Mairie du 16ème arrondissement
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Mairie du 16ème arrondissement Le Maire NM/CM Paris, le 28 avril 2004 PROCES VERBAL DE LA REUNION DU 1er AVRIL 2004 DU CONSEIL DE QUARTIER AUTEUIL- SUD Le premier avril deux mille quatre, à dix huit heures et trente minutes, les membres du Conseil de quartier Auteuil Sud se sont réunis dans la salle des Commissions de la Mairie du XVIème arrondissement. Etaient présents : M. Pierre-Christian TAITTINGER, M. Gérard LEBAN, Mme Nicole MONIER, Melle Laurence DREYFUSS, M.LEPOIX (Commissaire Divisionnaire du 16ème), M. PORTE, Mme BERGER, Mme MONDOLONI, Mme Ode BAILLY, Mme MIRIKELAM, M. REMOND, Mme CROUZILHAC, Mme Jacqueline MANIANGA, M. Jean-Baptiste SERCQ, Mme Colette BOXER et M. Gaëtan de SALVATORE. Etaient excusés : M. Claude GOASGUEN, Mme Géraldine MARTIANO, M. Christian CABROL, M. Jean-Yves MANO, Mme Christine PLACETTE, M. Jean-Paul de JABRUN, M. Adnan HAZZAM, Mme Noëlle BUTON, Mme Françoise DEBIZE-FOUGERAT, M. JeanDominique SIEGEL, Mme Michèle RAYER et M. François ROCHMAN. 1 M.TAITTINGER ouvre la séance en remerciant les participants de leur présence et leur redit l’importance qu’il attache à ces conseils de quartier. Il indique avoir reçu une réponse de la Mairie de Paris, concernant les possibilités d’achat d’œuvres d’art ; celle-ci pense que c’est une bonne idée, à la condition que si les conseils de quartier achetaient une œuvre d’art, elle reste à la mairie ; cette possibilité d’achat est donc limité, car la Mairie de Paris imagine que cela pourrait être une subvention déguisée aux associations et elle ne veut pas que les conseils de quartier subventionnent des associations, il faut le savoir. M.TAITTINGER ajoute que l’ordre du jour est chargé et intéressant ; il souhaite à nouveau attirer l’attention, puisqu’il y attache une grande importance et en a parlé avec l’adjoint compétent à la Mairie de Paris, sur les retards et l’insuffisance de l’éclairage public. Paris a longtemps été la « ville lumière », et avant-guerre, la première ville du monde en matière d’éclairage public ; aujourd’hui, Paris est une ville mal éclairée, il y a donc un effort à faire, et il fait appel à la connaissance de chaque quartier qu’ont les membres du conseil, pour parvenir à établir une liste des rues qui devraient devenir prioritaires pour l’éclairage public ; en effet, il est un peu las d’entendre sans arrêt des gens lui dire qu’ils ne voient rien le soir et veut pouvoir présenter à la mairie de Paris un plan pour le 16èmede toutes les rues, qui, dans les prochaines années, devraient être prioritaires quant à l’amélioration de l’éclairage public. Il cite un exemple « classique » : l’avenue Victor Hugo, il défit quiconque le soir d’y voir clair et affirme que c’est l’avenue la plus sombre de Paris, il ne parle même pas des petites rues mais des grandes et rappelle devant monsieur le Commissaire de Police, qu’il salue et remercie de sa présence, ce qu’a dit un jour un grand préfet de Police: « l’éclairage public dans une rue remplace au moins deux gardiens de la paix ». La nuit, lorsque les voitures de Police font des tournées, elles en font beaucoup et il remercie la Préfecture de Police de veiller à la sécurité des parisiens sous cette forme, il y a des rues où ils ne voient rien s’ils n’allument pas leurs phares, alors que dans beaucoup de villes de province, une capacité d’éclairage est assurée. Il souhaite donc que les conseils de quartier s’attaquent à ce problème comme ils l’ont fait pour la propreté et il faut dire que cela donne des résultats ; à partir du moment où il a été démontré à la mairie de Paris qu’il existait des problèmes graves de propreté, des mesures ont été prises, il faut donc aller dans ce sens, le rôle de chacun étant de montrer les besoins, les nécessités, les exigences et essayer d’y répondre. C’est pourquoi il compte beaucoup sur les conseils de quartier, dans les semaines ou les mois qui vont venir, pour établir dans leur quartier l’ordre de priorité de l’amélioration de l’éclairage public. M.TAITTINGER souhaite aux conseillers de quartier de faire un travail intéressant et utile en les remerciant de leur dynamisme, de leurs compétences et suggestions, ainsi que de l’apport fait au conseil d’arrondissement. La verbalisation excessive des services de police et de la RATP qui pénalise l’activité commerciale M.LEBAN indique qu’il va laisser sur ce sujet la parole à M.Le Commissaire, mais M. de SALVATORE, qui a souhaité suggérer ce sujet à l’ordre du jour, va d’abord dire un mot. M.de SALVATORE indique se faire le porte-parole de l’ensemble des commerçants du quartier Auteuil-Sud ; il s’avère que, souvent, les personnes qui s’arrêtent pour quelques minutes sont verbalisées. Les préposés de la RATP ne sont pas plus indulgents et verbalisent sans rien entendre, il en a lui-même fait l’expérience en se confrontant avec un de ces agents. Une modération serait souhaitable pour ne pas pénaliser les commerces de proximité qui sont déjà mal en point. 2 Mme CROUZILHAC indique qu’elle pensait que les zones de livraison qui avaient été créées pour les commerces, servaient justement de lieu de passage pour les voitures qui transitent rapidement. M.LEBAN répond que c’est une grave erreur et une interprétation qui est celle des commerçants ; il défend les commerçants mais dans ce cadre-là, ils se trompent ; une zone de livraison est une zone réservée aux livraisons, ce n’est pas un emplacement de stationnement ni pour les commerçants, ni pour leurs clients même s’il s’agit d’un arrêt rapide ; la Police fait donc son travail. Il va laisser le commissaire répondre, sachant qu’il y a des règlements et un certain nombre de problèmes, mais il est vrai que l’on a besoin que les commerçants travaillent au maximum de leurs possibilités. M.LEPOIX remercie M.LEBAN de son accueil et rappelle le plaisir qu’il a à participer aux conseils de quartier auxquels il est très attaché, ainsi que ses collaborateurs qui le remplacent lorsqu’il ne peut s’y rendre. Concernant la RATP, il ne peut pas répondre puisque qu’il ne la représente pas, mais d’une manière générale, il est assez difficile pour un chef des services de Police de demander à ses fonctionnaires de ne pas appliquer la loi ; ceci dit, sur le point particulier des arrêts de quelques minutes, il n’est pas absolument convaincu que les personnes qui vont faire des achats ne s’arrêtent que quelques minutes, et de toutes façons, l’arrêt même de quelques minutes est interdit par la loi, même s’il peut être toléré au coup par coup pour des raisons de circonstances, ce qui arrive. M.LEPOIX dit à M.de SALVATORE qu’il y a eu peut-être une mauvaise expérience une fois ou deux, mais il garantit qu’il y a aussi des expériences dans l’autre sens et il serait même surpris du nombre d’indulgences et de mesures de tolérance qu’il prend lui-même lorsque les faits ne justifient pas une répression systématique ; encore une fois, il dit qu’il y a des politiques qui sont difficiles à appliquer sur le plan de la réglementation. D’autre part, il faut savoir, et c’est un problème général qui n’a jamais été vraiment abordé au sein de la préfecture de Police, ce qu’il regrette, à savoir que les services de police qui interviennent pour le stationnement ne sont pas nécessairement ceux qui sont placés sous son autorité directe, ce qui fait qu’il y a un service de la direction de la circulation qui intervient avec d’autres impératifs et d’une manière beaucoup plus tranchée sans qu’il puisse intervenir sauf exception. Il est donc vrai qu’il y a quelques fois des incidents qui aboutissent à des résultats positifs pour les contrevenants et parfois non, c’est très variable et cela correspond, malheureusement, au manque de concertation à ce niveau-là entre les services locaux et les services centraux. Ceux-ci essaient d’avancer sur ce sujet mais c’est assez difficile car il faut comprendre que l’action de la Préfecture de Police en liaison avec la Mairie de Paris sur la circulation et le stationnement, ne peut pas être une action purement locale ; il y a des impératifs généraux et des flux de circulation qui sont pris en compte, il y a des réformes en cours, notamment sur le stationnement payant qui vont prendre effet avant de la fin de l’année et qui auront peut-être d’autres effets. En tout état de cause, et comme il le dit souvent, en cas d’incidents graves, comme cela peut arriver, il ne faut pas hésiter à le saisir directement ; les affaires qui ne nécessitent pas une répression raide et dure sont traitées avec modération. M.LEBAN, avant de poursuivre la discussion, s’excuse d’avoir omis de faire adopter le compte-rendu de la séance précédente. Il demande s’il y a des observations. Le compte-rendu est adopté. Mme MONDOLONI souhaite intervenir sur les problèmes de stationnement abusif. En effet, sur la porte de la place de Saint-Cloud, il existe un état complètement anarchique du 3 stationnement entre la brasserie « Les 3 obus » et le « Mac Donald » ; ainsi, un parking s’est installé là à partir de certaines heures le soir, où vraiment il n’y a aucune force de Police ou qui que ce soit qui interviennent. Elle précise qu’elle a vu une fois quelqu’un dresser des PV mais c’est absolument insupportable. Elle se demande comment cela doit se passer à 16h30 lorsque les mères de famille reviennent des écoles qui sont à proximité pour circuler à cet endroit car c’est absolument incroyable et elle se demande qui met des contraventions là. Elle précise qu’à un certain moment, la situation s’était calmée. D’autre part, concernant la verbalisation excessive des services de Police dont il a été débattu, elle pense que les PV sont justifiés lorsque les automobilistes troublent la fluidité de la circulation, mais elle aimerait que les propriétaires indélicats de chiens soient davantage verbalisés car elle estime qu’il n’y a pas beaucoup de progrès faits dans ce domaine ; on peut appeler au civisme les propriétaires de chiens ; elle comprend qu’il doit être difficile de verbaliser une vieille dame avec son chien… M.LEBAN confirme les propos de Mme MONDOLONI en ce qui concerne la place de la porte de Saint-Cloud ; c’est un problème qui a déjà été signalé maintes fois au commissaire, et pour les mères de famille qui traversent, l’accord de la Ville de Paris a enfin été obtenu pour 2005 et un feu tricolore sera installé à l’entrée de la rue Michel Ange car c’est très dangereux pour tout le monde. Il est vrai que sur la porte de Saint Cloud il existe un stationnement excessif et abusif ; même s’il y a eu une augmentation d’effectifs conséquente depuis 2 ans, beaucoup de problèmes d’insécurité sont en effet réglés dans le 16ème, la police du 16ème n’a pas l’effectif suffisant la nuit pour verbaliser et c’est pour cela qu’il s’est élevé au Conseil de Paris, et qu’il continue à le faire, contre la suppression du stationnement bilatéral pour que les pompiers puissent travailler normalement ; mais cela ne règle pas le problème puisque la nuit les voitures stationnent, les forces de police n’ayant pas les moyens pour verbaliser et la plupart des incendies ayant lieu la nuit, il y a donc un problème puisque l’on se plaint de la verbalisation à outrance. M.LEBAN remercie une fois de plus le Commissaire d’assister personnellement à ces réunions, de s’impliquer dans les conseils de quartier et d’organiser au commissariat des réunions qui traitent de tous les sujets avec différents partenaires, il remercie également Mme BERGER et M.PORTE, ses collaborateurs. M.LEPOIX ajoute qu’il connaît bien le problème de la porte de Saint Cloud, mais comme l’a dit M.LEBAN, il ne dispose pas d’effectifs suffisants la nuit, pour considérer que le stationnement illicite sur la porte de Saint Cloud soit une priorité par rapport à d’autres situations plus délicates et plus difficiles sur l’arrondissement ; il est possible d’envisager des campagnes incisives sur une certaine période mais lorsqu’on agit de cette manière-là, dès le lendemain, il y des remontées de différentes catégories de population qui trouvent cela inadmissible et accusent de verbalisation excessive ; ce n’est malheureusement pas spécifique à la porte de Saint-Cloud ; ainsi, il existe d’autres endroits dans l’arrondissement et dans Paris qui obéissent à cette problématique du stationnement, qui, pour une certaine catégorie de population à certains moments estime qu’il faut verbaliser de façon excessive, mais lorsque cela leur arrive estime que c’est injuste. Il est donc prêt, pour la porte de Saint-Cloud, à engager une action un peu plus soutenue avec ses effectifs, mais il n’est pas convaincu que le résultat soit à la hauteur des espérances. M.LEBAN ajoute qu’une telle action serait la bienvenue mais il est évident que dès le lendemain, le Maire et lui-même recevront un nombre important de lettres venant des gens habitant le secteur qui auront été verbalisés ; en effet, les gens qui stationnent en infraction la nuit, le font parce qu’ils ne trouvent pas de place. 4 M.LEPOIX ajoute qu’il y a le même souci, mais qui se traduit de manière différente, sur la place du Trocadéro, où des campagnes sont menées, notamment devant les brasseries où le stationnement est fréquemment anarchique ; lorsqu’il y a des campagnes, elles sont suivies des remontées des commerçants qui estiment que la verbalisation est excessive, il faut donc trouver un équilibre. M.REMOND souhaite apporter deux remarques sur l’ordre du jour, la première étant, comme il l’a déjà demandé, que soit indiqué le nom des personnes à l’origine des propositions, non pas par voyeurisme malsain mais pour préparer un travail collectif avant la séance, en effet, il pense que l’intérêt de ce conseil de quartier est qu’une réflexion collective soit apportée ; ainsi, si le nom est indiqué, les personnes peuvent se téléphoner et travailler ensemble. M.LEBAN lui répond que plusieurs membres des conseils de quartier (dont certains du conseil Auteuil Sud) ont refusé que leur nom soit mentionné. M.LEBAN propose à M.REMOND de contacter Caroline MATIAS ou Clarisse THEOBALD qui lui diront qui a posé la question, si les personnes concernées ne s’y opposent pas. M.REMOND s’interroge sur le fait qu’il ne retrouve pas l’intégralité de ses propositions à l’ordre du jour, il s’agissait du suivi du problème de l’ouverture éventuelle des voies sur berges et de la « zone 30 » Parent de Rozan pour lesquelles il avait demandé qu’une enquête ou des études soient réalisées. Il souhaitait également qu’il y ait une information au conseil de quartier sur la consultation qui a été faite par le Maire sur le rétablissement du double sens de circulation de la rue de la Pompe ; en effet, il s’agissait de la première consultation de ce type dans l’arrondissement et il aurait été intéressant de savoir pourquoi, comment, cela a été fait et quelles conclusions ont pu être tirées. Il avait également souhaité, puisqu’il existe une commission jeunesse dans le 16ème, qu’un représentant de cette commission vienne devant le conseil de quartier afin d’expliquer ce que fait cette commission et s’il n’y aurait pas des connexions à faire ensemble. M.LEBAN indique avoir demandé à M.GABORIAU, qui s’occupe du conseil de la jeunesse, de venir et il espère qu’il va arriver. Il ajoute que pour les questions ne concernant pas le conseil de quartier, une réponse écrite est faite à titre personnel. M.REMOND s’étonne que M.LEBAN pense que ces points ne concernent pas le conseil de quartier M.LEBAN répond que la consultation pour la rue de la Pompe concerne un autre quartier. M.REMOND précise qu’il s’agissait de débattre du mode de concertation. M.LEBAN ajoute qu’il ne l’avait peut-être pas formulé ainsi. M.REMOND indique qu’un débat aurait été intéressant. Il souhaite revenir sur le problème évoqué de la verbalisation excessive, il aurait tendance à dire qu’une verbalisation n’est jamais excessive, il existe des lois et il faut s’y tenir, il trouve personnellement que la verbalisation de la part de la RATP n’est pas excessive, de nombreux arrêts d’autobus sont en permanence occupés par les automobilistes ; ayant un arrêt de bus devant son domicile, M.REMOND a pu constater le matin même et vu pour la première fois un agent de la RATP mettre une contravention et il s’en félicite. 5 Concernant la Police, il a bien entendu M.le Commissaire, il souhaite apporter une précision sur la place de la porte de Saint Cloud ; il ne pense pas que le problème sera réglé sans penser à un réaménagement complet de la place, à savoir étendre les trottoirs et ne laisser que des files de circulation pour que les voitures circulent et ne stationnent pas ; M.le Commissaire l’a dit lui-même, il ne peut pas laisser des effectifs jour et nuit à cet endroit. M.LEBAN précise que le réaménagement de la place porte de Saint Cloud est en 22ème position pour la Mairie de Paris, il n’y aura que 2 ou 3 aménagements de sorties réalisés pour l’ensemble de Paris, dont la porte d’Auteuil, et donc pas 2 dans le même arrondissement ; au mieux, cela pourrait être fait en 2010. Ceci dit, M.LEBAN pense que le départ du dépôt d’autobus sera bientôt effectif ; c’est presque fait mais il n’ose pas le dire officiellement, ce qui règlera une partie du problème et il sera possible de revoir à ce moment-là, avec le commissaire et les associations, comment on peut aménager. La réponse qui a déjà été donnée sur les circulations était qu’il était difficile de diminuer le nombre de voies compte tenu de la sortie de Paris par l’avenue de Versailles et du nombre de voies qui se trouvent autour, mais il est certain qu’il faudra l’aménager un jour ou l’autre. Concernant la verbalisation excessive, M.LEBAN ajoute que s’il devait faire voter aujourd’hui ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, il y aurait toujours 2 « clans » dont les commerçants, qui souhaitent le maximum de tolérance et il faut comprendre qu’ils ont besoin de travailler ; il n’y a, en effet, pas de parcs de stationnement comme cela a été demandé ; de plus, celui de l’avenue de Versailles n’est pas plein alors qu’il pourrait l’être, ce n’est donc pas facile de contenter tout le monde et bien sûr, la verbalisation existe, elle n’est pas excessive ni minime. M.LEPOIX confirme les propos de M.REMOND, à savoir qu’il ne faut pas considérer que les problèmes de stationnement et plus généralement les problèmes des infractions au code de la route ne peuvent être résolus que par le biais de la verbalisation, c’est un élément mais il y a un environnement urbain et des aménagements à trouver qui ne relèvent pas de ses compétences, il existe une politique générale menée par la ville qui s’inscrit dans un cadre beaucoup plus général et souvent, certaines catégories de population pensent à tort que l’application excessive ou non de la réglementation est la seule solution. Etablissement d’un stationnement perpendiculaire au trottoir face à celui établi avenue Dode de la Brunerie Mme MONIER indique que le stationnement qui s’opérait en bataille (perpendiculairement aux façades) le long des immeubles avenue Dode de la Brunerie a effectivement été modifié pour être matérialisé de façon latérale suite à l’aménagement de la place de l’Abbé Franz Stock. Il en résulte donc une perte d’emplacements. C’est la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, il y a d’ailleurs eu un débat à ce sujet lors des premiers conseils de quartier, qui a recommandé cette modification afin de garantir l’accès des échelles aux étages des immeubles en cas de sinistre. Afin d’assurer de bonnes conditions d’intervention en cas d’incendie dans les étages, la BSPP exige que la distance séparant de la façade de l’immeuble concerné le véhicule à échelle mis en station n’excède pas 8 mètres, ce qui n’était pas respecté dans la situation antérieure. 6 Des riverains ont déjà saisi la mairie de cette question mais les recommandations de la BSPP ayant force obligatoire, la Direction de la Voirie ne peut passer outre malgré les difficultés liées à la mise en œuvre de ces normes. Toutefois, un projet d’aménagement est étudié par les services de voirie. Il s’agirait de créer un espace de stationnement en face des immeubles, permettant d’accroître le nombre d’emplacements et rétrécir la chaussée de façon à ne laisser libre que la largeur nécessaire à la circulation des camions de la BSPP. Ce projet pourra être proposé pour le programme de voirie pour 2006. M.LEBAN précise que chaque fois que l’on touche à quelque chose, comme par exemple le revêtement, la brigade des sapeurs-pompiers est consultée car c’est obligatoire et qu’elle essaye tout de suite de faire appliquer la réglementation. M.LEBAN indique s’être rendu à cette réunion avenue Dode de la Brunerie ; les sapeurs-pompiers sont venus avec une grande échelle et manifestement, avec le stationnement en épis, il n’y avait pas de possibilité de parvenir aux étages élevés. Néanmoins, la chaussée étant plus large depuis la fin des travaux, il est envisagé de réaliser une voie de stationnement complémentaire au milieu qui compensera autant que si les voitures était stationnées en épis. M.REMOND précise qu’il est à l’origine de cette question ; s’il a bien compris, il n’est pas possible de mettre en épis du n°10 au n°2 puisque c’est sur cette portion que se posait la question, à cause de la réglementation des pompiers. D’après ce que M.LEBAN a dit, une solution serait de faire un stationnement au milieu, tout le long ; M.REMOND demande si le stationnement actuel sur le côté sera supprimé. M.LEBAN répond que non. M.REMOND demande quel sera le nombre de places perdues ou gagnées par rapport au stationnement en épis ? M.LEBAN répond que cela fait 2 voitures de plus. M.REMOND ajoute que parfois, on n’aime pas beaucoup que la voiture soit sur place mais quand il y a des possibilités, on essaie de trouver des places pour la voiture. M.LEBAN remercie d’ailleurs les conseillers de quartiers pour leurs propositions et leurs idées. Pose de potelets côté impair de la rue Boileau, entre l’avenue de Versailles et la rue Charles Marie Widor Mme MONIER indique que dans le cadre de la préparation du budget de voirie pour 2005, M.LEBAN a proposé le recalibrage de la rue Boileau entre l’avenue de Versailles et le boulevard Exelmans, ainsi qu’entre le boulevard Exelmans et la rue Jouvenet. Cet aménagement comprendrait principalement l’élargissement des trottoirs et leur protection. Toutefois, les arbitrages des propositions budgétaires avec la Mairie de Paris n’ont pas encore eu lieu et on ne sait pas si ces investissements seront retenus ou non. 7 Si la Mairie de Paris n’accordait pas à la mairie du 16ème suffisamment de crédits pour réaliser cet aménagement, M.LEBAN solliciterait des services de voirie l’implantation de potelets ainsi qu’il nous est demandé. Le sort qui sera réservé à ces propositions sera connu assez rapidement (avril-mai), étant entendu que le quartier Boileau, qui avait été inscrit dans les potentialités de réalisation de quartiers verts, n’est visiblement plus à l’ordre du jour pour la Mairie de Paris. Toutefois, ce point sera confirmé à l’issue des réunions d’arbitrage pour 2005 et le conseil de quartier sera bien entendu informé. M.LEBAN ajoute qu’il est à peu près définitif que le quartier vert Boileau ne se fera pas ou alors beaucoup plus tard ; il ne figure plus dans les projets de la Mairie de Paris qui estime que l’arrondissement dispose déjà de deux quartiers verts alors que d’autres arrondissements n’en ont pas. M.SERQ indique avoir fait une proposition à M.le Maire, il y a fort longtemps, mais cela n’avait pas été retenu, concernant la rue Boileau entre la rue Parent de Rozan et l’avenue de Versailles ; il y a, en effet, un trottoir extrêmement étroit avec 3 ou 4 commerces, il est quasiment impossible de circuler avec une poussette ou un caddie, alors que le trottoir en face est beaucoup plus large. S’il doit y avoir un aménagement, n’est –il pas possible de mettre les deux trottoirs à la même taille ou au moins élargir celui côté commerces ? M.LEBAN répond que dans un premier temps il n’y a pas de budget et que dès que l’on touche à une rue, l’avis des pompiers peut entraîner une suppression du stationnement. M.SERQ ajoute que le stationnement est déjà interdit sur cette portion ; il est présent mais normalement il est interdit des deux côtés. M.LEBAN indique qu’il y est favorable mais c’est un problème de budget. Il ajoute qu’à titre indicatif, et comme le Maire a parlé de l’éclairage précédemment, il va donner les modernisations et renforcements d’éclairage public demandés pour 2004 et 2005 2004 : avenue Victor Hugo (de la place Jean Monnet à la place Tattegrain), Place Maréchal de Lattre de Tassigny, rue des Sablons, rue Le Sueur, rue du Bois de Boulogne, avenue Bugeaud (de la place Victor Hugo à la rue de la Pompe), rue de la Pompe (de l’avenue Bugeaud à l’avenue Victor Hugo) ; il s’agit là de ce qui a été accepté lors des réunions budgétaires avec la Ville. 2005 : le boulevard Exelmans (entre le quai Louis Blériot et la rue Boileau), la rue de Rémusat, la place de Barcelone, la place d’Iéna, la rue de la Pompe (entre Victor Hugo et Henri Martin), l’avenue Bugeaud (entre la rue de la Pompe et la rue de la Faisanderie), la rue d’Argentine, rue Saïgon, rue de Chalgrin, rue Debordes-Valmore, rue Picot, rue Benjamin Franklin et une première tranche de l’avenue Foch dont M.LEBAN espère que ce sera faisable car le montant s’élève à 1 million d’euros. M.REMOND précise que, concernant la partie de la rue Boileau Exelmans-Versailles, il n’était pas dans l’arrondissement à cette époque mais avait compris qu’il y avait des potelets il y a deux ou trois ans et qu’ils ont été retirés. M.LEBAN répond que le stationnement était possible mais qu’il n’y avait pas de potelets. 8 M.REMOND ajoute, qu’au sujet de la zone 30, il ne peut pas croire que dans les services il n’y ait pas eu un projet ou une étude et il souhaiterait voir ce qu’il y a dans les cartons sur l’aménagement de ce secteur. M.LEBAN affirme qu’il n’y a aucun projet dans les cartons. En effet c’est le 16ème arrondissement qui a proposé le quartier vert à cet endroit. Comme la Ville ne l’a pas retenu, elle ne l’a donc pas étudié. Néanmoins, à chaque fois que l’on peut mettre un ralentisseur ou une rue à 30 kilomètres heure, même si ce n’est pas dans un secteur vert, cela est fait, mais cela ne peut se faire que dans des rues à petite circulation ; par exemple, on ne peut pas le faire rue La Fontaine puisque c’est une rue de dégagement, et la rue Boileau est une rue où il y a pas mal de circulation. Remise en état de la plaque de l’atelier de Jean-Baptiste CARPEAUX au 39 bd Exelmans et de l’ancienne maison de campagne habitée par Molière au 68 avenue Théophile Gautier / 2 rue d’Auteuil Mme MONIER indique que M.LEBAN a saisi la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris afin qu’il soit procédé au remplacement de ces deux plaques dégradées. M.LEBAN ajoute qu’il faudra voir s’il faut les remplacer ou juste les nettoyer. Il demande aux conseillers de quartier de continuer à lui signaler des choses de ce type puisque cela contribue à l’amélioration du quartier. M.REMOND indique qu’il a constaté, en allant voir l’avenue Dôde de la Brunerie, que la plaque située avenue Georges Laffont, au-dessus du salon de coiffure, indiquant le nom de l’avenue, est tombée. M.LEBAN indique que Vincent GOSSARD en prend note et ajoute qu’en cas de problème de voirie, il convient de l’appeler, cela permet de ne pas attendre le conseil suivant. Installation d’une horloge sur la place du marché d’Auteuil (place Jean Lorrain) Mme MONIER indique que les services de voirie ont fait connaître que techniquement, rien ne s’oppose à une telle implantation. Toutefois, la place Jean Lorrain est partagée entre les quartiers Auteuil Nord et Auteuil Sud. Il conviendrait donc de recueillir également l’avis du Conseil d’Auteuil Nord sur cette proposition. Si les deux Conseils de quartier souhaitent cet aménagement, c’est très volontiers que M.LEBAN saisira la Direction de la Voirie afin qu’un coût estimatif soit indiqué et que les différents modèles d’horloges ayant reçu l’approbation de la Commission du Mobilier urbain de la Ville soient proposés. Il faudra ensuite déterminer l’endroit le plus propice pour positionner l’horloge. M.LEBAN indique qu’il y en avait une dans le temps, qui a été retirée car elle ne fonctionnait plus ; par ailleurs, ce n’est pas dans la politique actuelle de la ville de Paris, mais elle peut être prise en charge par les conseils de quartier; sur deux quartiers ; cela ne devrait pas représenter un investissement trop excessif ; ce sera mis à l’étude. 9 M.SERQ ajoute que l’horloge précédente n’était pas très esthétique. M.LEBAN précise qu’elle était là depuis un certains temps et que si cela est faisable, ce qu’il espère, une proposition sera ensuite faite et il faudra choisir un emplacement en concertation avec le conseil Auteuil Nord Mme CROUZILHAC demande si le modèle de l’horloge sera le même que le précédent. M.LEBAN indique qu’il ne peut pas répondre car il ne sait pas quelle sera la proposition de la ville et s’il y aura un choix à faire. En ce qui concerne l’emplacement, il sera choisi en concertation avec les 2 conseils mais il pense que l’idéal serait à la pointe de la place où il y a le marché. Mlle DREYFUSS précise qu’il serait utile que l’horloge soit à l’heure M.LEBAN ajoute qu’elle a été justement enlevée car elle n’était pas à l’heure. Il s’agit d’un problème récurrent pour toutes les horloges de Paris, elles sont là depuis fort longtemps, le mécanisme est usé, il n’y a pas de personnel pour les changements d’heure. Il faut donc avoir une horloge plus moderne. La désertification des commerces de proximité M.de SALVATORE souhaite souligner ce problème qui devient grave dans le sens où les commerces de proximité se dispersent de plus en plus ; il n’y a plus de reprise, souvent ce sont des commerces de bouche qui s’ouvrent à la place entraînant une désertification des rues, alors que des commerces de qualité sont nécessaires pour créer une convivialité. Il pense qu’il devrait y avoir une politique permettant de raviver le commerce de proximité notamment par des actions comme « Paris Fleuri » ou d’autres. M.LEBAN souligne l’importance des animations, mais rappelle à M.de SALVATORE que les commerces de proximité ne sont pas souvent repris par des commerces de bouche et cela pose justement des problèmes ; il cite pour exemple la rue de Passy où il y avait 22 commerces de bouche, aujourd’hui il n’y en a plus que 2. Mais il est vrai qu’il y a un problème avec le commerce de proximité et cela a été souligné dans le PLU par exemple pour le secteur de l’Alma. Maintenant un commerce part quand il a trouvé un repreneur qui propose une somme confortable comme le font les banques, M.LEBAN indique avoir rencontré avec le Maire l’ensemble des banques pour leur demander de ne plus ouvrir de banques dans le 16ème puisqu’il y a saturation ; il y a le cas du commerce d’habillement ; quand un boulanger part à la retraite et qu’il ne trouve personne pour reprendre la boulangerie, car c’est un métier très dur, il y a la liberté du commerce et on ne peut rien faire. Mais il faut lutter pour qu’il n’y ait pas de rues où le commerce disparaisse et chaque fois que possible, les commerces à reprendre sont indiqués aux nouveaux commerçants qui souhaitent s’installer, mais cela n’est pas toujours très facile. Mme MONDOLONI signale qu’une librairie a disparu à la porte de Saint Cloud ainsi que la papeterie qui lui faisait face, elle espère qu’il n’y aura pas 2 banques ou 2 magasins, non pas d’habillement mais de « fringues », à la place. M.LEBAN indique qu’il partage son point de vue et ne pense pas qu’il y aura un « GAP » à la place, c’est difficile car légalement on ne peut rien faire, la seule chose qu’il est possible de faire est, lorsque cela passe en commission départementale d’équipement commercial où M.LEBAN représente la Mairie du 16ème et où il est toujours en accord avec Mme Lyne COHEN-SOLAL, est 10 d’éviter d’avoir un trop grand nombre de grandes surfaces qui s’installent. Néanmoins, il ajoute qu’il reste de bonnes librairies dans le secteur comme celle de M.de SALVATORE. Mme MONIER ajoute qu’une cordonnerie va ouvrir juste en face de la librairie qui a fermé. M.de SALVATORE indique qu’il faudrait avertir l’Etat ou la chambre de commerce afin d’établir une sorte de programme en faveur du commerce de proximité. En effet, et il le constate tous les jours, les gens ne savent plus ce qu’est le commerce de proximité ; ils ont tellement pris l’habitude de faire leurs courses dans les grandes surfaces qu’il ne savent plus ce que vendent les commerces de proximité. M.LEBAN est d’accord avec M.de SALVATORE mais souligne qu’il n’y pas plus près de la chambre de commerce que les commerçants et ce sont eux, ensemble, qui doivent se mobiliser ; la chambre de commerce est très sensible aux petits commerces et fait déjà ce qu’elle peut à ce niveau-là. A cela, s’ajoute le problème de stationnement et M.LEBAN indique en avoir beaucoup parlé au Conseil de Paris, où il a interpellé l’adjoint compétent ; en effet, les grands commerces situés aux portes de Paris et au-delà, offrent le stationnement gratuit et ainsi, il a essayé d’avoir un budget par la ville de Paris pour trouver une formule afin que les commerçants puissent donner des tickets dans les parcs de stationnement à leurs clients , cela a été fait par les commerçants de l’avenue Victor Hugo. M.LEBAN suggère aux commerçants de la porte de Saint Cloud de se rapprocher du parc de stationnement situé avenue de Versailles avec qui ils pourront peut-être conclure un accord. La place Léon Deubel Mme MONIER indique que malheureusement cette petite place est devenue un lieu de rendezvous pour des groupes d’individus, parfois sans domicile fixe, qui provoquent dans le quartier une certaine insécurité. M.LEBAN a organisé une réunion sur place en 2003 afin d’examiner ces difficultés et les mesures qui pourraient être prises pour améliorer la situation. Les services de police lui ont assuré à cette occasion qu’une surveillance particulière était exercée sur la place, surveillance qui est toujours maintenue. Mme MONIER précise avoir pu constater elle-même une amélioration. Dans le même sens, les services de voirie ont étudié, à la demande de M.LEBAN, la possibilité de renforcer l’éclairage de la place; il a d’ailleurs très récemment relancé ces services à ce sujet afin qu’un candélabre soit ajouté ou que les globes existants soient renforcés. Par ailleurs, des problèmes de propreté sont observés ainsi qu’un stationnement anarchique de véhicules à deux roues. C’est donc très volontiers que M.LEBAN a signalé aux services de la propreté la nécessité de renforcer leur action sur cette place. Les services de police ont, quant à eux, été informés de la présence fréquente de motos stationnées sur la place mais, en l’absence de capacités suffisantes de stationnement réservé aux véhicules à deux roues, il est difficile d’empêcher leur présence sur les trottoirs ou les places. M.LEBAN va donc demander à la section locale de voirie s’il est possible, compte tenu de la configuration des lieux, d’envisager la création d’un second emplacement de stationnement avec mobilier d’ancrage réservé aux deux roues. 11 Toutefois, il sera probablement difficile d’empêcher totalement les deux roues de stationner sur la place. Enfin, Mme MONIER informe que certains arbres qui avaient été plantés lors de l’aménagement de la place ont dû être abattus du fait de leur mauvais état sanitaire. Il a été indiqué par le service des espaces verts que certains sujets, quatre en tout, n’ont pas pu être remplacés cet automne du fait d’un problème d’approvisionnement. Ils seront donc replantés à l’automne prochain. Il s’agit de « prunus ». Mme MONIER indique avoir parlé du cas de cette place cet après-midi et propose, même si elle a conscience du faible budget alloué aux conseils de quartier, d’y installer une fontaine ; en effet un point d’eau serait une bonne chose en vue des probables prochaines canicules. M.LEBAN va voir si cela est possible ; cela ne sera pas pour tout de suite mais cela rendrait la place agréable. M.LEBAN indique que certaines propositions ont été faites mais sont parvenues trop tard pour être inscrites à l’ordre du jour, il va tout de même apporter quelques réponses. Le reste sera fait par courrier pour ne pas perdre de temps et attendre le prochain conseil. Au sujet de la place Léon Deubel, M.LEBAN tient à remercier M.le Commissaire et ses collaborateurs, car depuis qu’ils se sont rendus sur place en 2003 et que la surveillance a été renforcée, les bandes de polonais et autres ont pratiquement disparu. M.LEBAN ajoute qu’il va finir par appeler Mme MONIER « Mme Léon DEUBEL » puisqu’elle lui en parle très souvent ! Il rappelle que sur cette place il y a déjà des bancs et un candélabre central ; il a demandé qu’un éclairage supplémentaire soit ajouté, afin de renforcer la sécurité ; Mme MONIER souhaite faire installer un petit mur de pierres pour empêcher le stationnement des 2 roues, mais il a pu constater, à chacun de ses passages, des motos accrochées au candélabre mais également des motos stationnées au milieu de la place. Un deuxième emplacement de stationnement 2 roues va être envisagé avec Vincent Gossard à côté de la boulangerie et il va demander à la police, que les motos qui stationnent sur la place soit verbalisées. L’autre proposition qui a été faite était de supprimer la circulation dans la partie de la rue Le Marois entre la place Léon Deubel et le boulevard Murat ; or, ce n’est possible car il y a un parking important dans la rue Le Marois ainsi que des commerces ; de plus cela entraînerait la suppression de 18 places de stationnement. Mme MONDOLONI indique qu’elle se fait l’alliée de Mme MONIER pour la place Léon Deubel ; néanmoins elle s’aperçoit avec regret que la vie des gens tourne autour de l’automobile et de son stationnement. Elle pense que la proposition qui a été faite est bonne et que l’on peut garder certains éléments, par exemple aménager cette place en une surface plane, un peu comme dans le sud de la France. M.LEBAN indique que ce sera difficile financièrement, il faut bien savoir que l’aménagement de cette place a coûté fort cher. Mme MONDOLONI pense que ce genre d’aménagement incite les commerces à se développer ; elle ne voit pas en quoi le stationnement des deux roues pourrait rendre cette place agréable. Néanmoins si on l’aménage en plantant des arbres, cela ne doit pas coûter une fortune. M.LEBAN précise que les arbres seront replantés à la Sainte-Catherine. 12 Mme MONDOLONI ajoute que l’installation d’une fontaine est une très bonne idée. M.LEBAN indique qu’un parc de stationnement deux roues est nécessaire et qu’il va demander au commissaire de faire le maximum afin de résoudre le problème et si tout le monde en est d’accord, de mettre la fontaine à l’étude. M.MONDOLONI ajoute qu’il faudrait installer de vrais bancs. M.LEBAN répond qu’il y a de vrais bancs ; il s’y est même assis cet après-midi avec une personne pendant ¼ heure ; il y en a même 4. Information sur les projets en cours - La Place du général Stéfanik Mme MONIER espère qu’elle sera faite, non pas à l’été car il fera chaud, mais avant le 15 septembre. L’avis favorable de l’Adjoint chargé des espaces verts de la ville de Paris est encore en attente car maintenant il souhaite donner son accord pour tout, mais les choses avancent. Elle voudrait que ce soit fait ; en effet, les anciens combattants qui se réjouissent de ce projet, organisent une manifestation le 15 septembre. M.LEBAN précise que c’est en principe acquis et que cela sera fait avant le 15 septembre. C’est un projet qui sera financé sur le compte d’investissement du conseil de quartier. Il signale que le 16ème arrondissement est le seul de Paris à avoir des projets concrets d’investissement ; il y en a plusieurs dans l’arrondissement ; seuls quelques arrondissements ont investi dans des bacs à fleurs qui, étant donné que personne des parcs et jardins ne les arroserait dans les rues, attendent dans les mairies. Le projet de la place du général Stéfanik sera financé par 3 ans de budget (2002, 2003, 2004), le montant s’élevant à environ 20 000 euros, il restera donc 4000 euros qui pourront être reportés sur l’année suivante ou aider à financer l’horloge et la fontaine si cela est possible, mais il faut savoir que la fontaine est quelque chose qui coûte très cher. Mme MONDOLONI demande si la plantation de 3 arbres devant les commerces a été maintenue. M.LEBAN répond qu’il n’y a rien de prévu à cet endroit, mais sur la place Stéfanik. De plus, on ne peut pas planter en pleine chaussée. Mme MONDOLONI demande comment va se situer la place et quels sont les matériaux qui vont être utilisés. M.LEBAN précise qu’il y aura de la pelouse mais que le projet a déjà été présenté lors de la précédente réunion. Mme CROUZILHAC se félicite de ce projet. M.LEBAN ajoute que c’est une bonne chose qu’à chaque fois que quelqu’un propose un projet, il soit réalisé. Il est vrai que ce projet concerne plusieurs adjoints, celui chargé de la voirie et celui chargé de l’environnement ; rien ne s’opposant à ce projet, il faudrait vraiment une catastrophe pour que cela ne soit pas fait cet été. 13 M.REMOND indique être très content que cela se fasse, et dans ces délais-là, simplement, le financement n’a pas été débattu la dernière fois, cela n’a pas été voté. Il est d’ailleurs surpris de voir qu’il est écrit dans le compte-rendu que cela a été voté par le conseil de quartier. Il affirme qu’il n’a pas du tout été parlé du financement, que seul le projet avait été approuvé. M.LEBAN indique que le projet a bien été approuvé. Il rappelle que le conseil de quartier est consultatif. M.REMOND ajoute qu’il souhaite que l’utilisation de ces enveloppes soit discutée pendant le conseil. M.LEBAN répond que ce projet a été discuté et approuvé ; maintenant si M.REMOND le remet en question et ne veut pas que ce soit financé sur les fonds du conseil de quartier, on arrête le projet et on en rediscute dans 6 mois et on ne refait plus la place Stéfanik pour l’instant. M.REMOND souhaite faire une remarque : si tous les projets sur lesquels on discute, sur lesquels on est d’accord, sont financés, non pas par la ville mais par ces enveloppes, c’est un peu ridicule car cela signifie que la ville se défausse du financement. Autrement dit, tout ce qui sera demandé ne sera pas financé puisque l’enveloppe est faible. M.LEBAN répond que M.REMOND ne fait pas attention à ce qu’il lui explique ; chaque fois qu’il y a un projet, la mairie examine son financement. Il cite l’exemple d’un autre quartier, celui de la place de Lattre de Tassigny où il y a un projet de réaménagement de l’éclairage considérable dont le montant s’élève à 320 000 euros ; il manquait 30 000 euros, le Maire sur la dotation de la mairie du 16ème arrondissement a apporté 14 000 euros et, avec son accord, le conseil de quartier a complété. Ce sont des projets souvent coûteux, et c’est bien pour cela que les autres arrondissements ne font rien, parce qu’ils n’arrivent pas à trouver d’investissements qui ne soit pas chers. Les conseils de quartier du 16ème arrondissement sont parvenus à trouver des projets intelligents et pas trop chers comme la place Stéfanik. A partir du moment où ce projet peut se faire, il ne pourra l’être que par le conseil de quartier ; si c’était un projet qui peut être réalisé mais coûte 80 000 ou 100 000 euros, il serait proposé au vote du budget qui est alloué à l’arrondissement et le conseil de quartier apporterait un complément ou pas. Les propositions qui sont faites par les conseils de quartier ne sont pas fatalement des propositions à financer par le conseil de quartier ; beaucoup de choses ont été dites aujourd’hui qui ne concernent pas les finances du Conseil de quartier. Dans le budget général de la ville, sur une ligne, une délégation est donnée aux conseils de quartier. M.LEBAN avait déjà bien expliqué les choses, et le projet a été adopté Il ajoute qu’il y avait deux projets proposés mais que le coût exact n’était pas indiqué. On a pris le projet le plus raisonnable possible pour que cela rentre dans la réalisation, et comme aucun fonds n’avait été engagé depuis le début c’était l’occasion de le faire. - La place Claude François Mme MONIER indique qu’à ce sujet, elle n’a pas beaucoup de choses à dire sinon qu’on est en train de réfléchir à un projet mais il ne faut surtout pas dépasser, c’est-à-dire supprimer des 14 stationnements, car la place Claude François est au bout d’un endroit où il y a énormément de stationnement, donc il faut faire un projet uniquement sur les quelques centimètres autour de la place qui est toute petite. On ne peut pas supprimer des espaces de stationnement ; beaucoup ont déjà été supprimés dans ce quartier. Une réunion aura lieu sur place pour voir ce qu’il est possible de faire et si quelque chose est fait, ce sera sur le budget des conseils de quartier. Maintenant, les membres du conseil peuvent lui faire part de leurs idées. M.LEBAN souhaite être net et clair ; il trouve scandaleux que le nom de Claude François ait été donné à cet emplacement ; son propre gendre s’occupait de la partie « parfum » de Claude François, donc il connaissait très bien Claude François qui était un homme de qualité et son nom a été donné à un « truc » qui n’est pas une place. Il se trouve que la Ville de Paris s’est entêtée dans le projet de voie réservée aux vélos sur le boulevard Exelmans, alors que le Maire et lui-même avaient émis un avis défavorable, cela a été redit au Conseil de Paris ; ce qui a entraîné la suppression de 196 places de stationnement ; il n’est donc pas possible de supprimer les places de stationnement de la place Claude François car il ne resterait plus rien. La place Claude François fera l’objet d’un aménagement dans le cadre de la généralisation du stationnement payant résidentiel dans le quartier Auteuil Sud qui sera réalisé en 2005. Il est prévu dans ce cadre la création de 2020 emplacements de stationnement payant dans l’ensemble du quartier, mais ce ne sont pas de nouvelles places. On va voir ce que l’on peut aménager sur le bout de la place, ce sera peu de chose, il faut savoir que ce n’est pas la peine de trop rêver là-dessus. M.REMOND demande à être associé à la réunion technique qui aura lieu sur place. M.LEBAN acquiesce. Ce sera un parking plus propre, plus net et payant résidentiel, ce qui permet aux riverains de trouver une place de stationnement à des conditions avantageuses. Propositions éventuelles d’investissement de financement de projets de fonctionnement et M.LEBAN indique que concernant le budget d’investissement, rien n’a été dépensé, 20000 euros seront dépensés pour la place Stéfanik, il restera 4000 euros. Il rappelle qu’il y a pour chaque quartier 8264 euros d’investissement par an, avec le report de 2002 et 2003 ce montant s’élève à 24 792 euros, qui sont reportables. La ville se satisfait beaucoup de cette situation puisqu’on ne dépense rien nulle part. M.LEBAN ajoute que l’utilisation du budget de fonctionnement est très compliquée et les idées sont les bienvenues. M.REMOND demande si la somme allouée au fonctionnement est reportable. M.LEBAN répond que c’est désormais possible ; cela ne l’était pas en 2002, le montant s’élève à 3303 euros par an soit 19 836 euros pour l’ensemble de l’arrondissement. On dispose alors de deux années, moins les petites choses qui ont été dépensées soit en 2003, 3950 euros. Il reste aujourd’hui sur l’enveloppe 2003, 15 885 euros qui seront reportés au budget modificatif 2004 M.REMOND demande si cet argent pourrait être utilisé pour la remise en état des plaques dont il a été parlé précédement. 15 M.LEBAN répond par la négative ; M.REMOND propose l’installation d’un panneau clignotant de protection des piétons à l’entrée du boulevard Murat, sortie vers la Seine (près de chez M.de SALVATORE) ; il y a un passage clouté très dangereux qu’il conviendrait de signaler un peu mieux aux automobilistes qui ont tendance à rentrer très vite. Il demande si cela concerne le fonctionnement. M.LEBAN répond que c’est de l’investissement et que cela coûte environ 10 000 euros. M.REMOND demande si la ville peut en financer 6 000 et le conseil de quartier 4 000. M.LEBAN répond que non, puisque le budget est bouclé. Il faut bien savoir que dans les propositions faites à la ville, chaque adjoint, selon ses compétences, prépare pour son propre domaine ses demandes. Ces propositions sont collationnées et présentées à la ville, en accord avec les directions locales pour essayer de composer quelque chose de cohérent. Mais lorsque cela arrive à la ville, cela n’est pas forcément accepté et de plus, en cours d’année, alors que le budget a été décidé, il n’est pas abondé, et certains projets sont reportés d’une année sur l’autre et depuis 2002 les retards s’accumulent. On peut très bien décider de mettre un feu clignotant, mais cela ne pourrait pas se faire avant 2006 voire 2007. Donc si cela peut être fait par le conseil de quartier, M.LEBAN indique être d’accord bien qu’il ne soit pas demandeur. Il ajoute qu’un panneau de ce type va être proposé au conseil Auteuil Nord, aux abords du stade du Fond des Princes. M.REMOND demande ce qu’il en est de la proposition de réfection du bitumage de la place Paul Raynaud. M.LEBAN indique que ce sera financé par la Mairie et prévu en 2005. M.REMOND souhaite également savoir quelles suites ont été données à la proposition de pose de grilles au bas des arbres de la rue Parent de Rozan ; il y a en effet une série d’arbres le long du cimetière, dont la terre, sale et pas entretenue, attire les crottes de chien. M.LEBAN répond qu’il n’est pas possible de mettre des grilles partout, mais on essaie plutôt de mettre du petit dallage, comme cela a été fait boulevard Murat, pour éviter des accidents, les grilles étant très dangereuses pour les dames en talon. M.REMOND ajoute que ce n’est pas fait pour monter dessus. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20h10 M. Pierre-Christian TAITTINGER Ancien Ministre Maire de la Mairie du 16ème arrondissement Mme Nicole MONIER Adjointe au Maire Chargée des Conseils de quartier Auteuil Sud- Auteuil Nord 16 17