la meunerie française

Transcription

la meunerie française
Association nationale de
la meunerie
française
LA MEUNERIE
FRANCAISE :
ses entreprises,
ses marchés
t
tLa
t structure des entreprises de la meunerie française
La meunerie française est composée de 373 entreprises
qui regroupent 441 moulins.
• 4 entreprises présentes au niveau national représentent
44 moulins et 57 % du blé écrasé en France, soit 3,15 Mt,
• 12 entreprises couvrent plusieurs régions, avec 34 moulins. Elles assurent 22 % de l’écrasement contre 20 % en
2011,
• 53 entreprises régionales, avec 59 moulins, assurent 15 %
de l’écrasement,
• et 304 entreprises départementales, avec 304 moulins,
représentent 6 % du blé écrasé.
- Les 4 entreprises nationales : Nutrixo,
Moulins Soufflet, Grands Moulins de
Strasbourg et Axiane meunerie.
- Les 12 entreprises multi-régionales
: Terrena-Evelia, Minoterie Girardeau,
Groupe Nicot, Dijon Céréales Meunerie,
Groupe Maurey, Limagrain meunerie,
Moulins Dumée, Minoterie Bellot, Minoterie Forest, Minoterie Batigne, Gers farines et Caproga.
tStabilité
t
de la production et de la consommation de farine
malgré une baisse des exportations de farine
En France, la production de farine reste relativement
stable entre 2011 et 2012 et atteint 4,36 millions de
tonnes, exportations comprises.
Evolution du marché français de la farine
Mt
(source : ANMF, FAM)
4,20
4,10
4,00
3,90
3,80
3,70
3,60
3,50
3,40
3,30
3,20
3,10
3,00
3,85
2004
3,94
2005
4,00
2006
4,06
2007
4,01
4,04
4,04
4,02
2008
2009
2010
2011
4,08
2012
En 2012, la consommation de farine sur le marché intérieur est de 4,07 millions de tonnes, soit une augmentation de 55 000 tonnes par rapport à 2011. Les débouchés
de farine sur le marché intérieur progressent de 1,4 %.
Les exportations s’élèvent à 607 824 tonnes enregistrant
une baisse significative de 6,2 %.
tLa
t panification : maintien du débouché majeur de la farine
Le marché de la farine biologique,
avec 61 820 tonnes, représente 1,5 %
des débouchés sur le marché intérieur.
Près de 50 % des farines biologiques
sont destinées à la panification.
Avec 63,7 % des tonnages, la panification
reste le principal marché de la farine en
France. En 2012, 2,59 millions de tonnes
de farine sont utilisées en panification, soit
une stabilisation par rapport à 2011.
Malgré un marché très concurrentiel, l’activité en boulangerie artisanale enregistre
un léger recul de 0,8 %, avec 1,51 million
de tonnes de farine utilisées, tandis que
la boulangerie industrielle voit son activité
augmenter de 1,5 %, avec 847 812 tonnes.
La boulangerie artisanale représente 37,1 %
de la totalité des débouchés de la farine sur
le marché intérieur et 58,3 % des débouchés en panification.
La boulangerie industrielle est le 3ème débouché de la farine avec 20,8 % des parts
de marché de la farine sur le marché intérieur et 32,6 % des parts de marché de la
panification.
Les ateliers de boulangerie en grandes surfaces conservent 5,8 % des parts de marché de la panification, avec 234 721 tonnes.
tBiscuiterie,
t
biscotterie, panification fine…: augmentation
de la consommation
Deuxième débouché de la farine après la
boulangerie artisanale, le marché des industries utilisatrices (biscuiterie, biscotterie, panification fine...) est en légère augmentation (+ 2,7 %), avec 1 166 019 de
tonnes utilisées. Les industries utilisatrices
représentent 28,6 % des débouchés de la
farine.
tLa
t farine en sachet :
un secteur qui renoue
avec la croissance
Le marché de la farine en sachet connaît
depuis plusieurs années de grandes variations. Cela se confirme une nouvelle fois en
2012. Après avoir enregistré une chute de
10 % des volumes en 2011, la farine destinée aux « sachets » renoue avec la croissance en 2012, avec 250 467 tonnes, soit
une augmentation de 4 %.
(1) Pour la boulangerie artisanale, on considère qu’elle est la principal débouché des négociants.
(2) Les mixes représentent 111 983 tonnes en 2012 et sont repartis au prorata des volumes entre
la boulangerie artisanale et les ateliers de GMS.
(3) En 2012, les importations de farines ont représenté 181 771, contre 179 213 tonnes en 2011.
Elles sont réparties entre la boulangerie industrielle, la boulangerie artisanale, les industries utilisatrices et les sachets.
tUn
t chiffre d’affaires en augmentation
La meunerie française maintient son
chiffre d’affaires (marché intérieur et
export) au alentours de 2 Mds d’€. Il
atteint 2,15 Mds d’€ en 2012 contre
2,11 Mds d’€ en 2011, soit une augmentation de 1,9 %. Cette augmentation traduit la répercussion partielle
de la hausse moyenne des cours du
blé en 2012, d’environ 8 % par rapport à l’année précédente.
Comme lors de la campagne précédente,
l’évolution des cours du blé, selon l’Insee
(août 2013), se traduit par une variation modérée et décalée dans le temps de
l’indice de prix des farines en 2012.
tLes
t chiffres clés de la meunerie européenne en 2012
La meunerie européenne est composée de 3 800 moulins de petite et
moyenne taille qui emploient près de
45 000 salariés. Ils produisent environ 35 millions de tonnes de farine
dont près de 70 % sont destinées
à la panification. La farine de seigle
représente 1,90 Mt et la France en a
produit 16 410 tonnes. Le chiffre
d’affaires de la meunerie européenne
est de 15 Mds d’€.
LA MEUNERIE t
FRANCAISE :
son
approvisionnement
tLe
t marché du blé durant la campagne 2012/2013
Durant la campagne 2012/2013, les prix
mondiaux du blé, qui conditionnent les prix
français, ont dépassé de plus de 15 % leur
niveau moyen de la campagne 2011/2012.
Des bilans mondiaux globalement fragiles
associés à une réduction des récoltes de
maïs aux Etats-Unis et de blé en Russie
et en Ukraine ont généré une flambée des
cours durant l’été 2012.
En France, la production de blé tendre a
atteint 35,9 Mt, en légère hausse par rapport à 2012 malgré une baisse du rendement moyen, estimé à 71,9 q/ha (– 1,1 q/
ha sur un an).
Après un pic observé en novembre 2012,
les prix du blé ont reculé en fin d’année et
début 2013 tout en restant plus élevés qu’à
la même période de l’année précédente.
Les cours se sont globalement stabilisés
à partir de février 2013, avant de repartir à
la baisse durant le deuxième trimestre : fin
mars, le rapport du département américain
de l’agriculture (USDA), a annoncé des
stocks de fin de campagne plus hauts
que prévu, en particulier pour le maïs,
entraînant les cours à la baisse. Les perspectives de récoltes 2013/2014, prometteuses, ont également contribué à la
détente des marchés. En mai puis surtout
en juin 2013, les cours du blé français ont
baissé mais restent plus élevés que ceux
de la campagne 2011/2012.
Cotation du blé tendre rendu Rouen (€/t base juillet)
300
280
260
240
220
200
180
160
140
120
100
80
tles
t meuniers Français utilisent du blé français
Les meuniers Français utilisent quasi
exclusivement du blé français : ils sélectionnent les variétés selon les débouchés de la farine (panification, biscuiterie…). La meunerie française est le
premier utilisateur de blé sur le marché
intérieur, suivi par l’alimentation animale.
Elle a écrasé, au cours de la campagne
2012/2013, 17 % du blé commercialisé
en France.
En 2012, les importations en provenance de l’Union européenne ne représentent que 1,7 % des blés mis en œuvre
par les meuniers Français, soit 96 913
tonnes.
tDes
t
exigences variétales en blé tendre
La meunerie française utilise près de 6 millions de
tonnes de blé dont la majorité des achats se fait sur
des mélanges de variétés répondant aux critères
technologiques et sanitaires déterminés. Chaque
année, l’ANMF réactualise et publie, à l’attention des
meuniers et de leurs fournisseurs, la liste « blés meuniers ». Composée de VRM (Variétés Recommandées
par la Meunerie) et de BPMF (Blés Pour la Meunerie
Française), la liste « blés meuniers » vise notamment
à favoriser la culture de blés à forte valeur boulangère
ou biscuitière qui permettent de produire du pain ou
des biscuits d’excellente qualité et définit les variétés
qui peuvent composer les mélanges (assemblages)
destinés à la meunerie, en fonction du débouché (panification ou biscuiterie).
Pour la récolte 2013, les
Variétés
Recommandées
par la Meunerie (VRM) représentent 38 % des surfaces cultivées. L’ANMF,
par la publication de la fiche
« Blés meuniers », contribue à la qualité des blés
français pour l’ensemble
des utilisateurs sur le marché intérieur et à l’exportation.
tUne
t
démarche qualité soutenue
Mis en place par l’Institut de Recherches Technologiques Agro alimentaires des Céréales (Irtac) en
collaboration avec l’ANMF, le plan de surveillance
sanitaire des céréales s’adresse à tous les opérateurs de la filière blé tendre, autres céréales et produits transformés. Il permet :
- d’optimiser la surveillance des produits de meunerie en pratiquant des analyses d’échantillons de
blés, de farines, d’issues et de produits de panification simple,
- de disposer ainsi de données globales de la qualité sanitaire.
Si les meuniers se sont engagés depuis plusieurs
années dans l’amélioration continue de la sécurité
alimentaire des farines et des produits à base de
farine, la traçabilité mise en place sur l’ensemble de
la filière en est le garant.
En amont de la filière, avec les agriculteurs et les organismes stockeurs, des travaux ont été menés ces
dernières années sur la gestion des Mycotoxines :
les origines des contaminations sont mieux identifiées et les moyens d’action ou de prévention sont
mieux appréhendés par l’ensemble des opérateurs.
Les travaux conduits dans le cadre d’Intercéréales
ont abouti à la publication du Guide interprofessionnel de gestion des mycotoxines dans la filière
céréalière. La réactualisation de ce guide est prévue
dans les prochains mois.
En meunerie, en l’absence de référence réglemen-
taire, les critères microbiologiques pour la farine,
établis par la meunerie fin 2008, sont régulièrement
mis à jour, en relation avec les obligations réglementaires applicables aux produits finis. Par ailleurs,
l’ANMF a établi un partenariat avec différentes organisations professionnelles représentant les clients
des meuniers, notamment pour les «biscuits, gâteaux et produits de panification sèche» et pour la
«panification en boulangerie» ayant abouti à la mise
en place de cahiers de charges.
Recommandations pour la qualité sanitaire des blés tendres :
- adhérer au plan de surveillance sanitaire des céréales de l’Irtac,
- utiliser des outils de prédiction du
risque mycotoxine à la parcelle et sur la
zone de collecte.
- nettoyer les blés avant livraison à la
meunerie.
La meunerie française, constituée de 373 entreprises, compte 441 unités de production qui ont utilisé 5,57 millions de tonnes de blé en 2012, soit plus de 17%
des blés français commercialisés. La production de farine est de 4,36 millions de
tonnes, dont près de 608 000 tonnes destinées à l’exportation. Le chiffre d’affaires
de la meunerie en 2012 est de 2,15 Mds d’€. Les entreprises de meunerie qui
adhèrent à l’Association nationale de la meunerie française représentent 95% de
la production nationale.
Association nationale de
la meunerie
française
Département communication
Valérie Mousquès-Cami
Tél: 01 43 59 45 07
r: [email protected]
66, rue La Boétie - 75008 Paris - www.meuneriefrancaise.com