La mutuelle complémentaire obligatoire, un nouvel enjeu
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La mutuelle complémentaire obligatoire, un nouvel enjeu
Avril 2015 n°56 La loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 avait pour objectif, outre ceux de sécurisation des parcours professionnels et de compétitivité des entreprises, de garantir de nouveaux droits aux salariés, parmi lesquels la généralisation de la couverture complémentaire des frais de santé et ce, au plus tard le 1er janvier 2016, si les négociations de branches ou d'entreprises n’ont pas abouti d’ici là. Cette mesure était bienvenue car l’absence d’une complémentaire santé entraîne souvent un renoncement aux soins, notamment en optique ou en dentaire. Dans le cadre de nos décryptages de l’ANI, puis de la LSE, nous avions estimé que cette généralisation pourrait concerner environ 4 millions de salariés et une réduction des coûts à la charge des salariés. Notre souci était cependant que le panier minimum, appliqué en l’absence de négociations, proche de la CMU-C, méritait d’être bonifié. Au-delà, les négociations qui se jouent actuellement entre les organisations syndicales et les directions, dans toutes les entreprises, ont montré la forte technicité du chantier, la complexité des cahiers des charges des contrats à faire prévaloir et, au bout du compte, les défis à relever pour apporter de réelles garanties aux salariés. Dans un tel contexte, il est souvent préférable d’avancer à plusieurs, secondés par des spécialistes. Bonne lecture ! DANS CE NUMÉRO P. 1/2 Eclairage P. 2 Trois questions à… P. 3 L’actu juridique avec AuServiceduCE Les rencontres Secafi P. 4 Éclairage La mutuelle complémentaire obligatoire, un nouvel enjeu pour les IRP D’ici le 1er janvier 2016, tous les salariés du secteur privé devront pouvoir accéder à une assurance santé complémentaire. Cette mesure, issue de l’ANI de janvier 2013 et transposée dans la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013, devrait concerner environ 4 millions de salariés. Les salariés des entreprises de moins de 249 personnes sont les principaux concernés : le taux d’équipement des PME, en matière de contrats collectifs, est de 74 % et la part des salariés couverts est encore plus faible, à hauteur de 67 %, du fait de la très large majorité des TPE (moins de 10 salariés) dans l’échantillon. Cette mesure va donc entraîner une bascule de contrats individuels vers des contrats collectifs cofinancés par l’employeur, mais également le « primo-accès » de certains salariés qui ne bénéficiaient jusqu’alors d’aucune couverture, pour des raisons économiques. Illustration © Retrorocket ÉDITORIAL À partir de la loi de sécurisation de l’emploi (LSE) et jusqu’à juin 2014, les négociations ont eu lieu au niveau des branches professionnelles pour fixer les garanties prises en charge et les modes de financement des cotisations : peu d’entre elles, cependant, ont abouti à une signature, du fait notamment de l’absence de décrets. Depuis juillet 2014, et jusqu’au 1er janvier prochain, ce sont les entreprises de plus de cinquante salariés qui doivent négocier, soit parce qu’elles n’étaient jusqu’à présent pas couvertes par un contrat collectif, soit parce que les garanties proposées sont inférieures au « panier » minimal de soins. Précisé par le décret du 8 septembre dernier, il s’articule autour de quatre obligations. D’abord, le remboursement de l’intégralité du montant du ticket modérateur, c’està-dire la partie des dépenses qui reste à la charge des patients après LIRE SUITE PAGE 2… 1 SUITE DE LA PAGE 2… le remboursement de la sécurité sociale. Puis, la prise en charge du forfait journalier hospitalier, la participation financière aux frais d’hébergement et d’entretien en cas d’hospitalisation. Également, la prise en charge de certains soins dentaires, à hauteur de 125 % du tarif de la sécurité sociale, et, pour finir, de frais d'optique, dans la limite d'un forfait compris entre 100 à 200 € en fonction de la correction, sur une période de deux ans. La négociation concerne les entreprises au sein desquelles a été désigné un délégué syndical et celles tenues d’engager une négociation sur la couverture complémentaire dans le cadre des NAO. Pour celles déjà dotées d’une mutuelle obligatoire, il conviendra de s’assurer que le dispositif déjà en place offre des garanties au moins aussi favorables que celles prévues par le décret. Enfin, à défaut d’accord mieux disant, l’employeur sera tenu de faire bénéficier les salariés d’une couverture collective correspondant au panier minimal et dont le financement sera partagé à part égale entre les deux parties. Alors, simple formalité ? « Absolument pas, estime David Favre, consultant Secafi. Le dispositif peut se traduire par des surcoûts, tant pour l’entreprise que pour les salariés couverts, du fait notamment de la portabilité des droits des salariés licenciés qui est désormais à assurer et, de manière générale, du fait de la mise en conformité des contrats avec ces nouvelles règles. En d’autres termes, la couverture proposée peut varier. Il convient à cette occasion de rechercher un équilibre entre cotisations et prestations et entre salariés. Cette réforme invite les institutions représentatives du personnel à s’impliquer dans ces choix et, notamment, celui de l’assureur. Elle réclame un examen précis de la situation de l’entreprise et, en particulier, de déterminer dans quel cadre juridique elle se situe, ce sur quoi nous travaillons désormais en étroite collaboration avec un actuaire. » Par ailleurs, la réintégration de la part de la cotisation patronale (ou de celle du CE) dans le revenu imposable des salariés n’est pas sans impact sur leur revenu net fiscal… D’où l’importance, pour les IRP, de clarifier les objectifs du contrat afin d’en optimiser les modalités et le coût. Autant de sujets techniques et complexes qui nécessitent un accompagnement pas à pas pour faire les meilleurs choix en connaissance de cause. Taux de couverture santé selon la taille de l'entreprise (TPE-PME) en 2012 (en % de l'ensemble des TPE-PME) Ensemble 74 % 50 à 249 salariés 88 % 10 à 49 salariés 76 % 1 à 9 salariés 73 % Taux de couverture santé selon la taille de l'entreprise (TPE-PME) en 2012 (parts des salariés couverts) Ensemble 68 % 50 à 249 salariés 81 % 10 à 49 salariés 69 % 1 à 9 salariés 67 % Source : Enquête sur l'équipement des TPE/PME en matière de complémentaire santé - Crédoc / CTIP – 2012. Trois Questions à… …Philippe Bernard, actuaire au sein du Cabinet ABC En savoir plus sur les contrats responsables Traits d’Union : Suite à la réforme des contrats santé « responsables », quels sont les principaux aménagements à prévoir pour un contrat en place ? Philippe Bernard : Il est indispensable de s’assurer que le contrat respecte bien les plafonds instaurés par la réforme : encadrement des niveaux de garantie en optique, limitation des garanties pour les médecins n’ayant pas adhéré au contrat d’accès aux soins. De même, il convient de vérifier les minima de couverture (voir « panier moyen », ci-contre). Dans la pratique, l’essentiel des aménagements concernera les plafonnements. Td’U : À quelle date un contrat « responsable » doit-il respecter les nouvelles règles ? PhB : Ces règles s’appliquent aux contrats souscrits ou renouvelés à compter du 1er avril 2015. Pour la majorité des contrats d’entreprise obligatoires renouvelés généralement en fin d’année, cela signifie donc au 1er janvier 2016. Une période transitoire est prévue pour les contrats collectifs obligatoires souscrits avant le 19 novembre 2014 et responsables à cette date : ils continuent d’être considérés comme responsables jusqu’à leur prochaine modification des actes juridiques justifiant leur mise en place et, au plus tard, jusqu’au 31 décembre 2017. Td’U : Comment conserver le même niveau de garanties qu’avant la réforme ? PhB : Il est possible, dans un premier temps, de rendre le contrat actuel responsable et, en complément, de souscrire un deuxième contrat dit « sur-complémentaire » dont le niveau des garanties ne respecte pas les plafonds de prise en charge des contrats responsables. Sous réserve d’un certain formalisme, le caractère responsable du contrat socle ne sera pas remis en question. En revanche, le contrat sur-complémentaire ne sera pas considéré comme responsable et ne bénéficiera donc pas des avantages fiscaux et sociaux associés. N ° 1 D U C O N S E I L A U X C E E T A U X C H S C T / AV R I L 2 0 1 5 / N ° 5 6 2 L’actu juridique avec AuServiceduCE / Atlantes Requalification de CDD en CDI et rappel de salaire Lorsqu’un salarié obtient la requalification de plusieurs CDD non successifs en CDI, il n’est fondé à réclamer un rappel de salaire correspondant aux périodes séparant chaque CDD que s’il arrive à démontrer qu’il est resté à la disposition de son employeur et soumis à ses directives au cours de ces périodes. Cass. Soc., 10 déc. 2014, n° 13-22422 FS-PB Dispense de préavis et renonciation à la clause de non-concurrence Les juges ont rappelé dans un nouvel arrêt que l’employeur qui entend renoncer à la clause de non-concurrence, en cas de dispense de préavis, doit le faire au plus tard à la date du départ effectif du salarié. En effet, c’est cette date qui marque le point de départ de l’obligation du salarié de respecter l’interdiction de concurrence. L’arrêt ajoute que des dispositions contractuelles ne peuvent pas repousser ce délai à la date à laquelle le préavis aurait pris fin s’il avait été exécuté. cette affaire, la chambre sociale va jusqu’à écarter l’argument de l’employeur selon lequel la convention collective nationale applicable à l’entreprise prévoyait bien, elle, une durée maximale. L’annulation de la mise à pied doit être prononcée lorsqu’aucune durée n’est prévue dans le règlement intérieur de l’entreprise, même si la convention collective en prévoit un. faut pouvoir justifier d’un mandat de son organisation. Aucun formalisme n’est exigé quant à la forme de ce mandat. Dans un arrêt récent, la Cour de cassation a même précisé que ce dernier pouvait être donné oralement sur le fondement de l’article 1985 du Code civil qui admet « qu’un mandat peut aussi être donné verbalement ». Cass. Soc., 7 janvier 2015, n° 13-15630 Cass. Soc., 10 décembre 2014, n° 14-60447 F-PB Gestion d’une ASC par un tiers La Cour de cassation précise que le tiers qui gère une activité sociale et culturelle (ASC) à la place du CE doit avoir obtenu une délégation expresse des élus, au risque de subir un redressement Urssaf. Dans cette affaire, c’était l’entreprise ellemême qui gérait les bons d’achat des salariés : la Cour justifie le redressement au motif que, sans délégation expresse de la part du CE, l’employeur doit payer des cotisations car la distribution de bons d’achat s’assimile à une « rémunération à l’occasion du travail » au sens de l’article L. 242-1 du Code de la sécurité sociale. Forfait jour et note de service Pour rappel, la convention individuelle de forfait en jours doit être prévue par accord collectif garantissant le respect des durées maximales de travail et des repos journaliers et hebdomadaires (Cass. Soc., 29 juin 2011, n° 09-71107). Lorsqu’un accord collectif n’est pas suffisamment clair sur ces garanties, ou qu’il ne prévoit pas de mécanisme de contrôle de ces garanties, alors la convention de forfait en jours est illicite. En plus de ce principe, la Cour de cassation a ajouté qu’il n’était pas possible qu’une note de service corrige ce manque de garanties. La conclusion d’un accord collectif d’entreprise est donc la seule option qui s’impose à l’employeur. À défaut, la convention de forfait est nulle et le salarié est en droit de réclamer le paiement des heures supplémentaires. Cass. Soc., 21 janvier 2015, n° 13-24471 Cass. Soc., 12 février 2015, n° 13-27267 Durée de la mise à pied disciplinaire Pour les juges, la mise à pied n’est licite que si le règlement intérieur de l’entreprise prévoit une durée maximale. Dans Formalisme du mandat autorisant un DS à déposer une liste électorale Pour être autorisé à déposer une liste de candidats au nom de son syndicat, il Cass. Soc., 17 décembre 2014, n° 13-23230 BON À SAVOIR Annonces cumulées de créations d’emplois en Mars 2015 Annonces cumulées de suppressions d’emplois en Mars 2015 (Source : Veille Emploi Secafi) Nord-Pas-de-Calais Nord-Pas-de-Calais Nord-Pas-de-Calais Nord-Pas-de-Calais -1 564 564 -1 283 283 BasseBasseNormandie Normandie Bretagne Bretagne 748 748 39 39 Pays de la Loire Pays de la Loire 255 255 Picardie Picardie HauteHauteNormandie Normandie 00 633 633 Île-de-France Île-de-France ChampagneChampagneArdenne Ardenne 553 11 553 Centre Centre 40 40 Bourgogne Bourgogne 238 238 99 99 BasseBasseNormandie Normandie Lorraine Lorraine 265 265 Alsace Alsace 12 12 Aquitaine Aquitaine 135 135 Bretagne Bretagne -623 -623 -178 -178 Pays de la Loire Pays de la Loire -305 -305 FrancheFrancheComté Comté 45 45 Limousin Limousin 55 Midi-Pyrénees Midi-Pyrénees 069 11 069 Auvergne Auvergne 50 50 -662 -662 Rhône-Alpes Rhône-Alpes 834 834 LanguedocLanguedocRoussillon Roussillon 353 353 Picardie Picardie HauteHauteNormandie Normandie -30 -30 -33 -33 Île-de-France Île-de-France ChampagneChampagneArdenne Ardenne 739 -2 739 -2 Centre Centre -529 -529 PoitouPoitouCharentes Charentes PoitouPoitouCharentes Charentes 52 52 Chiffre clé du mois (Source : Veille Emploi Secafi) Limousin Limousin -42 -42 -196 -196 Bourgogne Bourgogne -53 -53 Auvergne Auvergne -342 -342 -51 -51 313 313 Corse Corse 00 Midi-Pyrénees Midi-Pyrénees -659 -659 Alsace Alsace -485 -485 FrancheFrancheComté Comté -38 -38 LanguedocLanguedocRoussillon Roussillon -312 -312 En mars 2015, le climat des affaires s’améliore, l’indicateur qui le caractérise connaissant une amélioration de 2 points Rhône-Alpes Rhône-Alpes -389 -389 Aquitaine Aquitaine Provence-AlpesProvence-AlpesCôte d'Azur Côte d'Azur Lorraine Lorraine -409 -409 . Provence-AlpesProvence-AlpesCôte d'Azur Côte d'Azur -681 -681 (Source INSEE, Informations rapides N°67, 25 mars 2015) Corse Corse -78 -78 N ° 1 D U C O N S E I L A U X C E E T A U X C H S C T / AV R I L 2 0 1 5 / N ° 5 6 3 LES RENCONTRES SECAFI Loi sur la sécurisation de l'emploi : quels impacts sur le secteur du logement social ? Points de vigilance des CE et des CHSCT autour de la BDES et de l'information/consultation sur les orientations stratégiques Mardi 14 avril, à Lyon, de 8h30 à 14h00 La santé publique/privée : la loi HPST et ses conséquences sur l'emploi et la santé des personnels Jeudi 30 avril, à Grenoble, de 9h00 à 13h00 Pour plus de précisions, contactez Ghislaine Stéphano au 04 78 63 78 68 Élus de CE, comment mieux travailler avec votre expert et votre conseiller juridique? Mardi 14 avril, à Saint-Étienne-du-Rouvray, de 9h30 à 12h30 Les enjeux socio-économiques dans le secteur de l’ingénierie et conseil technologique : quelles évolutions des rôles du CE et du CHSCT ? Vendredi 17 avril, à Paris, de 9h00 à 17h00 PROGRAMME DE LA JOURNÉE : La Loi Macron, quelles conséquences pour les CE et CHSCT? Mardi 14 avril, à Toulouse, de 9h00 à 12h00 PRÉSENTATION : La « loi pour la croissance et l’activité », dite « loi Macron », a été présentée par le ministre de l’Economie comme le moyen de régler les « trois maladies de la France » : « défiance », « complexité » et « corporatisme ». Elle « vise à agir sur tous les leviers pour favoriser la relance de la croissance, de l’investissement et de l’emploi ». Elle comprend un ensemble de mesures disparates qui rendent sa compréhension difficile. Mais les enjeux pour les représentants du personnel et le dialogue social sont nombreux. La loi est en discussion au Sénat actuellement, aussi Secafi vous propose d’échanger sur ce sujet d’actualité afin de partager les conséquences, pour les CE et les CHSCT, de la promulgation prochaine de cette loi. Pour l’occasion, cette première série sera animée par Nadia Ghedifa, Directrice générale du Cabinet Secafi. CETTE RENCONTRE SERA ANIMÉE PAR : François Sabrié, Consultant Secafi, et Laurent Maunier, Consultant Secafi, spécialiste CHSCT. Pour plus de précisions, contactez Zlatina Sarieva au 04 78 63 78 68 Matinée-Débat : Les négociations annuelles obligatoires Lundi 20 avril, à Amiens, de 8h45 à 12h15 Pour plus de précisions, contactez Blandine Gosselin au 06 30 70 91 26 Matin ■ Évolution des acteurs français 2014 / 2015 ; montée en puissance des concurrents « émergents ». ■ L’évolution de la demande suivant les secteurs d’activité ICT en 2014-2015 : u Aéronautique : baisse de charge de conception au sein des bureaux d’études u Automobile : quels volumes d’activité vers les véhicules électriques ? Quels sont les nouveaux besoins des constructeurs : ingénierie offshore/ concentration/réintégration (cf. Ph. Brunat) u Energie : ralentissement / transition énergétique / perspectives post-Fukushima du nucléaire. ■ L’actualité du crédit impôt recherche (CIR) et les conséquences sur l’économie des affaires en France. Pause déjeuner Après-midi ■ Conditions de travail et ingénierie : les ingénieurs sous pression, les inter-contrats. ■ Politiques RH et Conditions de travail : les systèmes d’évaluation. ■ Les moyens d’action des CHSCT Pour plus de précisions sur ces événements, contactez Jean-Matthieu Sassier au 01 53 62 71 13 Matinée-Débat : Pénibilité Jeudi 23 avril, à La Saline-les-Bains (La Réunion), de 8h30 à 14h00 Pour plus de précisions, contactez Delphine Cayrefourcq au 06 92 79 60 17 Matinée-Débat : Fonctionnement du CHSCT Mardi 28 avril, à Montpellier, de 8h30 à 13h00 Pour plus de précisions, contactez Rod Maamria au 06 07 90 17 48 Retrouvez toutes les dates de nos matinées-débats sur notre site www.secafi.com, rubrique Agenda. Vous êtes invité(e) à ces débats. Accueil café à 8h30. Attention, le nombre de places étant limité, pensez bien à vous incrire. Pour vous inscrire, merci de bien vouloir remplir le formulaire sur le site http://www.secafi.com, rubrique « Agenda ». La e-letter de Secafi Avril 2015 - N°56 Directrice de la publication : Nadia Ghedifa, Directrice générale de Secafi Rédactrice en chef : Pascale Pujol E-mail : [email protected] Secafi, une société du Groupe ALPHA Pour vous abonner à la e-letter d’information de SECAFI, merci de vous inscrire sur le site secafi.com : http://www.secafi.com N ° 1 D U C O N S E I L A U X C E E T A U X C H S C T / AV R I L 2 0 1 5 / N ° 5 6 4