Conseil National des Assurances ` Présentation des expériences

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Conseil National des Assurances ` Présentation des expériences
Conseil National des Assurances
Conférence débat du 21 février 2005
‘ Présentation des expériences
IBM, AGF, UAP et AXA ’
Guy ALRIC
Expert MEDA
Organisation et Systèmes d’Informations Assurance
[email protected]
+ 33 6 89 10 88 31 & + 213 62 07 07 00
Les Modèles de données,…
Ils ont toujours existé. C’est la dénomination qui n’existait pas !...
 Stockage physique des données sur disque magnétique :
– Il y a bien longtemps qu’on est passé du séquentiel (bande magnétique)
au séquentiel indexé puis à l’accès direct sur disque magnétique.
– Les données sont chaînées entre elles (pointers).
– Conditionne la performance (ex : la défragmentation sur micro)
 Le véritable bond technologique a eu lieu avec les SGBD ‘systèmes
de gestion de bases de données) hiérarchiques (IMS DB/DC,
DL/1,…) puis relationnels DB/2, Oracle (qui existent toujours).
– Indépendance des données / aux programmes de traitements,
– Organisation hiérarchique des données diminue la redondance,
– Organisation relationnelle supprime la redondance (tables chaînées
entre elles). C’est du lego !...
Les Modèles de données,…
C’est comme les auberges espagnoles, on y trouve ce qu’on y a mis !..
Pas plus, pas moins ou pas autre chose !...
 Le tournant technologique a eu lieu avec l’étude IBM / Assureurs
français IAA ‘Insurance Application Architecture’.
C’est la 1ère cartographie des métiers de l’assurance.
 Aujourd’hui, on peut considérer que les modèles de données font
partie du domaine public. Tous les progiciels Européens sont
construits sur des modèles de données complets.
 Un modèle de données qui ne distinguerait pas d’une façon fine au
moins les garanties élémentaires et sans possibilités de
segmentation (age du conducteur, couleur de la voiture) est
incomplet.
 Peut-on considérer qu’un modèle de données est incomplet si le
signe du zodiaque du conducteur n’est pas inclus ?...
Compléter un Modèle de données ?... Pourquoi ?...
 Théoriquement il ne devrait y avoir aucune incidence sur les
process existants.
 Cependant, il est constaté que pour quelques progiciels du marché,
ajouter un élément de base manquant peut entraîner et entraîne la
ré écriture de nombreux process. Le paramétrage devrait permettre
l’extension ‘indolore’ du modèle de données,…
Abus de pouvoir pour accroître la dépendance de la Compagnie
d’assurance cliente / à l’éditeur ?...
 Vouloir développer des outils d’aides à la décision et de pilotage
avec un modèle de données où les garanties élémentaires ne sont
pas distinguées est impossible !...
 Vouloir faire de la segmentation de portefeuille avec un modèle de
données où les risques (conducteur novice, voiture) ne sont pas ou
sont mal renseignés est aussi impossible !...
Pour les Grands Assureurs mondiaux,
le Système d’Information
est
l’outil stratégique clé par excellence
sur lequel on investit en priorité.
Le SI s’applique à toute la cartographie fonctionnelle.
“Classe
Channel
Party
Management Management
Product Administration
Security
IT supporte tout le business:
– Produits
– Distribution
– Service aux Clients
– Gestion des Sinistres
Mondiale
• Flexible, adaptable
• Prix
Compétitif
• Excellence
Service
Business Administration
Impératif
Collaborative Working
• Prix Compétitif
• Excellence Service
Infrastructure Services
Il n’y a qu’une Architecture pour un SI Assurances
Acquisition
(des
Décisionnel
Environnement
(processus et données)
(support
des processus)
flux externes)
Pilotage &
Communication
Restitution
(des
flux externes)
Métier Principal
(support
des processus
d ’assurance )
Ressources
Stockage Partagé
(Données Opérationnelles)
(support
des processus)
Dans certains cas, on peut vouloir développer ou garder
certaines fonctionnalités d’un outil agent.
Demandes
Clients
Logiciel Métier
( processus
d’assurance )
Services
Clients
Stockage en Agence
(Données Opérationnelles)
Ressources
(comptabilité)
C’est un choix que je ne recommande pas !... Le job d’un agent n’est-il pas de vendre ce
que la Cie lui dit de vendre ? Les actes de gestion ne doivent-ils pas être allégés ?...
Par superposition, on voit ce qu’il reste à faire d’une façon
centralisée pour piloter les activités !...
Décisionnel
Environnement
(processus et données)
(support
des processus)
Demandes
Clients
Pilotage &
Communication
Programmes
Service
Clients
Données
Stockage Partagé
(Données Opérationnelles)
comptabilité
Quelques principes,…
 Le Plan Directeur Informatique est bâti annuellement à partir du Plan
Stratégique métier. Un suivi est effectué trimestriellement.
 Les BCP et DRP sont généralisés et obligatoires.
 Des équipes techniques importantes se consacrent à la veille technologique
généralisée (progiciels, méthodologies,.. ).
 Le ‘Time to market’.
 Le SI se doit d’être aligné sur les métiers et ne doit bloquer ou freiner en
rien le ‘business’.
 ‘Time is the DEVIL !...
 ‘Re-use before buy & Buy before build’. On ne perd pas de temps à
développer des modèles de données et des applicatifs ‘ordinaires’ de
production et de gestion des sinistres.
 Les risques de mises en œuvre sont évalués et maîtrisés.
 Les plannings sont calibrés (9 mois pour un SI complet Vie et IARD).
 On met le ‘paquet’ sur les entrepôts de données, le data mining, le CRM,
l’analyse des sinistres, les nouveaux canaux de distribution,…
 Un certain nombre d’indicateurs de suivi ont été créés.
 Par exemple, pour les frais informatiques, plusieurs Ratios :
– Les dépenses d’exploitation,
– Les dépenses de maintenances des applicatifs existants,
– Les investissements consacrés aux développements correspondants aux
objectifs stratégiques métiers tels que définis dans le PDI.
 Il existe une Gouvernance pour chaque projet et un sponsor métier
responsable du projet
 La performance du DSI sur un projet est mesurée par le ratio OTOBOS, ‘On
time, On budget, On specifications’.
 Le Retour sur Investissement espéré conditionne le lancement d’un projet.
A l’arrivée, il est mesuré pour voir si les gains de productivités escomptés
sont réalisés ou non.
Rappel des 10 principes directeurs énoncés
dans la 1ère conférence,…
1. Les données sont la richesse de la Cie. Elles sont centralisées et
‘bunkerisées’. Réaliser des BCP et DRP,…
2. Bâtir un Plan Directeur Informatique annuel aligné sur le Plan Stratégique
métier. Nécessaire pour avoir les moyens et anticiper. Suivi trimestriel.
3. Le SI doit être impérativement aligné sur les métiers et ne doit bloquer ou
freiner en rien le ‘business’. Mettre un Info centre à leurs dispositions.
La relation Métier / DSI doit être une relation Client - Fournisseur.
4. Accompagner l’état de l’art (syndrome des moutons de Panurge).
5. Acheter à la place de développer. Un progiciel qui ne couvrirait pas 70 à
80% des fonctionnalités n’est pas bon. Faut-il perdre de temps à
développer ce qui est du domaine public (modèles de données et applicatifs
‘ordinaires’ de production et de gestion des sinistres) ?...
6. Un progiciel sans inventaire permanent et sans vision complète du Client ?
7. Un modèle de données qui ne distinguerait pas les garanties élémentaires
et sans possibilités de segmentation ?...
8. Garder son indépendance / aux fournisseurs ou éditeurs externes.
9. Garder le contrôle du ‘Know how’ de l’entreprise sur : les outils d’aide à la
décision et de Pilotage, les entrepôts de données, le data mining, le CRM,
les nouveaux canaux de distribution,…
10. Bien dépenser l’argent de la Compagnie sur les développements inscrits
dans le Plan Stratégique et non sur les maintenances de vieux applicatifs
ou sur l’exploitation de matériels obsolètes.

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