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BURKINA FASO
Atelier parlementaire National
L’action du gouvernement burkinabè dans la lutte
contre l’Excision
Ouagadougou, 26Avril 2012
Clémence TRAORE/SOME
Ministre de l’Action Sociale
et de la Solidarité Nationale
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PLAN DE PRESENTATION
Introduction
1. Ancrage institutionnel de la lutte
2. Actions de terrain
3. Contraintes
4. Perspectives
Conclusion
Introduction
 Les mutilations génitales féminines soulèvent des
problèmes liés à l’intégrité physique des femmes et des
jeunes filles mais aussi les risques éventuels que ces
dernières encourent sur le plan médical et psychologique
 Le processus d’abandon de l’excision est très lent car la
pratique a su s’immiscer dans les structures sociales,
économiques et politiques de notre pays
 L’espoir de couronnement des efforts est permis au vu de
la convergence actuelle des différents discours sociaux,
politique et coutumiers
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Ancrage institutionnel (01)
• A la suite des Pères Blancs le gouvernement de la 1ère
République initie des actions tendant à l’interdiction de la
pratique mais cède aux Pressions sociales
• Après la chute de la première république et précisément
en 1975, on assiste à la première diffusion radiophonique
d’information tendant à discréditer la pratique de
l’excision notamment lors de la célébration de la journée
internationale des femmes
 20 Décembre 1983 le pouvoir en place prend
officiellement position contre l’excision
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Ancrage institutionnel (02)
• Mai 1988, organisation d’un séminaire national
sur l’excision
• Octobre 1988, le comité d’organisation du séminaire
national sur les droits des femmes est érigé en comité
national provisoire de lutte contre la pratique de l’excision
sur recommandation des séminaristes;
• 18 Mai 1990: le gouvernement érige le comité provisoire
en comité national par Kiti AN VII-318/SAN-AS SEAS;
• De 1990 à 2005 ce comité multisectoriel va connaitre
trois mutations afin de lui permettre de jouer efficacement
son rôle;
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Ancrage institutionnel (03)
 02 février 2011, le comité devient conseil selon le décret
N°2011-117/PRES/PM/MASSN afin d’augmenter ses
prérogatives et son pouvoir.
 Depuis 1990 la 1ère Dame du Faso est la présidente
d’honneur du CNLPE
 13 novembre 1996: adoption de la loi n°043/96/ADP
réprimant les MGF au BF;
 1997: création du SP/CNLPE;
 18 Mai 2000 : 10 ans du CNLPE, institutionnalisation
d’une journée nationale de lutte contre la pratique de
l’excision;
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Ancrage institutionnel (04)
 Patronage par le Chef de l’État de la Journée
Nationale de lutte contre l’excision à Kaya le 25
mai 2009, déclaration publique à l’encontre de la
pratique et rencontre avec les leaders
administratifs, politiques, coutumiers, religieux,
société civile ayant conduit aux engagements de
Kaya pris par ces derniers
 Patronage de la onzième journée nationale le 20
mai 2011 à Dori par Son Excellence Monsieur le
Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
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Les actions de terrain (01)
 Depuis 2000, la lutte contre la pratique de l’excision est
considérée comme faisant partie du programme
d’investissement public et le budget de fonctionnement
du Secrétariat Permanent est pris en compte dans le
budget de l’Etat:
 La tutelle technique de la promotion de l’élimination de la
pratique de l’excision est confiée au Ministère de l’Action
Sociale et de la Solidarité nationale qui essaie
d’assumer pleinement ce rôle de grande importance:
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Les actions de terrain (02)
 La politique nationale d’action sociale (PNAS),
adoptée en Conseil des ministres en avril 2007, prend
largement en compte la problématique de la
mutilation génitale féminine en son axe 1 intitulé :
« amélioration des conditions de vie des familles ». De
manière plus précise, l’objectif 2 du programme 2
intitulé « contribuer à l’élimination de toute
discrimination au sein des familles », vise à éradiquer
la pratique des MGF quelque soit leur forme
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Les actions de terrain (03)
 la PNAS constitue de ce fait un cadre de référence dans
lequel s’inscrit les plans d’action nationaux de promotion
de l’élimination de la pratique de l’excision:
- Adoption d’un premier plan d’actions national pour
la période de 1993- 1997
- adoption du second plan de 1999- 2003
- adoption du troisième plan d’action national 20092013 de promotion de l’élimination des mutilations
génitales dans la perspective de la tolérance zéro.
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Les actions de terrain (04)
 Préside le Conseil National de Lutte contre la pratique
de l’excision qui est l’organe d’orientation de la
politique de promotion de l’élimination de l’excision
au Burkina Faso
 Supervise le SP/CNLPE qui en est une structure
rattachée et lui fourni les ressources nécessaires à son
fonctionnement
 Anime les CRLPE, CPLPE, et bientôt les CILPE, les
CMLPE et les CCLPE
 Appui la mise en œuvre du Projet transfrontalier avec
le Mali
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Les actions de terrain (05)
 Le Ministère de la santé: l’excision est désormais
considérée comme un problème de santé publique et
un accent particulier lui est accordé à travers la
formation du personnel de santé pour la réparation des
séquelles entreprises
 Mise en Place du Projet de renforcement de la
participation communautaire à la lutte contre les MGF
au Nord et au Sahel
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Les actions de terrain (06)
 Géré par le Programme d’Appui au Développement
Sanitaire PADS
 Durée de quatre ans (04) ans, financement de 2. 773.
300 US$ du Fonds de Développement Social du Japon,
par le biais de la Banque Mondiale..
 Son objectif est de contribuer à la lutte contre les MGF
dans les régions du nord et du sahel, en finançant des
ONG/ associations et les OBC, afin de renforcer les
droits d’accès à la SR et d’améliorer la sécurité humaine
et le bien être de la population
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Les actions de terrain (07)
- Les acteurs sont:
 L’ONG Appui Moral Matériel et Intellectuel à l’Enfant (AMMIE)
 L’ONG Voix de Femme
 Le Ministère de la santé et ses services techniques, de soins et
d’assistance /conseil (DSF, CHR, Districts Sanitaires)
 Le Conseil National de Lutte contre la Pratique de l’Excision
(CNLPE) du (MASSN);
 Le Ministère de l’Enseignement de Base et de l’Alphabétisation
(MEBA);
 Des associations travaillant dans le domaine des MGF.
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Les actions de terrain (08)
 Plusieurs autres Ministères appuient la promotion de
l’élimination de la pratique de l’excision notamment
• Le Ministère de l’Education Nationale et de
l’Alphabétisation ainsi que le Ministère des
enseignements secondaires et supérieurs pour
l’intégration de l’enseignement des modules MGF dans
l’enseignement
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Les actions de terrain (09)
 Le Ministère de la Justice , le Ministère de la Défense
Nationale et des Anciens combattants ainsi que le
Ministère l’Administration Territoriale, de la
Décentralisation et de la Sécurité pour l’application
effective de la loi contre l’excision
• Le Ministère de la Promotion de la Femme et le
Ministère de la Jeunesse dans la mobilisation des
associations de femmes et de jeunes
• Le Ministère de l’économie et des Finances pour l’appui
financier en vue de permettre à l’Etat de jouer de jouer
de sa souveraineté dans cette noble cause qu’est la
promotion des droits des femmes et des filles
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Les actions de terrain (10)
 Le Ministère de l’économie et des Finances pour
l’appui financier en vue de permettre à l’Etat de jouer
de sa souveraineté dans cette noble cause qu’est la
promotion des droits des femmes et des filles
• Le Ministère des Affaires Etrangères et de la
Coopération Régionale pour la mobilisation autour
du vote de la résolution des Nations Unies sur
l’interdiction mondiale des MGF
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Les contraintes (01)
 Insuffisance des ressources financières pour
permettre le fonctionnement des structures
décentralisées du CNLPE et l’intensification
des activités sur tout le territoire national
 Réduction du nombre de PTF en perspective
 Inexistence de loi contre l’excision dans les
pays transfrontaliers
 Non intégration de la réparation des
séquelles dans le paquet minimum de soins
au niveau de la santé
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Les contraintes (02)
 Persistance de complicités au sein des populations qui
soutiennent la pratique; ce qui les entraîne à aider les
exciseurs et exciseuses à évoluer dans la clandestinité.
• L’intervention de certains hommes politiques lors de
l’arrestation des exciseuses
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Les perspectives
 Continuer le plaidoyer auprès des PTF
 Le soutien pour le vote de la résolution des Nations-
Unies pour l’interdiction mondiale des MGF
 Définition d’un circuit de prise en charge pérenne de
femmes victimes de séquelles d’excision
 Donner une meilleure visibilité aux actions déjà
engagées notamment celles des leaders afin de rallier la
majorité de la population à cette noble cause
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Conclusion
 La conjugaison des efforts tripartites des acteurs étatiques,
ceux de la société civile et des partenaires techniques et
financiers a permis de donner à la promotion de l’élimination
de la pratique de l’excision un cadre référentiel clair et un
engagement politique fort
 La structure nationale forte de ces acquis et imbibée des
approches novatrices dans le cadre du changement des
comportements arrive à mieux assurer son rôle de leadership
 Cette synergie d’action permettra d’assurer la victoire sur ce
fléau si la dynamique actuelle se maintient sans relâchement
car une meilleure coordination et plus de cohérence dans les
actions sont de plus en plus perçues.
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MERCI
DE VOTRE
AGREABLE
ATTENTION
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