danton eeprom

Transcription

danton eeprom
DANTON EEPROM
“IF LOOKS COULD KILL”
SORTIE LE 3 FEVRIER
Eeprom signifie Electrically-Erasable Programmable Read-Only Memory, c’est un type de mémoire
informatique programmable et lisible à l’infini.
L’informatique, il est tombé dedans quand il était petit à
Marseille. La maman de Danton, qui procure à son fils
unique un Thomson MO6 dès ses 6 ans, n’en espérait
certainement pas tant. Après des études d’informatique
(évidemment), puis d’anglais (c’est un anglophile de
toujours), il se forme surtout au son. Son groupe lycéen
Dust Art, aventure séminale de 7 ans, lui donne accès au
Studio de la Rose Des Vents à Aix-en-Provence. Il y
apprend à mixer en enregistrant leur album, qui ne verra
jamais le jour. Qu’à cela ne tienne, le parc de synthés
analogiques d’un studio où enregistrent Jean-Jacques
Goldman et son guitariste Michael Jones devient son
école buissonnière. Entre ses sessions diurnes
d’assistant, il bidouille et apprivoise les machines toute la
nuit, jusqu’à l’épuisement. On lui fait confiance, on lui
donne les clés : il y fait en quelque sorte son
compagnonnage. C’est là qu’il enregistrera son premier album "Yes Is More", loin de l’agitation de la
ville.
Puis vient Londres, sur un coup de tête, avec seulement un laptop et un synthé en poche. Dur dur de
retrouver le même niveau d’exigence sans moyens. Heureusement, Andrew Weatherall l’adoube et joue
l’entremetteur providentiel. Ça vous pose son homme ! Petit à petit, Danton réussit à reconstituer chez
lui son studio idéal. Ce qui lui demande beaucoup de travail. Au point d’avouer que pendant
l’enregistrement de cet album, il a failli arrêter la musique au moins une dizaine de fois.
Heureusement, Londres l’inspire. La difficulté d’y faire sa place, la rugosité de son climat, mais aussi un
respect de la vie privée et de la singularité incomparable le nourrissent. Le dandy insatiable y a autant
trouvé son havre de paix qu’un puissant aiguillon créatif. "Never Tell" a la classe d’une apparition
nocturne de Bryan Ferry en plein fog à la sortie d’un concert de Roxy Music à Hyde Park !
« Work hard, Party hard » disent les Anglais ! Danton ne demande que ça et laisse libre court à son
perfectionnisme à outrance. If Looks Could Kill a demandé plus d’un an et demi de travail et jusqu’à
26 versions de certains morceaux pour atteindre l’excellence. Pour une fois il a pris son temps, poussé
par le patron d’InFiné Alexandre Cazac, le directeur artistique que Danton attendait.
C’est par "Biscotto & Chimpanzee" que tout a commencé. Sa synth pop à l’écoute de laquelle on irait
bien se baigner aux Baléares, a dressé le plan d’un album dense et généreux. L’étalon pour la
Promo France : Virginie Freslon – [email protected] – tel. 06 500 79 400
production a été "Hex Tape", dont Danton assume le guilty pleasure quand il évoque son parfum de hiphop lascif, comme sur "All American Apparel", appel affolant au pole dance, dont l’efficacité synthétique
et surannée est redoutable… « oops, I did it again » ! Emma Darling, pur produit de Promo France :
l’East London à la gouaille bigarrée, pose sa voix sur "Hex Tape". Danton l’a rencontrée lors d’un
karaoké un jour de l’an, toujours là où on ne l’attend pas !
"All Dressed Up (And Nowhere to Go)" est une expression anglaise qui décrit ces situations où l’on
s’apprête parfaitement pour finalement ne rien faire. Une certaine notion de la futilité et de la solitude
urbaine qu’il a lui-même clippée. Un peu parce qu’il l’a forcément vécue à Londres. Beaucoup parce que
pour lui tout est lié. Comme sur son précédent album, il chante et joue de tout, préférant « jouer de tout
mal que bien d’un seul instrument ». Et comme il considère ses morceaux comme des courts-métrages,
autant les mettre lui-même en image.
Un vrai touche-à-tout, qui ne peut s’empêcher de mettre les mains dans le moteur et d’aller faire les 400
coups derrière le rideau ! Un sens du décalage constant qui convoque son âme d’enfant, qu’il cultive
pour rester sur la brèche.
Sur "FemDom", on retrouve la fascination pour les caves moites et les beats retors de Detroit qui ont fait
sa réputation. Une électro racée et sensuelle qui évoque les nuits où les corps se frottent et transpirent,
dans la promesse de rencontres à l’issue certaine. Des nuits au bout desquelles on a trop bu et trop
fumé, mais qu’on aimerait ne pas voir s’achever. "Occidental Damage", seul titre déjà sorti en maxi,
résolument techno et terriblement efficace, se fond à merveille dans l’ensemble. "Hungry For More" avec
ses synthés et sa basse charnelle, ses voix séductrices et vénéneuses, prépare une sortie en beauté
pour un "All Eyes On Me" en forme d’All Tomorrow’s Parties sans fin.
Danton Eeprom embrasse la production avec autant de panache que de désinvolture, entre fraîcheur et
décadence. Le romantique au coeur de silicium savoure sa trentaine et continue de faire fi des
cloisonnements, en effaçant les lignes de démarcation entre électro et rock. Avec If Looks Could Kill, il
crée un virus malin et voluptueux à vous faire fondre le système !
TRACKLISTING
01. Melodrama In Cinerama
02. Biscotto & Chimpanzee
03. Hex Tape
04. FemDom
05. All American Apparel
06. Never Ask, Never Tell
07. All Dressed Up (And Nowhere To Go)
08. Occidental Damage
09. Hungry For More
10. All Eyes On Me
DANTON EEPROM
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