Semaine 18 (du 11/02 au 15/02) - Pagesperso
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Semaine 18 (du 11/02 au 15/02) - Pagesperso
ECS1 HOCHE, Programme de la semaine 18, du 11 au 15 février 2013 I Fonctions réelles d'une variable réelle. : limites et inégalités, limites usuelles : voir le programme précédent. : 1) Limites 2) Développements limités : voir programme précédent. : dénition, utilisation de T.Y.. Unicité+dénition de la partie principale d'un DL. DL 1 1 d'une fonction paire, d'une fonction impaire. DLn (0) de (x → ) et (x → ). 1−x 1+x Si f a un DLn (0), alors, pour p < n, f a DLp (0) dont la partie principale est obtenue en tronquant la partie principale du DLn (0) de f . Interprétation : Interprétation de DL0 (0). Interprétation de DL1 (0) Opération sur les DLn(0) : DLn (0) d'une somme, d'un produit, d'une composée (vu en détail sur des exemples et Formule de Taylor-Young Développement limité en 0 1 th. général admis). Calcul du DL de l'inverse d'une fonction ne s'annulant pas en 0 (en utilisant le DL de (x → )). 1−x Développement limité en x0 ∈ R : On écrit g(h) = f (x0 + h) et on fait le DLn (0) de g . On écrit alors : f (x0 + h) = a0 + a1 h · · · + an hn + hn ε(h) ou bien f (x) = a0 + a1 (x − x0 ) + · · · + an (x − x0 )n + (x − x0 )n ε1 (x) x0 ∈ R : Signication des premiers termes d'un DL. Utilisation d'un DL pour l'étude de la limite, de la dérivée en un point et de la position locale de la courbe par rapport à sa tangente. Développements généralisés en ±∞ Dénition. Exemples et utilisation pour la recherche d'une asymptote et de la position de la courbe par rapport à son asymptote. Attention : l'étude générale des développements asymptotiques est hors programme. On travaille sur des exemples.... 3) Comparaison de fonctions. Dénition de : f (x) = o (g(x)) et de f (x) ∼ (g(x)). Propriétés usuelles (opérax→a x→a tions licites/illicites, composition licites/illicites) et équivalents usuels. Limites usuelles (+th. de croissances comparées) traduites en ces termes (voir formulaire). Application des DL à l'étude locale d'une courbe au voisinage d'un point II Etude globale d'une fonction sur un intervalle 2 : Soit (a, b) ∈ R et soit f une fonction croissante sur ]a, b[. Alors f admet une f = sup(f ) et si f n'est pas majorée, alors lim f = +∞. limite en b− . Plus précisément : si f est majorée, lim − − Théorème de la limite monotone b b ]a,b[ Résultat analogue si f décroissante. Résultats analogues en a si f monotone. Corollaire : si f monotone sur ]a, b[, et si c ∈]a, b[, alors lim f (x) et lim f (x) existent. De plus si f est croissante on x→c x→c x<c x>c a : lim f (x) = sup(f ) ≤ f (c) ≤ lim f (x) = inf(f ). Résultat analogue si f est décroissante. x→c x→c ]a,c[ x<c ]c,b[ x>c . Trois énoncés ont été donnés (et démontrés) : Th1 : si f continue sur [a, b] et f (a) × f (b) ≤ 0, alors ∃c ∈ [a, b] tel que f (c) = 0. Th2 : si f est continue sur I , alors : ∀(a, b) ∈ I 2 , toute valeur comprise entre f (a) et f (b) est atteinte par f . Th3 : si f est continue sur I et ne s'annule en aucun point de I , alors f garde un signe constant sur I . Théorèmes admis : L'image d'un intervalle par une fonction continue est un intervalle. L'image d'un segment par une fonction continue est un segment. (Autrement dit : si f est continue sur [a, b], alors il existe des réels m et M tels que f ([a, b]) = [m, M ]. Ou encore : si f est continue sur [a, b], alors f ([a, b]) est un intervalle et de plus f est bornée sur [a, b] et atteint ses bornes. Théorème de la bijection monotone : soit f continue et strictement monotone sur un intervalle I . Alors J = f (I) est un intervalle dont les bornes sont données par les valeurs/limites aux bornes de I et elle sont de mêmes natures (ouvertes/fermées) que les bornes correspondantes de I . De plus f réalise une bijection de I vers J dont la réciproque f −1 est elle même continue, strictement monotone et de même monotonie que f . Enn le graphe de f −1 est symétrique du graphe de f par rapport à la première bissectrice. Théorème des valeurs intermédiaires Résultats dont les démonstrations sont exigibles 1. Théorème d'existence d'une limite par encadrement. 2. DL(0) de exp, sin, cos, tan, (x → (1 + x)a ), (x → √ 1 + x) et (x → ln(1 + x)) et (x → 1 ). 1−x 3. Unicité de la partie principale d'un DL. 4. ( ) ( ) ( ) f ∼ g ⇔ f − g = o(g) ⇔ g − f = o(f ) a 5. Si a f1 ∼ g1 a et a f2 ∼ g2 alors f1 f2 ∼ g1 g2 ; a a en revanche, en général, on ne peut pas additionner des équivalents (donner exemples). 6. Si lim u(x) = 0+ x→a conclure si 7. Si f ou si lim u(x) = +∞ x→a et si u(x) ∼ v(x) x→a alors on a : ln(u(x)) ∼ ln(v(x)). x→a En revanche, on ne peut pas lim u(x) = 1 x→a est croissante sur ]a, b[ alors f admet une limite en b− qui vaut +∞ si f (f ) non majorée et sup si f majorée. ]a,b[ 8. Les élèves doivent savoir au moins dans les grandes lignes la démonstration du théorème des valeurs intermédiaires, et en déduire une méthode d'approximation d'un zéro de f (dichotomie).