Le marché de l`immobilier dans le Tarn est un marché de transition

Communiqué de presse
Albi, le 9 avril 2013
Le marché de l’immobilier dans le Tarn est un marché de transition :
une année 2012 marquée par une phase d’ajustement
Maître Catherine PRIEUR-LOYAU, Présidente Déléguée de la Chambre Interdépartementale des
Notaires auprès du tribunal de Castres et Maître Eric AUBRY, Vice-président de la Chambre
Interdépartementale des Notaires présentent les chiffres du marché de l’immobilier dans le Tarn.
Réalisée par la société Min Not, l’étude de l’évolution du marché se fonde sur les prix réels de ventes
des biens immobiliers (hors droits, hors commissions, hors frais et hors mobilier) ; transactions
enregistrées dans les études des notaires du département pour la période du 1er janvier 2012 au 31
décembre 2012.
Dans un contexte de crise économique et d’instabilité fiscale, comment un marché aussi important que
celui des transactions immobilières pourrait-il échapper à la morosité générale ? Pourtant, le marché
tarnais semble assez bien résister, sans chute vertigineuse des échanges : l’estimation sur le volume des
transactions par rapport à l’an passé affiche un léger repli avec une baisse de 4% pour le marché des
appartements anciens et maisons anciennes.
Une tendance à la baisse des prix des maisons anciennes est observée sur tous les départements de la
Région Midi-Pyrénées. Les prix tarnais accusent une baisse marquée de 6%, taux le plus élevé. Quant au
marché des appartements anciens, la baisse de 5,4 points est à relativiser. En effet, ce marché tire profit
de l’hyper-performance de la ville d’Albi, avec une croissance exceptionnelle des prix de 7,8% (prix
médian à 1 800€ / m²). Il est à noter que ce taux de croissance est le plus élevé, en comparaison avec les
principales préfectures de province.
Appartements Anciens
Tarn
-5,4%
Midi-Pyrénées
-0,4%
France (hors IDF)
-0,4%
Maisons anciennes
-6%
-1,6%
-0,6%
Terrains à bâtir
-8%
0,0%
+2,5%
Évolution du prix médian sur 1 an
Le marché des terrains à bâtir marque le pas avec une baisse du volume des ventes de 20%. Les prix
chutent également de 8%, (après avoir enregistré une hyper performance de 77,7 % de croissance en 10
ans).
Marché des appartements anciens
Les effets de crise financière et d’attentisme ont dû jouer cette année, avec un volume des ventes estimé
qui n’est plus aussi dynamique. Le marché des appartements connaît un ralentissement avec une baisse
des échanges de 4%, toute relative cependant, en rapport avec le taux enregistré sur le département de
la Haute-Garonne (-14%).
Quant aux prix, ils montrent que le marché n’est pas grippé avec un marché qui se maintient à Castres et
deux excellentes performances pour les villes de Lavaur et Albi avec +26,7% et +7,8%, pour un prix
médian respectif de 1 360 € et 1 800 €. Les bons résultats de ces deux secteurs tirent le marché des
appartements anciens vers le haut. Le prix médian du m² dans le département du Tarn est de 1 460 €,
avec un prix de vente médian des appartements anciens qui s’établit à 69 800 €.
Les biens les plus demandés sont les 2 et 3 pièces, représentant chacun 27,7% du marché.
Rappel : Au niveau national (hors IDF), le prix de vente médian au m² des appartements anciens se situe à 2 340
€/m², avec une baisse de – 0,4 % sur les 12 derniers mois.
Marché des maisons anciennes
Ce marché marque le pas avec une baisse estimée du volume des échanges de 6%, qui suit la tendance
générale. Les transactions affichent des différences de prix d’une zone géographique à l’autre : pas
d’augmentation dans les centres ville de Castres et Albi ; on note une augmentation de 10% à Gaillac,
7,2% à Lavaur et 16,7% pour le secteur de Dourgne, alors que les autres zones subissent un
fléchissement important (- 13% autour d’ALBI, - 15% à Mazamet, - 10% autour de Lavaur, - 13% à
Graulhet).
Il est à noter que la fourchette des prix à travers le département est large : la commune la plus chère est
celle de Saint-Sulpice avec un prix de vente médian de 216 000 € ; quand celle de Labastide-Rouairoux
enregistre 52 500 €.
Les biens vendus comportent en moyenne de 4 à 5 pièces, et sont situés sur une surface moyenne de
2 473 m².
Rappel : Au niveau national (hors IDF), le prix de vente médian sur le marché des maisons anciennes se situe aux
alentours de 164 000 €, avec une baisse constatée sur l’année écoulée de -0,6 %.
Marché des terrains à bâtir
Le marché des terrains à bâtir se maintient dans et autour d’Albi mais enregistre des baisses dans tous
les autres secteurs que ce soit en ou hors lotissement, avec une baisse globale de 20%.
Moins contrastées, les prix des terrains affichent un écart de 11 000 € selon les secteurs : de 40 000 € à
Mazamet, à 51 000 € dans le secteur d’Albi, soit un prix médian dans le département de 45 200 €, qui a
baissé de -8% par rapport à 2011. Les prix baissent, pendant que la surface moyenne des terrains acquis
augmente légèrement - 1 344 m² en 2011 pour 1 405m² en 2012.
Rappel : Au niveau national (hors IDF), le prix de vente médian par terrain se positionne à 60 000€.
Perspectives 2013
Dans un climat économique troublé, le marché immobilier dans le Tarn n’est pas un marché de crise,
mais un marché de transition, en phase d’ajustement. Il reste sain avec un niveau de prix stable.
Le marché reste dépendant d’un certain nombre de décisions économiques et fiscales. Les projets de
modifications des plus-values et de réintroduction du prêt à taux zéro sont attendus pour soutenir le
marché, qui connaît des difficultés en cette période de crise financière.
On peut légitimement supposer que cette année 2013 se positionnera sur les mêmes tendances que
2012.
Pour rappel :
La base de données permettant ces statistiques est constituée de plus de 10 000 prix de vente réels (hors
commission, droits, frais divers, mobilier) fournis par les notaires. Il s’agit de références fiables dont la transparence
et la rigueur ont permis d’obtenir la caution scientifique de l’INSEE.
Pourquoi le prix médian plutôt que le prix moyen ? Dans leurs communiqués de presse et présentations, La
Chambre Interdépartementale des Notaires de la Cour d’Appel de Toulouse commentent désormais l’évolution des
prix du marché en se basant sur le prix médian. La médiane est généralement un meilleur indicateur pour traiter
des prix des biens immobilier que la moyenne. Elle est la valeur qui permet de partager une série en deux parties
égales. Dans le cas qui nous intéresse, le prix médian est celui qui indique que la moitié des transactions ont eu
cours à un prix inférieur et l’autre moitié à un prix supérieur. Par exemple, un prix médian de 250 000 € indique que
50 % des propriétés se sont vendues en deçà de 250 000 € et l’autre 50 % à un prix supérieur. L’avantage de la
médiane comme mesure de tendance centrale est qu’elle n’est pas influencée par les valeurs extrêmes.
Contact Presse
Agence conseil Mia Com
Sandrine Beaulieu
06 23 43 65 41 | [email protected]
126 chemin de Nicol – 31200 Toulouse
Plus d’informations
www.immobilier.notaires.fr
www.immoprix.com pour la Province
www.paris.notaires.fr pour l’Ile-de-France