La Tribune - Le Progrès

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VOLLEY-BALL PRÉPARATION DE L’ÉQUIPE DE FRANCE AU CHAMBON-SUR-LIGNON
Reprise de volley
La préparation a débuté pour l’équipe de France de volley-ball, en vue de se qualifier pour l’Euro 2013. Son sélectionneur Fabrice Vial, récemment
reconduit, reviens sur le travail qu’il reste à accomplir pour promouvoir la discipline et espérer décrocher une place aux Jeux olympiques.
Quelles sont les finalités
de votre préparation ici
dans le Haut-Lignon ?
objectif est clair : effectuer un travail plus physique que technique. On
veut s’aérer un peu la tête
après notre participation à la
Ligue européenne. L’objectif
c’est aussi de trouver une cohésion de groupe, c’est pour ça
qu’on fait des activités qui sortent du cadre du volley.
L’
« La construction
ne peut se faire
que dans le temps
»
Vous avez sélectionné
un groupe de 15 joueuses.
Quels sont les changements
par rapport aux filles
qui ont disputé la Ligue
européenne ?
Il y a quelques nouvelles qui
sont arrivées (Astrid Souply,
Clémentine Druenne,
N.D.L.R.). L’idée était de rajeunir un peu le groupe avec des
passations entre anciennes et
nouvelles. Il faudra n’en conserver que 12 à la fin mais on
profite d’avoir un groupe un
peu supérieur ce qui nous
permet surtout d’instaurer
cette forme de concurrence
pour voir comment elles réagissent.
Le fait de venir en stage
« délocalisé » ici en HauteLoire, c’est aussi un moyen de
Le physique avant la tactique
Après 20 jours de récupération, le groupe France est en pleine
préparation physique. Trois jours de repos serviront de coupure
entre cette préparation et un second stage plus accès sur le jeu.
faire la promotion
de ce sport ?
Absolument, on est un sport
qui reste peu médiatique, en
France en tout cas.
Je pense qu’on n’est pas un
pays de sportifs et en plus le
volley-ball n’est pas spécialement développer. Il est important de naviguer sur le territoire pour faire connaître
l’activité et puis pour nous,
dans un but un peu égoïste,
c’est impor tant de ne pas
entrer dans cette espèce de
routine.
La qualification manquée
pour les JO est forcément
préjudiciable dans cette
recherche de notoriété ?
Effectivement, ça nous coûte.
Que ce soit c hez les f illes
comme chez les garçons puisque les hommes ne sont pas
représentés non plus. Ce que
peu de gens savent, c’est que
c’est très difficile de se quali-
Photo Rémy Mousson
fier en volley-ball, beaucoup
plus que dans d’autres sports.
L’Italie, la Turquie, la Serbie…
Tous ces pays sont vraiment
énormes. Nous, on progresse
dans le raking international,
maintenant ce n’est pas encore
suffisant pour se qualifier aux
Jeux. Ce qu’on a au fond de
notre tête, aussi bien la Fédération que les filles, c’est se
qualifier pour Rio 2016.
D’ailleurs vous avez
été reconduit à votre poste
mercredi 25 juillet, c’est
une manière de s’inscrire
dans la durée ?
C’est une satisfaction person-
nelle mais c’est surtout une
satisfaction pour le travail déjà
accompli et pour celui qui reste
à fournir. La construction ne
peut se faire que dans le temps,
les générations spontanées, ça
n’existe pas dans le sport.
Vous devez avoir un œil
attentif sur ce qui se passe
à Londres ? Quels sont
vos favoris ?
Chez les filles, je vois bien les
États-Unis. Côté garçons, il y a
l’équipe de Pologne qui fait des
choses extraordinaires, même
si le Brésil, dans ce sport, reste
une nation très dure à jouer. n
Rémy Mousson
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LOCAL, RÉGIONAL ET INTERNATIONAL
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LE PROGRES - MERCREDI 1ER AOÛT 2012
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