DOSSIER PÉDAGOGIQUE | THÉÂTRE DE L`ÎLE | SAISON 2016

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DOSSIER PÉDAGOGIQUE | THÉÂTRE DE L`ÎLE | SAISON 2016
DOSSIER PÉDAGOGIQUE | THÉÂTRE DE L’ÎLE | SAISON 2016
Théâtre Cazaril
Te x t e d e G e o r g B ü c h n e r
Mise en scène de Antoine Caubet
SÉANCES SCOLAIRES / DÈS LA 3ÈME
Mercredi 22 juin à 9h
Jeudi 23 juin à 13h30
Vendredi 24 juin à 13h30
Durée : 1h40
Jauge limitée à 220 personnes
Tarif : 600 Frs par personne (élève et accompagnateur)
Inscription aux séances scolaires à effectuer sur le site internet du
Théâtre de l’île, www.theatredelile.nc.
Les artistes et l’équipe du Théâtre de l’île sont à votre disposition pour
vous accompagner lors de la préparation de votre venue en séance
scolaire.
SÉANCES TOUT PUBLIC
Vendredi 24 juin à 20h
Samedi 25 juin à 18h
Dimanche 26 juin à 18h
Les représentations tout public sont aussi ouvertes aux classes.
Pour bénéficier du tarif exceptionnel à 1600 Frs réservé aux groupes
scolaires, merci d’effectuer une demande auprès du département Jeune
Public
Texte disponible au centre de ressources du Théâtre de l’île.
Ce dossier a été réalisé à partir des documents fournis par la compagnie.
C O N TA C T S
DÉPARTEMENT
Actions culturelles
Laurent Rossini
25.50.52
[email protected]
www.theatredelile.nc
JEUNE
PUBLIC
Séances scolaires
Chloé Alvado
25.50.52
[email protected]
Il est extrêmement périlleux de vouloir représenter
théâtralement les mots, personnages, lieux,
situations, intrigues : les mots y risquent leur vie,
leur invention, leur “création d’écriture”, leur pure
résonance, leur fragilité d’esquisse et d’éclat, au
profit du rouleau compresseur de la représentation
théâtrale.
Et pourtant, sans incarnation, sans émission et
réception charnelle de ce texte sur le plateau, rien
ne se passe, car précisément l’écriture traque le
tressaillement même de la vie mentale, du corps
vivant jeté dans le monde, de l’inconnu de nousmêmes, de notre intime concret.
Antoine Caubet
1. LA PIÈCE
4
2. LE PROJET
4
3. LE SUJET
5
4. L’AUTEUR
GEORG BÜCHNER
5. LA MISE EN SCÈNE
6
7
5.1 Crudité théâtrale : pas de « scène » 7
5.2 Quatre acteurs et le texte
7
6. BIBLIOGRAPHIE
7
7. L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
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LA PIÈCE
Le théâtre comme un ultime combat : quatre acteurs entourés par les
spectateurs, sur la scène comme dans un ring, traversent cette pièce
brûlante.
La révolution, l’amitié, l’amour et la mort.
Un cri à l’humour désespéré, libérateur.
Georg Büchner est une comète. Emporté par le typhus à vingt-trois ans, il
eut à peine le temps d’écrire trois pièces, qui suffirent à faire de lui une des
figures les plus marquantes du théâtre allemand. Il n’a pas même vingtdeux ans quand il écrit d’un trait ce drame d’une nervosité elliptique.
La mort de Danton - Images dramatiques de la Terreur en France met en
scène les derniers jours de Danton avec ses camarades face au Comité
de Salut Public en mars 1794. Tragique histoire de ces hommes et de ces
femmes emportés par une révolution qui, « comme Saturne, dévore ses
propres enfants. »
Danton préfère en effet mourir, entraînant ses amis avec lui, plutôt que de
se battre pour une cause désormais placée sous le signe de la Terreur :
« J’aime mieux être guillotiné que guillotineur ».
Texte
Georg Büchner
Mise en scène
Antoine Caubet
Avec
Antoine Caubet,
Cécile Cholet,
Christine Guênon,
Olivier Horeau
Traduction
Jean-Louis Besson,
Jean Jourdheuil
Editions du Seuil
Encadrés par le public, les quatre acteurs arpentent le plateau nu, dépouillé
de tout artifice, pour épouser tour à tour les points de vue contradictoires
des révolutionnaires. Ils deviennent ainsi eux-mêmes les fragments d’un
monde violent, éclaté : « Nous sommes de bien piètres alchimistes ».
Comment tracer son chemin dans le chaos que nous avons créé et qui
nous emporte soudain ?
LE PROJET
En 2008, le Théâtre Cazaril crée Roi Lear 4/87 d’après Shakespeare. L’enjeu de ce travail est clair : sans décor ni
costume ni son ni lumière ni accessoire, une traversée à 4 acteurs de la pièce de Shakespeare, dans une très grande
proximité avec le public disposé en quadrifrontal : une « scène » de 5m sur 5m encadrée par les spectateurs.
Le texte, le jeu et le public.
La représentation est dense, très proche du public qui suit la traversée du chaos qu’est la pièce de Shakespeare de
façon rude, crue et très théâtrale : les quatre acteurs changent très fréquemment de rôles (22 personnages dans
la pièce), les situations et décors existent dans les corps des acteurs et dans l’imaginaire du public.
Un éloge du théâtre, de son pouvoir d’évocation, de sa puissance à faire naître des mondes avec trois fois rien.
Une incarnation de la pensée incroyablement riche, et belle, et foisonnante, du texte de Shakespeare.
Ce spectacle est un succès : 6 ans et 180 représentations du Roi Lear 4/87 plus tard, aujourd’hui donc, nous
voulons continuer ce travail en préparant pour 2015 le second opus : La Mort de Danton, de Büchner, dans le
même esprit, avec les 4 mêmes acteurs.
Les derniers jours de Danton avec ses camarades face au Comité de Salut Public en 1794, le peuple révolutionnaire
vu par Büchner, la « révolution qui dévore ses propres enfants », les tensions entre ces jeunes gens sur le monde,
la
révolution, l’amour et la mort : tout dans cette pièce résonne de façon extrêmement proche, sensible, dans un cri
autant désespéré que libérateur.
Dossier pédagogique La Mort de Danton - Saison 2016 - Théâtre de l’île
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LE SUJET
Dans La Mort de Danton Büchner regarde quarante ans après la Révolution Française, il en choisit un moment
(la chute des dantonistes en mars – avril 1794), et construit un paysage de la Révolution tant intérieur et fictif
qu’historique. Danton est las de la Révolution et ne fait rien pour échapper à son arrestation et à celle de ses
amis.
Scène où il s’oppose à Robespierre (la vertu et la guillotine), Comité de Salut Public avec Saint/Just manœuvrant
pour empêcher un procès qui donnerait trop d’écho à Danton.
Scènes de rue où le peuple commente la Révolution sous les yeux de Danton, relations de Danton et de sa
femme Julie, de Desmoulins et Lucie, grandes conversations en prison sur l’existence de Dieu, plaisanteries
grasses sur le sexe et la mort, critique de l’idéalisme allemand, ces quelques heures qui précipitent les dantonistes
vers l’échafaud sont l’occasion de scènes très diverses où Büchner, loin de retracer une fresque historique, en
isole et ausculte tel ou tel élément : comment vivons-nous, pensons-nous, traçons-nous un chemin dans un
chaos qui nous emporte et que nous avons créé ?!
La Révolution vaut comme lieu d’une pensée politique et esthétique qui s’éprouve, se construit et se
défait : là aussi, comme dans le Roi Lear, les questions sur le théâtre et sa validité, l’idéalisme de Schiller rejeté,
la philosophie défaite, la question des masses et du sujet agissant, tout cela ne prend sens que théâtralement,
dans un questionnement sur la représentation du monde qui rejoint celui de Shakespeare. À la mort de Danton,
à celle de Julie pourraient répondre celles de Cordélia et du Roi Lear.
La Mort de Danton n’est pas une fresque historique de la Révolution Française. Loin de seulement retracer ce
qui fut, elle dépèce et reconstruit le mouvement révolutionnaire, l’interroge.
Si les emprunts à l’histoire sont essentiels (particulièrement à Thiers et son «Histoire de la Révolution
Française»), Büchner jalonne ce récit par nombre de scènes inventées qui suspendent le récit, jusqu’à en être
un commentaire lyrique où la fiction l’emporte sur le réel et l’histoire.
C’est la vie dans ses manifestations les plus fragiles, intimes que Büchner met en regard avec l’histoire ; il n’y
a pas de principe directeur, de progrès dans l’histoire. Büchner en ausculte les disjonctions, les abandons, les
impuissances, et la pièce devient une réflexion ontologique sur la mort qui arrive pour chacun des dantonistes.
Vie et mort, sexualité et amour, passé et présent, foi et athéisme, jouissance et souffrance : pour ces êtres
plongés dans l’invention d’un monde dont ils ne maitrisent en rien l’élaboration, Büchner invente un théâtre
discontinu, éclaté.
Ce ne sont plus les « grands hommes » de notre histoire nationale qui se dessinent, mais bien des silhouettes
anonymes, désemparées, comiques et grotesques souvent, perdues et terrorisées toujours… Que Leonce et
Léna et Woyzeck viennent clore les 23 ans de vie de Büchner n’a rien d’étonnant ; tout est d’ores et déjà inscrit
dans sa première pièce, La Mort de Danton : « des marionnettes dont les fils sont tirés par des forces inconnues,
voilà ce que nous somme » (acte II, sc 5).
Tous les êtres sont traversés par cette incertitude, même Robespierre qui doute, ébranlé par Danton : « Je ne
sais pas ce qui en moi ment au reste ».
C’est au moment où Saint/Just justifie la terreur (« Y a-t-il tant à s’étonner que le fleuve de la Révolution, à
chaque étape, à chaque nouveau tournant, rejette ses cadavres ? ») qu’il devient une sorte de marionnette de la
raison, d’un « sens de l’histoire » abstrait et figé, «glacé» comme il le dira quelques semaines plus tard.
Les quatre acteurs du spectacle sont anonymes : il ne s’agit pas de singer les figures historiques de la Révolution
Française, mais de suivre pas à pas Büchner dans son doute, dans sa remise en cause d’un sens, dans sa
volonté de se débattre contre le désespoir et d’accéder à une liberté. Ces thèmes courent de personnage
en personnage qui chacun sont une part de cette quête. Marion, Danton, Lucile sont les éclats d’une même
question : un même acteur, une même actrice peut tour à tour incarner tel fragment de sens, tel éclat d’une
pensée en marche, telle silhouette d’être humain.
C’est l’ambition de ce projet.
Dossier pédagogique La Mort de Danton - Saison 2016 - Théâtre de l’île
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L’AUTEUR
GEORG BÜCHNER
Quels que furent les formes (récit et théâtre) et les thèmes qu’il explora (exil, folie, trahison, etc.), Georg Büchner
(1813-1837) se montra un créateur d’une rare intensité, passant au filtre de son imaginaire les destinées vertigineuses
de personnages rendus captifs de l’Histoire et de leurs passions.
Figure marquante et immuable de la littérature allemande, il est l’auteur de la comédie satirique Léonce et Léna et
des pièces de théâtre La Mort de Danton et Woyzek.
Suivant la tradition de sa famille, où l’on était médecin depuis plusieurs générations, il s’inscrivit à la faculté de
médecine de Strasbourg (novembre 1831), avant de regagner l’université allemande de Giessen, petite ville d’Hesse.
C’est au sein de cet État despotique, théâtre depuis 1830 d’une agitation constante, que se déploya son activité
politique : il écrivit à ses amis des lettres révoltées contre cet État féodal et policier ; en mars 1834, il fonda une
« Société des droits de l’homme », organisation dont l’objectif était de mobiliser les masses en vue d’une action
révolutionnaire, et rédigea dans la foulée Le Messager hessois, tract imprégné des idées de la Révolution française,
et premier texte révolutionnaire de langue allemande. Mais une dénonciation entraîna l’arrestation de plusieurs de
ses amis ; les tracts furent saisis ; Büchner rentra à Darmstadt, où sa famille résidait.
L’hiver suivant, il se plongea dans l’histoire de la Révolution française. De ces lectures et du sentiment d’échec
après l’aventure de Giessen, naquit le drame historique La Mort de Danton. Büchner y énonce ses interrogations sur
l’histoire et les forces qui la régissent, sur l’homme, sa destinée, et la misère du peuple.
En mars 1835, s’étant soustrait aux poursuites engagées contre lui, il s’enfuit à Strasbourg (un mandat d’arrêt fut
lancé en juin 1835), où il reprit ses études de médecine.
À la même époque, il traduisit Lucrèce Borgia et Marie Tudor de Victor Hugo et entama la rédaction de Lenz et de
son Mémoire d’anatomie sur le système nerveux du barbeau, qui lui valut, en septembre 1836, d’être promu au grade
de docteur de l’université de Zurich.
En l’espace d’une année, les œuvres se succédèrent : Lenz (automne 35), la comédie fantaisiste Léonce et Léna (été
36) et Woyzek (fin 36), sa dernière œuvre dramatique, ensemble de fragments retraçant l’histoire d’un soldat acculé
à l’égarement et au meurtre.
Il fut emporté par le typhus, à Zurich, le 19 février 1837. À cette date, il n’était connu que de ses proches et de
quelques services de police. Depuis le début du vingtième siècle, son œuvre a été largement redécouverte, jusqu’à
devenir un véritable objet d’étude et de fascination.
Source : www.vagabonde.net
Dossier pédagogique La Mort de Danton - Saison 2016 - Théâtre de l’île
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LA MISE EN SCÈNE
5.1 CRUDITÉ THÉÂTRALE : PAS DE « SCÈNE »
Rien n’est plus violent qu’une fonction théâtrale qui nie complètement ses effets de représentation spectaculaire.
La fiction est celle de l’écriture, non plus celle du plateau. Le dispositif théâtral obéit à cette logique.
La représentation s'opère dans un espace tri/frontal pour 150 à 200 personnes, délimitant au centre du dispositif une
« aire de jeu » de quelques mètres carrés seulement.
Nous pouvons jouer dans un théâtre, nous pouvons jouer dans une salle polyvalente, en extérieur, dans n'importe
quel espace qui permette d'accueillir au moins une centaine de chaises. La lumière englobe tout l'espace sans
mystère ni effet d'aucune sorte. Il n'y a pas de « décor », pas d’accessoire ni son, seulement 4 acteurs et le texte.
5.2 QUATRE ACTEURS ET LE TEXTE
Il s’agit de créer le paysage mélancolique et dérisoirement aigu que Danton et ses amis, le Comité de Salut Public, le
peuple parisien créent dans le bruit, l’humour et la fureur.
Cette pièce du chaos, composée de façon chaotique, non linéaire, nous allons la suivre à la lettre, dans ses mots,
en faisant courir la représentation de corps en corps, comme si un même courant électrique parcourait des corps
différents, les personnages de la pièce.
L'important en tout cas n'est pas de « résoudre » le problème : « comment faire jouer une trentaine de rôles
par 4 acteurs ? », mais de faire glisser le jeu d'un acteur à l'autre à travers les rôles pour entendre et voir toutes les
ouvertures, les pensées en marche proposées par les œuvres. C'est voir la pièce comme un paysage qu'on suivrait
d'avion selon des angles changeant, c'est voir des silhouettes perdues dans le paysage, plus que fouiller le visage de
ce Robespierre/là, de cette Julie/là. C'est mettre le public dans une position « d'enquête » vis à vis de l'œuvre.
BIBLIOGRAPHIE
La Révolution française
La Révolution française de Albert Mathiez, Paris, Bartillat, 2012
Comprendre la Révolution de Albert Soboul
Robespierre
Robespierre, de Hervé Leuwers (Ed.Fayard 2014)
Georg Büchner
Le Théâtre de Georg Büchner, Un jeu de masques, de Jean-Louis Besson (Ed. Circe 2002).1
1. Cet ouvrage est disponible au centre de ressources du Théâtre de l’île.
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L’ÉQUIPE ARTISTIQUE
ANTOINE CAUBET
COMÉDIEN / METTEUR EN SCÈNE
Ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, il crée sa première mise
en scène Le Pupille veut être tuteur de Peter Handke au Lucernaire, à Paris, en 1985.
Il fonde à cette occasion la Compagnie Théâtrale Cazaril.
Après de nombreux spectacles (une vingtaine entre 1985 et 2005 : Gorki, Shakespeare,
Motton, Joyce, Faulkner, Thomas Mann, Sophocle, Tchekhov, Brecht, Büchner…), il
est invité en 2005/2006 comme artiste associé du CDN de Dijon/Bourgogne où il
crée À Voir avec la comédienne Cécile Cholet, puis Chantier Naval de Jean-Paul
Queinnec en février/mars 2006.
De façon régulière, Antoine Caubet a une activité de formation auprès de jeunes comédiens, à l’École du Théâtre
National de Strasbourg, à Alger au Conservatoire national, puis plusieurs fois à L’Ecole de La Comédie de Saint/
Etienne, à l’ESAD et à l’EDT 91 ces dernières années.
Il mène aussi régulièrement une activité de formation auprès de comédiens professionnels dans le cadre de
stages AFDAS, sur Le Soulier de Satin de Claudel en 2002, Shakespeare (Le Roi Lear, Hamlet, Othello) en 2003,
Le Chemin de Damas de Strindberg en 2004, Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare en 2006 à Dijon, et
Feydeau : personnage, verbe et action à Paris en novembre/décembre 2006, De la littérature au théâtre, de
Tchekhov à Levin, Requiem à l’automne 2010 au Théâtre de l’Aquarium à Paris, Thomas Bernhard en 2012.
Au printemps 2007, il est à nouveau (après un premier spectacle créé en 2004) l’invité du Setagaya Public Theater
de Tokyo pour y mettre en scène Variations sur la mort de Jon Fosse, en tournée au Japon après la création à
Tokyo.
Il crée en juin 2008 Roi Lear 4/87 d’après Le Roi Lear de Shakespeare, une traversée de la pièce pour 4 acteurs
sans autre outil théâtral que le jeu.
Depuis mars 2009, François Rancillac l’invite à partager l’aventure artistique du Théâtre de l’Aquarium où Antoine
partage la vie quotidienne du théâtre et y crée ses spectacles.
Après la reprise de Roi Lear 4/87 en décembre 2009, il y crée dans les quatre espaces du théâtre Partage de Midi
de Paul Claudel en mars 2010. Puis il met en scène Un Marie-Salope, rafiot pour Odyssée mer ciel terre, de JeanPaul Queinnec au printemps 2011, Finnegans Wake chap.1 de James Joyce en janvier 2012. Il monte en mars
2013 l’opéra Lucia de Lammermoor de Donizetti à L’apostrophe, scène nationale de Cergy/Pontoise et du Val
d’Oise où il est en résidence jusqu’en 2013. Il crée Œdipe Roi de Sophocle à l’automne 2013, repris en tournée à
l’automne 2014.
CÉCILE CHOLET
COMÉDIENNE
Elle a travaillé sous la direction de Stanislas Nordey (Bête de style et Calderon de
Pier Paolo Pasolini, La Dispute de Marivaux, La Légende de Siegfried), Frédéric
Fisbach (Une planche et une ampoule, Mara dans L’Annonce faite à Marie de Paul
Claudel), elle même dans L’Image de Samuel Beckett, Jean Pierre Vincent (Violence
à Vichy de Bernard Chartreux, Tout est bien qui finit bien de William Shakespeare),
Etienne Pommeret (Le Journal d’Adam, le Journal d’Eve de Mark Twain, Joséphine la
cantatrice ou le peuple des souris de Franz Kafka).
Sous la direction d’Antoine Caubet, elle a joué dans Ambulance de Grégory Motton,
Campagne dégagée d’après Woyzeck de Georges Büchner, Sur la grand-route de Tchekhov, La mi-temps, A
voir, Chantier Naval, Un Marie Salope de Jean Paul Quéinnec, Partage de Midi de Claudel (Ysé), et Œdipe Roi de
Sophocle à l’automne 2013 au Théâtre de l’Aquarium.
Elle a joué dans Dolto puis Dalida avec Anne Margrit Leclerc en 2011/12, Käthchen mon amour d’après Kleist mis
en scène par Eloi Recoing en 2013, et Le Manuscrit des Chiens de Jon Fosse mis en scène par Christophe Laluque
en 2014.
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CHRISTINE GUÊNON
COMÉDIENNE
Après des études au Théâtre des Quartiers d’Ivry, sous le regard de Catherine Dasté
et Françoise Gerbaulet, puis à l’Espace Acteur sous celui de Guy Shelley et Michel
Cerda, elle travaille sous la direction de Michel Cerda, Nicolas Lormeau (de la
Comédie Française), Daniel Souier, Jean-Christian Grinevald, Thierry Atlan, Sophie
Renault.
Elle est Suzanne, la sœur, dans Le Pays lointain de Jean-Luc Lagarce monté par
François Rancillac, et Christine dans Mademoiselle Julie mis en scène par Jacques
Falguière en 2006.
Elle rencontre en travail, et en projets, Elisabeth Chailloux, Marc Paquien, Omar Porras.
En 2007, elle joue dans Retour à la citadelle de Jean-Luc Lagarce, mis en scène par François Rancillac (Théâtre
des Abbesses, décembre 2007), puis L’Affiche de Philippe Ducros mis en scène par Guy Delamotte, Panta Théâtre
à Caen, Tarmac de La Villette en 2009.
En 2011/12, elle joue dans Détours de Sophie Calle mis en scène par Francois Rancillac au Théâtre de l’Aquarium.
Elle crée en 2012 L’homme qui rit de Victor Hugo qu’elle a mis en scène et joué en France, Algérie, Russie. Ce
spectacle sera également présenté au Théâtre de l’île de Nouméa.
OLIVIER HOREAU
COMÉDIEN
Sorti de l’Ecole du Théâtre National de Chaillot, il a ensuite continué sa formation
avec Claude Buchevald, Brigitte Jacques, Bernard Grosjean et Antoine Caubet.
Il a travaillé avec Andrzej Seweryn dans Peines d’amour perdues de Shakespeare,
Jérôme Savary dans Fregoli de Bernard Haller et Patrick Rambaud, Roland Topor
dans Ubu Roi.
Il joue dans Chantier Naval de Jean-Paul Queinnec avec Antoine Caubet en 2006.
Pendant 10 ans, il travaille avec la compagnie La Llevantina/Marie-José Malis et joue
ces dernières années dans Œdipe Roi de Sophocle (2005), Le Prince de Hombourg
de Kleist (2009), On ne sait comment et Le Plaisir d’être honnête (2011 et 2012) de Pirandello, enfin Hypérion
d’Hölderlin au festival d’Avignon 2014 et au Théâtre de la Commune à Aubervilliers.
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