utilization d`un eclair lumineux pour la sta- bilization d`un
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UTILIZATION D'UN ECLAIR LUMINEUX POUR LA STABILIZATION D'UN SPECTROMETRE DE SCINTILLATION MANOEL AMÉRICO PUBLICAÇÃO NOGUEIRA lEA N." Dezembro — 1965 DE ABREU 122 INSTITUTO DE ENERGIA ATÔMICA Caixa Postal 11049 (Pinheiros) CIDADE UNIVERSITÁRIA "ARMANDO DE S A L L E S OLIVEIRA" SÃO PAULO — B R A S I L UTIKCZA'HON D'UN ECLAIR LUMIMËUX POUR LA STfflILISATION D'UIV SPECTROMETRE D E SCINTILLATION Manoel Américo Kagueira de Abreu Divisão de Física Nuclear Instituto de Energia Atómica Sao Paulo - Brasil Publicação lEA n? 122 Dezembro - 1965 Co«l«aSo Nacional d* Éntrela Kuoltar President«: Prof.Dr. Lais Cintra do Prado Dnlversidad» de São Paulo Reitor: Prof.Dr. Lui* Antonio da Oaaa e Silva Instituto d< Energía Atómica Ittntor: Prof.Dr. RômOo Ribalro Pieroni Conselho T¿cnico.Ci»ntíflco do lEA Prof.Dr. Prof.Dr. Prof.Dr. Prof.Dr. Jos¿ Nonra Gonçalves Valtsr Borsani Rui Ribeiro Franco Theodoreto R.I. d* Arruda Souto pela USP pela CNEN Divisão de Física Nuclear Chafe: Prof.Dr. Harcello D.S. Santos Divisão de Radioquíaica Chefe: Prof.Dr. Fausto Walter do Lisa Divisão de Radiobiología Chefe: Prof.Dr. Hôaulo Ribeiro Pieroni Divisão de Metalurgia Uuolear Chefe: Prof.Dr. Tharcísio D.S. Santos Divisão de Kngenharia Química Chefe: Lio. Alcídio Abrão Divisão de Engenharia Nuclear Chefe: £ng> Pedro Bento de Camargo Divisão de Operação e Manutenção de Reatores Chefe: Eng« Asor Camargo Penteado Filho Divisão de Ensino e Formação Chefe: Prof.Dr. Luiz Cintra do Prado (Licenciado) UnUZACTOJI D'UM ECLAIR LIMIKEUX POUR IA STABIUSATION D'UIJ SPECTROMETRE DE SCINTILLATION par Manoel Américo Nogueira de Abreu RESUMO A estabilização com o tempo do ganho total de espectrometros da cintilação, pode ser obtida tomando-se de referencia a posição de uma raia artificial como parâmetro conseguida de pulsos luminosos, de intensidade e de frequência mercê pré-fixadas , oriundos de uma fonte luminosa (ZTOU). Esta técnic». pode ser utili^ zada em qualquer intervalo de energia e a reprodutibilidade da posição da raia é bastante satisfatória, não foi observada, em um dia, deriva maior que o erro experimental. Uma análise comparativa das técnicas propostas para o controle da estabilidade de espectirometros de cintilação é teunbém apresentada. RESUME La stabilité, dans le temps, du gain total d'un spectro metre a scintULation peut être obtenue en prenant tre de référenoe la position d'une raie artificielle comme paramèdue à des éclairs lumineux, d'intensité et de fréquence prédéterminées, provenants d'une source de lumière (ZTOU). Cette méthode est possible dans n'importe quel intervale d'énergie et la reprodutibillté la position de la raie est très satisfaisante. En vingt et tre heures nous avons observé une dérive inférieur à l'erreur perimental . de quaex- On présente une analyse comparative des différentes méthodes décrites dans la littérature pour le contrôle de la stabilité des spectrométres de scintillation» ;u5oTRACT Ihe time stability of the total gain in a scintilation spectrometer can be obtained taking the position of an artificial line as referential parameter. This line m s prcxiuced by a source (Z70U) giving light flashes of predetermined frequence and intensity. Biis technique can be used in any rangs of energy. The reprodutibility is also very good. The drift lu a day was smaller than the experimental error. A comparative analysis with the techniques proposed in the literature is presented. I. IFTRODUCnON L'étude ©t la détection des fragments de fission en utl^ lisant les méthodes de scintillation présentent toujours deux pro blêmes qui sont: a) l'existence d'\m bruit de îosxû des radiations, sur- tout alplm, en flux importants. b) une perte spécifique d'énergie très grande. Le premier problème exige un scintillateur assez rapide pour éviter les empilements des impulsions dans les circuits éle£ troniques et le deuxième exige un scintillateur dans lequel le nombre de photons émis soit proportionnel à l'énergie cédée par la particule quelque soit la perte spécifique d'énergie de oelle-ci. Des études antérieures ont montré que le Xe présente ces pr£ priétés et également un bon rendement de l u m i n e s c e n c e ^ o Pendant la mise au point d'un scintillateur gazeux rempli avec Xe on a re marqué deux phéncmènes; 3 . - diminution du rendement de luminescence avec le temps et - -•variation de ce rendement avec le type de pompe à vide utilisée - vapeur d'huile ou vapeur de mercure. Pour étudier ces phénomènes il faut avoir stable, avec le temps, de l'ensemble détecteurj un gain très problème qui se pose toujours quand on utilise un détecteur. Pour obtenir cette stabilité on a choisi, entre les dif férents méthodes décrites dans la littérature celle qui consiste à créer une raie dans le spectre détecté par un scintillateur en utilisant xme lampe à éclairs. Une synthèse de la méthode choisie et de ses performances est exposée ci-après. II. METHODES DE REGUIATIOH DU GAIH La méthode de spectrométrie à scintillation donne un bon rapport efficacité - résolution en énergie, mais quelquefois il faut xai temps de comptage très long d' où la nécessité d'avoir une très bonne stabilité du gain de l'ensemble. Ito très grand nombre de méthodes ont été présentées dans (2) la littérature^ ^ desquelles nous allons rappeler les différents principes. II«A/ Principe de fonctionnement On suppose l'existence d'une raie suffisament intoase et nettement marquée à l'intérieiu? du spectre à étudier, et dont l' intensité ne doit pas varier pendant tout le temps que dure la me^ sixpe. La position de cette raie détermine les variations que l'on doit introduire dans le gain pour compenser cettes variations. Toutes les méthodes proposées sont des artifices que l'on utilise pour maintenir au même endroit 1 emplacement peut être crée par de cette raie, qui une source auxiliaire que l'on incorpore au système de détection, parce que dans beaucoup de cas les raies pré sentées par le spectre n'ont pas les caractéristiques demandées» Cette solution présente l'avantage de permettre le choix d'une raie nette et suffisamment intense, mais demande un changement de la source lorsque l'on veut travailler dans un interval d'énergie différent et apporte des changements parfois indésirables au spe£ tre que l'on veut étudier. Il existe une variante à cette deuxième solution, qui est l'introduction d'une raie artificielle dans le spectre à l'aide d'une source d'impulsions lumineuses. Ce procédé présente les avantages suivants: - On peut faire varier facilement la position de la raie par rapport au spectre et adapter ainsi la raie à importe quel spectre en Jouant sur l'ouverttire n' d'un diaphragme. - La largueur d'une telle raie spectrale est très petite et sont intensité peut être choisie arbitrairement. D'autre coté il y a toujours un bruit de fond indésirable introduit par le courant d'ajuorçage, mais on peut atténuer cet effet en ne fç.isant la régulation que de temps en temps. II.B/ Description Pour utiliser cette méthode on a besoin d'un gaiérateur d'impulsions Ixanineuses qui sera composé d'une lampe à éclairs et d'un appareillage d'amorçage. II.B-l/ Lampe à éclairs Le type de lampe choisi doit fournir une impulsion lumi n^euse ayant les caractéristiques suivantes; « 5 - avoir un spectre le plus proche possible de celui du rayonnement fluorescent de la substance scintillante. - avoir une fréquence constante. - avoir un nombre de photons, par impulsions, à peu près constant. - enfin, pour la commodité de montage, la lampe doit être de dimensions assez réduites. II,B-2/ Types de générateurs d'impulsions lumineuses Plusieurs types sont utilisés dans cette méthode. On peut citer parmi eux: a ) générateurs d'éclairs à triode Ce sont des triodes avec un écran qui émet des éclairs lumineux lorsqu'il reçoit l'impact d'un faisceau d'électrons. Ce faisceau est controle par une grille qui se trouve normalement a un potentiel inférieur au "cuttoff", lequel reçoit des impulsions positives produites par la décharge d'une ligne à travers un re- lais à mercure. Ce générateur présente les avantages d'avoir une impulsion lumineuse d'un temps de montée de 1 ns, une descente ex ponentielle ayant la constante de temps de la substance phospho rescente (55 n s ) . La largeur d'impulsion peut varier (Jusqu'à Ijts) et aussi la fréquence. La triode présente les incovénients d'etre de dimensions très grande (cylindre 0 2,5 cm ; longueur 10 cm) et d'un prix très élevé. b) des tubes à rayons cathodiques Les éclairs sont produits par la phosphorescence d' un écran balayé par un faisceau d'électrons. Ce type présente les mêmes inconvénients que celui décrit ci-dessus. c) des disques troués tournant devant une lampe allxxmée . 6 , Ces générateurs présentent des problèmes de montage méCEinique et des manipulation. d) des tubes à décharge gazeuse Le tube s'allume toutes le fois que la tension ap^li^ quée à ses bornes dépasse la tension d'amorçage. Cette tension d' amorçage peut être fortement diminuée par une faible décharge auxiliaire entre une électrode principale et une électrode auxiliai_ re. Cet ensemble présente les avantages suivants: - d'etre très petit (cylindre 0 1 cm, longueia'2,5 cm) - de pouvoir fonctionner à une fréquence variable jusqu' à 5 KH - de présenter un éclairage intense qui permet de tra- vailler dans un grand Intervalle d'énergie. Malheureusement il faut tenir compte du temps de désionisation très grand (100/is) et du spectre d'émission qui est net tement différent de celui du rayonnement.fluorescent de la subs- tance scintillante. Malgré ces inconvénients on utilisera ce dernier type de générateur car il est le plus pratique au point vue du monteige mécanique, le moins cher, de caractéristiques de de stabilité très satisfaisantes et on peut diminuer beaucoup la durée des éclairs II.B-3/ Appareillage d'amorçage La lampe à éclairs choisie est la Z70U, qui a une haute sensibilité à l'entrée, mais un temps de désionisation très grand. Pour cela il faut éviter que des amorçages non voulus puissent se produire et 11 faut obtenir une extinction rapide de la décharge. Le circuit doit donc fournir, pendant le repos aux bornes de la lampe, une tension bien au dessous de la tension d'amorçage. Pour se produire l'éclair l'impulsion doit avoir un temps de montée et de descente très court. . 7 . On a obtenu des impulsions lumineuses de 1,2 de montée, avec le circuit proposé par Haun pose essentiellement de deux us de temps . Ce circuit se coin- monovibrateurs et d'une éclairs, La tension d'amorçage de la Z70U est d'environ Dans l'état stable, la tension appliquée la lampe est de 80V lampe 110 V . aux bornes et entre la cathode et l'électrode à de auxiliaire elle est au dessus de la tension de travail. Un générateur d'impul sions positives déclenche le premier monovibrateur en produissant une diminution du potentiel de la cathode de la lampe à éclair.Ain si la tension d'ajuorçage est dépassée de beaucoup, en une micro-se conde, et la décharge auxiliaire est intensifiée. Quand le premier monovibrateur arrive à l'état métastable il commence à retourner à l'état stable et cela déclenche le de\Axième monovibrateur ce qui conduit à diminuer fortement la constante de temps du premier, fai sant ainsi monter très vite la tension de la cathode de la lampe à éclair et éteindre la décharge dans le gaz. II.B-V Montée Eous avons essayé le circuit dans un montage décrit la figure 1, Un. photo-multiplicateur dans AVP est monté sur un cris- tal Hal(Tl) dans lequel la lumière entre par une fenêtre latérale. La quantité de lumière qui entre dans le cristal est réglée par un diaphragme. m. RÉSULTATS EXPÉRIMENTAUX Après quelques essais nous sommes arrivés à des résultats satisfaisants pour la manipulation envisagée, résultats que nous allons décrive ci-après. III.A/ Impulsions d'amorçage Nous avons étudié les impulsions d'amorçage, c'est-à.-di- . 8 re celles qui stmorcent la décharge dans la lampe a eclairs, en fai sant varier les tensions de polarisation (positive et négative) et quelques composants du circuit. Nous avons eu pour but d'obtenir une impulsion plus rapi^ de et exempté de parasites; nous avions besoin de surveiller la ste bilité de l'emplacement de la raie spectrale artificielle par ob- servation de l'impulsion de sortie du photomultiplicateur» La figu re 2 montre les impulsions de déclenchement, d e sortie du circuit d'amorçage et de sortie du photoraultiplicateur. On peut avoir deux impulsions d'amorçage, mais en faisant varier les polarisations du circuit d'amorçage on a éliminé la deuxième impulsion. Il est à no ter que si nous conservons les deux impulsions et en employant l' une ou l'autre nous pourrions éviter l'emploi du diaphragme. Ehfin il faut remarquer que malgré les essais sur le circuit d'amorçage la durée de l'impulsion de la sortie du photomuitiplicateur n'a Ja mais été inférieur à 60 /xs. IIIOB/ Spectre de la raie lumineuse Pour étudier le fonctionnement de l'ensemble nous avons analysé le spectre émis d'une part avec la lampe à éclairs et d'au 157 tre part avec des sources de radiation gamma, Cs et Po-Be. III.B-l/ Bruit de fond La figure h montre le spectre du bruit de fond introduit seulement par la lampe à éclairs. On peut voir que celle-ci produit de petits éclairs même quand on n'a pas d'impulsion de déclenche ment, mais qui s'éteignent si on coupe la haute tension du circuit d'amorçage» III.B-2/ Résolution D'après la figure 5 on peut voir que les deux raies lumi^ neuses ont une résolution de 8^. Nous avons essayé d'améliorer la . 9 . résolution en Jouant sur les tensions de polarisation et la forme de l'impulsion d'entrée, mais le résultat de 8^ suffit actuelle ment pour la manipulation envisagée, III.B-5/ Emplacement Pour comparer la raie lumineuse avec les raies dues aux sources de radiation gamma nous avons fait varier l'ouverture du diaphragme. La figure 6 montre deux emplacements différents de la raie lumineuse que novus avons réussie à obtenir à peu près de 137 même amplitude que celles dues au Cs et Po-Be. la /V "III.B-V yréquence D'après l'étude du circuit d'amorçage on peut voir que la fréquence des éclairs est commandée par la fréquence de l'im pulsion qui déclenche le circuit d'amorçage. Comme celle-ci est donnée par un générateur on peut faire varier le taux de comptage de la raie lumineuse en faisant varier la fréquence. Dans la figu re 6 on peut voir que les taux de comptage de la raie lumineuse et des raies dues à la radiation gamma sont à peu près égaux, III.B-5/ Stabilité Les études faites sur les lampes à éclairs par MM, Pascal et Breuze ont montré que la stabilité de la raie lumineuse est d'environ 0,5^« Après une série de cinq essais faits pendant une journée nous avons trouvé que les raies liimineuses ont eu une dérive de (0,6 - 0,5)^ par rapport aiix raies du Cs - et du Po-Be (tableau l ) . IV. CONCLUSION La méthode ici proposée permet d'obtenir une ligne d« référence dans le spectre analysé qui a les avantages suivantssun ETombre de photons par impulsion a peu près constantj une frequen- . 10 . ce ajustable au taux désiré et un changement négligeable du spectre original. Par contre elle présentes une durée des éclairs lumineux très grande, caractéristique qu'on pourra améliorer endnaa géant la Z70U par une source lumineuse plus rapide; et une résolu tion de la même grandeur que celle présentée par les raies du cids tal. TABLEAU Essai I "Energie" de la Raie Lumineuse (KeV) Raie 1 a h 5 moyene 1 Raie 2 h20 - 95 J>h60 t 20 hOO î 95 3^70 - 20 kok t 95 ji^o - 20 kk6 t 90 3500 - 20 390 - 80 3kko - 20 kio - 50 3^70 - 10 RCTIERCIEMENTS Nous remercions messieurs H. Nifenecker et R. Joly pour l'orientation donnée à l'élaboration de ce travail et Monsieur J. Pagot poiir son aide apportée à la rédaction. Nous remercions aussi le C.E.A. du gouvernement français et a la C.N.E.N. du gouvernement brésilien d'avoir rendu ce séjour possible au C.E.N. de Saclay. REt'EHENC^ 1. I^ydie Koch - Rapport C.E.A. n? 1532 2. G. Haxaij D. Kambe - Nuclear Instrument and Methods 3- H.J. Rijks - Nucl. Instr. and Meth. l4(6l)76 k. I.R.E. Transactions Nuclear Science N.3.9(62)151 5. S.A.. Pollack - Journal of Applied Physics - Vol. 36 nov. 1965 - 3^59 8(60)531 n? 1 1 . 11 12 . m, 2 CRISTAL PHOTOMOLTIPLICATETO CIRCDIT D'AMORÇAGE HAUTE TEHSIOH GENERATEUR D'IMPULSION SOUBCK DE LDHIËBS HAUTE TENSION ANALISATEUR DE BAUTEUR D'IHPOLSIOH . 15 100 T/M K I. i • r r r , 11 11 11 2 |i ••«/«§ lapnlslon d* decl«ncb«MRt 100 ?/«» • I >I i I '1 2 f ' I I 1.1 I I I l I 1 I .1 8«c/ea lapulaioa d'amrçag* 50 Y / M I • I • I • I •I •I •I 2 |i MO/M lapulaloB d» Sorti* da Photoaultiplieateur I . . Ik . gis- n 4 Raie Lumineuse - I (Bruit de Fond) Raie t* LuÉinense - II r5 â 1 —r— 100 50 150 200 (Cana«») FIG^ Raie Lunlneuse ~ II Raie Lumineuse - I a 2 ja a m S -A (Caiîaux) 250