Bulletin des médecins suisses Bollettino dei medici svizzeri

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Bulletin des médecins suisses Bollettino dei medici svizzeri
Bulletin des médecins suisses
Bollet tino dei medici svizzeri
5
29. 1. 2014
Schweizerische Är z tezeitung
Editorial
14 5
Intervention tarifaire du Conseil fédéral:
approche arbitraire versus démarche appropriée
FMH
150
Avancement des travaux de
la collaboration tripartite FMH / H+ / CTM
FMH/ Division Données, démographie et qualité
153
Swiss Quality Award 2014: la mise au concours
est lancée
Tribune
171
Macht naturwissenschaftliche Fortbildung Sinn
für eine Geisteswissenschaft?
Rencontre avec Zheng Chen, doc teur MTC
176
Es geht immer um das Gleichgewicht
«Et encore…» par Bruno Kesseli
Ceux qui disaient A(nna) peuvent à présent
aussi dire B(adoux)
Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch
Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch
Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services
180
SOMMAIRE
FMH
FMH
Editorial
145 Intervention tarifaire du Conseil fédéral:
démarche arbitraire versus appropriée
Ernst Gähler
Comité central
154 Nouvelles du Comité central
Questions tarifaires
147 La FMH en faveur du tiers garant
Ernst Gähler, Irène Marty, Kerstin Schutz
Du point de vue du corps médical, le tiers garant est le
155 Nouvelles du corps médical
Courrier / Communications
156 Courrier au BMS
système de facturation à favoriser dans le secteur ambulatoire. Pour tous les acteurs impliqués – patient, médecin et assureur – c’est le système le mieux adapté pour
158 Examens de spécialiste /
Communications
répondre aux exigences en matière de qualité, de coûts
et d’efficience de notre système de santé.
150 Avancement des travaux de la
collaboration tripartite FMH / H+ / CTM
Roger Scherrer, Irène Marty
Les travaux de révision de la collaboration tripartite FMH,
H+ et CTM battent leur plein. Tenez-vous informés des
FMH Services
160 Séminaires/Seminari 2014
161 Emplois et cabinets médicaux
points forts de la révision du TARMED, ainsi que des travaux des équipes spécialisées et de la feuille de route
commune.
SAQM/DDQ
153 Swiss Quality Award 2014:
la mise au concours est lancée
Michelle Gerber
Les médecins initiateurs de projets intéressants en faveur
de la qualité peuvent à nouveau se présenter au Swiss
Quality Award. Une nouveauté cette année, le prix est
désormais décerné dans les trois catégories suivantes:
«hospitalier», «ambulatoire» et «intersectoriel».
Tribune
Point de vue
171 Macht naturwissenschaftliche Fortbildung
Sinn für eine Geisteswissenschaft?
Urs Dudle
Dans la plupart des disciplines, la «formation continue
élargie» introduite en 2009 a entraîné une libéralisation,
sauf en psychiatrie. L’auteur déplore que 10 heures de
«formation continue libre» soient passées à la trappe.
Etant donné que de nombreux psychiatres travaillent
également en qualité de psychothérapeutes, la formation continue doit être ouverte aux sciences humaines
et à l’expérience personnelle.
173 Prévention du suicide
Ebo Aebischer
Ebo Aebischer s’occupait, au sein des églises réformées,
de l’assistance aux personnes touchées par le suicide
d’un proche. Il estime que la volonté politique pour
mettre en œuvre des programmes de prévention efficaces fait défaut. Par ses réflexions et remarques, il souhaite inciter les médecins à s’engager activement dans ce
domaine.
175 Spectrum
SOMMAIRE
Horizons
Et encore…
Rencontre avec…
176 «Es geht immer um das Gleichgewicht»
Daniel Lüthi
Une rencontre aux confins de la médecine classique: Daniel Lüthi a rencontré Zheng Chen, Dr en médecine traditionnelle chinoise spécialisée en acupuncture. Elle
raconte le parcours qui l’a menée
de Shanghai à la Suisse. Malgré les
succès thérapeutiques obtenus, elle
180 Ceux qui disaient A(nna) peuvent
à présent aussi dire B(adoux)
Bruno Kesseli
considère son travail comme étant es-
Une quasi-révolution au sein du BMS (qui reste néan-
sentiellement préventif. En cas de maladies aiguës
moins jaune): la caricature d’ANNA en dernière page
graves, elle recommande à ses patients de recourir à la
sera remplacée par des dessins de BADOUX. Le rédacteur
médecine classique.
en chef du BMS vous explique pourquoi.
Sous un autre angle
179 Der verirrte Weihnachtsstern
Frank Seibold
Un case-report d’après Noël.
Badoux
IMPRESSUM
Rédaction
Dr et lic. phil. Bruno Kesseli
(Rédacteur en chef)
Dr Werner Bauer
Prof. Dr Samia Hurst
Dr Jean Martin
lic. oec. Anna Sax, MHA
Dr Jürg Schlup (FMH)
Prof. Dr Hans Stalder
Dr Erhard Taverna
lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH)
Rédaction Ethique
Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.
Prof. Dr Lazare Benaroyo
Dr Rouven Porz
Rédaction Histoire médicale
Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann
Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.
Rédaction Economie
lic. oec. Anna Sax, MHA
Rédaction Droit
Me Hanspeter Kuhn (FMH)
Managing Editor
Annette Eichholtz M.A.
Délégués des sociétés de discipline
médicale
Allergologie et immunologie clinique:
Pr A. Bircher
Anesthésiologie: Pr T. Erb
Angiologie: Pr B. Amann-Vesti
Cardiologie: Pr C. Seiler
Chirurgie: Pr Dr L. Bühler
Chirurgie cardiaque et vasculaire
thoracique: Pr T. Carrel
Chirurgie de la main: PD Dr L. Nagy
Chirurgie maxillo-faciale: Pr H.-F. Zeilhofer
Chirurgie orthopédique:
PD Dr M. Zumstein
Chirurgie pédiatrique: Dr M. Bittel
Secrétariat de rédaction
Elisa Jaun
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marketing et communication
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et esthétique: PD Dr T. Fischer
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Dermatologie et vénéréologie:
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Endocrinologie/diabétologie: Pr G. A. Spinas
Gastro-entérologie: PD Dr C. Mottet
Génétique médicale: Dr D. Niedrist
Gériatrie: Dr M. Conzelmann
Gynécologie et obstétrique:
Pr W. Holzgreve
Hématologie: Dr M. Zoppi
Infectiologie: Pr W. Zimmerli
Médecine du travail: Dr C. Pletscher
Médecine générale: Dr B. Kissling
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écrite des éditions.
Paraît le mercredi
ISSN 1661-5948
ISSN 1424-4012 (édition électronique)
Médecine intensive: Dr C. Jenni
Médecine interne: Dr W. Bauer
Médecine légale: Pr T. Krompecher
Médecine nucléaire: Pr J. Müller
Médecine pharmaceutique: Dr P. Kleist
Médecine physique et réadaptation:
Dr M. Weber
Médecine tropicale et médecine de voyages:
PD Dr C. Hatz
Néonatologie: Pr H.-U. Bucher
Neurochirurgie: Pr H. Landolt
Neurologie: Pr H. Mattle
Neuropédiatrie: Pr J. Lütschg
Neuroradiologie: Pr W. Wichmann
Oncologie: Pr B. Pestalozzi
Ophtalmologie: Dr A. Franceschetti
Oto-rhino-laryngologie et chirurgie
cervico-faciale: Pr J.-P. Guyot
Pathologie: Pr G. Cathomas
Pédiatrie: Dr R. Tabin
Pharmacologie et toxicologie clinique:
Dr M. Kondo-Oestreicher
Pneumologie: Pr T. Geiser
Prévention et santé publique: Dr C. Junker
Psychiatrie et psychothérapie: Dr G. Ebner
Psychiatrie et psychothérapie d’enfants
et d’adolescents: Dr R. Hotz
Radiologie: Pr B. Marincek
Radio-oncologie: PD Dr Damien Weber
Rhumatologie: Pr M. Seitz
FMH
Editorial
Intervention tarifaire du Conseil fédéral:
démarche arbitraire versus appropriée
Le 16 décembre 2013, le
Conseil fédéral a mis en audition un projet d’ordonnance
sur l’adaptation de la structure tarifaire TARMED. Ce projet prévoit d’améliorer la situation financière des médecins
de premier recours en leur
accordant 200 millions de
francs supplémentaires et de
financer cette somme par le
biais d’une réduction linéaire
de 9% de la prestation technique pour l’ensemble des positions tarifaires de 14 chapitres du TARMED.
Bien évidemment, la FMH se félicite d’une rémunération
correcte de la médecine de famille. En revanche, elle reproche
au Conseil fédéral de lier cette revalorisation à une dévalorisation tarifaire équivalente des spécialistes. En effet, aucune
base légale ne justifie une telle intervention qui, du reste, ne
répond pas non plus au principe – controversé – de la neutralité des coûts dans la LAMal. En outre, les volumes de compensation ne sont possibles que lorsqu’ils résultent de la correction de prestations manifestement non appropriées. Faut-il
rappeler que cette correction doit tenir compte de la structure
actuelle des coûts et que celle-ci n’a plus été adaptée depuis
21 ans? Le Conseil fédéral ne peut donc ordonner des adaptations de la structure tarifaire au détriment des spécialistes
sans apporter la preuve que les positions du TARMED qui font
l’objet de cette correction seront appropriées suite à son intervention.
D’après la loi, la structure tarifaire TARMED
doit reproduire toutes les prestations médicales
de manière économiquement correcte.
Fortement engagée pour une évaluation appropriée des
prestations médicales, la FMH estime qu’il est primordial que
le TARMED reproduise correctement toutes les prestations
médicales, et en particulier celles de la médecine de famille.
Dans ce contexte, l’objectif de la structure tarifaire doit être de
prendre en compte et d’évaluer le mieux possible la réalité au
cabinet médical et à l’hôpital. Fondée sur une mécanique
complexe, cohérente et reconnue, l’évaluation de chacune des
quelques 4500 prestations du TARMED ne peut être adéquate
que si toutes les valeurs de référence et tous les paramètres de
la structure tarifaire sont actualisés. C’est pourquoi la FMH
œuvre aussi activement à la révision globale du TARMED aux
côtés de ses partenaires, H+ et la CTM, et prévoit de présenter
une version 2.0 d’ici fin 2015. Vous en apprendrez davantage
sur l’avancement des travaux à la page 150 de ce numéro.
N’étant pas appropriée, la position additionnelle pour les
5 premières minutes de la consultation – que le Conseil fédéral souhaite instaurer dans le TARMED dans le but de revaloriser la médecine de famille – ne saurait donc représenter
qu’une solution transitoire dans l’attente d’une révision globale du TARMED qui permette la prise en compte médicalement et économiquement correcte des prestations de médecine de famille et de toutes les autres prestations médicales.
L’intervention du Conseil fédéral n’étant
pas appropriée, elle doit clairement
rester une mesure provisoire.
Par ailleurs, la réduction linéaire du prix de la prestation
technique pour 14 chapitres du TARMED en vue de financer
la revalorisation de la médecine de famille créera des déséquilibres dans le système, notamment au regard de sa mise en
œuvre: le choix des chapitres de même que la réduction forfaitaire de 9% ne sont ni appropriés ni plausibles sur le plan
économique, en particulier lorsque ce choix concerne des
chapitres que le Conseil fédéral a lui-même approuvés pas
plus tard qu’à l’été 2012!
La baisse du prix de la prestation technique néglige en
outre le fait que les frais du personnel non médical représentent la plus grande partie de la dépense, soit 39%. La réduction de la prestation technique conduira de facto à une
baisse de la rémunération avec un impact sur les salaires du
personnel non médical comme les assistantes médicales et les
infirmières.
Une structure tarifaire a l’obligation légale de reproduire
de manière réaliste et économiquement correcte les coûts
réels des prestations médicales. Or, selon la FMH, les interventions prévues par le Conseil fédéral dans la structure tarifaire TARMED ne remplissent pas en l’état l’obligation légale
visant à établir une structure tarifaire appropriée et conforme
aux règles de l’économie d’entreprise. Il s’agit là d’une démarche purement politique, incompatible avec les dispositions de la LAMal.
Dr Ernst Gähler, vice-président de la FMH,
responsable du département Tarifs et conventions
pour la médecine ambulatoire en Suisse
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
145
FMH
Questions tarifaires
La FMH en faveur du tiers garant
Du point de vue du corps médical, le tiers garant est le système de facturation à
favoriser dans le secteur ambulatoire (LAMal). Pour tous les acteurs impliqués –
patient, médecin et assureur – c’est le système le mieux adapté pour répondre aux
exigences en matière de qualité, de coûts et d’efficience de notre système de santé
et en même temps pour les promouvoir.
Ernst Gähler a,
Irène Marty b,
Kerstin Schutz c
a Dr, vice-président de la FMH,
responsable du département
Tarifs et conventions pour
la médecine ambulatoire
en Suisse
b FMH, cheffe adjointe de la
division Tarifs et conventions
pour la médecine ambulatoire
en Suisse
c FMH, Tarifs et conventions
pour la médecine ambulatoire
en Suisse
La FMH soutient la règle en vigueur conformément à
l’art. 42 al. 1 LAMal, selon laquelle le système du
tiers garant prédomine dans le secteur ambulatoire,
pour autant qu’aucune autre convention n’ait été signée entre les fournisseurs de soins et les assureurs.
Le présent article reprend des extraits du papier
de position de la FMH, dont vous trouverez la version complète sur notre site www.fmh.ch
Contexte
De manière générale, les prestations du secteur ambulatoire prises en charge par l’assurance obligatoire
des soins (AOS) sont indemnisées selon deux systèmes
de facturation distincts [1].
Tiers garant
Le système du tiers garant est celui qui prédomine conformément à l’art. 42 al. 1 LAMal. Sauf
convention contraire entre les assureurs et les
fournisseurs de prestations, l’assuré est le débiteur de la rémunération envers le fournisseur de
prestations. L’assuré a, dans ce cas, le droit
d’être remboursé par son assureur.
Tiers payant
Conformément à l’art. 42 al. 2 LAMal, assureurs
et fournisseurs de prestations peuvent convenir
que l’assureur est le débiteur de la rémunération. Il s’agit du système du tiers payant.
Correspondance:
FMH / Division Tarifs et
conventions pour la médecine
ambulatoire en Suisse
Froburgstrasse 15
CH-4600 Olten
Tél. 031 359 12 30
Fax 031 359 12 38
tarife.ambulant[at]fmh.ch
Les deux systèmes de rémunération, le tiers garant et
le tiers payant, sont régis par l’art. 42 LAMal [2].
Dans notre pays, le système utilisé majoritairement
pour les factures est celui du tiers garant. C’est aussi
le système prédominant cité dans la LAMal.
Mais ces dernières années, différents assureurs-maladie sont montés au créneau pour dénoncer ce système de facturation. Ils prétendent qu’avec
le tiers payant, et en particulier avec l’introduction
de l’échange électronique des données via un intermédiaire, des économies de coûts pourraient être
réalisées et répercutées sur les primes.
Depuis pas mal de temps, des différences notables existent entre les assureurs et les médecins
concernant l’échange électronique des données.
Avec le tiers garant, les factures sont traitées par les
centres de confiance des médecins alors qu’avec le
tiers payant, les factures sont gérées par l’intermédiaire de MediData, majoritairement financé par les
assureurs.
Il est du reste tout à fait compréhensible que les
assureurs préfèrent le tiers payant car l’augmentation de leur chiffre d’affaires infléchit le rapport
entre chiffre d’affaires et coûts administratifs. Une
inflexion dont on ne peut pas dire qu’elle ne soit pas
souhaitée de la part des assurances-maladie.
Avantages du tiers garant
Le tiers payant augmente le volume de factures et les
coûts administratifs, ce qui risque de se répercuter
sur les primes.
Avec le système du tiers payant, toutes les factures de médecin sont automatiquement et directement adressées aux assurances-maladie. Pour le
corps médical, c’est un non-sens économique.
– En effet, comme diverses études l’ont démontré,
les cabinets émettent une proportion considérable de petites factures (inférieures à CHF 100.–)
qui relèvent de l’assurance obligatoire des soins
et que les patients paient souvent directement
«de leur poche». Le traitement de toutes ces petites factures selon le système du tiers payant
n’entraînerait qu’un surplus de bureaucratie et
un surcoût administratif sans aucun avantage
médical. Le passage du système du tiers garant à
celui du tiers payant dans tout le pays se chiffrerait approximativement à CHF 750 millions.
– Mais aussi, avec le tiers payant, chaque montant
supérieur à celui de la franchise est payé par les
assureurs avec des répercussions directes sur les
primes. Des études réalisées avec santésuisse ont
montré qu’une différence de près de 15% existe
entre le nombre de factures effectivement produites et celles envoyées aux assurances pour
remboursement. Il faut donc s’attendre à ce que
les coûts administratifs, et donc ceux ayant des
répercussions sur les primes, subissent une nette
augmentation si le système du tiers payant est
appliqué à tout le pays.
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147
FMH
Questions tarifaires
–
En outre, des projections montrent que si les
patients transmettaient tous les «petits» montants
à leur assurance-maladie, le volume d’un canton
pourrait augmenter de 5 à 8% ce qui entraînerait la
baisse de la valeur du point tarifaire de ce canton.
De cette manière, les coûts administratifs et le chiffre
d’affaires des assureurs augmentent sans qu’un quelconque avantage médical ne soit créé pour les assurés.
Le tiers payant concentre plus de pertes sur
débiteurs que le tiers garant
L’évaluation des chiffres de la Caisse des médecins
des cantons de Zurich et de Saint-Gall permet de réfuter de manière exemplaire l’argument selon lequel
Figures 1 et 2
Statistique de la Caisse des médecins, avril 2011– mars 2012, cantons de Zurich et de Saint-Gall.
Canton de Zurich
Taux de factures payées:
Tiers garant 99.00%
Tiers payant 96.20%
Canton de Saint-Gall
Taux de factures payées:
Tiers garant 99.10%
Tiers payant 98.30%
le système du tiers payant assure un meilleur paiement des factures.
Ces chiffres indiquent en effet qu’avec le tiers
payant, la proportion de factures payées au terme de
30 jours est moins élevée qu’avec le tiers garant.
Dans ces deux cantons, les impayés sont également
moins élevés avec le tiers garant.
Les évaluations de plusieurs cantons montrent
que les pertes sur débiteurs sont généralement moins
importantes avec le tiers garant qu’avec le tiers
payant. La répartition des risques est également
meilleure avec le tiers garant qu’avec le tiers payant
car le nombre de débiteurs (les patients) est naturellement plus élevé et le montant par débiteur moins
élevé.
Avec le tiers payant, les dérogations de paiement
sont la norme au détriment du patient
Avec le tiers garant, des dérogations de paiement
peuvent être accordées dans certains cas appropriés.
Notamment lorsqu’un patient doit s’attendre à un
traitement long et coûteux, le médecin peut convenir avec lui d’une dérogation [3] pour une durée déterminée dans le but de se préserver de factures élevées. Mais de telles conventions doivent être conclues
individuellement en fonction de la situation. Avec le
tiers payant, cette pratique serait la norme pour tous
les patients et pour toutes les factures au détriment
de la protection des données et du pouvoir de décision des patients.
Dans le tiers payant, le contrôle des factures
relève des assurances, réduisant la possibilité
d’intervenir pour le patient
Le tiers payant tue dans l’œuf l’incitatif souhaité par
la Confédération en faveur du contrôle des coûts et
de la qualité par le patient. En effet, qui d’autre que
le patient est mieux à même de contrôler les factures
de médecin? Contre toute attente de la part de santésuisse, une enquête menée par ses soins a indiqué
que 70% des patients contrôlaient les factures de
leurs médecins.
Il ne faut pas non plus oublier que tous les médecins qui gèrent leurs factures selon le système du tiers
garant font preuve d’une parfaite transparence vis-àvis de leurs patients.
Protection des données et protection contre
le bradage du secret médical compromises
par le tiers payant
Avec le tiers payant, l’assureur a accès à tous les diagnostics et à toutes les maladies du patient car ils
sont inscrits sur toutes les factures qui lui sont adressées.
Dans ce contexte, la facturation mentionnant les
positions d’un tarif TARMED extrêmement précis et
différencié expose le patient aux limites du secret
médical. En effet, les positions détaillées sur la facture permettent d’identifier sans aucun problème le
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
148
FMH
Questions tarifaires
diagnostic ainsi que la maladie du patient et d’établir
un pronostic sur son état de santé. Le Préposé fédéral
à la protection des données a plusieurs fois pointé du
doigt ce problème dans ses rapports. Pour le tiers
garant, il recommande la gestion des factures de médecins via des centres de confiance.
Tiers garant et échange électronique de
données via les centres de confiance
Chaque année, les centres de confiance gèrent
quelque 19 millions de factures, ce qui représente
plus d’un milliard de fichiers de données sauvegardées. Par conséquent, cette variante demeure la plus
avantageuse pour l’échange électronique des données car celles-ci sont mises quasiment gratuitement
à disposition par les centres de confiance et sont
conformes à la protection des données. En revanche,
les factures traitées et mises à la disposition des assureurs par des intermédiaires comme MediData engendrent des coûts (environ 2 CHF par facture), des
dépenses supplémentaires pour les assureurs qui au
final se répercutent sur les primes.
Dans l’intérêt de l’ensemble du corps médical et
pour les raisons mentionnées ici, il est primordial
que la facturation se poursuive principalement selon
le tiers garant en favorisant l’échange électronique
via les centres de confiance car, financièrement plus
avantageux, ce système respecte la protection des
données. C’est aussi la raison pour laquelle la FMH
continuera d’optimiser les modalités concernant la
facturation via les centres de confiance.
Références
1 Le tiers soldant est une troisième méthode de
remboursement prévue par la LAMal (art. 42 al. 1
dernière phrase). On parle de tiers soldant lorsque
le patient cède par écrit au fournisseur de prestations
le droit d’être remboursé par l’assureur (c.-à-d. ses
prétentions nettes, à savoir le montant de la facture
après déduction de la franchise et de la quote-part).
2 Art. 42 LAMal:
1 Sauf convention contraire entre les assureurs et les
fournisseurs de prestations, l’assuré est le débiteur de la
rémunération envers le fournisseur de prestations.
L’assuré a, dans ce cas, le droit d’être remboursé par son
assureur (système du tiers garant). En dérogation à
l’art. 22, al. 1, LPGA, ce droit peut être cédé au
fournisseur de prestations (tiers soldant [note de
l’auteur]).
2 Assureurs et fournisseurs de prestations peuvent
convenir que l’assureur est le débiteur de la rémunération (système du tiers payant). En cas de traitement
hospitalier, l’assureur, en dérogation à l’al. 1, est le
débiteur de sa part de rémunération.
3 Art. 42 al. 1 LAMal (dernière phrase): En dérogation
à l’art. 22, al. 1, LPGA, ce droit peut être cédé au
fournisseur de prestations.
Prendre le pouls de l’actualité.
L’offre groupée de la FMH.
Bulletin des médecins suisses, Today’s Press,
FMH-Flash. Gratuit pour nos membres.
oir
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plus su h
h.c
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149
FMH
Questions tarifaires
Révision globale de la structure tarifaire TARMED
Avancement des travaux de la collaboration
tripartite FMH / H+ / CTM
Roger Scherrer a,
Irène Marty b
a FMH, chef de la division Tarifs
et conventions pour la
médecine ambulatoire
en Suisse
b FMH, cheffe adjointe de la
division Tarifs et conventions
pour la médecine ambulatoire
en Suisse
Correspondance:
Division Tarifs et conventions
pour la médecine ambulatoire
en Suisse de la FMH
Froburgstrasse 15
CH­4600 Olten
Tél. 031 359 12 30
Fax 031 359 12 38
tarife.ambulant[at]fmh.ch
Les baisses linéaires, prévues dans les différents cha­
pitres du TARMED, que le Conseil fédéral entend
mettre en œuvre cette année en exerçant sa compé­
tence subsidiaire devraient encore accentuer les dis­
torsions lors de l’évaluation des différentes presta­
tions médicales. D’après les explications accompag­
nant le projet d’ordonnance de décembre 2013, il est
prévu que la validité de ces interventions échoie au
terme de la révision globale de la structure tarifaire
TARMED, menée par les partenaires tarifaires.
Pour la FMH, il est capital que les travaux de la ré­
vision globale du TARMED avancent rapidement
afin de pouvoir présenter le plus tôt possible une ver­
sion de la structure tarifaire révisée dans son ensem­
ble et de garantir à nouveau l’évaluation des presta­
tions médicales par des mécanismes clairs et transpa­
rents. C’est dans ce contexte que la FMH, H+ et la
CTM (coopération tripartite) poursuivent active­
ment leurs travaux conjoints. Dans ces colonnes,
nous vous présentons plus en détail l’avancement
actuel des travaux de révision.
Figure 1
La coopération tripartite se décline en trois niveaux.
Commission de pilotage
Approche stratégique de la coopération,
supervision des activités opérationnelles
Commission technique
Bases techniques, coordination des travaux des équipes
spécialisées, échange d’informations, sauvegarde de la
documentation commune
Equipes spécialisées
Equipes d’experts pour traiter de sujets
et de questions spécifiques
Priorités de la coopération tripartite
FMH / H+ / CTM
La FMH a commencé la révision de la structure tari­
faire déjà fin 2010. A l’automne 2012, la FMH, H+ et
la CTM ont conjugué leurs forces dans une coopéra­
tion tripartite en vue de travailler à la révision glo­
bale du TARMED.
Ensemble, ils se sont engagés par une déclaration
d’intention qui définit leur objectif commun: «Une
évaluation actualisée et appropriée des prestations
au cabinet médical, dans les hôpitaux et dans les cli­
niques, qui soit conforme à la loi et aux critères de
l’économie d’entreprise et réalisée sur la base de don­
nées et de faits précis.»
Afin de mieux répondre à l’extrême complexité
de la structure tarifaire, il a tout d’abord fallu se
mettre d’accord sur les objectifs stratégiques, puis dé­
finir et appliquer des principes uniformes en matière
de tarification et enfin pouvoir disposer de l’expertise
de plusieurs spécialistes des domaines médical et éco­
nomique. C’est pourquoi la coopération tripartite se
décline en trois niveaux différents (fig. 1).
Les équipes spécialisées traitent et coordonnent
les travaux relatifs aux questions interdisciplinaires
ou se penchent directement sur des chapitres précis
et des positions tarifaires spécifiques à une ou plu­
sieurs disciplines. La collaboration et les connaissan­
ces des sociétés de discipline sont indispensables au
bon fonctionnement de ces équipes. C’est également
le seul moyen de reproduire le plus correctement
possible la réalité médicale d’aujourd’hui dans les
différents chapitres du TARMED.
La figure 1 récapitule les priorités découlant des
objectifs fixés pour la révision globale du TARMED.
Travaux des équipes spécialisées en 2013
L’année dernière, en vue d’une prise en compte ap­
propriée des prestations ambulatoires spécifiques
aux cabinets médicaux et au domaine hospitalier,
plusieurs équipes se sont penchées activement sur
les positions tarifaires des chapitres concernés. Nous
vous présentons ici un aperçu de l’avancement de
leurs travaux:
– Equipe spécialisée «Psychiatrie»: l’équipe spéciali­
sée a approuvé la nomenclature; le but ayant été
d’obtenir un système de structure tarifaire iden­
tique pour les prestations de psychothérapie dé­
léguée, que ce soit au cabinet ou à l’hôpital.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
150
FMH
Questions tarifaires
Tableau 1
Les priorités de la révision globale du TARMED.
Priorité
Détails
Vérification et actualisation des modèles
de coûts «KoReg», «INFRA» et «prestation
médicale»
Paramètres de la prestation médicale
– Actualisation du salaire de référence des
médecins
– Examen de la productivité médicale
– Vérification de la graduation du facteur de la
valeur intrinsèque
Paramètres INFRA
– Actualisation du salaire du personnel non
médical
– Vérification de la dotation du personnel
– Examen de la productivité du personnel non
médical
– Nouvelle évaluation des coûts d’utilisation des
infrastructures
– Actualisation des prix des appareils et de leur
durée d’amortissement
– Vérification de la dotation des appareils
– Examen du taux d’utilisation des unités
fonctionnelles
– Plausibilité du paramètre «frais matériels et
redevances»
–
–
Paramètres KoReg
– Reprise des données RoKo actuelles
– Vérification et actualisation des paramètres
– Regroupement éventuel d’unités fonctionnelles
Simplification de l’ensemble de règles
– Simplification et réduction à ce qui est
nécessaire pour le tarif, le cas échéant
compléter la structure tarifaire avec des
modules externes dans le but de lui conférer la
flexibilité nécessaire
Simplification de la structure tarifaire
– Moins de positions tarifaires mais plus
transparentes
– Nouvelle structure et système de numérotation
– Moins de sous-chapitres
Prise en compte appropriée des
prestations ambulatoires de base
– Remaniement complet des positions tarifaires
du chapitre 00
– Prise en compte de prestations spécifiques à la
médecine de famille
Prise en compte appropriée des
prestations ambulatoires spécifiques
au domaine hospitalier
– Sur la base de la version actuelle 1.08 du
TARMED, révision par chapitre en association
avec les sociétés de discipline et les experts
hospitaliers
Tarification de toutes les prestations
médicales et (de plus en plus) non
médicales. Ajout de nouvelles prestations
médicales
– Intégration des prestations médicales qui ne
sont pas encore tarifées (par ex. l’endoscopie
capsulaire ou les prestations non médicales)
dans la structure tarifaire
–
–
Equipe spécialisée «Prestations non médicales»: les
quelque trente positions tarifaires pour les pres­
tations non médicales (principalement dans les
chapitres 00 et 35) que contient la version ac­
tuelle doivent, lorsque c’est possible, être rédui­
tes à quelques­unes; en revanche, toutes les pres­
tations non médicales fournies à la demande du
médecin doivent pouvoir être tarifées. Une pre­
mière version de ce nouveau chapitre est désor­
mais terminée et peut être testée.
Equipe spécialisée «Prestations médicales de base»: il
s’agit dans la mesure du possible de regrouper les
–
quelque 100 positions tarifaires du chapitre 00;
l’équipe réfléchit également, avec les experts des
sociétés de discipline concernées, à la question
de simplifier les unités fonctionnelles (salle de
consultation, différentes salles d’examen et de
traitement) de la médecine de premier recours.
Les prestations de la médecine de famille seront
regroupées dans un chapitre particulier.
Equipe spécialisée «Cardiologie»: le chapitre 17 est
le chapitre principal de la cardiologie. Il regroupe
un ensemble de prestations à l’acte et de supplé­
ments parfois très différenciés. Il s’agit ici de sim­
plifier la structure tout en créant une tarification
susceptible d’évoluer en fonction des progrès ra­
pides dans ce domaine. Une première structure
tarifaire est prête pour une phase­pilote pendant
les six premiers mois de l’année 2014.
Equipe spécialisée «Chirurgie de la main»: les posi­
tions tarifaires relatives à la chirurgie de la main
sont aujourd’hui réparties dans de très différents
chapitres du TARMED (principalement les cha­
pitres 24, 4 et 5). Ici aussi, comme pour l’équipe
spécialisée Cardiologie, il s’agit de simplifier une
structure tarifaire très différenciée mais égale­
ment très restrictive (il existe notamment beau­
coup de «prestations exclusives») et de la rendre
plus transparente. La nouvelle nomenclature a
bien avancé. Le pilote prévu pour le 1er semestre
2014 devra tester la praticabilité de cette nouvelle
structure tarifaire dans les hôpitaux et les cabi­
nets médicaux mais aussi permettre de vérifier
les minutages.
Equipe spécialisée «Modèles de coûts»: cette équipe
spécialisée se consacre à la vérification, au réajus­
tement et à l’actualisation des paramètres décrits
ci­avant qui sont déterminants pour les trois mo­
dèles de coûts «KoReg», «INFRA» et «prestation
médicale». Ces derniers sont la clé de voûte de
pratiquement toutes les positions tarifaires du
TARMED. Le système tarifaire repose sur plus de
200 paramètres qui doivent être réexaminés et
recalculés. Lorsque des études et des données de
base actuelles existent, elles sont si possible inté­
grées dans les travaux.
Toutes les équipes spécialisées accordent beaucoup
d’importance à la documentation de leurs travaux et
à une argumentation plausible pour que le fil rouge
de leur réflexion puisse également être compris et
suivi ultérieurement.
En été 2013, la Commission technique a constaté
qu’il existait plusieurs thèmes génériques (globaux)
qui devaient faire l’objet d’une analyse approfondie
car ils influencent beaucoup les travaux des équipes
spécialisées et les nouvelles tarifications. Depuis
l’automne dernier, des équipes supplémentaires se
consacrent donc au développement de principes
généraux en matière de tarification, et se penchent
notamment sur les questions suivantes:
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
151
FMH
Questions tarifaires
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Complexité / difficulté / valeurs intrinsèques
Prise en compte des cas d’urgence
Conjonction de prestations à l’acte et au temps
Définition et tarification des «voies d’abord»
Processus opératoire et processus anesthésique
Tarification de la documentation et des rapports
Temps d’attente (prestations techniques de base)
Préparation et finition
Assistance médicale
Concept d’études­pilotes
Feuille de route et nouvelles équipes
techniques au premier semestre 2014
Les travaux de révision des partenaires FMH, H+ et
CTM se poursuivront sans relâche cette année, que
ce soit dans les équipes spécialisées avec le perfec­
tionnement des principes de tarification ou au ni­
veau de la révision des chapitres. Les deux équipes
suivantes ont également commencé leurs travaux
spécifiques ces dernières semaines:
–
–
Equipe spécialisée Imagerie médicale (cha­
pitre 39)
Equipe spécialisée Pathologie (chapitre 37).
D’après la feuille de route commune (fig. 2), plu­
sieurs équipes spécialisées supplémentaires entame­
ront leurs travaux au cours des prochains six mois.
Les travaux ne pourront être intensifiés qu’à condi­
tion que tous les partenaires puissent mettre à dispo­
sition les ressources en personnel nécessaires à la
poursuite de la révision globale.
En parallèle, la FMH poursuit le développement
de ses outils de simulation TARMED en collabora­
tion avec Anton Prantl (directeur exécutif de la
Caisse des médecins). Il est prévu d’offrir prochaine­
ment la possibilité aux partenaires de la FMH de réa­
liser eux­mêmes leurs propres simulations en ligne.
Figure 2
Feuille de route commune FMH / H+ / CTM pour la révision du TARMED.
Compétence Mesure (chapitre TM 1.08)
2013
Partenaires str. tarif.
Coûts (INFRA / KOREG / LA)
Mécanisme: principes tarifaires (concepts et règles)
Prestations médicales de base (00)
Psychiatrie (02)
Cardiologie (17)
Chirurgie de la main (24.02.06 / 24.02.07)
Prestations de base non médicales (00 / 01 / 04 / 34 / 35)
Nouvelle conception des temps d'attente
Nouvelle conception des valeurs intrinsèques
Nouvelle conception de la préparation / finition
Nouvelle conception des assistances médicales
Nouv. c. des processus opératoires & processus d'anesthésie
Nouvelle conception des rapports et de la documentation
Concept pilote des éléments revus de la structure tarifaire
Concept des éléments et interfaces étrangers au tarif
Anesthésie (28)
Partenaires str. tarif.
Imagerie médicale (39)
Partenaires str. tarif.
Médecine nucléaire (31)
Pathologie (37)
Radio-oncologie, radiothérapie (32)
Prestations spécialisées de la médecine de base (40)
Pédiatrie, néonatologie (03)
Pansements et bandages (01)
Peau, parties molles (04)
Système nerveux central et périphérique (05)
Diagnostic et traitement de l'appareil locomoteur (24)
Colonne vertébrale (06)
Traitement de la douleur (29)
Os de la face, région frontale (07)
Oeil (08)
Oreille, organe de l'équilibre, nerf facial (09)
Nez et sinus (10)
Bouche, cavité buccale et glande salivaire (11)
Pharynx (12)
Larynx et trachée (13)
Parties molles du cou (14)
Voies respiratoires inférieures (15)
Traitement chirurgical des organes thoraciques (16)
Traitement chirurgical du cœur et des vaisseaux (18)
Tractus gastro-intestinal (19)
Traitement chirurgical du tractus gastro-intestinal (20)
Diagnostic et traitement des reins et des voies urinaires (21)
Diagnostic et traitement des organes génitaux féminins (22)
Diagnostic et traitement des seins (23)
Ganglions lymphatiques, voies lymphatiques (26)
Intégration santésuisse et curafutura
Mise en place de l'organisation professionnelle (TMS SA)
Reprise progressive des travaux de révision
Suivi permanent de la structure tarifaire
Publication (y c. transcodage/outil de simulation)
Envoi au CF pour approbation
Approbation de la structure tarifaire
Négociation de la valeur du point tarifaire pour 2017
Implémentation de la structure tarifaire
Facturation avec la structure tarifaire révisée
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
Partenaires str. tarif.
TMS SA
TMS SA
TMS SA
TMS SA
Conseil fédéral
Partenaires tarifaires
méd./assureurs
méd./assureurs
2014
2015
2016
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
2017
152
FMH
SAQM/DDQ
Le Swiss Quality Award a pour but de donner des impulsions afin
de poursuivre le développement de la qualité dans le domaine
de la santé. Il s’entend comme une invitation aux initiateurs de
projets à échanger et à trouver l’inspiration nécessaire pour lancer de nouveaux projets dans ce domaine.
Grâce aux nouvelles catégories de prix, plus globales, il sera désormais possible de soumettre des projets variés indépendamment de leur ampleur et de la méthode utilisée. Les nombreux
projets qui nous sont parvenus ces dernières années montrent
bien que la notion de qualité est vécue de manière très différente dans l’activité médicale au quotidien. Avez-vous élaboré
un projet ou connaissez-vous quelqu’un qui a mis en œuvre un
projet efficace? Alors n’hésitez pas à vous inscrire au Swiss Quality Award d’ici au 30 avril 2014.
Dr Christoph Bosshard,
membre du Comité central de la FMH,
responsable du département Données, démographie et qualité
Swiss Quality Award 2014:
la mise au concours est lancée
Michelle Gerber
En 2014, la FMH décernera à nouveau le Swiss Quality
Award en collaboration avec la Société suisse pour le management de qualité dans la santé (SQMH) et l’Institut pour
la recherche évaluative en médecine (IEFM) de l’Université de Berne. Le Swiss Quality Award offre une nouvelle
fois une plateforme publique à des projets éprouvés en
faveur de la qualité et récompense l’engagement des pionnières et des pionniers qui ont œuvré au développement de
la qualité dans le domaine de la santé.
En 2013, le Swiss Quality Award a une nouvelle fois
rencontré un franc succès avec une soixantaine de
projets soumis. C’est pourquoi les trois organismes
responsables ont décidé de le reconduire cette année.
En 2014, ce prix récompensera donc à nouveau des
projets hors pair dans le domaine de la qualité ainsi
que le travail des pionnières et pionniers qui s’engagent pour une qualité élevée dans la prise en charge
médicale, ce qui profite non seulement aux professionnels et institutions de la santé, mais également
aux patients.
Nouvelles catégories de prix
Le Swiss Quality Award sera désormais décerné dans
les trois catégories suivantes: «hospitalier», «ambulatoire» et «intersectoriel». Chaque catégorie est dotée
d’un prix de 10 000 francs. De plus, un prix supplémentaire d’une valeur de 2000 francs, le «Swiss Qua-
Correspondance:
FMH / Division DDQ
Elfenstrasse 18
CH-3000 Berne 15
Tél. 031 359 11 11
Fax 031 357 11 12
info[at]swissqualityaward.ch
lity Poster-Award», reviendra à l’un des meilleurs projets soumis. Grâce à ces nouvelles catégories plus globales, le Swiss Quality Award prendra encore mieux
en compte la diversité des travaux en matière de qualité et renforcera le domaine ambulatoire. Qu’ils
concernent les cabinets médicaux, les soins à domicile, les hôpitaux cantonaux ou les établissements de
soins, les projets relatifs à la qualité peuvent apporter
de grands bénéfices dans tous les domaines. Bien que
le Swiss Quality Award appréhende la qualité au sens
large, il reste ancré dans le domaine de la santé tout
en laissant une grande liberté dans le contenu des
projets et la méthode utilisée.
Une idée a-t-elle fait ses preuves dans votre clinique, votre cabinet, votre organisation ou institution
et vous souhaiteriez la partager avec le plus grand
nombre? Alors n’hésitez pas à participer au Swiss
Quality Award 2014! Même les petits projets ont toutes
leurs chances!
Le délai d’inscription est fixé au 30 avril 2014.
Vous avez la possibilité de vous inscrire en ligne sous:
www.swissqualityaward.ch → L’inscription.
La remise des prix aura lieu le 17 septembre 2014
à Soleure, lors du Symposium national pour la gestion de la qualité dans le secteur de la santé. Vous
trouverez de plus amples informations sur le Swiss
Quality Award sous www.swissqualityaward.ch.
ENVOYEZ VOS PROJETS AVANT LE 30 AVRIL 2014
Le Swiss Quality Award récompense les meilleures innovations en matière
de qualité dans le système de santé. Participez et enregistrez votre projet sur
le site www.swissqualityaward.ch.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
153
FMH
Comité central
Séance du Comité central du 28 novembre 2013
Nouvelles du Comité central
Médecine durable – Le 1er novembre 2013, les
Académies suisses des sciences ont organisé une
séance concernant la feuille de route pour une médecine durable. La deuxième version remaniée de cette
feuille de route présentée à cette occasion a permis à
la FMH de se prononcer une nouvelle fois. Les corrections et compléments demandés par les membres
du Comité central (CC) seront soumis à l’ASSM.
Sujets
d’actualité
du forum
Venez débattre avec nous!
Dans la rubrique forum,
nous présentons régulièrement des sujets d’actualité politique, économique
et scientifique ayant
trait au système de santé.
Donnez votre avis ou
commentez les affirmations
de vos confrères. Pour
accéder au forum:
www.bullmed.ch/forum/
Financement hospitalier – L’initiative parlementaire 12.474 de la Conseillère nationale Ruth Humbel
demande que le financement hospitalier serve à financer les prestations plutôt qu’à rembourser les coûts.
Au niveau thématique, elle s’appuie sur la motion
12.3245 traitée lors de la séance d’automne qui demandait la suppression de l’art. 59c. al. 1. La FMH
soutient et l’initiative et la motion au deuxième
conseil.
Groupe de travail Bureau Données et démographie –
Afin d’utiliser au mieux les synergies existantes, un
groupe de travail «Bureau Données et démographie»
est créé. Ce dernier aura pour mission de soutenir la
division DDQ lors de l’élaboration de projets et
d’études, d’intégrer l’avis de la base et de clarifier les
recoupements avec d’autres groupes de travail internes. Le CC décide d’instaurer ce groupe de travail.
Initiative «Le financement de l’avortement est une
affaire privée» – Le 9 février prochain, le peuple
suisse se prononcera sur l’initiative populaire «le financement de l’avortement est une affaire privée».
Celle-ci demande que les coûts des interruptions de
grossesse ne soient plus pris en charge par l’assurance-maladie obligatoire. Le CC soutient la campagne en faveur du non par l’envoi de circulaires
électroniques, de publications dans le Bulletin des
médecins suisses et par une contribution financière
au comité de votation.
Commission pour le développement professionnel
et la qualité – Au printemps 2013, le Dr Thomas
Heuberger a été nommé président de la Commission
pour le développement professionnel et la qualité.
En raison de la limite d’âge fixée par les statuts et la
révision à venir du plan de formation, la recherche
d’un successeur devrait commencer le plus rapidement possible et un état des lieux être présenté en
juin 2014. Le CC approuve en outre de prolonger le
contrat passé avec le Dr Heuberger jusqu’au 31 mars
2015.
Audition sur les profils de compétence en soins infirmiers – L’OdASanté a mis en consultation la deuxième série des sept profils de compétence en soins
infirmiers. La FMH a invité les sociétés médicales
concernées à se prononcer. Elle est d’avis que les
rôles que les différentes professions de santé auront à
jouer doivent être discutés ouvertement. La FMH salue les modèles de formation duals sous la supervision et la responsabilité d’un médecin qui permettent de garantir une prise en charge des patients
sûre et efficace. La FMH souligne en outre le rôle important des assistantes médicales dans la prise en
charge des patients.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
154
FMH
Personalien
Nouvelles
du corps médical
Todesfälle / Décès / Decessi
Marie-Claude Kaspar (1938), † 3. 1. 2014,
3098 Köniz
Guido Sassara (1929), † 29. 12. 2013,
6716 Acquarossa
Praxiseröffnungen /
Nouveaux cabinets médicaux /
Nuovi studi medici
AG
David Kabashi,
Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie,
Praxis Dr. Bachofner AG, Risiweg 3,
5620 Bremgarten AG
BS
Erika Ocon,
Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe,
Schifflände 3, 4051 Basel
Zarmina Looden,
Fachärztin für Plastische,
Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie,
Gerbergasse 41, Postfach, 4001 Basel
SG
Torsten Detlef Marcel Sella,
Facharzt für Allgemeine Innere Medizin,
Staatsstrasse 17 a, 9437 Marbach SG
Aargauischer Ärzteverband
Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever­
band als ordentlich praktizierende Mitglieder
haben sich angemeldet:
James Bruderer, 5212 Hausen, Facharzt für Ortho­
pädische Chirurgie und Traumatologie des
Bewegungsapparates FMH, Praxiseröffnung in
Brugg per 1. April 2014
Thomas Fellmann, 5703 Seon, Facharzt für Chirur­
gie, spez. Allgemeinchirurgie und Unfallchirur­
gie FMH, Facharzt für Orthopädische Chirurgie
und Traumatologie des Bewegungsapparates
FMH, Praxiseröffnung in Baden seit 1. Januar 2013
Michael Frei, 5505 Brunegg, Facharzt für All­
gemeine Innere Medizin, Praxiseröffnung in
Hausen per Dezember 2013
Sylwia Kubiak, 5040 Schöftland, Fachärztin für
Kinder­ und Jugendmedizin, Praxiseröffnung in
Oberentfelden per 1. November 2013
Bernhard Müller, 5415 Nussbaumen, Facharzt für
Psychiatrie und Psychotherapie, Praxiseröff­
nung in Nussbaumen per 1. Mai 2014
Leila Naeve, 5000 Aarau, Fachärztin für Gynä­
kologie und Geburtshilfe, Praxiseröffnung in
Aarau seit 1. Juli 2013
Karin Reichel, 5707 Seengen, Fachärztin für All­
gemeine Innere Medizin, Praxiseröffnung in
Seon per 1. Januar 2014
Wolfgang Stockhausen, 5000 Aarau, Facharzt für
Allgemeine Innere Medizin und Kardiologie,
Praxiseröffnung in Safenwil per 1. Januar 2014.
Diese Kandidaturen werden in Anwendung von
Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverban­
des veröffentlicht. Einsprachen müssen innert
14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und
begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen
Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf
der Einsprachefrist entscheidet die Geschäftslei­
tung über Gesuche und allfällige Einsprachen.
Ärztegesellschaft des Kantons Bern
Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio
Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben
sich angemeldet:
Magdalen Gürtler, Fachärztin für Pneumologie
und Innere Medizin FMH, Lungenzentrum
Bern, Schänzlistrasse 39, 3000 Bern 25
Eveline Müller, Fachärztin für Psychiatrie und
Psychotherapie FMH, Effingerstrasse 2, 3011 Bern
Alain Richard, Facharzt für Anästhesiologie
FMH, Kappelenring 32 A, 3032 Hinterkappelen
Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen
innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung
schriftlich und begründet beim Präsidenten
des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein­
gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent­
scheidet der Vorstand über die Aufnahme der
Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.
Ärztegesellschaft des
Kantons Luzern
Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft hat sich
für die Sektion Stadt gemeldet:
Klaus Ernst Stadtmüller, Facharzt für Arbeits­
medizin, Suva, Fluhmattstrasse 1, 6002 Luzern
Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der
Publikation schriftlich und begründet zu rich­
ten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern,
Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.
Ärztegesellschaft Thurgau
Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau
haben sich gemeldet:
Claudia Gröttrup, Zumsteinstrasse 9, D­78464
Konstanz, Psychiatrie und Psychotherapie FMH
Erika Eva Fopp, Algisserstrasse 29, 8500 Frauen­
feld, Dermatologie und Venerologie FMH
Simone Greiner, Sommeristrasse 23, 8594 Güt­
tingen, Praktische Ärztin FMH
Preise / Prix / Premi
Louis-Jeantet-Preis für Medizin 2014/
Prix Louis-Jeantet de médecine 2014
Der Louis­Jeantet­Preis für Medizin 2014 wird
der italienischen Biochemikerin Elena Conti,
Leiterin der Abteilung «Zelluläre Strukturbiolo­
gie» des Max­Planck­Instituts für Biochemie in
München (Deutschland) und dem französi­
schen Arzt und Physiker Denis Le Bihan, Leiter
des Instituts NeuroSpin des Kommissariats für
Atomenergie und alternative Energien (CEA) in
Saclay im Pariser Grossraum, verliehen. Jeder
der beiden Preise ist mit einer Summe von CHF
700 000 dotiert. Elena Conti erhält den Preis für
ihren bedeutenden Beitrag zum Verständnis der
Mechanismen, die die Qualität, den Transport
und den Abbau von Ribonukleinsäuren (RNA)
steuern. Denis Le Bihan wird ausgezeichnet für
die Ausarbeitung einer neuen Bildgebungs­
methode, die die Diagnose und Behandlung
von Schlaganfällen revolutioniert.
Le Prix Louis-Jeantet de médecine 2014 est attribué
à la biochimiste italienne Elena Conti, directrice
du Département de biologie cellulaire et structurelle
de l’Institut Max-Planck de biochimie à Munich
(Allemagne), et à Denis Le Bihan, médecin et physicien français, directeur de NeuroSpin, un institut
du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) à Saclay, dans la région parisienne. Chacun des deux prix est doté d’une
somme de 700 000 francs suisses. Elena Conti reçoit le prix pour sa contribution majeure à la compréhension des mécanismes qui contrôlent la qualité, le transport et la dégradation de l’ARN (acide
ribonucléique). Le prix est attribué à Denis Le Bihan pour l’élaboration d‘une nouvelle méthode
d’imagerie qui a révolutionné le diagnostic et le
traitement des accidents vasculaires cérébraux.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
155
COURRIER
[email protected]
Briefe anau
Courrier
dieBMS
SÄZ
Dem Gespräch mehr Raum geben
Zum Artikel «Nichtstun in der Medizin» [1]
Lieber Herr Kollege Gerber
Sie sprechen mir mit Ihrem Artikel «Nichtstun
in der Medizin» aus dem Herzen. Die geforderte ausgewogene und paritätische Praxis des
Handelns und des Nichthandelns zwingt uns,
diese Balance im Gespräch mit dem Patienten
zu finden. Ich erlebe als Konsiliararzt für Exit
meist nur Kollegen, die nur handeln und nicht
reden! Sie überfahren Patienten auch in ausweglosen Situationen noch mit immer neuen
Therapien, nur damit sie sich nicht hinsetzen
und mit dem Patienten darüber reden müssen,
wie er eigentlich begleitet werden möchte …
Vielleicht gibt Ihr Artikel ja einigen Kolleginnen und Kollegen wieder einen Anstoss, dem
begleitenden Gespräch mehr Raum zu geben
und das Für und Wider von «Therapien» mit
ihnen offen zu diskutieren und den Patientinnen und Patienten das Gesetz des Handelns
oder Nichthandelns in ihre Hände zurückzugeben.
Handeln, Handeln ohne Motiv. Aus der Sicht
des Narzissmus-Konzeptes wird die Motivation
durch Wertvorstellungen bestimmt, so betrachtet ist in der «Mitte» unbewertetes Handeln. Der Handelnde soll nicht aus eigenen
Wertvorstellungen motiviert handeln. Das
Motiv soll möglichst nahe der «Mitte» sein, das
heisst da, wo für den Handelnden selber die
Handlung und die Nicht-Handlung gleichwertig sind.
Für eine praktische Umsetzung bedeutet das
Folgendes: Die Handlung soll sich nach dem
richten, was die Situation erfordert. Sie soll
sich nicht nach persönlicher Werteordnung
oder Bedürfnissen des Selbstwertes ausrichten.
Das ist eine hervorragende Prävention gegenüber autistischem und narzisstischem Tun in
der Heilkunde.
Mit freundlichen Grüssen
Meistens werden die Assistenten ohne Bezug
auf solche Motive danach gefragt, weshalb sie
dies oder jenes versäumt haben. Um sich an Rapporten oder auf Krankenvisiten nicht zu blamieren, kreuzen sie deshalb auf den Laborzetteln
viel zu viele Untersuchungen an. Professioneller
und sparsamer wäre es, solche Kreuzritter müssten sich für das Tun rechtfertigen: «Warum
haben Sie?» anstatt «Warum haben Sie nicht?».
Wie Gerber anmahnt, bedeutet Nichtstun als
Unterlassen unnützer Massnahmen keinen Verzicht auf jegliche ärztliche Zuwendung. Dabei geht es nicht bloss um terminale Stadien,
sondern um die Betreuung anspruchsvoller
Kunden, die für jedes Bobo den Totaleinsatz
moderner Medizinaltechnik und Pharmazeutik erwarten und vertiefende ärztliche Gespräche scheuen. Liesse sich ihnen – und den medizinischen Fachleuten – mit östlichem «Wu Wei»
etwas mehr Weisheit im Westen beibringen?
Dr. med. Marc Melchert, Wallisellen
1
Gerber B. Nichtstun in der Medizin.
Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(1/2):35–7.
Dr. med. Bernhard Gurtner, Wetzikon
1
2
3
Gerber B. Nichtstun in der Medizin.
Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(1/2): 35–7.
Bleuler E. Das autistisch-undisziplinierte
Denken in der Medizin und seine Überwindung (1922). Kessinger Pub Co (2010).
Ottmann H. Negative Ethik. Berlin; 2005.
Dr. med. Peter Hirzel, Altdorf
1
Gerber B. Nichtstun in der Medizin.
Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(1/2):35–7.
Wei Wu Wei
Zum Artikel «Nichtstun in der Medizin»
von Beat Gerber [1]
Sehr geehrter Herr Kollege Gerber
Danke für den inspirierenden Artikel. Erlauben
Sie mir eine ergänzende Betrachtung aus der
Sicht eines Psychotherapeuten. Die zitierte Anleitung des Dao heisst in der ganzen Form «Wei
Wu Wei» (Tun-Nichts-Tun). Das Dao empfiehlt
in der Polarität des Handelns und NichtHandelns hin- und herzupendeln, um so eine
«Mitte» zu evozieren. Die Essenz des Handelns
ist das Motiv. Das Pendeln in der Vielfalt der
möglichen Motive, das heisst die Bewusstheit
der Motive, führt in die Nähe dieser «Mitte».
Die Mitte des «Wei Wu Wei» ist absichtsloses
Weniger bringt mehr
Beat Gerber erinnert in seinem Beitrag [1] an
die ärztliche Kunst des Nichtstuns, für welche
der einstige Allgemeinpraktiker und hernach
berühmte Psychiatrieprofessor Eugen Bleuler
vor bald 100 Jahren den Begriff Udenotherapie
geschaffen hat [2] , frei zu übersetzen mit «Abwarten und Tee trinken». Mit der Aufforderung,
autistisch-undiszipliniertes Denken in der Medizin zu unterlassen und auf unnütze Abklärungen und Therapien zu verzichten, provozierte
Bleuler viele Kollegen, einige wollten ihn gar
aus der Ärztegesellschaft ausschliessen.
«Udenotherapie» war ein zu akademisch konstruierter Begriff für ein praktisch enorm wichtiges Anliegen. Auch Negative Ethik [3] bezeichnet etwas unglücklich eine durchaus positive
Haltung, die Henning Ottmann als fünf Imperative für passives Verhalten aufgestellt hat:
1. lassen, was schon besser getan worden ist, als
man es selbst tun könnte
2. lassen, was andere besser tun als wir
3. lassen, was aus sich selber werden kann, was
es sein soll
4. lassen, was zum Überwiegen schlechter über
gute Folgen führt
5. lassen, was man sowieso nicht ändern kann
Der Pferdefuss von
repräsentativen Umfragen
Zum Artikel «Hohe Berufsidentifikation trotz
steigender Bürokratie» [1]
Der Artikel und die zugrundeliegende sehr
gründliche Arbeit der gfs.bern stimmen zuversichtlich. Die Spitalärzte haben Freude an ihrer
Arbeit und stellen, wie es sich gehört, das Wohl
des Patienten in den Vordergrund, obwohl die
Bürokratie zugenommen hat seit der Einführung der Fallpauschalen im Spital. Diese SwissDRG führte kaum zu verstärkter Einflussnahme
der Spitaldirektoren auf die ärztlichen Entscheidungen. Negativ ist die Aufteilung der Behandlung polymorbider Patienten auf mehrere
Spitalaufenthalte und die nicht eigentlich ärztliche Entscheidung, ob ein Patient ambulant
oder stationär behandelt wird. Ausserdem verzögern die Krankenkassen Kostengutsprachen.
Im grossen Ganzen scheint demnach alles halb
so schlimm. Da die Ärzte die vermehrte bürokratische Belastung nicht an der Patienten-
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
156
COURRIER
[email protected]
Arbeit einsparen, sondern durch Gratis-Überstunden kompensieren, könnte man sich beruhigt zurücklehnen. Aber einerseits sagt uns
die Arbeit, dass die bürokratische Belastung
noch zunehmen wird, und andererseits will
doch kein Arzt vor sich selber, geschweige
denn in einer Befragung, zugeben, dass der
Patient unter dieser Belastung leiden könnte.
Dieser subjektive, schönende Bereich ist zugleich der Schwachpunkt aller repräsentativen
Befragungen.
Dr. med. Wolf Zimmerli, Oberdiessbach
1
Meyer B, Golder L, Longchamp C. Hohe
Berufsidentifikation trotz steigender Bürokratie.
Schweiz Ärztezeitung. 2014;95(1/2):7–8.
Abtreibungsfinanzierung
Frau Kollegin Huldi argumentiert in «Keine
ideologisch geprägten Rückschritte» engagiert
gegen die Streichung des Schwangerschaftsabbruchs aus der obligatorischen Krankenversicherung. Aber sie geht nur auf die Seite der
schwangeren Frau ein. Stellt sie damit das Problem nicht einfacher dar, als es tatsächlich ist?
Wir wissen ja heute, dass die Kinder schon im
Mutterleib leben, d.h. dass sie wahrnehmen,
reagieren und lernen. Ist es da angemessen, sie
aus der Diskussion auszuklammern? Immerhin
werden sie doch bei der Abtreibung getötet.
Dr. med. Frank Meili, Amden SG
tations de médecine de premier recours dans une
spécialité en pleine évolution par ailleurs me
semble inappropriée. La FMH a soutenu selon
le souhait de sa base, avec courage, l’initiative
pour le libre choix du médecin. Celle-ci a été un
grand succès. Les citoyens, en effet, ne sont pas
dupes des dangers des systèmes de gate-keeper
déjà décrits largement par notre confrère philosophe Bertrand Kiefer en 2001 [2]
Les patients sont donc libres actuellement de
contracter un produit d’assurance avec le libre
choix et de venir vous consulter en tant que
spécialiste et en tant qu’interniste. Si les patients
optent pour un produit d’assurance dit «contraignant», ils optent effectivement pour un produit limitant. Un tel produit a donc de fortes
chances d’être en contradiction totale avec l’évolution de notre spécialité et celle de la médecine spécialisée en général. C’est cette information cruciale de contrainte liée à ces produits
d’assurance qu’il vous faut apporter à vos patients et à vos parlementaires en tant que présidents de sociétés professionnelles de spécialistes
si votre problème reste la défense de la qualité
de notre spécialité.
Avec mes meilleurs messages.
Dr Fabienne Gay-Crosier, Carouge,
Médecine spécialiste en Allergologie-Immunologie
clinique et en médecine interne
Ex-représentante des praticiens au comité de la SSAI
Ex-présidente de la sous-commission Politique
professionnelle de la SSAI
1
Debétaz LF, Estoppey O. Une reconnaissance
bienvenue. Bull Méd Suisses. 2014;95(1/2):20–1.
2
Kiefer B. Duplicité des regards.
Revue médicale suisse. 14 nov. 2001.
In der Kausalkette von Dr. Berner fehlen unter
anderem auch die Patientenrechtsvertreter, die
bei Nichtgewährung von zum Beispiel Krankentaggeldleistungen umgehend einen Rechtsvertreter aufsuchen und dort auf Hilfe hoffen. Dass
dieser Weg den Patienten oftmals in eine Sackgasse führt, wird vom aufgesuchten Anwalt
natürlich ebenfalls oft verschwiegen. Einerseits
verleitet die Anwaltshilfe den Patienten zur falschen Hoffnung auf Versicherungsleistungen
und eventuell auch zum Nichtstun/zur Nichtveränderung auf der psychosozialen Ebene des
Patienten. Andererseits kann der Patientenanwalt seine Kosten allenfalls unter dem Titel
«unentgeltliche Prozessführung» beim Gericht
geltend machen (der Steuerzahler zahlt also
diesen Aufwand); der Anwalt geht somit kein
Risiko ein.
Die arbeitsplatzbezogene Arbeitsunfähigkeit
lässt grüssen … wird jedoch in naher Zukunft
in den Arzt- und Psychologenkreisen eine häufig anzutreffende Knacknuss sein.
Im Rahmen meiner Arbeit [2] zum Master Versicherungsmedizin sind mir anlässlich der «Forschungsarbeit» viele Situationen begegnet, wo
ich festgestellt habe, dass wichtige Dinge von
Fachpersonen im Versicherungs- und Medizinalrecht sowie von der Rechtsprechung nicht
aktiv angesprochen werden. Die Zeche eines
solchen Fehlverhaltens zahlt am Schluss, wie
Hr. Dr. Berner in seinem SÄZ-Brief geschrieben
hat, immer die betroffene Person, resp. im Fürsorge-Leistungsfall die Gemeinschaft und somit
wir Steuerzahler.
Ruedi Schläppi, Knutwil,
Case Manager – NDK-HSA
1
2
Reconnaissance inappropriée
Gravierende Schnittstellenprobleme
Réaction à «Une reconnaissance bienvenue»
[1]
Chers collègues vaudois,
Quel est donc votre réel problème?
Alors que nos confrères européens luttent politiquement pour une reconnaissance de titre
de spécialistes en allergologie-immunologie clinique, quel sera donc le message perçu par vos
lecteurs? La définition du médecin de premier
recours retenue par notre parlement suisse est
sensiblement la même que celle des pays qui
nous entourent. Vouloir bénéficier en tant que
spécialiste de mesures de revalorisation de pres-
Zum Leserbrief von Dr. med. Jean Berner,
Luzern [1]
Die Geschichte resp. die Schilderung von Herrn
Dr. med. Jean Berner in SÄZ 2014;95:1/2 ist aus
meiner Sicht ein blosses sanftes Ankratzen eines
viel tiefer liegenden, für die Zukunft wichtigen
Problems.
Nämlich, das aktive klare Ansprechen von gravierenden Schnittstellenproblemen zwischen
den Professionen/Institutionen «Medizin»,
«Rechtsprechung», «Patienten», «Arbeitgebern»,
«Patientenrechtsvertretern», «Verwaltung (Versicherern)», «Case Managern» usw.
Berner J. AUF-Zeugnis – zugunsten wessen
Patiententeils? Schweiz Ärztezeitung.
2014;95(1/2):21.
Thema: «Untersuchung und Empfehlung zum
heutigen Standard von Arztberichten (Hausund Facharzt) bei psychischen und psychosomatischen Krankheiten in Bezug auf eine spätere
Klärung versicherungsrechtlicher Fragen».
Lettres de lecteurs
Envoyez vos lettres de lecteur de manière
simple et rapide. Sur notre site internet, vous
trouverez un outil spécifique pour le faire.
Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée
et publiée rapidement.Vous trouverez toutes
les informations sous: www.bullmed.ch/
auteurs/envoi-lettres-lecteurs/
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
157
C O M M U N I C AT I O N S
Mitteilungen
Communications
Critères remise de prix
Examens de spécialiste
Examen de spécialiste en vue
de l’obtention de la formation approfondie
en cytopathologie à adjoindre au titre
de spécialiste en pathologie
Lieu et date:
Printemps: mardi, le 20 mai 2014 à l’Institut de
pathologie de l’Université de Berne.
Automne: mardi, le 4 novembre 2014 à l’Institut
de pathologie de l’Université de Berne.
Délai d’inscription:
Printemps: le 31 mars 2014
Automne: le 15 août 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur
le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation
postgraduée médecins-assistants → Examens de
spécialiste
Examen de spécialiste en vue de l’obtention
du titre de spécialiste en médecine
pharmaceutique
Les travaux soumis sont examinés par un jury.
Les critères sont accessibles au public et sont
publiés sur le site Internet de la SSN www.
swissneurosurgery.ch
Conditions de candidature
Le travail peut être présenté au maximum deux
années consécutives, excepté si le contenu du
travail de recherche a été substantiellement
changé. Les candidats/candidates doivent être
âgés de moins de 40 ans au moment du dépôt
de la candidature. Le candidat déposant son
dossier ne peut être agrégé.
Délai d’inscription: 31 mars 2014
Les dossiers sous forme électronique (PDF) sont
à envoyer au secrétariat administratif de la
SSNC: sgnc[at]imk.ch
Fondation de médecine sociale
et préventive, Lausanne
Prix 2014–2015
Examen écrit:
Date: 3 juin 2014, 9h00–13h00
Lieu: Pharmacenter, Universität Basel, Klingelbergstrasse 50, 4056 Bâle
Examen oral:
Date: 19 août 2014, 9h00–16h00
Lieu: Pharmacenter, Universität Basel, Klingelbergstrasse 50, 4056 Bâle
Délai d’inscription: 30 avril 2014
Vous trouverez de plus amples informations sur
le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation
postgraduée médecins-assistants → Examens de
spécialiste
Société Suisse de Neurochirurgie
Prix de recherche 2014
La SSN décerne chaque année un prix de recherche doté d’une somme de 10 000 francs.
Peuvent prendre part au concours les médecins
qui exécutent un projet de recherche dans une
clinique ou institution suisse. L’inscription
doit contenir une courte description du projet
ainsi que le curriculum du directeur de projet.
Le prix annuel de la Fondation de médecine
sociale et préventive, Lausanne, récompense
l’auteur d’un travail original de recherche scientifique dans l’un des principaux domaines d’activité de l’Institut universitaire de médecine
sociale et préventive (IUMSP) de Lausanne, i. e.
épidémiologie et prévention des maladies, évaluation des services de santé.
Le prix est destiné:
– aux assistants réguliers pendant qu’ils occupent une fonction dans un Département,
Service ou Institut universitaire ou dans un
Hôpital périphérique reconnu pour la formation FMH;
– à tout universitaire effectuant des recherches
dans le domaine de la médecine sociale et
préventive.
Les candidatures sont examinées par la Commission des Prix et Concours de la Faculté de
Biologie et de Médecine. Le prix est décerné
lors de la cérémonie de remise des prix de la
Faculté de Biologie et de Médecine de l’Université de Lausanne (septembre 2014).
Envoi des dossiers de candidature (indiquant
nom, titres, adresse et emploi actuel du candidat): Prix de la Fondation de Médecine Sociale
et Préventive, Lausanne, Commission des Prix et
Concours de la Faculté de Biologie et de Médecine, Décanat de la Faculté de Biologie et de
Médecine, 21, rue du Bugnon, 1011 Lausanne.
Délai de dépôt des candidatures: 31 mars 2014.
Ligue pulmonaire suisse
Le nouveau fonds de la recherche de la Ligue
pulmonaire suisse encourage la recherche à des
fins déterminées dans les domaines de la prévention et du traitement de maladies pulmonaires et de troubles respiratoires. En 2013, trois
projets ont été soutenus pour la première fois
avec un montant de 240 000 CHF. Pour l’année
en cours, la somme de 480 000 CHF est à disposition. A partir du 1er février 2014, vous pouvez
soumettre vos projets en rapport avec les thèmes
ci-dessous (délai de remise 25 avril 2014).
La Ligue pulmonaire suisse soutient deux types
de projets différents pour lesquels les chercheurs peuvent au choix faire une demande de
subside pour les mises au concours de type 1 ou
de type 2 ou encore des deux types à la fois:
Type 1: Sujets en lien avec des maladies pulmonaires pour un montant total de 350 000 CHF:
– Pneumologie: recherche fondamentale (recherche expérimentale) et recherche clinique;
– Science médicosociale, santé publique et
économie de la santé;
– Epidémiologie (propagation, causes et conséquences des maladies au sein de la population);
– Protection et qualité de l’air,
– Prévention.
Type 2: Recherche sur un sujet spécifique: «Observance thérapeutique en cas de traitement non-médicamenteux à domicile de maladies chroniques
des voies respiratoires, y compris des troubles respiratoires affectant le sommeil, en cas de respiration
assistée
non-invasive
chronique
et
d’oxygénothérapie de longue durée» pour un montant total de 130 000 CHF.
Cette recherche sur un sujet spécifique doit
mettre l’accent sur des stratégies de gestion de
la maladie et sur leurs effets sur l’observance
thérapeutique et le résultat clinique. Les projets
qui étudient la relation entre différentes mesures d’observance thérapeutique et les résultats
au niveau de la maladie sont aussi intéressants.
Plus d’informations sur www.lung.ch/research
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
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C O M M U N I C AT I O N S
Office fédéral de la santé publique
OFSP
Publication du nouveau plan suisse
de pandémie Influenza
L’OFSP, en collaboration avec les cantons et les
experts, a totalement révisé le plan national de
pandémie et a posé les fondements de la préparation à une pandémie en Suisse. Le plan suisse
de pandémie est aujourd’hui un instrument de
planification flexible qui permet une prise de
décision rapide et une prise de position appropriée dans la mise en place de mesures. Les devoirs et responsabilités des acteurs sont clarifiés
et présentés en détails. Les mesures possibles ne
sont plus couplées aux phases de pandémie de
l’OMS.
Les plans cantonaux doivent être actualisés
selon ces principes et coordonnés les uns avec
les autres, pour harmoniser la préparation à une
pandémie en Suisse. Les plans cantonaux sont
déterminant en première ligne pour les professions médicales, comme auparavant.
Le plan de pandémie peut être téléchargé sur
les pages web de l’OFSP:
www.bag.admin.ch/pandemieplan
www.bag.admin.ch/plandepandemie
www.bag.admin.ch/pianopandemico
www.bag.admin.ch/pandemicplan
Sujets actuels de forum
Joignez la discussion en ligne sur www.saez.ch
Prof. Dr Volker Amelung et Dr Sascha Wolf, appartenant tous deux à l’association Bundesverband
Managed Care e.V.
Santé
Ce que l’Allemagne peut apprendre à la Suisse
PD Dr méd. Franz F. Immer, spécialiste FMH en chirurgie cardiaque, CEO de Swisstransplant
Dons d’organes
Le consentement présumé est-il non-éthique?
Photo: FelderVogel, Melchior Bürgi
Cristina Galfetti, psychologue sociale M.A., coach pour les patients, elle-même atteinte d’une maladie chronique
Fondatrice de cg-empowerment
Patient-Empowerment
Réflexions d’une patiente
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
159
FMH SERVICES
La plus grande organisation de ser vices du corps médical
Responsabilité rédactionnelle: FMH SERVICES
Séminaires / Seminari 2014
Ouverture et reprise d’un cabinet
médical
Le séminaire est destiné aux médecins sur le
point d’ouvrir un cabinet médical (individuel
ou de groupe), de joindre un cabinet de groupe
ou de reprendre un cabinet existant.
Cabinet de groupe
Le séminaire s’adresse aux médecins en formation voulant exercer leur future activité en cabinet de groupe, et aux libres praticiens qui
souhaitent affilier leur cabinet individuel à un
cabinet de groupe.
Contenu
– Business plan (préparation du plan de
financement et crédit d’exploitation, financement par la banque)
– Aménagement (implantation, projet et
concept d’aménagement, choix du mobilier, budget)
– Estimation d’un cabinet (inventaire et
goodwill)
– Laboratoire
– Administration d’un cabinet medical
– Assurances
– Passage du statut de salarié à celui d’indépendant
– Fiscalité
Contenu
– Stratégie (objectifs du cabinet de groupe;
structure de l’offre de prestations)
– Entrepreneurs (composition de l’équipe;
règles de conduite; participation financière
et modèles de rémunération)
– Finances & droit (assurances, prévoyance et
patrimoine; forme juridique, finances et impôts)
– Lieu d’implantation & immobilier (exigences locales; analyse de la situation concurrentielle; aménagement du cabinet et coûts)
– Ressources humaines (qualifications; lois,
règlements et contrats)
– Direction & organisation (structure et processus; tâches, responsabilités et compétences)
– Informatique & administration (attentes
en matière de système informatique pour
le cabinet; évaluation)
– Rapport d’expérience (rapport de l’expérience d’un médecin, cofondateur d’un
cabinet de groupe de la région).
Sponsors
Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
Dates
K20
Jeudi, 13 mars 2014
13.30–18.00 h
Lausanne World
Trade Center
K21
Jeudi, 8 mai 2014
13.30–18.00 h
Genève
Crowne Plaza
Remise d’un cabinet médical
Le séminaire s’adresse aux médecins désirant
remettre un cabinet médical. Idéalement 5–10
ans avant la remise prévue (pour des questions de taxation et prévoyance).
Contenu
– Aspects juridiques (autour du contrat de
remise/reprise)
– Estimation d’un cabinet (inventaire et
goodwill)
– Assurances (prévoyance, assurances à l’intérieur et autour du cabinet)
– Conséquences fiscales d’une remise.
Sponsors
Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
Sponsors
Les coûts sont pris en charge par divers sponsors (voir www.fmhservices.ch).
Date
K85
Jeudi
25 septembre 2014
13.30–18.00 h
Lausanne
World Trade
Center
Apertura e rilevamento di uno studio
medico
Il seminario è destinato ai medici in procinto di
aprire o di rilevare uno studio medico.
Contenuto
– Business Plan (preparazione del piano
di finanziamento e del credito d’esercizio,
prestito bancario)
– Pianificazione (insediamento, progetto
e pianificazione, scelta del mobilio, budget)
– Valutazione di uno studio medico (inventario e goodwill)
– Amministrazione di uno studio medico
(interna allo studio, rapporti con la banca)
– Assicurazioni (tutte le assicurazioni necessarie interne ed esterne allo studio)
– Passaggio dallo stato di dipendente a
quello di indipendente
– Fiscalità.
Sponsor
Diversi sponsor si fanno carico delle spese
(si rimanda al sito www.fmhservices.ch).
Date
K50
Giovedì
Chiasso
10 aprile 2014
FMH Fiduciaria
dalle 14.00 alle 18.00 Services
K51
Giovedì
Chiasso
23 ottobre 2014
FMH Fiduciaria
dalle 14.00 alle 18.00 Services
Inscription et information /
Iscrizioni e informazioni
www.fmhservices.ch ou FMH Consulting Services, Cornelia Fuchs, Burghöhe 1, 6208 Oberkirch, tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86.
Remarque / Osservazioni
Les adresses des participants aux séminaires
dont les coûts sont couverts en partie ou totalement par des sponsors sont communiquées aux
sponsors concernés.
Gli indirizzi dei partecipanti ai seminari, i cui
costi sono coperti in parte o completamente
da degli sponsor, vengono comunicati agli
sponsor interessati.
Conditions d’annulation / Condizioni
d’annullamento
Un montant est perçu pour une absence ou une
annulation. Il est de:
Un importo verrà rimborsato in caso di assenza
o annullamento. Esso sarà di:
– 50 CHF par personne dans les 15 jours avant
le début du séminaire / 50 CHF per persona
entro i 15 giorni prima dell’inizio del seminario;
– 100 CHF par personne dans les 7 jours avant
le début du séminaire / 100 CHF per persona
entro i 7 giorni prima dell’inizio del seminario.
Dates
K24
Jeudi
5 juin 2014
17.00–21.30 h
Lausanne
World Trade
Center
K25
Jeudi
13 novembre 2014
17.00–21.30 h
Genève
Crowne Plaza
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
160
TRIBUNE
Point de vue
Fortbildungsordnung und Psychotherapie
Macht naturwissenschaftliche Fortbildung Sinn
für eine Geisteswissenschaft?
Oder: Warum FMH und SGPP die Psychotherapie verkennen.*
Urs Dudle
*
Der Präsident der Fortbil­
dungskommission der
Schweizerischen Gesellschaft
für Psychiatrie und
Psychotherapie SGPP hatte
mit dem Autor Kontakt, und
sein Anliegen wurde im
Hinblick auf die nächste
Revision aufgenommen. Die
SGPP verzichtet aus diesem
Grund auf eine Kommentie­
rung dieses Artikels.
Zum
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siehe
auch
Comic von
le dessin
deden
Badoux
Badoux
auf der
letzten Seite.
en dernière
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Korrespondenz:
Dr. med. Urs Dudle
Ottostrasse 14
CH­8005 Zürich
Tel. 044 251 54 00
urs.dudle[at]gmx.net
Eigentlich waren die Absichten gut, als 2009 die
FMH ihre neue Fortbildungsordnung einführte.
Neben der Kernfortbildung im eigenen Fach durfte
nun jedermann eine sogenannte Erweiterte Fortbildung
absolvieren, die aus irgendeinem anderen Fach der
Medizin stammen konnte. Diese gutgemeinte Libe­
ralisierung erleichtert Ärzten mit verschiedenen
Fachtiteln oder besonderen Schwerpunkten die Fort­
bildung.
Was für die meisten Fächer eine Liberalisierung
war, war es für die Psychiater nicht, denn die bisher
möglichen 10 Stunden Freier Fortbildung gingen da­
bei verloren. Ganz offensichtlich hatte man verges­
sen, dass die Psychiater normalerweise nicht nur
einen Doppeltitel führen, sondern diesen auch prak­
tizieren, nämlich Psychiatrie und Psychotherapie.
Psychotherapie ist keine Naturwissenschaft, son­
dern eine Geisteswissenschaft. In ihr gelten andere
Regeln, als in der Medizin sonst gelten. Schon das
Zielobjekt, das zu behandelnde psychische Leiden,
ist enorm komplex und kaum vergleichbar mit einer
somatischen Krankheit. Wenn wir zum Beispiel einen
Diabetes mellitus untersuchen, so finden wir in der
Regel einen Mangel an Insulin und/oder eine herab­
gesetzte Sensibilität der Insulinrezeptoren, typische
Laborbilder und einige wenige typische Pathogene­
sen für dieses Krankheitsbild. Bei einer menschli­
chen Psyche, egal ob «krank» oder «gesund», ist die­
ses Bild ungleich komplexer und vor allem viel indi­
vidueller. Wir finden zwar in der Psyche oder bei
psychischen Erkrankungen immer wieder Gemein­
samkeiten, doch die Variabilität und die Individuali­
tät der Befunde übersteigt die der somatischen Medi­
zin bei weitem.
Bei genauerer Betrachtung müssen wir uns auch
eingestehen, dass bislang nur wenige wirklich greif­
bare psychiatrische Krankheiten definiert worden
sind. Bei den meisten «Krankheiten» handelt es sich
nämlich genaugenommen um Syndrome, letztlich
also Symptomkomplexe, die man sinnvollerweise
zusammengestellt hat, denen aber nicht wirklich
eine nosologische Entität zu kommt. Hinzu kommt
ein weiterer ernstzunehmender Faktor: Psychiatrie
und Psychotherapie untersuchen Phänomene des
Bewusstseins. Das hauptsächliche Instrument dieser
Untersuchung ist aber wiederum Bewusstsein. Man
kann also sagen, dass das Bewusstsein des Psych­
iaters das Bewusstsein des Patienten untersucht.
Während ich bei der Untersuchung eines Diabetes
zumindest eine ansehnliche Distanz und relative
Unabhängigkeit vom untersuchten Objekt zum unter­
suchenden Subjekt feststellen kann, ist diese Distanz
beim Psychiater zu seinem Patienten nun gefährlich
klein geworden. Hier untersucht Bewusstsein Bewusst­
sein! Wenn schon die Objektivität der Naturwissen­
schaften bei genauerer Untersuchung und selbst bei
oberflächlicher Lektüre von Kant oder der Wissen­
schaftstheorie auf mehr als nur wackeligen Beinen
steht, so gilt das noch ungleich viel mehr für den Be­
reich der Psychiatrie und Psychotherapie. Ansich­
ten, Einsichten, Erfahrungen, Werte und Bewertun­
gen spielen hier eine ungleich viel grössere Rolle.
Mindestens der psychotherapeutische Anteil der
Psychotherapie ist eine Geisteswissenschaft. Sie
nicht als solche behandeln zu wollen, ist ein fataler
Fehler.
Die Psychotherapie nicht als
Geisteswissenschaft behandeln
zu wollen, ist ein fataler Fehler.
Davon findet sich in der neuen Fortbildungsord­
nung der FMH und dem Fortbildungsprogramm der
SGPP nur wenig. Während es für viele andere medizi­
nische Sparten durchaus Sinn macht, die erweiterte
Fortbildung in anderen Sparten zu absolvieren, so
wenig Sinn macht dies für die meisten psychothera­
peutisch tätigen Psychiater. Die wenigen organisch
bedingten psychiatrischen Störungen sind rasch auf­
gezählt und bald abgedeckt. Mit Ausnahme von we­
nigen Spezialisten machen Patienten mit organisch
bedingten psychischen Störungen für die meisten
Psychiater zudem eine klare Minderheit aus. Wenn
wir also für die psychotherapeutisch tätigen Psychia­
ter eine ähnlich liberale Lösung schaffen wollen wie
für die Mediziner anderer Sparten, so müssen wir
ihm das Feld auf der geisteswissenschaftlichen und
auf der Selbsterfahrungsseite öffnen. Platt gesagt:
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
171
TRIBUNE
Point de vue
Psychotherapie: Bewusstsein untersucht Bewusstsein.
Ein besonderes Problem für das in der Medizin propagierte objektive Erkennen.
Ein Vortrag über kulturelle Unterschiede im Rollen­
verständnis, ein psychotherapeutischer Selbsterfah­
rungsworkshop, ein Meditations­ oder Gebetssemi­
nar sind für den Psychotherapeuten deutlich lehrrei­
cher als eine Fortbildung über den Morbus
Bechterew oder den Diabetes mellitus. Doch die
neue Fortbildungsordnung sieht das umgekehrt:
Letztere kann ich mir als Erweiterte Fortbildung an­
rechnen lassen, Erstere hingegen nicht.
Die Fortbildung muss das Feld auf
der geisteswissenschaftlichen und
der Selbsterfahrungsseite öffnen.
In Anbetracht der Besonderheiten der Psycho­
therapie tut die FMH gut daran, für diese Sparte eine
Sonderregelung zu finden, die der Natur und dem
Wesen des Faches auch tatsächlich entspricht. Deut­
lich bedenklicher hingegen stimmt die Akklamation
der Schweizerischen Gesellschaft für Psychiatrie und
Psychotherapie SGPP zur 2009 getroffenen neuen
Regelung. Offenbar sind es viele Psychiater selbst,
die für den psychotherapeutischen Teil ihrer Arbeit
nicht mehr konsequent einstehen wollen und sich
vielmehr bemühen, rasch und problemlos unter den
Schirm der naturwissenschaftlich ausgerichteten
Fortbildungsordnung der FMH zu kommen. Dies
ohne deren Vorgaben kritisch zu überdenken und in
konstruktiver Opposition neue Vorschläge einzu­
bringen. Auf meine persönliche Anfrage hin hatte
der Präsident der psychiatrischen Fortbildungs­
kommission (FBK) durchaus Verständnis für das An­
liegen einer zeitlich beschränkten freien Fortbil­
dung, doch waren dessen Vorschläge zur Umsetzung
eher Ausflüchte von inpraktikabler und akademi­
scher Natur als brauchbare Vorschläge [1]. Am Ende
hatte er sich mit seiner Argumentation selbst totge­
schossen: Natürlich kann Freie Fortbildung nicht
wirklich ein Teil der Kernfortbildung sein, sondern sie
müsste die Kernfortbildung erweitern und würde so­
mit zur Erweiterten Fortbildung gehören. Erweiterte
Fortbildung aber ist gemäss FMH­Fortbildungsord­
nung eine Fortbildung, die von einer anderen Fach­
organisation anerkannt ist. Doch natürlich haben
die anderen Fachorganisationen keinerlei Gründe,
geisteswissenschaftliche und psychotherapeutische
Fortbildungen oder Selbsterfahrung anzuerkennen.
Fazit: Eine Freie (psychotherapeutische) Fortbildung
lässt sich in der gegenwärtigen FMH­Fortbildungs­
ordnung nicht unterbringen.
Eine Erweiterte Fortbildung für psychotherapeu­
tisch tätige Psychiater muss, wenn auch zeitlich be­
grenzt, ein möglichst breites Fenster in den Bereich
der geisteswissenschaftlichen, psychotherapeuti­
schen, ja spirituellen und anderweitigen existentiel­
len Grenzwissenschaften öffnen, um wirklich ihrem
Begriff der erweiterten Fortbildung gerecht zu wer­
den.
Also eine Extrawurst für die Psychiater? Logi­
scherweise kann die Antwort nur ein Ja sein. Ledig­
lich eine solche Ausweitung und Ausnahmeregelung
trägt dem Begriff der Psychotherapie auf der Ebene
der Fortbildung wirklich Rechnung. Offenbar ist
man sich weder bei FMH noch bei der SGPP über die­
sen «exotischen» Status der Psychotherapie wirklich
bewusst.
1 Dudle U. Vorbei mit der Freiheit. Schweiz Ärztezeitung.
2010;91(43):1704–5.
Articles interactifs
.....
......
-------.... ------------------
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dans la version en ligne. Vous pouvez également consulter
les remarques de vos confrères sous: www.bullmed.ch/
numero-actuel/articles-interactifs/
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
172
TRIBUNE
Point de vue
Prévention du suicide
Il manque jusqu’ici une volonté politique qui traduirait cette préoccupation en programmes efficaces concrets. Diverses contributions dans le Bulletin des médecins
suisses et le fait qu’une organisation d’aide au suicide ait pris l’initiative de réaliser
un projet remarquable en matière de prévention devraient encourager le corps
médical à s’y impliquer activement.
Ebo Aebischer
Anciennement mandaté par
les Eglises Evangéliques de Suisse
de l’accompagnement des
personnes ayant perdu un
proche par suicide
Correspondance:
Pasteur Dr théol. Ebo Aebischer
Waldriedstrasse 23
CH-3074 Muri bei Bern
aebischerme[at]gmx.ch
Depuis onze ans maintenant, on commémore le
10 septembre le «World Suicide Prevention Day»
(WSPD). Cette commémoration est surtout observée
par les personnes qui ont perdu l’un des leurs par suicide. Mais divers groupes ou organisations, engagés
dans la prévention du suicide, s’emploient également à l’aide de manifestations impressionnantes à
démontrer au public la nécessité d’une prévention
du suicide. Pour cette «journée de la prévention», des
slogans ou des devises sont adoptés, des statistiques
publiées, des exhortations prônées. En 2012, les organisateurs se sont félicités du «succès extraordinaire» remporté, comprenant «450 activités ou événements dans 74 pays». Or, en 2000, on estimait
que, mondialement, 815 000 personnes se suicidaient annuellement (ainsi, environ un suicide
chaque 40 secondes). Cette année, le Président de
l’«International Association for Suicide Prevention»
(IASP), le Dr Lanny Berman, a parlé dans sa contribution en vidéo d’«un million» de victimes du suicide.
Où est là le «succès» de la prévention évoqué un an
plus tôt? A Zurich, on a fait coïncider le 10 septembre
2013 avec le vernissage du livre «Darüber reden» [1].
«En parler» est une bonne chose, mais cela ne suffit
pas, de loin! Assurément, cela soulage les personnes
touchées par un suicide et peut même contribuer à
prévenir qu’elles ne deviennent elles-mêmes suicidaires. Mais qu’en est-il de tous ceux et toutes celles
qui, un jour – pour quelque raison que ce soit – ne
trouve pas d’autre voie de sortie d’une situation à
leurs yeux désespérée que de «sortir» définitivement? Qu’en est-il des personnes dont le téléphone
mobile (Handy) est plus proche, accessible, que
n’importe quel humain? Et qu’en est-il des personnages occupant des positions de haute responsabilité, économiques ou politiques, qui s’effondrent
sous le fardeau (de Carsten Schloter chez Swisscom à
Pierre Wauthier chez Zurich Ins.) ou menacent de le
faire? Vers qui ou quoi peuvent-ils se tourner – pour
être éventuellement détournés de leurs pensées suicidaires?
Il n’existe – et cela non seulement chez nous –
pas d’endroit au seuil d’accessibilité suffisamment
bas auquel ils/elles pourraient s’adresser anonymement, n’importe où, n’importe quand. Peu de personnes disposant d’un téléphone mobile – et encore
moins celles occupant des positions élevées dans le
management ou la politique – voudront appeler
dans une situation extrême le numéro 143.
Il faudrait donc instaurer, parallèlement au
n° 143 si largement connu, une adresse e-mail aux
buts analogues. Chacun, chacune devrait à cet endroit pouvoir jour et nuit s’ouvrir et dépeindre les
difficultés et tribulations qui menacent de le ou la
faire succomber. Et là, devraient œuvrer des personnes compétentes et bienveillantes prêtant une
oreille attentive aux peines et préoccupations qui
leurs sont décrites. De véritables «Seelsorger» c’est-àdire des personnes qui prennent soin de l’âme,
capables aussi d’apporter une assistance spirituelle.
On se moque volontiers des personnes attachées à
cette dimension et remplissant ces fonctions. Pourtant en grec ancien le terme désignant l’âme ou l’esprit est le mot ψυχή, psyché, et la psychiatrie est dédiée à cette partie de la médecine qui s’occupe de la
détection et du traitement des troubles de l’âme et
des maladies psychiques. Ceci est d’ailleurs une des
raisons pour lesquelles les personnes souffrant de
«peines de l’âme» sont sceptiques voire négatives à
l’égard de la psychiatrie et de la psychologie (sciences
des manifestations et des états conscients et inconscients de la vie de l’âme). S’ajoute à cela le fait que
certains psychiatres font manifestement preuve de
peu d’empathie [3]. Les notions négativement chargées de «psy» et de «Seelsorger» ou du concept de
«cure d’âme» ont été remplacées par l’expression
«Care» (soin, souci, attention). C’est en référence à
cette désignation qu’ont été créés des «care teams»
dont la mission est de soutenir dans les cas d’urgence, spirituellement et psychologiquement, les
personnes touchées par un événement traumatisant.
Je suis de l’avis qu’il serait actuellement nécessaire de
choisir dans les rangs de ces spécialistes des personnes – également des médecins [3] – qui seraient
expressément formés pour assumer de manière inconditionnelle et ranimer, «ramener à la vie» les personnes suicidaires. Le premier commandement qui
devrait inspirer ces experts désignés devrait être
qu’ils soient prêts, le cas échéant, à accepter l’idée
que les personnes à secourir puissent se suicider, «se
prendre la vie», à l’opposé des principes psychiatriques usuels, visant à empêcher le suicide «à tout
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
173
TRIBUNE
Point de vue
Il n’existe pas d’endroit au seuil d’accessibilité suffisamment bas auquel les personnes
suicidaires pourraient s’adresser anonymement.
prix». L’aide recherchée pourrait être obtenue par le
canal d’une adresse e-mail connue de tout un chacun. Si le contact établi de cette façon n’était pas ressenti comme suffisant, l’interlocuteur «caregiver»
devrait pouvoir offrir la possibilité d’une rencontre
dans un lieu confidentiel intime (par exemple un appartement privé), dans lequel outre le cœur, les yeux
et les oreilles pourraient se voir et se comprendre.
Grâce à une telle proximité et à une acceptation absolue de la personne en besoin d’aide, il pourrait se
faire, selon les circonstances, que de nouvelles perspectives, dépassant la voie sans issue apparente,
deviennent possibles.
Depuis de nombreuses années, une plateforme
Internet (parmi d’autres), www.seelsorge.net, offre un
tel service d’aide – à l’évidence avec un certain succès.
Mais une telle plateforme ne suffit pas et présente
d’emblée un seuil inhibiteur à surmonter. S’ajoute à
cela le fait que les désespérés cherchent d’abord un
forum de suicide plutôt qu’une offre quelle qu’elle soit
d’aide spirituelle. L’urgence de la détresse ressentie est
telle qu’elle est doublée d’agitation et de désarroi entraînant une formidable impatience. La nécessité de
passer de la page d’accueil d’un site aux différentes
rubriques pour trouver l’offre recherchée constitue,
spécialement dans un état d’urgence extraordinaire, un
écueil trop important à franchir. Il n’est guère étonnant
de ce fait, que le forum mis sur pied en 2007 par l’organisation d’aide au suicide Dignitas (http://forumdignitas.ch) ait rencontré un écho important. Ainsi que le
décrit Peter Holenstein [4] dans sa publication «Das Dignitas-Forum», en page 22, c’était l’idée de Ludwig A.
Minelli, «de créer une plateforme Internet pour les personnes portées au suicide, dans lequel celles-ci pourraient mettre en discussion et échanger réciproquement, comme dans un groupe d’entraide, leurs histoires et expériences, ou leurs situations de vie qui leur
paraissent sans issue – quelles que soient les raisons qui
les ont causées – avec des gens qui, dans un état similaire, cherchent de l’aide pour continuer à vivre.»
Cette offre correspond très largement avec ce qui
est mis en discussion ici. Le succès de ce forum est remarquable: du 3 février 2007 à fin février 2012, plus
de 62 000 contributions (dénommées «Posts») de
participants enregistrés ont été rendues publics et
plus de 3000 thèmes (dénommés «Threads») ont été
discutés. On peut néanmoins imaginer que pour une
personne suicidaire, le fait de devoir s’adresser à l’Organisation d’aide au suicide Dignitas puisse constituer un obstacle. L’initiative de Dignitas est d’autant
plus à saluer que rien n’existe de semblable de la part
de l’Etat. Visiblement, notre pays n’est pas disposé à
mettre sur pied une prévention du suicide qui mérite
son nom. En date du 28. 9. 2012, interpellé par la
Conseillère Nationale Jacqueline Fehr à propos de
mesures anti-suicide en Suisse, le Conseil fédéral répondait le 30. 11. 2012: La prévention du suicide «implique un investissement de l’ensemble de la société». Il affirmait, plus loin: «Aucune base légale ne
permet à la Confédération d’octroyer des aides financières aux cantons pour encourager et soutenir leurs
activités de prévention du suicide. »
Il est assurément bénéfique d’«en parler». Mais,
au-delà, il s’agit de travailler activement pour obtenir
qu’au niveau fédéral soit créé un lieu de rencontre
qualifié, où les personnes suicidaires trouvent un
accueil et une écoute.
L’Editorial de Barbara Weil [5] dans le Bulletin
des Médecins Suisses du 30. 10. 2013 a suscité la réaction du Dr Virgile Woringer [6], dans une Lettre de
lecteur intitulée «Les médecins doivent user de leur
influence – A propos de l’Editorial de Barbara Weil».
Selon lui, il appartient au corps médical d’user de
son influence sur les autorités afin qu’une stratégie
de prévention soit mise en place sur le plan national,
laquelle coûtera «des moyens importants, donc
venant de l’Etat.» Toutefois, au vu des souffrances et
des coûts causés par les suicides et les tentatives de
suicide, ces investissements devraient rapidement
s’avérer «rentables». Je souhaite me joindre à l’appel
du Dr Virgile Woringer «Qu’attend-on? Qu’attendezvous personnellement pour lancer le mouvement?»
Références
1 Weisshaupt J. Darüber reden Perspektiven nach dem
Suizid. Lyrik und Prosa von Hinterbliebenen. Basel.
Johannes Petri; 2013.
2 Bielinski D. Arzt-Patienten-Beziehung – Defizite in der
Weiterbildung zum Psychiater? Bull Méd Suisses.
2013;94(39):1485–6.
3 Hefti R, Rademacher S, Pfeifer HR, Gürber R. Spiritual
Care – Modewort, Trend oder echte Notwendigkeit?
Bull Méd Suisses. 2013;94(44):1684–5.
4 Holenstein P. Das Dignitas-Forum. Ein Internet-Forum
als Instrument der Suizidversuchsprävention.
Auswertung und Analyse.
5 Weil B. Médiatisation du suicide: quel est notre rôle?
Bull Méd Suisses. 2013;94(40):1501.
6 Woringer V. Les médecins doivent user de leur
influence. Bull Méd Suisses. 2013;94(44):1659.
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
174
TRIBUNE
Spectrum
Paraforum vernetzt Menschen mit Querschnittlähmung
2 x Noël
La 17e édition de l’action «2 × Noël»
s’est déroulée du 24 décembre 2013
au 11 janvier 2014. Denrées alimentaires non périssables, produits d’hygiène, articles pour enfants en bas
Mit der neuen Onlineplattform Paraforum startete
die Schweizer Paraplegiker-Gruppe ein Netzwerk
für Querschnittgelähmte, Angehörige und Fachkräfte, bei dem Interaktion im Mittelpunkt steht
und damit die individualisierte Nutzung ermöglicht wird. Im Angebot von Paraforum stehen
News, Links, Infos über Kontaktmöglichkeiten
sowie Geschäftspartner und es werden Versorgungslücken und häufige Fragen aufgeführt.
Informationen können sich alle Internetnutzer
holen, interagieren hingegen nur die Registrierten. Der Dienst ist gratis und wird vorläufig auf
Deutsch, Englisch, Französisch und Italienisch angeboten. www.paraforum.ch schliesst somit eine
Lücke im Informationsangebot zum Thema Querschnittlähmung.
(Schweizer Paraplegiker Stiftung)
www.paraforum.ch: ein neues Informationsangebot
und ein Netzwerk für Querschnittgelähmte.
âge, souliers à l’état neuf et matériel
Das «Spitex Magazin» kommt
scolaire étaient particulièrement
bienvenus. L’hiver dernier, 2 × Noël
a permis la collecte de 78 000 paquets-cadeaux qui ont ensuite été redistribués à des personnes et familles
dans le besoin ainsi qu’à des institutions sociales. Pour tous les bénéficiaires, cette action représente une
aide concrète dans un quotidien sinon difficile. C’est pourquoi la SRG
SSR, la Poste Suisse et la Croix-Rouge
suisse (CRS) ont de nouveau appelé
à faire profiter les plus démunis de
l’abondance des fêtes de Noël.
(Croix-Rouge suisse)
Das neue «Spitex Magazin» wird es auch als App geben.
Assistenzhunde
Assistenzhunde sind ständige Begleiter, die Rollstuhlfahrern helfen, den
Alltag zu bewältigen, und dadurch
die Angehörigen und das Pflegepersonal entlasten. In seiner Ausbildung
erwirbt der Assistenzhund Fähigkeiten, die den Behinderten weitgehend
von fremder Hilfe unabhängig machen: Er öffnet oder schliesst Türen,
hilft beim An- und Auskleiden, bringt
das Telefon oder räumt beispielsweise
die Waschmaschine aus. Mobilitätseingeschränkte Menschen bekommen mehr Selbständigkeit und auch
ein besseres Selbstwertgefühl. Zudem ist der Hund ein Bindeglied
zwischen behinderten und nichtbehinderten Menschen und fördert
Im Februar wird die erste Ausgabe des «Spitex
Magazin» erscheinen. Es löst «Schauplatz Spitex»
ab und erscheint 6-mal im Jahr. Mit je einer
Sprachausgabe Deutsch und Französisch sowie einem Beihefter in Italienisch wird das «Spitex Magazin» in der ganzen Schweiz präsent sein. Neben
der gedruckten Ausgabe steht das Magazin als Tablet-App auch digital zur Verfügung. Das «Spitex
Magazin» widmet sich den vielfältigen Herausforderungen im Bereich Hilfe und Pflege zu Hause sowie aktuellen gesundheitspolitischen Fragen. Es
berichtet über die Entwicklungen im Spitex-Bereich und Erkenntnisse aus verschiedenen Fachbereichen und thematisiert auch Fragen zu Aus- und
Weiterbildung.
(Spitex Verband Schweiz)
Journée mondiale du braille
Pour célébrer la naissance de Louis Braille, le
4 janvier a été déclaré Journée mondiale du
braille. Cette journée est l’occasion de rappeler
l’existence du braille, un alphabet tactile. Louis
Braille, qui n’est pas né aveugle mais qui l’est
devenu très jeune suite à un accident, a amélioré
un système d’écriture déjà mis à place
par Charles Barbier appelé sono-graphie.
Le système de Barbier se basait uniquement sur les sons. Insatisfait, Braille met
en place son propre code alphabétique
construit uniquement à partir de 2 rangées de 3 points, permettant 64 combinaisons, comprenant l’alphabet, les accents,
la ponctuation
et les caractères
musicaux.
Kontakte und die Kommunikation.
(Pro infirmis)
(My Handicap)
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
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HORIZONS
Rencontre avec…
… Zheng Chen, chinesische Ärztin für TCM, speziell Akupunktur
«Es geht immer um das Gleichgewicht»
Daniel Lüthi
Text und Bilder
danielluethi[at]gmx.ch
Editores Medicorum Helveticorum
Der chinesische Kaiser hat einen Ehrenplatz in Hilterfingen. Perlmutter, eingelegt in schweres Holz, zeigt
seinen prunkvollen Einzug gleich beim Eingang.
Dort, wo sich das Wohnzimmer öffnet und der Blick
frei wird über den glitzernden See, hinüber zur Stockhornkette und links zu den Alpen. «Hier ist jeder Tag
wie Ferien», schwärmt Frau Chen, wie sie sich selber
nennt.
Wie ein Märchen
Die Geschichte, wie sie von China nach Europa kam,
erzählt Frau Chen, als wäre es ein Märchen: «Ich ar-
beitete in Shanghai. Eines Abends war ich zusammen
mit einer Freundin im Zirkus. Der Musiker eines deutschen Symphonieorchesters, das gerade in der Stadt
gastierte, sass vor uns. Wir kamen ins Gespräch, und
er erzählte mir von seinen Rückenschmerzen. Am
folgenden Tag behandelte ich ihn, und die Schmerzen waren weg. Als später der Bürgermeister das Orchester begrüsste, schenkte er dem Musiker Blumen.
Dieser reichte sie direkt an mich weiter. Er war so begeistert vom Erfolg meiner Behandlung, dass er mich
zusammen mit zehn anderen Mitgliedern des Orchesters persönlich nach Deutschland einlud. Dort gäbe
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
176
HORIZONS
Rencontre avec…
es keine solche Akupunktur. Ich wusste sofort, dass
ich gehen wollte, dass ich wegmusste.» Ganz allein
fuhr sie mit der Eisenbahn nach Peking und von dort
über die Mongolei und Polen nach Deutschland. «Ich
hatte nichts. Aber ich habe nie geweint, bin immer
nur nach vorne gegangen.»
Von der Weltstadt Shanghai kam sie nach Bamberg in Bayern. Dort wurde sie zur Leibärztin des lokalen Symphonieorchesters. «Musiker haben oft grosse
Schmerzen und Schlafstörungen», erklärt sie. Und
kommt damit gleich zu ihrer Spezialität, der Akupunktur. «Viele Krankheiten entstehen durch einen
Stau. Die Energie, das Qi, kann nicht fliessen. Mit
meinen Nadeln treffe ich die richtigen Punkte in den
Meridianen, den Energieleitbahnen im Körper, ich
löse den Stau, die Energie kann wieder fliessen, und
der Schmerz ist weg.» Auch dies tönt für westliche
Ohren wie ein Märchen, aber Frau Chen besteht darauf, dass solche Prozesse wissenschaftlich erklärbar
sind. So komme die heilende Wirkung unter anderem dadurch zustande, dass der stimulierende Reiz
der Nadeln im Gehirn bewirken würde, dass vermehrt «Glückshormone» ausgeschüttet werden, Serotonin oder Endorphin zum Beispiel.
Zheng Chen
Zheng Chen wurde 1957 in Shanghai in der
Volksrepublik China geboren, wo sie auch die
Schule besuchte. Ursprünglich wollte sie Sängerin werden, aber bald einmal wurde klar, dass
sie die Familientradition weiterführen würde,
und so studierte sie in fünfter Generation tradi-
«Übermässiges Denken, Wollen oder Handeln gefährdet
das Gleichgewicht.»
tionelle chinesische Medizin (TCM). Nach sieben
Jahren schloss sie das Studium mit dem Master
ab. 1988 kam sie dank einer persönlichen Einladung nach Europa. Sie liess sich in Deutsch-
Yin und Yang
Aber eigentlich ist das Geheimnis dieser Medizin auch
ganz einfach darzustellen: mit dem berühmten YinYang-Symbol, das auch die Visitenkarte von Frau
Chen ziert. Weiss und Schwarz stehen hier für Gegensätze, die sich ergänzen und ineinander übergehen: stark und schwach, männlich und weiblich.
Aber auch «gebend» und «empfangend», «aktiv» und
«passiv». Die chinesische Ärztin sagt zu diesen Kräften: «Es geht immer um das Gleichgewicht. Zu heiss
ist nicht gut, zu kalt auch nicht. Wenn etwas zu viel
ist, muss ich dämpfen. Wenn es von etwas zu wenig
gibt, muss ich ergänzen. Angst bedeutet: Alles ist zu.
Glück: Alles ist offen, alles fliesst. Übermässiges Denken, Wollen oder Handeln gefährdet das Gleichgewicht, einzelne Organsysteme fallen aus der Mitte,
es kommt zu Störungen und Erkrankungen.»
Sie legt ein paar Blätter mit einem Text von ihr
auf den Glastisch. «Unglück ist Glück» ist der Titel.
Erwartungsvoll blickt sie das Gegenüber an, schalkhaft zieht sie die Nasenspitze nach oben. In solchen
Momenten wirkt die reife Frau fast mädchenhaft.
«Kein Begriff kann zureichend gedacht werden ohne
eine begleitende Vorstellung von seinem Gegenteil
bzw. von seiner Negation», steht hier. «Wenn wir eine
schwere Krankheit überwunden haben, sehen wir
das, was wir Gesundheit nennen, plötzlich mit ganz
anderen Augen.» Und weiter unten: «Wir leben nicht
Editores Medicorum Helveticorum
land nieder. 1989 bis 1997 arbeitete sie in einer
renommierten Akupunktur-Praxis in Raunheim
(und in Leukerbad), die mit einem Lehrauftrag
der Johannes-Gutenberg-Universität Mainz ausgestattet ist. 1991 bis 2005 war sie Dozentin
in traditioneller chinesischer Medizin u. a. am
Humanum-Institut in Frankfurt sowie Tutorin
der Deutschen Ärztegesellschaft für Akupunktur. Seit 2009 arbeitet sie als TCM-Ärztin für
Akupunktur in einer Arztpraxis in Bern. Zheng
Chen ist Mutter eines erwachsenen Sohnes. Sie
lebt in Hilterfingen am Thunersee.
im Paradies und wir leben nicht in der Hölle, sondern
wir leben dieses Leben, und in diesem Leben haben
wir es immer wieder mit Gegensätzen zu tun, mit Tag
und Nacht, mit Einatmen und Ausatmen, mit Entstehen und Vergehen. Und wer die Wahrheit des Lebens
in seiner Ganzheit begreifen will, der muss offen dafür sein, dass die Phänomene widersprüchlich sind:
Unglück ist Glück. Auch die Krankheit kann ein Unglück sein, welches am Ende Glück bringt.»
Für die Diagnose einer Krankheit betrachtet Frau
Chen die Zunge des Patienten. «Sie ist der Spiegel sei-
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HORIZONS
Rencontre avec…
nes Innern.» Sie fühlt den Puls, blickt ihm in die Augen, tastet seinen Bauch. «Das reicht in der Regel.»
Und wenn sie dann zu den Nadeln greift, von denen
sie bei einer Behandlung bis zu 25 steckt, wird sie mit
einem Unterschied zu ihrer alten Heimat konfrontiert: «In China wollen die Leute am liebsten möglichst lange und möglichst dicke Nadeln. Die schmerzen mehr, aber sie helfen auch schneller. Hier in
Europa haben viele Leute Angst vor den Nadeln.
Deshalb brauche ich hier eher die kurzen und dünnen.»
«Auch die Krankheit kann ein Unglück sein,
welches am Ende Glück bringt.»
TCM und Schulmedizin
Eben ist Frau Chen von einem Besuch in Shanghai
zurückgekehrt. Einmal pro Monat war sie zuletzt dort,
um ihren Bruder zu begleiten, der an Krebs erkrankt
war und jetzt gestorben ist. «Ich bin nicht traurig»,
kommentiert sie, «nur dankbar, dass ihn Gott geholt
hat und er nicht mehr leiden muss.» Mit chinesischer
Medizin allein war er längst nicht mehr zu behandeln, dafür war es zu spät. «Ein Tumor muss operiert
werden, das ist undiskutabel», stellt Zheng Chen unmissverständlich klar, «und gegen eine akute Lungenentzündung bin ich mit meinen Nadeln viel zu langsam, da kann nur noch die Schulmedizin helfen.» Bei
der Frage «Schulmedizin oder traditionelle chinesische Medizin» geht es also keineswegs um ein Entweder-Oder. «Die beiden Künste ergänzen sich», sagt
Chen. Ein Unterschied sei vielleicht der: «Die Schulmedizin widmet sich vor allem den Symptomen, wir
behandeln die Ursachen und versuchen dabei immer, den ganzen Menschen zu sehen, nicht bloss einzelne Organe.»
Der Fokus von TCM liegt stark auf der Prävention.
Frau Chen ist oft also nicht heilend, sondern vorbeugend tätig. Denn Gesundheit ist auch die Abwesenheit von Krankheit. Eben: Die Energie soll fliessen, die
Harmonie der Kräfte soll gewährleistet sein. «Ich will
mit meinen Behandlungen die Abwehrkräfte stärken
und die Leistungsfähigkeit verbessern. Oft kommt es
vor, dass dabei Beschwerden verschwinden, die ein
Patient gar nicht deklariert hat. Letzthin zum Beispiel hat mir eine Patientin berichtet, sie könne auf
einmal wieder gut schlafen.»
Auch auf ihre eigene Gesundheit achtet sie. «Das
beste Leben ist in der Mitte», fasst sie zusammen. «Ich
will nicht zu viel arbeiten, aber auch nicht zu wenig.
Arm zu sein oder hässlich ist nicht gut. Allzu reich
oder aussergewöhnlich schön aber auch nicht. Ganz
wichtig ist es, sich ausgewogen zu ernähren, also immer von allem ein bisschen zu essen. Einseitige Nahrung ist schlecht für die Gesundheit. Deshalb ist es
naiv zu glauben, dass Vegetarier prinzipiell gesünder
sind als Menschen, die auch Fleisch essen. Gute Ernährung führt zu einem guten Stoffwechsel – die
Energie kann fliessen. Der Mensch ist, was er isst. Übrigens: Auch geistige Nahrung gehört zum Leben.»
Universelle Energie
Frau Chen ist eine neugierige Person, sie liest – chinesisch – Biographien über Mozart oder Romane
von Balzac, gerne schaut sie sich Lebens- und Liebesfilme an. «Da kann ich weinen und lachen – und
geniessen. Das ist wichtig für die Gesundheit: geniessen.» Zum Genuss gehört auch der Gesang, den sie
einst zum Beruf machen wollte. Lange nahm sie
Stunden, in solchen Momenten wurde auch der
schwarze Flügel zum Leben erweckt, der zurzeit
ziemlich verlassen im Raum steht. Es gibt selbstproduzierte CDs, auf denen Frau Chen als Sängerin mit
ihrem glasklaren Sopran zu hören ist, Patienten erhalten sie bisweilen als Geschenk. «Lieder für die
Seele» heisst eine. Klassisches Liedgut gibt sie da,
aber auch «Morning has broken» und «Over the
rainbow». Und falls sie sie noch nicht aufgenommen
hat: Die «Westside Story» würde passen.
Etwa zweimal die Woche gönnt sich die Ärztin
selber ein paar Nadeln. «Wenn ich selber viel Energie
habe, habe ich auch Erfolg bei meinen Patientinnen
und Patienten.»
Den Daoismus und den Konfuzianismus, die oft
als geistige Grundlagen der chinesischen Medizin
zitiert werden, hat Frau Chen mit ihrer Reise nach
Europa hinter sich gelassen. Sie ist bekennende
Christin. Darüber spricht sie lieber als über den Kommunismus. Jetzt wird ihre Stimme etwas lauter und
ihr Engagement unausweichlich. Irgendwie geht es
wieder um das Thema Energie, diesmal aber in einem
universellen Sinn. «Ich habe Gott nie gesehen. Viele
Menschen wollen alles sehen. Aber sehen wir die
Luft? Sehen wir Emotionen?» Mit ihren grossen,
wachen Augen blickt die kleine zierliche Frau, sehnsüchtig beinahe, zu den Bergen. Dann lacht sie, steht
auf, trippelt mit kleinen Schritten in die Küche und
macht einen Jasmin-Tee.
Die nächste «Begegnung mit …»
Am Ende jeden Monats stellt die Schweizerische Ärztezeitung eine Persönlichkeit vor, die sich im
Gesundheitswesen engagiert. Im Februar schildert Daniel Lüthi seine Begegnung mit Stéfanie Monod,
Spezialärztin für Geriatrie und ab 1. März Chefin des Bereichs öffentliche Gesundheit beim Kanton
Waadt.
Editores Medicorum Helveticorum
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Nachweihnachtlicher Case report
Der verirrte Weihnachtsstern
Frank Seibold
Am 16. 12. 2013 stellte sich eine 55-jährige Patientin
notfallmässig auf der Gastroenterologie vor. Sie
klagte über heftige, krampfartige Schmerzen retrosternal. Diese Schmerzen hätten erstmals während
eines Fondue-Essens begonnen und hätten sich nie
ganz beruhigt. Nach dem Essen sei es immer wieder
zu massiven, äusserst schmerzhaften Krämpfen gekommen. Wenige Tage zuvor war der Schwiegervater
der Patientin verstorben, was dazu beitrug, dass die
Patientin und ihr Ehemann das Schlimmste befürchteten. Die klinische Untersuchung auf dem Notfall
und eine Blutentnahme zeigten keine Auffälligkeiten. Die Patientin wurde für eine notfallmässige
Gastroskopie angemeldet.
Die Patientin wurde mit Propofol anästhesiert.
Bei der Gastroskopie fand sich dann im mittleren
Ösophagus ein merkwürdiger, schleimbedeckter
Fremdkörper, der sich erst nach genauer Betrachtung als ein zwei Zentimeter durchmessender, golde-
ner Kunststoff-Stern entpuppte. Der Fremdkörper
wurde mit einer Zange gegriffen, nahe ans Gerät
herangezogen und vorsichtig entfernt. Bei der anschliessenden Untersuchung fand sich keinerlei
Verletzung des Ösophagus. Histologisch konnte eine
eosinophile Ösophagitis (EoE) ausgeschlossen werden. Bolusobstruktionen finden sich gehäuft bei der
Diagnose EoE. Hier lag offensichtlich aufgrund der
Zacken des Sterns eine rein mechanische Obstruktion vor.
Woher der Stern kam, bleibt spekulativ. Es konnte
rückverfolgt werden, dass das erste Schmerzereignis
anlässlich des Fondue-Essens aufgetreten war, somit
wäre es denkbar, dass der Stern sich eventuell in das
Fonduebrot verirrt hatte. Nach der Entfernung des
Sternes war die Patientin komplett beschwerdefrei
und sehr erleichtert, dass das Problem so schnell
behoben war.
Korrespondenz:
Prof. Dr. med. Frank Seibold
Gastroenterologie
Spital Netz Bern
Spital Tiefenau
CH-3004 Bern
Tel. 031 308 89 42
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ET ENCORE...
Ceux qui disaient A(nna) peuvent à présent
aussi dire B(adoux)
Bruno Kesseli
*
Badoux. Fatmas Fantastische Reise (Le voyage
fantastique de Fatma).
Publié par Nadja Khan.
A commander sur le
site internet www.
moyamoya.net
bkesseli[at]emh.ch
Peut-être avez-vous tiqué en arrivant à la dernière
page de cette revue. Il se peut même que vous soyez
revenu(e) à la une pour vous assurer que vous aviez
bien le Bulletin des médecins suisses entre les mains.
Eh non, vous n’avez pas la berlue: pour la première
fois en plus de 10 ans, cette édition du BMS ne
contient pas de dessin d’«Anna» mais présente, à la
place, un croquis de Badoux.
Que s’est-il passé? Ne vous inquiétez pas, vous
retrouverez «Anna» dans les pages du BMS. Simplement, l’artiste a exprimé, il y a quelque temps déjà,
le souhait de dessiner moins souvent pour la revue et
de se retirer, à plus ou moins longue échéance, complètement du «cahier jaune». Ainsi va la vie.
Sans vouloir se lancer dans un panégyrique
d’adieu prématuré, on peut ici s’autoriser un constat
lucide: toute une époque touche à sa fin. Les croquis
d’Anna ont marqué le BMS pendant plus d’une décennie. A l’instar de la couverture jaune, ils étaient
et restent l’un de ses signes distinctifs. Et même si
aucun facteur spécifique ne permet de chiffrer leur
impact, celui-ci était remarquable. Nos conseillers
fédéraux débordés eux-mêmes prenaient occasionnellement le temps de réagir à une caricature d’Anna.
Sa capacité à dégager, avec un sens aigu de l’observation et une extrême concision, l’essence d’un sujet
en mettant le doigt sur l’un ou l’autre fait saillant de
notre époque, a permis à ses dessins d’acquérir une
renommée internationale. En témoignent les nombreuses récompenses qui lui ont été décernées au fil
des ans, parmi lesquelles le «Deutscher Preis für die
politische Karikatur» (Prix allemand de la caricature
politique), obtenu en 2010.
A la rédaction, notre priorité est de répondre
aux besoins et souhaits des lectrices et lecteurs. Et
durant toutes ces années, nous n’avons jamais eu la
moindre raison de douter du fait qu’Anna bénéficiait
(et bénéficie toujours) du soutien de la grande majorité du public du BMS. Son crayon, connu pour être
acéré, ne s’est pas émoussé avec le temps et elle n’hésite pas à remettre en place sa propre profession –
Anna est aussi médecin – deux particularités non
seulement acceptées, mais globalement appréciées
par les lecteurs. Bien évidemment, chacun(e) d’entre
nous s’est, un jour ou l’autre, agacé(e) d’un de ses
croquis. Le contraire serait étonnant. Provoquer certaines frictions fait partie du concept de dessin
d’Anna mais, c’est bien connu, les frictions sont
source de chaleur. Son dernier ouvrage, dans lequel
elle présente un aperçu de ses 14 années de travail
pour le Bulletin des médecins suisses, s’intitule d’ailleurs très logiquement «Reibungswärme» (chaleur de
friction).
La décision d’Anna a suscité pas mal de discussions et d’effervescence dans les coulisses de la rédaction. Si nous n’avons pas trouvé de solution parfaite,
celle que nous avons finalement adoptée ne m’en
semble pas si éloignée. A partir du mois de mai, la caricature hebdomadaire du BMS sera réalisée par un
pool de cinq illustrateurs, dont Anna – au moins
jusqu’à la fin de l’année. Ce pool réunira des grands
noms, solidement établis dans le milieu du dessin
suisse, et des artistes talentueux qui auront pour la
première fois l’opportunité d’élargir leur public par
le biais du BMS. Nous sommes confiants dans le fait
que cette collaboration offrira un résultat varié sur le
fond et la forme, qui saura séduire nos lecteurs. Parce
qu’il faut bien prolonger un peu le suspense, nous ne
dévoilons pas encore les noms des petits «nouveaux»; ils seront présentés en temps opportun dans
le BMS. Sans compter que leurs croquis parleront
prochainement pour eux.
Badoux, qui constitue en quelque sorte l’avantgarde des «nouveaux crayons» et sera publié dans le
dernier numéro de chaque mois jusqu’en mai, fait
incontestablement partie des grands noms évoqués.
Il est fort possible que vous ayez vu ses croquis ou ses
BD au détour des pages de la NZZ ou de la WoZ, la
presse écrite suisse recourant volontiers à ses services. Son style s’inspire de la «ligne claire» d’Hergé
(«Tintin») et il a déjà gagné ses premiers galons dans
le domaine médical. En 2006, il a en effet réalisé,
en collaboration avec la neurochirurgienne Nadja
Khan, une bande dessinée qui présente la maladie
orpheline de Moyamoya, une pathologie cérébrovasculaire, sous forme de voyage dans le corps humain,
afin de faciliter sa compréhension par les enfants (et
les adultes)*.
Ceux qui disaient A(nna) peuvent donc à présent
aussi dire B(adoux), et notre cheminement dans l’alphabet ne s’arrêtera pas là. Au nom de la rédaction,
je souhaite de tout cœur la bienvenue à Badoux et
ses collègues au BMS. Nous sommes impatients de
découvrir les réactions de nos lectrices et lecteurs à
vos croquis.
Bruno Kesseli, rédacteur en chef
Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2014;95: 5
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BADOUX
La dernière page du BMS est gérée indépendamment de la rédaction.
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