Immigration et transformation des saines habitudes de vie, le cas de

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Immigration et transformation des saines habitudes de vie, le cas de
Immigration et transformation des saines habitudes de vie, le cas de l’activité physique
chez des immigrants de première génération à Montréal
Objectif :
Montrer les effets de l’immigration, des processus d’adaptation et d’intégration sur la pratique de
l’activité physique chez des immigrants d’origines diverses. Analyser le rôle des représentations
culturelles, des statuts sociaux et des conditions concrètes de la migration dans le maintien ou la
transformation des saines habitudes de vie.
Méthode :
20 entrevues de groupe semi-dirigées avec 130 immigrants allophones de première génération,
âgés en majorité de 26 à 44 ans, de statuts sociaux divers et fréquentant des centres de
francisation.
Résultats :
Les résultats montrent que les immigrants rencontrés font très peu d’activité physique et ont
souvent un mode vie moins actif que celui qu’ils avaient dans leurs pays d’origine. Les facteurs qui
expliquent cette situation sont nombreux et multifactoriels, cependant, il semble que les priorités
mises sur l’intégration, les démarches d’apprentissage et de recherche d’emploi et les soins aux
enfants expliquent en grande partie ces résultats. Le stress, les épisodes dépressifs ainsi que des
représentations culturelles défavorables à la pratique de l’AP sont aussi des facteurs explicatifs.
Conclusion :
La sédentarité est une problématique très présente chez les populations migrantes. Elle présente
peu de variabilité selon le statut social, mais plutôt selon le genre et l’âge. Ces populations
montrent des risques accrus de connaître une dégradation de leur état de santé. Afin de les inciter
à être plus actives, il est nécessaire d’encourager les initiatives issues des communautés axées
sur l’organisation d’activités culturellement adaptées en insistant sur le fait que la pratique de l’AP
est un outil d’intégration sociale.

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