Correction BAC BLANC 2
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Correction Bac blanc 2 Correction BAC BLANC 2 Pondichery avril 2008 E XERCICE 1 1. a. f est le quotient de deux fonctions définies et continues sur [1 ; +∞[ et de plus le dénominateur ne s’annule pas sur [1 ; +∞[. Par conséquent f est définie et continue sur [1 ; +∞[, elle est donc intégrable d’où H est bien définie sur [1 ; + ∞[. b. D’après le cours, H est la primitive de f qui s’annule en 1. Z c. Comme f est à valeurs positives sur [1 ; + ∞[, H (3) = 3 f (t ) dt est l’aire du domaine 1 2. compris entre la courbe C , l’axe des abscisses et les droites d’équations x = 1 et x = 3 e−x × 1 e−x x = x × −x x =x× a. Pour tout réel x > 0, x e −1 e (e − 1) 1 − e−x Z 3 b. Calculons f (x) dx en effectuant une intégration par parties: 1 ½ e−x 0 u(x) = ln(1 − e−x ) u (x) = −x 1 − e v(x) = x v 0 (x) = 1 Donc Z 3 1 h −x i3 Z 3 ln(1 − e−x ) dx 0 Z 3 −3 −1 = 3 ln(1 − e ) − ln(1 − e ) − ln(1 − e−x ) dx f (x) dx = x ln(1 − e ) 0 − 0 c. Pour tout réel x vérifiant 1 É x É 3 on a : e−1 Ê e−x Ê e−3 −e−1 É − e−x É − e−3 1 − e−1 É 1 − e−x É 1 − e−3 −1 −x −3 ln(1 µ − e ¶) µ − e ¶) É ln(1 − e ) É ln(1 1 1 É ln (1 − e−x ) É ln 1 − 3 ln 1 − e e d. D’après l’inégalité de la moyenne sur [1 ; 3] on a: µ ¶ ¶ µ Z 3 ¡ ¢ 1 1 2 ln 1 − É ln 1 − e−x dx É 2 ln 1 − 3 e e 1 Z 3 Z 3 Et comme f (x) dx = 3 ln(1 − e−3 ) − ln(1 − e−1 ) − ln(1 − e−x ) dx, on en déduit : 1 3 ln(1 − e −3 0 3 1 ) − ln(1 − e ) − 2 ln 1 − 3 É f (x) dx e Z1 3 ¡ ¢ ¡ ¢ ln 1 − e−3 − ln 1 − e−1 É f (x) dx µ Z1 3 −3 ¶ 1−e f (x) dx É ln 1 − e−1 Z1 3 f (x) dx 0,407 É −1 µ ¶ Z 1 µ 1 É 3 ln(1 − e ) − ln(1 − e ) − 2 ln 1 − e ¡ ¡ ¢ ¡ ¢¢ −3 −1 É 3 ln 1 − e − ln 1 − e µ −3 ¶ 1−e É 3 ln 1 − e−1 −3 −1 É 1,223 Pondichery avril 2008 E XERCICE 2 Page 1/7 mai 2008 ¶ Correction Bac blanc 2 Partie A Démonstration de cours : Si M a pour image M 0 dans la rotation de centre Ω et d’angle α alors ( ΩM = ΩM 0 ³−−−→ −−−→´ ΩM , ΩM 0 = α + 2kπ, où k est un entier relatif. En utilisant les affixes cela donne: |z − ω| = |z 0 − ω| µ 0 ¶ z −ω arg = α + 2kπ z −ω On peut donc écrire: Partie B 1. z0 − ω = eiα z −ω ¯ ¯ 0 ¯z −ω¯ ¯ ¯ ¯ z −ω ¯ = 1 µ 0 ¶ z −ω arg = α + 2kπ z −ω c’est à dire c’est à dire z 0 − ω = eiα (z − ω). ¯ p ¯ q¡ p ¢2 p ¯ a. |z A | = − 3 − i¯ = − 3 + (−1)2 = 4 = 2 ¯ p ¯ q ¡ p ¢2 p ¯ |z B | = 1 − i 3¯ = 12 + − 3 = 4 = 2 ¯ ¯p |zC | = ¯¯ 3 + i¯ = ¯| − z A | = |z A | = 2 p |z D | = ¯−1 + i 3¯ = | − z B | = |z B | = 2 ! Ãp ³ ³π´ ³ π ´´ 3 1 + i = 2 cos + i sin On peut écrire zC = 2 2 2 6 6 π 5π donc arg(zC ) = + kπ, k ∈ Z et arg(z A ) = arg(−zC ) = arg(zC ) − π = − + kπ, k ∈ Z 6 6 à p ! ³ ³ −π ´ ³ π ´´ 3 1 − i = 2 cos + i sin − On a de même z B = 2 2 2 3 3 π 2π donc arg(z B ) = − + kπ, k ∈ Z et arg(z D ) = arg(−z B ) = arg(z B ) + π = + kπ, k ∈ Z 3 3 b. Comme |z A | = |z B | = |zC | = |z D | = 2 on a O A = OB = OC = OD = 2, les quatre points sont sur le cercle de centre 0 et de rayon 2. A est le point du cercle qui a pour ordonnée −1 et une abscisse négative. B est le point du cercle qui a pour abscisse 1 et une ordonnée négative. C est le point du cercle qui a pour ordonnée 1 et une abscisse positive. D est le point du cercle qui a pour abscisse −1 et une ordonnée positive. Voir figure à la fin de l’exercice c. On a zC = −z A donc C est le symétrique de A par rapport à O, de même z D = −z B donc D est le symétrique de B par rapport à O. Le quadrilatère ABC D a ses diagonales qui se coupent en leur milieu, c’est donc un parallèlogramme. De plus O A = OB = OC = OD, les diagonales ont la même longeurs c’est donc un rectangle. ³−−→ −−→´ ³→ π 5π π − −−→´ ³→ − −−→´ Puis finalement O A , OB = u , OB − u , O A = arg(z B ) − arg(z A ) = − + = , les 3 6 2 diagonales sont donc perpendiculaires. On en déduit que le quadrilatère est un carré. 2. a. Pour construire le point E il suffit de dessiner au compas un triangle AB E équilatéral direct et pour construire le point F il suffit de dessiner au compas un triangle C B F équilatéral direct. Page 2/7 mai 2008 Correction Bac blanc 2 b. L’écriture complexe de r est: π −i 3 z 0 − zB = e à (zp− z!B ) p p ¢ 1 3 ¡ − i z −1+i 3 z0 − 1 + i 3 = 2 2 à p ! p p p 3 3 3 1 3 1 0 − i z− + i+ i+ z −1+i 3 = 2 2 2 2 2 2 à p ! 1 3 − i z +2 z0 = 2 2 c. L’affixe du point E est donc : zE = zE = zE = zE = p ! 1 3 − i zA + 2 2 2 à p ! ¢ 3 ¡ p 1 − i − 3−i +2 2 2 ··· p 2− 3+i à 2 D 1 E C → − v −2 −1 A 1 O 2 3 4 → − u −1 F −2 B Figure La réunion juin 2004 E XERCICE 3 Première partie 1. Le tirage d’une étiquette est une expérience de Bernoulli dont le succès (obtenir une étiquette 120 erronée) a une probabilité p = 6000 . Le nombre d’étiquettes étant très grand, on peut considerer que la variable aleatoire qui donne le nombre d’étiquettes dont l’adresse est erronée suit donc ¢ ¡ 120 . la loi binomiale B 10; 6000 à ! µ ¶ µ ¶ 5880 7 120 3 10 × p(X = 3) = × 3 6000 6000 La réponse est C Page 3/7 mai 2008 Correction Bac blanc 2 2. En appelant C l’évènement «l’adresse est correcte», on peut faire l’arbre suivant: 0,98 C B1 0,6 C 0,02 0,4 0,95 C B2 0,05 On demande P C (B1 ) = La réponse est D C 0,6 × 0,98 P (C ∩ B1 ) = P (C) 0,6 × 0,98 + 0,4 × 0,95 Deuxième partie 1. La probabilité qu’un robot ait une durée de vie supérieure à t heures est donnée par : 1− Z t 0 it h λe−λx dx = 1 − − e−λx = 1 − (1 − e−λt ) = e−λt 0 En remarquant que λ = 0,000 5 = La réponse est A 2. 1 2500 , on en déduit que la probabilité cherchée est e− 2000 . 2000 Z t a. Calculons l’intégrale I = λxe−λx dx en utilisant une intégration par parties: 0 ½ 0 ½ u (x) = λe− λ x u(x) = −e− λ x On pose on a donc par conséquent : v(x) = x v 0 (x) = 1 it Z t h I = −xe− λ x − −e− λ x dx 0 0 ¸t h it · 1 = −xe− λ x − e− λ x 0 λ 0 1 1 −λt −λt + = −t e − e λ λ La réponse est B b. lim t et = lim et = 0, donc t →−∞ t →−∞ lim −t e− λ t − t →+∞ 1 −λt 1 1 e + = = 2 000 λ λ λ La réponse est B Pondichery avril 2008 E XERCICE 4 Partie A : un modèle discret 1. a. f est une fonction polynôme, dérivable sur R et pour tout réel x on a: 1 f 0 (x) = · · · = (10 − x) 5 Page 4/7 mai 2008 Correction Bac blanc 2 On a donc le tableau suivant: x 10 0 0 + f 0 (x) 20 − 10 f (x) 0 0 b. D’après le tableau de variation 0 est le minimum de f et 10 est son maximum donc pour tout x ∈ [0 ; 20], f (x) ∈ [0 ; 10]. c. Graphique : 10 5 u0 u1 u2 5 u3 u4 10 15 20 2. Montrons par récurrence que pour tout n ∈ N, 0 É u n É u n+1 É 10. Initialisation: u 0 = 1 et u 1 = f (u 0 ) = 1,9 donc 0 É u 0 É u 1 É 10 La propriété est vraie au rang le plus bas. Hérédité: Supposons qu’il existe une certain entier naturel n tel que 0 É u n É u n+1 É 10. Comme la fonction f est croissante sur [0;1O] on a donc f (0) É f (u n ) É f (u n+1 ) É f (10) 0 É u n+1 É u n+2 É 10. La propriété se transmet au rang suivant. Conclusion: La propriété est vraie pour tout entier naturel n. 3. D’après la question précédente, la suite (u n )nÊ0 est croissante et majorée par 10, elle est donc convergente. Appelons ` sa limite. On a, pour tout n dans N, u n+1 = f (u n ) et comme de plus f est continue, par passage à la limite on obtient : ` = f (`) 1 `= `(20 − `) 10 0 = `(10 − `) Donc ` = 0 ou ` = 10 mais comme (u n )nÊ0 est croisante, ` Ê u 0 donc ` = 10 Partie B : un modèle continu Soit g (x) le nombre, exprimé en millions, de tels foyers l’année x. On pose x = 0 en 2005, g (0) = 1 et g est une solution, qui ne s’annule pas sur [0 ; + ∞[, de l’équation Page 5/7 mai 2008 Correction Bac blanc 2 différentielle (E) : 1. y0 = 1 y(10 − y) 20 a. Soit y une solution de (E) sur [0 ; +∞[ qui ne s’annule pas. On en déduit que y est dérivable 1 sur [0 ; + ∞[ donc que la fonction z = est bien définie et qu’elle est dérivable et que y y0 z0 = − 2 y 1 y(10 − y) z 0 = − 20 y2 1 1 1 z0 = − + 2 y 20 1 1 0 z = − z+ 2 20 donc z est solution de (E1 ). Réciproquement, soit z une solution de (E1 ) sur [0 ; + ∞[ qui ne s’annule pas donc z est 1 dérivable ainsi que y = . On peut écrire z y0 − 2 = z0 y 1 1 y0 − 2 = − z+ y 2 20 1 y0 11 + − 2 =− y 2 y 20 1 0 y = y(10 − y) 20 donc y est solution de (E). b. L’équation (E1 ) est du type y 0 = a y + b , les solutions sont les fonctions z, définies par z(x) = C e − 21 x − 1 20 − 12 1 = C e− 2 x − 1 10 où C est une constante Les solutions de l’équation (E) sont donc les fonctions f définies par: f (x) = 1 = z(x) 1 Ce − 21 x 1 − 10 = 10 1 10C e− 2 x − 1 où C est une constante 2. g est la solution de (E) qui vérifie g (0) = 1 donc 10 =1 10C − 1 10C − 1 = 10 C = 0,9 10 On en déduit que g (x) = . − 21 x 9e +1 3. g est dérivable car c’est la solution d’une équation différentielle et pour tout réel x : 0 g (x) = − 4. ¡ ¢ 1 10 × 9 × − 12 × e− 2 x 1 (9e− 2 x + 1)2 1 = 45e− 2 x 1 (9e− 2 x + 1)2 Or une exponentielle est toujours positive ainsi que les carrés donc la dérivée est toujours positive et la fonction g est croissante sur [0 ; + ∞[ 1 lim e− 2 x = lim e X = 0 donc lim g (x) = 10. x→+∞ X →−∞ x→+∞ Cela signifie que le nombre de foyers français possédant un téléviseur à écran plat va s’approcher de 10 millions. Page 6/7 mai 2008 Correction Bac blanc 2 5. On doit résoudre l’inéquation: g (x) > 5 10 >5 9e +1 1 9e− 2 x + 1 < 2 − 21 x 1 e− 2 x < e 1 x 2 1 9 >9 > ln 9 x > 2 ln 9 1 2x Or 2 ln 9 ≈ 4,4. c’est donc en 2005 + 5 = 2010 que le nombre de foyers possédant un téléviseur à écran dépassera 5 millions. Remarque: c’est au cours de l’année 2009 (mai-juin) que le nombre de foyers atteindra puis dépassera 5 millions. Page 7/7 mai 2008