Mairie du 16ème arrondissement

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Mairie du 16ème arrondissement
Mairie du 16ème arrondissement
ANNULE ET REMPLACE LE PRECEDENT
DGC/CT
Paris, le 10 octobre 2005
PROCES-VERBAL
DU CONSEIL DE QUARTIER DAUPHINE
8 JUIN 2005
Le huit juin deux mille cinq, le Conseil de quartier Dauphine s’est réuni à la Mairie du
XVIème arrondissement en Salle des Commissions à dix huit heures et trente minutes.
Étaient présents :
M. TAITTINGER, M. LEBAN, M. COURTOIS, Mme FRANCOIS, M GODDARD, M
PICOT, Mme M VINCOTTE, Mme DE SWISTOUNOFF, M TRIAI, Mme LABURTHETOLRA, Mme KLUR, M. MEO, M. PALACIO, M. BILLEMONT, Mme HUNTER et M.
BUREL
Etaient excusés :
Mlle DREYFUSS, M. GOASGUEN, Mme MARTIANO, M. CABROL, M MANO, Mme
PAGES, Mme HENNESSY, M VUAGNAT, Mme MIRIKELAM, Mme POUJOL, ET M.
MEYER.
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M. LEBAN ouvre la séance du conseil de quartier. Il remercie les représentants du
Commissariat de leur présence qui fait suite à la remise de décoration dont le Commandant
BUREL, présent aujourd’hui, a été récipiendaire.
1 - Approbation du compte rendu du 15 décembre 2004.
Le compte rendu est adopté à l’unanimité.
2 - Absence de signalement du double sens de la rue Belloy ; proposition de mettre une
flèche au sol qui le matérialiserait mieux.
M. COURTOIS signale que M. LEBAN a relancé les services de voirie afin qu’ils
envisagent la mise en place d’une signalisation ou d’un marquage au sol.
M. LEBAN ajoute que certaines personnes ne savent pas que la rue est en double sens.
3 - Point sur la prostitution dans le secteur du boulevard de l’Amiral Bruix.
M. COURTOIS indique que plusieurs aménagements ont été réalisés afin de limiter la
présence de personnes se livrant à la prostitution notamment la généralisation du
stationnement payant afin d’éviter le stationnement des camionnettes.
M. LEBAN précise que le stationnement résidentiel a été spécifiquement instauré à cet
endroit afin d’éviter la présence de ces véhicules de prostitution. Or, étant passé dans le
secteur l’avant-veille, vers 20 h 30, il en a vu trois, dont celui d’une prostituée bien connue
dont la camionnette ressemble aux véhicules de la Croix Rouge. Il indique que, pour les
riverains, cette situation ne peut pas durer.
M. BUREL souligne que l’action menée joue sur deux axes particuliers. Tout d’abord, la lutte
contre le stationnement et celle contre le racolage. Concernant le stationnement, il existe des
limites puisque, le soir, celui-ci est gratuit. Le stationnement payant a permis de limiter le
nombre de camionnettes mais pas de procéder à leur enlèvement ; il n’effraie pas les
prostituées. Concernant le racolage, il s’agit d’une action engagée depuis plusieurs années.
Des résultats ont été obtenus mais ils restent limités, malgré tout, par la politique du Parquet
qui, parfois, n’engage pas de poursuites proportionnées qui seraient de nature à impressionner
les prostituées. Néanmoins, l’action engagée a donné des résultats et la police espère la
poursuivre et éradiquer le problème.
M. VINCOTTE indique que, sur le côté Bois de Boulogne, le stationnement est résidentiel et
que la présence de ces camionnettes fait partie d’un certain folklore. Il indique être partisan
d’interdire purement et simplement de s’y garer, ce qui permettrait d’évacuer les véhicules
d’autant plus que ce côté correspond à la sortie d’une bretelle venant de la Défense. Il ne
comprend pas pourquoi le nombre de files de circulation qui se prolongent n’est pas constant.
M. VINCOTTE demande que le stationnement soit interdit sur le côté Bois de Boulogne.
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M. LEBAN répond que le stationnement n’était, auparavant, pas résidentiel et que, si on
demande des enlèvements, la Préfecture de Police n’est pas en mesure d’y procéder. En ce qui
concerne la sortie de la bretelle dont parle M. VINCOTTE, cela concerne la deuxième partie
de la voie, devant le stade ; étant donné que des familles viennent régulièrement sur le site
avec des enfants, la suppression du stationnement poserait de nouveaux problèmes. Il faut que
la Justice fasse son travail et que la Police intervienne par rapport à la présence des
camionnettes. M. LEBAN indique qu’il y en avait auparavant huit sur le site et qu’aujourd’hui
il n’en reste que trois dont deux, au plus, en activité. Il demande aux représentants du
Commissariat d’essayer d’aller plus loin dans la répression. Il ajoute qu’en ce qui concerne la
prostitution dans le 16ème arrondissement, on constate un progrès considérable et qu’intra
muros, elle n’est plus que résiduelle, à la porte de Saint Cloud, le soir.
M. PICOT pense que le stationnement le long du stade est très important pour les résidents et
considère que ces places sont utiles et ne gênent pas la circulation.
M. LEBAN signale qu’il y a encore de la prostitution dans l’avenue Foch.
Mme KLUR souhaite parler de la prostitution dans l’avenue Victor Hugo. Les prostituées ne
racolent pas mais marchent, s’installent dans les abribus la journée et, la nuit, attendent en
voiture au niveau du n° 38 juste avant l’établissement « Lenôtre ».
M. BUREL demande s’il s’agit d’une prostitution de soirée.
Mme KLUR répond qu’il y a des prostituées présentes dans la journée - elles sont connues et la nuit en voiture.
M. BUREL précise qu’une action est entreprise sur l’avenue Victor Hugo. Le racolage étant
toujours difficile à pénaliser, les résultats de la lutte menée se font attendre. Il répète que les
méthodes employées ne sont pas toujours dissuasives. L’accent a été mis sur toutes les voies
qui mènent à la Place Charles de Gaulle.
4 - Augmentation du nombre de SDF dans le secteur « rue Mesnil/rue Saint Didier/rue
des Sablons ».
M. COURTOIS rappelle que la présence de personnes sans domicile fixe dans ce secteur
s’explique, notamment, par l’implantation du centre « Espace Solidarité Insertion » dans la
rue Mesnil. La directrice du centre, auprès de qui M. LEBAN est intervenu à plusieurs
reprises, fait le maximum pour limiter les difficultés.
Mme de SWISTOUNOFF précise se rendre depuis 10 ans au centre Mesnil. Ces gens ne
dérangent pas, ceux qui causent le plus de problèmes se trouvent à l’entrée de la galerie. Ils
sont agités, souvent pris de boisson et il y a énormément de dames qui font leur marché dans
le secteur, ce n’est pas toujours agréable pour elles.
M. LEBAN souligne que le Commissaire mène, sous la supervision de Mme LASSERRE
CUSSIGH, une opération, qui a débuté récemment, vis-à-vis des SDF de l’arrondissement.
Sont compris dans cette action, les SDF se trouvant dans le secteur Saint Didier, Chaillot,
Auteuil.
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M. BUREL confirme le démarrage de l’action que vient de présenter M. LEBAN. Il rappelle
ne pas avoir, contrairement à ce qui lui est parfois demandé, de véritables possibilités
d’intervention, ces personnes ayant le droit de se déplacer et de stationner où elles le désirent
et il n’est possible d’intervenir que lorsqu’il y a atteinte à des règlements ou à la loi (ivresse,
scandales ou mendicité agressive). Se sentir agressé n’est pas suffisant pour constituer une
charge aux yeux du Parquet. M. BUREL précise que cette action consiste à agir pour essayer
de « casser » les noyaux et de ne pas laisser se constituer une implantation qui pourrait
perdurer pendant l’été du fait du beau temps. L’opération va être menée sur trois points
particuliers, la rue Saint Didier faisant partie des objectifs. On appréciera les résultats pendant
15 jours et ensuite la formule sera affinée.
Mme de SWISTOUNOFF indique qu’il existe une zone où il y a énormément de roumains
qui s’installent par terre, il s’agit du secteur rue Pergolèse/rue Duret/rue Le Sueur/ avenue de
la Grande Armée. Ils avaient complètement disparus, mais sont revenus depuis 3 mois
environ. Il s’agit de personnes qui mendient, sont assises devant les portes cochères et
regardent les riverains taper leur code d’entrée. Mme de SWISTOUNOFF indique qu’ils sont
déposés le matin par une Mercedes, le chauffeur va garer la voiture au parking Foch et passe à
l’heure du déjeuner récupérer l’argent ; ces comportements sont extrêmement visibles. Elle
ajoute que cette situation s’est produite dans son immeuble, le code a dû être changé.
M. BILLEMONT demande à Mme de SWISTOUNOFF, si elle en a la possibilité, de relever
l’immatriculation de la voiture et de la communiquer aux services de police.
M. LEBAN ajoute qu’il faut téléphoner au Commissariat pour signaler de tels faits et non
attendre les séances de conseil de quartier. Concernant les SDF de la rue Mesnil, le problème
se pose l’été où il faut être vigilant car, quand il fait beau, ils sortent, sont parfois en état
d’ébriété et auraient tendance à uriner le long du trottoir. Ils ne sont cependant pas agressifs.
M. PALACIO n’est pas d’accord avec M. LEBAN et indique qu’il y a une forme
d’agressivité des SDF vis-à-vis des dames. Celle-ci ne se manifestant pas avec une arme mais
verbalement et de manière excessivement difficile à supporter pour les jeunes, pour les
enfants et les personnes âgées. M. PALACIO, habitant rue Piccini, confirme les propos de
Mme de SWISTOUNOFF. Il ne veut pas porter d’accusation mais indique que le syndic est
obligé, face à la recrudescence de vols dans les immeubles rue Duret/rue Piccini, d’installer
des systèmes très sophistiqués pour enrayer ce phénomène. Il ne veut pas faire de relation de
cause à effet, car ce serait une accusation qu’il ne peut absolument pas prouver, mais il y a
une recrudescence excessivement importante de cambriolages et de vols. M. PALACIO ajoute
que l’on en arrive à des devis pour la multiplication des codes aux entrées d’immeubles qui
deviennent aberrant par rapport à ce que l’on appelle « une vie normale ».
M. LEBAN est d’accord avec M. PALACIO mais indique que la plupart des immeubles,
même ceux de la Ville, sont déjà abondamment pourvus de systèmes de protection. Il ajoute
que, lorsqu’il a parlé de la non agressivité des SDF, il parlait de ceux qui se trouvent au
Centre Mesnil car il vrai que d’autres posent davantage de problèmes.
M. MEO s’excuse pour son retard. Il souhaite intervenir sur le sujet de l’agressivité des
clochards. Il indique que sa femme se fait régulièrement interpeller dans la rue des Belles
Feuilles mais sans agressivité. Par contre, elle a fait l’objet, il y a un mois, d’une agression
particulière dans le sens où son pneu a été crevé alors qu’elle se trouvait dans l’établissement
PICARD et qu’elle a dû se rendre au garage Shell pour le faire changer. Un homme l’a suivie,
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lui a proposé de l’aider pour changer la roue, lui a dérobé ses cartes de crédits et, ce qui est
plus grave, il en détenait les codes. Il pense qu’il faut être plusieurs pour agir comme cela. M.
MEO pense que les codes ont été relevés chez un commerçant. Ce vol a coûté très cher
malgré les assurances. Entre le vendredi soir à 19 h 45 et le samedi matin, 7 500 euros avaient
déjà été prélevés.
M. LEBAN demande s’il a porté plainte.
M. MEO répond avoir effectivement porté plainte.
M. LEBAN informe l’intervenant que le sujet des SDF se trouvant sur la galerie Saint Didier
vient justement d’être abordé et qu’une opération est en cours depuis hier qui va durer une
quinzaine de jours.
M. BILLEMONT revient sur la mésaventure de M. MEO. Il évoque la surprise des codes des
cartes de crédit et insiste sur le fait que cela ne peut se faire qu’en lisant les numéros. C'est-àdire que, lorsque l’on se présente à un guichet, quelqu’un voit le numéro de code. Il pense que
c’est de cette façon que les individus en question ont procédé et non pas par le biais du
commerçant.
M. MEO répond qu’il ne veut accuser personne, mais qu’il s’agit certainement d’une bande
organisée qui a les moyens de se procurer les codes.
M. LEBAN estime qu’il faut être extrêmement vigilant surtout sur ce secteur Saint Didier,
qui est très sensible, et demande aux forces de police de faire leur maximum.
5 - Création de parkings pour les motos entre les numéros 1 et 11 de l’avenue Bugeaud.
M. COURTOIS signale que M. LEBAN a demandé aux services de voirie d’étudier cette
possibilité.
M. LEBAN ajoute qu’il y a toujours un problème avec les créations d’emplacements pour les
motos. Beaucoup les demandent et, au moment de les mettre en place, de hautes personnalités
se manifestent en disant que c’est un scandale de procéder à ce genre d’installation devant
leur logement. M. LEBAN a une petite réticence envers ce type d’opération sachant que
nombre de ces équipements sont déjà en place, Mme HUNTER et M. GOSSARD suivent ces
dossiers de très près qui suscitent souvent des oppositions.
6 - Extension du stationnement résidentiel dans l’arrondissement.
M. COURTOIS expose que le stationnement payant résidentiel a été généralisé à l’ensemble
du quartier Dauphine, les derniers travaux ayant eu lieu au premier semestre 2005.
M. LEBAN précise que les opérations s’achèvent cette semaine. Il faut savoir qu’il s’agit de
l’ensemble de l’arrondissement qui va être mis en stationnement résidentiel et que même
l’avenue des Fortifications, le long du champ de courses d’Auteuil, sera concernée puisqu’il y
a là les voitures ventouses, appartenant notamment à des banlieusards, qui travaillent ou qui
laissent leur voiture ou camionnette pendant 10, 15 jours. Les travaux seront terminés, en
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principe, à la fin de l’année 2005 pour la totalité de l’arrondissement. M. LEBAN indique
qu’il restera, à cette date, un petit secteur autour du Parc des Princes à traiter.
7 - Modification des zones de stationnement dans le quartier.
M. COURTOIS souligne que la Mairie de Paris, en la personne de Monsieur Denis BAUPIN,
adjoint au Maire de Paris chargé de la Voirie, a souhaité revoir les zones de stationnement
résidentiel afin d’offrir aux habitants une meilleure répartition des emplacements et que
chacun puisse bénéficier d’un même potentiel de places. Malheureusement, pour le 16ème,
cette refonte se traduit par un rétrécissement des zones pour les riverains qui, de ce fait, ont
une offre de places beaucoup moins grande qu’avant. M. LEBAN a donc demandé à Denis
BAUPIN de revoir le zonage du 16ème.
M. LEBAN ajoute que seul le 16ème arrondissement est pénalisé car il avait auparavant 2
zones principales. A ce jour, on en compte 3 voire 4 et une partie des habitants, par exemple
les gens qui sont dans le centre de l’arrondissement et qui avaient le droit de stationner au sud,
ont perdu cette possibilité ce qui entraîne beaucoup de réclamations à la Mairie. M. LEBAN
pense que le zonage a été mal jaugé pour le 16ème.
Mme FRANCOIS relève que le stationnement de la partie Porte Dauphine est étendu au
17ème arrondissement. Il traverse l’avenue de la Grande Armée ce qui n’est pas très réaliste et
dépasse donc les limites du 16ème.
M. LEBAN répond que le zonage a été fait d’une manière très curieuse, sans doute par des
gens qui ne sont jamais rendus sur le terrain mais qui sont restés dans leur bureau pour le
préparer ce qui n’est peut être pas la meilleure manière de procéder. M LEBAN remercie les
représentants du Commissariat de leur présence et de leur participation.
M. PICOT demande une dernière chose aux représentants du Commissariat. Concernant la
présence de la police dans le Bois de Boulogne le dimanche, il est très surpris de voir que le
stationnement des voitures qui se rendent au Chalet des îles est géré par les voituriers. Ceux-ci
font la police dans cette zone, entre le carrefour des Cascades et le bord du lac inférieur. M.
PICOT ajoute que les voituriers utilisent l’ensemble de la piste cyclable jusqu’au carrefour
des Cascades dans le plus grand désordre. Il trouve cela gênant du fait de la présence de
familles qui méritent d’être protégées par cette piste cyclable, notamment sur l’avenue de
l’Hippodrome. Il demande si la police fait quelque chose pour lutter contre ce phénomène car
il est surpris de voir 2 ou 3 voituriers avec des gilets VIP.
Mme HUNTER répond qu’elle prend bonne note et ajoute que, la semaine prochaine, se
tiendra une réunion avec l’ensemble des voituriers puisqu’il s’agit d’un point auquel M.
LEPOIX est très attaché du fait de l’ampleur prise par ce phénomène. Concernant le Chalet
des îles, il sera bien évidemment évoqué et ce site sera surveillé pour éviter que les voituriers
ne soient les maîtres du terrain dans le Bois de Boulogne, particulièrement le dimanche.
M. LEBAN rappelle, qu’en tant que Conseiller de Paris, il a fait une proposition au Maire de
Paris et au Préfet de Police, qui l’ont acceptée, afin de régler le problème des voituriers à Paris
en l’absence de législation. Il demande à la police de bien surveiller le site que M. PICOT a
évoqué même si cela paraît difficile du fait du manque d’effectifs.
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8 - Point sur la fontaine de la place Victor-Hugo.
M. COURTOIS indique que la fontaine actuelle a été créée par le maître verrier Max
INGRAND dans les années 1958-60. C’est une réplique de celles du Rond Point des ChampsElysées. Malheureusement, son système s’est fortement dégradé avec le temps et ne permet
plus aujourd’hui un fonctionnement normal. M TAITTINGER, a demandé qu’une étude soit
engagée afin de recréer ou remplacer la fontaine. La Direction du Patrimoine et de
l’Architecture de la Ville de Paris, en liaison avec celle des Affaires Culturelles, a donc été
saisie et un appel à concours d’artistes va être lancé.
9 - Travaux d’aménagement de voirie réalisés sur l’année 2005.
M. COURTOIS énumère les différents travaux réalisés :
- Eclairage avenue Bugeaud, entre la rue de la Pompe et la rue de la Faisanderie pour un
montant de 250 000 € ;
- Pavage de la place Charles de Gaulle pour un montant de 400 000 €
- Tapis de l’avenue Henri Martin, entre la rue de la Pompe et la place Tattegrain
- Terre-plein de la place du Trocadéro pour un montant de 90 000 €
Enfin, dans le cadre de son programme de réseau cyclable, la Mairie de Paris a décidé
l’aménagement de pistes sur le boulevard de l’Amiral Bruix, entre la porte Dauphine et la
Porte Maillot, pour établir une connexion avec le 17ème. M. COURTOIS ajoute que les
travaux devraient être réalisés à partir du mois de septembre et comprendront la réfection des
terre-pleins, actuellement très dégradés, et la réorganisation du stationnement. Les pistes
cyclables seront implantées sur les trottoirs afin de maintenir le stationnement sur la chaussée
et les 2 voies de circulation. Entre la rue Marbeau et la porte Maillot, le projet se limite à
ouvrir le couloir de bus aux vélos du fait de la présence du marché sur le trottoir. Enfin, une
traversée pour les piétons et les vélos, protégée par des feux, sera créée rue du Général
Anselin et boulevard Thierry Martel. Les habitants, qui n’utilisent pas le passage souterrain,
en très mauvais état malgré une récente rénovation et souvent occupé par des personnes sans
domicile, pourront ainsi traverser en sécurité.
10 - Travaux d’aménagement de la Place du Trocadéro.
M. COURTOIS signale que la Mairie du 16ème a souhaité réaliser un aménagement
empêchant le stationnement abusif sur le terre-plein de la place du Trocadéro. Initialement,
M. TAITTINGER avait proposé l’installation de bornes et de chaînes ouvragées mais
l’Architecte des Bâtiments de France a rejeté cette proposition et a recommandé la création
d’une double bordure. Les travaux sont actuellement en cours. Par ailleurs, la traversée
piétonne, au niveau de l’avenue Paul Doumer, sera équipée de signalisations lumineuses
clignotantes « attention piétons » d’ici fin 2005.
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11 - Demande de changement de place d’une poubelle qui gêne l’immeuble situé au 9
avenue Bugeaud.
M. COURTOIS expose que M LEBAN a demandé le déplacement de cet équipement aux
services de la Propreté qui rencontrent beaucoup de difficultés pour trouver des emplacements
qui ne gênent personne.
M. LEBAN ajoute que chaque résident est demandeur de poubelles mais plutôt devant
l’immeuble d’à côté que devant le sien ce qui ne facilite pas la tâche.
M. MEO revient, avec une information qui ne concerne pas le quartier Dauphine, sur le projet
précédent. Il souhaite faire part de la stupéfaction des habitants de la rue Hervé Bazin, où vit
Yves GUENA, le Président de la Fondation Charles de Gaulle. Ils ont reçu un papier très
coloré de la Mairie de Paris disant : « Nous vous avertissons que, désormais, les poubelles
seront relevées à 6 heures du matin, elles doivent êtres déposées ¼ d’heure avant le
relèvement et rentrées ¼ d’heure après le ramassage ». Ceci pose un problème majeur pour les
gardiens d’immeuble vu les horaires. M. MEO trouve ça énorme, il a écrit au Maire de
l’arrondissement à ce sujet. Il souhaite attirer l’attention sur ce fait car c’est un moyen de
rendre le Maire extrêmement impopulaire, les habitants n’imaginant pas une seconde qu’il
s’agit d’une décision du Maire de Paris.
M. LEBAN est d’accord avec M. MEO sur le fait que la grogne vise toujours le Maire
d’arrondissement et les élus ; les gens savent cependant que la propreté dépend de la Mairie
de Paris. En ce qui concerne l’enlèvement des ordures, le problème n’est pas nouveau et date
d’avant l’arrivée du premier Maire de Paris, c’est un problème de rotation. Il est vrai que les
gardiens d’immeubles sont tenus de sortir les poubelles avant le ramassage ce qui fait qu’un
certain nombre les sort la veille avant de se coucher. Il a été demandé qu’aucune
contravention ne soit dressée si elles sont sorties à 23 heures mais, il est vrai que, lorsque les
bennes sont passées, elles doivent êtres ramassées dans le ¼ d’heure ou la ½ heure qui suit.
M. LEBAN est conscient que l’horaire pose problème mais il y a plus de plaintes sur le
créneau de 11 heures car l’enlèvement provoque des bouchons dans les rues. Quand les
poubelles restent tard, des ordures sont déposées par terre, à côté ; car on en est arrivé à un
point d’incivilité qui conduit à ce que les poubelles plastiques Vigipirate soient vite pleines,
même changées le plus souvent possible. Il faut savoir que les effectifs des services de la
Propreté sont totalement insuffisants dans le 16ème. Il avait été promis, au moment où M.
TAITTINGER a accepté de signer une convention d’objectifs avec la Ville, des effectifs et du
matériel en plus grand nombre. Les effectifs n’ont pas été affectés et le matériel est obsolète
pour beaucoup de bennes à ordures ce qui veut dire que, lorsqu’elles tombent en panne, les
agents repartent en 2ème tournée avec les mêmes véhicules mais avec d’autres chauffeurs. Il
existe un problème de malpropreté dans l’arrondissement.
M. MEO considère qu’il s’agit typiquement du genre de problème qui concerne la gestion
d’un quartier. Si un jour le quartier Dauphine doit voir changer les horaires de passage, il
souhaite que le conseil de quartier puisse en discuter lors d’une séance.
M. LEBAN indique que ces problèmes ne concernent absolument pas la Mairie du 16ème. Le
personnel du nettoiement du 16ème n’est pas sous l’autorité du Maire d’arrondissement mais
sous l’autorité directe du Maire de Paris. La Mairie du 16ème n’a pas de possibilité
d’intervention, elle n’a pas d’avis à donner.
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M. MEO insiste sur le fait que la question de ces horaires lui parait concerner la population
et, par conséquent, les représentants de chaque quartier devraient pouvoir donner un avis,
suivi ou non. Ce sujet intéresse la majorité des habitants et cela mérite une discussion le jour
où le problème se posera. En tant qu’ancien Conseiller de Paris, il sait que l’arbitrage sur les
horaires des poubelles est difficile et délicat mais, dans certains quartiers, les gens préfèrent
être bloqués 5 minutes par les bennes à 9 heures ou 10 heures du matin plutôt que d’êtres
réveillés à 6 heures.
M. LEBAN répond qu’il essayera d’intervenir quand un changement se produira tout en
sachant que l’horaire préféré est entre 8 heures et 9 heures du matin.
M. VINCOTTE signale qu’en ce qui concerne le quartier Dauphine, il lui semble qu’il y 3 ou
5 ans, les habitants avaient reçu un programme d’horaires de la direction du nettoiement. Cela
dit, l’important est de faire preuve de civisme dans la sortie et la rentrée des poubelles. M.
VINCOTTE demande s’il existe une tolérance ou si sont infligées des contraventions pour
inciter à rentrer les containers car, à partir d’une certaine heure, cela gène.
M. LEBAN répond par la négative et indique que la tolérance est totale du fait qu’il n’y a
aucune force de police dans les rues à ces heures là. Les forces de police se mettent en place à
8 h 30.
12 - Journée de la citoyenneté.
M. COURTOIS décrit le déroulement de la journée :
Le lundi 13 juin 2005, de 9 heures à 14 heures, la Mairie du 16ème arrondissement organise,
dans les locaux de la mairie, sa première Journée de la Citoyenneté.
Le thème retenu sera : « Devenir citoyen de sa ville ». Pour cette 1ère édition, le public visé
sera les jeunes des classes de quatrième et troisième de l’arrondissement qui viendront assister
à l’évènement accompagnés de leurs professeurs d’éducation civique.
Ont, à ce jour, confirmé leur venue les établissements suivants :
Collège Eugène Delacroix
Collège et Lycée Janson de Sailly
Collège et Lycée La Fontaine
Ecole privée Gerson
Ecole privée St Jean de Passy
Cette manifestation devrait rassembler près de 400 élèves.
Pour répondre à leurs interrogations, ont accepté de participer à cette rencontre plusieurs
directions et services municipaux ainsi qu’un certain nombre d’intervenants extérieurs. Ce
sont :
! Les représentants du conseil de la jeunesse et des conseils de quartiers de
l’arrondissement,
! Les services de l’état-civil, des élections et des affaires générales de la mairie
d’arrondissement,
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! La Direction de la Jeunesse et des Sports,
! La Direction de la Prévention et de la Protection,
! La Direction de la Voirie et des Déplacements,
! La Direction de la Propreté et de l’Environnement,
! L’office du Mouvement Sportif,
! Le Bureau du Service National,
! La Préfecture de Police,
! Les Sapeurs Pompiers de Paris,
! La Prévention routière,
! Le Centre d’Information et d’Orientation de l’arrondissement.
Le déroulement de la matinée est prévu comme suit : à 9 heures, Monsieur TAITTINGER,
Maire de l’arrondissement, ouvrira la journée par un mot d’accueil aux participants en
présence des élus locaux et des membres des conseils. De 9h30 à 9h45, le déroulement de la
matinée sera expliqué aux jeunes présents et leur sera présenté le « Parcours civique » qui leur
est proposé. Il s’agira, pour eux, de remplir un questionnaire à choix multiples en répondant à
des questions concernant les informations qu’ils pourront obtenir sur les différents stands. A
9h45, les participants se répartiront auprès des différents points d’accueil pour rencontrer les
intervenants. A midi, les réponses seront données et il sera procédé à la remise des lots.
Un buffet campagnard sera ensuite offert à l’ensemble des participants, avant la clôture qui
devrait intervenir vers 14 heures.
M. COURTOIS signale que les Conseillers de quartier sont les bienvenus.
M. LEBAN remercie à cette occasion la Direction Générale des Services de la Mairie. Il
trouve que c’est une bonne formule.
13 - Invitation d’enfants aux tournois de polo à Bagatelle : point sur l’avancement du
projet.
M. COURTOIS informe les conseillers que M. Gaboriau a évoqué cette proposition avec les
dirigeants du Polo de Paris. Cependant, l’année scolaire et la saison sportive étant
pratiquement achevées, il est préférable de reporter cette invitation à la saison prochaine.
14 - Fête de la passerelle Debilly : point sur l’avancement du dossier.
M. COURTOIS indique que plusieurs contacts ont été pris par Mlle DREYFUSS. La Mairie
de Paris, en la personne de l’Adjoint au Maire chargé de la Culture, se déclare plutôt
favorable mais renvoie la Mairie d’arrondissement vers le Musée des Arts Premiers. Un
contact sera établi avec le conservateur. Le Secrétaire Général du Musée d’Art Moderne y est
également tout à fait favorable. M. COURTOIS ajoute qu’il n’y aura pas grand-chose à
attendre en matière de support publicitaire puisque la société Paul Ricard n’a pas encore
répondu et qu’il ne sera pas possible d’organiser correctement cet évènement tant que les
travaux d’installation de « CLIMESPACE » sous le Palais de Tokyo ne seront pas achevés.
Ces travaux ont lieu directement face à la passerelle et l’achèvement n’en est prévu que pour
début 2007.
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M. LEBAN ajoute que la Ville de Paris est favorable mais ne veut pas payer alors que les
sponsors ne sont pas nombreux.
M. TRIAI se propose pour la recherche d’un sponsor. Il prendra contact avec Mlle
DREYFUSS.
M. VINCOTTE pose le problème du souterrain qui passe sous l’avenue de New York qui est
dans un état totalement affreux.
M. LEBAN répond que la Mairie y travaille. L’idéal serait de le fermer mais ce n’est pas
possible en raison du nombre de gens qui l’empruntent vu le nombre d’accidents déjà
survenus. Un autre passage va être aménagé, à proximité de la porte Maillot. Tout sera fait
pour envisager la possibilité de faire l’aménagement en surface mais en traversée protégée. Il
existe également le problème du souterrain du Ranelagh, qui commence dans le boulevard
Beauséjour et mène dans les jardins. Il a été décidé, en accord avec le conseil de quartier
Muette Nord, de le fermer définitivement. Il est également question de l’ouverture de la
promenade entre la Porte de la Muette et la Porte d’Auteuil où des SDF sont installés sous le
pont Raffet.
15 - Projet de création d’une salle d’escrime dans les locaux du Lycée Janson de Sailly.
M. COURTOIS signale que l’utilisation de ces deux gymnases doit effectivement faire
l’objet d’une convention avec la Direction des Affaires Scolaires de la Ville, gestionnaire des
locaux. La Mairie du 16ème est, naturellement, tout à fait favorable à cette initiative et prête à
la soutenir. Il serait cependant nécessaire que M. DEXANT précise le projet. En effet, il
faudrait envisager la création d’une association. De plus, la Mairie ne peut pas acheter
directement du matériel pour le mettre à disposition mais simplement appuyer une demande
de subvention permettant à l’association de l’acquérir.
16 - Utilisation des budgets de fonctionnement et d’investissement.
M. COURTOIS précise que 16 000 euros ont été transférés à la Direction de la Voirie et des
Déplacements pour la réalisation du rond point central de la place du Maréchal de Lattre de
Tassigny. Demeure un reliquat de crédits de 8 792 euros auxquels s’ajoute le montant du
budget primitif 2005 de 8 264 euros ce qui fait un total de 17 056 euros disponibles en matière
d’investissement. En matière de fonctionnement, les crédits sont de l’ordre de 9 203 euros.
M. LEBAN souligne qu’il s’agit d’argent qu’il faut utiliser avant la fin de l’année sinon il
sera perdu et récupéré par la Mairie de Paris. Il énumère des propositions d’utilisation des
sommes disponibles :
Le budget d’investissement s’élevant à 17 056,67 euros, il est proposé :
- le remplacement des jeux du square Parodi pour un montant de 5 000 euros, il restera
12 056,67 euros ;
Le budget de fonctionnement s’élevant à 9 203,13 euros, il est proposé :
- l’inversion des portillons dans les jardins et squares pour un montant de 800 euros par
batterie en sachant qu’il en existe 6. Il restera, après cela, 4 403,13 euros. Ces portillons
avaient été faits pour les chiens et non pour les enfants et posent des problèmes de sécurité.
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M. LEBAN signale que, s’il y a d’autres propositions, celles-ci peuvent êtres formulées. Les 2
qui sont faites ce soir étant acquises.
M. LEBAN propose un vote à main levée.
Les projets sont adoptés à l’unanimité.
M. VINCOTTE demande où se trouve le square René Parodi
M. LEBAN répond qu’il s’ouvre sur le boulevard extérieur à proximité de la Porte Maillot.
Mme LABURTHE-TOLRA propose de créer des toilettes pour les sans domicile fixe.
M. LEBAN indique que la Ville de Paris s’y refuse, la Mairie n’étant pas non plus très
favorable car leur création se ferait dans les endroits publics. Il y a déjà le problème des Roms
puisque la Mairie va être forcée d’accepter les familles des gens du voyage au champ de
courses de Longchamp. Il faut compter 10 familles, ce qui fait une centaine d’enfants à
scolariser. M. LEBAN ajoute que cette proposition peut être adoptée mais qu’il faut trouver
des endroits et qu’en les installant dans l’arrondissement, elles risquent de fixer les SDF alors
que l’on essaye de les faire partir.
M. VINCOTTE demande s’il existe un emplacement « Roms » réservé à ceux de
l’arrondissement.
M. LEBAN répond par la négative car ils ne sont pas différenciés. Les gens du voyage
peuvent poser problème mais ils sont à chaque fois repoussés dans la banlieue alentour et il y
a une loi qui oblige Paris à les accueillir. M. LEBAN ajoute que sera proposée une
participation du conseil de quartier Chaillot pour la réfection des marches du kiosque du
Ranelagh à hauteur de 29 800 euros, le reste étant payé par le quartier Muette Nord, le
kiosque concerne tout l’arrondissement et particulièrement le quartier Chaillot.
17 - Travaux d’éclairage
M. COURTOIS indique qu’il est prévu en 2005 des travaux d’éclairage :
- avenue Bugeaud, entre la rue de la Pompe et la rue de la Faisanderie pour un montant de
250 000 € ;
en 2006 (propositions retenues à l’issue des arbitrages de la Mairie de Paris) :
- rue de la Pompe, entre l’avenue Victor Hugo et l’avenue Henri Martin, pour un montant de
310 000 € ;
- rue Picot pour un montant de 85 000 €.
M. LEBAN ajoute que pour l’avenue Foch, les candélabres sont à changer ce qui représente
un budget énorme, de 2 millions d’euros. La Mairie du 16ème arrondissement essaye d’en faire
porter la charge sur le budget général de la Ville de Paris, comme cela a été fait pour les
Champs Elysées, considérant que l’avenue Foch est une avenue parisienne. Dans le cas
contraire, elle sera traitée par petits tronçons.
M. MEO souhaite parler du « triangle des Bermudes » entre l’avenue de la Grande Armée et
l’avenue Foch car la rue Pergolèse et la rue Duret sont des coupe-gorge où il n’y a pas de
luminaires sans parler de la saleté. En matière d’éclairage, il pense qu’une intervention
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s’avère prioritaire. Il est tellement faible que, par rapport aux rues précédemment citées, il
trouve que la rue Duret et Pergolèse sont des rues sacrifiées.
M. LEBAN répond qu’il s’agit de rues programmées entre 2006 et 2007. La rue Pergolèse
sera totalement réhabilitée, les trottoirs, la chaussée et l’éclairage seront refaits.
M. TRIAI revient sur le questionnaire concernant le diagnostic de l’éclairage, auquel il avait
répondu, et souhaite savoir ce qu’il en est devenu.
M. LEBAN répond qu’il y a eu 5 réponses pour l’ensemble de l’arrondissement. Il a été tenu
compte de celles-ci et elles ont été transmises à la Direction de la Voirie, chargée de
l’éclairage, pour qu’elles soient retenues en priorité. Il faut savoir que, si ce qui est demandé
n’est pas fait en cours d’année, les Directions de la Voirie, de l’Architecture et de la Propreté
se voient amputer des crédits et les travaux sont donc reportés d’un exercice sur l’autre. Cette
année, un certain nombre de travaux menés remontent à la planification de 2003.
M. COURTOIS ajoute qu’il sera tenu compte des rares réponses reçues.
M. MEO signale qu’à ce sujet, les conseillers ont reçu un volume de la Ville de Paris
demandant leur avis sur ce qui se passait.
M. LEBAN rappelle que chacun a reçu un courrier concernant l’enquête publique du PLU qui
se tiendra jusqu’au 13 juillet 2005. Les documents sont consultables tous les jours, des
permanences sont tenues par des commissaires enquêteurs plusieurs fois par semaine. M.
LEBAN ajoute qu’il ne faut pas hésiter à faire des propositions sur le PLU. Il indique qu’il
essayera d’être mieux entendu et que, sur 43 propositions faites, 3 seulement ont été retenues.
Aux Conseils de Paris de l’automne et du mois de mars prochain sera menée la finalisation du
PLU. M. LEBAN rappelle qu’il y a des documents à consulter dans le hall d’entrée de la
Mairie, sur des panneaux, et qu’il est donné la possibilité de consulter rue par rue, maison par
maison, ce qui est préservé ou non.
M. COURTOIS souligne que les conseillers avaient eu l’occasion de discuter des
amendements éventuels au titre du PLU et qu’en tant qu’orateur du groupe au Conseil de
Paris, il avait repris quasiment toutes les propositions qui avaient été faites sous forme
d’amendements il faut donc continuer à être bien présents dans toute la procédure car cela
donne plus de poids dans la démarche. Il pense qu’il est vraiment important de s’y intéresser.
M. LEBAN indique que le commissaire enquêteur affecté à la Mairie est une femme de
grande qualité qui est en contact avec Mme BAUDIER et lui-même à chacune de ses venues.
Elle travaille étroitement avec les élus et demande, à chaque fois, leur position. M. LEBAN
rappelle encore que, sur 43 propositions faites, seulement 3 ont été retenues. Certains ont voté
ici avec la majorité municipale mais, au Conseil de Paris, n’ont pas eu le même vote.
18 - Fête des fenêtres, balcons et cours fleuris.
M. COURTOIS informe les assistants que la Mairie de Paris a décidé de renouveler
l’opération de la fête des balcons, fenêtres et cours fleuris qui s’organisera autour des conseils
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de quartier. Il signale que l’on comptabilise à ce jour 3 inscrits pour le quartier Dauphine, 2
inscrits pour le quartier Chaillot, 1 inscrit pour le quartier Muette Nord, 2 inscrits pour le
quartier Muette Sud, 2 inscrits pour le quartier Auteuil Nord et 6 inscrits pour le quartier
Auteuil Sud. M. COURTOIS invite chacun à participer à ce concours et à motiver les gens qui
les entourent.
M. LEBAN trouve que c’est un faible nombre d’inscrits mais que, l’année dernière, il n’y en
avait que 4 en tout. Il reste un mois et il espère arriver à une centaine d’inscriptions.
M. PICOT se réjouit que la benne à ordure, qui se trouvait devant la faculté Dauphine, ait
disparu. Il souhaite indiquer que, dans le Bois de Boulogne, ouvrira, dans les prochains jours,
un centre destiné aux personnes handicapées physique. Il indique participer à l’association
responsable, Cité 16. Il va s’ouvrir, dans le Château de Longchamp un centre qui permet,
grâce à l’acquisition de 6 véhicules adaptés aux personnes handicapées, de se promener dans
le Bois en utilisant, éventuellement, le nouveau réseau de pistes cyclables. Une mini
inauguration se tiendra le 29 juin. M. PICOT y convie les élus et les conseillers de quartier. Il
ajoute être très étonné de l’extension des terrasses dans des rues où la circulation piétonne est
difficile. Rue des Belles Feuilles, par exemple, où le traiteur chinois met une rangée de tables
et chaises ou dans l’avenue Bugeaud où le phénomène se produit également.
M. LEBAN répond qu’il s’agit d’un sujet difficile à traiter. La Ville de Paris souhaiterait qu’il
y ait plus de terrasses puisque, économiquement, cela lui rapporte beaucoup, les terrasses
doublant le chiffre d’affaires des commerçants. M. LEBAN explique qu’il donne simplement
un avis, défavorable le plus souvent. Concernant la rue des Belles Feuilles, la Mairie n’a pas
été consultée. Il faut savoir que cette rue est à 80% possédée par des chinois quelque soit le
commerce. On ne s’en aperçoit pas forcément puisque l’enseigne ne change pas plus que la
personne qui tient la boutique. Il ajoute qu’une surveillance va être mise en place sur cette
rue. M. LEBAN indique que, de plus, lorsqu’une avenue est large, comme l’avenue Bugeaud,
et qu’on installe une oreille, la Mairie est forcée de normaliser le carrefour afin que les piétons
puissent le traverser au bon endroit et dans de meilleures conditions ; le trottoir se trouve donc
élargi et, par conséquent, des demandes de terrasses sont présentées. Il faut savoir que, pour
ces demandes, dès que le trottoir dépasse 3 mètres de large et même s’il est bien inférieur
mais qu’il reste 1mètre 30 de largeur pour que les piétons puissent passer, l’autorisation est
donnée par la Ville. M. LEBAN ajoute qu’aujourd’hui, toutes sortes de commerces
demandent des terrasses en sachant que la Ville est très vigilante et que des contraventions
sont dressées par la Préfecture de Police, notamment pour les commerçants qui mettent des
chevalets sur les trottoirs. M. LEBAN indique qu’il y a un débordement chez certains
commerçants, notamment les fleuristes, qui préfèrent payer la contravention jour après jour,
son montant faisant partie de leurs frais généraux. Il s’agit d’un problème très délicat.
M. MEO souhaite remercier M. LEBAN et M. COURTOIS de tenir ce conseil de quartier. Il
trouve que, par rapport à ce qu’il a connu autrefois, c’est un très gros progrès même si
l’efficacité n’est pas absolue, la Mairie du 16ème n’étant pas forcément écoutée par la Mairie
de Paris. Il trouve que c’est un bon moyen, pour les habitants, de faire remonter l’information.
M. LEBAN remercie M. MEO et souhaite renvoyer ce compliment aux conseillers car les
conseils de quartier ne vivent que grâce à eux. Il indique que le 16ème est l’arrondissement,
dixit le Maire de Paris, le plus performant pour les conseils de quartier car beaucoup d’autres
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ne fonctionnent pas aussi bien. Il trouve que les conseils de quartier du 16ème aboutissent à un
certain nombre de réalisations et qu’il est très heureux de travailler avec eux.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20 heures.
M. Pierre-Christian TAITTINGER
Ancien Ministre
Maire du 16ème arrondissement
M. Daniel-Georges COURTOIS
Adjoint au Maire
Chargé des Conseils de quartier
Dauphine et Chaillot
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