Lettre n°44 - Bossard Alumni Club

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Lettre n°44 - Bossard Alumni Club
LA LETTRE N° 44
ÉDITORIAL
Janvier 2010
A l’occasion de la conférence débat du 19 janvier, nous avons étrenné une nouvelle salle de
conférence au sein de l’IGS (Institut de Gestion Sociale) situé au 1, rue Jacques Bingen 75017
Paris. Cet institut donne en fait sur la place du Général Catroux, au croisement du boulevard
Malesherbes et de l’avenue de Villiers, à la station de métro Malesherbes. Nous bénéficions là,
grâce à Denis Ettighoffer, d’un amphi de 80 places, avec une sonorité parfaite, et d’un bar
indépendant où les participants peuvent se désaltérer. A l’heure de nos réunions, il est assez facile
de stationner et, pour les piétons, le métro est à deux pas. Nous allons donc programmer en ce
lieu d’autres conférences et sommes à la recherche d’une plus grande salle pour nos conférences
exceptionnelles qui réunissent près de 200 auditeurs. Je pense que, comme tous les ans, nous
n’aurons pas besoin d’une salle de cette taille pour notre traditionnelle Assemblée Générale qui se
tiendra cette année au restaurant « le Cap Seguin » suivie d’une table d’hôtes. Je vous rappelle
cependant qu’à cette occasion nous allons renouveler notre conseil d’administration. Nous
comptons sur vous pour faire acte de candidature et pour voter en nombre.
Nous avons le plaisir de vous annoncer que sous le parrainage du Bossard Alumni Club, et grâce au
travail de Christian Mégret et d’Anne-Lorraine Lacrépinière, un Bossard Alumni Hispanique est en
cours de création :
Un fichier de 220 noms est constitué et en cours d'enrichissement
Un site internet est opérationnel pour l'Espagne : il sert à mettre à jour les infos et il est
une plate-forme de discussion entre les gentils membres. Il contient un lien avec le site
français de l'Alumni. Un groupe de volontaires s'occupe de le gérer
Un premier dîner a eu lieu le 21 janvier.
Il nous reste bien sûr à voir comment intégrer le fichier Espagne dans notre annuaire.
Si nous réussissons à réaliser ce même développement en Italie, nous aurons recréé le club
historique des consultants buveurs de vin. Une deuxième étape sera alors de s’attaquer à nos
buveurs de bière !
Bonne année 2010 à toutes et à tous.
Philippe Giraud
Lettre interne du Bossard Alumni Club – 48 avenue Charles Floquet – 75007 Paris
[email protected]
Comité de rédaction : Jean-Dominique Abrial, Laurence Bouquet, Claire Capmeil-Loones, Marc Estrangin, Humbert
Fusco-Vigné, Philippe Giraud.
Reproduction interdite
Lettre N°44 Ŕ janvier 2010
SOMMAIRE
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Éditorial
Prochains rendez-vous
Compte rendu de la conférence de Nicolas Tenzer
Nouvelles de Jean-Pierre Auzimour
Lu dans la presse
Libres propos : Le Rétromobile Bossard
Richard de Beaumont nous a quittés
Courrier des lecteurs
Appel au peuple
PROCHAINS RENDEZ-VOUS
-
-
Mardi 9 mars : Dîner dégustation du BOC (Bossard Œnologie Club) autour de Châteauneuf
du Pape.
Mardi 30 mars : Conférence de Charles Gave, économiste de renommée internationale, qui à
l’occasion de la sortie récente de son livre « Libéral mais non coupable » nous fera découvrir
les vraies causes de la crise économique.
Mardi 13 avril: Assemblée Générale suivie d’une table d’hôtes au restaurant Le Cap Seguin
COMPTE-RENDU DE LA CONFÉRENCE DE NICOLAS TENZER
A l’occasion de la conférence-débat du 19 janvier 2010 organisée par le Bossard Alumni Club,
Nicolas Tenzer, haut fonctionnaire, auteur d’un grand nombre de rapports administratifs et de 18
ouvrages, professeur invité en France et à l’étranger, directeur de la revue Le Banquet, a présenté
le résultat de ses investigations et un plan d’action pour l’avenir. De son parcours du monde dans
le cadre d’une mission officielle pour le gouvernement (25 pays, 40 organisations internationales,
1300 personnes rencontrées), il a tiré un petit ouvrage de référence, réédité en 2008 chez Grasset,
Quand la France disparaît du monde, (http://www.amazon.fr/Quand-France-dispara%C3%AEt-dumonde/dp/2246748119/ref=sr_1_1?ie). Il a présidé à la création d’une association : Initiative pour
le développement de l’expertise française à l’international et en Europe (IDEFIE).
La réflexion, en effet, n’est rien sans l’action. On ne doit jamais se contenter d’un constat ou d’un
rapport, mais transformer le pessimisme en volonté et la critique en action. Ce passage à l’acte est
une exigence. Nicolas Tenzer décrit d’abord les quatre enjeux de notre politique d’expansion
extérieure qui relèvent à la fois de l’expansion économique à l’étranger, de la politique d’aide au
développement au sens large, de la politique d’influence, elle-même multiple, et de la politique de
sécurité. Pour les cinq prochaines années, les appels d’offres internationaux lancés par les
organisations internationales, les Etats, notamment émergents, les grandes collectivités locales, les
agences de coopération bilatérales et certaines grandes ONG, représentent un montant total de
500 milliards d’euros, ce qui, en termes de conséquences induites sur les marchés de fournitures et
de travaux, revient à parler de marchés de 25.000 milliards d’euros. Il faut donc que la maison
France puisse en conquérir une partie significative. Et n’oublions pas que les réponses aux appels
d’offres influencent les normes techniques et souvent juridiques établies, les politiques de
développement des États, les standards internationaux qui gouvernent ce qu’on appelle les
« bonnes pratiques » et les recommandations qu’émettent les organisations internationales.
Ensuite, la France doit être présente dans les lieux d’influence, formels et informels, sans pour
autant renoncer à l’action bilatérale. Songeons à ces experts allemands en Chine qui conçoivent
des normes ferroviaires favorables aux équipements germaniques! Or, la France est mal placée sur
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tous ces terrains. Bien souvent, elle n’accorde pas d’intérêt aux appels d’offres internationaux. Ses
capacités d’expertise sont, sur le plan quantitatif, insuffisantes et surtout non organisées. Il suffit
aussi d’observer les participants aux principales conférences internationales ou aux séminaires
organisés dans un cadre ou un autre pour voir que la France y est peu représentée. Nous perdons
du terrain dans les organisations internationales. Et il ne s’agit pas là de comparaison par rapport
aux Etats-Unis, mais aussi par rapport à l’Allemagne, au Royaume-Uni, au Japon, aux pays
nordiques et même à l’Espagne Ŕ sans parler, de plus en plus, des pays émergents.
Nous souffrons d’une large erreur en terme de vison et de prospective : nous pensons trop souvent
que notre force de frappe nucléaire, notre statut de membre permanent du Conseil de sécurité et
de membre du G7 ainsi que l’existence de champions nationaux de taille mondiale nous protège.
C’est désormais faux, car - on le voit avec l’Allemagne Ŕ les PME sont la base de notre croissance
externe, les grands cabinets de conseil et d’avocats le moteur de la conquête de nombreux
marchés et les circuits d’influence effectifs ne sont plus les modes traditionnels de l’action
diplomatique.
Mais Nicolas Tenzer se refuse à être défaitiste et il est, au contraire, offensif et résolu. Car la
France dispose de beaucoup d’atouts : dans de nombreux domaines, nos experts sont reconnus
internationalement. Sur le plan géopolitique, la France peut représenter un point d’équilibre par
rapport à d’autres puissances. Nous disposons encore d’un vaste réseau d’appui, même s’il n’est
pas toujours mobilisé dans le cadre d’une stratégie cohérente. Dans le domaine du conseil et du
droit, notre approche est souvent moins stéréotypée, plus souple et plus flexible que celle de nos
concurrents anglo-saxons. Le tout est donc désormais de valoriser ces atouts, ce qu’entend
d’ailleurs faire IDEFIE. Nous devons constituer une offre visible d’expertise dans tous les domaines
et la vendre par le truchement conjugué des mondes (privé, public, académique) qui se côtoient
peu dans l’hexagone. Nous devons mettre en place une action de veille déterminée sur nos
concurrents et sur les nouveaux projets, de même qu’un suivi systématique des appels d’offres
internationaux. Plus encore, il convient d’agir en amont, en orientant autant que possibles les
termes de référence et en faisant preuve d’esprit d’initiative et d’action auprès des Etats et des
organisations internationales. C’est d’ailleurs dans cet esprit qu’une trentaine de représentations à
l’étranger d’IDEFIE devraient être créées en 2010. Il nous faut valoriser notre savoir et notre
savoir-faire. Nous devons apprendre à faire de la prospection et à disposer des moyens et de la
masse critique pour le faire avec succès.
En somme, l’expertise internationale, qui représente aujourd’hui l’essentiel de notre action
extérieure, doit devenir une grande cause nationale, soutenue politiquement et économiquement.
Elle doit aussi engager plus qu’aujourd’hui le monde de la recherche et de l’université. Elle
représente enfin une chance pour notre pays de rompre avec son enfermement, son provincialisme
et ses vieux démons nationaux. Agir à l’international, c’est créer de la richesse et donc des
emplois, mais c’est aussi se réformer soi-même. Existe-t-il un plus beau projet ! ?
NOUVELLES DE JPA
Benoit Mialaret est allé le 13 janvier à Meylan rendre une petite visite à Nanon et à Jean-Pierre
Auzimour.
Il m’a fait ce petit compte-rendu que je vous retranscris : N’ayant pas revu Jean-Pierre depuis trois
années, j’ai été agréablement surpris et même estomaqué de voir les progrès considérables qu’il
avait faits. Alors que j’avais vu un homme triste, fatigable n’arrivant qu’avec difficulté à prononcer
un mot, j’ai retrouvé un Jean-Pierre tout guilleret, malicieux, prenant la parole par de courtes
phrases et faisant des commentaires à l’emporte pièce. Nous sommes restés ensemble tout l’après
midi et, grâce à sa mémoire phénoménale et intacte, nous avons pu évoquer nos souvenirs et
parler des bouleversements actuels. Au point de vue physique, de grandes améliorations sont à
constater. Jean-Pierre sort plus facilement de son fauteuil et se déplace plus aisément quand on le
soutient d’un bras. Il contrôle mieux ses mains et arrive à écrire quelques phrases. Sa force de
caractère, sa passion pour Nanon qui a combattu sans relâche à ses cotés, lui ont fait faire des
progrès qui pour le corps médical étaient déclarés inespérés. Bravo à tous deux
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LU DANS LA PRESSE
Nomination
Patrick Biecheler a été nommé Partner au sein du cabinet de conseil de direction générale
Roland Berger. Patrick Biecheler, 36 ans, Essec, ex-Bossard Consultants entré chez Roland
Berger en 1999, était Principal depuis 2006, responsable du développement du pôle santé et
industrie pharmaceutique. Il a été directeur marketing pneumologie-système nerveux central
chez Astra Zeneca France de 2004 à 2006.
Décès
Monique Rieunier, épouse de Philippe Rieunier ancien Président Directeur Général de Bossard
Systèmes et Senior Partner du Groupe Bossard, est décédée le 4 janvier 2010 à l’âge de 70 ans.
En coulisse (La Tribune du 15/01/2010)
De l’influence de VGE sur Jean-René Fourtou
Lors du procès de la « class action » à New York a été présenté un témoignage en vidéo de
Jean-René Fourtou, arrivé au poste de PDG de Vivendi le 3 juillet 2002. Il a raconté avoir été
approché dès avril 2002 par Henri Lachmann, administrateur de Vivendi, mais lui avoir dit « ne
pas être intéressé ». Il sera convaincu lors d’une soirée autour du 20 juin 2002 par… Valéry
Giscard d’Estaing, qui lui dit : « Vous devriez accepter d’aller à Vivendi, ou vous allez vous
ennuyer. » Selon Fourtou, « un administrateur de Vivendi, conscient de l’influence de VGE sur
moi, lui avait confié la mission de me convaincre ».
LE RÉTROMOBILE BOSSARD
J’ai toujours pensé que, tout comme l’écriture, l’achat d’une voiture, par le choix du modèle,
dévoile quelques éléments de la personnalité du futur conducteur. Tout le monde sait, et en
premier les compagnies d’assurance, que les voitures rouge ont le plus fort pourcentage
d’accidents. Je vous livre un autre exemple personnel : j’avais un ami, Jacques Lhermitte, qui
travaillait chez Bossard et qui m’avait plus impressionné par sa voiture que par sa voix de
stentor. Son Alfa-Roméo Giulia 1600S est un peu la cause de mon entrée chez Bossard. Faire
un métier intéressant où l’on peut en plus se payer un tel véhicule quel bonheur. Je suis entré
chez Bossard, mais je n’ai jamais eu d’Alfa : pingrerie ? chauvinisme non délocalisé ? regrets de
ne pas avoir été ingénieur d’essai chez Citroën ? à vous de juger !
Cependant l’objet de ce libre propos n’est pas de vous faire un cours de « voiturologie » ni de
copier le magazine « auto rétro » mais seulement de vous parler des voitures qui encombraient
le parking de Bellini, et vous laisser deviner la personnalité des créateurs de Bossard.
A tout seigneur, tout honneur, Yves Bossard avait une Citroën DS 21 Pallas noire (comme de
Gaulle) qu’il conduisait à fond la caisse pour emmener ses consultants chez le client en tournant
le dos à la route pour bien faire comprendre au « junior » terrorisé, assis sur la banquette
arrière, que son rapport ne valait pas tripette.
Voici maintenant quelques exemples nominatifs par ordre alphabétique :
Jean Pierre Auzimour : Son père honteux des guimbardes de son fils lui avait donné sa Volvo
anciennement DAF qui avait une boite automatique copiée sur celle des mobylettes. Mais il
changea très vite de carrosse pour une bétaillère Toyota (un des tous premiers 4X4 rustique et
très solide) et une Austin Mini Moke découvrable, je dirais plutôt découverte car elle n’avait
qu’un toit en toile. L’intérêt de cette voiture était son chauffage provenant des pots
d’échappement des camions arrêtés sur le périphérique qui vous envoyaient à hauteur de votre
tête leur nuage de fumée noire, chaud et nauséabond.
Yves-Marie Fournier considérait l’automobile uniquement comme un outil. Il fallait que cela
marche. Quand un modèle de voiture lui plaisait, alors pourquoi en changer. Il a possédé ainsi
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un grand nombre de R12 break dont la couleur était indéfinissable car il devait piocher dans les
invendus de ce grand constructeur.
Jean René Fourtou comme tout bon cadre supérieur dynamique moderne et francophile,
conduisait avec rapidité et avec quelques bosses une Renault R16. Il hérita par la suite de la
Peugeot 604 V6 voiture de fonction des communicants qui était passée entre les mains de Jean
Bossard.
Gérard Garanger notre grand publicitaire de Bossard Communication roulait en Jaguar XJ V12.
Une partie des pertes abyssales de notre filiale venait du coût exorbitant de cette voiture de
fonction auquel il fallait ajouter les nombreuses contraventions pour stationnement illicite d’un
conducteur qui s’en fichait laissant à Bossard le soin de régler ces petits détails.
Georges Goury premier consultant d’Yves Bossard avait comme son mentor une Citroën, mais
sa modestie légendaire l’avait fait se limiter à une D Super 5.
Jacques Jochem, possédait, comme tout alsacien sérieux, une Volkswagen Jetta (en fait une
Golf avec un coffre) qui avait pris une certaine odeur suite aux nombreux débordements
gastriques de son petit chien.
Pierre Michel, cofondateur de l’OBM avec Yves Bossard, roulait dans le « ramasse poulette »
français de l’époque : un coupé Matra. Il pouvait ainsi emmener à déjeuner les rares éléments
féminins que nous embauchions et contrôler, avec bienveillance, la qualité de notre service de
recrutement.
Sigmar Ouroumoff, le pape de la productivité industrielle, le grand spécialiste du chrono, se
baladait en Porsche 914. Ce petit coupé 2 places a été un échec pour la marque germanique
car il a été très vite considéré comme la Porsche du pauvre.
Jean-François Pontal, avait remisé sa berline et n’allait « au client » qu’avec sa petite Citroën LN
qui dans une carrosserie de coupé Peugeot 104 s’époumonait avec son petit moteur de 2cv.
Pour ne pas alourdir le texte, et ennuyer profondément les piétons, je ne parlerai pas de ma
Renault R4 qui avait survécu à notre aventure algérienne, tout comme de l’ Austin-Mini de
Marie-Jo, de la Fiat 500 où Marcelle Martinet se sentait très à l’aise, de la Jaguar MKX de Patrick
Gilbert-Desvallons qui rendait jaloux plus d’un, de Humbert Fusco-Vigné qui, chez Bossard
Institut fit sensation avec sa « traction-avant » Citroën 11 légère d’époque, de la Renault R10
de Christian Guignot qui avait refusé d’emmener sa femme à la clinique pour accoucher, de la
VW coccinelle de Christian Chaboud …
En effet avec 2400 anciens, ce serait un peu long
Philippe Giraud
RICHARD DE BEAUMONT NOUS A QUITTÉS
Richard de Beaumont est décédé en ce début d’année 2010 des suites d’une longue maladie
que la chimio, qu’il avait du mal à supporter, n’a pas su combattre.
Né en 1933, il était entré à l’OBM en 1959 et avait démissionné en 1973 à la suite de ce fameux
séminaire qui se voulait mobilisateur tenu dans l’abbaye de Sainte Croix, près de Salon de
Provence. Même si peu d’anciens ont connu Richard, je souhaitais rappeler qu’il a, pendant ses
quatorze années passées chez nous, posé quelques pierres dans notre jeu de Gô existentiel.
J’ai eu le plaisir de travailler avec lui sur le contrat « livre de Paris » dont le directeur était Yves
Bossard, puis sur le contrat « Thinet » où avec Gérard Haguenoer nous avons créé un centre de
formation pour ouvriers du bâtiment immigrés. J’ai ainsi découvert un homme
fondamentalement honnête, courageux, calme, et d’une formidable humanité.
Suite au départ de Gamma qui avait laissé un étage inoccupé dans notre tour de Bellini, nous
avions tous les deux squatté un confortable bureau, au 3ème étage, qui nous permettait de
discuter tranquillement, loin du fond sonore du bureau paysagé de l’entre dalle et d’y refaire le
monde. Par exemple, trouvant qu’il y avait trop de fonctionnaires qui se prélassaient aux frais
de la princesse, dont la jeunesse innovatrice n’était pas exploitée nous projetions d’obliger tous
les françaises et français à commencer leur carrière dans le privé et de la finir dans la fonction
publique après un période de formation adéquate vers 45 ans. Nous avions ainsi tué dans l’œuf
ROME (répertoire opérationnel des métiers et des emplois) en proposant par exemple qu’un
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individu soit de 18 à 45 ans agriculteur puis se reconvertisse en facteur (motorisé) pour
travailler plus « tranquillement » en attendant une heureuse retraite de fonctionnaire.
Fin 72, Richard a réuni lors de nombreux samedis laborieux, dans son immense appartement de
l’avenue de La Tour Maubourg, une bande de consultants qui voulaient créer un nouveau
cabinet avec un management plus décentralisé qu’Yves Bossard refusait à l’époque. Ce grand
projet s’est finalement limité à la création d’ASSOR Conseil avec 4 séniors (Richard de
Beaumont, Roland Fraysse, Jean Pintat, et Michel Tinchant) et quelques juniors.
Il avait perdu son épouse il y a une douzaine d’année et s’était remarié depuis peu.
L’Alumni adresse à Madame de Beaumont et à ses cinq enfants notre affection et nos plus
sincères condoléances
COURRIER DES LECTEURS
Suite à notre dernière lettre, nous avons reçu ce courrier de José Bréval que nous remercions
car nous sommes toujours heureux de constater qu’il nous reste quelques lecteurs.
« Bonjour Philippe,
Effectivement comme tu le dis dans la lettre N° 43 de Bossard Alumni, 2011 est bien un nombre
premier !
Quant au nombre 2010, il apparait dans les décimales de Pi à la 1.009eme et 3.980eme position
alors que le nombre 2009 n’apparait qu’à la 8.184eme décimale du nombre π… ce dont on ne
peut tirer aucune conclusion définitive !
Encore qu’un œil averti observe, dans la représentation graphique du nombre pi un alignement
presque parfait entre les nombre 2009 et 2010…
Très bonnes fêtes et tous mes vœux »
APPEL AU PEUPLE
Votre conseil doit être renouvelé lors de la prochaine Assemblée Générale qui se tiendra le
mardi 13 avril.
Si vous voulez participer à la gestion de notre club, devenez membre du conseil d’administration
Pour cela faites acte de candidature en envoyant un courriel à :
[email protected]
ou un courrier à Bossard Alumni Club 48 avenue Charles Floquet 75007 Paris avec, pour ceux
qui ne l’ont pas encore fait, votre cotisation 2010.
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