Tomates farcies au boudin sur lit de

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Tomates farcies au boudin sur lit de
reCettes
Tomates farcies au boudin sur lit de champignons de Paris Dr Rose RAZAFIMBELO
Tomates farcies au boudin sur lit
de champignons de Paris
Ingrédients pour 4 portions :
4 grosses tomates mûres mais fermes
4 petites parts de boudin noir biologique
4 cuillères à café de gingembre finement haché
2 cuillères à café de poudre de curcuma
4 cuillères à soupe de feuilles de coriandre finement ciselées
4 cuillères à soupe d’oignons verts finement découpés
4 gros champignons de Paris
4 cuillères à soupe de tamari
4 cuillères à soupe d’huile d’olive
Préparation :
Peler les tomates, en les trempant quelques secondes dans l’eau bouillante. Décalotter
du côté du pédoncule ; avec une petite cuillère, enlever les graines délicatement en essayant de ne pas percer la pulpe, presser légèrement la tomate pour évacuer l’eau supplémentaire ; toujours avec la cuillère, aplatir les cloisons pour la farcir plus facilement ; déposer
un peu de gingembre dans le fond de la tomate, remplir avec le boudin réchauffé sans son enveloppe (sans le boyau). Réserver au
chaud.
Faire suer à feu très doux , les oignons dans l’huile d’olive pendant quelques minutes en remuant de temps en temps, y déposer les
champignons parés, nettoyés, escalopés et laisser cuire, à couvert, toujours à feu très doux, pendant 5 minutes, mélanger, ajouter le
tamari. Déposer les tomates farcies sur cet appareil et chauffer pendant quelques minutes l’ensemble. Saupoudrer de curcuma, parsemer la coriandre. Servir de suite avec une petite salade verte de saison, assaisonnée avec une vinaigrette à l’huile de colza biologique.
La préparation de ce plat a nécessité très peu de temps et de savoir faire, mais ce n’est pas un plat tout préparé avec tous les ingrédients
non désirés qui peuvent accompagner ce dernier.
Le bonheur est dans L'assIette ?
Dans le déterminisme multifactoriel de l'anxiété et de la dépression, certaines conditions déclenchantes sont liées au régime alimentaire. Une étude australienne examine ces relations entre alimentation et troubles anxio-dépressifs, pour un échantillon aléatoire de 1 046 femmes âgées de 20 à 93 ans. Elle confirme un lien entre les facteurs diététiques et la prévalence de certains troubles
mentaux. Après ajustements statistiques (pour l'âge, le statut socio-économique, l'éducation, et d'autres critères), on observe que
le mode d'alimentation “traditionnel” (caractérisé par l'importance des légumes, des fruits, de la viande, des poissons, et des céréales
entières) est associé à un risque plus faible de dépression majeure, de dysthymie, et de troubles anxieux. Et inversement, un régime
alimentaire de type “occidental” (reposant surtout sur des aliments transformés ou frits, des céréales raffinées, des produits sucrés
et une consommation de bière) est associé à un score élevé de “mal-être psychique”.
Le bonheur est donc en grande partie dans nos assiettes... La culture alimentaire influe probablement sur plusieurs facteurs
ayant eux-mêmes une incidence sur le déclenchement ou /et le cours de troubles dépressifs : processus inflammatoires, hormonaux,
immunologiques, biochimiques, neuro-dégénératifs, etc. Pour préciser ces rapports entre l'alimentation et la morbidité psychiatrique, estiment les auteurs, d'autres études prospectives sont justifiées...
Jacka FN et coll. : Association of western and traditional diets with depression and anxiety in women. Am J Psychiatry 2010 ; 167 (3) : 305-311.
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Santé intégrative - n°16 juillet/août 10