Dossier de presse – juillet 2010

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Dossier de presse – juillet 2010
Dossier de presse
Juillet 2010
I – La meunerie française : sa structure
II – La meunerie française : son approvisionnement
III – La meunerie française : son activité, ses marchés
Dossier de presse – juillet 2010
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I - LA MEUNERIE FRANCAISE : SA STRUCTURE (1)
Des entreprises de taille variée
La meunerie française est composée 380 entreprises qui regroupent 454 moulins.
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4 entreprises présentes au niveau national représentent 49 moulins et 57,4 % du blé écrasé en
France (Nutrixo, Moulins Soufflet, Axiane et Grands Moulins de Strasbourg).
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12 entreprises couvrent plusieurs régions avec 35 moulins. Elles assurent 20,2 % de l’écrasement. :
Dijon Céréales Meunerie, Terrena-Evelia, Groupe Nicot, Gers farines, Minoterie Girardeau, Groupe
Maurey, Moulins Dumée, Minoterie Forest, Moulin du Verdonnet/Société meunière du Centre, Minoterie
Bellot, Minoteries Maurice Laurin, Caproga.
•
62 entreprises régionales avec 67 moulins assurent 16,2 % de l’écrasement,
•
et 302 entreprises départementales, avec 303 moulins, représentent 6,1 % du blé écrasé.
L’intensification de la restructuration du secteur de la meunerie de 2008 a marqué le pas en 2009.
Néanmoins, les difficultés récurrentes de transmission d’entreprise d’une part et les conséquences à court et à
moyen terme de l’évolution du marché du blé d’autre part, ont modifié la typologie de la meunerie française.
Si la meunerie est composée d’entreprises de toute taille, les entreprises nationales et multi régionales
connaissent un certain essor en raison de leur développement notamment par acquisitions externes.
En 2009, on recense plus d’unités de production qu’en 2008, 454 contre 451. Cette augmentation est due à
l’évolution de la réglementation concernant le contingent en meunerie qui permet la dispense de détention d’un
contingent aux moulins de très faible capacité d’écrasement (350 quintaux de blé tendre).
(1) Données 31/12/09 publiées le 15/07/10
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II – LA MEUNERIE FRANCAISE : SON APPROVISIONNEMENT
Les meuniers français utilisent du blé français
Les meuniers français utilisent quasi exclusivement du blé français : ils sélectionnent les variétés selon les
débouchés de la farine (panification, biscuiterie….). La meunerie française est le premier utilisateur de blé
sur le marché intérieur, suivi par l’alimentation animale. Elle a écrasé, au cours de la campagne 2009/2010,
17,2 % du blé commercialisé en France.
En 2009, les importations n’ont représenté que 1,8% des blés mis en œuvre par les meuniers français : ces 101
111 tonnes proviennent à 99 % de l’Union européenne.
Le marché du blé marqué par les fortes variations des cours
Sur les marchés mondiaux, les cours des céréales dont le blé connaissent une grande volatilité en raison
de facteurs structurels et conjoncturels.
Exposée aux incertitudes des récoltes et à l’évolution « non maîtrisée » des cours du blé, la meunerie a
demandé aux pouvoirs publics la mise en place d’outils de régulation des cours. Elle considère qu’il est
nécessaire de constituer un stock européen de réserve de blé tendre pour faire face aux situations de crise.
De même, en raison de l’arrivée d’opérateurs financiers sur le marché des céréales la meunerie demande
plus de transparence pour que la spéculation ne soit pas excessive par rapport aux fondamentaux du marché.
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III – LA MEUNERIE FRANCAISE : SON ACTIVITE, SES MARCHES
Le marché de la farine, stabilité de la production
La production de farine en France est stable à 4,42 millions de tonnes, exportations comprises.
Le même recul est enregistré sur la consommation le marché intérieur qui a consommé 4 035 375
tonnes de farine en 2009, contre 4 018 060 tonnes en 2008.
La consommation de farine panifiable stable
La panification reste le débouché principal de la farine avec 65,2 % des tonnages. La quantité et la part
consommées par la boulangerie artisanale sont en légère baisse (- 0,3%), s’établissant à 1 547 185 tonnes,
soit 58,8 % des farines utilisées en France pour la panification.
Les ateliers de boulangerie de grandes surfaces renouent avec la croissance passant de 240 311
tonnes utilisées en 2008 à 242 068 tonnes en 2009 (0,7 %).
La boulangerie industrielle poursuit son développement et représente 31,9 % des débouchés de
la farine panifiable, soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2008. La boulangerie industrielle
représente 9,2 % des débouchés de la farine marché intérieur.
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Augmentation des autres débouchés de la farine
Les industries utilisatrices (biscuiterie, biscotterie et panification fine…) renouent avec la croissance (1,2
%) après le décrochage de 2008.
Le marché des sachets confirme sa stabilité de l’année dernière (-0,2%).
L’alimentation animale et amidonnerie/glutennerie enregistrent un recul de 1,2 %.
Des exportations en hausse
En 2009, la meunerie française a exporté 661 605 tonnes de farine dont 26,3 % dans les pays de l’UE et 73,7 %
dans les pays-tiers dont l’Angola, la Libye, la Guinée, Cuba, le Tchad, le Bénin…
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