rapportannuel 2000 - Entreparticuliers.com

Jérôme MARSAC
Né le 18 mai 1963 à PARIS 14ème
47 A avenue des Aubépines – 1180 BRUXELLES (Belgique)
Parcours de Jérôme MARSAC
A l’âge de 17 ans, Jérôme MARSAC décide d’arrêter ses études pour travailler dans un magasin de modèles
réduits : MAGICTOYS, où il restera 18 mois. Il devient ensuite représentant de commerce pour la société SITCOM
dont il vendra les articles de modélisme pendant 18 mois.
En 1983, à l’âge de 20 ans, il crée avec Vincent Bouvet sa propre société : CIMB - Commerciale et Industrielle Marsac
Bouvet – entreprise d'importation et de distribution de maquettes et de modèles radio - commandés auprès de revendeurs
spécialisés. Avec une progression fulgurante de l'activité (un volume d'affaires de 47MF en 1990 pour un effectif de 30
personnes), et l’élargissement de la gamme, la société CIMB devient rapidement « leader » sur le marché des modèles réduits
dynamiques en France. Elle intéresse alors le groupe JOUEF, fabricant national de trains miniatures, à qui elle est revendue en
1991.
Dans le même temps, la société "Les Trois Pylônes" est créée en 1986 pour le commerce de modèles « ready to fly » (par
opposition au kit). Elle développe progressivement son activité et devient, en 1993, une société d'importation et de distribution
de produits inédits : les Air Soft Gun®, répliques de pistolets factices projetant des billes en plastique de 6mm. De faible
puissance et donc inoffensives, ces copies conformes, aux capacités de reproduction multiples, sont réservées à un public
majeur.
La société, devenue alors une S.A., signe en 1997 son premier contrat de licence exclusive européenne (aujourd'hui élargie
au monde) avec Smith&Wesson®. Ce contrat lui permet l'importation et la distribution de modèles de marques dont les droits
intellectuels sont garantis. Les autres grands noms de la défense (COLT®, SIG SAUER, TAURUS®, IMI (UZI®), DESERT
EAGLE™, FAMAS, TANFOGLIO®, MAUSER, THOMPSON®, AUTO-ORDNANCE, KALASHNIKOV...), conscients des
enjeux que cela représente, n'hésitent pas à suivre le mouvement. "Les Trois Pylônes" devient alors en quelques années leader
mondial sur le marché de la réplique exacte de pistolets sous licences.
Entre 1996 et 1999, le CA progresse de 400 %. Les Trois Pylônes simplifie son nom pour devenir «3 P». Et, le 9 décembre
1999, l’entreprise entre sur le Marché libre de la Bourse de Paris.
Au début de l'année 2000, 3P signe un contrat de licence exclusive mondiale avec COLT® portant sur la marque et
l'intégralité de ses modèles. BERETTA®, TAURUS® et DESERT EAGLE™ vont suivre, offrant à 3P de nouveaux
débouchés.
En septembre 2001, 3P S.A. devient Cybergun S.A. 2001 est aussi l’année des premières prises de commandes aux USA,
territoire encore non exploité par Cybergun.
En 2002, le marché américain prend son essor, et représentera à la fin de l’exercice (clos au 31 mars 2003) 24,1 % du CA total
de Cybergun (33,3 % de l’export). En Europe, les ventes se maintiennent, avec la conquête de nouveaux marchés, notamment
en Europe de l’Est, et la signature de nouvelles licences avec les intervenants du marché japonais. 2002 sera aussi l’année des
grands investissements (R & D : achats de moules, créations de packaging, innovations techniques, acquisition de nouvelles
licences : Thompson/Auto ordnance le 1er avril, Eric Grauffel – double champion du monde IPSC - le 31 juillet, et DPMS
Panther Arms le 19 septembre). Le 5 juillet 2002, Cybergun réussit son transfert au second marché d’Euronext.
2003 s’affiche comme l’année de la croissance (+ 66%), essentiellement tirée par les USA. Ce succès a justifié la création de la
filiale CYBERGUN USA LLC, en novembre 2003 à Fort Lauderdale, Floride, et l’embauche de personnel qualifié pour
épauler le distributeur SOFTAIR USA, dont John Steele, auparavant vice-président du licensing chez SMITH & WESSON.
2003 est aussi l’année des dépôts de 2 brevets révolutionnaires : BAX et CYCLONE.
Pendant l’exercice 2004, CYBERGUN – via sa filiale américaine - rachète son grossiste répartiteur SOFTAIR USA, qui
devient filiale à 100% du groupe. CYBERGUN négocie un important contrat avec une grande chaîne de magasins, portant le
nombre de points de vente de 1 300 à 2 600 aux USA. Fin septembre 2004, Cybergun acquiert la licence Beretta, 19ème marque
dans son portefeuille.
En 2005 CYBERGUN se concentre sur l’amélioration de la rentabilité en se désengageant de l’activité boutique en France et
aux USA, et en augmentant son réseau de distribution aux USA (plus de 5 000 points de vente au 31 mars 2006). En septembre
2005, la “District Court” du Minnesota donne raison à CYBERGUN dans le procès qui l’opposait à un sous-traitant ayant
contrefait des modèles DESERT EAGLE. Mi-mars 2006 le groupe signe un nouveau contrat avec l’Américain COLT, qui
rallonge la durée et étend l’objet du contrat de licence exclusif initial signé 6 ans plus tôt. Fin mars enfin, CYBERGUN signe
avec SCHMEISSER International une 21ème licence, qui permettra au groupe de reproduire et distribuer le célèbre fusilmitrailleur MP-40 dans le monde entier. Parallèlement CYBERGUN augmente son exposition dans les linéaires américains, et
continue d’investir en R & D, notamment en crééant la bille 100% BIO.
Sur l’exercice 2006 (avril 2006-mars 2007), le chiffre d’affaires s’élève à 36,3 millions d’euros, en hausse de 26,3 % à taux
de change constant. Les USA représentent désormais 79 % du CA du groupe, qui acquiert en janvier 2007 la société
américaine PALCO, et compte désormais plus de 7000 points de vente outre-atlantique. En février 2007, CYBERGUN
renouvelle avec Michaïl Timoféiévitch KALASHNIKOV une licence exclusive mondiale plus large et de longue durée. En
mars, le tribunal de Taipei, à Taiwan, valide le jugement de la « District Court » of Minnesota condamnant le contrefacteur
taiwanais pour copie de modèle (trade dress) à payer 2.025.000 USD à SOFTAIR USA, filiale à 100% de CYBERGUN, pour
avoir commercialisé des modèles contrefaits de DESERT EAGLE. En Europe, la croissance reprend, grâce à une
redynamisation des équipes commerciales en France et à la signature de nouveaux contrats avec des agents européens.
L’exercice 2006 marque également le succès du repositionnement de la production en Chine, la concrétisation industrielle de
ses brevets, et la poursuite de ses dépôts de marques à l’international.
En 2007, CYBERGUN réalise un chiffre d’affaires de 34,9 millions d’euros. Le ralentissement de la croissance se fait sentir
aux USA, qui ne représentent plus que que 65% des ventes du groupe, mais Cybergun sait rebondir en recentrant son activité
sur el vieux continent. Le groupe se concentre aussi pendant l’exercice sur la réduction des coûts aux USA, suite à la
délocalisation des sa filiale SOFTAIR USA de San Francisco à Dallas et à l’intégration de la société PALCO Marketing, dont
les synergies offrent désormais des résultats tangibles. Parallèlement Cybergun poursuit sa croissance externe par l’acquisition
en février 2008 de la société TECH GROUP, spécialisée dans le paint-ball pour enfants et présent sur les 5 continents dans
l’univers du loisir.