en savoir plus - L`écran de Saint Denis

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en savoir plus - L`écran de Saint Denis
samedi 8 février/écran 1
18:15
Séance suivie d’une rencontre avec
Alejandro Jodorowsky
samedi 8 février/écran 1
21:15
En présence d’Alejandro Jodorowsky
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EL TOPO
LA MONTAGNE SACRÉE
THE HOLY MOUNTAIN
MEXIQUE/1970/COULEUR/2 H 05/VOSTF/35 MM
AVEC ALEJANDRO JODOROWSKY, MARA LORENZIO,
DAVID SILVA, BRONTIS JODOROWSKY, ROBERT JOHN
MEXIQUE–ÉTATS-UNIS/1973/COULEUR/1 H 54/VOSTF /35 MM
AVEC ALEJANDRO JODOROWSKY, HORACIO SALINAS,
RAMONA SAUNDERS, JUAN FERRARA, ADRIANA PAGE
D’ALEJANDRO JODOROWSKY
El Topo chevauche dans le désert avec pour seul
compagnon son jeune fils. Ils parviennent à un village
dont tous les habitants ont été massacrés. Déterminé à
venger cet acte odieux, El Topo suit la trace des criminels,
qu’il retrouve un peu plus loin, occupés à terroriser des
moines. El Topo les élimine, non sans avoir séduit Mara, la
femme de leur chef. Mara accepte de le suivre à condition
qu’il trouve et tue les Quatre Maîtres du désert.
« Au travers de la saga d’El Topo, sorte de Zorro new
look parcourant le désert en compagnie de son jeune fils,
interprété par Brontis Jodorowsky, Alejandro pose les premiers jalons d’une œuvre haute en couleur : une trilogie
qui se poursuivra par La Montagne sacrée et s’achèvera
par Santa Sangre. Signant à la fois la mise en scène, le scénario et la musique, et utilisant les codes du western traditionnel (méchants bandits contre braves villageois, pièges
du désert, duels au pistolet), Alejandro les pervertit à plaisir. […] Ici, la progression physique et mentale du héros
est essentielle: passant du rôle du justicier vaniteux à celui
du sage ne songeant qu’à faire le bien, El Topo traverse
dans sa quête plusieurs étapes cruciales dans son processus de transformation. »
D’ALEJANDRO JODOROWSKY
Un voleur, invité dans la tour d’un alchimiste, rencontre un groupe de sept personnages qui représentent sept
planètes du système solaire. Malgré leur puissance, tous
redoutent la mort, qui n’épargne personne. Aussi le petit
groupe se met-il en quête du secret de l’immortalité, jalousement gardé par les neuf sages de la Montagne sacrée.
« La Montagne sacrée. Encore un film de visionnaire.
Un délire visuel et surréalisant, à faire pâlir Dalí de jalousie. Le Chilien d’origine russe Alejandro Jodorowsky y
dresse un inventaire de son invention. Très hispanique.
Nains culs-de-jatte, cadavres grouillant d’insectes,
vieillard qui vous tire son œil de verre: c’est du Chien andalou qu’accouche cette montagne-là. En plus somptueux.
Plus exubérant. Plus cabalistique. Plus fou. La naïveté de
la “sagesse” finale n’étanchera pas ce Niagara d’images
chocs qui s’impose avec force au spectateur ébahi. Qui
n’a pas vu La Montagne sacrée n’a rien vu. »
GILLES JACOB, L’EXPRESS, 14 JANVIER 1974
JEAN-PAUL COILLARD, DE LA CAGE AU GRAND ÉCRAN,
ENTRETIEN AVEC ALEJANDRO JODOROWSKY,
ÉDITIONS K-ÏNITE, 2009
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