Conseil de quartier Muette Nord Sur la restructuration des

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Conseil de quartier Muette Nord Sur la restructuration des
Mairie du 16ème arrondissement
Paris, le 20 avril 2004
Conseil de quartier
Muette Nord
Sur la restructuration des bâtiments de l’OCDE
23 MARS 2004
Etaient présents :
M. TAITTINGER, M. LEBAN, Mme NATALI, M. JOHNSON, Mme DEMEULENAERE,
M. SIMMONDS, M. MACARY, M. MENU, M. RICHARD, M. CHICOTEAU, M. FITT, M.
GANTIER, M. GABORIAU, Melle DREYFUSS, Mme JUNOT, M. BOUTRY.
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M. TAITTINGER se félicite que l’OCDE ait pris l’initiative d’informer les habitants du
quartier des travaux qu’elle va entreprendre. Il remercie l’OCDE de son effort de présentation
et de sa volonté de tenir compte de la réaction des habitants. L’OCDE va présenter un projet
qui tient compte de notre attachement au patrimoine ; nous avons, en effet, un devoir pour les
générations futures de sauvegarder tout ce qui appartient à notre histoire comme cela a été fait
pour Bagatelle et un certain nombre de sites ; c’est une bataille incessante car la tentation de
ceux qui ont l’autorité et l’influence, est toujours d’essayer de faire notre bien contre notre
avis. Aujourd’hui, M.TAITTINGER espère que l’avis du public rejoindra cette opinion qu’il a
et que soit réussi, dans cette partie privilégié du 16ème, un aménagement que ceux qui leur
succéderont auront du plaisir à voir. Il remercie à nouveau l’OCDE pour ce combat intelligent
et pour cette présentation, qui, il l’espère, recevra l’agrément du public, qui pourra faire des
observations et présenter des critiques.
M. LEBAN précise que des membres du conseil de quartier concerné sont présents, ainsi que
Marion NATALI, adjointe au Maire chargée du conseil de quartier Muette Nord. Il remercie
tous ceux qui ont souhaité assister à cette réunion. Il ajoute qu’un certain nombre de
personnalités de l’OCDE sont présentes ; M. David JOHNSON, Chef du service des
opérations, Mme Colette DEMEULENAERE, Chef de projet Senior, M. Xavier MENU,
Architecte, M. Michel MACARY, Architecte, répondront ensuite, aux questions du public
après la présentation. Dans un premier temps, M.JOHNSON introduira le sujet de ce soir et
conduira les débats ; les architectes diront quelques mots sur le projet, puis un film d’une
quinzaine de minutes, suivi des questions que le public voudra bien poser ; comme l’a dit M.
le Maire, il est possible d’apporter des observations positives qui pourront être retenues par
les dirigeants de l’OCDE. Il remercie les élus présents ce soir, M. GANTIER, qui est le
député de la circonscription et conseiller de Paris, Mme DREYFUSS, M.GABORIAU et
Mme JUNOT.
M. JOHNSON indique qu’il sera bref, car pour lui, la meilleure façon de communiquer sur le
projet est le film qui a été préparé pour le public. Il tient à remercier M. le Maire du 16ème
arrondissement pour sa collaboration sur ce dossier et pour son accueil dans cette magnifique
salle de la Mairie. Il précise qu’il est responsable du fonctionnement des bâtiments de
l’OCDE et de la mise en œuvre du projet de restructuration du site de la Muette. Le lancement
de ce projet, après tant d’années de discussion, est très important pour l’OCDE. Il espère que
la présence ce soir de son équipe interne mais aussi externe,-la maîtrise d’œuvre, les
architectes-, montre leur engagement pour que la réalisation du projet soit bénéfique pour le
quartier et ses habitants. M.JOHNSON indique qu’il est accompagné par Michael
SIMMONDS, coordinateur administratif du projet et Mme Colette DEMEULENAERE, qui a
rejoint l’équipe en 2001, et qui apporte son expérience dans le métier d’assistance de maître
d’ouvrage et le montage de projet de construction et rénovation. Il invite Mme
DEMEULENAERE à présenter les autres membres de l’équipe de la maîtrise d’œuvre.
Mme DEMEULENAERE indique ne pas avoir grand-chose à ajouter pour le moment. Ils
sont venus nombreux pour répondre aux questions et aux préoccupations, et comme l’a dit
David JOHNSON, l’équipe veut montrer qu’il y a de la transparence, de l’information et qu’il
s’agit d’essayer de prendre en compte au maximum les préoccupations. L’OCDE a constitué,
en interne, une équipe très solide et expérimentée qui est présente ce soir, les ingénieurs de
l’équipe, dirigés par David JOHNSON. L’équipe de maîtrise d’œuvre, comme le public le
verra dans le film, sélectionnée par un concours international, est constituée de 5 parties, dont
une seule n’est pas présente ce soir ; il s’agit des architectes américains associés à la SCAU,
dont 3 représentants sont ici : Michel MACARY, Xavier MENU et Olivier RICHARD. Il a
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été voulu, pour participer à cette réunion, une équipe très complète (Architectes et
ingénieurs), et M. CHICOTEAU, qui est également présent, pourra répondre aux questions
techniques. Il y a une équipe d’économistes intégrée à la maîtrise d’œuvre et Gilles
FITTIPALDI est là pour répondre aux questions ; il n’est pas seulement économiste mais
aussi spécialiste de la direction des chantiers, et enfin Jean-Pierre BECKMANN qui est le
spécialiste de la maîtrise d’œuvre de l’enlèvement de l’amiante, puisqu’à l’origine de leur
volonté de refaire le site, il y a ce problème de l’amiante.
M. LEBAN indique que la mairie et notamment sa collaboratrice Martine BAUDIER,
chargée des problèmes d’urbanisme et d’architecture, a beaucoup travaillé avec l’équipe et a
toujours été entendue ; il s’agit d’un beau projet qui respecte l’environnement et il pense que
le public sera satisfait de ce film.
(Diffusion du film)
M. LEBAN indique que le public a pu constater le sérieux avec le lequel a été préparé ce
dossier et cette présentation qui rassure encore plus sur l’intégration dans le paysage urbain et
l’environnement, de la qualité du projet et il félicite M. MACARY, M. MENU et l’équipe de
M. JOHNSON. Il invite le public à poser des questions.
Un intervenant demande si l’OCDE va changer de site.
M. LEBAN répond qu’il est évident, à partir du moment où l’on présente le projet, qu’il n’est
pas question que l’OCDE s’en aille ; l’organisme est là depuis 40 ans et ne bouge pas et le
projet sera achevé en 2008. D’autre part, une journée portes ouvertes sera organisée.
Un intervenant demande où sera hébergée l’OCDE durant la durée des travaux, il a entendu
dire que cela pourrait être à La Défense.
Mme DEMEULENAERE indique qu’il a de bonnes informations. L’OCDE reste sur place,
mais comme elle l’a dit précédemment, le problème majeur qui a été à l’origine de la volonté
de rénover le site est le problème de l’amiante et, en raison de ce problème, ils ont jugé bon de
déplacer le plus rapidement possible 1000 personnes du site de l’OCDE, qui sont à la
Défense ; il en reste 450 sur place.
M. MALLET, Président du conseil syndical d’un ensemble immobilier, situé en face de
l’OCDE, au 115 avenue Henri Martin-28/26/24 rue de Franqueville, indique avoir été « ami »
de l’OCDE puisqu’il était un ami personnel d’Edgar Meyer ; il y a 25 ans, il avait été même
envisagé de déménager l’OCDE dans les immeubles de Saint-Gobain à Neuilly. Il s’étonne
que l’on parle de coopération alors qu’il a cherché à joindre à plusieurs reprises les architectes
et le représentant de l’OCDE et n’a pu se faire entendre.
Il indique qu’il serait bon que pendant la période des travaux, les camions passent ailleurs que
dans la rue de Franqueville et il souhaiterait que la ville puisse intervenir afin que l’arrêt de
bus soit déplacé au niveau du 115 avenue Henri Martin.
Le deuxième problème est que l’on n’augmente pas le nombre de parkings, il sait qu’il y a un
problème de sécurité pour l’OCDE, mais souhaiterait que l’entrée de ce parking, qui
représente quelques milliers de voitures, soit définitive. Il rappelle qu’il y a quelques années,
une bombe a massacré des immeubles ainsi que l’OCDE, ce qui avait conduit à faire un
certain nombre de travaux. Il s’agit d’une construction nouvelle, et, ce qui gêne, c’est la partie
qui dépasse de la construction actuelle côté nord ; sur à peu près une hauteur de 2 étages, il y a
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une voûte bombée qui n’est pas collée à l’arrière du bâtiment provisoire dont parlait M. le
Maire précédemment, mais qui dépasse largement sur la rue de Franqueville et qui va enlever
des vues et un agrément de vie pour les copropriétaires qui sont au premier étage du n°8 de
cette rue. Il souligne que n’ayant pas pu joindre l’OCDE, il aimerait, lors de la prochaine
assemblée des copropriétaires au mois de juin, pouvoir dire si ce projet est définitif ou s’il est
possible de le remanier un peu, en tout cas sur la hauteur du restaurant, voire dans son emprise
sur le jardin, c'est-à-dire la partie ouest qui dépasse vers l’avenue Henri Martin. Il est le porteparole de son assemblée.
M. LEBAN indique que pendant la période des travaux, il est envisagé de faire le transport
par camions, sur le boulevard extérieur, c'est-à-dire en déplaçant l’arrêt du bus. Ce n’est pas
encore finalisé mais cela va être réglé avec la RATP et la Préfecture. Il rappelle que la RATP
n’a aucun rapport avec la ville de Paris. Toutes les solutions ont été envisagées. La Mairie a
demandé que les travaux ne gênent pas les voisins, que ce soit avec les camions, les
livraisons, les gravats.
Mme DEMEULENAERE répond qu’elle est surprise que personne n’ait répondu lorsqu’il a
téléphoné. Elle propose de lui communiquer ses coordonnées ainsi que celles de M.
SIMMONDS qui se charge de transmettre les informations disponibles sur le projet. Elle
ajoute que l’OCDE a répondu au cabinet LOISELET et DAIGREMONT. Une lettre leur a été
envoyée il y a plusieurs semaines. Il a été spécifié qu’il n’y aurait pas plusieurs milliers de
places de parking ; dans le projet, il est envisagé autant de places de parking qu’actuellement.
Le parking souterrain a été créé pour libérer le parc des stationnements qui y sont
actuellement. Le souci de préserver la nature est bien présent, aucune place de stationnement
ne sera donc créée par rapport à la situation actuelle. Elle rappelle que les délégués qui
viennent tenir des conférences sur le site sont des personnes venant des 30 pays membres de
l’OCDE qui se déplacent en transport en commun ou en taxis ; il n’existe donc pas de places
de parkings pour les délégués.
Sur la question concernant le bâtiment « restaurant », elle laisse la parole aux architectes.
M. LEBAN pense que l’ensemble des voisins et l’environnement n’auront qu’à se féliciter du
projet une fois fini. Tout sera préservé, il en a la certitude et ajoute que les travaux seront
suivis de près par la Mairie, sans aucune angoisse de leur côté.
M. MACARY ajoute qu’ils ne communiquent pas avec d’autres personnes que leurs clients ;
si des personnes appellent directement, ils n’ont pas l’autorisation de fournir des
renseignements mais les demandes sont transmises au Maître d’ouvrage. En ce qui concerne
le restaurant, il faut bien comprendre que le projet est parti de l’idée réalisée avec l’agence Pei
Cobb Free au Grand Louvre s’agissant de son extension sous la cour Napoléon avec l’entrée
qui apparaît avec la pyramide. Pour le restaurant il s’agit du même principe, au lieu de faire
les salles de conférence dans des bâtiments en superstructure, il a été fait un bâtiment en
infrastructure avec la re-création, sur le toit, du jardin. Ainsi, le site met bien en valeur le
château et apparaît peu construit, alors qu’en réalité les salles de conférence sont importantes
et communiquent directement avec le château et l’entrée, qui elle-même est en retrait. Le
restaurant est le seul élément qui est à la jonction entre les salles de conférence et la galerie
d’accès. En réalité, quand on regarde plus précisément le plan, on voit que l’alignement doit
respecter la contrainte administrative qui s’appelle ‘Espace Vert Intérieur Protégé’ dans le
POS de Paris ; il est donc impossible de construire dans cet espace, on est à l’alignement d’un
dépassement qui est de l’ordre de 8 mètres mais qui est à l’intérieur du jardin. En fait, le
bâtiment Franqueville a le prolongement d’un étage sur 8 mètres d’avancée, en retrait de
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l’alignement de la rue, puis le bâtiment du restaurant qui lui-même est en forme arrondie, ce
qui fait que la vision que l’on a est celle d’un toit fuyant et non frontal par rapport à la
perception. Ils ont tenu compte de cet aspect nécessaire depuis la rue de Franqueville, pour les
appartements qui sont dans les niveaux bas des immeubles, afin que la vue ne soit pas gâchée
autrement que par ce jeu de toit visible, mais en retrait à l’intérieur du jardin et non en
alignement sur la rue. M. MACARI rappelle que lui et son équipe travaillent pour trouver les
modalités d’accès au chantier les moins nuisibles possibles, cela nécessite qu’il y ait une
coordination au sein des différents services (Ville, Voirie, RATP) dans le but de finaliser ce
principe d’accès au chantier.
M. LEBAN ajoute que la Mairie sera très vigilante tout au long de la durée des travaux et il
sera demandé aux entreprises de bien observer que les rues restent propres et le plus dégagées
possible.
M. BOUTRY salue la grande qualité du projet, il le trouve très intéressant, le château étant
bien mis en valeur. Il voudrait savoir quelle est l’épaisseur de terre végétale qui reste audessus des salles de conférence, quelle végétation pourra être installée dans les jardins. Il
revient sur le problème des nuisances dues au déplacement des volumes de terre et demande
quel va être le trajet des camions ; vont-ils pouvoir utiliser la Seine pour débarrasser des
cubages de terre ou de béton, pour ne pas tout faire en camion afin d’éviter au maximum la
pollution.
M. MENU répond que l’épaisseur de terre végétale prévue est 50 centimètres. Quand on sait
que beaucoup de végétaux poussent dans beaucoup moins, on a une marge assez importante
pour un gazon, des petits massifs mais pas d’arbres importants, dans la mesure où, d’abord, il
n’y en a pas actuellement, ainsi, aucun arbre ne sera coupé sur l’implantation proprement dite
des salles de conférence. Concernant l’implantation actuelle de Franqueville 2, là non plus
les arbres ne sont ni retirés ni ajoutés. Concernant la question relative à l’organisation du
chantier, il y aura, certes, beaucoup de déplacements de camions. Lors d’une autre
expérience similaire, l’une des obligations qui est faite généralement à ce type de camion est
le respect d’horaires ; en fonction de cela, il est essayé d’allonger le délai pendant lequel ces
opérations se font mais avec des créneaux horaires, pour la circulation des camions, qui sont
réduits soit le matin soit le soir mais non aux heures de grand trafic. Le plus courant étant le
matin jusqu’à 9 h 30 /10 h, mais relativement limité dans la journée. M. MENU ajoute que
c’est dans ce sens qu’ils travailleront, en particulier dans la phase d’évacuation des terres
avec tout un système de nettoyage qui fait que les camions ne transportent plus de la boue sur
de longs parcours, en sortant des chantiers.
M. MACARY ajoute aux propos de M. MENU que cela rejoint l’entrée dont il a parlé il y a
quelques minutes. C'est pour reporter l’entrée le plus loin possible qu’ils sont en train
d’étudier cet accès direct au chantier.
M. LEBAN ajoute qu’une attention particulière sera portée afin que les camions ne partent
pas de points où se trouvent des appartements, qu’ils soient le plus éloignés possible.
Un intervenant rappelle que la Voirie a évalué la durée des travaux à 5 ans, y compris le
désamiantage. Elle souhaite savoir si beaucoup de places de parking seront supprimées, vu le
nombre de camions qui circuleront.
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M. LEBAN répond qu’il sera soustrait très peu de places de stationnement existantes pour le
public et les riverains.
M. MACARY ajoute que les places de stationnement qui seront amenées à être supprimées
sont celles qui sont en bordure du nouveau bâtiment, sur une longueur relativement courte.
M. MENU ajoute que ces places n’existent pas actuellement puisqu’elles sont neutralisées par
le plan Vigipirate. Il n’y aura pas de changement réel : 5 ou 6 places de stationnement seront
supprimées au grand maximum.
Un intervenant demande ce qui va être fait pour assurer que les nouveaux bâtiments, donnant
sur Franqueville, restent propres. Il rappelle qu’aujourd’hui ils sont très gris, sales. Il demande
si le matériel utilisé sera différent.
Mme DEMEULENAERE répond que le choix des matériaux, d’après ce qu’elle a lu dans le
dossier mis à leur disposition, est tel qu’il est prévu une partie de surface vitrée autonettoyante
et de la pierre en meilleur état que celle mise actuellement. Elle ajoute qu’ils n’ont pas
procédé en temps normal aux opérations de ravalement car, depuis de longues années, ils ont
pensé et essayé de monter le projet de restructuration, de déménagement, ce qui les a amenés
à différer les ravalements qui auraient dû être faits. Ils vont faire le nécessaire maintenant au
travers de cette réhabilitation.
M. MACARY ajoute qu’actuellement il n’existe pas de nacelle de nettoyage pour le nouveau
bâtiment et qu’il est prévu d’en faire une car un bâtiment à Paris a besoin d’être nettoyé, il y a
un entretien qui peut être facilité par le fait qu’il y ait une nacelle en toiture pouvant se ranger
dans un espace prévu à cet effet et donc permettre un nettoyage plus facile.
Un intervenant affirme qu’actuellement il y a une grosse gêne avec le boulevard Emile
Augier, Jules Sandeau… qui arrive sur une placette où se trouve d’ailleurs l’école Gerson. A
cet emplacement se trouve un stationnement anarchique ; la Mairie a mis des places de
parking au milieu et à chaque fois d’autres véhicules se mettent en plus. Elle ajoute que la
Mairie a mis également des places dans les angles malgré l’interdiction. Un projet a donc été
étudié. Mais, il a été répondu que, s’agissant d’un projet de place circulaire, il n’y avait pas les
crédits pour le réaliser. La gardienne qui se trouve sur cette place reçoit quotidiennement des
gens qui ont eu un accident, il est donc nécessaire que cette affaire se règle.
M. LEBAN répond qu’il s’agit d’une question hors sujet, qui ne concerne pas l’ordre du jour
de la réunion.
Un intervenant rétorque qu’il y a plus de mille voitures.
M. LEBAN répond que le chiffre exact est de 380 voitures à l’OCDE et ajoute qu’elles ne
prennent pas ces deux boulevards. Au sujet de la voirie, il répond que l’annexe de ce service,
hébergé à la Mairie du 16ème arrondissement, dépend de l’Hôtel de Ville de Paris. Les
stationnements sont établis entre la Préfecture de Police et la Mairie de Paris. Concernant les
stationnements du boulevard Emile Augier, à chaque fois que la mairie a voulu changer
quelque chose, elle fait face à des avis contradictoires. Aujourd’hui, un certain nombre de
gens souhaitent mettre des potelets tout le long du trottoir et en même temps d’autres
souhaitent laisser stationner les voitures la nuit. Le problème du stationnement est donc
insoluble, cela vient également de l’indiscipline des conducteurs car la nuit, tout le monde
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stationne là où c’est interdit ; rien ne peut être fait à ce niveau-là. La police manque d’effectifs
malgré ceux qui leur ont été attribués en plus mais pas pour la nuit.
Un intervenant fait remarquer qu’il s’agit d’un problème durant la journée.
M. LEBAN répond qu’il n’y a pas pour le moment de possibilités financières, il reste le plus
neutre, aujourd’hui, mais les crédits sont insuffisants. Il ajoute que les travaux ne sont pas
simples à réaliser. M. LEBAN lui propose de prendre rendez-vous avec son collaborateur,
pour voir comment les choses peuvent êtres améliorées.
M. BOUTRY se félicite de la réunion de ce soir, dans le cadre de la transparence. Il demande
s’il est possible, chaque année, qu’une visite des lieux soit organisée pour que les riverains
ainsi que les membres des conseils de quartier intéressés puissent se rendre compte de ce qui
se passe près de chez eux.
M. LEBAN répond qu’il s’agit d’une bonne suggestion.
M. JONHSON ajoute que lors de la journée du patrimoine, l’OCDE est ouverte et une
présentation du projet avait été faite à cette époque. Il ajoute qu’une visite spéciale peut être
prévue.
M. LEBAN ajoute que lors de la rencontre avec toute l’équipe de M. JOHNSON, le sujet de
la mise en place d’une réunion a été abordée qui a été de suite acceptée.
Il remercie les dirigeants de l’OCDE qui ont accepté la mise en place de cette réunion. Il
ajoute que Mme NATALI est à la disposition de ceux qui le souhaitent durant la durée des
travaux.
Il remercie les participants ainsi que l’équipe de l’OCDE.
La séance est levée à 19 h 15.
Pierre-Christian TAITTINGER
Ancien Ministre
Maire du 16ème arrondissement
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