août pour préparer le
match qualificatif pour la Coupe du
monde de la Seleção, contre le Chili.
Dans le cadre de la même opération,
Romario et le gardien Julio César
(passé de Flamengo à l’Inter Milan
cet été) sont suspectés d’être
directement connectés à l’un des
principaux trafiquants de la ville.
– B. B.
Noir
Bleu
Noir
« COMMENT JUGEZ-VOUS cette
n o u v e l l e c o n t r e - p e r f o rmance ?
– Ce fut un match laborieux. On a
joué au départ avec un système très
offensif mais nous avons eu du mal
dans le replacement, dans la conservation du ballon, qui est pourtant un
de nos points forts. L’OL s’en sort
bien. Car on a été pris à la gorge. Et,
malgré nos qualités techniques, on
n’a pas pu gérer ça. Il faut dire que
j’ai rarement vu un tel dévouement
de la part des joueurs nancéiens. Ce
n’est pas très rassurant, car nous
avons eu rarement autant de mal
avec le ballon.
– Ça vous inquiète ?
– Il est temps de sortir de cette
période actuelle, avec tous ces bruits
qui tournent autour du club. Nous
devons avoir enfin la tête à l’OL.
– Les rumeurs de transfert
vous perturbent donc ?
– C’est une période propice aux “ on
dit”, aux rumeurs. On n’arrête pas
d’entendre des choses du style :
“ Untel pourrait aller dans tel
endroit, l’autre venir ”. On est sous
l’emprise de ces bruits qui envahissent les têtes. Ce n’est pas évident,
car on ne sait pas à quoi va ressembler l’OL.
– Ces soucis extrasportifs sont
la base de vos tracas actuels ?
– Prenez Frau, par exemple. Il a eu
beaucoup de mérite de faire un bon
match contre Nancy. Les clubs
l’appellent pour connaître sa situation. Essien, ça a mis du temps pour
se décanter. Ça joue sur l’effectif. On
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
LIGUE 1 – LES CHIFFRES DE LA 4e JOURNÉE
SAMEDI
BORDEAUX
MONACO
1-0
Br. Cheyrou (58e)
L’équipe typ
LIGUE 2 (5e journée)
1. De Melo (Le Mans) ; Carew (Lyon), Pauleta (+ 1) (Paris-SG) ; Dallet (+ 1) (Troyes),
3 buts. 5. Rocchi (AC Ajaccio) ; Pieroni (Auxerre) ; Cousin (+ 2), Jussiê (+ 2), Thomert
(+ 2) (Lens) ; Debuchy, Makoun (Lille) ; Faé (+ 1) (Nantes) ; S. Traoré (Nice) ; É. Cissé
(Paris-SG) ; Piquionne (Saint-Étienne) ; Ilan (Sochaux), 2 buts ; etc.
Landreau
(Nantes)
(N
t )
AC AJACCIO
0-0
LE MANS
6,5
6,5
7
6,5
LENS
7-0
AUXERRE
Varrault
Caçapa
Caç
Ca
Hilton
Hilt
Assou-Ekotto
(Lyon))
(L
(Lens)
(L )
Cousin (12e, 57e)
Thomert (14e, 38e)
Jussiê (67e, 75e)
Demont (73e)
LYON
(Nice)
A. Diarra
0-0
NICE
1-1
STRASBOURG
NANTES
Bagayoko (7e)
(1re)
Utaka
Frei (39e)
Kallström (54e)
Niang
Lamouchi (31e)
LILLE
0-0
HIER
1-1
D. Moreira (41e)
TROYES
Cousin (Lens)
Jussiê (Lens)
Lyon - Nancy
Bordeaux - Monaco
Lens - Auxerre
Rennes - Marseille
Toulouse - Saint-Étienne
MARSEILLE
3-2
(8e)
TOULOUSE
8,5
Les affluences
Faé (46e)
Hellebuyck (59e)
PARIS-SG
1-1
Dallet (49e)
Les buts
Pauleta (37e)
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Paris-SG 10 4 3 1 0 8
2. Lyon
10 4 3 1 0 5
3. Lens
9 4 3 0 1 11
4. Bordeaux 9 4 3 0 1 4
5. Nantes
7 4 2 1 1 6
6. Auxerre
7 4 2 1 1 3
7. AC Ajaccio 6 4 1 3 0 5
8. Saint-Étienne 6 4 1 3 0 3
9. Troyes
6 4 1 3 0 4
10. Monaco 6 4 2 0 2 3
11. Le Mans 5 4 1 2 1 5
12. Nice
5 4 1 2 1 5
13. Lille
5 4 1 2 1 5
14. Sochaux 4 4 1 1 2 2
15. Toulouse 4 4 1 1 2 2
16. Rennes
3 4 1 0 3 3
17. Strasbourg 2 4 0 2 2 1
18. Metz
2 4 0 2 2 1
19. Marseille 1 4 0 1 3 3
20. Nancy
0 4 0 0 4 1
Diff.
—
+6
+3
+8
+3
+3
-4
+2
+2
+1
-1
+3
+1
0
-1
-3
-7
-2
-5
-5
-4
Total l’an passé
Moyenne l’an passé
Les penalties
20
0
Accordés cette saison 5
Réussis cette saison 4
Accordés l’an passé 10
Sur coups de pied arrêtés
Sur penalty
Sur coup franc direct
Sur coup franc indirect
0
2
0
(Lens)
19 626
17 507
13 544
13 153
6 500
Metz - Strasbourg
Troyes - Paris-SG
Nice - Nantes
Sochaux - Lille
AC Ajaccio - Le Mans
221 963
23 328
Total cette saison
80
Moyenne par match 2
Total l’an passé
91
c.
—
2
2
3
1
3
7
3
1
3
4
2
4
5
3
5
10
3
6
8
5
1. Ramé (Bordeaux), Landreau (Nantes),
6,38 ; 3. Letizi (Paris-SG), 6,13 ; 4. Coupet
(Lyon), Le Crom (Troyes), 6,00 ; 6. Carrasso (Marseille), 5,75 ; 7. Roma (Monaco),
5,67 ; 8. Y. Pelé (Le Mans), Sylva (Lille),
Wimbée (Metz), 5,63 ;
Total (estimation) 247 602
38 938
30 663
30 636
29 498
21 908
Total cette saison
Moyenne par match
SAINT-ÉTIENNE
LES GARDIENS
7,5
Thomert
8
(Lens)
METZ
SOCHAUX
(Rennes)
J. Leroy
Caçapa (90e + 3)
LES NOTES
(Lens)
7
Mvuemba
(Lens)
9
NANCY
1-0
RENNES
7
2
921 016
23 025
Avertissements
45
Total cette saison 169
Moyenne par match 4,25
162
Total l’an passé
Expulsions
2
Total cette saison
Total l’an passé
16
8
Entente SSG- Toulon ............... 0-0
Bayonne- Nîmes ...................... 2-0
Raon-l’Étape- Croix-de-Sav. .. 0-0
Boulogne/M.- Châtellerault... 1-0
Cannes- Vannes ...................... 1-1
Louhans-Cuiseaux- Angers .... 1-0
GFCOAjaccio - Romorantin..... 0-0
Niort - Moulins ......................... 3-1
Tours- Pau ............................... 2-1
Cherbourg- Libourne-St-S...... 1-3
Olivier Sorin (Nancy), Edixon Perea (Bordeaux), Peter Franquart (Lille), Landry
N’Guémo (Nancy), Sébastien Bassong (Metz), Kim (Nancy) et André Luis (Marseille) ont joué leur premier match en Ligue 1.
L’AS Saint-Étienne a disputé son 1 900e match parmi l’élite contre Toulouse.
CHÂTEAUROUX
1-0
ISTRES
0-1
GRENOBLE
Massot (85e)
CLERMONT
Lotiès (83e)
GUINGAMP
Akrour (34e)
LAVAL
1-0
CAEN
Mauricio (59e)
SETE
0-0
DIJON
REIMS
0-0
GUEUGNON
SEDAN
1-0
LORIENT
Hénin (17e)
6e JOURNÉE
MERCREDI 24 AOÛT
SAMEDI 10 SEPTEMBRE
17 H 15
Sochaux - Marseille (Canal +) (*)
20 HEURES
AC Ajaccio - Nancy
Metz - Lille
Nice - Saint-Étienne
Paris-SG - Strasbourg
Rennes - Auxerre
Toulouse - Le Mans
Troyes - Nantes
(ces sept matches sur TPS Foot)
DIMANCHE 11 SEPTEMBRE
20 H 30
Lille - Toulouse (Foot +)
SAMEDI 27 AOÛT
18 HEURES
Lens - Bordeaux (Canal + Sport)
20 H 45
Lyon - Monaco (Canal +) (*)
3-0
MONTPELLIER
3-0
LE HAVRE
A. M'Bodji (37e)
Boulebda (50e)
Dobo (65e)
AMIENS
Casartelli (43e s.p.)
Fayolle (49e)
I. Dia (53e)
AUJOURD'HUI
VALENCIENNES
BASTIA
1. Créteil
2. Châteauroux
3. Lorient
4. Valenciennes
5. Grenoble
6. Bastia
7. Sedan
8. Istres
9. Gueugnon
10. Clermont
11. Montpellier
12. Amiens
13. Guingamp
14. Brest
15. Dijon
16. Reims
17. Laval
18. Sète
19. Le Havre
20. Caen
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
11 5 3 2 0 12
10 5 3 1 1 7
10 5 3 1 1 8
9 4 3 0 1 6
9 5 3 0 2 4
8 4 2 2 0 8
8 5 2 2 1 6
8 5 2 2 1 5
8 5 2 2 1 4
8 5 2 2 1 3
7 5 2 1 2 6
6 4 2 0 2 8
6 5 1 3 1 4
6 5 1 3 1 5
5 5 1 2 2 4
4 5 1 1 3 3
3 5 1 0 4 3
2 5 0 2 3 3
2 5 0 2 3 4
0 4 0 0 4 2
c.
—
4
3
5
3
6
4
5
4
4
3
8
4
4
7
5
4
6
7
11
8
Diff.
—
+8
+4
+3
+3
-2
+4
+1
+1
0
0
-2
+4
0
-2
-1
-1
-3
-4
-7
-6
BUTEURS. – 1. Casartelli (+ 1), I. Dia (+ 1)
(Amiens) ; Jau (Bastia) ; Aubanel, Boulebda
(+ 1), A. M’Bodji (+ 1) (Créteil) ; Esteves
(Dijon) ; K. Traoré (Le Havre) ; Heitzmann
(Reims), 3 buts. 10. Lorenzi (Bastia) ; Malm
(Brest) ; Socrier, Vandenbossche (Châteauroux) ; Abriel (Guingamp) ; Goussé (Istres) ;
Audel, Moullec (Lorient) ; Ab. Cissé (Montpellier) ; Mokake (Sedan) ; Silvestri (Valenciennes), 2 buts ; etc.
(*) En fonction du calendrier de la première phase de la C 1, dont le tirage au
sort aura lieu jeudi 25 août, ces deux
matches pourraient être intervertis.
PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi 26 août, 20 h 30 : Bastia - Reims, Brest - Clermont, Caen - Guingamp, Châteauroux - Créteil, Dijon - Sedan, Grenoble - Sète,
Le Havre - Valenciennes, Montpellier - Laval ; 20 h 35 : Lorient - Istres (Eurosport) ;
lundi 29 août, 20 h 30 : Gueugnon - Amiens (Eurosport).
MATCH EN RETARD (2e journée). – Vendredi 2 septembre, 20 h 30 : Caen Amiens. Ce match avait été repoussé en raison des travaux en cours au stade Micheld’Ornano.
GROUPE B
GROUPE C
CFA (3e journée)
6
4
7
5
5
5
4
3
3
3
5
5
2
4
1
3
2
1
1
0
1
1
3
2
3
2
3
2
1
3
5
4
4
6
1
7
6
5
5
5
+5
+3
+4
+3
+2
+3
+1
+1
+2
0
0
+1
-2
-2
0
-4
-4
-4
-4
-5
En cas d’égalité de points, les équipes sont
départagées par la différence de buts particulière.
LIBOURNE-SAINT-SEURIN : Potel –
Astier, Douence, Kouassy, Rambier –
Berkouch, Castant, Daniaud (Belhow, 45e),
Ligoule, Valbuena (N’Goma, 79e) – Descamps (Doumbouya, 86e). Entraîneur : D.
Tholot.
RAON-L’ÉTAPE - CROIX DE SAVOIE :
0-0
786 spectateurs. Arbitre : M. Rémy.
Avertissements. – Raon-l’Étape : Destres
(5e), Violant (76 e) ; Croix de Savoie :
Gosselin (47e), Camacho (64e).
RAON-L’ÉTAPE : Lambay – Fall, Billoir,
Kébé – Sekour, Elie, Michon (Marcilly, 69e),
Guerriero, Hamdani (Violant, 65e) – Destres,
H. Benkajjane (Bottelin, 57e). Entraîneurs :
Touileb et A. Poirot.
CROIX DE SAVOIE : Durand – Camacho,
Bassinat, Adam, Sergi - Go sselin
(P.-E. Dupraz, 47e), Chapdaniel, Tumbach,
De La Loma – Peslier (Guimaraes, 71e), Chevalme (Martello, 61 e ). Entraîneur :
P. Dupraz.
ENTENTE SSG - TOULON : 0-0
1 026 spectateurs. Arbitre : M. Tavelet.
Avertissements. – Entente SSG : Gragnic
(30e) ; Toulon : Mayuma (63e), Fall (75e),
Poggi (80e). Expulsion. – Entente SSG : Carlier (87e).
ENTENTE SSG : Maté – Outrebon, Behary,
Carlier, Adjamossi – Stephan, Mahamat,
Gragnic (N’Singi, 55e), Planus (Carnot, 71e)
– Alo’o Efoulou (Aristouy, 75e), Lempereur.
Entraîneur : D. Caignard.
TOULON : Pansier – Poggi, Zemzemi, Soulas, Fall – Le Pivert, Mayuma, Arroub,
Gafour (Lemoigne, 67 e ), Gimenez
(Monny-Bille, 85e) – Mara (Bilici, 75e).
Entraîneur : J.-L. Garcia.
LOUHANS-CUISEAUX - ANGERS : 1-0
(1-0)
1 400 spectateurs. Arbitre : M. Chaoui. But :
Licata (24e s.p.). Avertissements. – Louhans-Cuiseaux : Romao (41e), Roux (75e),
Bessat (79e) ; Angers : Boulila (53e), Kipré
GROUPE A
GROUPE D
SAMEDI
SAMEDI
SAMEDI
SAMEDI
Schiltigheim- Feignies ........................ 0-0
Épinal- Lille B ...................................... 1-0
Roye - Calais ........................................ 1-0
Compiègne- Beauvais ........................ 0-2
HIER
Endoume - Bourg-Péronnas ............... 0-4
MonacoB - Lyon B ............................... 2-1
Cassis-Carnoux- Gap.......................... 2-0
Lyon-la-Duchère- Nice B ..................... 3-1
LePontet - Jura-Sud ............................ 1-1
MontpellierB - Fréjus .......................... 1-1
Agde - Saint-Priest .............................. 1-2
RacingCF 92 - Besançon ..................... 0-0
HIER
Nantes B - Yzeure ................................ 1-1
Luzenac - Rodez .................................. 1-2
Andrézieux- Balma ............................. 4-0
ToulouseB - BordeauxB...................... 1-1
LeMans B - Brive ................................. 2-0
Anglet- Albi......................................... 1-0
Blois - Orléans ..................................... 1-1
Aurillac - Poitiers ................................. 1-0
HIER
Quevilly- Pontivy ................................ 1-0
Sainte-Geneviève- Noisy-le-Sec ........ 0-0
Dieppe- Sénart-Moissy ....................... 0-3
Villemomble- Paris FC ........................ 0-0
Poissy- Rouen ..................................... 0-0
Bois-Guillaume- Pacy-sur-Eure .......... 1-1
Mantes- Paris-SG B ............................. 0-5
Mondeville- Guingamp B.................... 1-2
HIER
Sochaux B - Martigues ........................ 0-0
Classement : 1. Cassis-Carnoux, 8 pts ;
2. Fréjus, 8 ; 3. Le Pontet, 8 ; 4. Jura-Sud,
8 ; 5. Martigues, 8 ; 6. Bourg-Péronnas,
7 ; 7. Sochaux B, 7 ; 8. Nice B, 7 ; 9. Gap,
7 ; 10. Lyon B, 7 ; 11. Saint-Priest, 6 ;
12. Besançon, 6 ; Montpellier B, 6 ;
14. Lyon-la-Duchère, 6 ; 15. Monaco B, 6 ;
16. Endoume, 5 ; 17. Agde, 4 ; 18. Racing
CF 92, 3.
Saint-ÉtienneB - Montluçon ............... 2-1
Classement : 1. Rodez, 12 points ;
2. Nantes B, 10 ; 3. Orléans, 10 ; 4. Yzeure,
8 ; 5. Blois, 8 ; 6. Bordeaux B, 8 ; SaintÉtienne, 8 ; Toulouse B, 8 ; 9. Andrézieux,
7 ; 10. Albi, 6 ; 11. Anglet, 6 ; 12. Le Mans,
6 ; 13. Aurillac, 6 ; 14. Luzenac, 5 ; Montluçon, 5 ; 16. Brive, 5 ; 17. Poitiers, 4 ;
18. Balma, 3.
Rennes B - AS Vitré .............................. 1-0
Classement : 1. Paris-SG B, 10 pts ;
2. Guingamp B, 10 ; 3. Villemomble, 8 ;
4. Sénart-Moissy, 8 ; 5. Pacy-sur-Eure, 8 ;
6. Poissy, 8 ; 7. Rouen, 8 ; 8. Noisy-le-Sec,
7 ; 9. Quevilly, 7 ; 10. Mantes, 7 ; 11. SteGeneviève-d.-Bois 6 ; 12. Mondeville, 6 ;
13. Pontivy, 6 ; 14. Rennes B, 6 ; 15. BoisGuillaume, 5 ; 16. AS Vitré, 5 ; 17. Paris
FC, 4 ; 18. Dieppe, 4.
GROUPE C
GROUPE E
GROUPE G
Lens B - Dunkerque ............................. 1-0
StrasbourgB - Metz B .......................... 2-0
Wasquehal- Mulhouse ....................... 2-3
NancyB - Lesquin ................................ 4-0
AuxerreB - Vauban-Strasbourg .......... 2-1
Classement : 1. Nancy B, 12 points ;
2. Mulhouse, 10 ; 3. Lille B, 9 ; 4. Strasbourg, 9 ; 5. Lesquin, 9 ; 6. Beauvais, 9 ;
7. Auxerre B, 9 ; 8. Feignies, 8 ; 9. Roye, 7 ;
10. Compiègne, 7 ; Metz B, 7 ; 12. Vauban-Strasbourg, 6 ; 13. Lens B, 6 ; 14. Épinal, 6 ; 15. Wasquehal, 4 ; 16. Dunkerque,
4 ; Schiltigheim, 4 ; 18. Calais, 4.
CFA 2 (2e journée)
GROUPE A
SAMEDI
SAMEDI
Chantilly - Arras .................................. 1-0
Saint-Quentin- RouenB...................... 0-0
Amiens B - Saint-Omer ........................ 1-0
Cambrai- Red Star .............................. 0-1
ValenciennesB- Avion........................ 1-0
Oissel - Évreux .................................... 0-1
Abbeville- Armentières ...................... 0-0
HIER
Dole-Tavaux- Montceau..................... 2-1
Villefranche-sur-Saône- Pontarlier .... 1-1
Lons-le-Saunier- Vesoul ..................... 0-1
La Chapelle-Saint-Luc- Imphy-Decize . 2-1
Selongey- Stade Auxerrois ................. 5-4
HIER
Entente SGG B - Le Havre B ................. 1-2
Classement : 1. Armentières, 6 points ;
2. Rouen B, 6 ; 3. Le Havre B, 6 ; 4. Valenciennes B, 6 ; 5. Red Star, 6 ; 6. Arras, 5 ;
7. Chantilly, 5 ; 8. Cambrai, 5 ; 9. Évreux,
5 ; 10. Saint-Omer, 5 ; 11. Amiens B, 5 ;
12. Abbeville, 4 ; 13. Avion, 3 ;
14. Entente SSG B, 3 ; 15. Saint-Quentin, 3 ; 16. Oissel, 2.
BesançonB - Belfort ............................ 2-2
Troyes B - DijonB ................................ 1-0
AuxerreC - Colmar .............................. 0-2
Classement : 1. Colmar, 8 pts ; 2. Pontarlier, 6 ; 3. Selongey, 6 ; 4. La ChapelleSaint-Luc, 6 ; 5. Troyes B, 6 ; 6. Auxerre C,
5 ; 7. Imphy-Decize,5 ; 8. Dole-Tavaux, 5 ;
9. Vesoul, 5 ; 10. Belfort, 4 ; Besançon B,
4 ; 12. Montceau, 3 ; 13. Dijon B, 3 ; Lonsle-Saunier, 3 ; 15. Villefranche-sur-Saône,
3 ; 16. Stade Auxerrois, 2.
GROUPE B
GROUPE D
SAMEDI
SAMEDI
CA Bastia- Saint-Raphaël ................... 3-0
Castelnau-LeCrès - Cagnes ................ 0-0
Corte - Lunel ........................................ 1-0
Manosque- Carcassonne.................... 1-1
MarseilleB - Borgo .............................. 1-0
Fos-sur-Mer- L’Île-Rousse................... 2-0
Draguignan- Marignane..................... 1-1
Hyères- Menton ................................. 2-0
Laval B - Avoine-Beaumont ................ 0-0
Chartres- Écommoy ............................ 0-0
Saint-Pryvé-Saint-Hilaire - Carquefou 2-1
Fontenay-le-Comte- Dreux ................ 0-2
LesHerbiers - Mayenne ....................... 2-0
Châteaubriant- Vierzon...................... 3-4
HIER
Classement : 1. Hyères, 8 pts ; 2. Corte,
8 ; 3. CA Bastia, 6 ; 4. Marignane, 6 ; 5.
Fos-sur-Mer, 6 ; 6. Marseille B, 6 ; 7.
Lunel, 5 ; 8. Draguignan, 4 ; Manosque,
4 ; 10. Carcassonne, 3 ; 11. Borgo, 3 ; 12.
Castelnau-Le Crès, 3 ; Menton, 3 ; 14.
L’Île-Rousse, 3 ; 15. Cagnes, 3 ; 16. SaintRaphaël, 2.
Niort B - La Flèche ............................... 0-0
AngersB - ChâteaurouxB.................... 1-1
Classement : 1. Les Herbiers, 8 pts ;
2. Angers B, 6 ; 3. Châteauroux,6 ; 4. Vierzon, 6 ; 5. Saint-Hilaire, 6 ; Écommoy, 6 ;
7. Châteaubriant, 5 ; 8. Dreux, 5 ; 9. La
Flèche, 4 ; Laval B, 4 ; 11. Carquefou, 3 ;
12. Mayenne, 3 ; 13. Avoine-Beaumont,
3 ; 14. Chartres, 3 ; Niort B, 3 ; 16. Fontenay-l.-Comte, 2.
GROUPE F
GROUPE H
VENDREDI
SAMEDI
SAMEDI
SAMEDI
Forbach- Amnéville ............................ 2-0
SAMEDI
Ivry - Taissy .......................................... 2-0
Haguenau- Blénod ............................. 1-0
ReimsB - Les Lilas ................................ 0-0
CréteilB - Sens .................................... 3-1
Épernay- Châlons-en-Champagne..... 2-2
HIER
Gueugnon B - Cournon........................ 1-0
NîmesB - GFCO AjaccioB .................... 5-1
Montélimar- Échirolles ....................... 1-1
Clermont B - Mâcon ............................ 6-0
AS Minguettes - Bastia B ..................... 2-1
St-Georges-LesA. - Bagnols-Pt-St-Es.. 2-0
Arles- Grenoble B ............................... 4-1
HIER
Locminé- Saint-Brieuc ........................ 0-0
Brest B - Lorient B ................................ 2-1
Dives- La Montagnarde ...................... 1-0
Concarneau- Saint-Lô......................... 2-1
VannesB - Plabennec .......................... 0-4
Avranches- CaenB ............................. 0-0
HIER
Jarville - Viry-Châtillon........................ 1-2
SedanB - Levallois .............................. 0-0
Classement : 1. Créteil B, 8 pts ; 2.
Haguenau, 8 ; 3. Épernay, 6 ; 4. Forbach,
6 ; Ivry, 6 ; 6. Les Lilas, 6 ; Reims B, 6 ; 8.
Viry-Châtillon, 6 ; 9. Levallois, 6 ; 10.
Sedan, 4 ; 11. Châlons-en-Ch., 3 ; 12. Jarville, 2 ; 13. Taissy, 2 ; 14. Amnéville, 2 ;
15. Blénod, 2 ; 16. Sens, 2.
AC AjaccioB - Rhône-Vallées ............. 3-0
Classement : 1. Gueugnon B, 8 pts ; 2.
Clermont B, 6 ; 3. Ajaccio B, 6 ; Arles, 6 ; 5.
AS Minguettes, 6 ; 6. Nîmes B, 5 ; 7. Grenoble B, 5 ; 8. St-Georges-Les A., 5 ; 9.
Mâcon, 5 ; 10. GFCO Ajaccio, 5 ; 11. Échirolles, 4 ; 12. Bastia B, 3 ; Montélimar, 3 ;
14. Bagnols, 3 ; 15. Rhône-Vallées, 3 ; 16.
Cournon, 2.
Blagnac- La Roche-sur-Yon ............... 2-0
Cugnaux- Thouars .............................. 1-0
LesSables-d’Olonne- ToulouseFont. . 2-3
La Rochelle- BriveB ............................ 3-1
Luçon - StadeBordelais ....................... 1-0
FC Bassin Arcachon.- Mt-de-Marsan.. 1-0
Biscarrosse- Limoges.......................... 2-2
Libourne-St-SeurinB - Marmande ...... 3-0
Classement : 1. Libourne-St-Seurin B,
8 pts ; 2. Luçon, 8 ; 3. Blagnac, 8 ;
4. Cugnaux, 8 ; 5. FC B. Arcachon, 8 ;
6. La Roche-sur-Yon, 5 ; 7. Mont-de-Marsan, 5 ; 8. Toulouse-Fontaines, 5 ;
9. La Rochelle, 5 ; 10. Limoges, 3 ;
11. Stade Bordelais, 3 ; 12. Biscarosse, 3 ;
13. Marmande, 3 ; 14. Les Sablesd’Olonne, 2 ; 15. Thouars, 2 ; 16. Brive B,
2.
MondevilleB - Alençon ....................... 1-1
Lamballe- Bayeux ............................... 1-2
Classement : 1. Plabennec, 8 pts ; 2.
Alençon, 6 ; 3. Avranches, 6 ; 4. Brest B,
6 ; Caen B, 6 ; Concarneau, 6 ; 7. SaintBrieuc, 6 ; 8. Dives, 5 ; 9. Bayeux, 5 ; 10. La
Montagnarde,5 ; 11. MondevilleB, 3 ; 12.
Lamballe,3 ; Lorient B, 3 ; 14. Locminé, 3 ;
15. Saint-Lô, 2 ; 16. Vannes B, 2.
Hoffen. (D 3) - VfB STUTTGART ..... 3-4 a.p.
Eschborn (D 3) - NUREMBERG ............ 0-4
Kutzhof (amat.) - M’GLADBACH ......... 0-3
Wolfsburg B (amat.) - DUISBURG ........ 0-1
Neurup. (amat.) - BAYERN MUNICH.... 0-4
Hansa Rostock B (amat.) - MAYENCE .. 0-3
Magdebourg (amat.) - BIELEFELD ....... 0-3
AUJOURD’HUI
Eint. Brunswick (D 2) - Borussia Dortmund
En capitales, les clubs qualifiés.
(*) Il s’agit seulement des matches
concernant les clubs de l’élite.
NEURUPPIN (amat.) - BAYERN
MUNICH : 0-4 (0-1)
Buts : Ismaël (9e), Scholl (49e, 86e), Ottl
(69e). Avertissements.– Neuruppin: Neumann (17e) ; Bayern Munich : Schweinsteiger (56e).
BAYERN MUNICH : Kahn – Sagnol,
Ismaël, Ottl, Lizarazu (Scholl, 46e)
– Deisler, Hargreaves (Jeremies, 56e), Zé
Roberto, Schweinsteiger – C. Pizarro,
Santa Cruz. Entraîneur : F. Magath.
BELGIQUE (3e journée)
SAMEDI
Anderlecht - GB Anvers ....................... 3-1
La Gantoise- Cercle Bruges ................ 1-0
Waregem- La Louvière........................ 0-0
Beveren - Lierse .................................. 4-1
Charleroi- Mouscron .......................... 1-0
Westerlo- Genk .................................. 1-1
FC Bruges- Roeselare.......................... 1-0
HIER
Lokeren- FC Brussels .......................... 1-0
Standardde Liège - Saint-Trond .......... 2-0
Classement : 1. Anderlecht, 9 pts ; 2. Standard de Liège, 9 ; 3. FC Bruges, 7 ; Lokeren,
7 ; Westerlo, 7 ; 6. Charleroi, 7 ; 7. Waregem,
4 ; 8. FC Brussels, 4 ; 9. La Gantoise, 4 ; 10.
Beveren, 3 ; 11. Genk, 3 ; 12. Roeselare, 3 ;
13. Saint-Trond, 3 ; 14. Lierse, 3 ; 15. La Louvière, 2 ; 16. GB Anvers, 0 ; 17. Cercle
Bruges, 0 ; Mouscron, 0.
PORTUGAL (1rejournée)
VENDREDI
SportingPortugal - Belenenses ........... 2-1
SAMEDI
Boavista - Setubal ............................... 0-0
Acad.Coimbra - Benfica...................... 0-0
HIER
Penafiel- Rio Ave ................................ 0-2
Gil Vicente - MaritimoFunchal ........... 1-0
Paços Ferreira- Nacional Funchal ....... 0-1
FC Porto - Estrela Amadora ................. 1-0
Guimaraes- Naval .............................. 0-2
AUJOURD’HUI
U. Leiria - Braga
Classement : 1. Naval, 3 pts ; Rio Ave,
3 ; 3. Sporting Portugal, 3 ; 4. FC Porto, 3 ;
Gil Vicente, 3 ; Nacional Funchal, 3 ; 7.
Academia Coimbra, 1 ; Benfica, 1 ; Boavista, 1 ; V. Setubal, 1 ; 11. Braga, 0 ; U.
Leira, 0 ; 13. Belenenses, 0 ; 14. Estrala
Amadora, 0 ; Maritimo Funchal, 0 ; Paços
Ferreira, 0 ; 17. Guimaraes, 0 ; Penafiel, 0.
PAYS-BAS (2e journée)
VENDREDI
NAC Breda- Willem II .......................... 1-0
SAMEDI
Roosendaal- Ajax Amsterdam ........... 0-2
Heerenveen- Roda JC ......................... 5-4
ADO La Haye - Heracles Almelo .......... 1-2
Twente- NEC Nimègue ....................... 0-1
HIER
Sparta Rotterdam- Feyenoord ........... 1-3
PSVEindhoven- Vitesse Arnhem ........ 2-1
Waalwijk- Groningue ......................... 2-1
Utrecht- AZ Alkmaar........................... 1-2
Classement : 1. AZ Alkmaar, 6 points ;
Feyenoord, 6 ; 3. Waalwijk, 6 ; 4. Heerenveen, 4 ; 5. Heracles Amelo, 4 ; PSV Eindhoven, 4 ; 7. NEC Nimègue, 4 ; 8. Ajax Amsterdam, 3 ; 9. Roda JC, 3 ; 10. Groningue, 3 ; 11.
NAC Breda, 3 ; 12. Vitesse Arnhem, 1 ; 13.
Utrecht, 1 ; 14. ADO La Haye, 0 ; 15.
Willem II, 0 ; 16. RBC Roosendaal, 0 ;
Twente, 0 ; 18. Sparta Rotterdam, 0.
SUISSE (6e journée)
VENDREDI
NeuchâtelXamax - Thoune ................ 0-2
SAMEDI
Yverdon - Schaffhouse ........................ 0-1
FC Bâle - Aarau ................................... 7-2
GrasshopperZurich - Saint-Gall .......... 3-1
HIER
Young Boys Berne- FC Zurich ............. 3-1
Classement : 1. FC Bâle, 13 points ;
2. Thoune, 13 ; 3. Grasshopper Zurich, 10 ; 4.
Young Boys Berne, 10 ; 5. FC Zurich, 10 ; 6.
Schaffhouse, 9 ; 7. Saint-Gall, 8 ; 8. Aarau,
5 ; 9. Neuchâtel Xamax, 4 ; 10. Yverdon, 1.
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LUNDI 22 AOÛT 2005
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
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3
3
(86e), Inkango (89e). Expulsion. – LouhansCuiseaux : Bessat (86e).
LOUHANS-CUISEAUX : Coffy – Gharibian
(Sylva, 73e), Frossard (Bazin, 57e), Roux,
Mairet, Genot – Romao, Bessat, Licata –
Chavériat (Diallo, 67e), Mangara. Entraîneur : D. Garzitto.
ANGERS : Cappone – Weis, Stassin, Kipré,
Djellabi, Sonnerat (Vaugeois, 46e) – Obbadi,
Assous (Ikango, 73e), Boulila – Rangdet,
Théréau (Clavier, 61e). Entraîneur : S. Paille.
CANNES - VANNES : 1-1 (1-1)
1 000 spectateurs. Arbitre : M. Cotrel. Buts.
– CANNES : Kadir (38e) ; VANNES : Bamba
(45e). Avertissements. – Cannes : Braizat
(48e) ; Vannes : Bamba (17e), Poder (21e),
Sorin (57e), Gomba (57e), Garin (61e), Akloul
(75e). Expulsion. – Vannes : Bamba (72e).
CANNES : Padovani – Cerielo, Carteron,
Vanoukia (Djémé, 46e), Gathuessi – Vigier,
Touré, Braizat (Ghilas, 59e), Kadir – Perrin
(Blayac, 65e), Jovial. Entraîneur : G. Bernardet.
VANNES : Revel – Sorin, Garin, Bamba,
Poder – Potier, Le Roux, Gomba, Besnard –
Do Marcolino (Forest, 68e), Eveno (Akloul,
74e). Entraîneur : S. Le Mignan.
BAYONNE - NÎMES : 2-0 (0-0).
1 300 spectateurs. Arbitre : M. Fraise. Buts :
Ipharraguerre (71e), Vaz (90e + 1). Avertissements. – Bayonne : Sergent (57e) ; Nîmes :
Dussart (1re), Rabuel (19e), Colloredo (26e),
Beyrac (73e). Expulsion. – Nîmes : Dussart
(87e).
BAYONNE : Ruffier – Pardeilhan, Sergent,
Estrade, Laporte – Lalanne – Lestage, Chakir (Vaz, 60e), Diagouraga, Sartolou (Ipharraguerre, 60e ; Louit, 77e) – Vareilles. Entraîneur : C. Sarramagna.
NÎMES : Duchesne – Liron, Kandé, Dussart,
Rabuel – Horjak (Canales, 15e), Faivre (Siankam, 75e), Beyrac, Petitjean – Chavas, Colloredo (Di Tommaso, 61e). Entraîneur : R.
Brouard.
GFCO AJACCIO - ROMORANTIN : 0-0
400 spectateurs. Arbitre : M. Beaujaud.
Avertissements. – GFCO Ajaccio : Taulemesse (47e) ; Romorantin : Begovic (27e),
Villatte (90e + 2) pour Romorantin. Expulsion. – GFCO Ajaccio : Cau (80e).
GFCO Ajaccio : Lombard – Carmignani,
Saladini, Jaureguiberry, Ahou – Colinet,
Cristofari, Touré – Beneforti (Cau, 73e) –
Cicut (Taulemesse, 46 e ), Pastorelli
(Pasqualini, 82e). Entraîneur : B. Gentili.
ROMORANTIN : Ardeois – Ravaux,
Souchard, Baudouin, Da Cunha – Bouvier
(Michelet, 84e), Dudoit, Villatte, Begovic
(Samat, 66e) – Graechen (Llorente, 77e),
Fabien. Entraîneur : L. Lidon.
BOULOGNE-SUR-MER CHÂTELLERAULT : 1-0 (1-0)
3 054 spectateurs. Arbitre : M. Lecellier.
But : Diers (4e).
BOULOGNE-SUR-MER : Ménétrier –
Louiron, Rodrigues, Tambouret, Guignery –
Poinçon (Sankaré, 46e), Benaïssa, Ducatel,
Diers – Thil (Puig, 77e), El-Hajri (Ehouman,
85e). Entraîneur : P. Montanier.
CHATELLERAULT : Colard – Poey (Dubois,
7e), Loosen, Champaux, Marchand – Chauveau, Freitas (Babin, 65e), Tréguer – Kibuey,
Ouattara, Yenga (Fresnel, 56e). Entraîneur :
P.-Y. David.
KICK. OFFENBACH (D 2) - FC Cologne . 3-1
Kickers Stuttgart (D 3) - HAMBOURG .. 1-5
Eint. Trêves (D 3) - KAISERSLAUTERN .. 0-3
Paderborn (D 2) - WOLFSBURG ........... 0-2
Wattenscheid (D 3) -WERDER BRÊME 1-3
Erfurt B (amat.) - LEVERKUSEN ............ 0-8
Bremerhaven (amat.) - SCHALKE 04 ... 0-3
Coblence (D 3) - HERTHA BERLIN.. 2-3 a.p.
HIER
Bleu
Rouge
Classement
1. Niort .................. 10 4 3 1
2. Tours................. 10 4 3 1
3. Libourne-St-Seurin.. 8 4 2 2
4. Raon-l’Étape. 8 4 2 2
5. Entente SSG. 7 4 2 1
6. Angers .......... 7 4 2 1
7. Cannes.......... 7 4 2 1
8. Toulon........... 7 4 2 1
9. Bayonne ....... 7 4 2 1
10. Nîmes............ 6 4 2 0
11. Louhans-Cuiseaux . 6 4 2 0
12. Pau ................ 5 4 1 2
13. Romorantin.. 4 4 1 1
14. Boulogne-s.-Mer .... 4 4 1 1
15. Croix-de-Savoie ... 3 3 0 3
16. Vannes.......... 2 4 0 2
17. Moulins......... 1 3 0 1
18. Cherbourg.... 1 4 0 1
Châtellerault. 1 4 0 1
20. GFCO Ajaccio .... 1 4 0 1
1-0
HIER
5e JOURNÉE
18 HEURES
Monaco - Lens (Canal + Sport)
20 H 45
Auxerre - Lyon (Canal +)
1
VENDREDI
BREST
CRÉTEIL
PRÉCISION. – Contrairementà ce que nous affirmions dans notre édition d’hier, ce n’est
pas Jussiê mais Assou-Ekotto qui donne la passe décisive à Thomert sur le troisième but
lensois contre Auxerre (7-0). Par ailleurs, Cetto n’est pas à créditer d’une passe décisive
sur le but de Faé lors de Nice-Nantes (1-1).
0
0
AC AJACCIO : SaÏfi, 6,50 ; AUXERRE :
Cheyrou, 6,00 ; BORDEAUX : Ramé,
6,38 ; LE MANS : Lucau, 6,25 ; LENS :
Hilton, 6,50 ; LILLE : Makoun, 6,25 ;
LYON : Coupet, Carew, Juninho, Cacapa,
6,00 ; MARSEILLE : Niang, 6,00 ; METZ :
Ahn, 6,00 ; MONACO : Maicon, 5,88 ;
NANCY : Biancalani, Diakathe, 5,75 ;
NANTES : Landreau, Faé, 6,38 ; NICE :
Varrault, 6,00 ; PARIS-SG : Kalou, 6,50 ;
RENNES : Utaka, 5,83 ; SAINTÉTIENNE : Sable, 6,00 ; SOCHAUX : Isabey, 6,13 ; STRASBOURG : Cassard,
5,38 ; TOULOUSE : Emana, 5,88 ;
TROYES : Dallet, 6,33.
PROCHAINES JOURNÉES
1 900
Suite à un corner
Sur corner direct
LES MEILLEURS PAR ÉQUIPES
VENDREDI
FC Cologne B (D 3) - HANOVRE ........... 0-4
Oberhausen (D 3) -EINT. FRANCFORT.. 1-2
SAMEDI
Jaune
Bleu
Jaune
NIORT - MOULINS : 3-1 (0-0)
2 579 spectateurs. Arbitre : M. Grelot. Buts.
– NIORT : Jacuzzi (78e), Couturier (86e),
Rivière (90e + 2) ; MOULINS : Cohade (67e
s.p.). Avertissements : Niort : Vincelot (22e),
Jallet (43e) ; Moulins : Georges (27e), Cortambert (86e). Expulsion. – Moulins : Moreno (89e).
NIORT : Ott – Vincelot, Chapuis, Couturier,
Ferrier – Leroy, Fradin, Jallet, Lalaoui (Biger,
82e) – Rivière, Vieira (Jacuzzi, 74e). Entraîneur : P. Hinschberger.
MOULINS : Levet – Cohade, Georges,
Sikorski, Letzelter, Diompy – Cortambert,
Maronne, Sola – Moreno, Guenot (Bouby,
68e). Entraîneur : A. Tihy.
TOURS – PAU : 2-1 (0-1)
2 000 spectateurs. Arbitre : M. Gasquet.
Buts. – TOURS : Pédemonte (63e), Kébé
(73e) ; PAU : Darchy (1re). Avertissements. –
Tours : Pédemonte (31e) ; Pau : Niang (22e),
Di Bartolomeo (31e), Dabo (67e), Faget
(75e).
TOURS : Raimbault – Pédemonte, Rodriguez, Gondouin – Himmer, Stephan
(Doukantie, 68e), Soumah (Lorthioir, 66e),
Fleurival, Mareval (Kanté, 76e) – Collet,
Kébé. Entraîneur : A. Falette.
PAU : Leglib – Vigier, Faget, Di Bartolomeo,
Bikoyoï – Niang, Dabo (Bantsimba, 67e),
Delaneuville (Gardan, 19e) – N’Zif, Millereau (Nida-Nida, 68e) – Darchy. Entraîneur :
M. Lévy.
CHERBOURG - LIBOURNE-SAINTSEURIN : 1-3 (0-1)
1 400 spectateurs. Arbitre : M. Bien. Buts. –
CHERBOURG : Haguy (85e) ; LIBOURNESAINT-SEURIN : Valbuena (26 e, 47e ),
Castant (67e). Avertissements. – Cherbourg : Lopez-Peralta (58e) ; LibourneSaint-Seurin : Belhow (48e).
CHERBOURG : Thébaux – Perrigault, Castets, N’Diaye (Hérauville, 73e), Boche –
Lopez-Peralta, Tanguy, Miranda (Binet,
48e), Haguy – Diafutua, Moukouri. Entraîneur : H. Renard.
1. SaÏfi (AC Ajaccio), Hilton (Lens), Kalou
(Paris-SG), 6,50 ; 4. Leroy (Lens), Faé
(Nantes), Yepes (Paris-SG), 6,38 ; 7. Dallet (Troyes), 6,33 ; 8. Lucau (Le Mans),
Makoun (Lille), 6,25 ; 10. Keita (Lens),
6,17 ; 11. Isabey (Sochaux), 6,13 ; 12.
Laurenti (AC Ajaccio), Cheyrou (Auxerre),
Br. Cheyrou (Bordeaux), Chamakh (Bordeaux), Jussiê (Lens), Carew (Lyon), Junin-
ho (Lyon), Caçapa (Lyon), Niang (Marseille), 6,00…
AUJOURD’HUI, 20 H 30, STADE NUNGESSER (Eurosport)
VALENCIENNES : Klein – Mater, Chelle, Flachez, Silvestri – Liron, Burle ou Saez,
Dossevi, Rippert – Bogaczyk, Dufresne (cap.). Remplaçants : Coque (g.), Mo. Traoré,
T. Dia, Bourgeois ou Kharroubi, Saez ou Burle. Entraîneur : A. Kombouaré.
BASTIA: Penneteau– Sauget,Laville,Maire, Lorenzi– Jau, Camadini,Y.Gomez,Ben
Saada – Née, André (cap.). Remplaçants : J.-L. Leca (g.), Marester, Jolibois, Cahuzac,
Ghisolfi. Entraîneur : B. Casoni.
Arbitre : M. Biton.
Noir
Noir
PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi
27 août, 19 h 30 : Vannes-Cherbourg, Toulon-Bayonne ; 20 heures : Châtellerault GFCO Ajaccio, Moulins - Boulogne-sur-Mer,
Croix-de-Savoie - Niort, Libourne-SaintSeurin - Raon-l’Étape, Romorantin-Tours,
Nîmes-Cannes, Pau - Louhans-Cuiseaux,
Angers - Entente SSG.
MATCH EN RETARD (1re journée). –
Mardi 20 septembre, 20 heures : Moulins - Croix-de-Savoie.
LES JOUEURS DE CHAMP
17 H 15
Marseille - AC Ajaccio (Canal +)
20 HEURES
Le Mans - Troyes
Nancy - Rennes
Nantes - Metz
Paris-SG - Nice
Saint-Étienne - Sochaux
Strasbourg - Bordeaux
(ces six matches sur Foot +)
DIMANCHE 28 AOÛT
NATIONAL (4e journée)
SAMEDI
VALENCIENNES - BASTIA
BUTEURS
8
ALLEMAGNE (Coupe,
32es de finale)*
8
FOOTBALL
ANGLETERRE (2e journée)
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
BASKET ÉQUIPE DE FRANCE
CHELSEA - ARSENAL : 1-0
Drogba réécrit l’histoire
Grâce à un but de l’Ivoirien, les Blues ont battu Arsenal pour la première fois depuis dix ans en Championnat.
Stamford Bridge. Temps chaud. Bon
terrain. Arbitre : M. Poll. 41 136 spectateurs. But : Drogba (73e). Avertissements.–Chelsea: Gallas(50e, altercation avec Van Persie), Makelele (76e,
antijeu sur Van Persie). Arsenal :
Van Persie (jeu dangereux sur Duff,
50e), As. Cole (89e, tacle par derrière
sur Essien), Senderos (90 e + 1,
contestation).
CHELSEA : Cech – Paulo Ferreira,
Gallas,Terry (cap.),DelHorno –Lampard, Makelele, Gudjohnsen
(Essien, 59e) – Robben (Wright-Philipps,59e), Crespo(Drogba,46e), Duff.
Entraîneur : J. Mourinho.
ARSENAL : Lehmann – Lauren,
K. Touré, Senderos, As. Cole – Ljungberg (Van Persie, 26e), Gilberto Silva,
Fabregas (Flamini, 85e), Hleb –
Pires – Henry (cap.). Entraîneur :
A. Wenger.
LONDRES –
de notre envoyé spécial
Certes, Chelsea aurait pu marquer par
deux fois dans les quatre-vingt-dix premières secondes du match : d’abord par
Duff qui, sur un très beau ballon de
Gudjohnsen, contourna Lehmann,
mais s’excentra trop ; puis, sur le corner
qui s’ensuivit, Ljungberg renvoya sur sa
ligne la tête de Terry !
Wenger : « On ne doit
pas accepter ainsi
la défaite »
SAMEDI
MANCHESTER U.
ASTON VILLA
1-0
BLACKBURN
FULHAM
2-1
G. Pedersen (15e)
Tugay (71e)
CHARLTON
McBride (49e)
1-0
WIGAN
1-0
SUNDERLAND
NEWCASTLE
0-0
WEST HAM
TOTTENHAM
2-0
MIDDLESBROUGH
WEST BROMWICH 2-1
PORTSMOUTH
D. Bent (42e)
LIVERPOOL
8.
9.
10.
11.
12.
Xabi Alonso (24e)
Defoe (49e)
Mido (75e)
14.
L. Robert (63e)
16.
MANCHESTER C.
18.
19.
Horsfield (2e, 59e)
BIRMINGHAM
1-2
Butt (7e)
J. Barton (20e)
A. Cole (47e)
HIER
BOLTON
0-1
BUTEURS. – 1. D. Bent (Charlton), 3 buts ;
2. Van Nistelrooy (Manchester United), Defoe
(Tottenham), Horsfield (West Bromwich), 2 ;
5. Henry, Van Persie (Arsenal), K. Phillips,
S. Davis (Aston Villa) ; Butt (Birmingham
City) ; Pedersen, Todd, Tugay (Blackburn) ;
K. Davies, Ivan Campo (Bolton) ; Murphy
(Charlton) ; Crespo, Drogba (Chelsea) ;
M. Bent (Everton), McBride (Fulham), Xabi
Alonso (Liverpool) ; J. Barton, A. Cole, Rooney
(Manchester United) ; L. Robert (Portsmouth), Gray (Sunderland) ; Mido (Tottenham) ; Etherington, Reo-Cocker, Sheringham
(West Ham), 1 but. A marqué contre son
camp : Griffin (Portsmouth, pour Tottenham).
PROCHAINE JOURNÉE. – Demain : Birmingham - Middlesbrough, Portsmouth - Aston
Villa, Sunderland - Manchester C. ; mercredi
24 août : Arsenal - Fulham, Chelsea - West
Bromwich, Blackburn - Tottenham, Bolton Newcastle.
Charlton - Liverpool, Everton - West Ham et
Manchester U. - Wigan ont été reportés.
EVERTON
M. Bent (52e)
CHELSEA
1-0
ARSENAL
Drogba (73e)
JOSÉ MOURINHO a lancé, hier, l’ex-Lyonnais à l’heure de jeu. Le nouveau numéro 5
des Blues s’en souviendra.
« Maintenant, Essien sait qui je suis »
LONDRES –
de notre envoyé spécial
MICHAEL ESSIEN A EU DROIT à une gigantesque ovation de Stamford Bridge quand,
d’abord, il alla s’échauffer dès la reprise, et,
ensuite, lorsque Mourinho le lança dans la
bataille, à la 59e minute, à la place d’Eidur Gudjohnsen. « Il a fait exactement ce que je lui avais
demandé, expliqua son entraîneur. Hier (samedi),
je lui avais longuement parlé. Je voulais surtout
savoir comment il se sentait. Il n’était pas prêt à
jouer 90 minutes, mais 30, comme cela a été le cas,
sans problème. C’est un joueur qui presse, qui
donne plus de muscle encore à notre milieu. Il va
nous apporter énormément. En une demi-heure,
il a déjà prouvé ses qualités. »
Dans ces 34 minutes (31 + 3 de temps additionnel), Essien fit dans la sobriété, mais le stade se
leva sur son ouverture splendide vers Wright-Philipps (66e) et réclama le carton rouge pour Ashley
Cole quand celui-ci brisa d’un tacle désespéré la
percée du Ghanéen, côté droit (89e). L’international anglais reçut un jaune plus adapté à sa faute…
En tout cas, Michel Essien n’oubliera pas de sitôt
son arrivée à Chelsea. José Mourinho a en effet
révélé ce qui s’est passé jeudi dernier dans le vestiaire de Cobham, le centre d’entraînement des
Blues. L’ex-Lyonnais venait à peine d’y poser les
fesses pour la toute première fois quand son nouvel entraîneur a réuni son effectif au grand complet. En dix minutes, Mourinho régla ainsi son
compte à son compatriote Ricardo Carvalho
(même pas sur la feuille de match hier), auteur de
déclarations intempestives à un journal portugais,
auquel il se plaignait d’avoir été écarté « de
manière incompréhensible » de l’équipe.
« Un vrai leader
aime toujours les conflits »
Après avoir, la veille, lui aussi par voie de presse,
invité Carvalho à « passer un test de QI », le boss
le mit plus bas que terre devant tous ses partenaires : « Il a voulu prendre la parole pour s’expli-
A S S I S T A N T E
F O R M A T I O N
quer, raconte-t-il. Je lui ai dit : “Tais-toi, dans mes
réunions, il n’y a que moi qui parle” (…) Imaginez :
Essien débarquait tout juste, et il a vu son manager
tuer Carvalho face à toute l’équipe ! Je suis
content qu’il ait assisté à ça. Maintenant, Essien
sait qui je suis et, comme ça, il n’aura pas à passer
un jour un test de QI (…) Les conflits ? J’aime ça.
Un vrai leader aime toujours les conflits. Je n’ai pas
besoin d’être aimé par mes joueurs. J’exige simplement des relations franches, qu’on se dise les
choses en face quand il y a un problème, mais surtout pas qu’on se répande dans les journaux (...)
Si Carvalho veut partir ? Il ne partira pas, encore
moins depuis ses déclarations. Sinon, à l’avenir, il
suffira à un joueur mécontent de parler à la presse
pour forcer son transfert… Carvalho est un joueur
important de Chelsea. Il le reste. Pour moi, l’affaire
est classée. Mais si je fais jouer Gallas et Terry en
défense centrale, c’est parce qu’ils sont actuellement meilleurs que lui. Je vais maintenant laisser à
Carvalho pas mal de temps pour méditer. » – J.-M. R.
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LOTUS NOTES... débutante acceptée.
Rémunération sur la base du SMIC horaire.
Contacter Hadrien BONDONNEAU
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PICKETT EST ARRIVÉ. – Avant de se consacrer de nouveau aux Bleus,
Claude Bergeaud dirigera aujourd’hui la séance d’entraînement de l’ASVEL. Il
y retrouvera Tim Pickett qui, après trois jours de pérégrinations
administratives, a fini par trouver le chemin menant de sa Floride natale à
Villeurbanne. Son premier entraînement sous le maillot de l’ASVEL, samedi, a
d’ailleurs été concluant, puisqu’au terme de la séance, tenu de réussir un 10
sur 10 à trois points par Pierre Bressant pour pouvoir quitter la salle, Pickett y
est parvenu dès sa première tentative ! – C. C.
MORANDAIS À NAPLES, DUMAS À AVELLINO. – Ça bouge pour les
Français de l’étranger ! L’ancien arrière de Colorado (NCAA), Michel
Morandais (1,98 m, 26 ans), vu pour sa première saison européenne à Cantu
en 2004-2005 (12,3 pts et 3,6 rbds en Coupe ULEB), a signé en faveur du
Carpisa Napoli, pensionnaire de la Serie A italienne. Quant au meneur
(champion de France avec le Limoges CSP en 2000) Stéphane Dumas (1,90 m,
27 ans), il va quitter l’Espagne où il jouait depuis cinq saisons (Badalone,
Valladolid, Badalone et Gérone) pour rejoindre l’Italie et le club d’Avellino. À
Gérone, la saison passée, Dumas avait compilé 6,6 points et 2,3 passes de
moyenne. – D. L.
DÉCÈS DE KENYON JONES. – Un an après Alfonso Ford, le basket
professionnel est à nouveau endeuillé. Le pivot américain au passeport
macédonien, Kenyon Jones, est décédé vendredi dernier d’une crise cardiaque
à son domicile d’Atlanta. Il avait 28 ans. Habitué du Championnat grec
(Panionios, Panathinaikos, Maroussi) depuis quatre saisons, Kenyon Jones
était aussi passé par la France, puisqu’il avait porté le maillot du Havre
en 2000-2001.
LA SLOVÉNIE AU TRAVAIL. – Adversaire de la France à l’Euro (3e journée),
la Slovénie a facilement remporté son premier match de préparation face à la
Finlande (88-49), avec notamment 16 points de son intérieur Primoz Brezec.
Les 15 Slovènes. – Meneurs : Udrih, Lakovic, Capin. Arrières-ailiers :
Becirovic, Joksimovic, Ozbolt, Maravic, Milic, Nachbar. Intérieurs : Smodis,
Jurak, Jurkovic, Nesterovic, Brezec, E. Lorbek. Entraîneur : A. Pipan.
L’ITALIE SE REPREND. – Après leur déconvenue face aux Lettons, les
Transalpins ont rectifié le tir en dominant la Croatie (86-75), lors de la
deuxième journée du tournoi de l’Adriatique. Auteurs d’une très pauvre
première mi-temps, les Italiens ont rudement réagi en deuxième, sous
l’impulsion d’un Pozzecco inspiré (12 pts, 2 passes) et grâce au gros travail de
Chiacig (14 pts à 100 % et 6 rbds). Dans l’autre rencontre, les Grecs ont, à
leur tour, été dominés par la Lettonie (72-76).
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PROGRAMME
Les quarts de finale.
– AUJOURD’HUI : Algérie-Maroc ;
Nigeria-République Centrafricaine ;
Tunisie-Sénégal ; Angola-Mali.
06 72 86 82 59
MAIRIE DE NANTERRE le responsable de la Gestion des Équipements Sportifs
Conseiller des APS - Cadre A
La Ville de Nanterre dispose de 15 structures sportives (stades et gymnases, composés de terrains de foot, de terrains
de rugby, aire pour tir à l’arc, de terrains d’athlétisme...)
Sous la responsabilité du Directeur des sports, il aura pour mission : • Mettre en œuvre, l’organisation et l’encadrement de la politique municipale en matière de gestion et de programmation des équipements sportifs • Participer à
l’élaboration du budget du service des sports, à la gestion du travail dans les équipements sportifs, et à l’élaboration
et au suivi des conventions • Assurer l’interface entre les utilisateurs (associations sportives, instances fédérales, éducation Nationale...) • Veiller à la conformité permanente des installations au regard des règles de sécurité incendie
• Coordonner l’action des responsables d’équipements.
Compétences et aptitudes • Être titulaire d’un Bac + 3 minimum, avoir une expérience professionnelle de gestion
d’équipement serait appréciée, avoir une bonne connaissance de la réglementation sportive et du fonctionnement
des collectivités locales • Un très bon sens du relationnel et une aptitude à l’encadrement
sont requis.
Recrutement selon conditions statutaires.
Adresser lettre et CV, avant le 15/09005, sous la réf. ELC, à Monsieur le Maire, direction des
ressources humaines, pôle emploi formation, 88/118, rue du 8 mai 1945, 92000 Nanterre.
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
1.
2.
3.
4.
5.
6.
Van Nistelrooy (66e)
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Tottenham ........ 6 2 2 0 0 4 0 +4
Charlton ............ 6 2 2 0 0 4 1 +3
Manchester U. . 6 2 2 0 0 3 0 +3
Chelsea ............. 6 2 2 0 0 2 0 +2
West Ham ........ 4 2 1 1 0 3 1 +2
Manchester C. . 4 2 1 1 0 2 1 +1
West Bromwich ..... 4 2 1 1 0 2 1 +1
Liverpool ......... 4 2 1 1 0 1 0 +1
Arsenal ........... 3 2 1 0 1 2 1 +1
Blackburn ...... 3 2 1 0 1 3 4 -1
Everton ........... 3 2 1 0 1 1 2 -1
Aston Villa ...... 1 2 0 1 1 2 3 -1
Bolton ............. 1 2 0 1 1 2 3 -1
Birmingham ... 1 2 0 1 1 1 2 -1
Fulham ........... 1 2 0 1 1 1 2 -1
Middlesb. ....... 1 2 0 1 1 0 2 -2
Newcastle ...... 1 2 0 1 1 0 2 -2
Wigan ............. 0 2 0 0 2 0 2 -2
Portsmouth .... 0 2 0 0 2 1 4 -3
Sunderland .... 0 2 0 0 2 1 4 -3
Bleu
défense, ça doit être un cauchemar…
– Vous n’étiez pas titulaire. Cela
vous a frustré ou pas ?
– Pas du tout. J’avais joué quatrevingt-dix minutes à Wigan (1-0), puis
j’ai encore eu un match dur avec la
Côte d’Ivoire (0-3) contre la France. À
Chelsea, il est normal d’utiliser la
richesse de l’effectif.
– Cette fois, Hernan Crespo n’a
pas marqué, et vous, oui…
– Quand tu joues avec Hernan, il faut
utiliser ses grandes qualités. Or, il n’a
eu que de longues balles, et ce n’est
pas fait pour lui. Moi, j’ai plus l’habitude, et j’avais surtout aujourd’hui
(hier) plus de chance.
– À la télévision, il a semblé
qu’après votre but, vous êtes
allé vers un supporter qui s’en
serait pris à vous au préalable
après une occasion manquée…
– Je ne veux pas parler de ça. Ce n’est
pas important, et c’est oublié… »
– J.-M. R.
JEAN-MICHEL ROUET
LONDRES. – Entré en deuxième période, Didier Drogba a une nouvelle fois
concrétisé la présente supériorité de Chelsea face à Arsenal (1-0). Et après
son but, l’attaquant ivoirien, accompagné de John Terry (à droite), a peut-être
mis les choses au point auprès d’un supporter mécontent.
(Photo Franck Nataf)
semble enfin entré dans la compétition.
Algérie-Maroc risque aussi d’être sulfureux, eu égard au contexte politique toujours tendu entre les deux
pays à propos du Sahara occidental.
Pour ce match, les Algériens
devraient retrouver Mourad Boughedir (Limoges, N 1) et le meilleur marqueur du tournoi, Ali Bouziane
(15,7 pts, ex-Paris BR), légèrement
blessés et ménagés lors de la dernière
journée. Enfin, le Nigeria d’Awojobi
(vu à Châlons en 1999-2000) et Nwosu (ex-Pau) paraît capable de passer
l’obstacle centrafricain, au jeu un peu
brouillon, alors que le Sénégal, porté
par l’ancien pivot dijonnais Boniface
Ndong (13 pts et 9,8 rbds), devrait
croquer la Tunisie. – D. L.
Jaune
Rouge
Jaune
Positionnés en 4-4-1-1 (avec, d’abord,
Robert Pires en attaquant décroché
derrière Thierry Henry, avec aussi la
mission de contrarier l’influence de
Claude Makelele), les Gunners ne restèrent pas longtemps dans les cordes.
Leur première demi-heure fut agréable
à l’œil, mais cela ne se traduisit que par
deux tirs au-dessus de Henry (3e) et
Ljungberg (12e). Avec la blessure de ce
dernier, Pires repassa au milieu, côté
droit, mais Arsenal tourna beaucoup
trop en rond et attendit la 70e minute
pour cadrer son premier tir (tête de Gilberto Silva) !
Arsène Wenger reprocha ensuite à son
équipe sa résignation : « Je suis déçu,
avoua-t-il. Mes joueurs n’y ont pas
assez cru. Ils sont frustrés parce qu’ils
pensent qu’ils ne méritaient pas de
perdre. Je suis de leur avis, mais on ne
doit pas accepter ainsi la défaite. Mon
équipe a paru résignée. Elle peut faire
pourtant bien plus qu’elle ne le pense
elle-même. »
Sans être géniaux, loin s’en faut, les
Blues étalèrent en revanche la discipline, la détermination et la solidité qui
ont construit leurs succès de la saison
dernière. Avec en particulier un Makelele élu homme du match, et une colossale paire Gallas-Terry en défense centrale, « ma meilleure association,
statistiquement et mathématiquement », dit Mourinho. Lors des 22 derniers matches où le Français et
l’Anglais ont été réunis dans l’axe,
Chelsea n’a en effet concédé que…
deux buts ! Ricardo Carvalho a du souci
à se faire (voir par ailleurs)…
Les fans des Gunners s’en faisaient aussi en quittant Stamford Bridge. Hier
matin, ils avaient lu News of the World
(l’édition dominicale du Sun), qui
annonçait, en pseudo-« exclusivité »,
le départ d’Arsenal de Thierry Henry
l’été prochain, mais avec pour unique
source les récentes déclarations du
capitaine des Gunners à… France
Football, où il ne disait évidemment
pas cela !
Thierry Henry insistait simplement sur
l’importance de cette saison pour l’avenir d’Arsenal et, en conséquence, du
sien. Franchement, c’est mal parti…
LE CHAMPIONNAT D’AFRIQUE
des Nations entre dans sa phase cruciale, avec trois folles journées à
venir : quarts de finale aujourd’hui,
demi-finales demain et finale mercredi ! Avec, au bout, trois billets
pour le Mondial 2006 au Japon. Des
quatre quarts de finale, celui qui va
opposer l’Angola au Mali est très
alléchant.
Comme annoncé, l’Angola, tenant
du titre (sept fois vainqueur sur les
huit dernières éditions !), est une
véritable machine de guerre, préparée depuis des mois pour l’événement. Seule équipe invaincue dans le
tournoi (5 victoires et 39,8 points
d’écart moyen !), avec un collectif
impressionnant de onze joueurs à
cinq points et plus, elle semble un ton
en dessus d’une formation malienne
qualifiée miraculeusement grâce à
deux succès sur la fin. Mais attention,
l’arrière malien et futur Villeurbannais, Amara Sy (15,5 pts et 7,5 rbds
sur les deux derniers matches),
Noir
Bleu
Noir
« RACONTEZ-NOUS votre but…
– Lamp (Frank Lampard) m’a donné
un fantastique ballon, et moi, j’ai réussi un fantastique contrôle (Il se marre.)
Non, je l’ai raté, et le ballon est allé au
fond. C’est le but le plus bizarre de ma
carrière, mais ce sera peut-être mon
plus important de la saison. Ce n’est
que le deuxième match de la saison, ce
ne sont que trois points, mais Arsenal a
été longtemps la bête noire de Chelsea, et le fait qu’on vienne de les battre
deux fois en quinze jours (avec le succès, 2-1, au Community Shield) est un
gros bonus pour le moral.
– La victoire de Chelsea est un
peu heureuse…
– On a eu de la réussite, mais aussi les
meilleures occasions. Les deux
équipes se tenaient, mais notre
défense a fait la différence. Elle a été
fantastique. Jouer contre une telle
DAVID LORIOT
Place aux quarts
« Mon but le plus bizarre »
de notre envoyé spécial
– En revanche, cet été, vous
saviez que vous aviez une place
à gagner pour l’Euro !
– Je crois que Joseph Gomis et moi
étions dans le même état d’esprit.
Cela a toujours été très sain. On
savait que la place se jouait entre lui
et moi. Je suis arrivé très motivé,
c’est vrai. Après une saison perturbée par des blessures, je ne savais
pas trop où j’en étais et j’ai donné
tout ce que j’avais. J’étais conscient
que j’avais une carte à jouer, dans
mon registre à moi. Je suis un peu
l’opposé de Tony Parker et je crois
que la complémentarité a joué en ma
faveur. Je ne suis pas dupe non plus.
Je sais plus ou moins ce qu’on va me
demander : être gestionnaire, faire
jouer les mecs, poser le jeu sur une
zone, prendre mes tirs, ne rien forcer.
Je pense que ça, je suis capable de le
faire. Après, il y aura peut-être aussi
d’autres missions en dehors du terrain. Je suis prêt à tout assumer.
– Cette équipe de France a
belle allure, non ?
– C’est sûr que c’est très excitant
d’être là. Oui, c’est une fierté d’être
dans cette équipe-là ! Maintenant,
cette équipe est belle, mais elle sera
vraiment belle si elle rapporte au
moins une qualification pour le
Championnat du monde, voire plus.
Si on ne fait rien, tout le monde pourra dire qu’en fait, elle était pourrie. »
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS
DIDIER DROGBA admet que son but ne restera pas
dans les annales. Sauf pour son importance.
LONDRES –
FRÉDÉRIC FAUTHOUX, sauf blessure,
sera à l’Euro à Belgrade, dans le sillage
de Tony Parker.
« FRÉDÉRIC, sauf catastrophe,
vous êtes assuré d’être dans le
groupe des douze qui ira à
l’Euro. Quel sentiment cela
procure-t-il ?
– C’est évident que ça me fait énormément plaisir. Comme cela m’avait
fait plaisir de revenir dans le groupe
lors des qualifications l’année dernière. Hormis les joueurs majeurs de
cette équipe, je crois que la plupart
des mecs sont peut-être revenus par
la petite porte, parce que, l’an dernier, personne ne voulait venir en
équipe de France. Mais ceux qui sont
venus ont vraiment prouvé qu’ils
pouvaient faire des choses.
– C’est un retour qui n’est pas
banal. Huit ans après l’Euro
espagnol en 1997, vous retrouvez le très haut niveau avec les
Bleus !
– Avant de revenir en qualifications
l’an passé, j’avais juste fait deux
p i g e s ( F r a n c e - A l le m a g n e l e
23 février 2000 et Italie-France le
26 février 2000). Sans doute que les
entraîneurs avaient d’autres choix,
d’autres visions sur l’équipe. À part
les sept ou huit joueurs majeurs, le
reste d’une équipe, c’est des compléments. Une équipe, ce n’est pas forcément les douze meilleurs joueurs.
Il faut des jokers, des joueurs de mission. Je ne devais pas en être, à
l’époque. Mais j’ai vécu cette
période très sereinement.
CHELSEA - ARSENAL :
1-0 (0-0)
NE PARLEZ PLUS de Didier Drogba à
Philippe Senderos, le jeune (20 ans)
défenseur suisse d’Arsenal. En quinze
jours, avec le Community Shield (2-1
pour Chelsea), l’Ivoirien lui a fait toutes
les misères de la terre, pour finalement
marquer trois buts à Arsenal en trois
mi-temps, parce que, hier, Drogba
avait dû d’abord s’asseoir sur le banc,
avant de faire son apparition dès la
reprise.
Senderos s’était baladé face à Hernan
Crespo, mais la puissance physique de
l’ex-Marseillais l’a laminé, comme à
Cardiff, le poussant encore à la faute,
comme dans le temps additionnel où il
laissa filer Drogba, qui manqua son
tête-à-tête avec Lehmann. Ainsi, Chelsea a battu hier Arsenal pour la première fois depuis dix ans en Championnat, la première sous l’ère Wenger, et,
toutes compétitions confondues, seulement pour la troisième fois sur les
23 derniers derbys.
Mais, en réalité, Drogba a réécrit l’histoire sur un coup de dés, ou plutôt un
sacré coup de chance, et peut-être
était-il de surcroît légèrement hors
jeu ! À la suite d’un coup franc vite joué
par Lampard à 40 mètres du but, il manqua son contrôle et le ballon, qui rebondit sur son tibia droit, prit totalement
Jens Lehmann au dépourvu (1-0, 73e).
« On a marqué un but heureux et je ne
vais donc pas dire que nous méritons
notre victoire, tempérait Mourinho. J’ai
vu deux équipes très proches l’une de
l’autre pendant l’essentiel du match. Je
ne sais pas ce qu’Arsène Wenger a dit à
ses joueurs à la pause, mais moi, j’ai dit
aux miens : “Il ne faut surtout pas
perdre. 0-0 sera mieux que 0-1.” Je ne
pavoiserai donc pas, même si, tout de
même, nous avons eu plus d’occasions
qu’Arsenal. Ce fut mieux qu’à Wigan
(1-0) dimanche dernier, mais on n’en
montre toujours pas assez à mon goût,
sachant tous les talents qu’il y a sur la
pelouse. »
Le Portugais venait de tout résumer.
Son équipe s’est en effet contentée
d’un jeu direct, sans fioritures, sans
éclat, abusant des ballons longs, un
système qui n’est absolument pas fait
pour Hernan Crespo, totalement perdu.
« Une fierté »
9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
ATHLÉTISME MEETING DE SHEFFIELD
EXPRESS
HANDBALL
Ce n’était pas son jour
Ladji Doucouré, déjà privé de ses pointes au départ, a été disqualifié après avoir fini deuxième du 110 m haies.
SHEFFIELD – (ANG)
de notre envoyée spéciale
Nation, sur le stade Charléty.
SOPHIE TUTKOVICS
(*) L’alinéa 7 de la règle 168, édictée
par la Fédération internationale,
stipule qu’un compétiteur qui « renverse de façon volontaire une haie
avec la main ou le pied doit être
disqualifié ».
Djhone congelé
Malade et frigorifié, le recordman de France n’a terminé que troisième du 400 m,
remporté par El-Haouzy en 46’’47.
UN SEUL RECORD international a été battu
hier à La Chaux-de-Fonds, celui du temps le plus
glacial de l’été : la température est en effet descendue en dessous des 10 oC ! Arrivé malade en
Suisse à cause d’un rhume contracté lors des
Mondiaux d’Helsinki, Leslie Djhone s’est
demandé jusque dans la chambre d’appel s’il
allait ou non s’aligner. « François (Pépin) m’a
dit : “Cours quand même”. » Suivant le conseil
de son entraîneur, Djhone a donc couru. Tout ça
pour une troisième place en 46’’65… « Je
n’avais pas dormi de toute la nuit. Je n’avais pas
de jambes. Dans la ligne opposée, les bronches
me brûlaient. Je ne pouvais pas accélérer »,
raconte, entre deux toussotements, celui qui a
couru deux secondes plus lentement que l’an
dernier, lorsque, sur cette même piste du stade
de la Charrière, il avait établi un nouveau record
de France en 44’’64. Depuis, le cinquième des
Mondiaux de Paris 2003 a cumulé les galères :
blessures, brouille avec son ex-compagnon
d’entraînement Marc Raquil et donc ce gros
rhume finlandais… « C’est une année poisseuse », résume Djhone, qui se demande du
coup s’il va disputer, vendredi, le meeting Golden League de Bruxelles. « Si c’est pour faire
45’’80 là-bas… » À La Chaux-de-Fonds, le
recordman de France n’a même pas été le meilleur de son groupe d’entraînement, puisque
c’est Abdelrahim el-Haouzy qui a coupé le pre-
mier la ligne d’arrivée du 400 m en 46’’47. Après
avoir remporté sa série dans le bon temps de
12’’95 (v.f. : 1,5 m/s), Reina-Flor Okori a malheureusement été disqualifiée en finale pour faux
départ. Les Français ont par ailleurs surtout brillé
par leur absence. « Ils étaient quarante annoncés, ils ne sont venus qu’à dix-huit. Pour Keita,
j’avais été prévenu, mais pour les autres, quelle
dégonflade ! » grince l’organisateur René
Jacot. – J.-Ph. L.
TOUR D’ALLEMAGNE
assez long, je compte bien donner
mon maximum. » Ullrich n’a peutêtre pas encore perdu le Tour d’Allemagne, mais sa prestation d’hier a bel
et bien compromis ses chances de
remporter « son » épreuve pour la
première fois de sa carrière.
Leipheimer confiant
Que s’est-il donc passé au cœur de la
Forêt-Noire ? Tout d’abord, une pluie
incessante, glaciale, un brouillard
déprimant. Peu du goût d’Ullrich qui,
depuis quelques jours, a l’œil rivé sur
la météo. La guérison de son rhume
en dépend. « J’ai appris que cela
devrait rester comme ça jusqu’à mardi, juste quand la course sera finie.
Super ! », lançait-il d’ailleurs hier
matin à l’adresse des journalistes.
Cette septième étape, trouvant son
dénouement sur le Feldberg, à
1 270 mètres d’altitude, et se déroulant sur ses anciens terrains d’entraînement, lui semblait pourtant promise. « Je connais chaque mètre de ce
parcours », confiait-il avant le départ.
« Le Feldberg est pour lui », avait renchéri Leipheimer, pas mauvais non
plus au jeu du poker menteur.
Mais comme jeudi dans l’ascension
du Rettenbachferner, le décrochage
de l’Allemand s’est produit d’un coup,
à 4 kilomètres du sommet, alors que
rien a priori ne le laissait présager. La
faute, en partie, à Fabian Jeker (Saunier Duval), qui a placé une accélération incroyable, laissant Ullrich et
Totschnig sur place. Leipheimer,
Jaksche et Evans ont été les seuls à
emprunter le sillage du Suisse.
Un peu plus tard, Evans (DavitamonLotto) allait attaquer à son tour, un
peu après la flamme rouge, pour
s’imposer avec quelques secondes
d’avance. Encore une chance pour
Ullrich que Leipheimer ait légèrement
coincé dans les derniers hectomètres :
en finissant quatrième, l’Américain
de la Gerolsteiner n’a engrangé
aucune bonification.
À l’arrivée, il ne boudait pourtant pas
son plaisir : « J’ai été surpris de ne
plus voir Ullrich dans ma roue, parce
que cette ascension n’était quand
même pas aussi dure que celle de Sölden », a commencé à pérorer Leipheimer, avant de se rendre à l’évidence :
« Maintenant, j’ai de réelles chances
de l’emporter à l’issue du contre-lamontre. »
JÉRÉMIE ARBONA
CLASSEMENTS
7e
étape, Singen-Feldberg
1. Evans (AUS, Davitamon-Lotto), les
171,3 km en 4 h 56’10’’ (moy. :
34,704 km/h) ;
2. Jeker (SUI, Saunier Duval), à 11’’ ;
3. Jaksche (ALL, Liberty Seguros),
m.t. ; 4. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), à 14’’ ; 5. Contador (ESP, Lsw), à
26’’ ;… 11. Ullrich (ALL, T-Mobile), à
44’’ ; 21. Brochard (Bouygues
Telecom), à 1’40’’ ; 31. Vasseur
(Cofidis), à 3’9’’.
Classement général : 1. Leipheime r ( U S A, G er o lst e in er ) , e n
32 h 53’37’’ ; 2. Totschnig (AUT, Gst),
à33’’ ;3. Evans(AUS,Davitamon-Lotto), à 58’’ ; 4. Jaksche (ALL, Liberty
Seguros), à 1’21’’ ; 5. Ullrich (ALL,
T-Mobile), à 1’26’’ ;… 23. Brochard
(Bouygues Telecom), à 13’3’’ ;
32. Vasseur (Cofidis), à 22’53’’.
AUJOURD’HUI. – 8 e étape :
Ludwigshafen-Weinheim (31,1 km,
c.l.m. individuel).
CHÂTEAUROUX – CLASSIC DE L’INDRE
Casper se relance
Absent du Tour, le Nordiste s’est imposé.
De bon augure pour la Vuelta.
CHÂTEAUROUX –
de notre envoyée spéciale
MARDI DERNIER, AU MOMENT
d’aborder le Tour du Limousin, il disait
qu’il lui fallait encore affûter sa condition. « Au Tour du Benelux, je n’avais
pas le niveau », avait-il confié. Moins
d’une semaine plus tard, Jimmy Casper
a inversé la tendance au terme d’un
déboulé au sprint un peu serré-serré.
« J’ai pris des risques, mais ça a payé,
expliquait le sprinteur de Cofidis après
s’être excusé auprès de Jaan Kirsipuu
pour l’avoir gêné dans l’emballage
final.
Déjà freiné par une chute survenue
à quatre kilomètres de l’arrivée, l’Estonien de Crédit Agricole, un peu en recul
cette saison – il n’a pas gagné, excepté son doublé au Championnat d’Estonie –, n’a pas eu l’occasion de jouer
pleinement sa carte sur cette Classic de
l’Indre débridée. En raison d’un parcours sans difficulté, si ce n’est un peu
de vent, les attaques ont en effet été
multiples, hier, mais une seule (Vogondy, Timochine, Kaupas sortis à trois
tours de l’arrivée et repris à 4 km du but)
a réussi à prendre plus d’une minute
d’avance !
L’affaire s’est donc réglée par un sprint
massif, emmené par les équipiers
d’AG2R Prévoyance pour Jean-Patrick
Nazon (3e), et qui a principalement
opposé Casper à Napolitano (Team
LPR), gonflé à bloc après sa victoire, jeudi, à la Coppa Bernocchi. « J’ai fait
l’effort aux 250 mètres mais j’ai senti
qu’il revenait dans mon dos », expliquera après coup Casper, qui a réussi
à conserver une petite longueur
d’avance.
Voilà désormais le coureur de Cofidis
bien lancé en vue de la Vuelta, son seul
LUNDI 22 AOÛT 2005
grand Tour cette saison ( « J’espère y
faire une perf’ un jour »). Lauréat d’une
étape à l’Étoile de Bessèges et du Grand
Prix de Denain, le Picard n’avait en effet
pas été retenu pour le Tour de France.
« C’est logique, dit-il. Tu n’as pas ta
place au Tour si tu n’es pas à cent pour
cent. Je l’avais accepté mais une fois le
Tour parti, ça été un peu difficile. »
Alors Casper s’est d’abord consacré au
déménagement de toute sa petite
famille dans une nouvelle maison à
Montdidier. Puis il a rejoint Lans-enVercors pour une semaine de stage sous
la houlette de l’entraîneur Lionel Marie.
« La reprise avait été un peu dure mais
sur le Tour du Limousin, j’ai progressé
chaque jour, précisait-il. Aujourd’hui
(hier), j’ai senti que j’avais pas mal de
forces. »
Après ce succès et à un mois du Championnat du monde à Madrid (25 septembre) sur un circuit réputé favorable
aux sprinteurs, Casper se place donc
parmi les postulants à une sélection en
équipe de France, qu’il acceptera uniquement s’il est compétitif. « Ce n’est
pas parce que j’ai gagné là que je vais
m’enflammer. La Classic de l’Indre et le
Championnat du monde, ça n’a rien à
voir. D’autant qu’à mon avis, le parcours n’est pas si plat. D’après ce que
j’ai vu, il comprend deux petites bosses.
Il me reste encore à trouver quinze pour
cent de ma condition. »
BARBARA RUMPUS
CLASSEMENT
1. Casper (Cofidis), les 198 km en
4 h 15’48’’ (moy. : 46,443 km/h) ;
2. Napolitano (ITA, Team LPR) ;
3. J.-P. Nazon (AG2R Prévoyance) ;
4. Bonnet (Auber 93) ; 5. Geslin
(Bouygues Telecom), t.m.t.
RUJANO CHEZ QUICK STEP EN JUIN 2006. – Jose Rujano, vingt-trois ans,
le grimpeur de poche de la Selle Italia, révélation du dernier Giro (il avait pris
la troisième place à Milan), s’est engagé avec l’équipe belge Quick Step. Mais
il ne rejoindra ses rangs qu’en juin, après avoir disputé un dernier Giro sous
ses couleurs actuelles.
CASAR REVIENDRA À FOURMIES. Sandy Casar, qui a abandonné lors de
la 3e étape du Tour d’Allemagne en raison d’une douleur musculaire à une
épaule, reprendra la compétition au Grand Prix de Fourmies (11 septembre).
En attendant, le coureur de la Française des Jeux, qui aurait dû participer au
Grand Prix de Plouay (28 août), alternera les séances de manipulation chez
l’ostéopathe avec un entraînement léger.
ROY ET L. AUGER PROLONGENT. – Ludovic Auger et Jérémy Roy ont tous
les deux prolongé leur contrat avec la Française des Jeux.
FÉDRIGO LA TETE EN ESPAGNE. – Après une reprise à la Clasica San
Sebastian (« J’ai fini avec des crampes »), le champion de France Pierrick
Fédrigo disputait la semaine dernière le Tour du Limousin (21e). « Je tenais à
faire une course par étapes avant le Tour d’Espagne, explique le coureur de
Bouygues Telecom, qui a remporté samedi le critérium de Lusignan-Petit (Lot
et Garonne). C’est plus facile que d’enchaîner plusieurs courses d’un jour. »
Pour son baptême à la Vuelta – c’est aussi la première fois qu’il dispute deux
grands Tours dans une saison après la Grande Boucle en juillet –, il part avec
l’idée de décrocher une victoire d’étape.
SASTRE LEADER À LA VUELTA. – L’Espagnol Carlos Sastre sera le leader
de l’équipe CSC sur les routes de la Vuelta, qui s’élancera le 27 août de
Grenade. Il sera entouré de son compatriote Manuel Calvente, de l’Américain
Christian Vandevelde, des Danois Jakob Piil et Nicki Sörensen, de l’Allemand
Linus Gerdemann, des Italiens Andrea Peron et Giovanni Lombardi et du
Russe Vladimir Gusev.
PIIL UN AN DE PLUS. – Le Danois Jakob Piil (32 ans), qui arrivait en fin de
contrat avec la CSC, a signé pour une saison supplémentaire avec la
formation de Bjarne Riis.
HAMILTON A RECOURU. – Actuellement sous le coup d’une suspension
pour dopage (jusqu’au 17 avril 2007), Tyler Hamilton a disputé samedi, et
remporté, la Mont Washington Auto Road Hillclimb (New Hampshire), une
épreuve de masse américaine. L’ancien coureur de Phonak, qui a avalé les
12,2 km de montée (12 % de moyenne) en 51’11’’, a fait appel de sa
suspension auprès du Tribunal arbitral du sport et sera entendu à partir du
6 septembre.
HANDISPORT : DES BLEUS EN OR. – L’équipe de France de cyclisme
handisport a brillé lors des Championnats d’Europe, disputés aux Pays-Bas.
Elle a raflé trois médailles d’or (Thirionnet sur le kilomètre et le
contre-la-montre, Champenois dans la course en ligne), une d’argent (Alcaïne
en ligne) et deux de bronze (Thirionnet en poursuite, Alcaïne sur le kilomètre).
RAVARD TOUCHÉ AU NEZ. – Anthony Ravard a été pris dans la chute
survenue hier à quatre kilomètres de l’arrivée de la Classic de l’Indre. Le
coureur de Bouygues Telecom a été transporté à l’hôpital de Châteauroux
pour des examens du nez, mais il ne souffrirait d’aucune fracture.
Retrouvez les résultats en page 13
BOXE
VARGAS SANS BRILLER.
– L’Américain Fernando Vargas
(27 ans, 26 victoires dont 22 avant
la limite, 2 défaites) a battu aux
points (97-92, 97-92, 98-91) en dix
rounds l’Espagnol Javier Castillejo
à la limite des super-welters, samedi
soir, à Rosemont, dans la banlieue
de Chicago. Un combat sans titre en
jeu, puisque Castillejo n’avait plus
de ceinture. À la suite du passage
de l’Américain Ronald Wright en
poids moyens, Castillejo, champion
WBC des super-welters « par
intérim » depuis 2002, avait été fait
champion « à part entière » par
cette fédération. Mais comme
l’Espagnol a refusé d’affronter le
challenger officiel, le Nicaraguayen
Ricardo Mayorga, car il avait
davantage d’argent à gagner contre
Vargas, le WBC l’a destitué (Mayorga
a dominé l’Italien Piccirillo pour le
titre vacant il y a neuf jours). Vargas
devrait retrouver une chance
mondiale en super-welters, tandis
que Castillejo (37 ans, 58 victoires
dont 39 avant la limite, 6 défaites)
pourrait prendre sa retraite.
VASQUEZ CONSERVE SON TITRE.
– Le Panaméen Roberto Vasquez
a conservé son titre de champion
des poids mi-mouche WBA
en battant, hier, à Panama,
le Mexicain Javier Aguirre par arrêt
de l’arbitre, sur blessure, à la
quatrième reprise. Aguirre était
blessé à l’arcade sourcilière gauche
après avoir reçu un coup de tête
involontaire de son adversaire.
Vasquez (21 ans, 20 victoires,
1 défaite) avait conquis sa ceinture
en dominant le Colombien Antonio
Mendoza, le 29 avril, déjà à Panama.
PENTATHLON MODERNE
COUPE DU MONDE : CAZÉ
TROISIÈME. – La Française Amélie
Cazé, vingt ans, a pris la troisième
place de la finale de la Coupe du
monde qui se disputait ce week-end
à Uppsala (Suède). Première en
escrime et en natation, la sociétaire
de Noyon est néanmoins devancée
par la championne olympique
hongroise Zsuzsanna Voros
et la Russe Tatiana Mouratova.
CANOË-KAYAK
SLALOM : PLUIE D’OR SUR
LES BLEUETS. – Belle moisson
française aux Championnats
d’Europe des jeunes, achevés hier
à Cracovie (Pologne). Samedi déjà,
dans les épreuves de patrouilles
(par équipes), l’or était revenu aux
garçons, en K 1 juniors (Combot,
Guillautié, Bérail) et en C 1 juniors
(Gargaud, Darc, N. Neveu), les filles
raflant deux médailles de bronze,
en juniors (Mangin, Venet, Lafont)
comme en moins de 23 ans (Bouzidi,
Miclo, Fer). Hier, ce fut la grande
journée du canoë bleu dans les
courses individuelles : chez les
juniors, triplé en C 2 (l’or pour
Klauss-Pèche devant Biso-Picco et les
frères Janin) et doublé en C 1 (l’or
pour Norbert Neveu, Gargaud
terminant troisième) ; chez les moins
de 23 ans, médailles d’argent en
monoplace pour Hervé Chevrier
(à 43 centièmes seulement du
Polonais Wojs) et pour le C 2
Voyemant-Troquenet (à 4 centièmes
seulement des Slovaques, les frères
Skantar). Le kayak a dû en revanche
se contenter d’une seule récompense
ce dimanche, avec la troisième place
du junior Sébastien Combot.
PAGE 9
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
MEETING DE LA CHAUX-DE-FONDS
Bleu
Rouge
Jaune
SHEFFIELD. – Avant d’être déclassé, Ladji Doucouré (à gauche) n’avait pu battre, malgré un superbe « cassé », l’Américain Dominique
Arnold.
(Photo Alex Livesey/Getty Images)
Jaune
POWELL S’IMPOSE
À MARTINVAST. – Rodney Powell,
en selle sur Major Sweep,
a remporté ce week-end,
à Martinvast (Manche), la première
étape de la Coupe du monde de
concours complet. Le Britannique
a notamment profité de la
mésaventure de Didier Willefert,
hier, sur le parcours de cross.
En tête après le dressage et le saut
d’obstacles, le Français a essuyé un
refus avec son partenaire Escape
Lane et a terminé à la dixième place
de l’épreuve. Deux cavalières
suédoises complètent le podium :
Victoria Carlerback (Onyx) et Anna
Hilton (M. d’Alby). Marie-Christine
Delaurières, sixième avec Crazy
Love, termine première tricolore.
– A. Lag.
SAUT D’OBSTACLES : ISTOM EST
MORT. – Istom, le cheval du
Bordelais Édouard Coupérie, victime
d’un spectaculaire accident lors de la
finale du Championnat de France,
le 3 juillet, à Fontainebleau, est
décédé des suites de sa blessure.
Devant la gravité de la fourbure
(congestion et inflammation du pied)
causée par sa chute, les vétérinaires
ont préféré abréger les souffrances
de ce prometteur selle français de
neuf ans.
L’Allemand, qui a encore perdu du temps sur Leipheimer hier,
doit reprendre 1’26’’ dans le contre-la-montre.
IL ÉTAIT ENTENDU que ce Tour
d’Allemagne ne se résumerait pas à
un simple duel contre la montre entre
Levi Leipheimer et Jan Ullrich,
aujourd’hui, à la veille de l’arrivée à
Bonn. L’étape d’hier, en effet, a provoqué encore de beaux dégâts et
creusé davantage l’écart entre l’Américain et l’Allemand. Cinquante-six
secondes séparaient les deux
hommes au départ de Singen ; une
minute et vingt-six secondes, ce
matin. L’addition commence à être
salée pour Ullrich, qui a donc cédé
trente secondes supplémentaires à
Leipheimer au sommet du Feldberg.
Alors, bien sûr, il y a quatre semaines,
dans le dernier chrono du Tour de
France à Saint-Étienne, Ullrich avait
surclassé l’Américain (2’50’’ sur 55,5
kilomètres). Sans compter que le parcours plat tracé entre Ludwigshafen
et Weinheim paraît encore plus favorable au leader de la T-Mobile. Mais
compte tenu de ses dispositions
actuelles, est-il en mesure
aujourd’hui de combler 1’26’’ sur
31,1 km ? Il est permis d’en douter.
Ullrich lui-même n’a apporté aucune
garantie, hier à l’arrivée, préférant se
réfugier derrière des propos convenus. « J’étais très motivé aujourd’hui
(hier), mais il m’a manqué le petit plus
dans la dernière ascension, qui était
vraiment dure. Je traîne toujours mon
rhume et ce n’est pas évident d’être à
mon meilleur niveau dans ces conditions. Je rappelle aussi qu’il nous
manque Vinokourov et Schreck dans
l’équipe. Maintenant, pour le contrela-montre, qui s’annonce difficile et
au pays ! » Ne parlez surtout plus
de transport aérien à Ladji Doucouré, il a décidé de ne plus voyager
pendant un bout de temps. Alors
qu’il a renoncé au meeting de Bruxelles, vendredi prochain, il n’aura
qu’à prendre le RER, le
3 septembre, pour aller participer à
sa prochaine compétition, le Déca-
ÉQUITATION
Ullrich peut-il le faire ?
de notre envoyé spécial
championne olympique lui fera dire
ensuite, une poche de glace sur son
tendon droit : « J’étais à 50 % et sur
une jambe et demie ce n’est pas
faire injure à mes adversaires que
de dire que ce n’était pas vraiment
moi qui courait… Heureusement
qu’il y a eu l’hélicoptère pour qu’on
se souvienne de ma dernière course
On pensait bien que les perfs,
noyées sous le déluge aux Championnats du monde d’Helsinki, puis
vendredi dernier à Zurich, allaient
commencer à refleurir hier aprèsmidi. De fait, la principale éclaircie
fut à mettre à l’actif de la Suédoise
Kajsa Bergqvist, qui décolla à
2,03 m (m.p.m. 2005). Pour le reste,
des crampes d’estomac privèrent
après la mi-course Tirunesh Dibaba
de tout appétit pour le record du
monde du 5 000 m, qu’elle boucla
devant sa sœur Ejegayehu. Pendant
que le chat Gatlin avait déserté le
100 m pour réaffirmer qu’il était
également le patron sur 200 m
(20’’04, v.f. : 1,4 m/s), la souris de
Saint Kitts, Kim Collins, toujours
prêt à sauter sur l’occasion, se remit
à danser en s’imposant en 10’’01
(v.f. : 1,1 m/s), sa deuxième victoire
de la saison après sa course de rentrée en 10’’61 (v.d. : – 3,4 m/s) à
Kingston, le 12 février. Maurice
Greene, dernier pour son 100 m de
rentrée, vendredi à Zurich, subit
pour sa part une nouvelle humiliation : il fut disqualifié pour faux
départ. Chez les dames, Veronica
Campbell s’offrit une victoire soli-
HOMMES
100 m(v.f. : 1,1 m/s) : 1. Collins (SKN), 11’’01 ; 2. Scott (USA),10’’10 ; 3. Frater (JAM),
10’’11 ; 4. Gardener (GBR), 10’’12. Disqualifié : Greene (USA).
200 m (v.f. : 1,4 m/s) : 1. Gatlin (USA), 20’’04 ; 2. Gay (USA), 20’’09 ; 3. Buckland
(MAE), 20’’39.
400 m : 1. Blackwood (JAM), 45’’29 ; 2. Benjamin (GBR), 45’’49.
Mile : East (GBR), 3’52’’50 ; 2. L. Rotich (KEN), 3’52’’55
2 miles : 1. Mottram (AUS), 8’11’’27 ; 2. B. Songok (KEN), 8’12’’86.
110 m haies : 1. Arnold (USA), 13’’26 ; 2. Wignall (JAM), 13’’31 ; 3. Bramlett (USA),
13’’42 ; 4. Johnson (USA), 13’’50. Disqualifiés : Doucouré et Olijars (LET).
Perche : 1. Walker(USA), 5,90 m ; 2. Lobinger (ALL), 5,80 m ; 3. Miles (USA), 5,80 m.
Longueur : 1. Pate (USA), 8,45 m (v.f. : 1,9 m/s) ; 2. Philllips (USA), 8,38 m (v.f. :
0,3 m/s).
Triple saut : 1 Martinez (CUB), 17,44 m (v.f. : 1 m/s) ; 2. Davis (USA), 17,40 m (v.f. :
1,3 m/s) ;… 7. Taillepierre, 16,88 m.
Disque : 1. Alekna (LIT), 69,22 m ; 2. Kanter (EST), 67,51 m.
FEMMES
100 m (v.f. : 2,4 m/s) : 1. Campbell (JAM), 10’’89 ; 2. Nesterenko (BLR), 11’’09 ; 3. Lee
(USA), 11’’22.
200 m (v.f. : 0,5 m/s) : 1. Felix (USA), 22’’54 ; 2. Williams (USA), 22’’91.
400 m : 1. Richards (USA), 49’’77 ; 2. Williams-Darling (BAH), 50’’02 ; … 8. Désert,
53’’86.
800 m : 1. Meadows (GBR), 2’3’’43; … 8. Holmes (GBR), 2’6’’69.
5 000 m : 1. T. Dibaba (ETH), 14’51’’77 ; 2. E. Dibaba (ETH), 14’53’’48 ; 3. Shobukhova (RUS), 15’9’’11 ; 4. Jepleting (KEN), 15’11’’80.
Hauteur : 1. Bergqvist (SUE), 2,03 m (m.p.m. 2005).
FELDBERG –
à bord d’un hélicoptère de l’armée
britannique. Son dernier 800 m sur
le sol anglais fut beaucoup moins
fun. Holmes joua les figurantes jusqu’à 100 m du but avant de lâcher
prise pour terminer huitième en
2’6’’69. L’ironie des chiffres voudra
que cela soit son meilleur chrono de
la saison. L’ironie de la double
Bergqvist décolle,
Holmes atterrit
RÉSULTATS
CYCLISME
taire sur 100 m en 10’’89 un peu
trop ventées (+ 2,4 m/s), mais avec
une marge de 20 centièmes sur la
championne olympique Yulia
Nesterenko.
Attendue comme le messie, dame
Kelly Holmes était descendue du
ciel, en tout début de programme,
atterrissant au centre de la pelouse
Noir
Bleu
Noir
ET DIRE QUE L’ÉTÉ de l’athlé a
recommencé ici, dans le nord de
l’Angleterre ! Un ciel clair, aucun
signe d’humidité, une vingtaine de
degrés, un souffle d’air. Des conditions enfin idéales, que les forçats
de la piste n’avaient pas retrouvées
depuis le meeting d’Oslo, le
29 juillet…
Pourtant l’homme qui a ensoleillé le
ciel tricolore de ses deux ors dans la
pluvieuse Helsinki était hier d’une
humeur à ne pas mettre un chien
dehors. Ladji le « lève-tard », déjà
privé d’une première grasse matinée la veille lors de son interminable
transfert entre Zurich et Sheffield,
avait dû une nouvelle fois sauter du
lit et arpenter les boutiques (un
dimanche !) pour ressembler à un
sportif. Il était toujours sans nouvelles de son bagage, égaré
quelque part entre la Suisse et
l’Angleterre. Il s’offrit donc un survêtement, un tee-shirt, une paire de
chaussettes, des baskets et des
pointes qu’il jugea ensuite trop
petites et surtout trop délicates (car
dépourvues de semelles) pour
affronter un 110 m haies une nouvelle fois relevé, même en l’absence
du champion olympique chinois Liu
Xiang, rentré au pays. Alors le seul
homme qui l’a battu cette saison, à
Rome, puis à Zurich, Dominique
Arnold, lui prêta gentiment des
pointes… beaucoup trop grandes !
L’Américain chausse du 46 contre
du 44,5 pour le Français...
Doucouré, dans ses « petits » souliers, tarda à se mettre en action
pendant que le quadruple champion du monde Allen Johnson prenait les opérations en main. À micourse, grâce à son punch dans les
intervalles, Ladji était revenu dans
la partie, mais au moment de franchir l’avant-dernier obstacle, il fut
obligé de produire une grosse
impulsion pour ne pas toucher la
haie et perdit la vitesse qui lui aurait
permis de rivaliser jusqu’au bout
avec Arnold, revenu pour s’imposer
en 13’’26 (v.f. : 0,4 m/s). À un petit
centième derrière, Doucouré s’amu-
sait encore de cette « belle
bagarre » mais reconnaissait aussi :
« Je n’étais pas dedans, je n’avais
pas la tête à la compétition, jamais
jusqu’ici je n’avais été privé de mon
sac avant une course ! »
C’est Renaldo Nehemiah, l’agent de
Justin Gatlin, qui lui donna (bien
involontairement) le dernier coup
de massue de cette sale journée en
lui apprenant, alors qu’il était au
contrôle antidopage, sa disqualification pour « avoir frappé volontairement une haie » (*).
« Ils sont malades, je ne suis pas
venu ici pour être disqualifié,
s’insurgeait Ladji. Faudrait être fou
pour frapper volontairement une
latte à cette vitesse-là ! » Un instant tenté d’aller demander de plus
amples explications, le « Caïd de
Viry » finit par se dire qu’il fallait
tout simplement mieux oublier
Sheffield…
MONTPELLIER AU COURAGE.
– À moins de trois semaines
de la reprise, le champion de
France, Montpellier, s’est adjugé,
hier, la Schlecker Cup qui réunissait
ce week-end, à Ehingen (Allemagne),
les clubs locaux de Kiel et
Hambourg, mais aussi Veszprem,
le champion de Hongrie, les Suédois
de Sävehof et la Tunisie. Opposée
hier après-midi en finale à Veszprem,
l’équipe de Patrice Canayer a dû
attendre les penalties (4 à 3) pour
s’imposer, puisque les deux équipes
étaient à égalité 32-32 à la fin du
temps réglementaire et 36-36 au
bout des prolongations. « On a
pourtant mené pendant toute la
première période, grâce notamment
à un super Thierry Omeyer dans les
buts et à un bon repli défensif »,
expliquait l’ailier montpelliérain
Andrej Golic, dont l’équipe menait
15-14 à la mi-temps. Mais à quinze
minutes du terme, les Héraultais,
coupables d’une sérieuse baisse de
régime, étaient distancés de six
buts. « On a été costaud
mentalement », relevait Golic pour
justifier un retour spectaculaire
constaté également en
prolongations, puisque Mickaël
Guigou égalisa à la dernière minute
sur penalty. Ce même Guigou qui,
lors de la séance des tirs au but,
transforma sa tentative au même
titre que Anquetil, Golic et Juricek.
Les champions de France
s’entraîneront chez eux jusqu’à jeudi
et leur départ pour Strasbourg où
ils disputeront l’Eurotournoi
(25-28 août). – J.-B. R.
10
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOP 14
Quand Paris rame
Battus à Narbonne samedi, les Parisiens doivent souquer ferme pour combler leur manque de préparation.
GRUISSAN –
de notre envoyé spécial
« ALORS MAX ? Tu veux faire un
peu de rames ? » « Ça va… On a
déjà assez ramé hier », sourit le président du Stade Français sur le ton
de l’ironie. Max Guazzini, à l’image
du club qu’il dirige, a horreur de
perdre et il ne manque jamais de
rappeler ses joueurs à leur obligation de résultats.
Battus logiquement samedi à Narbonne (26-20), pour leur toute première sortie de la saison, les Parisiens ont pourtant joué les
prolongations hier à Gruissan, en
bord de mer, où leur manager, Alain
Élias, ancien joueur narbonnais,
avait prévu une journée entière de
récupération passive. Le plaisir
comme un moteur essentiel dans le
fonctionnement de ce club un peu à
part… « On a besoin de se sentir
bien ensemble », résume Christophe Dominici, nommé capitaine
en l’absence de David Auradou. Au
programme, rame traditionnelle au
port de plaisance de Gruissan et victoire de la barque des trois-quarts
sur celle des avants, plombée par la
présence du pourtant très solide
médecin Alexis Savigny, puis
dégustation de produits locaux
dont le vin du comédien Pierre
Richard, passionné de rugby et venu
se mêler aux joueurs du Stade,
repas sur la plage.
Il était question de se baigner, évidemment, dans l’après-midi, mais
le fort vent, les nuages et la pluie qui
a fini par s’abattre en ont décidé
autrement. Obligeant les joueurs à
patienter dans la salle du restaurant
de la plage – dont les Parisiens ont
pu apprécier le nom, « Le Grand
Soleil » – jusqu’à leur départ en bus
vers 17 heures, pour l’aéroport de
Montpellier.
Il était dit, de toute façon, que rien
ne serait simple pour les Parisiens à
l’occasion de ce premier week-end
de compétition, eux qui ont pris le
risque d’entamer le Top 14 sans le
moindre match de préparation dans
les jambes.
« On a pris ce risque, on doit l’assumer, poursuit Dominici, très en vue
samedi avec l’ailier Julien Arias. On
verra au fil de la saison si on a eu
raison de le prendre. Je rappelle
simplement qu’on avait bien
démarré l’an dernier (victoire à
Bayonne) et qu’on a mal fini. On
débute moins bien cette fois-ci, à
nous de faire en sorte de bien finir…
Mais cette saison va être difficile, ce
Championnat resserré ne va pas
permettre beaucoup d’erreurs. On
vient de laisser trois points alors que
des équipes comme Clermont et
Castres viennent déjà de se positionner. Il ne va pas falloir trop traîner et, si on ne se mobilise pas tous
très vite, on peut très bien se retrouver décrochés et ça peut devenir vite
compliqué. Les premières places ne
sont pas réservées à Toulouse, Biarritz ou au Stade Français. Et cette
défaite à Narbonne pour commencer ce Championnat où tout le
monde va vouloir exister doit être
prise comme un avertissement. »
Landreau :
« On a dérapé,
c’est clair »
Christophe Dominici s’est d’ailleurs
longuement entretenu hier avec
son entraîneur, Fabien Galthié, à
l’écart de l’ambiance festive que la
municipalité de Gruissan et son
maire Didier Codorniou avaient
réservée au Stade Français.
« Il n’y a pas le feu, tempère Dominici, et il n’y a surtout rien d’alarmant mais on a bien vu face à Narbonne qu’il nous manquait encore
beaucoup de choses. On a été déficients dans le combat, dans l’occupation et dans la finition. On n’a pas
été constants et assez solides, notre
conquête a été approximative. Et
pourtant, en étant vraiment très
très moyens, on a su être dangereux
et à un moment donné on peut très
bien faire basculer le match quand
on revient à 16-13. Ça veut dire
qu’on n’est pas très loin du compte
malgré notre manque de préparation, à condition de savoir recadrer
les choses extrêmement rapidement dans la semaine. Surtout ne
pas laisser le doute s’installer. »
Fabien Galthié évoquait d’ailleurs
dès samedi soir « un manque
d’implication mentale », comme si
les joueurs parisiens, encore sous
l’effet d’une saison passée durant
laquelle ils ont dû aller puiser très
loin à la fois physiquement et mentalement, n’avaient pas pris totalement la mesure de l’importance de
ce premier match. « Inconsciemment, les deux finales perdues la
saison dernière pèsent encore »,
admet Christophe Dominici.
« On a dérapé, c’est clair, avoue
l’entraineur adjoint en charge des
avants Fabrice Landreau. Même si
c’est une demi-surprise étant donné
notre manque de compétition et
l’absence de joueurs importants
(Marconnet, Lemoine, Auradou,
Martin, Pichot, Hernandez, Corleto…). Mais on ne voulait pas mettre
une pression énorme sur les joueurs
après avoir fini la saison passée
pressés comme des citrons. Maintenant, on sait qu’il va falloir mettre
les ingrédients pour être performants sur les trois prochains
matches (Toulon dès le week-end
prochain au stade Jean-Bouin, Perpignan à l’extérieur et Agen à domicile). Être plus précis dans notre jeu
et plus déterminés dans notre engagement. »
Paris n’a pas fini de ramer dans les
prochaines semaines, même si les
retours attendus de Marconnet, de
Martin, de Pichot et de Hernandez
contre Toulon samedi prochain
pourraient permettre à la barque
parisienne de retrouver un peu plus
d’assise.
JULIEN SCHRAMM
VENDREDI
Toulon - Biarritz ........................................................................ 10 - 20
SAMEDI
Narbonne - Stade Français ................................................. 26-20
Brive - Bourgoin .................................................................. 15-10
Montpellier - Castres .......................................................... 16-34
Pau - Clermont ..................................................................... 16-28
Perpignan - Agen .................................................................. 34-9
Bayonne - Toulouse ............................................................. 12-26
Bonus : Bourgoin (1), Stade Français (1), Toulouse (1).
Classement
Pts B. J. G. N. P. p. c. Diff.
— — — — — — — — —
1. St. Toulousain ........................................ 5 1 1 1 0 0 26 12 +14
2. Perpignan ............................................... 4 0 1 1 0 0 34 9 +25
3. Castres .................................................... 4 0 1 1 0 0 34 16 +18
4. Clermont ................................................. 4 0 1 1 0 0 28 16 +12
5. Biarritz .................................................... 4 0 1 1 0 0 20 10 +10
6. Narbonne ................................................ 4 0 1 1 0 0 26 20 +6
7. Brive ........................................................ 4 0 1 1 0 0 15 10 +5
8. Bourgoin ................................................. 1 1 1 0 0 1 10 15 -5
9. Stade Français ....................................... 1 1 1 0 0 1 20 26 -6
10. Toulon ...................................................... 0 0 1 0 0 1 10 20 -10
11. Pau ........................................................... 0 0 1 0 0 1 16 28 -12
12. Bayonne .................................................. 0 0 1 0 0 1 12 26 -14
13. Montpellier ............................................. 0 0 1 0 0 1 16 34 -18
14. Agen ......................................................... 0 0 1 0 0 1 9 34 -25
1re journée
L’équipe type
Fleming
(Castres)
Grandclaude
(Perpignan)
Traille
(Biarritz)
Benassis
(Narbonne)
Heymans
(Toulouse)
(o) Rosalen
(m) Mignoni
(Narbonne) Th. Lièvremont (Clermont) Le Corvec
(Biarritz)
(Perpignan)
Chinarro
Bortolami
(Brive)
(Narbonne)
Meeuws
Kayser
Toderasc
(Castres)
(Stade Français)
(Brive)
Froment
(Castres)
Réalisateurs (nombre de points)
19 N. Laharrague (Perpignan)
16 Rosalen (Narbonne)
13 J.-B. Dambielle (Clermont)
Marqueur d’essais
2 Fritz (Toulouse)
Affluence moyenne
9 857 (saison dernière : 7 334)
Le chiffre
GRUISSAN. – Entre autres activités de détente favorisant la récupération passive (après la première défaite de la saison face à Narbonne), les Parisiens ont organisé une
course de rame traditionnelle. C’est la barque des trois-quarts qui s’est imposée sur celle des avants, au premier plan (avec, par exemple, Landreau en tête ou Mauro
Bergamasco avec ses lunettes). « Un bon moyen de se sentir bien ensemble », explique Christophe Dominici.
(Photo Michel Deschamps)
« Ça fout les boules »
Toulouse déjà affûté
CHRISTOPHE URIOS, l’entraîneur de Bourgoin,
qui n’a pas aligné ses trois joueurs internationaux,
demande aux instances du rugby de prendre
leurs responsabilités.
BAYONNE –
BOURGOIN
BRIVE –
de notre envoyé spécial
« LA DÉFAITE de votre équipe,
Bourgoin, à Brive (10 -15),
compte tenu de ce qui s’est passé ailleurs, ne vous fait-elle pas
regretter d’avoir respecté la
convention collective en laissant au repos vos internationaux ?
– C’est vrai que ça fout les boules. Je
peux comprendre la présence d’un
Damien Traille à Biarritz, du fait des
absences et des circonstances.
D’autres, je ne me les explique pas.
Mais ce n’est pas à moi de décider de
ce qu’il convient de faire. Aux instances du rugby de prendre leurs responsabilités. C’est un peu symptomatique de l’état d’esprit qui règne dans
le rugby pro français. On décide de
certaines choses, on se met d’accord
et puis, à la sortie, chacun fait ce qu’il
veut.
– Et si c’était à refaire ?
– Peut-être qu’à l’avenir, nous nous
poserons différemment la question,
nous aussi... Sur ce match à Brive, il
aurait été légitime de faire jouer Pascal Papé en seconde ligne. Nous
étions en difficulté à ce poste après
les blessures de Charlon, de l’Italien
Del Fava et du Sud-Africain Jooste.
Nous en avons parlé avec Pascal
Papé, mais comme, en plus, il revenait des tests de l’équipe de France à
Marcoussis où il s’était “dépouillé”,
on a préféré jouer le jeu et le laisser au
repos. La présence de Papé aurait
changé la physionomie de Bourgoin à
Brive.
– Et pourtant, malgré vos difficultés spécifiques en seconde
ligne, Papé n’était même pas sur
la feuille de match…
– Du moment où nous nous étions
engagés à ne pas le faire jouer, il n’y
avait pas à revenir là-dessus. Ce n’est
pas dans mes habitudes, ni dans ma
mentalité, de transgresser les règles.
Mais, au final, je crois que nous
n’avions pas bien mesuré ce que
l’absence de nos internationaux allait
nous coûter. »
GILLES NAVARRO
Les Toulousains n’avaient pas remporté leur premier match de Championnat
depuis 2000. Leur victoire à Bayonne est un signe de leur appétit.
de notre envoyé spécial
C’ETAIT LE BON TEMPS, celui du
rugby semi-amateur ou semi-pro, au
choix. Le Championnat commençait
sur un air de vacances. « On démarrait tranquillement, dit Guy Novès, le
manager général du Stade
Toulousain, car on savait que, sauf
accident, on serait en play-offs. On
se préparait en conséquence.
Aujourd’hui, on ne peut plus se permettre de laisser des points en
route. » La formule de la poule
unique et le passage de l’élite à quatorze clubs ont tout changé. Toulouse s’est donc adapté et a modifié
sa préparation.
Les champions d’Europe n’avaient
plus remporté un premier match de
Championnat depuis la saison
2000-2001, où ils étaient allés
s’imposer à Auch (13-56). « Et
depuis nous n’avons plus été champions de France, rappelle Cédric
Heymans, particulièrement en vue,
samedi soir. Les quatre saisons suivantes, Toulouse avait perdu à
Béziers (26-31), à Perpignan (17-32),
Montpellier (31-50) et à Pau (16-28).
Samedi soir à Bayonne (26-12),
Yannick Bru et ses équipiers ont donc
rompu avec une habitude, en obtenant victoire et point de bonus.
« Faut-il y voir un signe ? En tout les
cas, je peux vous dire qu’on n’en
avait jamais autant bavé physiquement pour attaquer la saison,
raconte Heymans. À force de multiplier les tours de piste sur 400 mètres
et 800 mètres, je me prenais pour
Kipketer (recordman du monde du
800 mètres). On s’est concentrés sur
la condition physique et les fondamentaux. Alors, quand on touche le
ballon, il y a une véritable envie de
s’appliquer. Et comme on sait se
nourrir des erreurs adverses pour
marquer… »
« Pas de retard
à l’allumage »
Pour ça, les Toulousains ne se sont
pas gênés. Quatre essais, une
défense hyper performante, une
combativité permanente, Toulouse a
marqué son territoire, en prenant la
pole-position d’entrée.
« Nous avons fait les choses dans
l’ordre, rajoute le capitaine Yannick
PAGE 10
Bru, qui se souvient que, la saison
dernière, les Bayonnais avaient mis
les Toulousains au supplice sur une
vingtaine de groupés-pénétrants. À
plusieurs reprises, nous avions été
secoués sur les fondamentaux. Nous
avions retenu les enseignements. Il
ne fallait pas avoir de retard à l’allumage. Ce qui explique notre condition physique et notre agressivité,
quelquefois malsaine, qui nous a
valu des sanctions normales. Et malgré cela, tout n’est pas parfait. »
Certes. Guy Novès fait la moue, pose
les réserves d’usage, et ne s’attarde
pas encore sur les mérites de ses
joueurs.
De même qu’il ne tient pas à polémiquer sur sa décision d’avoir aligné
Jean-Baptiste Élissalde, Yannick
Jauzion et Cédric Heymans, qui
auraient dû être exemptés de ce
match inaugural : « Je l’ai fait dans
l’intérêt de mon club qui m’emploie
et qui emploie les joueurs, dit-il sommairement. Au moment où la
convention a été signée, notre président ne savait pas que nous aurions
onze joueurs retenus pour la tournée
de l’équipe de France. »
Le manager de Toulouse ne
s’épanche pas plus. Il s’est expliqué
aussi avec Bernard Laporte au téléphone sur l’absence de Jauzion,
Élissalde et Heymans aux tests physiques mercredi à Marcoussis. Sa
préoccupation demeure son club.
Les quarante points encaissés, la
semaine précédente, en amical, à
Narbonne, lui étaient restés en travers de la gorge. De même, la première période passée pendant
trente-cinq minutes sur quarante
dans son camp ne l’a pas satisfait :
« Si on subit de la sorte face à de plus
grosses équipes, on risque de
prendre des points. Ce qui me ravit
toutefois c’est l’envie des internationaux, qui savent redonner au club ce
qu’il leur donne, des trois (Élissalde,
Heymans, Jauzion) qui avaient à
cœur de jouer ce match, cette cohérence dans le jeu, cette générosité
dans le combat, l’investissement de
Menkarska pour son premier match
en pilier gauche, celui de McCullen
en numéro 8. Ces retrouvailles
furent faciles. Et à l’arrivée, le résultat est sympathique pour nous. »
FRANCIS DELTÉRAL
retirons. Que vaut un texte dont les clubs
ne respectent que ce qui les arrange,
comme l’utilisation des droits d’image
comme complément de rémunération et
se moquent de la santé des joueurs ?
La deuxième option, c’est de continuer à
croire que ce texte vaut quelque chose.
Dans ce cas nous engagerons tous les
recours possibles pour attaquer les clubs
qui ont enfreint les règles. Mais il est
désespérant de constater que tout
explose à la première occasion. »
Joint hier matin, Serge Blanco, le président de la Ligue, a souhaité dédramatiser
un conflit qui risque de s’envenimer. « Si
on constate qu’il y a eu infraction, la commission juridique sanctionnera, assuret-il. Mais il me semble qu’il y a eu surtout
des cas de force majeure et qu’aucun
joueur n’a été obligé à jouer contre son
gré. » – A. D.
LE SUD-AFRICAIN PAULSE SUSPENDU TROIS SEMAINES. – Breyton
Paulse, l’ailier des Boks qui évoluera à Clermont cette saison a écopé d’une
suspension de trois semaines (jusqu’au 11 septembre) pour avoir donné un
coup de pied au visage du pilier australien Baxter à la 37e minute du match
Australie - Afrique du Sud (19-22). Paulse ne participera pas à la « finale » du
tournoi samedi à Dunedin entre l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Du
coup, il va rejoindre la France dès cette semaine, mais il ne pourra pas jouer
avant le 17 septembre, jour où Clermont va à Perpignan. « C’est dommage,
mais c’est ainsi, a confié Philippe Agostini, l’entraîneur clermontois. D’un
autre côté, cela va nous laisser du temps pour affiner son intégration. » Autre
arrivée, cette semaine, celle de l’ancien troisième-ligne des All Blacks Sam
Broomhall (29 ans, 4 sélections en 2002, 1,93 m, 104 kg).
NICOLAS LAHARRAGUE INCERTAIN CONTRE BIARRITZ. – Victime d’une
contusion musculaire à la cuisse droite contre Agen, l’ouvreur de l’USAP,
Nicolas Laharrague est incertain en vue du déplacement à Biarritz, vendredi.
En cas de forfait, Perpignan se retrouverait sans ouvreur de formation
(Edmonds, indisponible jusqu’à fin septembre) et ferait appel à Giannantonio
ou Descons pour dépanner. Par ailleurs le centre Grandclaude a eu le tympan
droit perforé. Goutta (forfait pour cause de lumbago) reprendra
l’entraînement cette semaine. – V. C.
PAU : TABACCO EST RENTRÉ CHEZ LUI. – Patrick Tabacco qui avait été
transporté à l’hôpital de Pau samedi soir, après avoir perdu connaissance, a
pu rentrer chez lui hier soir. En plaquant l’ouvreur clermontois (24e)
Jean-Baptiste Dambielle lors du match Pau-Clermont (16-28), le
troisième-ligne international avait reçu un coup de genou involontaire de son
coéquipier Christophe Laussucq, derrière l’oreille gauche, sur le rocher.
– J.-M. M.
LOMU AURAIT DES CONTACTS EN FRANCE. – Dans un entretien réalisé
avec le New Zealand Herald Tribune, Jonah Lomu a confié qu’il était en
contact avec « trois ou quatre équipes européennes » en lice pour la Coupe
d’Europe. L’ailier black aux 61 sélections n’a pas voulu mentionner le nom des
équipes mais il s’agirait selon le quotidien néo-zélandais « d’équipes
françaises et de provinces irlandaises ». Lomu, qui s’est fixé comme objectif
de participer avec les Blacks à la Coupe du monde 2007, serait de retour
après une éventuelle pige en mai 2006 pour disputer le NPC (Championnat
des provinces néo-zélandaise) avec North Harbour. Opéré de l’épaule gauche
après son retour lors du jubilé Martin Johnson en juin, « Big Jonah » estime
« avoir besoin de temps de jeu. La saison est finie en Nouvelle-Zélande et je
cherche d’autres options ».
AGENDA
VENDREDI 26 AOÛT
TOP
journée). – BiarritzPerpignan (20 h 45, en direct sur
Canal +).
14 (2e
SAMEDI 27 AOÛT
TOP 14 (2e journée, suite).
– Stade Français-Toulon (17 h 30, en
direct sur Canal + Sport) ; BourgoinBayonne ; Agen-Brive ; Castres Narbonne ; Clermont-Montpellier
(18 h 30) ; Toulouse-Pau (21 heures,
en direct sur Canal + Sport).
PRO D2 (1re journée). – Lyon
OU - Dax, Albi - Colomiers, Montauban - Béziers, Tyrosse - Oyonnax,
Mont-de-Marsan - Auch, Tarbes Racing-Métro 92, Aurillac - La
Rochelle, Pays d’Aix - Stade Bordelais (18 h 30).
TRI NATIONS (5e journée).
– Nouvelle-Zélande - Afrique du Sud
(9 h 35, à Dunedin, en différé à
15 heures sur Canal +).
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LA PARTICIPATION de huit joueurs de
l’équipe de France – Traille et Yachvili
(Biarritz), De Villiers (Stade Français),
Candelon (Narbonne), Laharrague (Perpignan), Élissalde, Jauzion, Heymans
(Toulouse) – à la journée inaugurale du
Top 14, dont ils auraient dû être exemptés, a suscité une très vive réaction de la
part de Provale qui estime que le texte de
la convention collective signée en mars
dernier par l’ensemble du rugby professionnel et qui impose notamment une
période de huit semaines sans match a été
bafoué.
Le comité directeur du syndicat des
joueurs se réunira jeudi et hier Serge
Simon, son président, était partagé entre
deux positions : « le retrait ou le conflit ».
« Il y a deux directions possibles, nous at-il indiqué. La première consiste à dénoncer la convention, à dire que nous nous
Bleu
Serge Simon, le président de Provale, est prêt
à dénoncer la convention collective.
Jaune
Rouge
Jaune
« Le retrait
ou le conflit »
Noir
Bleu
Noir
19
(le nombre
de cartons jaunes
distribués)
11
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
PROLONGATIONS
« FAIRE TOUS DES SACRIFICES »
Et dire qu’il estime ne pas savoir communiquer ! Patrice
Lagisquet, l’entraîneur qui attaque sa neuvième saison à la
tête du Biarritz Olympique, a la voix qui porte et sonne clair
dans la cacophonie ambiante du rugby français. Fatigué
par la polémique qui oppose clubs et équipe de France,
il avance des idées, des solutions détonantes. Dans cet
entretien, réalisé samedi, au cours du voyage retour des
Biarrots, victorieux la veille à Toulon (20-10), il dénonce la
pauvreté des échanges entre le staff du quinze de France et
les entraîneurs de club comme l’incapacité du rugby français à tenir ses engagements et à se donner les moyens de
réaliser ses objectifs.
BIARRITZ –
– Je parle pour Biarritz, pas pour les
autres clubs. Faire jouer Traille ne
nous a posé aucun problème car
nous n’avions pas d’autre solution.
Sur le fond, cette histoire me gêne
car il y a encore eu une décision collégiale sur laquelle tout le monde est
revenu après. Le rugby a du mal à
accepter un fonctionnement démocratique. D’un autre côté, ces décisions sont souvent définies dans un
cadre qui se révèle trop contraignant. On aurait pu résoudre le cas
des internationaux de manière plus
souple. Sur la forme, nous avons été
respectueux des accords. J’ai appelé
Yachvili mardi matin pour lui demander de ne pas aller aux tests physiques de l’équipe de France parce
que nous devions le mettre sur la
feuille de match à Toulon. Nous
étions coincés. J’ai ensuite laissé un
message à Bernard Laporte, lui
demandant de me rappeler pour me
confirmer qu’il avait bien reçu l’info
et que je voulais lui expliquer notre
choix. J’attends encore… Dimitri est
très attaché à l’équipe de France, où
on lui a confié des responsabilités.
Ces polémiques sont fatigantes.
– Entraîneur de nombreux
internationaux, vous sentezvous investi pour faire gagner
l’équipe de France à la Coupe
du monde 2007 ?
– C’est triste à dire mais,
aujourd’hui, non ! Je vais chercher à
faire progresser tous mes joueurs
susceptibles d’être sélectionnés, je
vais les aider à se préparer du mieux
possible, les ménager au niveau des
de notre envoyé spécial
REPÈRES
Patrice LAGISQUET a quarante-deux ans : il est né le 4 septembre
1962 à Arcachon ; marié à Anouk, il a trois enfants, Julie (20 ans),
Fiona (17 ans) et Timotey (14 ans). Il vit à Ustaritz
(Pyrénées-Atlantiques) et est agent d’assurances à Bayonne. Il préside
l’association Chrysalide, qui vient en aide aux trisomiques, l’un de ses
enfants étant atteint de cette maladie. Il est devenu entraîneur du
Biarritz Olympique au cours de la saison 1997-1998, en vue d’épauler
Laurent Rodriguez et de prendre en charge les trois-quarts de l’équipe
première.
Il a remporté la Coupe de France en 2000 et le Championnat de
France en 2002 et 2005. Ancien sprinteur, trois-quarts aile gauche
formé à Gujan-Mestras, il a joué à Bègles (1980-1982), à Bayonne
(1982-1992), puis à Biarritz (1992-1997). Sélectionné la première fois
le 13 novembre 1983 contre l’Australie (15-15) à Clermont-Ferrand,
il a joué à quarante-six reprises dans le quinze de France (20 essais).
Lagisquet a remporté les Tournois des Cinq Nations 1988 et 1989 ; il a
également été finaliste de la première Coupe du monde, disputée en
1987 en Nouvelle-Zélande et en Australie, contre les All Blacks
(défaite 29-9). Il inscrit quatre essais lors de cette compétition, contre
la Roumanie (2), les Fidji, puis l’Australie en demi-finales. Lors de la
Coupe du monde 1991, il n’a joué qu’un seul match, son dernier avec
les Bleus, le 20 octobre contre la Roumanie (30-3) à Béziers.
''
– Mais ç’a toujours été comme
ça...
– Non, avant il y avait une première
phase de poules où la pression du
résultat était moindre et où on pouvait utiliser ces matches pour tout
mettre en musique. Aujourd’hui, le
résultat est tout de suite impératif. Il
ne faut pas s’étonner si le jeu recommence à évoluer par l’hémisphère
Sud. Là-bas, ils respectent ces cycles
fondamentaux et ils peuvent chercher plus facilement. Et, même après
deux longues phases de repos et de
récupération, ils utilisent encore le
Super 12 pour préparer les joueurs à
l’équipe nationale. Cette compétition sert de laboratoire du jeu. Il n’y a
pas la menace de la relégation. La
Coupe d’Europe est un peu comme
ça. On n’y risque rien d’autre que d’y
être éliminé. Ça libère le jeu, les initiatives et les prises de risque.
– Pourquoi ne pas prendre le
Sud comme modèle d’organisation ?
– C’est irréalisable par rapport au
modèle de développement professionnel que les clubs français et
anglais ont entrepris. Encore que
nous n’ayons pas réglé la question
avec le pragmatisme des Anglais.
Eux, dès qu’ils sont passés pros, ils
ont solidifié leur Championnat, avec
douze équipes (NDLR : la poule
unique est la formule du Championnat anglais depuis 1988), et, quand
ils ont voulu se donner les moyens de
gagner la Coupe du monde avec leur
équipe nationale, leur Fédération a
su prendre les coûts en charge. En
France, nous sommes plus déterminés à aller au bout de la polémique
qu’au bout des discussions et des
solutions… Mais ça durera tant que
nous n’aurons pas réglé le problème
de l’argent entre les clubs et la Fédération.
– En tant qu’ancien international, si on vous demandait de choisir entre le BO
champion de France ou
d’Europe en 2007 et
l’équipe de France championne du monde la même
année, quel serait votre
choix ?
– J’aimerais ne pas avoir à choisir. On va tous devoir faire des
sacrifices. On ne peut pas organiser une Coupe du monde en
France sans avoir l’impression
de s’être donné le maximum de
moyens pour que l’équipe de
France puisse la gagner. Ces
sacrifices, ce n’est pas à l’équipe
de France qu’on doit les demander. Une fois dit cela, la situation
est compliquée parce que, pendant une longue période, les
clubs auront un manque à
gagner. Ce n’est pas à moi de déterminer le programme mais il est évident que les joueurs devront quitter
tôt leurs clubs parce qu’il faudra respecter les cycles de préparation :
quatre à cinq semaines de repos
complet, autant de préparation phy-
sique, un mois, peut-être, de travail
tactique avec opposition. Du temps
encore pour assimiler cette grosse
charge de travail. Encore du temps
pour mettre en place le jeu qu’on
veut produire… je ne sais pas, moi.
C’est au staff de l’équipe de France
de chiffrer tout ça. Il faudrait déjà
''
En France, nous
sommes plus
déterminés à aller au
bout de la polémique
qu’au bout des
discussions et des
solutions… Mais ça
durera tant que nous
n’aurons pas réglé
le problème de
l’argent entre les
clubs et la Fédération
que les discussions entre Fédération
et Ligue reposent sur cette démarche
sportive. La logique voudrait qu’on
définisse d’abord les objectifs et
qu’on mette ensuite les moyens en
place pour y aboutir. Mais, comme
toujours, l’échange entre Fédé et
OFFRE D’ABONNEMENT RÉSERVÉE
AUX LECTEURS DE L’ÉQUIPE
20
NUMÉROS
FRANCE FOOTBALL MARDI
''
– C’est vrai, l’an dernier, je ne suis
pas allé tous les jours à Aguilera avec
le sourire. Il y a eu des moments difficiles. Le rugby est une passion personnelle qui n’a de sens que si j’y
prends du plaisir. Les gens me voient
le vivre très intensément et s’imaginent que c’est le centre de ma vie.
Mais elle est beaucoup plus riche que
ça, et il y a longtemps qu’elle est
organisée de façon que je puisse me
passer du rugby. J’ai, à côté, une vie
familiale, professionnelle et associative… Ça n’est d’ailleurs pas le rugby qui m’a procuré la plus grande
fierté.
– Que voulez-vous dire ?
– J’ai la sensation de m’être plus
réalisé dans la démarche associative
pour l’enfance handicapée. Là, j’ai
rencontré des bénévoles qui s’investissent totalement sans aucun
besoin de reconnaissance médiatique. J’y ai connu des personnes
extraordinaires qui m’ont beaucoup
enrichi. Avec elles, je suis très fier
d’avoir participé à cette grande
aventure qui permet aujourd’hui à
douze mille enfants handicapés de
pouvoir suivre une scolarité normale
grâce à la création d’autant de
postes d’auxiliaires de vie scolaire.
Se dire qu’on a pu ainsi faire évoluer
la société sur un tel problème,
c’est… intéressant. Ça me gratifie
plus que d’avoir gagné deux Boucliers de Brennus avec Biarritz. »
Entretien réalisé par
CHRISTIAN JAURENA
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ISEZ
POUR
Rappel prix de vente au numéro, 1 an : 107,60 €
clubs ne me paraît pas cadré. C’est
nébuleux.
– Seriez-vous disposé à disputer la fin du Top 14 2007 sans
vos internationaux ?
– Pourquoi pas si la règle, définie
bien à l’avance, est la même pour
tout le monde ? À la Fédé de trouver
les moyens d’indemniser les
clubs et à ceux-ci de proposer un
spectacle de qualité en faisant
jouer plus les jeunes ou en faisant appel à plus d’étrangers,
sans galvauder la démarche du
professionnalisme dans les
clubs.
– Tout ça, à qui l’avez-vous
dit ?
– Il n’y a pas d’échange en
dehors de la polémique. Mes
amis me disent souvent que je
ne sais pas communiquer, que je
renvoie une image de type
excessif ; je montre trop mes
émotions. Mais ça n’est pas
grave. L’évolution du sport professionnel vers le “grand communicant” me gêne. C’est la
politique et l’entreprise qui
ont introduit ça dans notre
société. Aujourd’hui, on ne juge
pas une personne sur l’essentiel,
ce qu’elle a fait, mais sur ce qu’elle a
dit…
– Vos débordements “passionnels” ont laissé croire, en
fin de saison dernière, que
vous alliez arrêter d’entraîner…
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vous concernant.
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LUNDI 22 AOÛT 2005
RCS Nanterre B 332 978 485
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
temps de jeu et de repos, mais ça ne
va pas au-delà… 2007, ça paraît
loin. J’attends encore d’être porté
par une démarche collective à
laquelle tout le rugby français aurait
déjà dû être sensibilisé. Aujourd’hui,
le Mondial en France n’est évoqué
qu’à travers la polémique. On sent
qu’il y a un problème.
– Bernard Laporte souhaitait
que tous les avants du groupe
France soient à Marcoussis
chaque lundi et mardi pour
suivre un programme spécifique
de préparation physique. Pourquoi cela ne se fera-t-il pas ?
– Dans les structures actuelles, on
ne peut pas régler, dès maintenant,
ce problème de préparation physique. Ça n’empêche pas qu’en
Bleu
Rouge
2007, ça paraît loin.
J’attends encore
d’être porté par une
démarche collective
à laquelle tout
le rugby français
aurait déjà dû
être sensibilisé
Jaune
Bleu
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Noir
Noir
« LE TOP 14 EST PARTI et, déjà,
les favoris ont mordu dedans,
à l’exception notable du Stade
Français. Quel commentaire en
faites-vous ?
– On ne va pas enterrer les Parisiens
parce qu’ils ont perdu à Narbonne,
où d’autres s’inclineront encore. Les
Narbonnais ont entrepris, depuis la
saison dernière, une très intéressante évolution de leur jeu. Ils peuvent être les outsiders de ce Championnat. Quant aux Parisiens, ils ont
choisi d’avoir la préparation la plus
courte de tous, mais ils restent parmi
les grands favoris avec Toulouse.
Bourgoin est une équipe solide qui a
bien renforcé son groupe déjà sain et
généreux. Il y a Castres et Clermont
aussi. Castres a fait un gros recrutement, et Laurent Seigne, fort de son
expérience à Bourgoin, peut apporter l’esprit de groupe qui a paru manquer souvent dans ce club. Clermont,
c’est, comme chaque année,
l’énigme. Ils ont le budget, l’effectif
pour y arriver. N’oublions pas Perpignan, ni, peut-être, Agen.
– Et le BO a gagné à Mayol.
Quelles satisfactions en retirez-vous ?
– D’abord, celle du résultat qui atténue les regrets d’une production un
peu terne de notre part. Mais ça
n’était que notre troisième match de
la saison après deux amicaux. Et
puis, l’équipe était trop déséquilibrée pour réaliser sur le terrain ce
que nous essayons de mettre en
place depuis la reprise. Pour
recevoir Perpignan, vendredi,
nou s es pér on s r écup ére r
quelques joueurs derrière mais
nous sommes conscients que
nous ne battrons pas l’USAP en
réalisant le même match qu’à
Toulon. L’autre satisfaction que
j’ai eue, c’est de retrouver
Mayol. Toulon est une place
forte, et c’est excellent pour le
rugby qu’il soit revenu dans
l’élite. Les Toulonnais sont
apparus structurés et ils ont les
moyens de se maintenir. Ce qui
me fait peur pour eux, c’est leur
calendrier au début. Mais, s’ils gardent cet état d’esprit, ils pourront
s’en sortir.
– La réduction de l’élite va-telle contribuer à améliorer
encore le jeu produit par les
clubs français ?
– Cela ne va pas changer énormément. D’année en année, le jeu
s’améliore. Là, il y aura un peu moins
de matches, et peut-être que la fin de
saison sera plus serrée. Mais ça
n’empêche pas quatre doublons
avec les matches internationaux et
ça ne règle pas tous les problèmes…
– Parmi ces problèmes, le plus
“chaud” concernait la participation des internationaux à
cette première journée. Qu’en
pensez-vous ?
2007, en s’y prenant suffisamment à
l’avance, on puisse avoir des joueurs
français bien préparés et compétitifs. Aujourd’hui, on ne peut pas
enlever les joueurs de leurs clubs
deux jours par semaine tout simplement parce que, contrairement à son
homologue anglaise, la Fédération
française n’est pas propriétaire de
son stade et n’a donc pas les moyens
de se payer les internationaux.
– Que pensez-vous du compromis qui consiste à faire suivre
ce même programme par les
internationaux dans leurs
clubs ?
– Ça me paraît totalement utopique. On va encore essayer de
rendre tout compatible en sachant, à
la base, que c’est impossible. Et si
j’éprouve le besoin de faire travailler
tactiquement mes joueurs un lundi
ou un mardi ? On ne parle plus que
de préparation physique, mais les
joueurs ont aussi besoin de travailler
leur rugby, de gommer leurs lacunes
tactiques et techniques…
– Au cœur de la polémique,
vos joueurs sont-ils écartelés
entre les intérêts du club et
ceux de l’équipe de France ?
– Je ne pense pas que Biarritz soit le
club qui pose le plus de problèmes.
Jacques (Delmas, le coentraîneur du
BO) est pote avec Bernard Laporte.
Je suis content quand un Biarrot est
sélectionné en équipe de France.
C’est pour lui une consécration et,
confronté à un niveau de jeu plus
rapide et plus engagé, il en revient
toujours enrichi… Alors, je n’ai pas
apprécié la réflexion que Laporte a
faite à Jérôme Thion parce qu’il a
joué la finale (NDLR : du Championnat de France 2005, où Biarritz a battu le Stade Français 37-34) et déclaré
forfait pour la tournée. J’espère en
tout cas qu’il a fait la même à Christophe Dominici, qui a, lui aussi, disputé la finale et renoncé à la tournée… Nous savions que Jérôme ne
pouvait pas partir parce qu’il n’était
pas complètement guéri mais qu’il
pouvait jouer la finale sans risque
d’aggraver sa blessure. Ça s’est vérifié, et il a tenu tout le match. Nous
avons pris, en concertation avec
le joueur, une décision totalement raisonnable. C’est pourquoi cette réflexion du sélectionneur n’avait pas lieu d’être.
– Lors de cette tournée, les
internationaux biarrots
ont moins brillé que les
Toulousains. Qu’en pensezvous ?
– C’est un jugement réducteur.
Entre les deux tests en Afrique
du Sud, j’ai surtout relevé que les
Springboks avaient beaucoup
évolué. Qu’au second ils n’ont
pas perdu de touches ni rendu autant
de ballons qu’au premier. Il faut toujours juger sa performance par rapport à celle de l’adversaire. D’ailleurs, les Sud-Africains ont poursuivi
sur leur lancée, et j’ai vu beaucoup
de grands joueurs australiens ou
néo-zélandais se faire intercepter et
prendre des essais contre eux… À
part ça, il y a eu aussi un évident problème de fraîcheur physique et mentale, et peut-être que les Toulousains
sont plus adaptés à ce qu’on
demande en équipe de France.
– La préparation physique de
plus en plus poussée fait des
joueurs des athlètes. Comment
faites-vous pour en faire des
rugbymen ?
– On n’y arrive pas. Le calendrier en
Europe, pour les Français et les
Anglais, nous l’interdit : un Championnat difficile, la Coupe d’Europe
et les matches internationaux pour
les sélectionnés. On ne peut pas respecter les cycles immuables de la
préparation physique : récupération,
préparation, compétition. On est
obligé de tout faire en même temps.
On doit faire évoluer les qualités tactiques et techniques des joueurs tout
en leur faisant faire de la musculation, alors que la compétition a
démarré. En fait, on doit étudier le
calendrier de chaque saison pour
trouver où glisser certains cycles de
préparation. Il n’y a jamais, comme
cela devrait se faire, deux mois de
préparation où on commencerait par
un mois de physique puis un mois de
mise en place du jeu, où on pourrait
améliorer certains gestes et la coordination motrice des joueurs, sans la
pression du résultat.
(Photo Alain de Martignac)
ENTRETIEN DU LUNDI
PATRICE LAGISQUET, l’entraîneur de Biarritz, souligne la difficile cohabitation entre les clubs et l’équipe de France.
12
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
F AITES V OS J EUX
le Mot MYSTÈRE
par ÉLISABETH LAUNAY et BERNARD DOLET
Du dimanche au vendredi, jusqu’au 26 août.
comme on change
Classez ces portraits de Laura Flessel du plus ancien au plus récent.
Tous les mots ci-dessous figurent dans cette grille. Horizontalement, verticalement ou en diagonale.
A l’endroit ou à l’envers. Quand vous les aurez tous rayés (attention, une même lettre peut être
commune à plusieurs mots), sept lettres mortes resteront, avec lesquelles vous formerez le nom
d’un ancien champion du volant.
R
E
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1
2
3
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5
6
: B. FABLET-D. FÈVRE-P. LAHALLE-P. LABLATINIÈRE
E
PHOTOS
E
charade
qui a dit ?
" J’ai toujours fait beaucoup de sport.
Ça va du ski aux sports de combat.
Je suis un écrivain physique
et le sport fait partie
de ma diététique. "
Propos signés ?...
-Christian Bobin
-Paulo Coelho
-Philippe Delerm
-Bernard-Henri Lévy
-Philippe Sollers
Mon tout est un groupe du football français.
En tant que footballeur,
2 il n’a jamais joué à :
A Colmar
B Limoges
C Poitiers
Le nombre de matches de
3 Première Division qu’il a
vécus sur le banc comme
entraîneur est de :
A 890
B 930
C 960
TÉLÉVISION
TENNIS
BASKET
TENNIS
TRIATHLON
CYCLISME
MAGAZINE
MAGAZINE
Sport + 30 min
Championnat WNBA.
Sacramento Monarchs - Seattle Storm.
BASKET
Eurosport 90 min
« Newcombe, légende du tennis australien. »
21.00
FOOTBALL
Championnat d’Angleterre. 2 e journée.
Charlton - Wigan Athletic.
Eurosport 45 min
« ESPN Fights : les combats du siècle.
Des champions de légende. »
Sport + 13 min
Championnat du monde de vitesse 1995.
Grand Prix de France. Au Mans.
Sport + 30 min
Summer League 2005.
San Antonio Spurs - Atlanta Hawks.
TPS Foot 120 min
DOCUMENTAIRE
J
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T
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T
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E
A
F
U
T
E
S
Florian Rousseau (flot-riz-han-roux-sceau).
anagrammes
Mariano Puerta, Rafael Nadal.
Qui a dit ?
Nathalie Dechy.
Où se cache la balle ?
Sous la pastille A.
quiz finale euro 2000
1-C, 2-A, 3-C, 4-B, 5-A, 6-A, 7-C, 8-A.
ESPN Classic Sport 30 min
00.00
BASKET
18.45
Eurosport 30 min
À voir.
ESPN Classic Sport 60 min
01.30
NBA + 120 min
ZAP
Intéressant.
19.00
Sport + 60 min
Rediff. à 1 h 15
19.15
Eurosport 60 min
Rediff. demain à 17 h 45
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Tous les 1/4 h
JOURNAL
> 24H/24 TOUTE L’INFORMATION SPORTIVE
EN CONTINU POUR NE RIEN RATER DE L’ACTUALITÉ
> MULTISPORT
Sons of the beach
FRANCE 4. 20 H 20. Plus près des étoiles. 26’.
RIEN DE TEL QU’UN PETIT weekend à la montagne pour faire le plein
d’air frais. C’est à Tignes, pour la première étape des Championnats
d’Europe, que le magazine Plus près
des étoiles est parti à la rencontre de
Joël et d’Éric Cantona, ou plus exactement de la discipline qu’ils tentent de
promouvoir : le beach-soccer.
Si le documentaire écarte quelques clichés (non, les joueurs de beach ne sont
pas que des anciennes gloires du foot),
quel est son véritable objectif ? Heu-
reusement, Éric Cantona n’a rien perdu
de sa verve verbale, même si ses deux
déclarations dignes d’intérêt n’ont
aucun rapport avec sa discipline, futur
sport de démonstration aux JO de
Pékin en 2008. « Si je reviens dans le
football, ce sera pour le révolutionner », assure le « King ». Avant de s’en
prendre violemment à Jean-François
Lamour, le ministre des Sports, pour
son traitement de l’« affaire » Barthez.
Et le beach, dans tout ça ? Pas grand-
Le base-ball à l’américaine
SPORT +. 18 h 15. Baseball Mag. 13’.
22.30
MOTO
Rediff. mercredi à 13 h 30
ESPN Classic Sport 60 min
21.00
Eurosport 90 min
18.30
Universiades 2005.
À Izmir (TUR).
Canal + Sport 105 min
DOCUMENTAIRE
18.15
Watts.
Zapping sportif de la semaine.
Rediff. demain à 13 h
20.55
D1 Portugal. 1 re journée.
Academica Coimbra - Benfica.
18.00
Championnats d’Europe de descente de rivière.
À Chalaux.
Sport + 90 min
Sport + 120 min
16.30
France 4 30 min
20.30
FOOTBALL
15.00
Baseball Mag.
Voir article.
CANOË-KAYAK
Plus près des étoiles. Invités :
Eric Cantona et Joël Cantona. Voir article.
14.30
Eurogoals.
Rediff. demain à 9 h
20.20
Eurosport 90 min
11.30
Championnats du monde. 7 e jour.
À Anaheim (USA).
Eurosport 135 min
MAGAZINE
11.15
Championnats du monde 2006. Qualification.
Play-off F. Bulgarie-Pologne. À Varna (BUL).
BADMINTON
FOOTBALL
20.15
Ligue 2. 5 e journée.
Valenciennes-Bastia.
Eurosport 75 min
Pro Tour. Tour d’Allemagne.
8 e étape : Ludwigshafen-Weinheim (c.l.m.).
VOLLEY
20.10
France 3 13 min
10.00
Grand Prix FFTRI.
À Embrun.
SUMO
joué par Auxerre avec Roux
pour entraîneur, c’était contre :
A Bastia
B Lille
C Monaco
Sport + 150 min
WTA tour.
Tournoi de Toronto (CAN). Finale.
Nagoya Basho 2005.
À Nagoya (JAP).
8 Le dernier match de Ligue 1
TOUT LE SPORT
09.00
Universiades 2005.
Finale H. A Izmir (Turquie).
NATATION
5
MOTS FLÉCHÉS
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
Masters Series. Tournoi de Cincinnati (USA).
Finale.
MAGAZINE
Le nombre de matches
de Coupes d’Europe que
Guy Roux a vécus sur le banc
comme entraîneur est de :
A 70
B 80
C 90
Un jour, Michel Platini lui
donna ce surnom :
A Monsieur AJA comme Ah ! J’Amasse
B Le Surveillant général
C Tout pour ma pomme
7
SOLUTIONS des jeux d’hier
A
B
C
SOLUTIONS demain
Il annonça une première
6 fois sa retraite comme
entraîneur en :
A mai 1999
B mai 2000
C mai 2001
SI LA NBA A INVESTI LES ÉCRANS FRANÇAIS depuis plus de vingt ans via la
chaîne Canal +, la Major League, équivalent du Championnat de basket américain
pour le base-ball, reste encore une lointaine inconnue pour le public français. Produit par la Ligue américaine, Baseball Mag essaie tant bien que mal de combler
chaque semaine ce déficit de notoriété. Une gageure pour les journalistes de
Sport +, dans la mesure où le magazine est d’abord conçu pour un public américain.
Exotisme garanti, mais, comme le reconnaît Stéphane Gentil, spécialiste du baseball à Sport +, les reportages de Baseball Mag, au ton souvent « people », peuvent
parfois être « déconcertants » pour le téléspectateur français. Afin d’adapter le
programme au public hexagonal, la rédaction de la chaîne essaie, lorsqu’elle le
peut, d’ajouter des images tirées de ses archives, notamment lorsque le magazine
évoque un joueur ayant porté les couleurs d’un club français, mais la gymnastique
n’est pas forcément évidente.
Consciente de ce problème de compatibilité, la Major League réfléchit d’ailleurs à
la production d’un autre magazine plus international. Mais, pour l’heure, Baseball
Mag est d’abord une affaire d’initiés : aujourd’hui, le magazine fait ainsi honneur à
une équipe « modeste », surprise du Championnat, les Padres de San Diego.
FRANÇOIS-GUILLAUME LEMOUTON
PAGE 12
chose, finalement. Quelques belles
images sur le sable, quand même, mais
il faut écarquiller les yeux pour apercevoir un but, de la première passe au
tremblement du filet. La France est
pourtant championne du monde, Éric
Cantona son entraîneur et Joël l’organisateur des compétitions dans l’Hexagone. Curieux, alors, de conclure le
reportage par cette ultime question.
« Pourrez-vous vous lasser du beachsoccer ? » Réponse de Canto : « Bien
sûr. Ce jour-là, j’irai chercher mon plaisir ailleurs. » Comme les téléspectateurs, qui pourront toujours se rabattre
sur les portraits de la diva Patricia
Petitbon ou de l’illusionniste Arturo
Brachetti, autres volets du magazine
de France 4.
MICKAËL CARON
L’ÉQUIPE TV
6. Journal permanent. Le meilleur de l’info
sportive en treize minutes : reportages,
interviews, analyses.
INFOSPORT
6. Journal tous les quarts d’heure.
LE COIN DES RADIOS
Toute la journée. France Info. À 8 et à 38
de chaque heure, chronique sportive.
6.40 et 7.40 France Inter. Sports. 6.45
RTL. Le Journal des sports. 7.40 Europe 1.
Sports. 14. Europe 1. À l’air libre : La
pétanque. 16. RMC. DKP (et à 20.). 18.
RMC. Voilà du sport (et à 21.30). 18.15
Sud Radio. Sud Radio Sports. 19.55
Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. On refait
le match.
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
1
Alors que l’AJ Auxerre
4
n’était pas un club
connu, un réalisateur avait
dû traiter régulièrement
avec Guy Roux pour le tournage d’un fameux film à
l’Abbé-Deschamps. Le nom
de ce grand metteur en
scène ?
A Jean-Jacques Annaud
B Jean-Luc Godard
C Jean-Pierre Mocky
Bleu
Rouge
Jaune
guy roux quiz
Jaune
TOUR
VIDÉ
VILLENEUVE
VIRAGES
VIRÉE
VITESSES
VOLANT
Guy Roux
est né à :
Appoigny
Colmar
Limoges
Mon premier est tout blanc,
Mon deuxième est un soldat étranger,
Mon troisième est parfois central,
Mon quatrième est un animal,
Mon cinquième est pair,
Mon sixième fut un très grand champion,
Mon septième est la première d’une série,
Noir
Bleu
Noir
ARRÊTS
ASCARI
AUTOS
CHAUDES
CHERS
CLARK
DÉBUT
ESSAIS
ETOILE
FANGIO
FLOTTER
FREIN
FRÔLER
GANT
GRILLE
HAWTHORN
HILL
HUNT
JONES
LIESSE
LIGNE
PATINER
PIQUET
PNEUS
POLE
POSTE
PROST
RETARD
RINDT
ROUTE
SAUF
SCHUMACHER
SENNA
STAND
STARTER
STEWART
SURVIRAGE
TITRE
13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
TENNIS CINCINNATI (ATP, Masters Series, dur)
L’ogre est de retour
TORONTO (WTA Tour, dur)
Pour sa première apparition depuis Wimbledon, Federer a encore gagné face à Roddick (6-3, 7-5).
Kim Clijsters a remporté son sixième tournoi
de la saison en battant Henin (7-5, 6-1)
qui n’était que l’ombre d’elle-même.
CINCINNATI – (USA)
de notre envoyé spécial
APRÈS SIX SEMAINES de repos
dans le désert de Dubaï, le glouton
suisse est de retour, reprenant
172 points d’avance à la Race à Rafael
Nadal, avec qui il alterne les succès en
Masters Series. Rendu plus complexe
après une telle coupure, le challenge
consistait cette fois-ci à marquer l’histoire d’un des rares tournois où il n’ait
jamais réussi à passer le second tour.
Accessoirement, il ne déplaisait pas à
Roger Federer, juste avant l’US Open,
d’envoyer à ses congénères un de ces
« messages » clairs comme il les affectionne sur son hégémonie sans partage. Reçu dix sur dix ? Vingt-deux
finales gagnées d’affilée, vingt-deux
Américains scalpés en enfilade, vingthuit victoires sur dur consécutives, on
n’en finirait plus d’égrener les sidérantes séries dans ce sport où un Bâlois
élégamment vorace finit presque toujours par gagner.
Hier, face à l’une de ses martyrs favoris, il a presque expédié sa victoire la
plus prévisible de la semaine après une
mise en jambes parfois besogneuse
dans son tableau vierge de tête de
série. N’est-il pas jamais aussi fort
qu’une fois lancé dans le tournoi ?
« Federer, il faut le battre au premier
tour, avait prévenu l’une de ses victimes, Olivier Rochus. Après, ça
devient très dur. »
Andy Roddick, même flashé à 71 aces
avant la finale, même tonitruant sur
ses secondes balles, même revivifié
par une agressivité mieux maîtrisée lui
ayant permis de rebattre enfin Hewitt
en demi-finale, n’avait-il déjà pas tout
expérimenté face au no1 pour tenter de
mystifier son apparent complexe ?
« On n’arrête pas de parler de mes
neuf défaites et de ma seule victoire
face à lui, soupirait-il avant la finale.
Mais si je pense à ça avant de servir, ça
ne va pas beaucoup m’aider. Mais,
même à 1-31, je tenterai encore ma
chance ! »
RÉSULTATS
de notre envoyé spécial
CINCINNATI. –
Après Indian
Wells, Miami
et Hambourg,
Roger
Federer a
gobé, hier, un
quatrième
titre Masters
Series cette
saison. Un de
plus que
Rafael Nadal.
(Photo
Al-Behram/AP).
idéalement dosées, de refaire immédiatement son retard et d’attendre
l’ouverture.
« Comme
Tiger Woods »
Américain. « Il n’a pas la reconnaissance qu’il mérite dans les médias
pour cette seule raison. Il n’est pas une
espèce de T.O. (Terrell Owens, star du
foot US) avec plein d’histoires. Il est
juste le mec qui gagne et qui rentre à la
maison. » Juste celui qui vient d’aligner dans l’année neuf finales. Et neuf
victoires, donc.
FRANCK RAMELLA
RÉSULTATS
Dotation : 2 450 000 dollars
Demi-finales: Federer(SUI)b. Ginepri (USA), 4-6, 7-5, 6-4 ; Roddick
(USA) b. Hewitt (AUS), 6-4, 7-6 (7-4).
Finale : Federer (SUI) b. Roddick
(USA), 6-3, 7-5.
DOUBLE. – Demi-finale : BlackUllyett (ZIM) b. Llodra-Santoro,
4-6, 6-2, 6-2.
AGENDA
Les têtes de série et Français(es) engagé(e)s cette semaine.
NEW HAVEN (ATP [USA], dur, 675 000 $, 22-28 août). – Davydenko(1), Gonzalez (2),
Ferrer (3), Robredo (4), F. Lopez (5), Haas (6), Massu (7), O. Rochus (8),… Mathieu (13),
Monfils (16) ;… Santoro, Llodra, Saulnier. Tenant du titre : Hewitt (AUS) (Long
Island).
NEW HAVEN (WTA Tour [USA], dur, 600 000 $, 22-28 août). – Davenport (1),
Mauresmo (2), Dementieva (3), Petrova (4), Schnyder (5), Molik (6), Dechy (7),
Jankovic (8) ;… Golovin, Bartoli, Razzano. Tenante du titre : Bovina (RUS).
FOREST HILLS (WTA Tour [USA], dur, 75 000 $, 22-28 août). – Randriantefy (1),
Benesova (2), Vinci (3), Smashnova (4), Safarova (5), Shaughnessy (6), Peer (7), Brandi
(8) ; etc. Tenante du titre : Likhovtseva (RUS).
ALAIN DEFLASSIEUX
Mauresmo trop juste
TORONTO –
de notre envoyé spécial
QUASIMENT UN AN JOUR POUR JOUR après la finale des JO d’Athènes, Amélie Mauresmo et Justine Henin se retrouvaient face à face en demi-finales, dans la
nuit de samedi à dimanche. Durant 2 heures 8, ces deux joueuses offensives se
livrèrent une jolie bagarre. Mais l’empoignade attendue laissa tout de même un
goût d’inachevé dans la mesure où ni Henin ni Mauresmo ne réussirent à maintenir
leur meilleur niveau de jeu durant toute la partie. L’issue du match se décida lors
des trois premiers jeux du troisième set, au terme desquels Henin mena 2-1 et
service à suivre. À partir de là, Mauresmo accusa le coup, la Belge aligna quatre
jeux de rang et s’imposa 7-5, 3-6, 6-1. « C’est bizarre, constatait la Française, alors
qu’à la fin du deuxième set, je pensais avoir pris le dessus et je croyais que Justine
était fatiguée, au troisième, c’est le contraire qui s’est produit. J’ai eu un coup de
mou et elle, de son côté, a retrouvé toute son énergie. Dans l’ensemble, je pense
que nous avons fait un bon match, même s’il y a eu des hauts et des bas. Mais,
même quand il y avait des bas, le niveau de jeu restait très bon. Pour un tournoi de
rentrée, je suis parvenue tout de suite à me remettre dans le bain. C’était du haut
niveau et il est encourageant de savoir que je peux améliorer encore plein de
choses. » – A. D.
RÉSULTATS
ATHLÉTISME
MEETING DE SHEFFIELD (GBR, 21 août).
HOMMES. 100 m (v.f. : 1,1 m/s) : 1. Collins
(SKN), 10’’01 ; 2. Scott (USA), 10’’10 ;
3. Frater (JAM), 10’’11 ; 4. Gardener (GBR),
10’’12 ; 5. Devonish (GBR), 10’’13 ; 6. Brown
(TRI), 10’’15 ; 7. Burns (TRI), 10’’15. Disqualifié : Greene (USA). 200 m (v.f. : 1,4 m/s) :
1. Gatlin (USA), 20’’04 ; 2. Gay (USA), 20’’09 ;
3. Buckland (MAE), 20’’39 ; 4. Devonish
(GBR), 20’’48 ; 5. C. Williams (JAM), 20’’57 ;
6. Armstrong (TRI), 20’’61 ; 7. Capel (USA),
20’’72. 400 m : 1. Blackwood (JAM), 45’’29 ;
2. Benjamin (GBR), 45’’49 ; 3. Francique
(GRN), 45’’51 ; 4. Williamson (USA), 45’’64.
Mile : 1. East (GBR), 3’52’’50 ; 2. L. Rotich
(KEN), 3’52’’55 ; 3. Lagat (USA), 3’52’’89 ;
4. Fountain (AUS), 3’53’’24 ; 5. Sullivan
(CAN), 3’54’’48 ; 6. P. Korir (KEN), 3’55’’62.
2 miles : 1. Mottram (AUS), 8’11’’27 ;
2. B. Songok (KEN), 8’12’’86 ; 3. Sh. Korir
(KEN), 8’19’’53 ; 4. A. Blincoe, 8’21’’. 110 m
haies : 1. Arnold (USA), 13’’26 ; 2. Wignall
(JAM), 13’’31 ; 3. Bramlett (USA), 13’’42 ;
4. Johnson (USA), 13’’50 ; 5. Inocencio
(BRE), 13’’54. Disqualifiés : Doucouré et
Olijars (LET). Perche : 1. Walker (USA),
5,90 m ; 2. Lobinger (ALL), 5,80 m ; 3. Miles
(USA), 5,80 m ; 4. Yurchenko (UKR), 5,75 m ;
5. Hooker (AUS), 5,70 m ; 6. Gerasimov (RUS)
et Stevenson (USA), 5,60 m. Concours de
Walker : 5,50 m au 3e essai ; 5,75 m au 1er ;
5,90 m au 2e ; trois échecs à 6,04 m.
Longueur : 1. Pate (USA), 8,45 m
(v.f. : 1,9 m/s) ; 2. Philllips (USA), 8,38 m
(v.f. : 0,3 m/s) ; 3. Gaisah (GHA), 8,23 m
(v.f. : 0,5 m/s) ; 4. Beckford (JAM), 8,03 m
(v.f. : 1 m/s) ; 5. Moffitt (ESP), 7,96 m
(v.f. : 1,8 m/s) ; 6. Martinez (ESP), 7,86 m
(v.f. : 1,3 m/s) ; 7. Tomlinson (GBR), 7,82 m
(v.f. : 1,6 m/s). Concours de Pate : x - 7,79 m
(v.f. : 1,1 m/s) - 8,45 m (v.f. : 1,9 m/s) 7,92 m (v.f. : 0,6 m/s) - 8,25 m (v.f. :
0,9 m/s). Triple saut : 1. Martinez (CUB),
17,44 m (v.f. : 1 m/s) ; 2. Davis (USA),
17,40 m (v.f. : 1,3 m/s) ; 3. Valukevic (SLQ),
17,19 m (v.f. : 1,4 m/s) ; 4. Spasovkhodski
(RUS), 17,18 m (v.f. : 1,8 m/s) ; … 7. Taillepierre, 16,88 m. Disque : 1. Alekna (LIT),
69,22 m ; 2. Kanter (EST), 67,51 m ;
3. Tammert (EST), 65,31 m ; 4. Pestano
(ESP), 65,10 m ; 5. Kruger (AFS), 65,02 m.
FEMMES. 100 m (v.f. : 2,4 m/s) : 1. Campbell
(JAM), 10’’89 ; 2. Nesterenko (BLR), 11’’09 ;
3. Lee (USA), 11’’22 ; 4. Block (UKR), 11’’26 ;
5. Daigle (USA), 11’’27 ; 6. Bailey (JAM),
11’’34 ; 7. Simpson (JAM), 11’’34. 200 m
(v.f. : 0,5 m/s) : 1. Felix (USA), 22’’54 ;
2. Williams (USA), 22’’91 ; 3. Mothersill
(CAY), 23’’16 ; 4. Gevaert (BEL), 23’’20.
400 m : 1. Richards (USA), 49’’77 ;
2. Williams-Darling (BAH), 50’’02 ; 3. Amertil
(BAH), 50’’67 ; 4. Ohuruogu (GBR), 50’’79 ;
5. Hennagan (USA), 50’’87 ; … 8. Désert,
53’’86. 800 m : 1. Meadows (GBR), 2’3’’43 ;
2. Scott (GBR), 2’3’’77 ; 3. Harewood (GBR),
2’3’’94 ; … 8. Holmes (GBR), 2’6’’69.
5 000 m : 1. T. Dibaba (ETH), 14’51’’77 ;
2. E. Dibaba (ETH), 14’53’’48 ; 3. Shobukhova
(RUS), 15’9’’11 ; 4. Jepleting (KEN),
15’11’’80. Hauteur : 1. Bergqvist (SUE),
2,03 m (m.p.m. 2005) ; 2. Palamar (UKR),
1,94 m ; 3. Chicherova (RUS), 1,94 m ;
4. Beitia (ESP), 1,91 m. Concours de Bergqvist : 1,84 m, 1,88 m, 1,91 m et 1,94 m au
1er essai ; 1,97 m au 2e ; 2 m et 2,03 m au
1er ; trois échecs à 2,07 m.
MEETING DE LA CHAUX-DE-FONDS
(SUI, 21 août). – HOMMES. 100 m (v.f. :
1,7 m/s) : 1. Coglio (ITA), 10’’24 ; 2. Kankarafou, 10’’30 ; 3. Baumann (SUI), 10’’41 ;
4. Cheval, 10’’54. 200 m (v.f. : 2,7 m/s) :
1. Cheval, 20’’79 ; 2. Coglio (ITA), 20’’93.
400 m : 1. El-Haouzy, 46’’47 ; 2. McKee
(IRL), 46’’63 ; 3. Djhone, 46’’65. 800 m :
1. Martiak, 1’50’’56 ; 2. Hautcœur, 1’50’’78.
400 m haies : 1. K. Thompson (JAM), 48’’99.
FEMMES. 100 m (v.f. : 3,9 m/s) : 1. Weyerman (SUI), 11’’54 ; 2. Buval, 11’’58. 200 m
(v.f. : 0,3 m/s) : 1. Thiam (SEN), 23’’11.
100 m haies (v.f. : 0,6 m/s) : 1. Carruthers
(USA), 13’’17 ; 2. Bujak, 13’’23 ; 3. Gérance,
13’’69. Disqualifiée : Okori. Série 1 (v.f. :
1,5 m/s) : 1. Okori, 12’’95 ; 2. Carruthers
(USA), 12’’96 ; 3. Bujak, 13’’14. 400 m
haies : 1. B. Taylor (USA), 57’’40.
AUTOMOBILE
GP 2 SERIES (Istanbul, 19-21 août).
– Neuvième manche du Championnat
2005. 2e course : 1. Kovalainen (FIN, Arden),
les 23 tours (soit 122,566 km) en 43’48’’581
(moy. : 167,861 km/h) ; 2. Carroll, (GBR,
SuperNova), à 7’’985 ; 3. N. Rosberg (ALL,
ART), à 8’’556 ; 4. Speed (USA, iSport),
9’’328 ; 5. Garcia (ESP, Racing Eng.), à
11’’341 ; 6. Piquet Jr (BRE, HiTech Piquet), à
18’’360 ; 7. Lopez (ARG, DAMS), à 21’’618 ;
8. Pantano (ITA, SuperNova), à 24’’032 ;…
13. Lapierre (Arden), à 40’’95 ; 14. Prémat
(ART), à 1’3’’412 ; 16. Pla (DPR), à 1’5’’662 ;
18. M. Lauda (ALL, Coloni), à 1 tour ; etc.
Championnat 2005 (après dix manches) :
1. Kovalainen, 85 points ; 2. N. Rosberg, 78 ;
3. Speed, 59 ; 4. Prémat, 53 ; 5. Carroll, 41 ;
6. Jani (SUI, Racing Eng.), 40 ;…
9. Piquet Jr, 30 ; 10. Lopez , 28 ; 11. Pla, 20 ;
13. Lapierre, 13 ; 18. M. Lauda, 3 ; etc.
Prochaine épreuve : Monza (ITA), 1er-3 septembre.
BADMINTON
CHAMPIONNATS DU MONDE (Anaheim
[USA], 15-21 août). – HOMMES. Simple.
Demi-finales : Lin Dan (CHN, no 1 mondial) Gade (DAN, no 3), 15-9, 13-15, 15-11 ;
Hidayat (IDN, no 6) - Lee Chong-Wei (MYS,
no 5), 15-3, 15-12. Double. Demi-finales :
Gunawan-Bach (USA, no 13) - HadiyantoAlven (IDN, no 4), 15-9, 15-13 ; WijayaBudiarto (IDN, no 2) - Chan Chong Ming-Koo
Kien Keat (MYS, n° 9), 15-9, 15-11.
FEMMES. Simple. Demi-finales : Zhang
Ning (CHN, no 1) - Xu Huaiwen (ALL, no 6),
11-7, 11-9 ; Xie Xingfang (CHN, no 2) - Cheng
Shao-Chieh (TAI, no 21), 2-11, 11-5, 11-6.
Double. Finale : Yang Wei-Zhang Jiewen
(CHN, no 1) - Gao Ling-Huang Sui (CHN, no 2),
17-16, 15-7. MIXTE. Demi-finales :
Xie Zhongbo-Zhang Yawen (CHN, no 11) Shirley-Runesten-Petersen (NZL, no 15), 15-8,
15-8 ; Widianto-Natsir (IDN, no 4) - Prapakamol-Thungthongkam (THA, no 7), 15-9, 3-15,
15-10.
BASKET
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES
NATIONS HOMMES (Alger, 15-24 août).
– Premier tour, 5e et dernière journée.
GROUPE A : Algérie-Mali, 66-83. Classement : 1. Algérie, 9 points ; 2. Nigeria, 9 ;
3. Tunisie (+ 15), 7 ; 4. Mali (– 3), 7 ; 5. Côte
d’Ivoire (– 12), 7 ; 6. Gabon, 6. GROUPE B :
Angola-Maroc, 75-43. Classement : 1. Angola, 10 points ; 2. Sénégal, 9 ; 3. République
Centrafricaine, 8 ; 4. Maroc, 7 ; 5. Afrique du
Sud, 6 ; 6. Mozambique, 5.
Qualifiés pour les quarts de finale.
– GROUPE A : Algérie, Nigeria, Tunisie, Mali.
GROUPE B : Angola, Sénégal, République Centrafricaine, Maroc.
BATEAUX
SOLITAIRE DU « FIGARO » (Perros-Guirec - Port-Bourgenay, 7-26 août). – Troisième étape, La Rochelle - Crosshaven,
456 milles. Classement final provisoire
(avant jury) : 1. Pellecuer (Cliptol-Sport), les
456 milles en 87 h 57’47’’ ; 2. Eliès (GroupeGénérali-Assurances), à 18’36’’ ; 3. De Pavant
(Groupe-Bel), à 26’19’’ ; 4. Tabarly (Thales), à
26’19’’ ; 5. Beyou (Delta-Dore), à 26’20’’ ;
6. Duthil (Brossard), à 32’11’’ ; 7. Caudrelier
(Bostik), à 34’34’’ ; 8. Desjoyeaux (Géant), à
42’19’’ ; 9. D’Ali (ITA, Nanni-Diesel), à 45’22’’ ;
10. S. Davies (Skandia), à 49’2’’ ; 11. Petit
(Défi-Santé-Voile), à 49’24’’ ; 12. Attanasio
(MrBookmaker.com), à 49’36’’ ; 13. Bestaven
(Aquarelle.com), à 1 h 2’17’’ ; 14. J. Grégoire
(Banque-Populaire), à 1 h 4’8’’ ; 15. Troussel
(All-Mer), à 1 h 20’50’’ ; 16. Morvan (CercleVert), à 1 h 28’28’’ ; … 21. Drouglazet (Crédit-Maritime), à 2 h 3’6’’ ; 31. Le Cleac’h
(Foncia-TBS), à 3 h 58’18’’, etc.
Classement général provisoire (avant jury,
après 3 étapes) : 1. Pellecuer, en
196 h 53’21’’ ; 2. Beyou, à 10’32’’ ; 3. D’Ali, à
12’9’’ ; 4. Duthil, à 12’51’’ ; 5. Tabarly, à
22’53’’ ; 6. De Pavant, à 24’46’’ ; 7. Caudrelier,
à 26’34’’ ; 8. Desjoyeaux, à 36’59’’ ; 9. Attanasio, à 51’54’’ ; 10. Eliès, à 55’56’’ ; 11. Morvan,
à 57’51’’ ; 12. Petit, à 1 h 7’39’’ ; 13. Chabagny, à 1 h 49’ 52’’ ; 14. Grégoire, à
1 h 58’53’’ ; 15. Bérenger, à 2 h 3’27’’ ; …
19. Drouglazet, à 2 h 20’57’’ ; 24. Le Cleac’h, à
3 h 48’18’’. Abandons : J. Einhorn (Connivence), C. Bos (Raynal et Roquelaure),
A. Alf aro (www .pay s-basq ue-entreprises.com).
D’Ali, Desjoyeaux et Eliès ont été pénalisés de
2’30’’ pour plombages non conformes. Les
autres réclamations seront examinées
aujourd’hui.
BEACH-VOLLEY
BEACH TOUR (Le Lavandou,
20-21 août). – HOMMES. Demi-finales :
De Paula-Rodrigo (BRE) - Huchard-Daguerre,
2-0 (21-14, 21-10) ; Ces-Dugrip - HamelGagliano, 2-0 (21-19, 21-18). Finale:
De Paula-Rodrigo - Ces-Dugrip, 2-0 (21-15,
22-20). FEMMES. Demi-finales: Faure-Sarpaux - Barrera-Hamzaoui, 2-0 (21-17,
21-19) ; Kadjo-Arjona - Baburina-Ocheïko
(UKR), 2-0 (21-11, 21-18). Finale : KadjoArjona - Faure-Sarpaux, 2-1 (16-21, 21-17,
17-15). Tous français, sauf mention.
CYCLISME
TOUR D’ALLEMAGNE (Pro Tour,
15-23 août). – 7e étape, Singen-Feldberg :
1. Evans (AUS, Davitamon-Lotto), les
171,3 km en 4 h 56 ’10 ’’ (moy. :
34,704 km/h) ; 2. Jeker (SUI, Saunier Duval),
à 11’’ ; 3. Jaksche (ALL, Liberty Seguros),
m.t. ; 4. Leipheimer (USA, Gerolsteiner), à
14’’ ; 5. Contador (ESP, Lsw), à 26’’ ; 6. Bruseghin (ITA, Fassa Bortolo), m.t. ; 7. Totschnig
(AUT, Gst), à 29’’ ; 8. Julich (USA, CSC), m.t. ;
9. Weening (HOL, Rabobank), à 33’’ ;
10. Van Huffel (BEL, Dvl), à 35’’ ; 11. Ullrich
(ALL, T-Mobile), à 44’’ ;… 14. Lövkvist (SUE,
Française des Jeux), à 1’5’’ ; 15. Raisin (USA,
Crédit Agricole), m.t. ; 18. Di Luca (ITA,
Liquigas), à 1’37’’ ; 21. Brochard (Bouygues
Telecom), à 1’40’’ ; 31. Vasseur (Cofidis), à
3’9’’ ; 32. Bessy (Cof), à 3’38’’ ; 46. Hinault
(CA), à 10’56’’ ; 56. Talabardon (CA), m.t. ;
62. Lemoine (CA), à 13’48’’ ; 63. Sprick
(Btl), m.t. ; 72. S. Portal (CA), à 16’56’’ ;
118. Moinard (Cof), à 21’20’’ ; 119. Mainguenaud (Btl) ; 120. Da Cruz (Fdj), t.m.t.
120 classés. Non partant : Pozzato (ITA, Qst).
Cinq abandons, dont Martias (Btl) et
Fritsch (Sdv).
Classement général : 1. Leipheimer (USA,
Gerolsteiner), en 32 h 53’37’’ ; 2. Totschnig
(AUT, Gst), à 33’’ ; 3. Evans (AUS, DavitamonLotto), à 58’’ ; 4. Jaksche (ALL, Liberty
Seguros), à 1’21’’ ; 5. Ullrich (ALL, T-Mobile),
à 1’26’’ ; 6. Valjavec (SLV, Phonak), à 2’42’’ ;
7. Jeker (SUI, Saunier Duval), à 3’7’’ ; 8. Raisin (USA, Crédit Agricole), à 3’47’’ ;
9. Van Huffel (BEL, Dvl), à 4’19’’ ; 10. Bruseghin (ITA, Fassa Bortolo), à 4’50’’ ;…
14. Di Luca (ITA, Liquigas), à 6’46’’ ; 23. Brochard (Bouygues Telecom), à 13’3’’ ;
32. Vasseur (Cofidis), à 22’53’’.
AUJOURD’HUI
8e étape : Ludwigshafen-Weinheim (31,1 km,
c.l.m. individuel).
CHÂTEAUROUX CLASSIC DE L’INDRE
– TROPHÉE FENIOUX (1.1, 21 août).
– 1. Casper (Cofidis), les 198 km en
4 h 15’48’’ (moy. : 46,443 km/h) ; 2. Napolitano (ITA, Team LPR) ; 3. J.-P. Nazon (AG2R
Prévoyance) ; 4. Bonnet (Auber 93) ; 5. Geslin (Bouygues Telecom) ; 6. Guerra (ESP,
LA Aluminios) ; 7. Balciunas (LIT, Agritubel) ;
8. Traksel (HOL, MrBookmaker) ; 9. Kirsipuu
LUNDI 22 AOÛT 2005
(EST, Crédit Agricole) ; 10. Holmkvist (SUE,
Amore & Vita) ;… 12. Dion (RAGT
Semences) ; 14. McGee (AUS, Française des
Jeux) ; 17. Labbe (Aub), t.m.t. 127 classés.
Non partant : Vandenbroucke (BEL, Mrb).
CLASICA LOS PUERTOS (1.1 ESP,
21 août). – 1. Zandio (ESP, Îles Baléares), les
146 km en 3 h 28’32’’ (moy. : 42,008 km/h) ;
2. Castaño (ESP, Andalucia), m.t. ;
3. J.L. Martinez (ESP, Communauté de
Valence), à 57’’ ; 4. Arrieta (ESP, Iba), à 1’1’’ ;
5. Garcia (ESP, Kaiku) ; 6. Moreno (ESP,
Relax Fuenlabrada) ; 7. Cabello (ESP, Ecv) ;
8. Garcia-Casa (ESP, équipe nationale) ;
9. Mancebo (ESP, Iba) ; 10. Valverde (ESP,
Iba), t.m.t. 46 classés.
ÉQUITATION
CONCOURS COMPLET – CIC *** MARTINVAST (19-21 août). – Classement final :
1. Powell (GBR), Major Sweep, 51,5 pts ;
2. Carlerback (SUE), Onyx, 57,9 ; 3. Hilton
(SUE), M. d’Alby, 58,0 ; 4. Hunt (GBR),
Phébus, 58,6 ; 5. Mac Leod (AUS), Enchanted,
58,9 ; 6. De Laurières, Crazy Love, 62,0 ;
7. Jaroslav (RTC), Kyrenejennallas, 64,4 ;
8. Willefert, Escape Lane, 65,2 ; 9. Donckers
(BEL), Stellbrook, 69,4 ; 10. Powell (GBR),
What Naw, 71,1.
GOLF
NEC INVITATIONNAL (USA, Firestone
Country Club, Akron, Championnat du monde
hommes, 7 500 000 $, 18-21 août). – Troisième tour (par 210) : 1. Woods (USA), 203
(66 + 70 + 67) et Perry (USA), 203
(70 + 69 + 64) ; 3. McGinley (IRL), 204
(71 + 66 + 67) ; 4. Garcia (ESP), 205
(68 + 70 + 67) et Appleby (AUS), 205
(68 + 70 + 67) ; 6. Olazabal (ESP), 206
(72 + 68 + 66) ; 7. Palmer (USA), 207
(72 + 68 + 6 7), T om s ( U S A ), 2 0 7
(71 + 67 + 69) et DiMarco (USA), 207
(67 + 70 + 70) ; 10. Westwood (ANG), 208
(73 + 72 + 63), D. Howell (ANG), 208
(70 + 68 + 70) ; 12. V. Singh (FIJ), 209
(66 + 71 + 7 2 ), Bjö r n (D AN ), 2 0 9
(70 + 67 + 72), Love III (USA), 209
(67-73-69) ; … 19. Donald (ANG), 210
(69 + 67 + 74), Montgomerie (ECO), 210
(70 + 72 + 68), Weir (CAN), 210
(71-69-70) ; 38. Levet, 215 (72 + 71 + 72) ;
42. Mickelson (USA), 216 (69 + 72 + 75) ;
61. Goosen (AFS), 223 (77 + 73 + 73) ;
68. M. Campbell (NZL), 224 (72 + 74 + 78).
RENO OPEN (USA, Montreux Golf & Country Club, Reno, circuit américain hommes,
3 000 000 $, 18-21 août). – Troisième tour
(par 216) : 1. Taylor, 195 (64 + 67 + 64) ;
2. Fischer, 201 (65 + 67 + 69) ; 3. Parnevik
(SUE), 202 (67 + 68 + 67) ; 4. Jacobson
(SUE), 203 (65 + 70 + 68), Kaye, 203
(69 + 66 + 68) et Baddeley (AUS), 203
(67 + 70 + 66) ; etc.
Tous américains, sauf mention.
SAFEWAY CLASSIC (USA, Columbia
Edgewater Country Club, Portland, circuit
américain femmes, 1 400 000 $,
19-21 août). – Deuxième tour (par 144) :
1. Kang Soo-yun (CDS), 132 (64 + 68) ;
2. Gl. Park (CDS), 135 (67 + 68) et Jang
Jeong (CDS), 135 (67 + 68) ; 4. Song Aree
(CDS), 136 (66 + 70) et Han Hee-won (CDS),
136 (65 + 71) ; 6. Yim Sung-ah (CDS), 137
(64 + 73), Kim Mi-joo (CDS), 137 (69 + 68),
Webb (AUS), 137 (70 + 67) ; … 35. Icher,
142 (71 + 71). N’a pas passé le cut : Arricau, 148 (72 + 76).
HANDBALL
SCHLECKER CUP (Ehingen [ALL],
20-21 août). – Match pour la 5e place :
Sävehof (SUE)-Tunisie, 33-31. Match pour la
3e place : Hambourg (ALL)-Kiel (ALL), 31-30.
Finale : Montpellier-Veszprem (HON), 40-39
a.p. (32-32 ; 36-36 ; 4 t.a.b. à 3).
MOTO
CROSS – CHAMPIONNAT DU MONDE
MX 1-MX 2 : GP D’ALLEMAGNE (Gaildorf,
20-21 août). – 14e épreuve du Championnat du monde 2005.
MX 1. 1re manche : 1. Everts (BEL,
Yamaha), les 16 tours en 41’6’’113 ; 2. Ramon
(BEL, KTM), à 25’’052 ; 3. Townley (NZL,
KTM), à 43’’363 ; 4. Pichon (Honda),
à 1’15’’046 ; 5. Coppins (NZL, Honda),
à 1 ’25’’3 64 ; 6. S eguy (Y amaha),
à 1’35’’629 ; 7. Gundersen (NOR, KTM),
à 1’37’’974 ; 8. Leok (EST, Kawasaki),
à 1’39’’974 ; … 16. Meo (Husqvarna),
à 1 tr ; 21. Leuret (Honda) à 2 tr ; etc.
2e manche : 1. Everts, les 18 tours en
40’33’’002 ; 2. Leok, à 6’’450 ; 3. Coppins,
à 7’’217 ; 4. Pichon, à 16’’480 ; 5. Ramon,
à 22’’311 ; 6. Barragan (ESP, KTM),
à 26’’865 ; 7. Townley, à 48’’767 ; 8. Noble
(GBR, Honda), à 1’22’’431 ; … 10. Leuret,
à 1’32’’423 ; 20. Turpin (Suzuki), à 1 tr ;
22. Meo ; etc.
Championnat du monde MX 1 2005 (après
14 épreuves) : 1. Everts, 589 pts ; 2. Coppins,
535 ; 3. Townley, 460 ; 4. Pichon, 404 ;
5. Smets (BEL, Suzuki), 385 ; 6. Ramon, 380 ;
7. Leuret, 278 ; 8. De Dycker (BEL, Honda),
268 ; … 18. Seguy, 127 ; 24. Meo, 64 ; etc.
MX 2. 1re manche : 1. Cairoli (ITA, Yamaha), les 17 tours en 41’38’’076 ; 2. McFarlane
(AUS, Yamaha), à 51’’170 ; 3. Nunn (GBR,
KTM), à 1’26’978 ; 4. Monni (ITA, KTM),
à 1’39’’808 ; 5. Caps (BEL, Honda),
à 1’52’’370 ; 6. Guarneri (ITA, Yamaha),
à 2’38’’706 ; 7. C. Pourcel (Kawasaki),
à 1 tr ; 8. Nagl (ALL, KTM) ; … 10. Renet
(Yamaha) ; 13. Maschio (Yamaha) ; etc.
2e manche : 1. Cairoli, les 17 tours en
41’14’’437 ; 2. Chiodi (ITA, Yamaha),
à 25’’220 ; 3. Maschio, à 27’’713 ; 4. Nunn,
à 30’’420 ; 5. Philippaerts (ITA, KTM),
à 31’’366 ; 6. Guarneri, à 1’0’’946 ; 7. Monni,
à 1’4’’806 ; 8. C. Pourcel, à 1’9’’643 ; …
16. S. Pourcel (Kawasaki), à 1 tr ;
18. Renet ; etc.
Championnat du monde MX 2 2005
(après 14 épreuves) : 1. Cairoli, 501 pts ;
2. McFarlane, 492 ; 3. Chiodi, 427 ; 4. Philippaerts, 389 ; 5. Melotte (BEL, Yamaha), 352 ;
6. Sword (GBR, Kawasaki), 308 ; 7. C. Pourcel, 297 ; 8. Nunn, 289 ; … 12. Maschio,
250 ; 15. Boissière, 197 ; 24. Renet, 84 ;
25. Aubin (Yamaha), 74 ; 27. S. Pourcel,
62 ; etc.
Prochaine épreuve : GP d’Angleterre (île de
Wight), le 28 août.
PENTATHLON
MODERNE
FINALE DE LA COUPE DU MONDE
(Uppsala [SUE], 20 août). – HOMMES :
1. Krungolcas (LIT), 5 632 pts (tir : 1 180 ;
escrime : 968 ; natation : 1 280 ; équitation :
1 144 ; course à pied : 1 060) ; 2. Horvath
(HON), 5 608 (1 192 ; 808 ; 1 292 ; 1 200 ;
1 116) ; 3. Walther (ALL), 5 556 (1 012 ;
936 ; 1 344 ; 1 164 ; 1 100). FEMMES :
1. Voros (HON), 5 708 pts (tir : 1 168 ;
escrime : 1 000 ; natation : 1 280 ; équitation : 1 200 ; course à pied : 1 060) ; 2. Mouratova (RUS), 5 640 (1 184 ; 1 032 ; 1 128 ;
1 200 ; 1 096) ; 3. Cazé, 5 616 (1 036 ;
1 096 ; 1 300 ; 1 172 ; 1 012).
SKI NAUTIQUE
CHAMPIONNATS DU MONDE (Tianjin
[CHN], 16-21 août). – Finales. HOMMES.
Saut : 1. Llewellyn (CAN), 69,1 m ; 2. Krueger
(USA), 66,4 m ; 3. Seels (GBR), 65,5 m.
Combiné : 1. Siemers (USA),
2 830,06 points ; 2. Julio (ARG), 2 795,50 ;
3. Zharnasek (BLR), 2 599,09 ; 4. Llewellyn
(CAN), 2 413,97. FEMMES. Saut : 1. Andriopoulou (GRE), 52,4 m ; 2. Fladborg (DAN),
51,2 m ; 3. Hunter (GBR), 49 m ;… 10.
Lucine, 46,9 m. Combiné : 1. Jaquess (USA),
2 825,84 points ; 2. Andriopoulou (GRE),
2 788,03 ; 3. Lucine, 2 760,15 ; 4. McClintock (CAN), 2 232,62. Combiné par
équipes : 1. États-Unis, 8 609,73 points ;
2. France (Lucine, Amade, Jamin, Ackerer,
Cans, Le Forestier), 7 910,41 ; 3. GrandeBretagne, 7 734,34.
SURF
SOORUZ LACANAU PRO (Lacanau,
15-21 août). – Championnat du monde
WQS 6 étoiles. Finale : 1. Cansdell (AUS),
13,36 pts ; 2. Reyes (USA), 13,17. Demifinalistes : Souza (BRE), 15,83 ; Ross (AUS),
10,50. Quart-finalistes : Hall (AUS), 10,17 ;
Bourgeois (USA), 11,00 ; Moura (BRE), 5,66 ;
Kerr (AUS), 3,94 ; … 17. Picon, 6,50 ; 25.
Rebière, 10,66 ; 49. Beven, 11,56 ; 121.
Boal, 10,86.
L’Australien Shaun Cansdell a battu en finale
le Californien Tim Reyes lors de la deuxième
des trois étapes françaises du Championnat
WQS, qui s’est achevée hier à Lacanau. Malgré
des conditions de vagues difficiles jusqu’à jeudi, les compétiteurs ont pu profiter d’une
houle consistante dépassant un mètre ce
week-end. Le Français Miky Picon, éliminé au
5e tour, prend la 17e place et conserve toutes
ses chances de montée en WCT à la veille
de l’épreuve de Hossegor qui débute
aujourd’hui. – A. B.
TENNIS
BRONX (USA, ATP Challenger, dur,
50 000 $, 15-21 août). – Demi-finales :
Ascione b. Roger-Vasselin, 7-6 (8-6), 6-3 ;
Vahaly (USA) b. Dlouhy (RTC), 7-6 (7-5), 6-1.
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no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
LU
Tirage du samedi 20 août 2005:
693 403 exemplaires
PAGE 13
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Elle ne tarda pas à venir, puisque les
coups du sort finissent aussi par seconder le Suisse dans les moments délicats. Après dix minutes d’interruption
pour se faire masser la voûte plantaire
du pied droit, Roddick eut le délicat
devoir de servir à 5-6 et rendit une
copie truffée d’erreurs.
Pour sa quatrième victoire en Masters
Series de la saison - une première historique, aussi -, l’opportuniste Federer
venait ainsi de signer une rentrée
remarquée. « Hey, c’est un joli comeback, savourait-il, faussement
modeste. C’est toujours un peu surprenant de voir comment les choses
reviennent vite. Car on perd toujours
un peu de confiance quand on ne joue
pas. Désormais, l’œil est revenu, tout
redevient naturel. J’ai senti Andy très
déterminé à me battre en début de
match et c’est pour ça que la balle de
break que je sauve était importante.
Après, j’ai su lire son jeu. J’ai bien
exploité les gros points. Si je suis no1,
c’est parce que je joue bien dans les
grands moments comme ça. » Et si
Roddick n’est « que » le no5 de la hiérarchie, c’est sûrement parce qu’il
n’arrive toujours pas à rivaliser dans
ces instants fatidiques. « Pourtant, je
suis meilleur qu’avant, pointait l’Américain hier. Roger est comme Tiger
Woods en golf. Il pousse les autres à se
hisser à un meilleur niveau. Mais
aujourd’hui, je me suis battu un peu
tout seul en ratant des coups que je
n’aurais pas dû. »
Respectueux du palmarès de son
adversaire, Roddick regrettait seulement pour lui que Federer ne soit pas
j’étais un peu vidée physiquement,
expliqua la championne de RolandGarros. Franchement, je ne veux pas
me chercher d’excuses, mais me faire
jouer trois soirs de suite, pour enchaîner sur une finale l’après-midi, ce
n’était pas le bon timing. J’ai protesté
durant la semaine mais comme c’est la
télévision qui voulait mes matches en
nocturne, je n’avais pas mon mot à
dire. Maintenant, je suis contente
d’avoir pu jouer cinq matches dans la
semaine. Je repars passer quelques
jours en Floride et je serai à New York
en fin de semaine. »
De son côté, Kim Clijsters se félicitait
de ne pas avoir eu un tournoi trop
éprouvant : « Je redoutais ce quatrième tournoi de suite et heureusement, mes matches ont été rapides. En
finale, je suis restée bien concentrée
pour ne pas me laisser trop troubler par
le vent et, compte tenu des conditions,
j’ai fait un très bon match. Maintenant,
je vais retrouver mon petit ami dans le
New Jersey et je ne vais pas toucher
une raquette pendant quatre jours. »
Ravie de quitter Toronto sur son
sixième succès de la saison, Clijsters
arrivera à l’US Open en position de
grande favorite puisqu’elle a gagné
cinq de ces six titres sur ciment, présentant un bilan de vingt-neuf victoires pour une seule défaite sur sa surface fétiche. Son petit ami, un
basketteur américain, sera à n’en pas
douter ravi d’accueillir sa championne
contente à la fête.
Bleu
En attendant, après six défaites consécutives, un seul set glané et cinq finales
perdues, la balance indique 1-10
depuis hier. Sous une température
caniculaire, l’inexorable scénario a
seulement failli dériver au milieu de la
seconde manche. Jusqu’alors, Federer
avait breaké deux fois l’Américain
pataud pour s’adjuger aisément le premier set. Andy avait poussé un gros
« Aaarrgh ! ! !» sur sa seule balle de
break manquée d’entrée (retour dans
le filet), pressentant le pire. Et, de fait,
le Suisse alignait ses services remportés blanc jusqu’à mener 2-1 au second
set. Subitement, une volée miraculeuse aiguisa les sens d’un Roddick
plus ravageur qui finit par émerger de
sa torpeur pour prendre à son tour le
service du no1 mondial. Le sursaut
s’étala 3-2, 30-0, sur son service.
Le temps pour le Suisse de réactiver le
killer instinct, d’aligner les retours
exceptionnels, de poser des attaques
EN ARRIVANT À TORONTO, Kim
Clijsters avait peur d’avoir à disputer le
tournoi de trop avant l’US Open. Elle
venait d’enchaîner Stanford, San Diego et Los Angeles et se serait bien passée de la désignation imposée par la
WTA qui l’envoyait au Canada. Heureusement, elle n’eut pas de match difficile jusqu’en finale, profitant même
du forfait de Ana Ivanovic en quart, si
bien qu’elle était encore en état de
bouger et de frapper dans la balle au
moment d’affronter Justine Henin hier
après-midi.
Cette dernière, contrairement à Clijsters, n’avait pas beaucoup de matches
dans les jambes puisqu’elle avait choisi Toronto comme tournoi de rentrée
après sa défaite au premier tour de
Wimbledon. Comblée par sa qualification pour la finale, elle l’était moins par
les horaires qu’on lui avait imposés
durant la semaine puisqu’elle dut disputer trois matches de suite en nocturne, jeudi, vendredi et samedi. Trois
matches dont deux très durs, face à
Vaidisova et Mauresmo, qui l’empêchèrent d’aller au lit avant une ou deux
heures du matin. C’est la raison pour
laquelle Henin passa à côté de son
match hier après-midi, transformant
cette finale à l’affiche alléchante en
une confrontation décousue au possible, rendue plus confuse encore par
un vent violent, qui fit « boiser » à
Henin un nombre considérable de
coups droits et de revers.
Menée rapidement 4-1 au premier set,
Henin réussit à revenir à 4 partout au
prix d’un bel effort, mais elle n’eut pas
la force de remporter plus de deux jeux
par la suite, s’inclinant 7-5, 6-1 en une
heure et douze minutes.
« Les conditions de jeu n’étaient pas
faciles avec tout ce vent mais surtout,
Dotation : 1 300 000 dollars
Demi-finales : Clijsters (BEL) b.
Myskina (RUS), 6-4, 6-1 ; Henin (BEL)
b. Mauresmo, 7-5, 3-6, 6-1.
Finale : Clijsters (BEL) b. Henin (BEL),
7-5, 6-1.
Jaune
Rouge
Jaune
(Photo J.-M. Pochat)
TORONTO – (CAN)
Noir
Bleu
Noir
Roger Federer
a remporté hier,
face à Andy Roddick,
sa 22e finale
d’affilée
(record
absolu,
loin devant
Björn Borg
et John
McEnroe, 12).
Son dernier
échec remonte
à juillet 2003,
à Gstaad, contre
Jiri Novak.
Le duel
tourne court
14
BATEAUX
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE
SOLITAIRE DU « FIGARO »
Le bon tour de Pellecuer Button ravi,
FORMULE 1 – GRAND PRIX DE TURQUIE
Le skipper de « Cliptol-Sport », petit budget et pas de préparateur, a gagné la troisième étape.
Le voilà leader du classement général.
Sato menacé
CROSSHAVEN – (IRL)
ISTANBUL –
PASSÉS COMPLÈTEMENT au travers lors de la séance de qualification, les pilotes BAR-Honda se sont
bien repris, hier, en course. Auteur
d’une prestation solide qui, de sa
treizième place sur la grille, l’amena
à la cinquième place finale, Jenson
Button n’est pas près d’oublier
l’Istanbul Park. « C’était la course la
plus excitante depuis le début de saison pour moi, se réjouissait
l’Anglais. Le résultat est un peu décevant parce que nous avions un bon
rythme tout le week-end, mais à
l’avenir nous devrons veiller à ne
plus faire ce genre d’erreurs. »
Auteur d’essais libres prometteurs,
Button aurait en effet put se placer
en arbitre du duel Renault - McLaren
s’il était parti mieux placé sur la
grille. « Ça a été un week-end fantastique pour l’équipe. Nous avons
démontré que nous nous rapprochons des deux équipes de tête.
Nous attendons la prochaine course,
à Monza, avec impatience. »
D’Ali n’a pas perdu
le sourire
À première vue, la victoire de celui que
certains de ses rivaux surnomment
« Forrest Gump » ne semblait pas soulever exactement l’enthousiasme de ses
confrères. Son isolement dans la salle de
restaurant du Royal Cork Yacht Club,
après l’arrivée, étonnait. Son budget
réduit (évalué à 23 000 euros) et le fait
qu’il n’ait pas de préparateur et dorme
sur son bateau par souci d’économie
font un peu tache parmi la fraction la
plus huppée des figaristes. « C’est
l’antisportif de haut niveau, dit Kito
de Pavant, qui le côtoie, de même que
Pietro D’Ali, au centre d’entraînement
en Méditerranée de la Grande-Motte
– très en verve en ce moment. Il ne se
prépare pas bien, son foc doit avoir l’âge
de son bateau et là où nous, on s’efforce
de gérer les petits détails, lui se passe de
tout ça ! »
En contrepartie, ajoute de Pavant, « il
fait tout au feeling mais il a un bon feeling. Il navigue super bien et il va vite
avec son bateau. Quand il est motivé, il
ne lâche rien. » De son côté, Yann Eliès
complète : « Il ne m’a pas volé la première place, il la mérite. Il a été un petit
peu plus malin que nous. »
Troisième de la première étape, vainqueur de la troisième, Laurent Pellecuer
fait donc un valeureux nouveau leader,
surtout au terme d’une manche à propos
de laquelle Michel Desjoyeaux (Géant),
assure : « Je n’ai jamais fait du saut de
vagues comme ça ! » Quant à l’ancien
leader, Pietro D’Ali, il est loin d’avoir
perdu le sourire : « Je laisse volontiers
les soucis de la pression au premier. Je
préfère cette situation : aller chercher la
victoire plutôt que de courir pour garder
une première place. »
ILS ONT DIT
Michael SCHUMACHER (Ferrari, abandon) : « En ce qui concerne mon accident avec Webber, je l’ai vu se déporter vers la droite et lorsque j’ai commencé à
freiner, je ne le voyais plus dans mes rétroviseurs. Au milieu du virage, j’ai senti un
choc lorsqu’il m’a touché avec le museau de sa voiture. Il avait un tour de retard et
j’ai donc des difficultés à comprendre pour quelle raison il m’a attaqué de cette
manière. »
Jarno TRULLI (Toyota, 6e) : « Après quelques mois de malchance et quelques
courses décevantes, il est très agréable de faire une course normale à nouveau. J’ai
pris un bon départ et j’ai attaqué à fond du début à la fin de la course. J’ai perdu pas
mal de temps dans le trafic mais, à part ça, tout s’est bien passé. »
LES CHIFFRES DE LA COURSE
CLASSEMENT
SKI NAUTIQUE
ro doit pouvoir se courir à l’échelle
humaine et amateur avec un niveau de
compétitivité intéressant. Arrêtons la
surenchère et trouvons un système plus
soft pour tout le monde, que ce soit pour
les bateaux ou la gestion du temps à terre.
– Dormez-vous vraiment dans
votre bateau aux escales ?
– J’ai tout le temps dormi dans mon
bateau. Mais là, je vais dans un Bed and
breakfast. J’ai un bateau trempé jusqu’à
la quille et je ne pense pas arriver à
retransformer ce coursier en bateau de
croisièrepour l’escale.À La Rochelle, il faisait beau, j’étais au cœur de la ville, j’étais
sur place avant les autres et je pouvais me
coucher à pas d’heure, c’était nickel.
– Quels progrès avez-vous faits au
centre d’entraînement en Méditerranée ?
CHAMPIONNATS DU MONDE
Laurent Pellecuer (Cliptol-Sport)
Trente et un ans, né le 10 février 1974
à Montpellier.
Célibataire.
9 participations à la Solitaire du Figaro ; Meilleur classement : 8e en 2003.
1998 : 2e de la Transat AG2R.
2001 : 3e du Trophée BPE.
2004 : 8e de la Generali Solo.
2005 : 1er de Roma per Due.
– J’ai appris la sérénité et la compétitivité, ce qu’on ne peut pas faire tout seul
dans son coin. Il y a de la confrontation et
ça permet de mieux mettre les bateaux au
point et de savoir les utiliser plus à
fond. » – A.-J. D.
GOLF
VOILE OLYMPIQUE : LES MONDIAUX DE 470 À SAN FRANCISCO. – À
partir de cet après-midi et jusqu’au 28 août, les Championnats du monde de
470 débutent dans la magnifique baie de San Francisco. Sept équipages
français (six masculins et un féminin) seront au départ avec notamment Gildas
Philippe et Nicolas Le Berre, cinquième aux derniers JO qui retrouveront
l’équipage australien Wilmot-Page, champion du monde en titre et les
britanniques Rogers-Glanfield, champions d’Europe en juillet dernier et
médaillés d'argent à Athènes. Un seul équipage féminin défendra les couleurs
françaises. Mais Ingrid Petitjean et Nadège Douroux surfent sur une belle
série entamée depuis avril dernier : victoires à Hyères, Medemblick et au
Championnat d’Europe !
DÉFI PETIT NAVIRE : LE PEUTREC DOUBLE LA MISE. – Malgré la
participation de Bruno Peyron sur Orange 2, Fred Le Peutrec, sur son trimaran
de 60 pieds Gitana XI, s’est imposé pour la deuxième année consécutive au
terme du Défi Petit Navire. Avec un temps canon de 9’12’’ établi sur les
5 milles du parcours, le skipper morbihannais possède désormais la meilleure
performance (32,60 nœuds de moyenne) de cette compétition de vitesse
estivale créée en 2001, qui a l’originalité de faire évoluer sur le même plan
d’eau multicoques, kitesurfs et windsurfs. – D. P.
NEC Invitational (Championnat du monde hommes)
La bonne combine bleue Perry s’en mêle
Le bronze de Clémentine Lucine et l’argent collectif en combiné portent à trois
médailles le bilan français en Chine.
LA PANOPLIE est complète désormais : près de l’or, décroché samedi par
Nicolas Le Forestier en figures, trônent
depuis hier une médaille d’argent et
une médaille de bronze. Sur le lac Dongli, à Tianjin, en Chine, le bronze est
revenu à Clémentine Lucine, récompensée en combiné. En saut, la jeune
femme de vingt-trois ans a été plus
malheureuse. Elle n’a terminé que
dixième. « La finale du combiné avait
lieu juste avant. Je n’avais plus de
forces, mais j’ai donné tout ce que j’ai
pu », explique-t-elle.
Mais point de déception dans son discours. Au début du mois, lors de Championnats d’Europe euphoriques pour
elle, Lucine a frôlé la punition. À Linz,
rien ne lui résiste : titrée en figures et
en combiné, médaillée d’argent en slalom et de bronze en saut, elle survole la
compétition. Peut-être un peu trop
facile. « Sur mon dernier coup de ski,
je passe un saut périlleux qui me donne
le titre. Je décompresse. Mais, sur une
nouvelle figure, je fais une faute de
carre », avoue-t-elle. Subluxation de
l’épaule gauche, opération. « Il y a une
semaine, j’étais encore sur un lit
d’hôpital ! J’ai failli ne pas venir à
Tianjin. En arrivant, je ne m’étais
pas entraînée depuis quinze jours.
Cette médaille de bronze en combiné
est une très bonne surprise. Et ça
faisait trente-deux ans qu’une
Française n’était pas montée sur un
podium en combiné », savoure-t-elle
de sa voix rieuse.
La recordwoman du monde de la spécialité (2 903,43 pts en août 2004 aux
Championnats de France) a apprécié le
voyage en Orient : « L’organisation
était excellente, les conditions de ski
aussi. Il y avait pas mal de spectateurs.
Et toutes les finales étaient diffusées
en direct à la télévision nationale ! »
Suprématie
américaine
À ces menues satisfactions, Lucine
peut ajouter le plaisir plus intense
d’une médaille d’argent venue couronner l’équipe de France de combiné.
Avec Anaïs Amade, Géraldine Jamin,
Damien Ackerer, Sébastien Cans et
Nicolas Le Forestier, la jeune femme
décroche une récompense collective
qui avait échappé à la France il y a deux
ans. Aux précédents Championnats du
monde, en Floride, les Bleus étaient
restés au pied du podium. « Ma
contre-performance d’il y a deux ans
avait un peu faussé les cartes, reconnaît Le Forestier, qui n’avait pu franchir
le cap des éliminatoires dans sa spécialité, alors qu’il était champion du
monde en titre. Cette année, tout le
monde a fait ce qu’il fallait faire. »
La France renoue donc avec une bonne
habitude, puisqu’elle fréquentait ce
podium par équipes sans interruption
RITSCHARD RÉÉLU. – Le Suisse Kuno Ritschard a été réélu président de la
Fédération internationale (IWSF) lors du congrès de l’instance qui s’est tenu à
Tianjin en marge des Mondiaux. Alain Amade, ancien président de la Fédération
française, a conservé son poste de vice-président de l’IWSF et la Britannique Gill
Hill est devenue secrétaire générale.
depuis 1993. Les États-Unis, vainqueurs, restent cependant presque
inaccessibles. Depuis 1959 et l’arrivée
de la compétition par équipes aux
Championnats du monde, seuls cinq
titres ont échappé aux Américains.
Le Canada (1991, 1993 et 1999) et la
France (1995 et 1997) étaient les seuls
à avoir pu contester cette suprématie.
« Les Américains ont un réservoir de
skieurs énorme. Nous, on manque de
gros leaders, surtout chez les hommes.
Les filles, elles, n’ont pas à rougir par
rapport aux Américaines. On aurait
besoin d’un très bon slalomeur et d’un
très bon sauteur pour rivaliser », analyse Le Forestier.
Avant de quitter la Chine, les Français
vont visiter aujourd’hui la Cité interdite, à Pékin, puis faire un détour sur
les méandres de la Grande Muraille.
Avec un bilan positif de trois médailles,
meilleur qu’il y a deux ans en Floride
(deux médailles d’argent), ils ont pourtant prouvé qu’ils n’étaient pas venus
en touristes.
AURÉLIEN BOUISSET
RÉSULTATS
FINALES
Combiné par équipes :
1. États-Unis, 8 609,73 pts
2. France (Lucine, Amade, Jamin,
Ackerer, Cans, Le Forestier),
7 910,41
3. Grande-Bretagne, 7 734,34
FEMMES
Combiné :
1. Jaquess (USA), 2 825,84 pts
2. Andriopoulou (GRE), 2 788,03
3. Lucine, 2 760,15
LE PATRON EST À L’HEURE. Parfaitement dans les clous
pour mener à bien sa quête d’une quatrième couronne à
Akron, Tiger Woods s’est joliment remis d’aplomb après son
terne deuxième tour (70). Hier matin – suspendu par les
orages samedi, le troisième tour a dû être bouclé dimanche à
l’aube –, l’Américain a appuyé sur le champignon, livrant une
solide carte (67, – 3) malgré les rincées qui dégoulinaient sur
l’Ohio. Le numéro 1 mondial revint sur le pré hier matin avec
la perspective de jouer d’entrée un coup périlleux au milieu
des arbres dans le rough bordant le trou no 16. Il s’en acquitta
à merveille.
Mais il y a eu mieux. Second couteau et vieux routier du circuit
PGA, le citoyen Kenny Perry, quarante-cinq ans, avait quitté
furax le parcours de Firestone samedi. Fâché tout rouge que
les officiels, embarrassés par la pluie, lui intiment l’ordre de
ranger son putter alors qu’il allait bâcher son troisième tour
sur le green du trou no 18. C’était ballot mais vraiment pas
MOTO
grave. Car l’Américain avait tout lieu de parader après sa
démonstration achevée, hier matin, par un ébouriffant 64
(– 6) qui le plaçait, avant l’ultime tour la nuit dernière, à hauteur du « Tigre » en tête. S’il n’appartient pas à la crème de la
crème, Perry-le-Malicieux possède une sérieuse carte de
visite, enrichie cette saison de deux titres sur le circuit américain (à Bay Hill en mars et au Colonial en mai). Mais le bougre
a suffisamment de bouteille pour savoir que le danger pourrait bien ressurgir de l’arrière. Pas de Mickelson, coulé après
un 3e tour raté (75), ni de Singh, encore au-dessus du par hier
matin, mais plutôt de l’Europe affamée. Embusqué à un coup
des leaders US, l’Irlandais Paul McGinley, qui n’est pas un
gros frappeur, craignait que les conditions lentes de jeu lui
soient défavorables. Un coup encore plus loin, Sergio Garcia
n’attendait, lui, qu’une faiblesse à l’avant pour bondir.
L’Espagnol promettait d’être « agressif. » Ce ne sera pas un
luxe s’il veut croquer le Tigre. – F. Be.
MOTOCROSS – GP D’ALLEMAGNE
Everts surnage
DISPUTÉ SUR LA PISTE de Gailsdorf
dans des conditions dantesques, le
GP d’Allemagne aura particulièrement
réussi à Stefan Everts et Antonio Cairoli,
qui ont réussi un superbe doublé dans
leur catégorie respective. Après dix longues semaines d’insuccès, le champion
belge a enfin renoué avec la victoire,
renforçant sa position de leader au
Championnat à trois épreuves du terme
de la plus longue saison de l’histoire du
cross. Dans un véritable bourbier, à
l’adhérence précaire et aux multiples
pièges, Everts a réussi une belle
démonstration en dominant les deux
manches du jour. « J’attendais ce succès (le 85e de sa carrière) depuis plusieurs semaines, mais il ne s’est pas passé un GP sans que je chute ces derniers
temps. Cette fois encore, j’ai bien cru
que le succès me filait entre les mains
PAGE 14
quand j’ai été bloqué dans une ornière à
trois tours de l’arrivée. Je me suis
retrouvé dans une position très inconfortable et la moto a calé, mais par
chance dès le second coup de kick, j’ai
pu relancer le moteur et reprendre de
suite le meilleur sur Pichon, qui avait
profité de cet incident pour revenir à
mon niveau », analysa Everts sitôt
l’arrivée franchie.
Portant son avance sur Coppins – troisième du GP – de trente-neuf à cinquante-trois points, le Belge a fait un
grand pas vers sa neuvième couronne
mondiale, qu’il pourrait bien coiffer
dans deux semaines aux Pays-Bas. Bloqué sur la grille au premier départ et
superbement revenu de la dernière à la
quatrième place, Mickaël Pichon allait
pour sa part connaître de sérieux soucis
avec sa fourche en seconde manche.
Revenu au second rang derrière Everts,
il n’allait pouvoir exploiter l’erreur de ce
dernier en se faisant à son tour piéger
par les conditions de piste. Finalement
quatrièmede l’épreuve, Pichon a profité
de cette étape allemande pour finaliser
les termes du contrat qu’il devrait prochainement signer avec l’usine KTM
en vue de la saison prochaine. – P. H.
SAISON TERMINÉE POUR SMETS. – Les Belges Joël Smets et Cédric Melotte
ont vu leur saison s’interrompre brutalement en Allemagne, après avoir tous deux
chuté aux essais. Victime d’une sérieuse blessure au genou gauche, Smets pourrait, à trente-sept ans, raccrocher son casque après cette nouvelle infortune, tandis que Melotte s’est fracturé le radius droit. – P. H.
LE FILM DE LA COURSE
GRILLE DE DÉPART
1re ligne : Räikkönen, 1’26’’797 ; Fisichella, 1’27’’039.
2e ligne : Alonso, 1’27’’050 ; Montoya,
1’27’’352.
3e ligne : Trulli, 1’27’’501 ; Heidfeld,
1’27’’929.
4e ligne : Webber, 1’27’’944 ; Massa,
1’28’’419.
5e ligne : R. Schumacher, 1’28’’594 ;
Klien, 1’28’’963.
6e ligne : Barrichello, 1’29’’369 ; Coulthard, 1’29’’764.
7e ligne : Button, 1’30’’063 ; Monteiro,
1’30’’710 ;
8e ligne : Albers, 1’32’’186 ; Villeneuve,
sans chrono.
9e ligne : Doornbos, s.c. ; Karthikeyan, s.c.
10e ligne : M. Schumacher, s.c. ; Sato, disqualifié (*).
Championnat du monde 2005
(après 14 GP)
Barème des points
10 au 1er ; 8 au 2 e ;
6 au 3 e ; 5 au 4 e ;
4 au 5 e ; 3 au 6 e ;
2 au 7 e ; 1 au 8 e.
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
Pilotes
ALONSO
Räikkönen
M. Schumacher
Montoya
Trulli
Fisichella
R. Schumacher
Barrichello
Heidfeld
Webber
Button
Coulthard
Massa
Monteiro
Wurz
Villeneuve
Karthikeyan
Klien
Albers
De La Rosa
Friesacher
Sato
Liuzzi
95
71
55
40
39
35
32
31
28
24
23
21
8
6
6
6
5
5
4
4
3
1
1
6
1
3
10
8
4
5
2
-
10
2
5
8
4
6
3
1
-
10
6
8
5
3
1
2
4
-
10
8
4
3
2
6
5
1
8
10
2
6
4
5
3
1
-
5
10
2
4
3
1
8
6
-
10
4
2
1
3
6
8
5
-
10
8
3
6
4
2
5
1
-
10
8
6
5
4
3
-
10
8
6
4
3
2
5
1
-
8
6
3
10
5
1
2
4
-
10
4
8
5
3
6
2
1
-
10
8
5
6
3
2
4
1
-
8
10
6
3
5
4
2
1
-
-
-
-
-
-
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
Constructeurs
Renault
130
McLaren-Mercedes121
Ferrari
86
Toyota
71
52
Williams-BMW
Red Bull Racing 27
BAR-Honda
24
Sauber-Petronas 14
Jordan-Toyota
11
Minardi-Cosworth 7
16
4
8
4
7
-
10
5
2
12
6
4
-
10
10
13
3
1
2
-
10
6
8
4
5
1
5
-
12
12
11
3
1
-
5
14
3
3
14
-
13
2
10
1
8
5
-
10
14
3
4
3
5
-
18
11
7
13
8
6
6
5
1
-
13
16
5
1
4
-
15
8
4
3
2
6
1
-
10
8
11
5
5
-
13
16
3
3
4
-
-
-
-
-
-
LUNDI 22 AOÛT 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
« QUELLES SONT vos premières
impressions à chaud ?
– Je crois que c’est une des étapes les plus
dures jamais faites sur la Solitaire. On en a
vraiment pris plein la gueule. Heureusement que ça s’est fini en douceur parce
qu’on n’en pouvait plus. Je suis vraiment
au comble de la joie, c’est encore mieux
qu’à Bilbao (où il avait fini troisième de la
première étape). Il ne reste plus qu’un truc
à faire mais j’ose à peine y penser…
– Samedi, vous sembliez au bord
de l’épuisement. Comment vous
êtes-vous refait ?
– Je n’avais pas barré dans la tempête.
J’en avais ras la casquette d’être trempé,
je n’en pouvais plus, j’avais donc fait un
réglage moyen du pilote qui me permet-
tait de manger, de dormir, de tout surveiller. Il me restait de l’énergie, je l’ai utilisée
pour avoir de la lucidité et faire le bon
choix au bon moment dans la pétole.
– Premier au classement général,
qu’est-ce que cela vous inspire ?
– Incroyable mais vrai ! Mais ce n’est pas
sûr que ça me mette une telle pression.J’ai
quand même une longue expérience et
beaucoup de places d’honneur, je sais
quel est le prix, donc je ne vais pas m’en
faire une histoire, finalement.
– Vous fonctionnez avec un petit
budget. Comment vous en tirezvous ?
– C’est un budget humain, d’amateur, et
je fais des résultats de professionnel.
Lorsque je suis sur l’eau, on ne voit pas la
différence ; lorsque je mets le pied à terre,
tout change. C’est une autre façon de voir
la course. J’estime que la Solitaire du Figa-
9e tour : Webber (6e) rentre au stand
après avoir éclaté son pneu arrière droit.
14e tour : contact entre M. Schumacher
(10e), qui venait de ravitailler, et WEBBER
(20e). L’Allemandrentre au garage au tour
suivant, imité par l’Australien, qui abandonneau 23e (nouvellecrevaison). Dans le
même temps, les mécaniciens de Fisichella (2e) peinent à trouver l’embouchure de
la pompe à essence ; l’Italien perd plus de
23 secondes dans son 1er arrêt. 28e tour :
MASSA (11e) abandonne lors de son arrêt
ravitaillement (problème moteur).
29e tour : HEIDFELD (14e) rencontre le
même souci que son coéquipier chez Williams. Pneu arrière droit explosé pour la
2e fois, il jette l’éponge. 32e tour :
M. SCHUMACHER (17e) décide de repartir
après avoir laissé passer 18 tours. Il abandonne au 51e. 48e tour : 5e arrêt au stand
pour ALBERS, qui abandonne (multiples
problèmes mécaniques). 55e tour : surpris par le freinage anticipé de Montoya
(2e), Monteiro (15e) l’éperonne à l’arrière
et l’envoie dans le bac à graviers.
56e tour : sous la pression d’Alonso (3e)
et en difficulté avec un pneu avant droit
usé, Montoya (2e) craque dans le virage
no8 et perd sa place.
En majuscules, le nom des pilotes ayant
abandonné ; entre parenthèses, leur classement au moment de l’abandon.
MEILLEURS TOURS EN COURSE :
Montoya, 1’24’’770 (moy. :
226,693 km/h), au 39e tour ; Räikkönen,
1’25’’030 (40e) ; Alonso, 1’25’’524 (58e) ;
Fisichella, 1’25’’604 (34e ) ; Button,
1’25’’790 (58e) ; Sato, 1’25’’858 (54e) ;
Trulli, 1’26’’178 (52e) ; Klien, 1’26’’374
(58e) ; Coulthard, 1’26’’417 (58e) ; Massa,
1’26’’514 (27e) ; Barrichello, 1’26’’635
(45e) ; Webber, 1’26’’791 (12e) ; Villeneuve, 1’26’’967 (44e) ; M. Schumacher,
1’26’’991 (21 e ) ; R. Schumacher,
1’27’’025 (38e) ; Heidfeld, 1’27’’353
(25e) ; Monteiro, 1’29’’035 (50e) ; Doornbos, 1’29’’229 (53e ) ; Karthikeyan,
1’29’’286 (42e) ; Albers, 1’29’’392 (13e).
PROCHAINE ÉPREUVE : Grand Prix
d’Italie (à Monza, le 4 septembre).
Bleu
Rouge
« Plein la gueule »
CROSSHAVEN. – Laurent Pellecuer sur son
« Cliptol-Sport » pouvait savourer son bonheur :
sa première victoire d’étape dans la Solitaire du
« Figaro » ici en Irlande lui offre du même coup la
place de leader du classement général.
(Photo Jean-Christophe Marmara/AFP)
1. Räikkönen (FIN, McLaren-Mercedes),
les 58 tours (309,720 km) en
1 h 24’34’’454 (moy. : 219,496 km/h).
2. Alonso (ESP, Renault), à 18’’6.
3. Montoya (COL, McLaren-Mercedes), à
19’’6.
4. Fisichella (ITA, Renault), à 37’’9.
5. Button (GBR, BAR-Honda), à 39’’3.
6. Trulli (ITA, Toyota), à 55’’4.
7. Coulthard (GBR, Red Bull-Cosworth), à
1’09’’2.
8. Klien (AUT, Red Bull-Cosworth), à
1’11’’6.
9. Sato (JAP, BAR-Honda), à 1’49’’987.
10. Barrichello (BRE, Ferrari), à 1 tour.
11. Villeneuve (CAN, Sauber-Petronas), à
1 t.
12. R. Schumacher (ALL, Toyota), à 1 t.
13. Doornbos (HOL, Minardi-Cosworth), à
3 t.
14. Karthikeyan (IND, Jordan-Toyota), à
3 t.
15. Monteiro (POR, Jordan-Toyota), à 3 t.
Non classés : Albers (HOL, Minardi-Cosworth), M. Schumacher (ALL, Ferrari),
Heidfeld (ALL, Williams-BMW), Massa
(BRE, Sauber-Petronas), Webber (AUS,
Williams-BMW).
Jaune
Bleu
Jaune
ANDRÉ-JACQUES DEREIX
LAURENT PELLECUER reconnaît avoir souffert pour obtenir cette première victoire dans la Solitaire.
de notre envoyé spécial
(*) 14e temps des essais, Sato a été disqualifié pour avoir gêné Webber dans son tour
lancé.
En gras, le nom du vainqueur.
LEADERS : Räikkönen, du 1er au dernier tour.
ABANDONS ET PRINCIPAUX
INCIDENTS
GRAND PRIX DE TURQUIE. Quatorzième manche du Championnat du
monde de Formule 1 2005.
Circuit d’Istanbul (5,340 km).
Conditions météo : temps chaud et ensoleillé.
PÉNALITÉS POUR D’ALI, ELIÈS ET DESJOYEAUX. – Les trois skippers
ont écopé hier soir de 2 minutes et 30 secondes de pénalité sur décision du
jury. Ils ont été sanctionnés pour des ruptures de plombs. Le jury tiendra une
nouvelle session ce matin, concernant d’autres cas, et publiera un classement
général définitif dans la foulée. Si les sanctions étaient confirmées, Pietro D’Ali
passerait de la 2e à la 3e place au général (au bénéfice de Jérémie Beyou), mais
Desjoyeaux (8e) et Eliès (10e) conserveraient leur place.
CROSSHAVEN –
Sato étant condamné à s’élancer de
la dernière position, l’écurie anglojaponaise décida de changer la stratégie du Japonais, qui partit finalement de la voie des stands au volant
d’une monoplace gavée d’essence
afin de ne ravitailler qu’une seule
fois. Sato ne fit aucune erreur de pilotage et signa le sixième meilleur tour
en course, ce qui ne fut pas suffisant
pour entrer dans les points (9e).
Nick Fry, le directeur général de BARHonda, ayant déclaré que Sato
devrait montrer de quoi il était
capable d’ici à la fin de la saison s’il
voulait être l’équipier de Barrichello
l’an prochain (rôle qui semble promis
à Button s’il trouve un accord avec
Franck Williams), le Japonais n’a
désormais plus droit à l’erreur. En
qualifications comme en course. « Je
sais que mes chances de rester dans
l’équipe sont minces, mais elles existent, confiait Sato samedi. Alors je
vais donner tout ce que je peux et me
lever tous les matins avec la motivation nécessaire pour faire le meilleur
travail possible. » – J. B.
de notre envoyé spécial
Noir
Noir
LA MÉTÉO IRLANDAISE avait bien
fait les choses, hier matin, pour permettre aux observateurs d’avoir une
(toute) petite idée de ce qu’avaient vécu
les concurrents de la Solitaire-Afflelou
le Figaro pendant les quatre jours de la
troisième étape, entre La Rochelle et
Crosshaven, le port de plaisance de
Cork. Sur les coups de neuf heures, une
infecte bruinasse noyait les abords de la
ligne d’arrivée à l’entrée de l’Owenabue
River. Et il ne fut pas tout de suite évident de savoir, depuis la petite barcasse
de presse, à qui appartenait le spi qui
s’extirpait peu à peu de la brume. Les
lettres bleues sur fond blanc se firent
enfin plus précises. On put lire CliptolSport. Le vainqueur était donc Laurent
Pellecuer. Et pas Yannick Bestaven, leader au dernier classement de samedi, ni
Yann Eliès, en tête hier, à 2 h 30 du
matin.
À 9 h 14’47’’, le doute n’était plus permis : le skipper montpelliérain, esquissant deux pas de danse sur le bord
bâbord de son voilier, pendant que
celui-ci gîtait joliment, s’adjugeait
l’étape devant Eliès (Groupe-GeneraliAssurances), à 16’6’’, et Kito de Pavant
(Groupe-Bel), à 21’45’’. À trente et un
ans et pour sa neuvième participation à
l’épreuve, Pellecuer décrochait là sa première victoire d’étape. Et s’emparait du
même coup de la première place au classement général, 10’32’’ devant Jérémie
Beyou (Delta-Dore) et 12’9’’ devant Pietro d’Ali (Nanni-Diesel).
À l’arrivée au ponton, alors que les
nuages irlandais déversaient une nouvelle fois leur trop-plein d’humidité, le
skipper de Cliptol-Sport, son sponsor
depuis trois ans, expliquait sa victoire
par « un peu de baraka et beaucoup
d’expérience , et par sa gestion de la
dorsale anticyclonique qui avait entraîné samedi un regroupement de la tête
de flotte. « Une dorsale, on en avait déjà
faite une il y a dix jours (à la fin de la deuxième étape, Bilbao-La Rochelle) et j’ai
compris que c’était le petit côté, à l’intérieur du virage, qui marchait le mieux.
J’en ai profité et ç’a donné les mêmes
résultats ; celui qui prenait l’intérieur
ressortait devant, tranquille. »
Derrière, parmi le trio Beyou-ElièsDe Pavant qui avait mené la danse jusqu’à la dernière nuit, on s’efforçait de
faire contre mauvaise fortune bon cœur.
Yann Eliès, privé de VHF et donc d’informations, s’était cru vainqueur jusqu’à
cinquante mètres de l’arrivée au yachtclub, avant de déchanter. « J’ai bien cru
que j’allais l’emporter mais il y a toujours un Sudiste sur notre passage pour
nous voler la place ! » disait-il dans un
sourire un peu forcé. Jérémie Beyou,
longtemps leader, regrettait « toute
cette avance qu’on a eue dans la dorsale » et avançait, lui qui court toujours
après une victoire d’étape : « Je pense
que je n’y arriverai jamais… »
Australie (6 mars)
Malaisie (20 mars)
Bahreïn (3 avril)
Saint-Marin (24 avril)
Espagne (8 mai)
Monaco (22 mai)
Europe (29 mai)
Canada (12 juin)
États-Unis (19 juin)
France (3 juillet)
Grande-Bretagne (10 juillet)
Allemagne (24 juillet)
Hongrie (31 juillet)
Turquie (21 août)
Italie (4 septembre)
Belgique (11 septembre)
Brésil (25 septembre)
Japon (9 octobre)
Chine (16 octobre)
de notre envoyé spécial
15
AUTOMOBILE
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FORMULE 1 – GRAND PRIX DE TURQUIE
Renault tient bon
La stratégie de l’écurie a permis de contrôler l’écart de points avec McLaren hier. Encore cinq courses à tenir.
ISTANBUL –
de notre envoyé spécial
FERNANDO ALONSO a perdu hier.
Mais il n’a pas perdu gros. Voilà, en
résumé, l’état d’esprit qui, à l’arrivée
du Grand Prix, régnait dans toute
l’équipe Renault, son directeur Flavio
Briatore en tête (lire par ailleurs).
L’écurie française avait fait son boulot
de son mieux, compte tenu de la supériorité – et de la fiabilité retrouvée –
des McLaren-Mercedes, et cela
paraissait suffire à son bonheur.
Longtemps, elle n’en espéra même
pas tant, évitant finalement un cuisant doublé de l’adversaire désigné.
« Nous nous doutions que nous
serions un peu " justes " avec notre
ordre de départ en qualification, précise Pat Symmonds, directeur de
l’ingénierie. Dès samedi, nous avons
donc opté pour une stratégie qui
devait nous permettre de mieux
affronter McLaren en course » :
peu d’essence pour un premier relais
assez court (quitte à devoir observer
trois arrêts-ravitaillement), afin de se
qualifier en haut de grille et ne pas risquer de se retrouver bloqué derrière
un concurrent pendant que les McLaren pourraient s’échapper.
La tactique fonctionna à merveille.
« Bien sûr, nous avons été chanceux
avec l’incident qui prive Montoya de
sa deuxième place, poursuit Sym-
monds, mais la course automobile,
c’est précisément cela aussi : pouvoir
pousser l’autre à la faute. C’était un
Grand Prix difficile à gérer mais je
pense que nous l’avons bien fait pour
en tirer le maximum que l’on pouvait.
Maintenant, c’est certain, il nous faut
trouver un peu plus de performance
pour les épreuves à venir… C’est vrai
que la lutte semble se résumer clairement, aujourd’hui, entre McLaren et
Renault ; avec personne pour interférer entre les deux. Mais nôtre tâche,
justement, est de tout faire pour que
les choses restent en l’état ; voilà la
situation que nous devons assurer car
si Kimi et lui terminent les cinq
courses restant à venir, je pense que
la position de Fernando est plutôt
confortable. Pour le Championnat
des constructeurs, ce sera sans doute
plus difficile. »
L’intéressé lui-même aurait évidemment préféré une R 25 n’abandonnant pas dix-huit secondes de retard
sur la ligne à la McLaren de Räikkönen
– ça se voyait à sa tête. Mais Alonso fit
contre mauvaise fortune cœur à
l’ouvrage (« Comme d’habitude » ,
soulignait Symmonds). Il obéit immédiatement aux « ordres » en doublant son équipier Fisichella dès que
celui-ci eut, après un départ canon,
rendu la tête de la course à Räikkönen
(1er tour). Puis Montoya s’étant
immanquablement emparé de la deuxième place, au sortir de la première
vague de ravitaillements, Alonso parvint à ne pas lui céder plus d’une douzaine de secondes (contre une trentaine à l’autre McLaren). Un effort
essentiel dans son résultat final.
La bonne stratégie
« À la fin, ce fut la bonne surprise,
racontait l’Espagnol : avec la pente de
la piste, je n’ai d’abord vu que les drapeaux jaunes, puis j’ai aperçu cette
Jordan et Montoya en tête-à-queue.
J’ai déjà presque failli le passer à ce
moment-là. » Il n’attendra pas long-
temps : revenu de sept secondes
d’écart à une seule en un tour (le 55e),
Alonso sera idéalement placé pour
déposséder Montoya de la deuxième
place lorsque le Colombien commettra un écart dans l’avant-dernier
tour (57e).
Cela se terminait « pour le mieux »,
selon l’expression même du leader du
Championnat. Mais avec, tout de
même, cette espèce de sentiment diffus : faire toujours de son mieux serat-il suffisant jusqu’au bout ?
L’ennemi sera toujours « l’intercalaire » : « Ici, analysait ainsi Denis
Chevrier, responsable de l’exploitation moteur chez Renault, nous avons
fait ce qu’il fallait pour disposer au
moins des autres concurrents, Button
ou autre. Je crois que nous avons
obtenu la bonne utilisation de notre
performance face à des McLaren plus
rapides, à l’opposé complet de ce que
nous avions raté en Hongrie avant la
trêve. C’était la bonne stratégie de se
qualifier avec peu d’essence car, si
l’on se retrouvait bloqué derrière un
Trulli ou un Heidfeld pendant douze
tours, nous étions sûrs de ne plus
jamais revoir les McLaren… Et on ne
revoit plus jamais Montoya non plus
pour lui reprendre la deuxième place.
Plus jamais… »
« Ça va nécessairement être difficile
pour le Championnat, admettait
l’ingénieur français. Mais cela va se
passer sur des circuits différents ; on
peut aussi compter sur les petites
améliorations – aérodynamique,
moteur… – que l’on va apporter d’ici
la fin de saison pour essayer de
réduire l’écart en performance ; il faut
continuer à ne pas faire d’erreurs
techniques, stratégiques ou de pilotage. C’est comme cela que l’on va y
arriver. Ce n’est pas gagné mais ce
n’est surtout pas le moment de commencer à passer son temps à s’inquiéter non plus. »
STÉPHANE BARBÉ
« Un résultat parfait
pour nous »
FLAVIO BRIATORE, le directeur de Renault F 1
Team, se réjouit de la tournure que prend cette fin
de Championnat.
ISTANBUL –
de notre envoyé spécial
de notre envoyé spécial
LES ÉGAREMENTS nocturnes de
Kimi Räikkönen, largement relatés par
nos confrères finlandais, nous rassurent au moins sur un point : Kimi n’est
pas allergique au champagne. Ça
tombe bien car d’ici la fin de saison, si
lui et sa monture parviennent à conserver le potentiel affiché hier sur l’Istanbul Park, le pilote McLaren pourrait en
avaler quelques gorgées sur les
podiums à venir. « Ce n’était pas une
course trop difficile », commentait un
« Iceman » encore tout frais en conférence de presse, sa cinquième victoire
de la saison en poche. Premier sur la
grille et premier sous le drapeau à
damier, Räikkönen n’a en effet abandonné la position de tête que sur
quatre kilomètres environ.
« Je n’ai pas pris un départ idéal car j’ai
patiné, raconta-t-il avec autant de
sérénité qu’il avait dû en avoir à ce
moment-là sur la piste. Fisichella en a
profité pour me passer et Fernando est
revenu à mon niveau, mais j’ai gardé
espoir. Dans le premier tour, Fisichella
est sorti un peu large d’un virage, mais
je n’ai pas pu le passer car les Renault
étaient plus rapides que moi en ligne
droite. Du coup, je me suis retrouvé
derrière eux deux à l’approche du
virage 12. Mais j’ai réussi à freiner plus
tard qu’eux et à virer en tête. »
Cette belle manœuvre réussie, l’équation « MP 4-20 + Kimi = victoire »
n’avait plus qu’une inconnue : le
niveau d’essence embarqué par les différents protagonistes. Mais cette
petite gymnastique mathématique ne
tracassait pas le Finlandais, déjà bien
occupé à manier le cerceau de sa
McLaren. « En début de course, les
Renault semblaient plus rapides que
nous au bout de la ligne droite des
stands, mais tant que je parvenais à
conserver suffisamment d’avance à
cet endroit-là je savais que ça le ferait.
Il fallait que je tienne jusqu’au ravitaillement. »
Le suspense ne dura que jusqu’au treizième tour, avec l’entrée aux stands
précoce de Fernando Alonso. Räikkönen, qui dominait déjà l’Espagnol avec
une voiture plus lourde (la McLaren
ravitaillant au 22e tour seulement),
n’eut alors plus qu’à égrener les passages sur la ligne, jusqu’au dernier.
Comme les six fois précédentes, le Finlandais n’en sauta pas de joie. Non
seulement ce n’est pas le style de la
maison mais, en plus, la présence
d’Alonso à sa droite sur le podium
avait de quoi le contrarier puisque ce
récital de 58 tours ne valait qu’une
maigre récompense au maestro
d’Espoo.
Kimi s’est longtemps vu reprendre
quatre points – ce qui n’était déjà pas
énorme vu son retard actuel – au leader du Championnat. Mais il dut au
final se contenter de deux. Impérial
jusqu’à trois tours de l’arrivée, Juan
Pablo Montoya faisait les affaires des
Gris en s’intercalant entre son équipier
et Alonso, malgré un premier arrêt
ravitaillement cafouillé. Mais une
Jordan traînait par là.
Un intrus nommé
Monteiro
« Je gérais tranquillement ma course,
j’ai pris un tour à Monteiro et, au freinage, il m’a… Je ne sais pas, peut-être
a-t-il freiné trop tard ? commentait
Montoya d’un air plus fataliste que
dépité. J’étais stupéfait, mais j’ai
regardé dans mes rétros, j’ai vu que
l’aileron arrière était toujours là, alors
j’ai continué. La voiture me semblait
intacte dans les virages suivants, donc
j’ai repris mon rythme jusqu’au
virage 8, où je suis sorti de la piste. »
Lorsque le Colombien retrouva le tarmac, Alonso était passé.
« En tapant l’arrière de Juan Pablo,
Monteiro a endommagé la voiture,
regrettait Ron Dennis entre deux poignées de main de félicitations dans le
luxueux motor-home McLaren. Juan
Pablo a non seulement perdu son
avance sur Alonso, mais en plus il a dû
finir la course avec un plat sur le pneu.
C’était un peu trop pour un seul
homme. Il a ensuite peut-être fait une
erreur mais ce n’est pas le moment de
blâmer un seul membre de l’équipe.
Nous souffrons ensemble et nous
gagnerons ensemble. »
Les MP 4-20 ayant désormais largement pris le pas sur les R-25, McLaren a
toutes les cartes en main pour enchaîner les doublés et aller chercher le titre
des constructeurs. Ce n’est pas le cas
de Kimi Räikkönen, qui doit compter
sur des défaillances d’Alonso pour
coiffer la couronne des pilotes. « Un
doublé aurait été sympa car ça
m’aurait bien aidé, ainsi que l’équipe,
lâchait le Finlandais, s’adressant peutêtre à un Montoya qui, à ses côtés,
semblait s’être noyé dans le regard
azur d’une journaliste turque qu’il ne
lâchait plus des yeux. Mais j’ai repris
deux points et ces deux points peuvent
faire la différence en fin de saison. »
« Nous devrons avoir la même fiabilité
qu’aujourd’hui sur tous les Grands Prix
restants. Monza, Spa, Suzuka sont des
circuits où nous savons que nous
serons rapides. La clé du Championnat
sera donc notre faculté à avoir les deux
voitures à l’arrivée. Nous sommes en
retard mais nous sommes encore en
mesure de décrocher le titre des
constructeurs », clamait aussi Ron
Dennis hier soir. McLaren d’un jour,
McLaren toujours ?
JÉRÔME BOURRET
À TOUTE VITESSE
FERRARI (Barrichello , 10 e ;
M. Schumacher, ab.). – Chemin de
croix pour Barrichello, calvaire pour
Michael Schumacher. Un accrochage
avec Webber conduisit l’Allemand aux
stands à deux reprises, où il passa près
de 27’ ! Direction assistée changée, il
repartit pour quelques boucles afin de
ne pas avoir à s’élancer en premier lors
des qualifications à Monza.
TOYOTA (Trulli, 6e ; R. Schumacher, 12e). – Trulli cède sa 4e place au
Championnat à Montoya. Ralf Schumacher perdit toute illusion au départ,
sortant de la piste pour éviter une
monoplace.
WILLIAMS-BMW (Webber, ab. ;
Heidfeld, ab.). – Les crevaisons répétées à l’arrière droit de Webber et de
Heidfeld, contraints tous deux à
l’abandon, ont un temps fait craindre
un deuxième « Indianapolis-gate ».
En fait, le frottement d’une pièce de
carrosserie sur ce pneu serait à l’origine de ces incidents.
RED BULL-COSWORTH (Coulthard, 7e ; Klein, 8e). - Avec deux
pilotes dans les points, Red Bull
conserve trois points d’avance sur
BAR-Honda. Partis avec beaucoup
d’essence, Coulthard et Klien ont parfaitement tenu la distance.
SAUBER-PETRONAS (Villeneuve,
11e ; Massa, ab.). – Pas de point pour
la deuxième course consécutive. Massa, pris dans un accrochage dans le
1er virage, s’arrêta au 28e tour à cause
d’une panne moteur. Quant à Villeneuve, sa qualification ratée lui valut
d’être englué dans le trafic.
JORDAN-TOYOTA (Karthikeyan,
14e ; Monteiro, 15e). – Monteiro
aura au moins eu le mérite – en plus de
boucler son 14e GP consécutif – de
pimenter la fin d’une course monotone, en propulsant Juan Pablo Montoya hors de la piste. « Je n’ai pas pu
l’éviter car je n’avais plus d’appui, se
défendait le Portugais. Je suis désolé
pour lui, mais il avait été précisé durant
le briefing des pilotes qu’il ne fallait
pas changer de trajectoire au freinage. » Karthikeyan, au contraire des
dernières courses, sut rester sur la
piste.
MINARDI-COSWORTH (Doornbos, 13e ; Albers, ab.). – Doornbos,
pour son 3e GP, devance les deux Jordan et fait mieux qu’Albers, que son
équipe préféra rappeler au garage
après une multitude de problèmes.
Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr
entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON
par SMS au 61008 (0,34 euro plus coût de un SMS).
GP2
Kovalainen reprend du champ
LA PLUIE, hier au lancement de la
course de GP 2, a plus sûrement bousculé la hiérarchie et animé une bonne
moitié de l’épreuve que la grille de
départ inversée pour les huit premiers
de la veille. Vainqueur le samedi, Prémat s’élançait donc du huitième rang,
juste devant l’autre Français, Olivier
Pla, qui, pour avoir cédé aux assauts de
Yoshimoto pour la huitième place
avant-hier, avait bêtement abandonné
la pole au Japonais hier. Kovalainen,
leader du Championnat, partait
dixième et son rival Rosberg, dix-septième.
Dès le premier tour, de glissades en
sorties au-delà des vibreurs, tout ce bel
ordonnancement fut évidemment
chamboulé. Speed, parti depuis les
avant-postes, devançait alors Yoshimoto, Prémat (excellent 3e), Kovalainen et Lopez.
Hélas ! au troisième tour, Prémat perdait tout espoir d’un doublé dans un
tête-à-queue. Pour l’écurie ART
Racing, l’intérêt venait plutôt de la
remontée de Rosberq, qui rattrapait
puis doublait Kovalainen pour la cinquième place, Lopez (DAMS) s’étant
entre-temps glissé à la troisième place.
Mais la piste s’asséchant rapidement,
chacun allait devoir repasser par son
stand pour monter de simples pneus
rainurés, ce qui multipliait de nouveaux les changements de places. À ce
jeu, Kovalainen choisit la meilleure
fenêtre en s’arrêtant parmi les premiers. En reprenant la piste le premier
derrière Yoshimoto et Viso… – qui
tentèrent de finir en pneus pluie ! –, le
pilote finlandais s’assurait la victoire
définitive, reprenant dans cette course
deux points à Rosberg, finalement troisième derrière Carroll. Quant à Pla,
malgré quelques petites frayeurs qui le
rejetèrent à la seizième place
(Lapierre, premier Français, 13e), il
« encaissait » tout de même les deux
points du meilleur tour en course.
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LUNDI 22 AOÛT 2005
PAGE 15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
ISTANBUL –
Lors des cinq derniers Grands Prix,
Räikkönen refera-t-il son retard
de 24 points sur Alonso ?
Bleu
Rouge
Les Flèches d’argent n’ont repris que 3 points à Renault. Mais Räikkönen, vainqueur hier, et
Montoya (3e) semblent avoir les moyens de combler l’écart.
LA QUESTION DU JOUR
Jaune
Bleu
Jaune
McLaren, doucement mais sûrement
ISTANBUL. – La R 25 de Fernando Alonso dans
le sillage de la Flèche d’argent – la MP 4-20 –
de Kimi Räikkönen, c’était l’image du GP
de Turquie. Au Championnat, en revanche,
le pilote Renault devance toujours celui
de la McLaren.
(Photo Nicolas Luttiau)
Noir
Noir
« QUE PENSEZ-VOUS du déroulement de ce Grand Prix pour
Renault ?
– C’est un résultat parfait pour nous.
On le dit toujours : on ne peut pas
gagner toutes les courses. C’est vrai,
l’équipe McLaren est très forte mais
nous, nous devons penser à jouer le
Championnat, pas les courses. McLaren doit tout enlever alors que pour
nous, finir 2e ou 3e, cela suffit. Au Brésil et au Japon (fin septembre et début
octobre), nous devrions aussi retrouver des circuits qui conviendront
mieux à la Renault avec, en plus, une
évolution importante à partir de Sao
Paulo. Ici, je pense que nous avons
fait un superbe travail d’équipe : Fernando ne lâche que deux points à
Räikkönen au classement des pilotes
et l’écurie n’en concède que trois à
McLaren au Championnat des
constructeurs. C’est bien géré. Quand
nous ne pouvons pas gagner, nous
devons inscrire le maximum de points
possible. Ici, Räikkönen était plus
rapide, mais Fernando a pu continuer
à pousser Montoya à la limite… jusqu’à ce qu’il fasse une erreur.
– Cela ne vous inquiète pas, justement, de ne pas pouvoir
gagner ?
– Non ! Nous avons déjà démontré
que nous pouvions le faire. Nous ne
pouvons pas toujours attaquer, atta-
quer et attaquer. Notre sport, ce n’est
pas une domination sur un instant,
mais des points que l’on marque au
fur et à mesure. Et qui gagne le Championnat à la fin ? C’est le pilote qui a
marqué le plus de points. Maintenant, c’est McLaren qui doit gagner et
gagner encore…
– Et la fiabilité retrouvée de
McLaren-Mercedes, elle ne vous
inquiète pas non plus ?
– Non ! À cinq courses de la fin, nous
pouvons nous permettre de perdre
encore des points. Surtout, les autres
écuries " n’existent " toujours pas ;
cela se passe entre McLaren et nous.
Avec encore vingt-quatre points
d’avance pour Alonso, je ne suis pas
inquiet. S’il n’y a pas de " tragédie ",
de casses, de trucs comme ça… nous
y arriverons.
– Encore un souci pour Fisichella lors de son arrêt au stand…
– Ce n’est pas sa faute, mais la nôtre :
un problème avec le système de ravitaillement… Heureusement, ce ne fut
pas trop grave, il a perdu un peu de
temps mais cela ne lui a pas coûté de
place.
– On a entendu le stand prévenir Alonso par radio : " Fernando, tu es plus rapide que Fisico,
passe-le ! " Fisichella a-t-il, lui
aussi, reçu un " message " ?
– Nous avons seulement informé
Fisichella qu’il était moins rapide
qu’Alonso. » – S. B.
16
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AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE TURQUIE
Lundi 22 août 2005
Les duellistes
Räikkönen contre Alonso, McLaren face à Renault. La bataille se poursuit aux Championnats pilotes et constructeurs.
Kimi Räikkönen a
remporté, au volant de
sa McLaren, le premier
Grand Prix de Turquie.
Mais sa victoire a un goût
d’inachevé : malgré les
dix points glanés, il n’en
grignote que deux sur le
leader au Championnat,
Fernando Alonso, qui
finit deuxième devant
Montoya. Fisichella finit
quatrième et permet à
Renault de conserver
l’avantage sur McLaren.
ISTANBUL –
De notre envoyée spéciale
« PLUS DE 100 000 spectateurs
pour la course... » Dans ce chiffre fièrement annoncé, les organisateurs du
premier Grand Prix de Turquie ont-ils
poussé la délicatesse jusqu’à inclure
les possesseurs de tickets restés bloqués dans les embouteillages, et qui
manquèrent le départ ? Hormis ce
cafouillage de « jeunesse », les promoteurs de l’événement pouvaient
au moins se féliciter hier soir d’avoir
offert au public -présent- un show de
qualité. Par la grâce d’un tracé ultrasélectif, d’un championnat très
ouvert, et de concurrents âpres à la
bataille.
Pedro De La Rosa, pilote d’essai chez
Mclaren Mercedes, avait-il envisagé
le scénario tel quel ? Pas tout-à-fait.
Vendredi, il avait prévenu les journalistes espagnols : « Ici, on signe le
doublé sans problème. » Il avait
même poussé plus loin le pronostic :
« sur les cinq courses qui resteront
après la Turquie, logiquement les
ISTANBUL. – Les Renault avaient pris un excellent départ. Mais Räikkönen (ici, au centre, entre Fisichella, à droite, et Alonso, à gauche) a su tirer le meilleur parti de sa McLaren pour remporter le
cinquième Grand Prix de la saison, la septième de sa carrière.
(Photo Nicolas Luttiau)
Crédit photo : Corbis
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Libertés, le participant dispose d’un droit d’accès ainsi que d'un droit d'information complémentaire, de rectification et d'opposition sur les données le concernant.
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CLASSEMENTS
1. RÄIKKÖNEN (FIN, McLarenMercedes), 1 h 24’34’’454.
2. Alonso (ESP, Renault), à 18’’6.
3. Montoya (COL, McLaren-Mercedes), à 19’’6.
4. Fisichella (ITA, Renault), à 37’’9 ;
5. Button (GBR,BAR-Honda),à 39’’3 ;
6. Trulli(ITA, Toyota), à55’’4 ; 7. Coulthard (GBR, Red Bull-Cosworth), à
1’09’’2 ; 8. Klien (AUT, Red Bull-Cosworth), à 1’11’’6 ; 9. Sato (JAP, BARHonda), à 1’49’’987 ; 10. Barrichello
(BRE, Ferrari), à 1 tour ; etc.
CHAMPIONNATS
DU MONDE
(après 14 Grands Prix)
Pilotes : 1. Alonso,95 pts ; 2. Räikkönen, 71 ; 3. M. Schumacher, 55 ;
4. Montoya, 40 ; 5. Trulli, 39 ; 6. Fisichella, 35 ; 7. R. Schumacher (ALL,
Toyota), 32 ; 8. Barrichello, 31 ;
9. Heidfeld (ALL, Williams-BMW),28 ;
10. Webber (AUS, Williams-BMW),
24 ; etc.
Constructeurs : 1. Renault,
130 pts ; 2. McLaren-Mercedes, 121 ;
3. Ferrari, 86 ; 4. Toyota, 71 ; 5. Williams-BMW, 52 ; 6. Red Bull-Cosworth, 27 ; 7. BAR-Honda,24 ; 8. Sauber-Petronas, 14 ; 9. Jordan-Toyota,
11 ; 10. Minardi-Cosworth, 7.
Deux combats différents
Si Alonso maintient l’écart avec
Räikkönen au classement pilotes,
l’avance de Renault au Championnat
constructeurs se réduit. Après le GP
d’Europe, l’Espagnol et le constructeur
Français avaient connu leur avance
maximum. C’était il y a sept courses.
Pilotes
AAvance dd’Alonso
’AAl
sur RRaaïïkïkkkönen.
ö
ön
Après 7 GP :
Pts
+ 32
+32
Après 14 GP :
+24
Constructeurs
AAvance dde Renault
R lt sur M
McLaren
L
Après 7 GP :
+23
Après 14 GP :
+9
Rouge
Jouez et gagnez une journée au coeur des Bleus
''
ANNE GIUNTINI
Bleu
Rouge
Le genre
d’incident qui
peut nous
coûter le titre !
(Ron Dennis)
ne comprends pas pourquoi il a forcé
le passage ! » s’indigna Schumi.
L’accusé répondit : « Michael a
d’abord zigzagué dans la zone de freinage, alors qu’il est convenu de ne
pas le faire. Dans ces conditions, je ne
vois pas pourquoi je lui aurais fait de
cadeau en plein virage. »
Les mécaniciens Ferrari changèrent la
direction assistée et Schumacher
reprit la piste au 34e tour... « histoire
de ne pas avoir à partir premier des
qualifications à Monza. » Puis il
abandonna au 51e. Il occupe toujours
le troisième rang au championnat du
monde des pilotes. Derrière Alonso et
Räikkönen, ses probables successeurs. Devant Montoya, Trulli et Fisichella, qui pourraient avoir envie de
lui ravir le podium au cours des prochains Grands Prix...
Jaune
Bleu
Jaune
''
facilité avec laquelle Alonso avait
dépassé Fisichella dans le deuxième
tour. Fisico ne s’en émut pas outre
mesure et expliqua ce que tout le
monde avait compris : « je ne lui ai
pas compliqué la vie. » Son team
l’ayant prévenu que Fernando était
sensiblement plus rapide, Fisico
n’opposa aucune résistance lorsqu’il
vit son équipier prendre l’aspiration
dans la ligne droite et grossir dans ses
rétroviseurs. N’avait-il pas affirmé la
veille qu’il n’avait aucune intention
de le gêner dans la course au titre ?
Quant à Juan-Pablo Montoya, il
demeura sagement quatrième, jusqu’au ravitaillement précoce des
deux Renault (Alonso 13e tour, Fisichella 14e tour). Le Grand Prix de Turquie prit ensuite la tournure imaginée
vendredi par Pedro De la Rosa : la
doublette McLaren en tête, avec sur
ses talons les Renault.
S’il n’avait manqué sa qualification
samedi – sur une faute qui lui valut
d’échouer à la 13e place sur la grille –
Jenson Button serait probablement
venu se mêler aux jeux du quatuor. Le
niveau de la BAR-Honda, entraperçu
au début du week-end, se confirma
tout au long d’une course rondement
menée. « Nous sommes en train de
revenir au niveau des top-teams et
j’attends Monza avec impatience » ,
se réjouissait Button, cinquième à
l’arrivée, à 1’’3 seulement de Giancarlo Fisichella. Il
est vrai que Fisico,
bien qu’il refuse
l’étiquette du malchanceux, connut
à nouveau son lot
de déveine hier.
Aucun de ses deux
pit-stops ne se
déroula comme
prévu : chaque
fois, le préposé au ravitaillement eut
du mal à connecter le tuyau à
l’embouchure du réservoir, et le pilote
vit s’échapper là de précieuses
secondes. Coût de l’opération : cinq
places au premier arrêt, deux au
second. Inaltérable, Fisico se lança
sans états d’âme à la reconquête des
rangs perdus !
Des états d’âme, il est probable en
revanche que l’on en eut hier chez
Ferrari et chez Williams. Chez Williams, à cause de ces quatre crevaisons survenues à Webber et Heidfeld
(chacun deux, et toujours au pneu
arrière droit), encore inexpliquées
dans la soirée. « Au début du weekend, nous avions observé des traces
de pneus, et même de jantes, sur le
vibreur du virage 13, expliquait Pierre
Dupasquier, patron de la compétition
chez Michelin. Et nous avions prévenu les écuries : mieux valait que les
pilotes évitent de mordre trop à cet
endroit. » Manifestement, le problème survenu pendant la course
tenait sans doute aux Williams ellesmêmes, puisque aucun autre concurrent n’eut à en souffrir.
Chez Ferrari, Jean Todt résumait la
situation à ce « manque d’adhérence
chronique », qui valut hier à la Scuderia de rentrer bredouille, pour la troisième fois cette saison. « Tandis que
les temps de nos adversaires s’amélioraient au fil des tours, les nôtres se
dégradaient. » Barrichello n’y put
rien, qui termina dixième. Michael
Schumacher encore moins, qui vit ses
efforts – onze places gagnées dans le
premier tour ! – ruinés dans un accrochage avec Mark Webber au 14e tour.
« Webber avait un tour de retard, je
Noir
Noir
Devenez le sélectionneur
de l’Equipe de France
McLaren devraient en gagner quatre
encore. » De quoi faire frémir ses
compatriotes reporters, acquis à la
cause de Fernando Alonso...
Si le podium d’Istanbul a finalement
contredit Pedro, ce fut toutefois d’un
rien. D’un freinage hasardeux de Tiago Monteiro à deux tours de l’arrivée,
qui chamboula le plan de route de
Juan Pablo Montoya. Celui-ci, deuxième jusqu’alors derrière son équipier Räikkönen, venait de dépasser la
Jordan retardataire lorsqu’il sentit un
impact à l’arrière. « Verstappen
m’avait déjà fait la même chose il y a
quelques années !» Tête-à-queue,
rapide coup d’oeil aux rétroviseurs
pour jauger les dommages éventuels
– « l’aileron était toujours là » –, Juan
Pablo reprit aussitôt la piste. Mais
déconcentré, ou déséquilibré par son
extracteur chiffonné – voire les deux –
il vira trop large dans l’interminable
gauche sobrement baptisé « virage
No 8 », et se vit gobé tout cru par le
prédateur aux aguets, Fernando
Alonso.
Ron Dennis, patron de l’écurie McLaren, en conçut un vif agacement :
« c’est typiquement le genre d’incident qui peut nous coûter le titre ! »
Duquel, précisément, voulait-il
parler : championnat « pilotes » ou
championnat « constructeurs » ?
Dans le premier cas, bien que tout
puisse basculer encore, l’avantage
demeure assez
nettement à Fernando Alonso – 24
points d’avance
sur Räikkönen –
mais dans le
second, McLarenMercedes accroît
le poids de sa
menace sur
Renault. Neuf
points seulement séparent les deux
équipes à présent, et les MP4/20 affichent clairement un avantage en performance. Alonso, ravi de cueillir une
deuxième place qu’il n’osait espérer
au début du week-end, regrettait
d’ailleurs hier soir de ne pouvoir se
battre vraiment avec les McLaren en
piste. « Tout ce que je peux faire pour
l’instant, c’est m’efforcer de rester au
contact et les maintenir sous pression. En attendant une opportunité... »
Forcer la chance, là n’est certes pas la
manière préférée de Fernando, dont
l’art s’exprimerait tellement mieux
dans le mano a mano. Mais il n’a
d’autre choix que prendre son mal en
patience, et compter sur les développements promis par son écurie pour la
fin de saison. Car il a face à lui un
adversaire de même calibre : Kimi
Räikkönen, au fil des Grands Prix,
assied sa réputation d’Iceman
(l’Homme de Glace), multipliant les
parcours « sans-faute » dans une
compétition chèrement disputée.
Parti hier de la pole position, Kimi ne
concéda le commandement que le
temps de la « mise en route », pas
même un tour, puis il prit la tête et ne
la lâcha jamais plus.
Les deux Renault, moins chargées
que leur rivales en essence, opérèrent
un meilleur départ, Fisichella prenant
l’ascendant et Alonso pointant à hauteur de la McLaren. Mais Fisico commit un écart à l’approche du Virage 12
, ses pneus n’étant pas encore à la
température optimale, et Räikkönen
en profita pour s’emparer de la première place.
Plus tard, Ron Dennis ironisa sur la

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