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LeTemps.ch | Symbiotics, un nouvel acteur à Genève 1 of 1 http://www.letemps.ch/Facet/print/Uuid/a6b04104-aeda-11dd-bf59-ad... Economie & Finance Mercredi12 octobre 2005 Symbiotics, un nouvel acteur à Genève Par Frédéric Lelièvre Des anciens employés de BlueOrchard ont créé leur société de conseil en microfinance. «L'art de vivre ensemble, c'est ce que veut dire notre nom.» Fondateur de Symbiotics, Cédric Lombard souhaite concilier développement humain et développement économique. Sa société, lancée à Genève au début de l'année, propose des services d'information et de conseils aux investisseurs et aux gérants de fonds de microfinance. C'est un domaine qu'il connaît puisqu'il est à l'origine d'un acteur maintenant bien établi, BlueOrchard. Ce dernier a très largement animé le symposium qui vient de se tenir dans la Cité de Calvin sur les investissements dans la microfinance. A la suite d'un conflit interne, plusieurs anciens employés ont continué l'aventure de leur côté. Symbiotics vient de décrocher un mandat de gestion de 500000 dollars pour le fonds de microfinance de responsAbility, une société soutenue notamment par Credit Suisse. Une société de gestion basée à Zurich prépare avec son aide le lancement d'un fonds de même type, mais qui devrait être enregistré au Luxembourg. «Nous préparons aussi de grosses émissions d'obligations», précise Roland Dominicé, responsable clients, sans en donner le montant. La société vient de lever 150000 francs auprès d'investisseurs privés de la région lémanique. «Maintenant que nos produits sont bien définis et que les premiers contrats arrivent, nous allons travailler à la constitution du conseil d'administration.» L'arrivée d'un nouvel acteur réjouit ce financier qui hésite encore à investir dans la microfinance. «Nous manquons de données. Il existe bien des agences de notations, comme MicroRate aux Etats-Unis. Mais très peu d'institutions de microcrédits sont couvertes. On est très loin d'un «Bloomberg» de la microfinance, dont nous avons besoin comme investisseurs. De ce point de vue, un peu de concurrence ne peut qu'améliorer nos informations», espère-t-il. © 2009 Le Temps SA 20.07.2010 10:41