Mairie du 16ème arrondissement
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Mairie du 16ème arrondissement Le Maire MN/CM Paris, le 10 janvier 2005 PROCES-VERBAL DE LA REUNION DU 29 NOVEMBRE 2004 DU CONSEIL DE QUARTIER MUETTE SUD Le 29 novembre deux mille quatre, à dix huit heures et trente minutes, les membres du Conseil de quartier Muette Sud se sont réunis dans la Salle des Commissions de la Mairie du XVIème arrondissement. Etaient présents : M. Pierre-Christian TAITTINGER, M. Gérard LEBAN, Mme Marion NATALI, M. Claude GOASGUEN, Melle Laurence DREYFUSS, Mme BALDINI, Mme HUNTER, Mme MarieMadeleine TASSIN, Mme BORODINE Mme CONTRERAS, Mme Marie-Noëlle JULIEN Mme Catherine BLANCHY, M. Bruno LEVY-RUEFF , M.Henri de la GUERONNIERE, Mme Christiane MONOD et Mme Denise de LONGUEAU SAINT MICHEL. Etaient excusés : Mme Géraldine MARTIANO, M. Christian CABROL, M. Jean-Yves MANO, Mme Mauzie AUBERT, Mme Christine PLACETTE, Mme Sylvie CHABOT de VIENNE,Mme Monique THEODON, M.Marc ALBARET, Mme Chantal ELY et Mme Jocelyne DUBOIS. 1 M.TAITTINGER ouvre la séance du conseil de quartier Muette Sud et remercie les participants de leur présence et de leur implication ; il y attache une grande importance car c’est un lien vivant et fort avec les habitants de ce quartier. Les membres du conseil sont chargés de servir de courroie de transmission, d’apporter toutes les informations qui peuvent venir des uns ou des autres et ainsi essayer de trouver les solutions qui correspondent aux attentes. L’ordre du jour est relativement chargé ; il signale notamment cette question à laquelle il tient beaucoup qui est celle de l’éclairage public ; il est nécessaire de faire encore des efforts, Paris prend du retard sur ce point, elle était autrefois la ville lumière à l’époque où un Préfet de Police disait qu’une rue éclairée supprimait le passage de 2 ou 3 agents de police ; il y a encore de nombreuses rues dans le 16ème qui ne sont pas ou mal éclairées. M.TAITTINGER utilise un critère assez pratique et moins policier : quelles sont les rues du 16ème où l’on peut lire son journal le soir ? Il défit quiconque de le faire avenue Raymond Poincaré, il réalise souvent cette expérience lorsqu’il se rend en province en compagnie du Maire de la ville en question M.TAITTINGER affirme que dans de nombreux cas il est possible de lire son journal dans la rue à minuit. Certes, peu de gens lisent leur journal dans la rue le soir mais la sécurité dépend en grande partie bien sûr de la vigilance de la Police, de sa présence et de son action et on l’aide en éclairant bien les rues. Il souhaiterait pouvoir présenter d’ici un an au Maire de Paris la liste des points qui sont mal éclairés. Pour le confort des habitants et la réputation de notre ville, c’est un point essentiel. M.TAITTINGER indique qu’il lit avec beaucoup d’intérêt et de fidélité les comptes rendus des travaux des conseils de quartier et chaque fois que ce qui est demandé peut être inséré dans les budgets, il le fait avec grand plaisir. 1- Approbation du compte-rendu de la séance du 6 Mai 2004 MLEBAN demande s’il y a des observations. M.LEVY–RUEFF souhaite faire une observation sur la proposition de banderoles annonçant les conseils de quartier à laquelle il avait été répondu que c’était interdit, il cite : Page 8 : « Mme NATALI rappelle qu’il existe une dotation d’environ 3000 euros par an au titre du budget de fonctionnement. Elle ne pense pas que ces propositions soient des dépenses adaptées à l’objet de ce budget. De plus la banderole annonçant le conseil de quartier est interdite. M.LEBAN confirme que toutes les banderoles sont interdites même celles annonçant des expositions ou des salons ; l’organisateur du salon des antiquaires a d’ailleurs payé une amende qui s’élève à près de 15 000 euros. » Or, lors du week-end des Associations, M.LEVY-RUEFF a vu beaucoup de banderoles de la Mairie du 16ème annonçant cet évènement, ce qu’il a trouvé très bien ; il voudrait savoir si ces banderoles étaient vraiment interdites et s’il n’était pas possible de faire la même chose pour les conseils de quartier. M.LEBAN répond qu’il en a parlé longuement avec le Maire ; il est vrai que les banderoles sont interdites dans tout Paris sinon il y en aurait partout. Le salon des antiquaires paie à chaque fois des amendes lourdes mais il imagine que cela doit être prévu dans leur budget. Le Maire a souhaité qu’il y ait une tolérance pour la journée des Associations car cela ne se produit qu’une fois tous les 2 ans ; il lui signalera cette observation mais le Maire de Paris ne le souhaite pas non plus, il reconnaît qu’il en existe mais c’est interdit. Le compte rendu est adopté 2 M.LEBAN indique que les membres du conseil ont à leur disposition une brochure expliquant les travaux qui vont avoir lieu à la Maison de la Radio, il vont durer 8 ans et débuteront en 2006. Il s’agit de mises en sécurité obligatoires mais il sera veillé à ce qu’il y ait le moins de nuisances possibles pour les riverains et des représentants viendront au prochain conseil de quartier afin de présenter leur chantier. 2/ Vitesse excessive des véhicules dans l’avenue Mozart Mme NATALI indique que, compte tenu du flux de circulation dans cette avenue, il n’est pas envisageable d’y installer des ralentisseurs puisqu’il y passe plus de 300 voitures à l’heure et cela créerait des embouteillages importants. M.LEBAN a fait aménager par les services de voirie le carrefour avec la rue George Sand et a demandé la mise en sécurité du carrefour avec les rues Ribéra et de l’Yvette pour 2006. L’implantation de feux tricolores contribue à ralentir la vitesse de circulation sur ces carrefours. M.LEBAN salue la présence de Mme HUNTER qui est la grande spécialiste de ces questions et qui suit avec Vincent GOSSARD tous les problèmes de circulation. Mme HUNTER précise que lorsqu’elle a discuté avec M.LEPOIX de ce problème, il était plutôt perplexe puisque les gens se plaignent généralement d’avoir du mal à circuler. Le commissariat central se situant sur l’avenue Mozart, elle constate les agissements des automobilistes qui, une fois le feu passé au vert, accélèrent et ne cèdent pas la priorité aux piétons. On a ainsi effectivement le sentiment d’une vitesse excessive mais le flux de circulation est nettement ralenti avec les feux tricolores qui ont été récemment installés sur l’ensemble de l’avenue. Mme BLANCHY pense que c’est plutôt le contraire, elle aimerait bien que la circulation soit un peu plus fluide. M.LEBAN précise que plus la circulation est fluide plus c’est dangereux ; les véhicules qui démarrent du carrefour Georges Sand se lancent et si on ne met pas de feu, aux heures creuses ils passent devant le commissariat et vont jusqu’au feu suivant à l’angle de la rue de l’Assomption en prenant une vitesse qui est vraiment excessive. Mme BLANCHY réitère sa demande pour l’angle rue du Ranelagh / boulevard Beauséjour car à son sens, c’est encore plus dangereux que l’avenue Mozart. M.LEBAN répond que l’aménagement de ce carrefour était prévu, c’est un endroit où la giration est difficile pour les poids lourds et les autocars mais il a été gommé du budget par l’Adjoint au Maire de Paris tout comme d’autres opérations qui était accordées au départ. Elles sont reportées à l’année suivante, c'est-à-dire 2006, tout comme ce carrefour qui est prioritaire. Mme HUNTER ajoute que lorsque l’aménagement sera réalisé, le passage protégé sera déplacé puisque c’est un grand danger pour les usagers qui sortent du jardin pour traverser, ainsi que le dégagement de part et d’autre pour rétablir la visibilité des automobilistes. 3 3/ Livraisons en double file avenue Mozart posant des problèmes de circulation Mme NATALI indique que le problème vient du fait que les emplacements de livraison sont occupés en permanence par des voitures en stationnement. Aucun aménagement de voirie de nature à « réserver » ces emplacements n’est réglementairement possible. Mme HUNTER ajoute que les services de police veillent à verbaliser les usagers qui sont en infraction, que ce soit le boulanger qui se gare au droit de son établissement ou les particuliers qui stationnent illicitement sur ces zones ; l’avenue Mozart fait l’objet d’une répression très régulière sur les zones de livraisons. M.LEBAN précise qu’aucune zone de livraison n’est attribuée à qui que ce soit, elles n’appartiennent pas plus aux commerçants qu’aux riverains, ce sont des zones de charge ou de décharge sur un temps limité ; de nombreuses personnes n’en tiennent pas compte mais la police fait ce qu’elle peut avec des effectifs qui ne sont pas encore suffisamment nombreux et c’est regrettable. C’est un problème qui est difficile mais de plus en plus de mesures sont prises par le commissariat. M.LEBAN salue l’arrivée de M.le Député GOASGUEN. 4/ Problème de stationnement banalisé au sol sur les 30 premiers mètres de l’avenue de Versailles Mme NATALI indique que le stationnement n’est pas banalisé mais interdit sur les 30 premiers mètres de l’avenue à partir de la place Clément Ader afin de permettre le « stockage » des véhicules au feu protégeant le passage piéton. Gérard LEBAN a demandé aux services de voirie de renouveler les marquages au sol ceuxci étant un peu usés. Mme HUNTER confirme les propos de Mme NATALI ; au débouché de la rue Clément Ader en direction de l’avenue de Versailles, sur 30 mètres environ, il existe une interdiction de stationner pour permettre aux véhicules d’arriver sur l’avenue de Versailles qui comporte deux files de circulation. Le stationnement illicite est réprimé et les véhicules font l’objet d’enlèvements. M.LEBAN ajoute que la répression est particulièrement nécessaire a cet endroit car cela gêne complètement la circulation sur l’avenue de Versailles. Le marquage au sol sera rapidement renforcé. 5/ Problème de feux rouges au carrefour Maison de la Radio / avenue de Versailles Mme NATALI indique que le feu situé en sortie de ce carrefour est effectivement assez mal respecté par les automobilistes. M.LEBAN, dont l’attention avait été appelée sur ce problème, a demandé aux services concernés de s’assurer de la bonne visibilité de ce feu qui serait, selon les observations de certains riverains, caché par le feuillage des arbres. 4 De l’examen sur place effectué par les services, il ressort que ces feux sont parfaitement visibles. Ils sont d’ailleurs répétés côté gauche sur les îlots de protection des piétons. La traversée piétonne doit, quant à elle, s’opérer en deux temps d’où la présence d’îlots en milieu de chaussée. Une signalisation invitant les piétons à procéder ainsi est implantée. Le non respect fréquent de ce feu a été signalé aux services de police afin de renforcer leur vigilance. Mme HUNTER précise que ces infractions n’avaient pas été signalées au commissariat et il sera fait en sorte que des effectifs réalisent des contrôles sur ce site. 6/ Application stricte de la loi contre les dépôts sauvages d’ordure sur la voie publique M.LEBAN salue l’arrivée d’un nouveau membre du conseil de quartier qui est le plus jeune participant -avec un autre dans le quartier Chaillot-, ils ont tous les deux 18 ans ce qui prouve que les jeunes s’impliquent et on ne peut que les féliciter. Mme NATALI indique que les effectifs chargés de faire respecter le règlement d’hygiène sont très largement insuffisants pour assurer une surveillance efficace. Néanmoins on peut s’attendre à un changement de comportement puisque les agents de surveillance de la Ville (ASP) sont maintenant habilités à verbaliser les infractions en matière de propreté ce qui va dans le sens d’une surveillance et d’une répression accrues. Des consignes de sévérité leur ont été données. M.de la GUERONNIERE souhaite aborder la question de la sensibilisation puisqu’il s’est rendu compte qu’il existe un service de ramassage des encombrants. De nombreuses personnes en ignorent l’existence et déposent leurs objets sur les trottoirs en pensant que cela va se faire naturellement. Mme NATALI indique que cela fait l’objet d’une prochaine question et que ce problème a déjà été évoqué lors d’un précédent conseil. Elle rappelle le numéro de ce service : 01.55.74.44.60. M.LEBAN ajoute qu’il s’est entretenu longuement avec le Commissaire LEPOIX sur le fait que les ASP sont opérationnelles depuis peu de jours pour verbaliser les contrevenants pour toutes les infractions sur la voie publique, non seulement pour le stationnement illicite mais aussi pour les déjections canines et les dépôts d’ordures. Mme BLANCHY pense qu’il y a eu une responsabilisation des propriétaires de chiens et ainsi, elle constate une amélioration du respect de la propreté. M.LEBAN imagine que c’est le résultat d’une augmentation considérable du prix des contraventions. M.de la GUERONNIERE précise que les rues piétonnes sont particulièrement touchées par ce genre de nuisances ; de plus certaines personnes déposent leurs ordures juste en-dessous du panneau indiquant l’interdiction de le faire. 5 7/ Propreté • Les excréments d’animaux : Mme NATALI indique que seule une surveillance et une répression renforcées permettront de limiter ce problème. • Le nettoyage des rues et des trottoirs : Mme NATALI précise que le nettoyage des rues et des trottoirs se fait par rotation. Certaines rues font l’objet d’une action plus fréquente (rues commerçantes par exemple). Là encore le problème est celui du manque d’effectifs au regard de la superficie de l’arrondissement. Le 16ème arrondissement a passé un contrat d’objectifs avec la Mairie de Paris mais celle-ci n’a pas doté les services de moyens humains et matériels supplémentaires. C’est même une baisse des moyens qui a pu être constatée. A cela s’ajoute la mise en oeuvre problématique pour la direction de la propreté de la loi sur les 35h. Compte tenu de ces difficultés, la seule chose à faire est de signaler les voies où les problèmes se posent. Toutefois, lorsque l’action est renforcée dans une rue c’est au détriment d’une autre. • Le ramassage des encombrants pas assez fréquent : Mme NATALI rappelle que le ramassage des encombrants se fait uniquement sur rendezvous. Il convient de contacter pour ce faire le service de la propreté au 01.55.74.44.60. Le problème est que certaines personnes ne font pas cette démarche et déposent leurs encombrants de façon anarchique sur le trottoir. Il faut souvent quelques jours avant que le service repère ces dépôts et procède à leur enlèvement car ils ne peuvent, la plupart du temps, être retirés dans le cadre de la collecte normale (les encombrants et gravats ne peuvent être chargés dans les camions-bennes). Ce sont des équipes spéciales avec des véhicules triporteurs qui assurent cet enlèvement. Les habitants peuvent cependant les signaler au service de la propreté. • Propreté des rues Eugène Poubelle et Félicien David : Mme NATALI indique que Gérard LEBAN a signalé ce point aux services pour qu’ils soient plus attentifs, notamment rue Eugène Poubelle où fréquemment des plaintes sont reçues. M.LEBAN ajoute que le responsable de la propreté dans le 16ème n’est pas en cause quant à la propreté puisque c’est un manque d’effectifs, de vétusté du matériel qui entraîne un retard dans le ramassage. De plus le contrat signé n’a pas eu l’effet escompté. M.LEVY-RUEFF demande s’il existe un prospectus sur le ramassage des encombrants qui pourrait être mis sur les présentoirs de la mairie et à d’autres endroits de l’arrondissement. Concernant les déjections canines, il souhaiterait avoir connaissance du nombre de contraventions délivrées. 6 M.LEBAN répond qu’il n’existe pas pour l’instant de telles brochures mais que c’est une bonne observation et le Directeur Général des Services en prend note. Concernant les contraventions, elles sont, selon lui, encore peu nombreuses. Mme HUNTER n’a pas les chiffres exacts mais les transmettra lors du prochain conseil. M.LEBAN ajoute que cela commence à se mettre en place, mais il est vrai, comme le soulignait Mme BLANCHY qu’un certain nombre de personnes font plus attention car les contraventions sont chères. Jusqu’à présent, il n’y avait que 3 personnes pour dresser des contraventions sur un arrondissement de 160 000 habitants ; c’était bien sûr nettement insuffisant. M.GOASGUEN souligne l’état de dégradation constant de la propreté des rues de nos quartiers et ce n’est malheureusement pas particulier au 16ème arrondissement. Il est désormais systématiquement assailli par les commerçants, sur les marchés, par des gens qui constatent que leur quartier est sale. Il faut absolument obtenir des éclaircissements sur les effectifs réels du 16ème arrondissement ainsi que sur les rotations car il est difficile de savoir avec précision quelles sont les vraies rotations et les rotations déclarées sur le papier. Il souhaiterait également savoir pourquoi on ne le fait plus tous les jours comme auparavant ; cela provoque des odeurs, des difficultés et parfois des accidents notamment par le non ramassage des feuilles mortes par temps de pluie. Il est donc nécessaire d’interpeller vigoureusement la Mairie de Paris et d’avoir la transparence car on ne sait pas du tout de quelle manière cela se passe, ce qui est très préoccupant. Il a l’impression qu’il y a beaucoup plus de rotations déclarées qu’effectuées ; il a d’ailleurs fait réaliser des contrôles par des riverains et il existe des différences entre le relevé au dépôt et les passages. M.LEBAN rappelle que la propreté ne dépend pas de l’arrondissement, la Mairie du 16ème arrondissement n’a pas la responsabilité directe du nombre d’éboueurs et le responsable du 16ème signale fréquemment le manque d’effectifs et de matériels. M.LEVY-RUEFF indique qu’il y a à peu près deux ans, un CICA s’est tenu sur le sujet en présence de l’Adjoint au Maire de Paris chargé de la propreté, M.CONTASSOT, qui avait très bien expliqué la situation et chacun peut se référer au compte rendu ainsi qu’au compte rendu de mandat du Maire de Paris qui aura lieu dans l’arrondissement le 8 décembre, rue des Bauches, où chacun peut venir et poser ce genre de question. M.GOASGUEN constate que ce qu’a dit M.CONTASSOT n’a pas été suivi d’effets, puisque non seulement la situation ne s’est pas améliorée mais elle s’est aggravée. De plus, ce n’est pas un problème politique mais administratif ; ce que souhaite M.GOASGUEN c’est de savoir de quelle manière fonctionnent les rotations dans l’arrondissement et il n’y a aucune raison pour qu’on ne le dise pas ; il s’adresse aux services administratifs ; il est bien évident que le Maire de Paris n’a pas en tête le nombre de rotations et d’employés, on ne peut pas lui demander cela. Il ne faut pas en faire un sujet de polémique, il existe des arrondissements tenus par la majorité municipale où les plaintes sont exactement les mêmes ou plus graves, il y a donc un dysfonctionnement administratif qu’il faut régler sereinement mais sûrement, il n’est pas possible de continuer à avoir tant de récriminations sur un droit que les citoyens ont : avoir une ville propre. M.LEBAN ajoute qu’effectivement, M.CONTASSOT avait dit un certain nombre de choses mais rien n’est venu et le contrat n’a malheureusement rien apporté. 7 8/ Installation de bancs supplémentaires pour les personnes âgées Mme NATALI indique qu’il existe des demandes contradictoires puisque le cadre de vie est amélioré lorsqu’il y a des bancs dans les rues, notamment pour les personnes âgées, mais les commerçants et les riverains demandent fréquemment leur retrait puisqu’ils représentent des points de fixation pour les SDF. Les élus UMP du 16ème arrondissement poseront une question lors de la prochaine séance du conseil de Paris sur la possibilité d’implanter dans la capitale des bancs à places séparées comme dans le métro pour éviter ces problèmes. M.LEBAN précise que la question sera posée au Conseil de Paris car dans les villes de province telles que Montpellier, Avignon, Cannes et Nice, l’installation des bancs de ce type se développe et empêche la position couchée. En effet, certaines personnes demandent l’installation de bancs, puis quelques jours plus tard d’autres demandent de les retirer car ils attirent les SDF. M.de la GUERONNIERE avoue être un peu choqué et ne pense pas que ce soit en retirant les bancs que les SDF partiront, cela ne règle pas le problème. M.LEBAN est persuadé que si M.de la GUERONNIERE avait des SDF devant son immeuble il ne réagirait pas de la même manière. Il reçoit sans cesse des courriers à ce sujet, les personnes âgées ne peuvent plus profiter de ces bancs qui sont sans cesse occupés par des personnes qui s’y allongent et installent leur matériel autour. C’est pour cela qu’il n’y aura plus de bancs installés dans le 16ème, sauf si la mairie de Paris veut bien consentir à ce qui se fait dans toute la France : placer des bancs à places séparées. M.GOASGUEN ajoute que les citations apposées sur les bancs face au commissariat central sont une très bonne idée, cela donne une ambiance conviviale. M.LEBAN précise qu’il a fallu le décès d’un Préfet pour arriver à le faire. M.GOASGUEN pense que cela devrait être étendu. M.LEBAN précise que ces citations étaient utilisées par M.le Préfet ERIGNAC. 9/ Développement du système SIEL à l’ensemble des arrêts de bus de l’arrondissement Mme NATALI précise qu’il s’agit d’indicateurs permettant de connaître le temps d’attente des bus ; cela fait partie de l’amélioration de l’offre de services de la RATP et c’est donc elle qui en décide. La mairie saisira la direction du développement de la RATP de cette demande. Le système SIEL est pour l’instant développé de façon expérimentale sur des lignes stratégiques. Son coût élevé ne permet d’ailleurs qu’une mise en place progressive. M.LEBAN indique qu’il a été demandé à la RATP de les installer partout car c’est un très bon système mais la réponse est celle que vient de donner Mme NATALI, à savoir que cela coûte trop cher, c’est donc fait pour l’instant à titre expérimental mais qui n’engendrera pas 8 un suivi immédiat dans tous les arrondissements. De plus, lorsqu’il y a un suivi de la RATP à Paris, le 16ème est servi dans les derniers. M.de la GUERONNIERE précise que cela se met tout de même en place dans l’arrondissement puisque 3 lignes sont équipées le 62, le 63 et le PC1, il faut reconnaître que c’est très pratique et cela peut inciter davantage de personnes à utiliser le bus, étant donné qu’il y a aujourd’hui une logique assez tournée vers l’environnement c’est un argument qui peut être porteur auprès de la RATP et à la Mairie de Paris. M.LEBAN répond qu’il a tout à fait raison, il regrette que la RATP ne réponde pas favorablement à la demande de petits bus internes à l’arrondissement mais la demande de M.de la GUERONNIERE sera reconduite auprès de la RATP. M.LEBAN remercie Mme HUNTER de sa participation et de la coopération efficace avec le commissariat. 10/ La mise en place d’une journée de la citoyenneté pour les nouveaux jeunes électeurs de l’arrondissement M.LEBAN invite M. de la GUERONNIERE à développer sa proposition. M. de la GUERONNIERE reconnaît vivre dans un quartier plutôt privilégié ; c’est une chance mais pourtant le danger de l’individualisme est présent, il peut le constater quotidiennement. Lorsqu’il parle de citoyenneté, il pense surtout de la participation aux élections, il a été choqué de voir ses amis qui ont un bagage culturel et social important, et qui ne sont pas aller voter lors des dernières élections régionales. Il se dit que, quand dans le 16ème arrondissement les jeunes ne vont pas voter cela laisse présager de mauvaises surprises pour l’avenir. Il paraît donc important d’éduquer les jeunes à la participation aux élections mais aussi à la vie citoyenne en général. M. de la GUERONNIERE propose donc la mise en place d’une journée ou d’une demi-journée à destination des nouveaux électeurs, c'est-à-dire ceux qui acquièrent la majorité, afin de les faire venir à la mairie ou ailleurs pour les sensibiliser à l’engagement citoyen par des rencontres avec des personnalités politiques de l’arrondissement ou autres ainsi que des personnalités associatives. M.LEBAN pense que c’est une très bonne idée et il sera fait en sorte de la concrétiser rapidement. Il sera demandé à notre Député et aux différents responsables politiques de venir dialoguer, en espérant que les jeunes viendront. M.BLANCHY propose de le faire pendant la journée des Associations. M.LEBAN répond que c’est une bonne idée mais que ce serait peut-être noyé avec le reste. C’est pourquoi il pense qu’il faut l’organiser à part. M.LEVY RUEFF pense que cela pourrait commencer par une promotion nettement plus forte des conseils de quartiers ; les propositions qu’il a faites à la dernière séance ont toutes été refusées. Il rappelle que la Mairie de Paris a mis en place le conseil de la jeunesse depuis 3 ans, il ne comprend pas comment cela se traduit dans le 16ème et si celui-ci existe vraiment ; cela permettrait aux jeunes de moins de 18 ans de commencer à participer à la vie de l’arrondissement. 9 M.LEBAN indique que M.GABORIAU qui est l’Adjoint chargé de la jeunesse a déjà travaillé avec beaucoup de jeunes ; un journal va d’ailleurs bientôt sortir. Cependant il est très difficile d’impliquer les jeunes de 13 à 18 ans de cette manière-là car ils sont très pris par leurs études. 11/ Pourquoi les horloges de la Ville ne fonctionnent-elles pas ? Par exemple place Clément Ader Mme NATALI indique que la maintenance des horloges est assurée par la direction de la Voirie et « EDF éclairage public ». Depuis la mise en œuvre des nouvelles règles des marchés publics, un marché d’entretien est obligatoire pour l’approvisionnement en pièces détachées. La Ville a donc lancé un nouveau marché qui est resté infructueux (aucune réponse aux conditions de l’offre). Il en résulte donc une rupture d’approvisionnement et une impossibilité d’assurer la maintenance. Des négociations qui devraient rapidement aboutir sont donc en cours avec les fournisseurs possibles (peu nombreux). M.LEBAN annonce que l’installation d’une horloge sur la place Jean Lorrain va être financée par le conseil de quartier Auteuil Nord. Il ajoute que Mme CONTRERAS avait posé un certain nombre de questions mais elles sont parvenues trop tard pour être inscrites à l’ordre du jour ; certaines réponses ont été données aujourd’hui. En ce qui concerne le Conservatoire, il sera fermé quelques mois en 2006 car il fera l’objet de travaux importants suite à un affaissement ; une réunion à ce sujet s’est tenue ce matin même en présence de Mmes BAUDIER et RIVAYRAND ; ce sont des travaux importants dont le montant s’élèvent à 1 million d’euros. M.de la GUERONNIERE demande ce que vont faire les élèves. M.LEBAN répond qu’il faut trouver une solution ; on ne peut pas aller contre des mesures de sécurité qui sont indispensables ; même si les faits sont signalés depuis déjà 4 ans, il est nécessaire de trouver des locaux de remplacement ; la direction générale des services va s’y mettre dès maintenant pour que les cours puissent être dispensés pendant la durée des travaux. Il sera fait en sorte que cette période corresponde avec des vacances car c’est un Conservatoire qui fonctionne très bien. 12/ Diagnostic de l’éclairage M.LEBAN indique que le Maire en a parlé précédemment ; une fiche est disponible dans le dossier de chaque membre du conseil, il suffit de la compléter puis de la retourner à Caroline ou Clarisse, cela permettra d’établir des priorités dans les budgets. 13/ Utilisation des budgets de fonctionnement et d’investissement M.LEBAN indique que sur le budget de fonctionnement, peu de choses ont été dépensés puisqu’il reste 5 770 euros disponibles par quartier ; il est ouvert à toutes suggestions. Sur le budget d’investissement 10 208 euros ont été attribués à la DPJEV afin de participer, avec le conseil de quartier Muette Nord, au financement de la modernisation du kiosque à musique du jardin du Ranelagh ; les travaux sont en cours de finalisation. Le kiosque a finalement été repeint en bleu car c’est la couleur de la ville et elle n’a pas souhaité qu’on se différencie ; de 10 plus le vert ne se voyait pas ; il reste 14 584 euros. Il attend de nouvelles propositions, à cette somme s’ajoutera les 8 264 euros de 2005. M.LEVY RUEFF souhaiterait savoir comment s’est déroulé la fête des balcons dans l’arrondissement et de la même manière que l’on réalise un diagnostic de l’éclairage, il souhaiterait que soit fait un diagnostic de l’accessibilité aux lieux publics ou de vie aux handicapés. En effet, il lui a été demandé de réfléchir à un aménagement pour la poste rue Singer, l’idée serait peut être de faire une rampe en ôtant une place de stationnement pour faire une oreille. M.LEBAN répond que beaucoup de choses ont été faites pour les handicapés notamment avec la RATP, Les trottoirs ont été abaissés à la quasi totalité des passages protégés avec l’apposition de bandes blanches. La poste aménage la plupart des bureaux. Sur la rue Singer, un projet doit voir le jour en 2005 ou 2006, c’est plus important qu’ailleurs car les marches sont hautes et le trottoir court, il faut savoir que cet aménagement est obligatoire. Il précise à M.LEVY RUEFF qu’il peut lui signaler les points qui lui paraissent nécessaires. M.LEBAN rappelle que les membres du conseil de quartier ne doivent pas attendre la prochaine réunion qui aura lieu au printemps pour faire des propositions ; ils peuvent contacter Mme NATALI par l’intermédiaire de Caroline MATIAS qui s’occupe de ce quartier. La fête des balcons s’est déroulée entre août et septembre ; les prix des 4 primés ont été remis à la mairie, les photos ont été diffusées dans « les nouvelles du 16ème » ; c’était une première expérience qui a été plus ou moins suivie, il y a eu peu de participants, Le 16ème arrondissement n’a pas gagné de prix au niveau de la Ville de Paris et nous espérons que cela prendra plus d’ampleur l’année prochaine, M.LEBAN assistera d’ailleurs à une réunion à ce sujet prochainement à la mairie de Paris pour le projet 2005. M.LEBAN remercie les participants de leur présence. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 19h40 M. Pierre-Christian TAITTINGER Ancien Ministre Maire du 16ème arrondissement Mme Marion NATALI Adjointe au Maire Chargée des Conseils de quartier Muette Nord et Muette Sud 11