Al Baghdadi, der „neue Osama bin Laden“

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Al Baghdadi, der „neue Osama bin Laden“
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I N T E R NAT I O NA L
Luxemburger Wort
Dienstag, den 1. Juli 2014
I N T E R NAT I O NA L
Luxemburger Wort
Dienstag, den 1. Juli 2014
„Gewalttätiger und bösartiger als alle anderen Dschihadistenführer“
Abou Bakr Al-Baghdadi, «chef des musulmans partout dans le monde»
Al Baghdadi, der „neue Osama bin Laden“
Un calife pour le Luxembourg?
Jean-Luc Karleskind: une totale autonomie des musulmans du Grand-Duché
Über den Werdegang des Top-Terroristen gibt es viele Darstellungen
VON MICHAEL WRASE (ARBIL)
„Ich sehe Euch Typen dann in New
York wieder“, soll Abu Bakr al-Baghdadi im September 2009 bei seiner
Entlassung aus einem amerikanischen
Internierungslager im Süd-Irak gesagt
haben. Der ehemalige Bewacher des
„prominenten“ Iraker, Oberst Kenneth
King, kann sich an die Abschiedsworte des selbst ernannten Kalifen „noch
genau erinnern“: „Ich empfand sie
nicht als Drohung, sondern eher als
einen Scherz“, sagte der Amerikaner
unlängst dem Internetportal „Daily
Beast“.
Al Baghdadi, dessen bürgerlicher
Name Ibrahim Awwad Ibrahim Ali
ad-Badri lautet, sei zwar „ein übler
Kerl“ gewesen, erzählt der Wachmann weiter: „Er gehörte aber nicht
zu den Schlimmsten der Schlimmen“. Dass er heute als der „neue
Osama bin Laden“ bezeichnet wird,
auf den ein Kopfgeld von 10 Millionen Dollar ausgesetzt ist, hat
Oberst King daher „schon ein wenig überrascht“.
Über den Werdegang des TopTerroristen gibt es viele Darstellungen. Der wahrscheinlich 1971 in
der zentralirakischen Stadt Samarra
geborene Sunnit ist verheiratet und
hat an der Islamischen Universität
von Bagdad Religionswissenschaften studiert. Glaubt man den von
Dschihadisten verbreiteten Angaben zu seiner Person, dann hat Abu
Bakr sogar einen Doktortitel, profilierte sich als „charismatischer Prediger“, ehe nach der amerikanischen Irak-Invasion eine Widerstandsgruppe mit dem Namen
„Jaisch Ahli Sunna“ (nationale sunnitische Armee) gründete. Tatsächlich dürfte sich der Isis-Chef den
Doktortitel zulegt haben, um sich
neben seiner unfassbaren Skrupel-
Isis-Kämpfer in Mossul. Das institutionalisierte Morden ist fester Bestandteil der von der Isis angewendeten Abschreckungsstrategie geworden. (FOTO: REUTERS)
losigkeit und Brutalität auch als „islamischer Intellektueller“ Respekt
zu verschaffen. Ehemalige Kampfgenossen beschreiben ihn als
„durchtrieben, hinterlistig und gemein“. Für die CIA ist er „gewalttätiger, bösartiger und anti-amerikanischer“ als andere Führungspersönlichkeiten der Dschihadisten.
Während sich der noch amtierende Qaida-Führer Ayman al Za-
wahiri „in irgendeinem Loch in Afghanistan verkrieche, mobilisiere
Abu Bakr „mit erbarmungslos Morden die Massen“. „Seine Erfolgsbilanz in Syrien und Irak beeindruckt
die internationale DschihadistenGemeinde“, analysiert der britische
Terrorismusexperte Richard Barrett: „Wer action will, geht zu alBagdadi“ – für den mit der am Wochenende erfolgten Proklamation
des „Kalifats von Diyala (einer Provinz bei Bagdad) bis nach Aleppo“
die „Sonne des heiligen Krieges aufgegangen ist“.
„Eine neue Morgenröte“
„Für Generationen, die mit der
Milch der Schande grossgezogen
und vom Abschau der Menschheit
regiert wurden, ist jetzt eine neue
Morgenröte der Ehre angebro-
chen“, heisst es in dem von unerträglicher Überheblichkeit und Anmassungen nur so triefenden Pamphlet der Isis wörtlich.
Bis heute streiten sich die Experten darüber, ob der „neue Kalif“
im US-Gefangenlager Bocca radikalisiert wurde. Oder bereits vor
dem Einmarsch der Amerikaner für
al-Qaida den Widerstand im Irak
organisierte. Für die zweite These
sprächen
Geheimdienstberichte,
nach denen der Abu Bakr schon vor
seiner Verhaftung als Richter und
Henker aufgetreten ist. In der irakischen Stadt Qaim soll der „Prinz
der Gläubigen“ im Sommer 2005
ganze Familien entführt, gefoltert
und in der Öffentlichkeit hinrichten
lassen. Das damals institutionalisierte Morden ist inzwischen fester
Bestandteil der von der Isis angewendeten Abschreckungsstrategie
geworden. Sie erinnert an die Gewaltherrschaft von Saddam Hussein, die die Jugendzeit von Abu Bakr
al Baghdadi mit Sicherheit geprägt
hat. Damals habe er begriffen, dass
nur die „Stärksten Rücksichtslosesten und Weitsichtigsten weiterkommen“.
Das Mysterium um seine Person,
schreibt der libanesische Terrorismusexperte Mushreq Abbas, resultiere aus dem Schicksal von Weggefährten, wie den Isis-Gründer Abu
Mussab Zarkawi. Der Jordanier
wurde von Gesinnungsgenossen
verraten und 2006 von der US-Armee getötet. Abu Bakr al Baghadi,
der die Terrorgruppe vier Jahre
später übernahm, habe sich deshalb
„unsichtbar gemacht“. Nur zwei,
eher unscharfe Fotos sind von ihm
sind im Umlauf. Nach Recherchen
der BBC bekommen sogar seine
engsten Weggefährten den „Kalifen“, der sich als einen direkten
Nachkommen des Propheten Mohammed bezeichnet, nur maskiert
zu Gesicht. Abu Bakrs Stimme wird
auf Audiobotschaften verzerrt.
Über seinen genauen Aufenthaltsort gibt es nicht einmal Gerüchte. Dennoch wurden die aus
„der Dunkelheit der Gleichgültigkeit auferstandenen Muslime im
Nahen Osten“ am Wochenende verpflichtet,
dem
„unsichtbaren
Scheich“ den Treueeid zu leisten.
PAR GASTON CARRÉ
Les djihadistes de l'Etat islamique
en Irak et au Levant (EIIL), engagés
dans les combats en Syrie et en Irak,
ont annoncé dimanche le rétablissement d'un califat dans ces deux
pays. L'EIIL a désigné son chef Abou
Bakr Al-Baghdadi comme «calife» et
donc comme «chef des musulmans
partout dans le monde». Cette désignation engage-t-elle dès lors les
musulmans du Luxembourg? Si la
question peut paraître extravagante, il convient toutefois de la
poser en regard de la perception de
la sphère islamique en usage sous
nos latitudes, qui tendent à postuler
une «communauté» une, indivisible
et soumise à une même législation,
de Tanger à Bagdad en passant par
Damas.
Pour Jean-Luc Karleskind, viceprésident de la Shoura, l'Assemblée de la communauté musulmane
du Grand-Duché, ce postulat est
sans fondement. «Les musulmans au
Luxembourg ne sont absolument pas
engagés par des décisions prises par
des islamistes en Irak ou en Syrie»,
précise M. Karleskind, qui s'exprime ici en son nom propre, la Shoura n'ayant pas pour habitude de
commenter l'actualité internationale.
«Il y a eu plusieurs califats dans
l'Histoire, voire à une même période de celle-ci. Mais aujourd'hui
cette notion est tombée en désuétude. Il n'est pas impossible que des
musulmans, par-delà la sphère d'influence de l'Etat islamique en Irak
et au Levant, soient tentés d'adhérer au «califat» proclamé dimanche par les jihadistes en Irak, mais
les musulmans d'ici sont très loin
d'être concernés».
Jusqu'où va l'autonomie locale de
la communauté musulmane? «Cette
autonomie est considérable» nous
Coran, le bien commun.
(PHOTO: AP)
signale Jean-Luc Karleskind. «Pour
exemple: la Shoura ne tient pas
compte des prescriptions édictées
en Arabie saoudite sur la date de début du ramadan, actuellement en
cours. Pour le Luxembourg cette
date est définie au Luxembourg,
après concertation des imams du
Grand-Duché».
Des crimes odieux
Les événements en Irak ont donné
une nouvelle actualité à la dichotomie entre sunnites et chiites, les
deux grandes branches de la communauté musulmane. Ce «schisme»
est-il tangible au Luxembourg aussi?
«Non. Il existe au Grand-Duché
une minorité chiite qui partage avec
nous de mêmes lieux de culte. Nous
prions côte à côte, nous acceptons
volontiers leurs rites particuliers et
il n'est vraiment pas dans nos habitudes de commenter la querelle
historique sur la succession de Mahomet. De même les déchirements
intra-communautaires entre sunnites et chiites au Moyen-Orient
n'ont aucune répercussion sur notre coexistence au Luxembourg.
Nous éprouvons au contraire une
même tristesse devant les événements actuels et, surtout, les
crimes commis au nom de l'islam».
Nonobstant, les musulmans du
monde se définissent comme «umma», comme une «communauté des
musulmans». Comment tracer une
ligne de démarcation entre l'inscription communautaire et, par ailleurs, la réfutation de ce qui est
commis par des éléments de cette
communauté?
Jean-Luc Karleskind donne ici
une réponse riche en enseignements pour qui tente de mieux
comprendre le monde musulman.
«Il faut faire la part de l'individu et
du groupe» dit Karleskind. «Certes,
nous avons quelque chose en commun, qui est l'Islam, mais nous condamnons les actes d'autres musulmans quand ils sont inacceptables.
Mais nous condamnons les actes,
non les personnes.»
En ce qui concerne les actes actuellement perpétrés en Syrie, la
Shoura a pris une position sans ambages: «Nous condamnons clairement les crimes odieux revendiqués par les groupes étrangers en
Syrie tout comme les attaques sur
les civils de la part de l’armée syrienne qui est aussi formée de musulmans. Rien dans notre compréhension de l’Islam ne permet, ni
n’excuse ces actes».
LE COMMENTAIRE
L'ère de l'EIIL
PAR GASTON CARRÉ
On savait que les islamistes de
l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) sont sujets à la paranoïa, on ignorait que la mégalomanie compte également au
nombre de leurs pathologies. Un
«califat»? Pour «les musulmans
du monde entier»? L'ère de l'EIIL
après le temps très ancien des
Omeyyades, des Abbassides et
de l'Empire ottoman? Toutes les
réactions sont possibles devant
cette folie, de l'incrédulité à l'inquiétude. Retenons, faute de
mieux, l'attitude la plus positive.
Celle qui consiste à repérer en
la création de ce califat une opportunité de voir plus clair enfin
en cette nébuleuse qu'est devenu l'islamisme radical. Car en
nommant un calife, qui selon la
rhétorique de l'EIIL aurait autorité en effet sur l'ensemble des
musulmans, celui-ci oblige de
facto les mouvements jihadistes
à se définir pour ou contre ce
calife. Mais voir clair, c'est voir
aussi le danger que cette redistribution soulèverait: un déplacement des groupes signant AlQaïda, mouvement islamiste radical, vers la sphère d'allégeance
à l'EIIL, un mouvement bien plus
radical encore, qui par la barbarie de ses exactions nous laisserait pour longtemps encore
dans l'inquiétude née avec les
attentats du 11-septembre newyorkais. Cela étant dit, on peut
adopter aussi un point de vue
moins alarmiste, en considérant,
avec Fabrice Balanche, directeur
du Groupe de Recherches et
d'Etudes sur le Moyen-Orient,
que l'opération califat est avant
tout une opération de promotion,
qui permet à notre «calife» de
recruter à vaste échelle, du Maroc jusqu'à l'Indonésie en passant éventuellement par l'Europe
tout en sollicitant les bourses
des «généreux donateurs» de
l'islamisme le plus virulent.
Neuer Veteranenminister vor Mammutaufgabe
Nordkoreanisch-schweizerische Geheimgespräche?
US-Präsident Barack Obama nominiert Topmanager Robert A. McDonald an die Spitze der „Veterans Administration“
Verhandlungen könnten legale Überführung von Geldern zum Thema haben
spruch auf kostenlose Gesundheitsfürsorge haben. Ein Parallelsystem
zu dem Netz aus Ärzten und Krankenhäusern, das den zivilen Sektor
bedient. Leitende VA-Mitarbeiter
hatten Patientenwartelisten manipuliert und versucht, dies anschließend zu vertuschen.
Woran der ehemalige Vier-Sterne-General Shinseki scheiterte, soll
der 2013 in den Ruhestand getretene P&G-Chef McDonald nun richten. Während seine Verdienste als
Topmanager unbestritten sind, gilt
die Wahl des Republikaners durch
Präsident Barack Obama als überraschend.
VON THOMAS SPANG
(WASHINGTON)
Robert A. McDonald (61) machte
sich einen Namen als Chef des
Konsumgüterkonzerns
„Procter&Gamble“. Jetzt soll der Manager die skandalerschütterte Veteranenbehörde reformieren.
Der designierte Nachfolger des
im vergangenen Monat zurückgetretenen Veteranenministers Eric
Shinseki versteht etwas von moderner Führungskultur. An der Spitze des Herstellers von Produkten
wie Ariel, Gillette und Pampers
schuf McDonald ein Klima, das den
Weltkonzern mit 120 000 Mitarbeitern in 180 Ländern zu einem der begehrtesten Arbeitgeber machte.
Dieses Talent wird er demnächst gut
gebrauchen können, sofern der Senat seine Nominierung bestätigt.
McDonald soll eine dysfunktionale Bürokratie auf Vordermann
bringen, die für die acht Millionen
Kriegsheimkehrer in den USA zuständig ist. Gerade erst attestierte
ein interner Untersuchungsbericht
der Mammutbehörde mit einem
Haushalt von 154 Milliarden US-
Wurzeln in den Streitkräften
Robert A. McDonald soll eine dysfunktionale Bürokratie auf Vordermann
bringen, die für die acht Millionen Kriegsheimkehrer zuständig ist. (FOTO: AFP)
Dollar „chronisches Versagen“. Die
„Veterans Administration“ (VA)
zeichne sich durch eine „marode“
Führung aus, die das Vertrauen der
Veteranen verspielt habe.
Der Report versuchte zu erklären, wie es zu den endlosen Wartezeiten in den 1 700 medizinischen
Einrichtungen kommen konnte, in
denen ehemalige Soldaten An-
„Niemand hatte ihn auf dem Radar“, räumt Paul Rieckhoff ein, der
an der Spitze der „Irak und Afghanistan Veteranen“ steht. Er hoffe
McDonald werde den engen Kontakt zu den Kriegsheimkehrern suchen, die schon lange über Missstände geklagt hatten. „Er muss sehr
schnell auf Ballhöhe kommen“.
Dem Manager, der auf eine drei
Jahrzehnte lange Karriere bei
„Procter&Gamble“
zurückblickt,
fehlt zwar die medizinische Expertise. Aber McDonald hat Wurzeln in
den Streitkräften. Er studierte an der
Elite-Militärakademie von „West
Point“ und schloss als einer der besten seines Jahrgangs ab. Anschließend diente er fünf Jahre in der Army und stieg in der 82. Airborne Division in den Rang eines Hauptmanns auf.
Der Vorsitzende der „Joint Chiefs
of Staff“ Martin Dempsey graduierte ein Jahr vor McDonald in
„West Point“, der für die US-Army
zuständige General Ray Odierno ein
Jahr nach ihm. „Er kennt ihre Welt“,
meint der Veteranenexperte Phillip
Carter vom „Center for a New American Security“ zu dem Neuen an der
Spitze des Ministeriums, der erstmals seit langem nicht selber ein
pensionierter General ist. Der Behörde könne dies nur gut tun. „Sie
ist mehr wie ein großes Geschäft als
eine militärische Organisation“.
Gebürtig stammt der passionierte Rugbyfan aus Gary im US-Bundesstaat Indiana. McDonald ist mit
der Tochter eines WeltkriegsVeteranen verheiratet und hat zwei
erwachsene Kinder.
VON FRIEDRICH-WILHELM
SCHLOMANN
Seit Ende vergangener Woche befindet sich Ri Su-Yong, der Außenminister der „Demokratischen
Volksrepublik Korea“, in Bern, wo
er letzten Freitag bereits einige Gespräche mit dem Vize-Außenminister der Schweiz führte. Auffallen
muss dabei, dass einmal diese nicht
üblicherweise von der dortigen
nordkoreanischen Botschaft geführt
werden, sondern direkt vom Außenminister, dessen mehrtägiger
Besuch auf schwierige Gespräche
schließen lässt und insbesondere die
Tatsache, dass über diese Verhandlungen offiziell bisher kein Wort
verlautete.
Der heute 74 Jahre alte Ri kam
als Botschafter seines Landes 1987
in die Schweiz, wo er die ungewöhnlich lange Zeit von 23 Jahren
verbrachte. Er war ein sehr enger
Vertrauter Kim Il-sungs und ebenso dessen Nachfolgers Kim Jong-il,
mit dem er in Pjöngjang gemeinsam
die privilegierte Kim-Il-sung-Universität besucht hatte. So bestanden
in der nordkoreanischen Führungs-
Nordkoreas Machthaber Kim Jong-un lässt sich zusammen mit Soldaten ablichten.
(FOTO: REUTERS)
spitze keinerlei Bedenken, ihm faktisch die Vormundschaft über Kim
Jong-un anzuvertrauen, der damals
unter falschem Namen eine Schule
in Bern besuchte. Bei der Verhaftung Jang Song-thaeks, der Onkel
des heutigen Diktators, der unter fa-
denscheinigen
Anschuldigungen
Ende letzten Jahres hingerichtet
worden war, geriet Ri Su-Yong
ebenfalls unter Verdacht, doch rettete ihn dessen Einfluss. Im April
dieses Jahres rückte er sogar zum
Außenminister Nordkoreas auf.
Rätselhaft muss schon der Anlass
eines so hohen Besuches erscheinen, zumal es zwischen der Eidgenossenschaft und jener „Demokratischen Volksrepublik Korea“ keinerlei nennenswerte Differenzen
gibt, die auf einer so hohen Ebene
zu klären wären. Überläufer aus der
nordkoreanischen Botschaft in Bern
wussten schon vor Jahren von einem dortigen geheimen Fonds der
Führung in Pjöngjang in Höhe von
fünf Milliarden Schweizer Franken
zu berichten.
Korea-Experten vermuten nun,
dass die jetzigen Verhandlungen
Möglichkeiten einer legalen Überführung der Gelder nach dem Norden Koreas beinhalten. Bekanntlich
benötigt Pjöngjang angesichts seiner Wirtschaftsmisere dringend
Devisen. Andererseits sind die
Schweizer Banken in ihrem Bemühen um Wiederherstellung eines
guten Image sehr bestrebt, sich von
allen zweifelhaften Geldeinlagen zu
trennen.
Papst-Besuch in Korea
Der Heilige Vater wird in der Zeit
vom 14. bis 18. August Süd-Korea
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aufsuchen. Man darf vermuten, dass
er sich scharf gegen die Verfolgung
von Christen in Nordkorea wenden
wird.
Nordkorea
stößt versöhnliche Töne an
Seoul. Nach seinen jüngsten Raketentests hat Nordkorea dem Nachbarn Südkorea überraschend praktische Schritte
zur Entspannung vorgeschlagen. Beide
Seiten sollten von diesem Freitag an jede gegenseitige Verleumdung und psychologische Kriegsführung einstellen
sowie auf feindselige militärische Handlungen verzichten. Den Vorstoß verband die Nationale Verteidigungskommission laut Staatsmedien mit dem Aufruf, Südkorea müsse auf die geplanten
jährlichen Militärübungen im August mit
den verbündeten US-Truppen verzichten. Des Weiteren wurde bekannt, dass
die Behörden in Nordkorea zwei US-Bürger wegen angeblich feindseliger Handlungen vor Gericht stellen wollen. Beide
Amerikanern werden demnach beschuldigt, nach ihrer Einreise in Nordkorea
im April gegen die Gesetze des Landes
verstoßen zu haben. (dpa)