la lettre n° 43 - Bossard Alumni Club
Transcription
la lettre n° 43 - Bossard Alumni Club
décembre 2009 LA LETTRE N° 43 ÉDITORIAL Nous allons quitter l’année 7 x 287, pour entrer dans l’année 2 x 3 x 5 x 67. Ne vous en faites pas, je ne vous ennuierai pas l’année prochaine avec ces chiffres car l’année suivante sera un nombre premier. Le Président et son Conseil d’Administration vous présentent leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Bien sûr nous vous souhaitons une bonne santé sans H1N1, bien sûr nous espérons que vous n’achèterez plus du Madoff, bien sûr nous souhaitons pour ceux qui travaillent beaucoup de réussite, bien sûr nous souhaitons une retraite active et paisible pour ceux qui en bénéficient. Naturellement, nous vous souhaitons une vie familiale et sentimentale pleine de bonheur et de plaisir, mais nous formulons en plus le souhait d’avoir souvent la joie de vous revoir. Nous allons essayer de maintenir notre programme de rencontres constitué de conférences, de dîner du BOC (Bossard Œnologie Club), de l’AG dont la soirée se poursuit par une table d’hôtes et enfin de notre cocktail dînatoire annuel. Certains critiqueront notre parisianisme mais nous nous efforçons de vous donner notre programme très en avance pour que les provinciaux ou étrangers puissent organiser leur agenda en conséquence. Nous essayons de relancer les lyonnais, nous espérons toujours la création d’un alumni espagnol mais tout le monde sait qu’il y a pas si longtemps de nombreux Bossardiens disaient que l’international commençait dès le périphérique. Votre conseil ayant maintenant trois années d’ancienneté, nous allons procéder lors de notre prochaine Assemblée Générale à son renouvellement. Nous faisons donc appel à tous ceux qui voudraient nous rejoindre pour nous aider à gérer et à améliorer notre club. Puis-je donc vous remercier d’avance de m’adresser votre candidature, par lettre au siège du club, ou par courriel à : [email protected] Je vous souhaite un joyeux Noël. Avec mon amitié Philippe Giraud SOMMAIRE - Éditorial Prochains rendez-vous Compte rendu de la conférence d’Elisabeth Laverge Interview de Jean-Christian Fauvet Libres propos : Manifeste pour un management écocentrique Nominations PROCHAINS RENDEZ-VOUS - - Mardi 19 janvier : Nicolas Tenzer, à l’occasion de la sortie de son dernier ouvrage « Quand la France disparaît du monde », animera une conférence sur le thème « Conquérir les marchés d’expertise de demain : une ambition à 500 milliards d’euros… et même plus » Mardi 26 janvier : BOC dîner dégustation autour des vins de Chablis Lettre interne du Bossard Alumni Club – 48 avenue Charles Floquet – 75007 Paris [email protected] Comité de rédaction : Jean-Dominique Abrial, Laurence Bouquet, Claire Capmeil-Loones, Marc Estrangin, Humbert Fusco-Vigné, Philippe Giraud. Reproduction interdite Lettre N°43 - décembre 2009 COMPTE-RENDU DE LA CONFÉRENCE D’ÉLISABETH LAVERGE Nous étions près de soixante dix, venus écouter Elisabeth Laverge, épouse de Nicolas Bonnet (membre de l’Alumni) sur le thème : Le marché de l’Art est-il un miroir aux alouettes ou un investissement-plaisir ? Elisabeth, après un brillant parcours au centre Pompidou et à la CDC, s’est emballée pour l’Art qui est éternel et qui contrairement à tant d’activités aujourd’hui accepte l’intervention de servants de l’art jusqu’à un âge très avancé. Aussi s’est-elle lancée dans la carrière de commissaire priseur en préparant et réussissant brillamment l’examen d’entrée. Lors de ses stages, elle fut déçue par l’étroitesse d’esprit de ses futurs confères et n’a pas apprécié leur côté « gagne petit ». Aussi s’est elle lancée (peut-être pour imiter son mari) dans la profession de consultant ayant l’Art comme domaine de compétence spécialisé. Dès la présentation du sommaire, j’ai su que le contenu de la conférence allait être dense et que même si je fréquente quelques salles de ventes et que je collectionne des antiquailles, j’allais apprendre beaucoup. Elisabeth nous proposa donc de nous parler : - du marché de l’art dans le monde et en France des acteurs et pratiques du marché de l’art de l’importance de savoir ce qu’on achète et du décret Marcus de la création de valeur sur le marché de l’art de l’intérêt et du comment investir des premières pistes pour commencer à travailler Ouf, mais elle nous parla bien de tout cela. Il est vrai qu’elle avait merveilleusement préparé cette conférence en élaborant de magnifiques slides qui risqueraient d’être dégradés par une reproduction au format de notre lettre. C’est pourquoi, vous trouverez in extenso ces documents en annexe de la lettre. Je me permettrais seulement d’évoquer quelques découvertes que j’y ai faites. Elles me feront passer pour un peu moins ignorant auprès des professionnels. Par exemple : 1) Je ne connaissais pas le contenu du décret Marcus et je ne savais pas que, dans le descriptif des objets, l’emplacement où est donnée leur époque avait tant d’importance. Tout ce qui est décrit avant l’indication de la date est certifié d’époque. Tout élément venu après est postérieur et a une date indéterminée. Ainsi, une commode : ouvrant à deux tiroirs sans traverse - en placage de bois indigènes - de l’époque Louis XV - ayant un dessus en marbre brèche possède un marbre qui n’est pas d’origine, ce qui amoindrit la valeur de ce meuble. Je n’ose pas compter le nombre de fois où je me suis fait avoir ! 2) Je ne comprenais pas non plus pourquoi, à dire d’expert, les prix d’un objet pouvaient aller du simple au triple. Il y a en effet trois évaluations possibles : - l’inventaire pour succession donne la valeur plancher qui permet un partage équitable des biens sans avoir trop de droits à payer - l’inventaire pour vente, donne la valeur basse de la fourchette estimée lors d’une vente aux enchères - l’inventaire pour une assurance donne la valeur de remplacement de l’objet c'est-à-dire la valeur d’achat Si par malheur vous bénéficiez d’une succession entre plusieurs héritiers, la connaissance de ces différentes valorisations évitera beaucoup de problèmes lors du partage. 3) En dernier et pour ne pas abuser de votre temps et vous laisser le plaisir de découvrir les documents d’Elisabeth placés en annexe, j’ai personnellement apprécié la page 24 dédiée aux 7 commandements à respecter pour investir sur le marché de l’art. Comme pour de nombreux collectionneurs je considère que 2 Lettre N°43 - décembre 2009 c’est avant tout un investissement plaisir, et même un plaisir qui est quelquefois un investissement. Je placerai en tête les deux commandements qui sont : trouver les niches qui vous tentent et n’achetez que ce que vous aimez. Mais comme Elisabeth nous conseille aussi d’apprendre, de se documenter, et de poser beaucoup de questions, elle se propose de convier et d’accompagner les membres de l’Alumni qui le souhaiteraient à participer une visite commentée de Drouot, d’une exposition, ou d’un musée... C’est promis, le Bossard Alumni Club va organiser cela en 2010. INTERVIEW DE JEAN-CHRISTIAN FAUVET La société de conseil en stratégie et management Kea&Partners, fondée fin 2001, publie deux fascicules intitulés : « La REVUE » et La lettre de la sociodynamique » Si jamais ces documents vous intéressent, vous pouvez vous adresser à Laurence Dothée, Kea&Partners, 3, rue Danton – 92240 Malakoff. Dans le dernier numéro de La Revue (N°12) j’ai lu l’interview de Jean-Christian Fauvet, réalisé par un membre de l’Alumni Vincent Jeanteur. Jean-Christian commence cet article en retraçant la genèse de la Sociodynamique. Ayant vécu, il y a près de quarante ans, cette aventure en partageant le bureau de Bossard-Institut sur la dalle à Bellini avec Jean-Christian, Gérard Haguenoer et Michel Camus, je suis heureux de vous retranscrire les premières lignes des paroles de Jean-Christian qui me rendent un eu nostalgique. Philippe Giraud « En 1970, j’ai eu la chance d’entrer chez Bossard Consultants et de développer des outils, par l’expérimentation, avec des dirigeants. A l’époque ces derniers – comme les consultants – étaient désemparés devant les violentes tensions sociales qui désorganisaient les entreprises. Nous cherchions à tirer des enseignements de situations réelles, observées sur le terrain. J’ai donc eu l’idée d’une approche très concrète, fondée sur la simulation de conflits :nous réunissions des PDG et des DRH dans l’appartement d’Yves Bossard. (note de PhG : Cela fait miséreux, mais il faut savoir que le salon de cet appartement, rue de Verzy, qui donnait sur un magnifique jardin faisait plus de 200 m2, sans parler du petit salon, de la salle à manger etc). Imaginez ces messieurs pendant quatre jours tenant le rôle de délégués syndicaux, de grévistes, d’agents de maîtrise, d’inspecteurs du travail, de clients, de patrons… pour tenter de trouver à une crise mise en scène par nos jeunes consultants ! C’était incroyable ! En bons consultants, nous avons d’abord conçu une échelle de mesure de l’antagonisme afin d’évaluer les tentions, d’imaginer des approches pour les réduire et les prévenir. Yves Bossard eut le génie de nous reprocher de focaliser notre recherche sur l’antagonisme. Il nous fit surtout prendre conscience qu’il existe une autre force encore plus importante que l’antagonisme, même si elle opère en sommeil durant les conflits : la synergie ! Ce ft une révélation confirmée par l’étymologie du mot : travailler avec. Toujours soucieux de formaliser les concepts, nous avons alors imaginé une échelle de mesure de la synergie. Cela nous a permis de croiser les deux échelles de synergie et d’antagonisme en une matrice. Nous avons alors commencé une classification passionnante des attitudes des acteurs de l’entreprise (les B) dace à l’institution et à ses dirigeants (les A). Les socio-passifs que beaucoup connaissent sous le nom de B1, et tos les autres, plus ou moins alliés ou adversaires, étaient ainsi positionnés dans une grille que nous avons baptisée la « carte des partenaires ». Dans le contexte de crispation sociale et de guerre froide des années 70, les points de vue étaient souvent manichéens. Il était alors tout à fait nouveau d’envisager que la synergie et l’antagonisme puissent coexister au 3 Lettre N°43 - décembre 2009 sein d’une même relation. Ceux qui font preuve d’antagonisme ne sont pas nécessairement des opposants. Il faut discerner dans l’antagonisme ce qui relève du jeu personnel, utile au jeu commun par son effet d’émulation, et ce qui relève du procès d’intention qui est le poison culturel d’un grand nombre de relations. Est-ce que le but premier de la sociodynamique a été d’aider les dirigeants à identifier leurs opposants ? — Justement, non ! Obnubilés par leurs opposants, ils oubliaient trop souvent leurs alliés. Nous avons donc inversé notre grille de lecture : focalisons notre attention, nos attentions même, sur les alliés et non plus sur les opposants. Et soyons ambitieux : est allié celui qui n’est pas contre. La Stratégie des alliés était née, proposant des règles toutes simples de relations entre les interlocuteurs (les partenaires). Parmi ces règles, l’une d’elles eut un certain succès : «A synergie et pouvoir équivalents, c’est le plus antagoniste qui gagne la partie». On peut dire que l’esprit de la sociodynamique trouve là un premier point de départ, disons «technique». Ce n’est que par la suite que nous avons regroupé ces outils et ces approches sous le terme de «sociodynamique», parce que la signification du mot, «le mouvement par les hommes», recouvrait bien l’inspiration générale de nos travaux. Plus tard, ce vocable a acquis une certaine notoriété, jusqu’à désigner la discipline elle-même. Concrètement, à quoi la sociodynamique apporte-t-elle des solutions ? — En tant que telle, la sociodynamique ne résout aucun problème ! Mais, employée avec discernement, elle peut s’appliquer à pratiquement tout ce qui touche aux relations : entre les personnes, bien sûr, mais aussi entre l’entreprise et ses clients, ses salariés, les pouvoirs publics… Car la sociodynamique apporte à ceux qui la pratiquent des clés pour élever leur propre compréhension, leur propre discernement au cœur des situations complexes. En somme, la sociodynamique peut se résumer à des grilles de lecture, utiles pour résoudre les tensions sociales ? — Effectivement cette discipline s’est construite par l’expérimentation de grilles de lecture, éprouvées dans la réalité. Toute la puissance de la sociodynamique provient de la capacité qu’elle donne pour analyser les situations en général, qu’elles traduisent des tensions… ou pas... Bien entendu, elle apporte des idées pratiques pour résoudre les tensions… mais aussi la conviction que prévenir ces tensions, c’est encore mieux ! Et pour cela, quoi de mieux qu’un projet collectif capable de susciter l’engagement voire la passion des collaborateurs ? Quand nous avons commencé à manier le concept de projet, le mot était connu mais sa richesse mobilisatrice était peu mise en valeur. Dans La passion d’entreprendre, ouvrage que j’ai publié avec JeanRené Fourtou en 1985, nous nous sommes risqués à promouvoir des valeurs comme l’affectivité individuelle et l’engagement collectif derrière un projet. Jean-René a eu cette phrase, que j’aime beaucoup parce qu’elle exalte à la fois le métier de consultant et la vocation de la sociodynamique : «Organiser, ce n’est pas mettre de l’ordre, c’est susciter la vie». A cette époque, j’ai commencé à conjuguer les apports considérables d’Edgar Morin, sur la complexité, avec les outils de la sociodynamique déjà développés. … si la totalité de l’article vous intéresse allez sur notre site www.bossard-alumni.com MANIFESTE POUR UN MANAGEMENT ECOCENTRIQUE Par Jean-Dominique Abrial, conseil en management Le «management écocentrique» porte l’idée d'un management moins centré sur l’entreprise, sur son dirigeant. Un management qui pense l'entreprise comme l'acteur d'un écosystème d'affaire ; l'acteur et pourquoi pas l'organisateur de cet écosystème. Cela peut paraître ambitieux et immodeste, c’est une action laborieuse, faite de petits pas et poussée par quelques solides convictions après plus de trente ans d’activité professionnelle. 4 Lettre N°43 - décembre 2009 Conviction n°1 : le travail sur les relations, les échanges inter-entreprises est plus fécond que l’acharnement mis à optimiser le fonctionnement interne. Conviction n°2 : la seule approche par les processus est pauvre, car pour l’essentiel de leurs activités, les employés, les prestataires, les clients évoluent en dehors de leur cadre strict. Conviction n°3 : nous n’avons pas tiré toutes les conséquences d’évolutions vécues ces vingt dernières années, évolutions porteuses et/ou dangereuses selon que l’on saura les accommoder : . La dérégulation et la difficulté de cohabitation entre le marché financier, le marché des biens et services et le marché des compétences . La transition d’une chaîne de valeur vers un réseau de valeur et l’invitation faite au client de participer à ce réseau de valeur . La très forte baisse des coûts de communication. . Le retour en force du rôle sociétal des entreprises. . Le passage d’un management entrepreneurial à un management professionnel. Il ne s’agit pas d’opposer ECO et EGO mais de proposer une complémentarité, un enrichissement de l’exercice du management. Quels sont les mérites d'une telle approche ? .L'écocentrisme met le management en phase avec ce que l'entreprise est devenue, à savoir, un écosystème avec un interne réduit à la portion congrue et un externe assurant pour l'essentiel l'apport de valeur. -Sensibiliser les managers à ce déséquilibre, l'étudier avec eux, faire l'apprentissage d'un changement de comportement et d'une nouvelle hiérarchie de priorités. .L'écocentrisme s'intéresse à l'efficacité de l'interstitiel. On ne peut plus aborder l'inter-entreprise par les seuls interfaces. -Partager, mutualiser, interagir. On cherche à mettre en commun des moyens, à synchroniser les organisations et à résoudre les difficultés qu'ont les autres. .L'écocentrisme vise à créer des avantages préférentiels. L'objectif étant de devenir l'entreprise préférée de son marché, celle à laquelle on fera le plus naturellement confiance. -C'est dans les situations critiques que connaissent les autres que l'on peut le mieux témoigner son empathie et démontrer son efficacité. Critique ne veut pas dire catastrophique, un heureux événement est une situation critique. .L'écocentrisme travaille sur les réseaux de valeur. La chaîne de valeur a fait son temps. Les externalisations ont redistribué les « cartes de valeur », les acteurs qui opéraient dans des processus enchainés fonctionnent en interaction. -C'est une question de leadership. Qui organise la distribution des cartes, puis-je être ce chef de table ou bien puis-je devenir son meilleur ami. Ai-je une vision de la donne optimale, pas seulement pour moi, mais pour la table. Faire gagner l'autre pour gagner plus en retour. .L'écocentrisme travaille sur les réseaux d'information. Toutes les réflexions sur la mise en pratique de l'écocentrisme débouchent tôt ou tard sur l'information. Pas celle de mon ERP, non celle dont se servent les gens. 5 Lettre N°43 - décembre 2009 -Se servir des réseaux sociaux. S'intéresser aux « données molles » (données non-structurées et/ou qui ne sont pas sous la juridiction de la Direction des systèmes d'information). Améliorer l'empreinte Web de mon entreprise. Concrétiser mes objectifs de partage, mutualisation, interaction en créant un écosystème d'information. Il y a beaucoup à faire. L'écocentrisme est un état d'esprit et c'est aussi quelques démarches spécifiques : .le scope radar : pour redécouvrir qui sont les acteurs de l'écosystème de mon entreprise et bâtir un premier plan d'action. .le préférencement : pour construire un programme de création d'avantages préférentiels. .la stratégie de référentiel : pour faire partager ma vision des affaires et quelque peu normaliser les échanges, partages et interactions .la stratégie des alliés : pour améliorer la qualité de mon jeu relationnel. .les modèles d'affaires et les modèles de revenu : pour travailler la distribution des «cartes de valeur». .le schéma directeur de l'écosystème d'information : pour donner une cohérence et des outils aux relations inter-entreprises, pour prendre un peu de maitrise sur l'information qui m'échappe, pour me doter d'outils d'observation et de veille Alors, convaincus ? Ecocentric s'exprime au travers d'un blog http://ecocentric-management.over-blog.com/ NOMINATIONS Pierre-Olivier Brial, 36 ans, est nommé Directeur Exécutif, membre du Directoire du Groupe Manutan. Diplômé de l’EDHEC, Pierre-Olivier a travaillé chez Bossard de 1997 à 2000 puis a rejoint le groupe Manutan où il a successivement occupé les postes de Directeur Internet, Directeur du Développement et Directeur des Zones UK, Scandinavie et Europe Centrale. Frank Leprou étend ses fonctions à la direction du marketing pour le marché des particuliers de HSBC France. 41 ans. Ancien élève de l'École Centrale Paris, Frank Leprou commence en 1993 chez Bossard Consultants, puis exerce chez Accenture. En 2000, il entre dans le groupe PPR comme directeur du plan et de la stratégie; et intègre en 2003 la FNAC au poste de directeur administratif et financier Espagne. Devenu en 2004 membre du comité de direction de FNAC et directeur général de Fnac.com, il est recruté en 2008 par HSBC en qualité de chargé de mission auprès de la direction générale France. Il est, depuis le mois de novembre dernier, directeur de la banque à distance, une fonction qu'il conserve. Emmanuel de Talhouët se voit confier la direction générale d'AXA en Belgique, à compter du 1er janvier 2010. 48 ans, ancien élève de l'École polytechnique, il est entré en 1984 chez Bossard. Il rejoint AXA en 2001 comme auditeur stratégique. Nommé un an plus tard directeur général d'AXA particuliersprofessionnels de la région Nord-Est d'AXA France, il devient en 2008 directeur international support et développement pour la région Europe du Nord, Centrale et de l'Est. 6