Five summer stories Go to Hawaii (Hawaii) Hawaii

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Five summer stories Go to Hawaii (Hawaii) Hawaii
OLIVIE R MILLAGOU
Five s ummer s torie s
07 juillet - 16 septembre 2006
Du mardi au samedi 2 - 6 pm
Ve rni s s age jeu d i 06 j ui l l e t 6 .30 - 9 p m
Aloha ! La Galerie Erna Hecey est heureuse de vous inviter au paradis tropical hawaiien d’Olivier
Millagou.
Paradis perdu ou paradis retrouvé ? Telle est la question posée par cette exposition qui examine avec
un oeil quasi ethnographique la terre de Mai-Tais et du surf, des hula et des palmiers, des frais aprèsmidi à la plage et des cieux de minuit scintillants. L'archipel volcanique, d'abord habité par les colons
polynésiens, entra dans l'histoire moderne avec l'expédition du Capitaine James Cook (qui les baptisa
Iles Sandwich en l'honneur de son commanditaire le Comte de Sandwich, inventeur du très populaire
en-cas de midi) et fut plus tard annexé au territoire des Etats-Unis en 1898, pour offrir sa 50e étoile au
drapeau américain en 1959. L'image idyllique de Hawaii -terre de mer, de sexe et de soleil- est
démontée par son histoire violente, marquée par l'assujettissement de la population locale aux forces
coloniales. Aujourd'hui Hawaii offre le spectacle post-moderne correct de la culture folklorique
traditionnelle recréée au profit des éternels touristes.
Le titre de l'exposition est pris du film « Five summer stories» des années ‘70, décrété par le Surfer
Magazine de «meilleur film de surf jamais tourné», «d'incroyable barrage de stimulus audiovisuel».
Pour son exposition hawaiienne, Olivier Millagou présente lui aussi cinq travaux. Renversant le cliché du
coin de vacances ensoleillé, le cube blanc de la galerie est peint noir et constellé d'étoiles blanches, la
nuit étant peut-être le seul moment où les îles redeviennent véritablement la terre des Hawaiiens, après
que les touristes aient été déjà charmés par le beau coucher du soleil et se soient retirés dans leurs
hôtels et bars de fantaisie. «Wouldn't it be nice », de la célèbre chanson des Beach Boys, est écrit en
lettres de fer forgé sur le mur d’entrée, dans le pur style des noms des résidences de vacances. Les
peintures murales, luisant sous les lumières noires, recréent les scènes de cartes postales montrant les
îles comme destination de vacances idéales. Les palmiers noirs créent un violent contraste avec l'image
iconique du palmier, symbole de paradis, et leurs sombres silhouettes font plutôt allusion au paradis
perdu. Enfin, une plage de galets occupe tout un coin de la galerie ; sur chaque galet est peinte une
scène liée à la culture surf, aux thèmes polynésiens, tiki, et autres emblèmes rock, … Une bande son
pour l'exposition (éditée en 45 tours) diffuse avec ironie une musique funèbre sur un ukulele.
Olivier Millagou, né en 1974, habite et travaille à Bandol, France, un des bords de mers favoris de la jet
set avant l'époque de Brigitte Bardot et de Saint-Tropez.
Go to Hawaii
(Hawaii) Hawaii (Hawaii)
Straight to Hawaii (Hawaii, Hawaii)
Oh do (Honolulu, Waikiki) you wanna come along with me
(Do you wanna come along with me)
Now I don’t know what town you’re from
But don't tell me that they got bigger waves
’Cause everyone that goes
Comes back with nothing but raves
That's in Hawaii…
(The Beach Boys)
Surf Now Apocalypse Later est le titre d’une autre exposition personnelle d’Olivier Millagou qui se tient sur la
Côte d’Azur, à la Tête d’Obsidienne - Fort Napoléon, La Seyne-sur-Mer, jusqu’au 29 juillet. Cet été, il
participe également à l’exposition Giardino - Places For Small Stories au palazzo delle Arti di Napoli, en Italie.
galerie erna hécey s.p.r.l.
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