Le dossier - Compagnie Itinerrances

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Le dossier - Compagnie Itinerrances
Conception : Christine Fricker
Danseurs : Yendi Nammour,
Aude Cartoux et Yoann Boyer
Vidéaste : Yann Marquis
Photographe : Jean-Claude Sanchez
Régisseur : Vincent Guibal
Production
La compagnie Itinérrances est conventionnée avec la Ville de Marseille, aidée au
fonctionnement par le Conseil Départemental des Bouches du Rhône. Elle est aidée au
projet et financé pour un poste ADAC par la Région PACA, soutenue dans le cadre de
la politique de la Ville et reçoit régulièrement le soutien de l’Institut français pour ses
déplacements à l’étranger.
Lieux partenaires pour Me, myself and I : La Gare Franche, Klap, Marseille
ME, MYSELF AND I
Contact
Juliane Lhuillier, administratrice
Jennifer Marcouillier, production/diffusion
Téléphone : +33 (0)4 91 64 11 58
Compagnie Itinérrances
Pôle 164, pôle de création et de développement des publics à l’art chorégraphique
164, boulevard de Plombières
13014 Marseille
E-mail : [email protected]
Site Internet : http : //cie.itinerrances.free.fr
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www.pole164.com
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C OMPAGNIE ITINÉRRANCES / CHRISTINE FRICKER
Equipe artistique
NOTE D’INTENTION
LA COMPAGNIE ITINÉRRANCES
Me, myself and I, est le troisième volet du tryptique commencé par Inventaires des corps
mouvementés, suivi de One + One. Ces trois pièces interrogent le singulier et le collectif :
l’individu comme sujet d’observation, son rapport à l’autre et au monde qui l’entoure.
Elles questionnent aussi l’empathie du spectateur, son rapport aux corps exposés, sa
manière de régler son regard, son choix de se tenir à distance ou pas de ce qui est donné
à voir; Autrement dit, pour citer Bertolt Brecht, « l’art du spect-acteur » y est mis en jeu.
La compagnie Itinérrances a été créée en 1991, à Marseille, par la chorégraphe
Christine Fricker. Sous son impulsion, le travail de la compagnie s’est
construit dans une démarche d’ouverture, pour le décloisonnement des genres,
des esthétiques et des pratiques, avec la volonté de travailler pour et avec
des publics qui n’ont pas de rapport évident avec la danse contemporaine.
De par ses expériences précédentes, Christine Fricker a développé la capacité
à mettre en confiance des publics éloignés de la culture et de les amener,
grâce à des consignes simples et évocatrices, à créer des gestes singuliers.
Sur le plateau, trois danseurs nous font partager les évènements fondateurs inscrits dans
leurs corps. Sur les écrans, les signatures corporelles des chorégraphes internationaux,
fervents passeurs de danse, ayant un passé avec moi. Je convoque chez chaque artiste
une démarche d’auto investigation et de confrontation identitaire.
Comment mettre de la réalité dans la virtualité, comment se sentir relié au delà des fuseaux horaires ?
Cette nouvelle création, qui se joue de la distance, faite de danses communicatives, est
une invitation à donner libre cours à l’intuition, à laisser vagabonder l’inconscient, à
laisser émerger l’intime.
Etre là, extrêmement, profondément présent pour habiter son histoire; alors que l’Autre
est là bas, désincarné. Une mise en commun des ressemblances, des dissemblances et
des multiplicités culturelles.
Les danseurs font œuvre de « réflection » sur la manière de s’approprier la danse de
l’autre tout en questionnant la complexité de la singularité: s’affirmer tout en étant
poreux aux autres.
« Sois toi même » dit-on dans les livres en vogue de développement personnel; mais alors le collectif ne deviendrait il pas la somme de ces égos formatés s’ignorant les uns des autres, d’ individus isolés dans leur petit univers clos ?
Je préfère envisager un monde de solidarités où chacun a la possibilité de se transformer,
où le besoin de reliance est essentiel.
Quand le Je devient le Nous.
Christine Fricker
Anna Halprin : « J’ai acquis la conviction qu’on ne peut que se danser soi-même »
Itinérrances défend un répertoire vivant avec chaque année pas moins de trois
pièces en tournée au niveau régional, national et international, et en moyenne
une cinquantaine de représentations. Elle propose également autour de ses
spectacles différentes actions telles que des ateliers ou des conférences dansées.
En janvier 2015, elle a créé à Marseille le Pôle 164, pôle de création et de développement
des publics à l’art chorégraphique, en association avec la compagnie de Geneviève
Sorin, MEAARI.
Mon intérêt principal est de rechercher l’humain derrière le danseur. Ma position en tant
que collectionneuse d’images me mène tout naturellement à réaliser une investigation
auprès de corps comme puissance d’imagination, de poésie ou de provocation ; explorer les
frontières entre geste quotidien et geste dansé, entre la vie et l’art. Le corps dansant devient
laboratoire des sensations, des perceptions, il raconte son rapport au monde et à l’Autre.
Christine Fricker
www.pole164.com