La négociation notariale - Site du Conseil régional des notaires la

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ | DIMANCHE 20 AVRIL 2014 | 35
VIE QUOTIDIENNE
LE BRIDGE
Par Jean-Pierre Souchon
Sur un plateau…
Revoici le problème de dimanche
dernier :
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Vous êtes en tournoi par paires.
Est ouvre en premier non
vulnérable (contre N-S
vulnérables) de 2P faible.
Finalement, vous parvenez en
Sud au contrat de 6SA. Ouest
entame le 7 de Carreau.
C’est à vous !
Vous avez préféré jouer 6SA
plutôt que 6C car vous êtes en
paires (la marque à SA est
meilleure) et vous détenez la
double tenue à Pique après
l’ouverture de 2P faible en Est. Et
le contrat ne semble pas en
danger. Avant de poursuivre,
regardez les quatre jeux :
«9
ª R974
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S
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« AD
ª AD53
© 104
¨A9762
Si vous faites bien vos comptes,
vous êtes à la tête de 5 levées à
Trèfle,2levéesàCarreau,4levées
à Cœur et vous avez même la
cerise sur le gâteau avec 2 levées
de Pique pour 13 levées soit une
levée de mieux. Mais vous
imaginez bien que si le problème
est posé, c’est que ce n’est pas
exactement comme cela que les
choses se sont passées. Sud a
pris l’entame Carreau du Roi du
mort, a encaissé 5 Trèfles maîtres
(tout va bien) puis joué ses Cœurs
mais au deuxième tour de Cœur,
Est a défaussé un Pique. Qu’à cela
ne tienne, Sud, au mort, a tenté
l’impasse au Roi de Pique (sur Est
qui a ouvert de 2P) mais elle a
échoué !!! Pour une de chute et
beaucoupdedésillusion.Enfait,à
la table, on peut peut-être se
poser la question : pourquoi
Ouest n’a pas entamé Pique dans
l’ouverture de son partenaire ?
Bizarre, non ? D’autant que
l’entame Carreau n’a rien
d’évident. Ouest a donc le Roi de
Pique et comme Sud a conclu à
6SA, Ouest a deviné qu’il détenait
un double arrêt à Pique, donc AD.
A la table, après l’entame Carreau
prise du Roi, vous encaissez,
commeprévu,vos5Trèfles.Vous
voyez déjà Ouest défausser 2K et
2P. Vous tirez ARD de Cœur et
vous constatez 4 cartes à Cœur
chez Ouest. Vous connaissez
toute la main d’Ouest : 4P (son
partenaire a ouvert de 2P avec 6
cartes), 1T, 4C et donc 4K. A
quatre cartes de la fin, il reste
donc à Ouest 1K, 1C et 2P. Il suffit
d’encaisser l’As de Carreau (pour
enlever sa carte de sortie) puis de
le mettre en main à Cœur et il vous
livre le Roi de Pique sur un
plateau!Etvotredouzièmelevée!
Problème
Voici un nouveau problème :
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Ouest ouvre en premier de 3T et,
Est ayant parlé à Pique, vous
finissez par jouer en Sud 5K
(plutôt que 4 Cœurs, victime du
barrage). Ouest entame l’As de
Trèfle pour le 3 d’Est et poursuit
du 5 de Trèfle pour le Roi d’Est.
C’est à vous !
Solution dimanche prochain.
LES ÉCHECS
Par Francis Meinsohn
C’est Garry Kasparov qui
s’exprime ainsi.
Sa carrière de champion
d’échecs terminée, il est devenu
politicien russe et a créé
“Solidarnost”, son propre parti
d’opposition, qu’il dirige depuis
la station balnéaire de Makarska
en Croatie où il réside depuis son
interpellation en Russie, il y a
deux ans.
Devenu croate il y a deux
semaines, Kasparov, qui vise
aussi la présidence de la FIDE,
nous précise sa pensée : “Aux
échecs il y a des règles et Poutine
ne respecte pas les règles !
À Vous de Jouer
Gagneriez-vous Carlsen avec les
Blancs ?
Solution
1/Rg6 Le cavalier s’abandonne,
e6 est pris, le pion passé permet
de capturer le fou et la finale de
rois est gagnante.
Arrêtez de dire que Poutine
est un joueur d’échecs !
VOTRE RECETTE DU JOUR
Avec du pain d’épices…
Ü Pour 4 personnes
4 tranches de pain
d’épices, 120 g de Fourme
de Montbrison AOP, 2
demi-poires au sirop, 50 g
de crème liquide entière,
30 g de germes de
luzerne, 20 g de beurre.
Caramel poivré : 80 g de
sucre semoule,
1 c. à soupe de
poivre concassé,
50 g de beurre
salé.
Ü Préparation
Tailler les tranches
de pain d’épices
en quatre
morceaux. Ecraser la
Fourme de Montbrison à
l’aide d’une fourchette.
Fouetter la crème
énergiquement jusqu’à ce
qu’elle tienne aux
branches du fouet.
L’incorporer au fromage.
Réserver. Couper les
poires en petits dés. Les
faire revenir au beurre
jusqu’à coloration.
Réserver. Pour le caramel
poivré : dans une
casserole, déposer le
sucre, le poivre concassé.
Cuire jusqu’à consistance
d’un caramel. Monter le
caramel au beurre.
Réserver. Monter le
millefeuille : sur une
ardoise, déposer
une tranche de
pain d’épices. A
l’aide d’une poche
à douille, répartir
la mousse de
fromage, quelques
dés de poires.
Renouveler 2 fois
l’opération et terminer par
une tranche de pain
d’épices. Servir avec le
caramel poivré, des dés de
poire, les germes de
luzerne (ou à défaut une
fine julienne de poireaux).
Photo : C. Fradin,
C. Herlédan, T. Bryone,
C. Herlédan/Cercles
Culinaires CNIEL.
VOS LETTRES, VOS COURRIELS, VOS RÉACTIONS
UPaul PROTHON 38
Retraites et retraités
Nous avons suivi avec attention le discours de
politique générale de M. Valls à l’Assemblée Nationale mardi dernier 8 avril. Nous nous étonnons que
le sort des 16 millions de retraités, le quart des
citoyens, n’ait été évoqué que furtivement. Il a bien
entendu souhaité le dialogue social avec les partenaires sociaux reçus dès le vendredi suivant, tout
en assurant le favoriser à tous les niveaux. Nous
avons recherché un certain nombre de déclarations
aux médias du candidat M.Valls aux primaires en ce
qui concerne les retraites. On s’aperçoit qu’il se
démarquait très nettement des positions du PS et
du programme de F.Hollande. En effet il considérait
que l’âge de départ à 60 ans était révolu, étant plutôt
favorable à 65 ans, à l’allongement de la durée de
cotisation à 41, 42, voire 45 ans, et partisan de la
convergence public/privé et d’un système par
points.
Dans la suite de son discours, on apprenait qu’il
allait diminuer certaines cotisations salariales et
patronales pour redonner du pouvoir d’achat aux
salariés. Les retraites étant financées par des cotisations, on peut se poser la question de savoir par
quoi et par qui elles seront remplacées.
Lors de la rencontre de vendredi 11 avril avec les
partenaires sociaux, on apprend que le coup de
pouce pour les salariés au smic, promis par le
Premier ministre, serait une baisse des cotisations
vieillesse.
“Quelle cotisation salariale va-t-on baisser pour le
petit coup de pouce pour les salariés au smic ?
Réponse : les cotisations vieillesse. Et quand on
demande comment tout ça va être compensé, il n’y
a aucune réponse.” M.Valls ne peut ignorer cette
question des retraites posée il y a plus de vingt ans
et toujours pas résolue de façon pérenne. Ne pas en
avoir parlé reste inquiétant tout comme sa récente
déclaration aux partenaires sociaux.
) Didier LAFONT 26
« Retraitez-moi », comme nous
le méritons
Si nos politiciens mangent à tous les râteliers, ce
n’est malheureusement pas le cas de nos retraités
qui ont passé leur vie à cotiser.
) Henri DARCET 07
Retour de balle
M. Jean Oril, ce que vous dites est exactement ce
que dirait l’opposition lors des mandats de M.
Chirac et M. Sarkozy, c’est-à-dire que tous ces
messieurs se renvoient la balle à tour de rôle
comme au tennis.
Mais ce que je veux dire, c’est que, comme des
millions de Français, mes revenus nets en 2012 sont
moindres qu’en 2000, à force de raboter ici ou là,
supprimer un avantage acquis (1,5 part pour les
veufs, Sarkozy 2009), je ne peux que constater que
c’est bien la droite qui en est la cause. Vous n’êtes
peut-être pas dans le même cas, mais je souhaite
que vous le deveniez, et alors on verra vos réactions.
) Christian DAVID 38
Pouvoir d’achat
Une bonne nouvelle pour les salariés payés au
Smic : baisse des cotisations salariales, soit
500 euros de plus sur le salaire annuel net. La
mauvaise nouvelle est qu’ils vont rester au Smic
longtemps, avec toutes les incidences que cela
peut avoir en cas d’arrêt maladie et de retraite.
En effet, les employeurs auront tout intérêt à rémunérer au Smic puisqu’ils seront exonérés de charges. Mais, me direz-vous, les bas salaires seront
compensés par le paiement d’heures supplémentaires.
Dommage que ces heures supplémentaires soient
imposables, ce qui fait perdre de 100 à 150 euros
par mois sur la base de 50 heures supplémentaires
par semaine.
Le compte est vite fait : gain annuel : 500 euros, et
perte annuelle de 1 200 à 1 800 euros ! Pour relancer l’économie, il faut donner du pouvoir d’achat aux
salariés.
POUR NOUS ÉCRIRE
* Vos lettres, vos réactions (avec mention obligatoire
de vos coordonnées) sont à adresser
par courrier au "Forum des lecteurs", Le Dauphiné Libéré,
Les Iles Cordées 38913 Veurey Cedex.
U Vos courriels, vos réactions (avec mention obligatoire
de vos coordonnées) sont à adresser sur le site du Dauphiné
Libéré, ledauphine.com
rubrique "contact – courrier des lecteurs".
VOS DROITS
La négociation notariale
Spécialistes de l’immobilier,
les notaires ont toutes
les compétences requises
pour mettre en relation les
vendeurs et les acquéreurs
d’un bien immobilier.
L
es avantages de la négo­
ciation notariale
Grace à sa connaissan­
ce du marché immobilier et
de ses mécanismes, le notai­
re peut assister le vendeur
d’un bien immobilier dès sa
mise en vente en lui permet­
tant d’apprécier de la maniè­
re la plus juste la valeur de
son bien et le prix à retenir
pour sa mise en vente. Outre
son expérience, le notaire
procédera à cette détermi­
nation en bénéficiant des fi­
chiers professionnels ali­
mentés par les notaires et re­
censant ville par ville et rue
par rue les dernières tran­
sactions intervenues.
Pour l’acquéreur, acheter un
bien mis en vente par l’inter­
médiaire d’un notaire lui
permettra d’avoir la certitu­
de que toutes les questions
juridiques relatives au bien
immobilier auront été po­
sées et réglées en amont (lé­
galité de la construction,
existence d’une procédure
judiciaire, souscription des
assurances obligatoires…)
Enfin grâce à ses compéten­
ces juridiques et sa connais­
sance des dernières modifi­
cations législatives, le notai­
re offre la meilleure garantie
juridique au moment de
l’avant­contrat évitant ainsi
toute « mauvaise surprise »
aux parties.
Rubrique réalisée par les notaires de l’Isère, de la Drôme, des Hautes­Alpes et des Savoie. Une rémunération tarifée
Dans le cadre de l’activité
de négociation, les notaires
sont soumis à un tarif natio­
nal fixé par le Ministre de la
justice. Leurs honoraires de
négociation sont calculés au
taux (hors TVA) de 5 % jus­
qu’à 45 735 € et de 2,50 %
au­dessus de ce montant.
Par exemple, si votre notaire
trouve un acquéreur pour
votre appartement de
200 000 €, les honoraires de
négociation auxquels il a
droit seront de 7 372,04 €
TTC (soit environ 3,6 % du
prix de vente).
n Honoraires de négociation
pour un prix de vente à
200 000 €.
­ 45 735 x 5 % 2 286.75 €
­ 154 265 x 2.5 % 3 856,62 €
­ Total hors TVA 6 143,37 €
­ TVA à 20 % 1 228,67 €
­ Total TTC 7 372,04 €
Des modalités de mise
en vente alternatives
Soucieux de s’adapter aux
Grace à sa connaissance du marché immobilier, le notaire peut
assister le vendeur d’un bien immobilier dès sa mise en vente. Archives
nouvelles technologies les
notaires ont développé des
modes de vente alternatifs
comme la vente en « immo
inter­actif ».
Par ce procédé, le notariat a
souhaité mettre en place une
technique de vente novatri­
ce mêlant négociation clas­
sique et vente aux enchères.
Il s’agit d’une procédure
d’appel d’offre sur internet
orchestrée et sécurisée par
le notaire. Les biens mis en
vente font l’objet d’une pu­
blication sur le site
« www.immobilier.notai­
res.fr » qui constitue une sal­
le de vente virtuelle accessi­
ble à tous.
Les acquéreurs potentiels
peuvent se renseigner sur le
bien au moyen des informa­
tions présentes sur le site et
des visites sont organisées
sur place par le notaire.
Aux heures et dates fixées
par le vendeur et le notaire,
les acquéreurs sont autorisés
à déposer leurs offres sur le
site internet ; vendeur et ac­
quéreurs potentiels assistent
en direct à l’émission des of­
fres successives qui appa­
raissent en temps réel sur la
salle des ventes en ligne.
>> DIMANCHE PROCHAIN LE CHANGEMENT DE RÉGIME MATRIMONIAL
AGENDA
­Retrouvez les actualités juridiques, les conseils et les annonces immobilières des notaires dans le « journal des notaires » diffusé avec le Dauphiné Libéré, éditions Drôme, Isère, Hautes­Alpes, mercredi 23 avril 2014.
A consulter : http://chambre­
38.notaires.fr/www.chambre­
drome.notaires.fr/www.cr­
grenoble.notaires.fr/chambre­
interdepartementale­de­
savoie.notaires.fr.
À l’issue de la période de
réception des offres, le ven­
deur retient celle qui répond
le mieux à ses attentes et
signe alors avec l’acquéreur
un compromis de vente chez
son notaire.
La suite de la procédure se
déroule comme une vente
traditionnelle.
Classique ou novatrice, la
négociation immobilière
permet au vendeur et à l’ac­
quéreur de bénéficier dès le
début des opérations de
vente et d’achat de la com­
pétence et du sérieux d’un
officier public.