Devoir en autocorrection n° 1
Transcription
Devoir en autocorrection n° 1
11 DA 1 pour le 1er janvier 2014 I .2 Devoir en autocorrection n˚1 Problème 1 : 1. Une onde stationnaire est une solution de l’équation d’onde qui peut se mettre sous la forme du produit d’une fonction spatiale par une fonction du temps, soit dans le cas présent : Quelques aspects de la physique du piano I. Vibrations d’une corde de piano fixée à ses deux extrémités I .1 Mise en équation du mouvement transversal d’une corde de piano sans raideur y(x, t) = f (x)g(t) L’équation de d’Alembert devient f (x)g ′′ (t) = c2 f ′′ (x)g(t) Soit t0 un instant tel que g(t0 ) 6= 0. L’équation différentielle en f est de la forme f ′′ (x) + Kf (x) = 0 On peut distinguer trois cas : • K < 0 : posons K = − 12 ; la solution générale est de la forme Λ 1. Dans une corde sans raideur, les efforts exercés par un tronçon de corde sur le tronçon adjacent peuvent être représentés par une force appliquée au point de contact. Cette force, appelée tension de la corde, est tangente à la corde. Dans l’hypothèse des petits mouvements, l’élongation y(x, t) est très ∂y faibledevant la longueur de la corde et sa dérivée spatiale est très ∂x petite devant l’unité. − → 2. Notons T (x, t) la force exercée sur le tronçon {0, x} par le tronçon {x, L}. Prenons pour système le tronçon {x, x + dx} ; il est soumis aux forces − → • − T (x, t) à son extrémité d’abscisse x ; − → • T (x + dx, t) à son extrémité d’abscisse x + dx. Le théorème de la résultante cinétique s’écrit f (x) = Ae−x/Λ + Bex/Λ Les conditions aux limites s’écrivent alors A+B =0 A=0 soit −L/Λ L/Λ B=0 Ae + Be =0 La seule solution est la solution triviale y = 0. • K = 0 ; la solution générale est f (x) = Ax + B Les conditions aux limites s’écrivent alors A=0 B=0 soit B=0 AL + B = 0 ∂2y − − → − → → ey = T (x + dx, t) − T (x, t) ∂t2 En divisant par dx, on obtient, après passage à la limite dx → 0 : 0 = ∂Tx ∂x 2 ∂Ty ∂ y µ = ∂x ∂t2 La seconde équation peut s’écrire µdx La seule solution est à nouveau la solution triviale y = 0. • K > 0 ; posons K = k2 ; la solution générale est f (x) = A cos kx + B sin kx Les conditions aux limites s’écrivent alors A=0 A=0 soit B sin kL = 0 A cos kL + B sin kL = 0 ∂Ty ∂vy = ∂t ∂x En intégrant la première équation, on obtient µ On obtient cette fois une solution non triviale si sin kL = 0. Finalement, la solution non triviale en f est de la forme π f (x) = B cos kx + 2 Tx (x, t) = Tx (t) La composante selon x étant grande devant Ty , elle peut, dans l’approximation des petits mouvements, être confondue avec T0 . La fonction du temps doit alors satisfaire l’équation g ′′ (t) = −k2 c2 g(t) 3. La tension étant tangente à la corde, les composantes Tx et Ty sont telles que ∂y Ty = Tx ∂x On en déduit que ∂y Ty = T0 ∂x → En reprenant la projection sur − ey du théorème de la résultante cinétique, on obtient alors Si on pose ω = kc le solution générale est g(t) = C cos(ωt + ϕ) 2. Les modes propres sont les solutions stationnaires qui satisfont les conditions aux limites. Ils sont déterminés par la condition ∂2y ∂2y = T0 2 ∂t2 ∂x C’est une équation de d’Alembert de célérité s T0 c= µ µ sin kL = 0 soit kn = n La célérité est c= s 4T0 πD 2 ρ π (n ∈ N∗ ) L Les pulsations propres sont ω n = kn c = n πc L Les fréquences propres sont On obtient la même équation pour – la propagation des ondes de tension le long d’un câble coaxial ; – la propagation des ondes sonores le long d’un tube cylindrique. 4. T0 ∼ mg, avec m = 85 kg, soit T0 ∼ 850 N. Soit ρ la masse volumique de l’acier ; la masse linéique d’un fil de diamètre D est µ= Modes propres d’une corde de piano sans raideur, fixée aux deux extrémités. Position du marteau sur la corde fn = c ωn =n 2π 2L La solution générale correspondant au mode propre numéro n est nπx πct cos n +ϕ yn (x, t) = yn0 sin L L 1 πD 2 ρ 4 3. a) Tant que sinc nπa ≃ 1, l’élongation est proportionnelle à L la largeur a du marteau. Une grande largeur du marteau a pour effet de diminuer l’amplitude des harmoniques d’ordre n élevé. Ce phénomène = 3, 4.102 m.s−1 61 se produit lorsque l’argument du sinus cardinal s’approche de π, soit pour L nπa ∼ π soit, en ordre de grandeur n ∼ L a Cet effet est sensible pour des fréquences de l’ordre de C’est à la limite du spectre audible, mais c’est un effet audible : le timbre d’un piano est plus doux si a est grand. b) On peut supprimer l’harmonique de rang n en choisissant x0 de sorte que πx0 = pπ (p ∈ N) n L C’est intéressant pour supprimer l’harmonique de rang 7, qui est dissonnant. Conséquences sur la conception des cordes d’un piano 1. On a vu que la fréquence du mode n est fn = n c ; la 2L fréquence du fondamental est donc c f = 2L Pour une même valeur de la tension et de la masse linéique, il faudrait – pour les graves : une longueur LLa 0 = c 2fLa 0 = L262Hz 262 = 6, 08 m 28 – pour les aigus : une longueur 262 = 4, 05 cm 2fDo 8 4200 2. On peut maintenir la valeur de la tension, et augmenter la masse linéique de façon à diminuer la longueur des cordes dans les graves. On en peut pas envisager de jouer dans de grandes proportions sur la tension des cordes, car on risquerait de provoquer des déformations du cadre. LDo 8 = c ∂vy ∂Ty = ∂t ∂x En intégrant la première équation, on obtient µ Tx (x, t) = Tx (t) L f1 = 17 kHz a I .3 La seconde équation peut s’écrire La composante selon x étant grande devant Ty , elle peut, dans l’approximation des petits mouvements, être confondue avec T0 . c) Prenons pour système le tronçon {x, x + dx} ; son centre de masse est sensiblement au milieu du segment les deux extrémités du tronçon. Il est soumis aux efforts − → • − T (x, t) à son extrémité d’abscisse x ; − → • T (x + dx, t) à son extrémité d’abscisse x + dx. • −Γ(x, t) à son extrémité d’abscisse x ; • Γ(x + dx, t) à son extrémité d’abscisse x + dx. Le moment des tensions est − ∂y 1 → − → → →+ ∂y dx− → dx− ez (dxe− ey )∧ T (x, t) + T (x + dx, t) ≃ Ty (x, t) − Tx (x, t) x 2 ∂x ∂x → Le théorème du moment cinétique s’écrit, en projection sur − ez : ∂y dσz = Γ(x + dx, t) − Γ(x, t) + Ty (x, t) − Tx (x, t) dx dt ∂x On peut considérer que σz ≃ 0, car la masse du tronçon est un infiniment petit d’ordre 1, et le moment d’inertie un infiniment petit d’ordre 2. En divisant par dx, on obtient, après passage à la limite dx → 0 : ∂y ∂Γ (x, t) + Ty (x, t) − Tx (x, t) 0= ∂x ∂x On peut toujours effectuer l’approximation Tx (x, t) = T0 , mais la tension n’est plus tangente à la corde et Ty (x, t) = T0 = L262Hz 3. La masse linéique de la corde filée est ! D2 D µf = π ρacier + e + 2e ρCu = 9, 5.10−2 kg.m−1 4 2 soit, en dérivant πr4 E ∂ 4 y ∂Ty ∂2y (x, t) = T0 2 (x, t) − ∂x 4 ∂x4 ∂x − → En reprenant la projection sur ey du théorème de la résultante cinétique, on obtient µ 2 = T0 ∂2y ∂x 2 (x, t) − πr4 E ∂ 4 y 4 ∂x4 2. Soit un mode propre de vibration tel que cf = s T0 = 95 m.s−1 µf La longueur de la corde du ”La 0” est alors cf = 1, 7 m LLa 0 = 2fLa 0 C’est compatible avec la longueur d’un piano de concert. Prise en compte de la raideur : dispersion et inharmonicité 1. a) A partir de l’expression de Γ, on obtient [force] 1 = L3 × = [force] × L [Γ] = L4 × [E] × L [surface] Γ a bien la dimension du moment d’une force. b) Prenons pour système le tronçon {x, x + dx} ; il est soumis aux forces − → • − T (x, t) à son extrémité d’abscisse x ; − → • T (x + dx, t) à son extrémité d’abscisse x + dx. Le théorème de la résultante cinétique s’écrit µdx ∂2y ∂t conformément à l’énoncé. La célérité est alors I .4 ∂y ∂Γ ∂y πr4 E ∂ 3 y (x, t) − (x, t) = T0 (x, t) − ∂x ∂x ∂x 4 ∂x3 ∂2y − − → − → → ey = T (x + dx, t) − T (x, t) ∂t2 En divisant par dx, on obtient, après passage à la limite dx → 0 : 0 = ∂Tx ∂x 2 ∂Ty ∂ y µ 2 = ∂x ∂t y(x, t) = y0 cos(kx + ψ) cos(ωt) a) En dérivant, on obtient 2 ∂ y 2 ∂t2 = −ω y0 cos(kx + ψ) cos(ωt) 2 ∂ y 2 2 = −k y0 cos(kx + ψ) cos(ωt) ∂x 4 ∂ y = −k4 y0 cos(kx + ψ) cos(ωt) ∂x4 La relation de dispersion s’écrit donc µω 2 = T0 k2 + soit ω 2 = c2 k 2 1+ πr4 E 4 k 4 πr4 E 2 k 4T0 ! b) Les conditions aux limites imposent toujours nπ sin kn L = 0 soit kn = L Les fréquences correspondantes sont telles que ! n2 π 2 πr4 E n2 π 2 4π 2 fn2 = 1 + 4T0 L2 L2 soit fn2 = n 2 c2 4L2 1+ π3 r4 E 4T0 L n2 2 ! On obtient bien fn = n π3 r4 E c p 1 + Bn2 avec B = 2L 4T0 L2 L’inharmonicité augmente quand B augmente ; elle est donc plus faible pour une corde de grande longueur, ce que permet un piano à queue. c) L’écart entre fn (cercles pleins) et fn0 (cercles vides) s’accroı̂t pour les grandes valeurs de n. fn L’équation de d’Alembert se réduit à f ′′ (x) = s2 c2 f (x) La solution générale est sx f (x) = A sinh c + B cosh sx c La condition aux limites en x = 0 impose f (0) = 0 soit B = 0 Il reste donc f (x) = A sinh n 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 II . Couplage entre une corde de piano et la table d’harmonie : le rôle du chevalet II .1 T0 −4 e) L’écart entre fn et fn0 vaut un demi-ton pour s 21/6 − 1 fn 1/12 =2 soit pour n = = 18 0 B fn ∂y ∂y (L, t) = −R (L, t) soit T0 f ′ (L)est = −Rsf (L)est ∂x ∂t En explicitant f (L) et f ′ (L), on obtient T0 tanh 2. pour une onde progressive dans le sens des x décroissants : x y(x, t) = f t + c ∂y Ty (x, t) = T0 (x, t) = + Tc0 f ′ t + x c ∂x vy (x, t) = ∂y (x, t) = f ′ t + x c ∂t II .2 Couplage corde-chevalet 1. Pour Ty (L, t) = −Rvy (L, t), la puissance chevalet→corde est négative ; la puissance corde→chevalet est donc positive, ce qui permet un transfert énergétique de la corde vers la table d’harmonie. 2. On cherche des solutions de la forme y(x, t) = f (x) exp(st). Notons que, s étant complexe, il n’est pas certain que ces solutions sont stationnaires. En effet, une onde y(x, t) = Aejωt ejωx/c est le produit d’une fonction du temps par une fonction spatiale alors que c’est une onde progressive. La propriété n’est caractéristique qu’en représentation réelle. Les dérivées secondes sont 2 ∂ y2 = f ′′ (x) exp(st) ∂x 2 ∂ y = s2 f (x) exp(st) ∂t2 sL c exp sL c = −Rs sinh sL c =− T0 µc ZC 1 =− =− =− Rc R R r 2Lα c 2Lω r−1 exp j = c r+1 Pour r > 1, le second membre est positif ; son argument est nul à 2π près, donc 2Lω ≡ 0 [2π] c Les valeurs possibles de ω sont donc nπc (n ∈ N∗ ) L ωn = Dans ce cas exp j 2Lω = 1 ; il reste donc c exp 2Lα c = r−1 r+1 soit α= On en déduit que Ty (x, t) T0 T0 c = = 2 = µc vy (x, t) c c 3. La condition aux limites en x = L s’écrit On en déduit que T0 T0 c Ty (x, t) =− = − 2 = −µc vy (x, t) c c s cosh c soit Impédance caractéristique d’une corde vibrante 1. En reprenant les notations de la partie I, on a, pour une onde progressive dans le sens des x croissants : y(x, t) = f t − x c ∂y Ty (x, t) = T0 (x, t) = − Tc0 f ′ t − x c ∂x vy (x, t) = ∂y (x, t) = f ′ t − x c ∂t c La condition aux limites en x = L impose d) Avec les valeurs proposées, on obtient B = 3, 75.10 sx r−1 c ln 2L r+1 On constate que α < 0 ; l’amplitude des vibrations décroı̂t exponentiellement en raison du transfert d’énergie de la corde vers la table d’harmonie. 4. En explicitant s, on peut écrire y sous la forme αt jωt exp α x exp jω x − exp −α x exp −jω x y(x, t) = A c c c c 2e e αt exp α x F t + x − exp −α x F t − x = A c c c c 2e en posant F (t) = ejωt Le résultat n’est pas une onde stationnaire, contrairement à la qualification abusive donnée dans l’énoncé. 1 est plus grand 5. Le temps caractéristique de l’amortissement α dans les graves que dans les aigus. Le modèle donne un temps caractéristique proportionnel à L. On pourrait raffiner le modèle en examinant si la constante R est indépendante de la corde. Problème 2 : I. Vibrations et phénomènes de propagation présence des singularités pour les fréquences correspondant aux modes propres du système : c’est le phénomène de résonance. A l’opposé, le phénomène d’antirésonance correspond à l’annulation de l’amplitude pour une fréquence comprise entre les deux singularités. Sans frottement Oscillateurs couplés 1. a) On peut mettre en évidence les régimes libres d’oscillation de deux oscillateurs couplés en mécanique par un dispositif tel que celui qui est représenté ci-dessous. Le système possède deux pulsations propres ω1 et ω2 . Un régime oscillatoire quelconque est une combinaison linéaire d’une oscillation de pulsation ω1 et d’une oscillation de pulsation ω2 . Un mode propre est un mode d’oscillation selon une seule pulsation. Dans le cas où les pulsations des oscillateurs découplés sont identiques, les modes propres sont, d’une part le mode symétrique (x1 = x2 ), et d’autre part le mode antisymétrique (x1 = −x2 ). ... ... .. ...... ... .. ... ... .. ... ... ... .... ... ... .... ..... .... ........ .... ... . ... .. .. . . . . . . . . . ........................................................................................................................................................................................................................................................................ ... .. .. ... ..... ... ... . . ... ... .... .... ....... ..... . . . ... . ..... ... . .... .. . .. . . .......................................................................................................................................................................................................................................................................... .... ... .... .... ...... .... ... . . . ... .. .... .. .. .. ..... ... ........ ..... .... ..... . . ........................................................................................................................................................................................................................................................................ ... .. .... ... ... ... ... .. .... ... . .. ... . . ... . ... ... . . . . . . . .. . . . ... .. . . .. . . . . ....................................................................................................................................................................................................................................................................................... . ... .. . . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . ........... . ... .. . . . . . . . ... .................... ... .. ... ........................ . ... . ....................................... . ... .... ... ... .. f En frottement faible, la résonance correspond à un maximum d’amplitude, et l’antirésonance à un minimum d’amplitude. Avec frottement . .... ..... ... ..... . .. .. .. ... .... ..... .... . .. ..... ... .. .... ..... ... ..... . .. .. .. ... ... .. .. .. ... ..... .... ..... . .. .. .. ..... .. ... .... ..... . . ... .. ... ... ... ... ... .... .... ....... . ... ... . . . . . . . . . . . . . ...... .................. ... .. ........... ... ....................... ........................................ . . .................................................................................................................................................................................................................................................................. ... ... .. ... .... ... ... ... .... .... ................................................................................................................................................................................................................................................................. ... ... ..... ..... ... ... .... .... ... .. . ................................................................................................................................................................................................................................................................ ... ... ... ... .... .... ..... ..... ... .. ................................................................................................................................................................................................................................................................ ... ... ... ... ... ... ... ... ..... ..... ................................................................................................................................................................................................................................................................. ... ... ..... ..... ... ... .... .... ... ... . . b) Dans le cas d’oscillateurs faiblement couplés, lorsque, à la date t = 0, on écarte un seul des oscillateurs de sa position de repos, on observe un phénomène de battements ; c’est alternativement l’oscillateur 1 ou l’oscillateur 2 qui oscille, tandis que l’autre est pratiquement au repos. Il y a ainsi transfert d’énergie d’un oscillateur à l’autre. Cette observation montre que les deux pulsations propres sont très voisines lorsque le couplage est faible. Les frottements ont pour effet de dissiper l’énergie des oscillateurs. Au bout d’un certain nombre d’oscillations, d’autant plus grand que le frottement est plus faible, l’amplitude des oscillations est imperceptible, voire nulle s’il y a des frottements solides. 2. a) La réponse en régime sinusoı̈dal forcé de fréquence f de deux oscillateurs couplés s’étudie expérimentalement plus aisément en électricité qu’en mécanique. On peut envisager un couplage par inductance mutuelle : f 3. a) Mn est soumis aux efforts exercés par deux ressorts −K(un − un−1 ) par le ressort à sa gauche −K(un − un+1 ) par le ressort à sa droite le théorème de la résultante cinétique s’écrit m d 2 un = −K(un − un−1 ) − K(un − un+1 ) dt2 ce qui peut se mettre sous la forme d 2 un dt2 La mise en équation nous donne ( e = u1 + L di1 + M di2 dt dt 0 = u2 + L di2 + M di1 dt dt soit 2 2 e = u1 + LC d u21 + M d u22 dt dt 2 2 0 = u2 + LC d u22 + M d u21 dt dt On obtient le système différentiel de pulsations propres : r 1 pour le mode antisymétrique ωd = (L − M )C r 1 pour le mode symétrique ωs = (L + M )C On voit que le couplage a tendance à écarter les pulsations propres du système. Cette propriété est une propriété générale des oscillateurs couplés. b) En l’absence de frottement, l’amplitude des oscillateurs + ω02 (2un − un+1 − un−1 ) = 0 2 en posant r 2K . m b) Dans l’approximation des milieux continus, on définit une fonction u(x, t) variant très peu à l’échelle de a et telle que un (t) = u(x = na, t). En effectuant un développement de Taylor à l’ordre 2 de un+1 (t) − un (t) et de un−1 (t) − un (t), on a 2 2 d u2n = ∂ 2u dt ∂t 2 2 un+1 − un = a ∂u + a2 ∂ u 2 ∂x ∂x 2 2 un−1 − un = −a ∂u + a2 ∂ u ∂x ∂x2 soit ! ∂2u a2 ω02 ∂ 2 u − =0 2 ∂t2 ∂x2 ω0 = ce qui est de la forme c2 ∂2u ∂x 2 − ∂2u ∂t2 = 0. en posant aω0 c= √ . 2 On reconnait une équation de d’Alembert correspondant à la vitesse de propagation c. II . Corde vibrante 1. Expérience de la corde de Melde. a) Le dispositif de l’expérience de la corde de Melde est constitué d’un vibreur mettant en mouvement une corde tendue par le poids d’une masse m. d ........................................................................................................................................................................................................................... . .. .... .... .... .... .... .... .... .... .... ... vibreur poulie masse Pour certaines valeurs de la fréquence d’excitation de la corde, on observe un système stable d’ondes stationnaires. b) Pour une masse linéique et une fréquence données, on peut étudier l’influence de la tension sur la vitesse de propagation. 2. Equation des cordes vibrantes. i h ∂y ∂ 2 y 1 ∂ ∂y + ∂ 2 = c ∂τ ∂x ∂θ ∂x ∂x 2 2 2 2 = 12 ∂ Y2 − ∂ Y − ∂ Y + ∂ Y2 ∂τ ∂θ ∂θ∂τ c ∂τ ∂θ 2 2 2 = 12 ∂ Y2 − 2 ∂ Y + ∂ Y2 ∂θ∂τ c ∂τ ∂θ ∂y = ∂Y ∂τ + ∂Y ∂θ = ∂Y + ∂Y ∂t ∂τ ∂t ∂θ ∂t ∂τ ∂θ 2 2 ∂2y ∂y ∂y ∂ ∂ Y ∂2Y ∂2Y ∂ ∂ Y = + = 2 + ∂τ ∂θ + ∂θ∂τ + ∂τ ∂t ∂θ ∂t ∂t2 ∂τ ∂θ 2 2 2 2 ∂ Y ∂ Y ∂ Y +2 = + ∂θ∂τ ∂τ 2 ∂θ 2 L’équation de d’Alembert s’écrit " # " # 1 ∂2Y ∂2Y ∂2Y 1 ∂2Y ∂2Y ∂2Y −2 +2 = 2 . + + ∂θ∂τ ∂θ∂τ c2 ∂τ 2 ∂θ 2 c ∂τ 2 ∂θ 2 soit ∂2Y = 0, ∂θ∂τ équation dont la solution générale est Y (θ, τ ) = f (τ ) + g(θ), où f et g sont des fonctions quelconques ; en revenant aux notations initiales, on obtient x x +g t+ . y(x, t) = f t − c c La solution générale de l’équation de d’Alembert est donc la somme d’un terme de la forme f t − x dans le c qui est une onde progressive qui est une sens des x croissants et d’un terme de la forme g t + x c onde progressive dans le sens des x décroissants. d) Des valeurs numériques typiques sont T = 5 N et µ = 1 g/m, ce qui conduit à c = 70 m/s. a) Appliquons le théorème de la résultante cinétique au tronçon de corde [x, x + ∆x] ; − → − → ∆m− a→ C = T (x + ∆x, t) − T (x, t), où − a→ est l’accélération du centre de masse du tronçon. Ceci peut se C réécrire sous la forme : µ− a→ C = − → − → T (x + ∆x, t) − T (x, t) , ∆x soit, en effectuant le passage à la limite ∆x → 0 : − → ∂2y ∂T → µ 2 (x, t)− ey = (x, t). ∂x ∂t En projetant sur les axes, on obtient respectivement : 0 = ∂Tx sur − e→ x ∂x 2 → µ ∂ y (x, t) = ∂Ty sur − ey ∂x ∂t2 3. Modes propres. a) On cherche une solution de la forme y(x, t) = f (x) cos ωt. f (x) est alors solution de l’équation c2 f ′′ (x) + ω 2 f (x) = 0 dont la solution générale est de la forme ωx ωx f (x) = A sin + B cos c c Les conditions aux limites imposent par ailleurs que ( B = 0 f (0) = 0 soit f (L) = 0 =0 sin ωL c les seules pulsations possibles sont telles que ωnc L = nπ ce qui est de la forme ωn = nω1 , avec n entier et ω1 = πc . L b) La notion de mode propre pour des oscillateurs couplés fait apparaı̂tre de même des solutions dont la dépendance temporelle est une fonction sinusoı̈dale. c) Une superposition quelconque de modes propres à la date t = 0 se met sous la forme La première équation donne Tx = Cte = T . ∂y b) L’autre composante de la tension est Ty = T tan α = T ; ∂x on en déduit l’équation régissant y(x, t) : ∂ 2 y(x, t) ∂x2 µ ∂ 2 y(x, t) = T ∂t2 ce qui est de la forme c2 ∂2y ∂x 2 − ∂2y ∂t2 =0 c= c) Posons τ =t− θ =t+ x xc c T . µ ; on a ∞ X An sin(nω1 x/c). n=1 Il s’agit d’une série de Fourier en x de période 2πc = 2L et impaire. ω 1 Si on suppose par exemple que y(x, 0) = 4b sin3 πx , ce qui se met L sous la forme πx 3πx + 3b sin , y(x, 0) = −b sin L L on obtient en posant s f (x) = y(x, t) = 3b sin ( x = 2c (θ − τ ) . t= 1 2 (θ + τ ) Posons Y (θ, τ ) = y(x, t). Calculons les dérivées secondes de y(x, t) par rapport à x et par rapport à t. On obtient : ∂y = ∂Y ∂τ + ∂Y ∂θ = 1c − ∂Y + ∂Y ∂x ∂τ ∂x ∂θ ∂x ∂τ ∂θ πx L sin πct L − b sin 3πx L sin 3πct L . d) Plus généralement, pour y(x, 0) quelconque, on construit y(x, t) en l’exprimant sous la forme d’une combinaison linéaire de modes propres. Les coefficients de cette combinaison linéaire s’obtiennent en effectuant le développement de y(x, 0) en série de Fourier. Le fait que le mode propre domine assez rapidement les harmoniques provient d’un amortissement plus rapide des composantes de fréquence élevée. 4. Ondes stationnaires ; résonance. a) Les ondes progressives et les ondes stationnaires sont des solutions de l’équation de d’Alembert. Une onde stationnaire est une somme de deux ondes progressives se propageant dans des sens opposés. Une onde progressive ne peut pas en général s’exprimer sous la forme d’une somme d’un nombre fini d’ondes stationnaires, car sa dépendance temporelle n’est pas nécessairement sinusoı̈dale, contrairement aux ondes stationnaires. b) On suppose d’abord que sin ωL 6= 0. L’équation c différentielle dont est solution f (x) est toujours 2 ′′ 2 c f (x) + ω f (x) = 0 dont la solution générale est de la forme ωx ωx + B cos f (x) = A sin c c Les conditions aux limites imposent par ailleurs que ( B = b f (0) = b soit f (L) = 0 A sin ωL + B cos ωL =0 c c et finalement ω(L − x) b sin ωL ωx ωx c − cotan = sin f (x) = b cos . ωL c c c sin c c) Un noeud de vibration est un point d’amplitude de vibration nulle et un ventre de vibration est un point d’amplitude vibratoire maximale ; la distance entre deux noeuds successifs est une demi longueur d’onde, soit πc ω. Le point d’abscisse x = 0 n’est pas un noeud. d) Les solutions obtenues sont aussi la superposition de deux ondes planes progressives ; en effet, on a ω(L − x) cos ωt b sin c y(x, t) = ωL sin i h c b sin ω t − x + ωL − sin ω t + x − ωL = c c c c ωL sin c ce qui fait apparaı̂tre la solution comme la somme d’une onde progressive dans le sens des x croissants et d’une onde progressive dans le sens des x décroissants. e) Pour certaines valeurs de la pulsation, le dénominateur s’annule ; il y a alors résonance. Les pulsations de résonance sont ωL nπc sin = 0 soit ω = , n ∈ N∗ . c L Les pulsations de résonance sont identiques aux pulsations de modes propres. L’amplitude vibratoire en x = 0 est alors très petite devant l’amplitude maximale. On peut donc considérer que l’extrémité x = 0 est un noeud de vibration. f) L’amplitude des ventres à la résonance est infinie. Pour interpréter de manière plus réaliste l’expérience de la corde de Melde, il faudrait tenir compte des frottements. III . Ligne bifilaire : impédance et taux d’ondes stationnaires du signal est grande devant les dimensions du tronçon de circuit. b) On a u(x) = u(x + ∆x) + Λ∆x ∂ i(x, t), soit, en divisant ∂t par ∆x et en effectuant le passage à la limite ∆x → 0 : ∂u(x, t) ∂i(x, t) +Λ = 0. ∂x ∂t On a de même i(x) = i(x+∆x)+Γ∆x ∂ u(x+∆x, t), soit, en divisant ∂t par ∆x et en effectuant le passage à la limite ∆x → 0 : ∂u(x, t) ∂i(x, t) +Γ = 0. ∂x ∂t En éliminant i entre ces deux équations du premier ordre, on obtient une équation d’onde en u : ∂ 2 u(x, t) ∂ 2 i(x, t) = ΛΓ ∂ 2 u(x, t) . ∂x ∂t2 De même, en éliminant u entre les deux équations du premier ordre, on obtient une équation d’onde en i : 2 = ΛΓ ∂ 2 i(x, t) . ∂x ∂t2 i et v sont donc solutions d’une équation de d’Alembert, avec une célérité 1 . c= √ ΛΓ c) Si i est une onde progressive dans le sens des x croissants, on a x i=f t− ; c on a donc ∂i(x, t) 1 x ∂u(x, t) =− = f′ t − . Γ ∂t ∂x c c En intégrant par rapport au temps, on a r 1 Λ x x u(x, t) = +A= + A. f t− f t− Γc c Γ c Si les deux grandeurs vibratoires ont une valeur moyenne nulle, la constante d’intégration A est nulle ; le rapport vi est donc une constante r Λ ; Zc = Γ on l’on appelle impédance caractéristique de la ligne. 2 2. Réflexion sur une charge La ligne est alimentée en x = −L par une soure idéale de tension de force électromotrice e(t) = E cos ωt. On cherche une solution complexe des solutions de la forme i(x, t) = A exp (j(ωt − kx)) + ρA exp (j(ωt + kx)) . ...................................................................................................................................................................................................................................... ... ... .. ... ..... ... ..... ..... ..... .... ..... . ......................................................................................... . . . . . . . . . . ... . . . . ............. ....................... .... .... . ... .... .... ..... .... .... .... .... .... .... .... .... .... ................. .... ... .... ........................................................................................... ......................... ... ... .... .... .... ... ... ....................................................................................................................................................................................................................................... ... ... ... ... ... ... .. .. e ligne bifilaire x = −L 6 Z v(0, t) @ R @ - x=0 La ligne est fermée en x = 0 sur une charge d’impédance complexe Z = Z exp(jϕ), c’est-à-dire que v(0, t) = Zi(0, t). 1. Equation d’ondes - Impédance a) Coefficient de réflexion et taux d’ondes stationnaires. ∂i(x, t) ∂u(x, t) – De l’équation +Γ = 0, on déduit ∂x ∂t v(x, t) = Zc A (exp (j(ωt − kx)) − ρ exp (j(ωt + kx))) – En x = 0, on a Zc A (exp (j(ωt)) − ρ exp (j(ωt))) = ZA exp (j(ωt)) (1 + ρ) . On en déduit l’expression du coefficient de réflexion On traite ce circuit dans l’approximation des régimes quasi permanents avec des courants i(x, t) et i(x + ∆x, t) et des tensions v(x, t) et v(x + ∆x, t). a) On peut faire cette approximation si la longueur d’onde ρ= Zc − Z . Zc + Z – cas limite Z = 0 : ρ = 1 ; il y a réflexion totale sans changement de signe pour i ; – cas limite Z → ∞ : ρ = −1 ; il y a réflexion totale avec changement de signe pour i ; – On a ρ = 0 lorsque Z = Zc . La charge est alors adaptée à l’impédance de la ligne. – Expérimentalement, on accède plutôt au taux d’ondes stationnaires (TOS) mesuré en décibels. Vmax . TOS = Vmin – La mesure du TOS ne suffit pas pour accéder à Z car elle ne donne que le module de Z. Pour accéder à Z, on peut déterminer la phase des ventres. b) Ligne quart d’onde. L = λ 4 . L’impédance équivalente à la ligne quart d’onde refermée sur une résistance R est λ v − ,t Zc A(j + ρj) 1+ρ 4 = = Zc . Z eq = λ A(j − ρj) 1−ρ i − ,t 4 Au premier ordre non nul, la différence de marche est ∆(z) = D Zc + R + Zc − R Z2 = c. Zc + R − Zc + R R c) Adaptation d’impédance. Soit une ligne d’impédance Z c fermée sur une impédance Z = R purement résistive et non adaptée. On intercale une ligne quart d’onde d’impédance Z ′c qui s’étend entre x = − λ 4 et x = 0. r ligne d’impédance Z 1 0 r @ R @ x = −λ 4 x=0 Pour que la ligne principale d’impédance Z c soit adaptée, c’està-dire pour qu’il n’y ait pas de réflexion en bout de ligne, il faut choisir p Z ′c = RZc . Une adaptation d’impédance analogue en optique est mise à profit dans la réalisation de couches antireflet sur les surfaces des lentilles. Problème 3 : I. Cohérence et visibilité des franges = az . D −2 ∆σ −1 ∆σ 0 1 ∆σ 2 ∆σ 3 ∆σ b) Le facteur de visibilité s’annule pour ∆ = 1 . ∆σ σ1 et σ0 donnent des ondes en opposition de phase pour 2πσ0 ∆(z) = 2πσ1 ∆(z) + π Cohérence temporelle A — Introduction de la notion de cohérence temporelle 1. a) Pour une bande spectrale [σ; σ + dσ], le déphasage entre les deux voies peut être considéré comme constant et égal à φ = 2π∆(z) = 2πσ∆(z), à condition que ∆σ∆(z) ≪ 1. Dans ces condiλ tions, l’éclairement dû à cette minibande spectrale est dE(σ, z) = K (1 + cos φ) dσ. Les vibrations émises par deux minibandes spectrales sont incohérentes entre elles ; l’éclairement résultant est la somme des éclairements, soit Z σ2 E(z) = K (1 + cos 2πσ∆(z)) dσ, σ1 soit, après intégration : E(z) = K(σ2 − σ1 ) [1 + sinc(π∆σ∆(z)) cos(2πσ0 ∆(z)] . La différence de marche est ∆(z) = (S2 M ) − (S1 M ), avec a 2 − −− → kS1 M k2 = D 2 + z − = D2 2 2D 2 Facteur de visibilité V V ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .................. ... ... ... ... ... . ... ... ... ... ... .. ..... .... ... ... ... . . . . . . ... ... ... ... ... . ...... ... ... ... ... ... ... . . ... ... ... . . ... ... . . ... ... ... ... ... ... ... . . . ... ... ... ... ... . ..... ... ... ... ... . .. . . .... ... ... ... ... ... . . ... ... ... ... ... ... . . . . ... ... ... ... ... ... ..... . .. ... ... ... .. . . ... ... . ... ... ... . . . . ... .... ... ... ... ... ... . . . . ... ... ... ... ... ... . . ... ... ... . . . . . . ... ... ... . ... ... ... . . ... ... ... ... ... ... ..... . ... ... . ... ... ... ... .. .. .. . ... ... ... ... .... ... ... . ... ... ... . . . ... ... ... ... ... . ... ..... ... ... ... ... ... .. ... ... ... ... ... ... . . ... . ... ... ... ... ... .. . . ... ... ... ... ... . . . . ... ... . . . ... .... ........... ........ ... ......... ..... .. . ... ... . . . ... . ... . . . ... ... ... ... .. . . . . . . . . ... .... .. ... . ... ... ........ ............ ... ...... .. ... .............. ..... .. ... ... ..... ..... ..... ........... .... .... .. ... ... ... ........... ... .. ... . .... . . . . . . . . . . . . . ............ ........ ..... . ....... ....... . ∆ .. ... −3 −2 −1 1 2 3 0 ∆σ ∆σ ∆σ ∆σ ∆σ ∆σ R d’impédance Z − # Facteur V V ... ... ... ... ... .... ... ... ... ... ... ................... ... ... ... ... ... . . ... ... ... ... ... .. ...... ... ... ... ... ... ... . ... . ... ... ... . . . . . ... ... ... ... ... ... ... . . . . ... ... ... ... ... . ...... ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ... ... . . . . . ... ... ... ... ... . ..... ... . ... . ... ... ... ... ... . . ... ... ... ... . . . ... ... . ... ... ... ... . . . . . ... ... ... ... . ... ..... . .... ... ... ... ... . ... . ... . ... ... ... ... . . ... ... ... ... ... .. ... . . ... .... . ... ... ... . ... .... ... ... ... .. ... ... . ... ... ... ... . ... . . ... ... . ... ... ... .. ... . . . ... ... ... . ... ... ..... .... ... ... ... . ... ... ... . ... ... ... .. ... ... .... ... ... ... ... . ... . . ... . ... . .... .... .. .... . ... ................ ..... ... ................ ... .... ... . . ... ... ... ... ... .... . . . . . . . . ... .... ... . ... ... ... .. . . . . . . . . . .............................................................................................................................................................................................................................................................................................................. ∆ ... .... ... ... .. . . . . . . . . .. ... ... ... .. ... .. .. .. ... ... ... .. ... .. ... .... ... ..... ... ... .. ... ... ... ... ... ... ..... ..... ... ... .............. ........ ...... .. .. .. .. . −3 ∆σ ligne quart d’onde @ R @ 2D 2 (z − a/2)2 2. a) ......................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... ... ... .. ................................................................................................................... .................. .... .... ........... ... ... ... .. . .... .... .... ... . .... ..... ..... ..... .... .... .... ............ .... ′ .. .. . ...................................................................................................c . . .................. .................... ... ... ... ........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... ... ... ..... ..... .. .. .................................................................................................. ... ........... ... .... ... .... ..... .... .... ............ ........................................................................................c ............ (z + a/2)2 b) V = sinc(π∆σ∆(z)) c) E0 = 2ki0 (σ2 − σ1 ). soit, avec ρ = Zc − R : Zc + R Z eq = Zc " 1+ (z − a/2)2 D2 ! . soit pour ∆(z) × ∆σ = 1 ce qui correspond à la première annulation du facteur de visibilité. c) Le cas V < 0 correspondrait à une inversion de contraste, c’est-à-dire une figure d’interférences dans laquelle les franges brillantes se retrouvent à la place des franges sombres et vice versa. d) Emax = E20 (1 + V ) et Emin = E20 (1 − V ) donc Emax − Emin 1 + V − 1 + V = = V. Emax + Emin 1 + V + 1 − V 3. a) Au voisinage de O, le contraste est maximal ; la visibilité diminue progressivement lorsqu’on s’éloigne de O jusqu’à s’annuler pour ∆ = 1 . La courbe z → ∆(z) étant symétrique par rapport à ∆σ l’axe des ordonnées nous la représentons ci-dessous pour z > 0 : Eclairement E G(ν) = E0 ..... ...... ... ... ..... ..... .... ... ...... ...... ...... ... ... ..... ...... ..... ..... . ... ...... ..... ...... ...... ...... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ................................................................................................................................................................................................................................................................ ... .... ... .... ... .... ... .... ... ... ... ... ... ... ... .. 2 1. a) s(t) = N Z X n=1 de la notion S(ν) = |G(ν)|2 = g02 τ02 1 + 4π (ν − ν0 )2 τ 2 1 . 2πτ0 ∆ν = = G(ν) N X e −2πjνt′n . n=1 La durée T d’observation étant très grande, on peut effectuer les approximations suivantes : Z ∞ N N X X ′ ′ ′ e−2πjνtn |2 = 2T I ≃ |s(t)|2 dt et | e2πjν(tp −tn ) ≃ N, n=1 n,p=1 soit, en utilisant le théorème de Parseval : Z ∞ Z ∞ |G(ν)|2 dν, |S(ν)|2 dν = N 2T I ≃ −∞ −∞ ce qui permet d’écrire l’intensité spectrale sous la forme : i(ν) = R[g(t)] = g0 e − τt 0 dt 2 −∞ −∞ 0 0 b) La largeur à mi-hauteur de la radiation est déterminée par de ′ G(ν)e −( τ1 +2πj(ν−ν0 ))t ... ... ... ........ ... ... ......... ... ............... ... ........ ... ... .......... ... . ... ... ................ ... ... ............... ... ... .. ..... .. ... .. .... .. ... .. ... .. ... . . . ..................................................................................................................................................................................................................................................................... . ... ... ... ....... .... ... .. .... ... ... . ... .. ... ....... .... ... .. .... ... ... .. .... .. ... ... .. .... ... ... .. .... .. ... ... ... ..... ... ... ... . ... . . . . ..... ... ... . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................................................................................. . ................ ν0 ν 2ν0 G(ν)e2πjν(t−tn ) dν −2πjνt′n e τ0 . 1 + 2πj(ν − ν0 )τ soit ∞ +∞ Raie lorentzienne |G(ν)|2 g02 τ02 2 Z 4π 2 ∆ν 2 τ02 = 1, n=1 2. a) −∞ On en déduit b) L’expression précédente fait apparaı̂tre s(t) comme la transformée de Fourier de S(ν) : N X g(t)e−2πjνt dν = g0 G(ν) = g0 b) Application numérique : L’ordre d’interférences correspondant au premier brouillage est λ0 1 1 ≃ p1 = = = 50. 1 1 λ0 ∆σ ∆λ − ∆λ ∆λ 1− 1+ 2λ0 2λ0 Il y a donc 49 franges brillantes d’ordre positif avant le premier brouillage. 1 B — Généralisation cohérence temporelle ∞ soit ... .. ... .. ... ..... ..... ..... ... ... .. ... .. ... .. ... .. ... ..... ..... . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...... ..... ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. .... ...... .... ... ..... ..... .... .. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ..... ... ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... ......... ......... ........ .... .... .... ..... ......... ......... ......... ...... ....... ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. .... . ...... .. .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ..... ..... .... .... .... .... .... .... . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .. ... ..... .. ... ... . ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. ..... ..... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...... ...... . ... .. ... .. ... .. ... .. ..... ..... ... ... .. ... .. ... .. ..... ..... ...... ...... ...... ...... ...... ...... . ..... ...... ..... ..... ... ...... ..... ...... ..... ..... ..... ... ..... ... . 1 ∆ ∆σ E0 Z N |G(ν)|2 . 2T La longueur de cohérence est L0 = c . 2π∆ν La largeur de la raie est due à divers phénomènes ; dans le cas d’un profil de raie lorentzien, l’élargissement est dû aux collisions entre atomes, ce qui peut être étudié expérimentalement en étudiant l’influence de la pression sur la largeur de raie. Un profil de raie gaussien correspond à un élargissement dû à l’effet Doppler, ce qui peut être étudié expérimentalement en étudiant l’influence de la température sur la largeur de raie. Un profil de raie réel n’est jamais parfaitement gaussien ou lorentzien, mais l’un de ces deux caractères peut être dominant. c) Lorsque l’on réalise des interférences, le contraste n’est pas affecté si la différence de marche reste inférieure à la longueur de cohérence. La perte de cohérence se fait sentir lorsque la différence de marche atteint le même ordre de grandeur que L0 , soit ∆≃ cos 2πν0 t pour t > 0. c 1 = . 2π∆ν 2π∆σ Ce résultat est en accord avec le brouillage observé pour Train d’onde g(t) ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ... ... ..... ... . . ... ... ..... ..... . ... . ... ... ... ..... ..... .... . ... ... ... ... ... ...... ...... ...... ..... . ... ... ..... ..... ..... ..... ..... ... ....... ... ... . . . . . . . . . . . ... ..... .... ..... .... ..... .... .... ........ ... .. ... .. ... .. ... ..... ..... ..... ..... ..... .......... ..... .. . ... .. ... ... ... .. ... ... ... .. ... ..... ...... ........... ..... ...... ...... ..... .... ... . ........ ... ... ... .. ... ... ... .. ... ... ... ... .... .. ... ......... ...... ..... ..... ..... .... .... ..... ......... .... .... ... .. .. . . . . .. . . . . .. .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 0 ............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... τt ... ... .. ... .. .. ... .. ... ... ... ... ..... ......... ...... ..... ...... ..... ..... .... ... ....... . ... ... .. ... .. ... .. ... .. ..... ..... ..... ........... ..... ..... .... .. ... ... .. ... .. ..... ..... ..... ..... ..... ...... ..... ... . ... ... ...... ...... ...... ...... ...... ...... .... ..... ... ... ... ..... ..... ..... ..... ..... .. . ... . . . . . . . ..... ..... .... .... . ... ... . ... ... ..... ..... .... ... . ... ..... .... . ... ... ... ... ...... . ... ... ... . ... .. . . . 1 2 ∆= 1 ∆σ dans le cas d’une raie à profil rectangulaire. 3. Relation entre l’intensité spectrale et le contraste des franges a) Pour une minibande spectrale [ν, ν + dν], l’éclairement élémentaire est ν∆ dE = ki(ν) 1 + cos 2π dν c soit, en intégrant, E = E1 + E2 avec E1 = E2 = Z ∞ ki(ν)dν Z−∞ ∞ ν∆ ki(ν) cos 2π dν c −∞ 1. Il faut toutefois reconnaı̂tre le caractère académique de ce calcul ; le brouillage avec inversion de contraste obtenu ici est dû exclusivement à la médiocrité du modèle de profil spectral choisi ! b) Dans le cas particulier important d’une raie fine centrée sur ν0 , on peut écrire Z ∞ ∆ i(ν0 + u)cos 2π(ν0 + u) du E2 = k c −∞ soit ∆ E2 = kR ej2πν0 c Z ∞ ∆ i(ν0 + u)ej2πu c du −∞ Introduisons l’intensité spectrale centrée normalisée ĩ(u) = Z et i(ν)dν 0 Z b 2 b −2 az az ′′ dz ′′ + 1 + cos 2πσ D d soit, après intégration : ... ... ... .. ... ... ... ..... ... .. . ... ... ... ... ... ..... ..... .... ... . ... ... ... ... ... ...... ...... ...... ...... .... . ... ... ... ..... ..... ..... ..... ..... .... . ... ... . ... . . . . . . . . . ... ..... .... ..... ..... .... ..... .... . ..... ... ... ... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... . ..... ... ... ...... ...... ...... ..... ..... ...... ..... ..... ...... ....... ... ... ... ..... ..... ..... ...... ...... ..... ...... ...... ...... .......... ... . ... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... ..... .... ..... ..... .... .... .... ... ..... ........ .... ... ... ... ... . . . . . ... .. ... .. ... .. ... .. ... .. .. ..... ..... ..... ..... .......... ..... ..... ..... .... .... .. . ... .................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... ∆ ... ... ... ....... ... ... ...... ....... ....... ...... ...... ...... ................... ....... ....... ...... .... ... .. ... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... .............. ..... ... . ... ... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ...... ............... . ... ... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ..... ...... ..... ......... . ... ..... ..... ...... ..... ..... ..... ..... ..... .... ..... ... ... ...... ...... ..... ...... ...... ...... ...... ... ..... ... . . . ... . . . . . . ..... ..... ... .... .... .... .. ... ... . . . . ... ..... ..... ..... ..... .... .. ... . ... ... ..... ...... ..... .... . ... ... ... ... .... .... .... . ... ... .. . ... .. Cohérence spatiale A — Introduction de la notion de cohérence spatiale 1. a) La contribution d’une microsource primaire [z ′′ , z ′′ + dz ′′ ] à l’éclairement sur l’écran est dE(z, z ′′ ) = K(1 + cos 2πσ∆(z, z ′′ ))dz ′′ E(z) = Kb 1 + sinc πσ ab d cos 2πσaz D . On obtient un résultat de la forme attendue, avec D ab et ǫ = , V = sinc πσ d σa soit V = sinc πb ǫ . c) Le calcul précédent montre que E0 = 2Kb, où K est proportionnelle à l’intensité I0 de la source ; on peut donc écrire E0 = kbI0 où k est une constante dépendant de la géométrie du système (elle est proportionnelle à l’angle solide sous lequel les trous S1 et S2 sont vus depuis le point O′′ . 2. Etude graphique de la visibilité des franges Raie gaussienne Contrairement au modèle de la raie rectangulaire, on obtient une visibilité qui décroı̂t de façon monotone lorsque la différence de marche augmente. II . E(z) = K ∞ ∆ ∆ = sinc π∆ν ; c c On retrouve le résultat obtenu pour la visibilité dans la question I. d) Raie à profil gaussien : L’intensité spectrale centrée normalisée est √ π −π( u )2 ∆ν ĩ(u) = e . ∆ν Sa transformée de Fourier est, en utilisant la propriété de dilatation : √ π u 2 ∆ν ∆ . = × √ × exp − Γ c ∆ν ∆ν π E Les ondes émises par des microsources différentes sont incohérentes entre elles ; les éclairements correspondants s’ajoutent ; l’éclairement résultant est donc −∞ Sa transformée de Fourier est, en utilisant le résultat de l’énoncé : ∆ 1 ∆ Γ = × ∆ν × sinc π∆ν ; c ∆ν c Γ az az ′′ + . D d ∞ Le facteur de visibilité est donc la transformée de Fourier de l’intensité spectrale centrée normalisée ĩ. c) Raie à profil rectangulaire : L’intensité spectrale centrée normalisée est i h 1 ; ∆ν u ∈ − ∆ν 2 2 ∆ν h i ĩ = ∆ν 0 u 6∈ − ∆ν 2 ; 2 soit ∆(z, z ′′ ) = i(ν0 + u) ∆ ∆ ĩ(u)ej2πu c du = c −∞ On obtient, en posant Φ = Arg Γ : 2πν0 ∆ ∆ cos E = E1 1 + Γ + Φ . c c Γ Z avec 0 1 2 Facteur V V ... ... .......... ... ... ..... ... ... .... ... ... ... . . ... ... ... . ... ... ... ... . ... ... ... . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... .... ... ... ... ..... ... ... ... ..... ... ... ..... ... ... ................................ ... ..... ... ......... ......... ... ..... ........ .............................................................................................................................................................................................................................................................................. b ..... . ..... . . . .. ... . ... .. ... .. ... ... ...... ....... ........ ... ... ......................... .. ǫ 2ǫ 3ǫ Facteur de visibilité V ... ... .......... ... ... .... ... ... ... ... .... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . ... ... ... ... ................................................................................................................................................................................................................................................................... ... ... ... .. .. ... .... .... ... ... ... ... ... ... ..... ..... ... ... .... ... ... ..... .. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . ...... ... .... ..... ..... ........ ... ..... .... ..... .... ................................... ... ..... ... ........ .... ..... ..... .......... ....... .............. .. .... . ǫ 2ǫ b 3ǫ La visibilité s’annule lorsque la largeur de la source est un multiple de l’interfrange. Lorsque la visibilité s’annule, le signe de V change ; il y a donc inversion de contraste. B — Généralisation de la notion de cohérence spatiale 1. a) I = (s1 (t) + s2 (t)).(s∗1 (t) + s∗2 (t)) , soit I = (a1 (t) + a2 (t)e−jΦ ).(a∗1 (t) + a∗2 (t)ejΦ ) jΦ ∗ ∗ ∗ = a1 (t)a1 (t) + a2 (t)a2 (t) + a1 (t)a2 (t)e + a2 (t)a∗1 (t)e−jΦ = I1 + I2 + a1 (t)a∗2 (t)ejΦ + a2 (t)a∗1 (t)e−jΦ = I1 + I2 + 2R a1 (t)a∗2 (t) ejΦ Posons ha1 (t)a∗2 (t)i p . I1 I2 h i p I = I1 + I2 + 2 I1 I2 R γejΦ . γ= On obtient c) On peut réécrire ZZ 2π(δ + ∆) IS (P ) cos dS λ S ZZ γ12 [∆(M )] = = R [γ̃12 [∆(M )]] IS (P )dS S avec γ̃12 [∆(M )] = 2. a) On obtient l’intensité lumineuse en M en sommant les intensités lumineuses correspondant aux microsources d’aire dS autour du point courant P de la source ; ceci s’exprime par ZZ IS (P ) (1 + cos Φ) dS, I(M ) = S 2π(δ + ∆) désigne le déphasage entre les ondes allant de P à où Φ = λ M par l’une ou l’autre des deux voies. Posons ZZ IS (P )dS I0 = S ZZ 2π(δ + ∆) J(M ) = IS (P ) cos dS λ S On peut écrire en prenant ZZ IS (P )dS S γ̃12 [∆(M )] = e −−→ k S1 P k ≃ d 1+ −−→ k S2 P k ≃ d 1+ (y ′′ − y1′ )2 + (z ′′ − z1′ )2 2d2 On en déduit δ=2 2d2 y ′′ y1′ + z ′′ z1′ . d ZZ dS ZZ IS (P )dS S j4π S ′′ ′ IS (y ′′ , z ′′ )e λd (y y1 +z ZZ IS (P )dS ′′ ′ z1 ) dy ′′ dz ′′ . S d) Par définition, on a ZZ j4π ′′ ′ ′′ ′ IS (y ′′ , z ′′ )e λd (y y1 +z z1 ) dy ′′ dz ′′ = F [IS (y ′′ , z ′′ )] S soit ZZ IS (y ′′ , z ′′ )e j4π ′ ′ (y ′′ y1 +z ′′ z1 ) λd S dy ′′ dz ′′ = IS 2y1′ 2z1′ , λd λd . On n’obtient pas le résultat de l’énoncé, mais ce résultat conduit à la même expression de γ12 , compte tenu de la parité de la fonction cosinus. En reprenant l’expression de γ̃12 [∆(M )], on a donc ′ 2y1 2z1′ IS , λd λd . γ̃12 (0) = ZZ IS (P )dS S e) Le facteur de visibilité des franges est, au centre de la figure d’interférences : V = |γ̃12 (0)|. γ̃12 (0) = ! tandis que (y ′′ + y1′ )2 + (z ′′ + z1′ )2 j2π∆ λ j2π ′ ′ (2y ′′ y1 +2z ′′ z1 +d∆) λd 3. Compte tenu de la forme de IS (P ), on a J(M ) . γ12 [∆(M )] = I0 −−→ −−→ b) δ = kS2 P k − kS1 P k, avec −−→ kS1 P k2 = d2 + (y ′′ − y1′ )2 + (z ′′ − z1′ )2 soit IS (P )e S soit b) Les sources S1 et S2 sont totalement cohérentes pour |γ| = 1 et totalement incohérentes pour |γ| = 0. c) Pour deux sources différentes, le déphasage est aléatoire ; il en résulte que ha1 (t)a∗2 (t)i = 0. Le coefficient de corrélation γ est donc nul, ce qui signifie que les sources sont totalement incohérentes et qu’il n’y a pas d’interférences. I(M ) = {1 + γ12 [∆(M )]} ZZ ! IS 0 IS 0 bB Z B 2 −B 2 dy ′′ Z b 2 b −2 dz ′′ e j4π ′ ′′ ′ ′′ (y1 y +z1 z ) λd , soit, en explicitant les intégrales : 2πy1′ B 2πz1′ b γ̃12 (0) = sinc × sinc . λd λd Compte tenu de la géométrie des trous d’Young (y1′ = 0 et z1′ = a 2 ), il reste simplement πab . V = |γ̃12 (0)| = sinc λd On retrouve bien le résultat obtenu précédemment par une méthode plus élémentaire.