Start up et Propriété Intellectuelle
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Start up et Propriété Intellectuelle
Start up et Propriété Intellectuelle JOSQUIN LOUVIER, LECLERE & LOUVIER AVOCATS JOURNÉE RNB « START-UPS » CLUST’R NUMERIQUE 15/10/2015 INTRODUCTION Start-ups numériques reposent souvent sur une innovation Nécessité de protéger la PI résultant de cette innovation et de consolider la PI au niveau de la société Start-up peut aussi être confrontée à des problématiques PI non technologiques (marque, noms de domaine) Nécessité d’anticiper ces questions lors de la maturation du projet et de la création de la société Le choix du nom Nom doit être disponible: la dénomination sociale ou la marque ne doit pas être identique ou similaire à un droit antérieur (marque, dénomination sociale, nom de domaine) Risque: devoir cesser l’exploitation et la communication sur le nom du projet au bout de quelques mois/années Nécessité d’effectuer une recherche d’antériorités approfondie avant toute utilisation et/ou dépôt du nom comme dénomination ou marque (souvent demandé par les investisseurs) afin de déterminer la liberté d’exploitation du nom Le choix du nom Faut-il déposer le nom comme marque? Pas d’obligation de dépôt mais protection plus forte Marque doit être distinctive, cad non descriptive du produit ou du service commercialisé par l’entreprise, et suffisamment arbitraire Nécessité d’intégrer cet aspect dans la réflexion sur choix de l’identifiant Valoriser la PI au moment de la création Chaque associé peut apporter une part de PI: logiciel, invention, marque PI doit être consolidée au niveau de la société lors de sa création Marque déposée par un associé avant création Si marque conservée à titre personnel: instrument de négo lors d’un rachat ? Mieux vaut la céder à la société ou l’apporter Valoriser la PI au moment de la création Invention ou logiciel: mieux vaut l’apporter Valorisation validée par un commissaire aux apports Pas de risque de contestation ultérieure Techno appartient à l’entreprise (contrat d’apport) Impacts sur la composition du capital d’un apport en nature important Nécessité de consolider les droits de PI en amont avant l’apport(droits de l’inventeur non salarié sur brevet ou sur logiciel par ex) Solution alternative: licence de la techno à la société, pour éviter toute perte de la PI en cas de difficultés au niveau de la société La protection de la PI de la société 2 modes de protection du logiciel: Droit d’auteur (France/UE): protection « automatique » Mais dépôt « probatoire » à l’APP fortement recommandé à la création et pour chaque mise à jour/nouvelle version Logiciel: admis aux US, Japon Meilleure protection: le contrat La protection de la PI de la société Société doit continuer de consolider la PI créée par ses collaborateurs (associés, salariés, prestataires) tout au long de son existence Pour salariés: Logiciels: cession légale des droits à l’employeur sur le logiciel créé par les salariés « dans l'exercice de leurs fonctions ou d'après les instructions de leur employeur » Brevets: régime des inventions de mission /hors mission Autres créations protégées par droit d’auteur (graphisme, textes): nécessité d’une cession au coup par coup ou dans le contrat de travail La protection de la PI de la société En cas de recours à des prestataires: nécessité de se faire céder les droits sur les développements spécifiques commandés; à défaut, pas d’exploitation possible du logiciel clauses de cession dans les CGV/CGA Actes de cession de droits contrat-cadre de développement Anticiper la question avant d’accepter l’offre du prestataire L’exploitation de la PI par la société Utilisation de technologies tierces (éditeurs tiers, labos): nécessité de conclure des licences suffisamment souples et avec garantie d’évolution sur les technos, aux meilleures conditions financières Importance du choix du partenaire Attention aux clauses de durée et de sortie, de minima en cas d’exclusivité En cas d’utilisation de logiciels sous open source, bien isoler les modules « propriétaires » pour éviter toute contamination et perte de PI L’exploitation de la PI « Vendre » son logiciel : la licence Soit licence classique (avec ou sans support) Soit intégrée dans un contrat SaaS Passer par des intermédiaires: distributeurs (exclusifs ou non), intégrateurs (OEM) Importance de pouvoir proposer des contrats à ses partenaires : gage de sérieux et de confiance Contact SCP LECLERE & LOUVIER Avocats 25, rue Pierre Sémard 38000 GRENOBLE 04.76.27.73.50 [email protected] www.leclerelouvier-avocats.com