Maquette de base 12 pages - CAMEO

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Maquette de base 12 pages - CAMEO
07-051116 Elena
15/11/05
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U
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n i v e r s i t é
Projet de quartier résidentiel sur la rue Myrand
Professeurs et étudiants
s’unissent pour former PACTE Myrand
Mélanie Massouty
[email protected]
Cité universitaire — Un quartier résidentiel et étudiant verra
peut-être le jour sur le campus de l’Université Laval. Initié par
cinq professeurs et une dizaine d’étudiants à la maîtrise en
architecture et en aménagement, le projet PACTE Myrand,
adopte une vision participative.
G
eneviève Vachon, professeure à l’École d’architecture et membre du Groupe
interdisciplinaire de recherche sur les
banlieues (GIRBa), a précisé que «le
PACTE est une volonté de croiser les
savoirs éthiques, techniques, et esthétiques de façon participative», en
demandant à des spécialistes de
partager leur savoir. Les étudiants
peuvent ainsi apprendre et apporter
des idées en matière d’aménagement
et d’architecture.
Ce projet vise à briser l’isolement
des étudiants sur le campus. Aurore
Nembrini, professionnelle de
recherche et membre du GIRBa, a
ajouté que «les objectifs sont de créer
une diversité sur le plan social,
économique et culturel». Ainsi, en
incluant un quartier résidentiel sur le
campus, l’UL se lie étroitement à la
Ville de Québec, bien que le règlement de zonage reste au profit de
l’institution.
Plusieurs consultations, définies
par la CADEUL et l’AELIÉS, auront
lieu à partir de cet automne afin de
préparer le PACTE Myrand. Dans
ces ateliers, les acteurs importants
pour le déroulement du projet seront
ciblés. On identifiera donc, par
exemple, des responsables de la
communauté universitaire et des
responsables affiliés à la Ville. Dans
les rencontres, les défis et enjeux de
ce projet seront abordés, notamment
l’avenir du terrain de golf et du stationnement, ainsi que l’ajustement à
apporter au transport en commun
dans ce nouveau quartier.
tion, afin que le plan d’aménagement
soit prêt pour l’été 2006.
Le GIRBa a été mandaté par le
Comité d’aménagement et de mise
en œuvre de l’Université Laval
(CAMEO) pour ce projet. Le
CAMEO a ainsi donné suite aux
consultations publiques qui ont eu
lieu l’été dernier, et au plan du
recteur, dans sa volonté de réaménager tout le campus.
La population sera aussi consultée
via un questionnaire Internet. Par la
suite, une personne ressource sera
choisie dans chacun des secteurs
concernés. Au printemps, les acteurs
clés devront se réunir dans le but
d’arriver à un consensus au sein du
groupe. Les objectifs d’aménagement et la croisée des savoirs seront
au centre des discussions.
Finalement, les personnes importantes participeront à des sessions
intensives de design et de concep-
Le GIRBa a été choisi, car il possède déjà une expérience en aménagement participatif. Il a par
exemple réalisé le schéma d’aménagement participatif pour les banlieues de 1ere couronne. Aussi, «le
CAMEO voulait une méthode
innovatrice, où la population a le
choix de participer aux défis du
projet,
comme
les
défis
écologiques et sociaux», a
expliqué Mme Vachon.
Photo Jean-Philippe Laprise
Date d’abandon des cours
L’Ombudsman occupé
564 étudiants ont fait appel à lui au cours de la dernière année
Reportée d’un mois et demi
Josée Gosselin
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[email protected]
Mélanie Tremblay
[email protected]
Cité universitaire — 564 étudiants ont fait appel à
l’Ombudsman de l’Université Laval au cours de la dernière
année, d’abord et avant tout en raison des problèmes
concernant la réglementation des études, les droits de la
personne et les questions financières.
O
dette Lagacé, Ombudsman
de l’UL depuis juin 2005,
considère que le nombre
élevé de plaintes est dû au fait que
les étudiants ne connaissent pas
bien la réglementation. «C’est une
responsabilité pour chaque étudiant de chercher de l’information
sur les procédures et les règles à
suivre», a-t-elle convenu. «Ça
éviterait bien des questionnements
et des offenses», a-t-elle ajouté.
«La principale cause, qui a
poussé les 564 étudiants à se
plaindre à l’Ombudsman de
l’Université Laval ou à le consulter, est qu’il y a beaucoup trop de
bureaucratie inutile», a pour sa
part soutenu Louise Langevin,
professeur à la Faculté de droit de
l’UL.
Selon elle, les étudiants sentent
qu’ils n’ont pas leur place dans
les procédures de l’Université,
lorsqu’ils font une plainte. «Il y a
Québec et Cité universitaire
tellement de papeterie inutile à
remplir, de règles sans importance à suivre et de procédures
interminables qu’on n’aboutit
souvent à rien», a-t-elle déploré.
«On devrait plutôt écouter attentivement les étudiants et oublier
toute cette bureaucratie, afin que
leurs droits soient respectés», a-telle affirmé.
Lorsqu’une personne a cogné à
toutes les portes et qu’elle n’a
obtenu aucune entente à la suite de
ses demandes, l‘Ombudsman est
l’un des derniers recours.
«L’étudiant, qui se retrouve en
position défavorisée contre la
machine universitaire, n’a pas
d’autre choix que de demander de
l’aide à l’Ombudsman», a expliqué
Madame Langevin. «On peut comparer cette situation à David devant
Goliath», a-t-elle lancé.
En plus des 564 étudiants qui
ont rencontré l’Ombudsman
durant la dernière année,
plusieurs autres étudiants ont
demandé de l’aide à la CADEUL
pour faire valoir leurs droits.
L’association offre en effet un
soutien aux étudiants dans leurs
démarches et les aide à défendre
leurs droits, afin de résoudre les
conflits qui peuvent survenir.
Pour ce faire, la CADEUL a son
Bureau d’information et des
plaintes.
«L’Ombudsman peut seulement
donner des recommandations», a
indiqué Bruno Fontaine, responsable du Bureau d’information et
des plaintes de la CADEUL. «Il
n’a pas le pouvoir de faire
changer les choses en protestant», a-t-il signalé. «Tandis que
la CADEUL peut organiser des
campagnes et des activités, poser
certaines actions ou même
mobiliser les gens pour faire
bouger les choses», a-t-il
expliqué.
D’après le règlement concernant
l’Ombudsman
de
l’UL,
«l’Ombudsman doit faire enquête
lorsqu’il ou elle le juge nécessaire
et transmettre ses recommandations aux personnes ou organismes
intéressés», afin de tenter de régler
le conflit en cours.
Cité universitaire — Dès la session d’hiver 2006, la date limite d’abandon de cours sans mention d’échec au dossier de
l’étudiant et sans remboursement des droits de scolarité et
autres frais sera reportée du 3 février au 19 mars.
À
la suggestion de certains
professeurs, l’Université a
pris la décision de donner
plus de temps aux étudiants afin de
leur permettre de faire des choix
éclairés. En ajoutant six semaines à
la période de réflexion, elle espère
voir le nombre d’abandons diminuer.
Lors d’une conférence sur l’adaptation aux études universitaires,
Laurette Maurice, conseillère en
orientation, a souligné que l’abandon de cours est souvent imputable
à une situation nouvelle dans la vie
de l’étudiant. «La plupart des abandons dans les six premières
semaines de cours sont attribuables
à des difficultés d’adaptation», a-telle confié. Ainsi, les étudiants
pourront se familiariser avec leurs
cours et ne prendront plus de décisions hâtives.
Selon Danielle Fleury, registraire
pour l’Université Laval, cette
mesure donnera plus de temps aux
étudiants pour s’améliorer. «C’est
une mesure de soutien qui permet-
tra aux étudiants d’aller plus loin et
de se reprendre s’ils éprouvent des
difficultés en début de session», at-elle ajouté.
Mme Fleury précise également
que la décision de l’Université permettra aux étudiants qui bénéficient d’aide financière gouvernementale de déclarer plus tard leur
abandon de cours. Ceux-ci
recevront donc plus longtemps une
plus grande somme d’argent car en
annulant un cours, le montant
alloué diminue.
Marie Blais, agente de gestion
des études au Département d’information et de communication, soutient qu’avec cette initiative, le
nombre d’échecs va diminuer et
que les moyennes cumulatives
vont augmenter.
N’étant pas prolongée, la date
limite d’abandon de cours avec
remboursement des frais de
scolarité reste toujours la même
soit, le 22 janvier pour la session
d’hiver.
L’E XEMPLAIRE , le mercredi 16 novembre 2005
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