Mairie du 16ème arrondissement

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Mairie du 16ème arrondissement
Mairie du 16ème arrondissement
Le Maire
NM/CM
Paris, le 28 avril 2004
PROCES VERBAL DE LA REUNION DU 1er AVRIL 2004
DU CONSEIL DE QUARTIER AUTEUIL- SUD
Le premier avril deux mille quatre, à dix huit heures et trente minutes, les membres du
Conseil de quartier Auteuil Sud se sont réunis dans la salle des Commissions de la Mairie du
XVIème arrondissement.
Etaient présents :
M. Pierre-Christian TAITTINGER, M. Gérard LEBAN, Mme Nicole MONIER, Melle
Laurence DREYFUSS, M.LEPOIX (Commissaire Divisionnaire du 16ème), M. PORTE, Mme
BERGER, Mme MONDOLONI, Mme Ode BAILLY, Mme MIRIKELAM, M. REMOND,
Mme CROUZILHAC, Mme Jacqueline MANIANGA, M. Jean-Baptiste SERCQ, Mme
Colette BOXER et M. Gaëtan de SALVATORE.
Etaient excusés :
M. Claude GOASGUEN, Mme Géraldine MARTIANO, M. Christian CABROL, M.
Jean-Yves MANO, Mme Christine PLACETTE, M. Jean-Paul de JABRUN, M. Adnan
HAZZAM, Mme Noëlle BUTON, Mme Françoise DEBIZE-FOUGERAT, M. JeanDominique SIEGEL, Mme Michèle RAYER et M. François ROCHMAN.
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M.TAITTINGER ouvre la séance en remerciant les participants de leur présence et leur redit
l’importance qu’il attache à ces conseils de quartier. Il indique avoir reçu une réponse de la
Mairie de Paris, concernant les possibilités d’achat d’œuvres d’art ; celle-ci pense que c’est
une bonne idée, à la condition que si les conseils de quartier achetaient une œuvre d’art, elle
reste à la mairie ; cette possibilité d’achat est donc limité, car la Mairie de Paris imagine que
cela pourrait être une subvention déguisée aux associations et elle ne veut pas que les conseils
de quartier subventionnent des associations, il faut le savoir. M.TAITTINGER ajoute que
l’ordre du jour est chargé et intéressant ; il souhaite à nouveau attirer l’attention, puisqu’il y
attache une grande importance et en a parlé avec l’adjoint compétent à la Mairie de Paris, sur
les retards et l’insuffisance de l’éclairage public. Paris a longtemps été la « ville lumière », et
avant-guerre, la première ville du monde en matière d’éclairage public ; aujourd’hui, Paris est
une ville mal éclairée, il y a donc un effort à faire, et il fait appel à la connaissance de chaque
quartier qu’ont les membres du conseil, pour parvenir à établir une liste des rues qui devraient
devenir prioritaires pour l’éclairage public ; en effet, il est un peu las d’entendre sans arrêt des
gens lui dire qu’ils ne voient rien le soir et veut pouvoir présenter à la mairie de Paris un plan
pour le 16èmede toutes les rues, qui, dans les prochaines années, devraient être prioritaires
quant à l’amélioration de l’éclairage public. Il cite un exemple « classique » : l’avenue Victor
Hugo, il défit quiconque le soir d’y voir clair et affirme que c’est l’avenue la plus sombre de
Paris, il ne parle même pas des petites rues mais des grandes et rappelle devant monsieur le
Commissaire de Police, qu’il salue et remercie de sa présence, ce qu’a dit un jour un grand
préfet de Police: « l’éclairage public dans une rue remplace au moins deux gardiens de la
paix ». La nuit, lorsque les voitures de Police font des tournées, elles en font beaucoup et il
remercie la Préfecture de Police de veiller à la sécurité des parisiens sous cette forme, il y a
des rues où ils ne voient rien s’ils n’allument pas leurs phares, alors que dans beaucoup de
villes de province, une capacité d’éclairage est assurée. Il souhaite donc que les conseils de
quartier s’attaquent à ce problème comme ils l’ont fait pour la propreté et il faut dire que cela
donne des résultats ; à partir du moment où il a été démontré à la mairie de Paris qu’il existait
des problèmes graves de propreté, des mesures ont été prises, il faut donc aller dans ce sens, le
rôle de chacun étant de montrer les besoins, les nécessités, les exigences et essayer d’y
répondre. C’est pourquoi il compte beaucoup sur les conseils de quartier, dans les semaines
ou les mois qui vont venir, pour établir dans leur quartier l’ordre de priorité de l’amélioration
de l’éclairage public. M.TAITTINGER souhaite aux conseillers de quartier de faire un travail
intéressant et utile en les remerciant de leur dynamisme, de leurs compétences et suggestions,
ainsi que de l’apport fait au conseil d’arrondissement.
La verbalisation excessive des services de police et de la RATP qui pénalise l’activité
commerciale
M.LEBAN indique qu’il va laisser sur ce sujet la parole à M.Le Commissaire, mais M. de
SALVATORE, qui a souhaité suggérer ce sujet à l’ordre du jour, va d’abord dire un mot.
M.de SALVATORE indique se faire le porte-parole de l’ensemble des commerçants du
quartier Auteuil-Sud ; il s’avère que, souvent, les personnes qui s’arrêtent pour quelques
minutes sont verbalisées. Les préposés de la RATP ne sont pas plus indulgents et verbalisent
sans rien entendre, il en a lui-même fait l’expérience en se confrontant avec un de ces agents.
Une modération serait souhaitable pour ne pas pénaliser les commerces de proximité qui sont
déjà mal en point.
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Mme CROUZILHAC indique qu’elle pensait que les zones de livraison qui avaient été
créées pour les commerces, servaient justement de lieu de passage pour les voitures qui
transitent rapidement.
M.LEBAN répond que c’est une grave erreur et une interprétation qui est celle des
commerçants ; il défend les commerçants mais dans ce cadre-là, ils se trompent ; une zone de
livraison est une zone réservée aux livraisons, ce n’est pas un emplacement de stationnement
ni pour les commerçants, ni pour leurs clients même s’il s’agit d’un arrêt rapide ; la Police
fait donc son travail. Il va laisser le commissaire répondre, sachant qu’il y a des règlements et
un certain nombre de problèmes, mais il est vrai que l’on a besoin que les commerçants
travaillent au maximum de leurs possibilités.
M.LEPOIX remercie M.LEBAN de son accueil et rappelle le plaisir qu’il a à participer aux
conseils de quartier auxquels il est très attaché, ainsi que ses collaborateurs qui le remplacent
lorsqu’il ne peut s’y rendre.
Concernant la RATP, il ne peut pas répondre puisque qu’il ne la représente pas, mais d’une
manière générale, il est assez difficile pour un chef des services de Police de demander à ses
fonctionnaires de ne pas appliquer la loi ; ceci dit, sur le point particulier des arrêts de
quelques minutes, il n’est pas absolument convaincu que les personnes qui vont faire des
achats ne s’arrêtent que quelques minutes, et de toutes façons, l’arrêt même de quelques
minutes est interdit par la loi, même s’il peut être toléré au coup par coup pour des raisons de
circonstances, ce qui arrive. M.LEPOIX dit à M.de SALVATORE qu’il y a eu peut-être une
mauvaise expérience une fois ou deux, mais il garantit qu’il y a aussi des expériences dans
l’autre sens et il serait même surpris du nombre d’indulgences et de mesures de tolérance qu’il
prend lui-même lorsque les faits ne justifient pas une répression systématique ; encore une
fois, il dit qu’il y a des politiques qui sont difficiles à appliquer sur le plan de la
réglementation. D’autre part, il faut savoir, et c’est un problème général qui n’a jamais été
vraiment abordé au sein de la préfecture de Police, ce qu’il regrette, à savoir que les services
de police qui interviennent pour le stationnement ne sont pas nécessairement ceux qui sont
placés sous son autorité directe, ce qui fait qu’il y a un service de la direction de la circulation
qui intervient avec d’autres impératifs et d’une manière beaucoup plus tranchée sans qu’il
puisse intervenir sauf exception. Il est donc vrai qu’il y a quelques fois des incidents qui
aboutissent à des résultats positifs pour les contrevenants et parfois non, c’est très variable et
cela correspond, malheureusement, au manque de concertation à ce niveau-là entre les
services locaux et les services centraux. Ceux-ci essaient d’avancer sur ce sujet mais c’est
assez difficile car il faut comprendre que l’action de la Préfecture de Police en liaison avec la
Mairie de Paris sur la circulation et le stationnement, ne peut pas être une action purement
locale ; il y a des impératifs généraux et des flux de circulation qui sont pris en compte, il y a
des réformes en cours, notamment sur le stationnement payant qui vont prendre effet avant de
la fin de l’année et qui auront peut-être d’autres effets. En tout état de cause, et comme il le dit
souvent, en cas d’incidents graves, comme cela peut arriver, il ne faut pas hésiter à le saisir
directement ; les affaires qui ne nécessitent pas une répression raide et dure sont traitées avec
modération.
M.LEBAN, avant de poursuivre la discussion, s’excuse d’avoir omis de faire adopter le
compte-rendu de la séance précédente. Il demande s’il y a des observations. Le compte-rendu
est adopté.
Mme MONDOLONI souhaite intervenir sur les problèmes de stationnement abusif. En effet,
sur la porte de la place de Saint-Cloud, il existe un état complètement anarchique du
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stationnement entre la brasserie « Les 3 obus » et le « Mac Donald » ; ainsi, un parking s’est
installé là à partir de certaines heures le soir, où vraiment il n’y a aucune force de Police ou
qui que ce soit qui interviennent. Elle précise qu’elle a vu une fois quelqu’un dresser des PV
mais c’est absolument insupportable. Elle se demande comment cela doit se passer à 16h30
lorsque les mères de famille reviennent des écoles qui sont à proximité pour circuler à cet
endroit car c’est absolument incroyable et elle se demande qui met des contraventions là. Elle
précise qu’à un certain moment, la situation s’était calmée. D’autre part, concernant la
verbalisation excessive des services de Police dont il a été débattu, elle pense que les PV sont
justifiés lorsque les automobilistes troublent la fluidité de la circulation, mais elle aimerait que
les propriétaires indélicats de chiens soient davantage verbalisés car elle estime qu’il n’y a pas
beaucoup de progrès faits dans ce domaine ; on peut appeler au civisme les propriétaires de
chiens ; elle comprend qu’il doit être difficile de verbaliser une vieille dame avec son chien…
M.LEBAN confirme les propos de Mme MONDOLONI en ce qui concerne la place de la
porte de Saint-Cloud ; c’est un problème qui a déjà été signalé maintes fois au commissaire, et
pour les mères de famille qui traversent, l’accord de la Ville de Paris a enfin été obtenu pour
2005 et un feu tricolore sera installé à l’entrée de la rue Michel Ange car c’est très dangereux
pour tout le monde. Il est vrai que sur la porte de Saint Cloud il existe un stationnement
excessif et abusif ; même s’il y a eu une augmentation d’effectifs conséquente depuis 2 ans,
beaucoup de problèmes d’insécurité sont en effet réglés dans le 16ème, la police du 16ème n’a
pas l’effectif suffisant la nuit pour verbaliser et c’est pour cela qu’il s’est élevé au Conseil de
Paris, et qu’il continue à le faire, contre la suppression du stationnement bilatéral pour que les
pompiers puissent travailler normalement ; mais cela ne règle pas le problème puisque la nuit
les voitures stationnent, les forces de police n’ayant pas les moyens pour verbaliser et la
plupart des incendies ayant lieu la nuit, il y a donc un problème puisque l’on se plaint de la
verbalisation à outrance. M.LEBAN remercie une fois de plus le Commissaire d’assister
personnellement à ces réunions, de s’impliquer dans les conseils de quartier et d’organiser au
commissariat des réunions qui traitent de tous les sujets avec différents partenaires, il
remercie également Mme BERGER et M.PORTE, ses collaborateurs.
M.LEPOIX ajoute qu’il connaît bien le problème de la porte de Saint Cloud, mais comme l’a
dit M.LEBAN, il ne dispose pas d’effectifs suffisants la nuit, pour considérer que le
stationnement illicite sur la porte de Saint Cloud soit une priorité par rapport à d’autres
situations plus délicates et plus difficiles sur l’arrondissement ; il est possible d’envisager des
campagnes incisives sur une certaine période mais lorsqu’on agit de cette manière-là, dès le
lendemain, il y des remontées de différentes catégories de population qui trouvent cela
inadmissible et accusent de verbalisation excessive ; ce n’est malheureusement pas spécifique
à la porte de Saint-Cloud ; ainsi, il existe d’autres endroits dans l’arrondissement et dans Paris
qui obéissent à cette problématique du stationnement, qui, pour une certaine catégorie de
population à certains moments estime qu’il faut verbaliser de façon excessive, mais lorsque
cela leur arrive estime que c’est injuste. Il est donc prêt, pour la porte de Saint-Cloud, à
engager une action un peu plus soutenue avec ses effectifs, mais il n’est pas convaincu que le
résultat soit à la hauteur des espérances.
M.LEBAN ajoute qu’une telle action serait la bienvenue mais il est évident que dès le
lendemain, le Maire et lui-même recevront un nombre important de lettres venant des gens
habitant le secteur qui auront été verbalisés ; en effet, les gens qui stationnent en infraction la
nuit, le font parce qu’ils ne trouvent pas de place.
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M.LEPOIX ajoute qu’il y a le même souci, mais qui se traduit de manière différente, sur la
place du Trocadéro, où des campagnes sont menées, notamment devant les brasseries où le
stationnement est fréquemment anarchique ; lorsqu’il y a des campagnes, elles sont suivies
des remontées des commerçants qui estiment que la verbalisation est excessive, il faut donc
trouver un équilibre.
M.REMOND souhaite apporter deux remarques sur l’ordre du jour, la première étant, comme
il l’a déjà demandé, que soit indiqué le nom des personnes à l’origine des propositions, non
pas par voyeurisme malsain mais pour préparer un travail collectif avant la séance, en effet, il
pense que l’intérêt de ce conseil de quartier est qu’une réflexion collective soit apportée ;
ainsi, si le nom est indiqué, les personnes peuvent se téléphoner et travailler ensemble.
M.LEBAN lui répond que plusieurs membres des conseils de quartier (dont certains du
conseil Auteuil Sud) ont refusé que leur nom soit mentionné. M.LEBAN propose à
M.REMOND de contacter Caroline MATIAS ou Clarisse THEOBALD qui lui diront qui a
posé la question, si les personnes concernées ne s’y opposent pas.
M.REMOND s’interroge sur le fait qu’il ne retrouve pas l’intégralité de ses propositions à
l’ordre du jour, il s’agissait du suivi du problème de l’ouverture éventuelle des voies sur
berges et de la « zone 30 » Parent de Rozan pour lesquelles il avait demandé qu’une enquête
ou des études soient réalisées. Il souhaitait également qu’il y ait une information au conseil de
quartier sur la consultation qui a été faite par le Maire sur le rétablissement du double sens de
circulation de la rue de la Pompe ; en effet, il s’agissait de la première consultation de ce type
dans l’arrondissement et il aurait été intéressant de savoir pourquoi, comment, cela a été fait et
quelles conclusions ont pu être tirées. Il avait également souhaité, puisqu’il existe une
commission jeunesse dans le 16ème, qu’un représentant de cette commission vienne devant le
conseil de quartier afin d’expliquer ce que fait cette commission et s’il n’y aurait pas des
connexions à faire ensemble.
M.LEBAN indique avoir demandé à M.GABORIAU, qui s’occupe du conseil de la jeunesse,
de venir et il espère qu’il va arriver. Il ajoute que pour les questions ne concernant pas le
conseil de quartier, une réponse écrite est faite à titre personnel.
M.REMOND s’étonne que M.LEBAN pense que ces points ne concernent pas le conseil de
quartier
M.LEBAN répond que la consultation pour la rue de la Pompe concerne un autre quartier.
M.REMOND précise qu’il s’agissait de débattre du mode de concertation.
M.LEBAN ajoute qu’il ne l’avait peut-être pas formulé ainsi.
M.REMOND indique qu’un débat aurait été intéressant. Il souhaite revenir sur le problème
évoqué de la verbalisation excessive, il aurait tendance à dire qu’une verbalisation n’est
jamais excessive, il existe des lois et il faut s’y tenir, il trouve personnellement que la
verbalisation de la part de la RATP n’est pas excessive, de nombreux arrêts d’autobus sont en
permanence occupés par les automobilistes ; ayant un arrêt de bus devant son domicile,
M.REMOND a pu constater le matin même et vu pour la première fois un agent de la RATP
mettre une contravention et il s’en félicite.
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Concernant la Police, il a bien entendu M.le Commissaire, il souhaite apporter une précision
sur la place de la porte de Saint Cloud ; il ne pense pas que le problème sera réglé sans penser
à un réaménagement complet de la place, à savoir étendre les trottoirs et ne laisser que des
files de circulation pour que les voitures circulent et ne stationnent pas ; M.le Commissaire l’a
dit lui-même, il ne peut pas laisser des effectifs jour et nuit à cet endroit.
M.LEBAN précise que le réaménagement de la place porte de Saint Cloud est en 22ème
position pour la Mairie de Paris, il n’y aura que 2 ou 3 aménagements de sorties réalisés pour
l’ensemble de Paris, dont la porte d’Auteuil, et donc pas 2 dans le même arrondissement ; au
mieux, cela pourrait être fait en 2010. Ceci dit, M.LEBAN pense que le départ du dépôt
d’autobus sera bientôt effectif ; c’est presque fait mais il n’ose pas le dire officiellement, ce
qui règlera une partie du problème et il sera possible de revoir à ce moment-là, avec le
commissaire et les associations, comment on peut aménager. La réponse qui a déjà été donnée
sur les circulations était qu’il était difficile de diminuer le nombre de voies compte tenu de la
sortie de Paris par l’avenue de Versailles et du nombre de voies qui se trouvent autour, mais il
est certain qu’il faudra l’aménager un jour ou l’autre.
Concernant la verbalisation excessive, M.LEBAN ajoute que s’il devait faire voter
aujourd’hui ceux qui sont pour et ceux qui sont contre, il y aurait toujours 2 « clans » dont les
commerçants, qui souhaitent le maximum de tolérance et il faut comprendre qu’ils ont besoin
de travailler ; il n’y a, en effet, pas de parcs de stationnement comme cela a été demandé ; de
plus, celui de l’avenue de Versailles n’est pas plein alors qu’il pourrait l’être, ce n’est donc
pas facile de contenter tout le monde et bien sûr, la verbalisation existe, elle n’est pas
excessive ni minime.
M.LEPOIX confirme les propos de M.REMOND, à savoir qu’il ne faut pas considérer que
les problèmes de stationnement et plus généralement les problèmes des infractions au code de
la route ne peuvent être résolus que par le biais de la verbalisation, c’est un élément mais il y
a un environnement urbain et des aménagements à trouver qui ne relèvent pas de ses
compétences, il existe une politique générale menée par la ville qui s’inscrit dans un cadre
beaucoup plus général et souvent, certaines catégories de population pensent à tort que
l’application excessive ou non de la réglementation est la seule solution.
Etablissement d’un stationnement perpendiculaire au trottoir face à celui établi avenue
Dode de la Brunerie
Mme MONIER indique que le stationnement qui s’opérait en bataille (perpendiculairement
aux façades) le long des immeubles avenue Dode de la Brunerie a effectivement été modifié
pour être matérialisé de façon latérale suite à l’aménagement de la place de l’Abbé Franz
Stock. Il en résulte donc une perte d’emplacements.
C’est la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris, il y a d’ailleurs eu un débat à ce sujet lors des
premiers conseils de quartier, qui a recommandé cette modification afin de garantir l’accès
des échelles aux étages des immeubles en cas de sinistre. Afin d’assurer de bonnes conditions
d’intervention en cas d’incendie dans les étages, la BSPP exige que la distance séparant de la
façade de l’immeuble concerné le véhicule à échelle mis en station n’excède pas 8 mètres, ce
qui n’était pas respecté dans la situation antérieure.
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Des riverains ont déjà saisi la mairie de cette question mais les recommandations de la BSPP
ayant force obligatoire, la Direction de la Voirie ne peut passer outre malgré les difficultés
liées à la mise en œuvre de ces normes.
Toutefois, un projet d’aménagement est étudié par les services de voirie. Il s’agirait de créer
un espace de stationnement en face des immeubles, permettant d’accroître le nombre
d’emplacements et rétrécir la chaussée de façon à ne laisser libre que la largeur nécessaire à la
circulation des camions de la BSPP. Ce projet pourra être proposé pour le programme de
voirie pour 2006.
M.LEBAN précise que chaque fois que l’on touche à quelque chose, comme par exemple le
revêtement, la brigade des sapeurs-pompiers est consultée car c’est obligatoire et qu’elle
essaye tout de suite de faire appliquer la réglementation. M.LEBAN indique s’être rendu à
cette réunion avenue Dode de la Brunerie ; les sapeurs-pompiers sont venus avec une grande
échelle et manifestement, avec le stationnement en épis, il n’y avait pas de possibilité de
parvenir aux étages élevés. Néanmoins, la chaussée étant plus large depuis la fin des travaux,
il est envisagé de réaliser une voie de stationnement complémentaire au milieu qui
compensera autant que si les voitures était stationnées en épis.
M.REMOND précise qu’il est à l’origine de cette question ; s’il a bien compris, il n’est pas
possible de mettre en épis du n°10 au n°2 puisque c’est sur cette portion que se posait la
question, à cause de la réglementation des pompiers. D’après ce que M.LEBAN a dit, une
solution serait de faire un stationnement au milieu, tout le long ; M.REMOND demande si le
stationnement actuel sur le côté sera supprimé.
M.LEBAN répond que non.
M.REMOND demande quel sera le nombre de places perdues ou gagnées par rapport au
stationnement en épis ?
M.LEBAN répond que cela fait 2 voitures de plus.
M.REMOND ajoute que parfois, on n’aime pas beaucoup que la voiture soit sur place mais
quand il y a des possibilités, on essaie de trouver des places pour la voiture.
M.LEBAN remercie d’ailleurs les conseillers de quartiers pour leurs propositions et leurs
idées.
Pose de potelets côté impair de la rue Boileau, entre l’avenue de Versailles et la rue
Charles Marie Widor
Mme MONIER indique que dans le cadre de la préparation du budget de voirie pour 2005,
M.LEBAN a proposé le recalibrage de la rue Boileau entre l’avenue de Versailles et le
boulevard Exelmans, ainsi qu’entre le boulevard Exelmans et la rue Jouvenet. Cet
aménagement comprendrait principalement l’élargissement des trottoirs et leur protection.
Toutefois, les arbitrages des propositions budgétaires avec la Mairie de Paris n’ont pas encore
eu lieu et on ne sait pas si ces investissements seront retenus ou non.
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Si la Mairie de Paris n’accordait pas à la mairie du 16ème suffisamment de crédits pour réaliser
cet aménagement, M.LEBAN solliciterait des services de voirie l’implantation de potelets
ainsi qu’il nous est demandé.
Le sort qui sera réservé à ces propositions sera connu assez rapidement (avril-mai), étant
entendu que le quartier Boileau, qui avait été inscrit dans les potentialités de réalisation de
quartiers verts, n’est visiblement plus à l’ordre du jour pour la Mairie de Paris. Toutefois, ce
point sera confirmé à l’issue des réunions d’arbitrage pour 2005 et le conseil de quartier sera
bien entendu informé.
M.LEBAN ajoute qu’il est à peu près définitif que le quartier vert Boileau ne se fera pas ou
alors beaucoup plus tard ; il ne figure plus dans les projets de la Mairie de Paris qui estime
que l’arrondissement dispose déjà de deux quartiers verts alors que d’autres arrondissements
n’en ont pas.
M.SERQ indique avoir fait une proposition à M.le Maire, il y a fort longtemps, mais cela
n’avait pas été retenu, concernant la rue Boileau entre la rue Parent de Rozan et l’avenue de
Versailles ; il y a, en effet, un trottoir extrêmement étroit avec 3 ou 4 commerces, il est
quasiment impossible de circuler avec une poussette ou un caddie, alors que le trottoir en face
est beaucoup plus large. S’il doit y avoir un aménagement, n’est –il pas possible de mettre les
deux trottoirs à la même taille ou au moins élargir celui côté commerces ?
M.LEBAN répond que dans un premier temps il n’y a pas de budget et que dès que l’on
touche à une rue, l’avis des pompiers peut entraîner une suppression du stationnement.
M.SERQ ajoute que le stationnement est déjà interdit sur cette portion ; il est présent mais
normalement il est interdit des deux côtés.
M.LEBAN indique qu’il y est favorable mais c’est un problème de budget. Il ajoute qu’à titre
indicatif, et comme le Maire a parlé de l’éclairage précédemment, il va donner les
modernisations et renforcements d’éclairage public demandés pour 2004 et 2005
2004 : avenue Victor Hugo (de la place Jean Monnet à la place Tattegrain), Place
Maréchal de Lattre de Tassigny, rue des Sablons, rue Le Sueur, rue du Bois de Boulogne,
avenue Bugeaud (de la place Victor Hugo à la rue de la Pompe), rue de la Pompe (de
l’avenue Bugeaud à l’avenue Victor Hugo) ; il s’agit là de ce qui a été accepté lors des
réunions budgétaires avec la Ville.
2005 : le boulevard Exelmans (entre le quai Louis Blériot et la rue Boileau), la rue de
Rémusat, la place de Barcelone, la place d’Iéna, la rue de la Pompe (entre Victor Hugo et
Henri Martin), l’avenue Bugeaud (entre la rue de la Pompe et la rue de la Faisanderie), la rue
d’Argentine, rue Saïgon, rue de Chalgrin, rue Debordes-Valmore, rue Picot, rue Benjamin
Franklin et une première tranche de l’avenue Foch dont M.LEBAN espère que ce sera faisable
car le montant s’élève à 1 million d’euros.
M.REMOND précise que, concernant la partie de la rue Boileau Exelmans-Versailles, il
n’était pas dans l’arrondissement à cette époque mais avait compris qu’il y avait des potelets il
y a deux ou trois ans et qu’ils ont été retirés.
M.LEBAN répond que le stationnement était possible mais qu’il n’y avait pas de potelets.
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M.REMOND ajoute, qu’au sujet de la zone 30, il ne peut pas croire que dans les services il
n’y ait pas eu un projet ou une étude et il souhaiterait voir ce qu’il y a dans les cartons sur
l’aménagement de ce secteur.
M.LEBAN affirme qu’il n’y a aucun projet dans les cartons. En effet c’est le 16ème
arrondissement qui a proposé le quartier vert à cet endroit. Comme la Ville ne l’a pas retenu,
elle ne l’a donc pas étudié. Néanmoins, à chaque fois que l’on peut mettre un ralentisseur ou
une rue à 30 kilomètres heure, même si ce n’est pas dans un secteur vert, cela est fait, mais
cela ne peut se faire que dans des rues à petite circulation ; par exemple, on ne peut pas le
faire rue La Fontaine puisque c’est une rue de dégagement, et la rue Boileau est une rue où il
y a pas mal de circulation.
Remise en état de la plaque de l’atelier de Jean-Baptiste CARPEAUX au 39 bd
Exelmans et de l’ancienne maison de campagne habitée par Molière au 68 avenue
Théophile Gautier / 2 rue d’Auteuil
Mme MONIER indique que M.LEBAN a saisi la Direction des Affaires Culturelles de la
Ville de Paris afin qu’il soit procédé au remplacement de ces deux plaques dégradées.
M.LEBAN ajoute qu’il faudra voir s’il faut les remplacer ou juste les nettoyer. Il demande
aux conseillers de quartier de continuer à lui signaler des choses de ce type puisque cela
contribue à l’amélioration du quartier.
M.REMOND indique qu’il a constaté, en allant voir l’avenue Dôde de la Brunerie, que la
plaque située avenue Georges Laffont, au-dessus du salon de coiffure, indiquant le nom de
l’avenue, est tombée.
M.LEBAN indique que Vincent GOSSARD en prend note et ajoute qu’en cas de problème de
voirie, il convient de l’appeler, cela permet de ne pas attendre le conseil suivant.
Installation d’une horloge sur la place du marché d’Auteuil (place Jean Lorrain)
Mme MONIER indique que les services de voirie ont fait connaître que techniquement, rien
ne s’oppose à une telle implantation. Toutefois, la place Jean Lorrain est partagée entre les
quartiers Auteuil Nord et Auteuil Sud. Il conviendrait donc de recueillir également l’avis du
Conseil d’Auteuil Nord sur cette proposition.
Si les deux Conseils de quartier souhaitent cet aménagement, c’est très volontiers que
M.LEBAN saisira la Direction de la Voirie afin qu’un coût estimatif soit indiqué et que les
différents modèles d’horloges ayant reçu l’approbation de la Commission du Mobilier urbain
de la Ville soient proposés.
Il faudra ensuite déterminer l’endroit le plus propice pour positionner l’horloge.
M.LEBAN indique qu’il y en avait une dans le temps, qui a été retirée car elle ne fonctionnait
plus ; par ailleurs, ce n’est pas dans la politique actuelle de la ville de Paris, mais elle peut être
prise en charge par les conseils de quartier; sur deux quartiers ; cela ne devrait pas représenter
un investissement trop excessif ; ce sera mis à l’étude.
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M.SERQ ajoute que l’horloge précédente n’était pas très esthétique.
M.LEBAN précise qu’elle était là depuis un certains temps et que si cela est faisable, ce qu’il
espère, une proposition sera ensuite faite et il faudra choisir un emplacement en concertation avec
le conseil Auteuil Nord
Mme CROUZILHAC demande si le modèle de l’horloge sera le même que le précédent.
M.LEBAN indique qu’il ne peut pas répondre car il ne sait pas quelle sera la proposition de la
ville et s’il y aura un choix à faire. En ce qui concerne l’emplacement, il sera choisi en
concertation avec les 2 conseils mais il pense que l’idéal serait à la pointe de la place où il y a le
marché.
Mlle DREYFUSS précise qu’il serait utile que l’horloge soit à l’heure
M.LEBAN ajoute qu’elle a été justement enlevée car elle n’était pas à l’heure. Il s’agit d’un
problème récurrent pour toutes les horloges de Paris, elles sont là depuis fort longtemps, le
mécanisme est usé, il n’y a pas de personnel pour les changements d’heure. Il faut donc avoir une
horloge plus moderne.
La désertification des commerces de proximité
M.de SALVATORE souhaite souligner ce problème qui devient grave dans le sens où les
commerces de proximité se dispersent de plus en plus ; il n’y a plus de reprise, souvent ce sont
des commerces de bouche qui s’ouvrent à la place entraînant une désertification des rues, alors
que des commerces de qualité sont nécessaires pour créer une convivialité. Il pense qu’il devrait y
avoir une politique permettant de raviver le commerce de proximité notamment par des actions
comme « Paris Fleuri » ou d’autres.
M.LEBAN souligne l’importance des animations, mais rappelle à M.de SALVATORE que les
commerces de proximité ne sont pas souvent repris par des commerces de bouche et cela pose
justement des problèmes ; il cite pour exemple la rue de Passy où il y avait 22 commerces de
bouche, aujourd’hui il n’y en a plus que 2. Mais il est vrai qu’il y a un problème avec le
commerce de proximité et cela a été souligné dans le PLU par exemple pour le secteur de l’Alma.
Maintenant un commerce part quand il a trouvé un repreneur qui propose une somme confortable
comme le font les banques, M.LEBAN indique avoir rencontré avec le Maire l’ensemble des
banques pour leur demander de ne plus ouvrir de banques dans le 16ème puisqu’il y a saturation ;
il y a le cas du commerce d’habillement ; quand un boulanger part à la retraite et qu’il ne trouve
personne pour reprendre la boulangerie, car c’est un métier très dur, il y a la liberté du commerce
et on ne peut rien faire. Mais il faut lutter pour qu’il n’y ait pas de rues où le commerce
disparaisse et chaque fois que possible, les commerces à reprendre sont indiqués aux nouveaux
commerçants qui souhaitent s’installer, mais cela n’est pas toujours très facile.
Mme MONDOLONI signale qu’une librairie a disparu à la porte de Saint Cloud ainsi que la
papeterie qui lui faisait face, elle espère qu’il n’y aura pas 2 banques ou 2 magasins, non pas
d’habillement mais de « fringues », à la place.
M.LEBAN indique qu’il partage son point de vue et ne pense pas qu’il y aura un « GAP » à la
place, c’est difficile car légalement on ne peut rien faire, la seule chose qu’il est possible de faire
est, lorsque cela passe en commission départementale d’équipement commercial où M.LEBAN
représente la Mairie du 16ème et où il est toujours en accord avec Mme Lyne COHEN-SOLAL, est
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d’éviter d’avoir un trop grand nombre de grandes surfaces qui s’installent. Néanmoins, il ajoute
qu’il reste de bonnes librairies dans le secteur comme celle de M.de SALVATORE.
Mme MONIER ajoute qu’une cordonnerie va ouvrir juste en face de la librairie qui a fermé.
M.de SALVATORE indique qu’il faudrait avertir l’Etat ou la chambre de commerce afin
d’établir une sorte de programme en faveur du commerce de proximité. En effet, et il le constate
tous les jours, les gens ne savent plus ce qu’est le commerce de proximité ; ils ont tellement pris
l’habitude de faire leurs courses dans les grandes surfaces qu’il ne savent plus ce que vendent les
commerces de proximité.
M.LEBAN est d’accord avec M.de SALVATORE mais souligne qu’il n’y pas plus près de la
chambre de commerce que les commerçants et ce sont eux, ensemble, qui doivent se mobiliser ;
la chambre de commerce est très sensible aux petits commerces et fait déjà ce qu’elle peut à ce
niveau-là. A cela, s’ajoute le problème de stationnement et M.LEBAN indique en avoir beaucoup
parlé au Conseil de Paris, où il a interpellé l’adjoint compétent ; en effet, les grands commerces
situés aux portes de Paris et au-delà, offrent le stationnement gratuit et ainsi, il a essayé d’avoir
un budget par la ville de Paris pour trouver une formule afin que les commerçants puissent donner
des tickets dans les parcs de stationnement à leurs clients , cela a été fait par les commerçants de
l’avenue Victor Hugo. M.LEBAN suggère aux commerçants de la porte de Saint Cloud de se
rapprocher du parc de stationnement situé avenue de Versailles avec qui ils pourront peut-être
conclure un accord.
La place Léon Deubel
Mme MONIER indique que malheureusement cette petite place est devenue un lieu de rendezvous pour des groupes d’individus, parfois sans domicile fixe, qui provoquent dans le quartier une
certaine insécurité.
M.LEBAN a organisé une réunion sur place en 2003 afin d’examiner ces difficultés et les
mesures qui pourraient être prises pour améliorer la situation.
Les services de police lui ont assuré à cette occasion qu’une surveillance particulière était exercée
sur la place, surveillance qui est toujours maintenue. Mme MONIER précise avoir pu constater
elle-même une amélioration.
Dans le même sens, les services de voirie ont étudié, à la demande de M.LEBAN, la possibilité de
renforcer l’éclairage de la place; il a d’ailleurs très récemment relancé ces services à ce sujet afin
qu’un candélabre soit ajouté ou que les globes existants soient renforcés.
Par ailleurs, des problèmes de propreté sont observés ainsi qu’un stationnement anarchique de
véhicules à deux roues. C’est donc très volontiers que M.LEBAN a signalé aux services de la
propreté la nécessité de renforcer leur action sur cette place.
Les services de police ont, quant à eux, été informés de la présence fréquente de motos
stationnées sur la place mais, en l’absence de capacités suffisantes de stationnement réservé
aux véhicules à deux roues, il est difficile d’empêcher leur présence sur les trottoirs ou les
places.
M.LEBAN va donc demander à la section locale de voirie s’il est possible, compte tenu de la
configuration des lieux, d’envisager la création d’un second emplacement de stationnement
avec mobilier d’ancrage réservé aux deux roues.
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Toutefois, il sera probablement difficile d’empêcher totalement les deux roues de stationner
sur la place.
Enfin, Mme MONIER informe que certains arbres qui avaient été plantés lors de
l’aménagement de la place ont dû être abattus du fait de leur mauvais état sanitaire. Il a été
indiqué par le service des espaces verts que certains sujets, quatre en tout, n’ont pas pu être
remplacés cet automne du fait d’un problème d’approvisionnement. Ils seront donc replantés à
l’automne prochain. Il s’agit de « prunus ».
Mme MONIER indique avoir parlé du cas de cette place cet après-midi et propose, même si
elle a conscience du faible budget alloué aux conseils de quartier, d’y installer une fontaine ;
en effet un point d’eau serait une bonne chose en vue des probables prochaines canicules.
M.LEBAN va voir si cela est possible ; cela ne sera pas pour tout de suite mais cela rendrait la
place agréable.
M.LEBAN indique que certaines propositions ont été faites mais sont parvenues trop tard
pour être inscrites à l’ordre du jour, il va tout de même apporter quelques réponses. Le reste
sera fait par courrier pour ne pas perdre de temps et attendre le prochain conseil.
Au sujet de la place Léon Deubel, M.LEBAN tient à remercier M.le Commissaire et ses
collaborateurs, car depuis qu’ils se sont rendus sur place en 2003 et que la surveillance a été
renforcée, les bandes de polonais et autres ont pratiquement disparu. M.LEBAN ajoute qu’il
va finir par appeler Mme MONIER « Mme Léon DEUBEL » puisqu’elle lui en parle très
souvent ! Il rappelle que sur cette place il y a déjà des bancs et un candélabre central ; il a
demandé qu’un éclairage supplémentaire soit ajouté, afin de renforcer la sécurité ; Mme
MONIER souhaite faire installer un petit mur de pierres pour empêcher le stationnement des 2
roues, mais il a pu constater, à chacun de ses passages, des motos accrochées au candélabre
mais également des motos stationnées au milieu de la place. Un deuxième emplacement de
stationnement 2 roues va être envisagé avec Vincent Gossard à côté de la boulangerie et il va
demander à la police, que les motos qui stationnent sur la place soit verbalisées.
L’autre proposition qui a été faite était de supprimer la circulation dans la partie de la rue Le
Marois entre la place Léon Deubel et le boulevard Murat ; or, ce n’est possible car il y a un
parking important dans la rue Le Marois ainsi que des commerces ; de plus cela entraînerait
la suppression de 18 places de stationnement.
Mme MONDOLONI indique qu’elle se fait l’alliée de Mme MONIER pour la place Léon
Deubel ; néanmoins elle s’aperçoit avec regret que la vie des gens tourne autour de
l’automobile et de son stationnement. Elle pense que la proposition qui a été faite est bonne et
que l’on peut garder certains éléments, par exemple aménager cette place en une surface
plane, un peu comme dans le sud de la France.
M.LEBAN indique que ce sera difficile financièrement, il faut bien savoir que
l’aménagement de cette place a coûté fort cher.
Mme MONDOLONI pense que ce genre d’aménagement incite les commerces à se
développer ; elle ne voit pas en quoi le stationnement des deux roues pourrait rendre cette
place agréable. Néanmoins si on l’aménage en plantant des arbres, cela ne doit pas coûter une
fortune.
M.LEBAN précise que les arbres seront replantés à la Sainte-Catherine.
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Mme MONDOLONI ajoute que l’installation d’une fontaine est une très bonne idée.
M.LEBAN indique qu’un parc de stationnement deux roues est nécessaire et qu’il va
demander au commissaire de faire le maximum afin de résoudre le problème et si tout le
monde en est d’accord, de mettre la fontaine à l’étude.
M.MONDOLONI ajoute qu’il faudrait installer de vrais bancs.
M.LEBAN répond qu’il y a de vrais bancs ; il s’y est même assis cet après-midi avec une
personne pendant ¼ heure ; il y en a même 4.
Information sur les projets en cours
- La Place du général Stéfanik
Mme MONIER espère qu’elle sera faite, non pas à l’été car il fera chaud, mais avant le 15
septembre. L’avis favorable de l’Adjoint chargé des espaces verts de la ville de Paris est
encore en attente car maintenant il souhaite donner son accord pour tout, mais les choses
avancent. Elle voudrait que ce soit fait ; en effet, les anciens combattants qui se réjouissent de
ce projet, organisent une manifestation le 15 septembre.
M.LEBAN précise que c’est en principe acquis et que cela sera fait avant le 15 septembre.
C’est un projet qui sera financé sur le compte d’investissement du conseil de quartier. Il
signale que le 16ème arrondissement est le seul de Paris à avoir des projets concrets
d’investissement ; il y en a plusieurs dans l’arrondissement ; seuls quelques arrondissements
ont investi dans des bacs à fleurs qui, étant donné que personne des parcs et jardins ne les
arroserait dans les rues, attendent dans les mairies. Le projet de la place du général Stéfanik
sera financé par 3 ans de budget (2002, 2003, 2004), le montant s’élevant à environ 20 000
euros, il restera donc 4000 euros qui pourront être reportés sur l’année suivante ou aider à
financer l’horloge et la fontaine si cela est possible, mais il faut savoir que la fontaine est
quelque chose qui coûte très cher.
Mme MONDOLONI demande si la plantation de 3 arbres devant les commerces a été
maintenue.
M.LEBAN répond qu’il n’y a rien de prévu à cet endroit, mais sur la place Stéfanik. De plus,
on ne peut pas planter en pleine chaussée.
Mme MONDOLONI demande comment va se situer la place et quels sont les matériaux qui
vont être utilisés.
M.LEBAN précise qu’il y aura de la pelouse mais que le projet a déjà été présenté lors de la
précédente réunion.
Mme CROUZILHAC se félicite de ce projet.
M.LEBAN ajoute que c’est une bonne chose qu’à chaque fois que quelqu’un propose un
projet, il soit réalisé. Il est vrai que ce projet concerne plusieurs adjoints, celui chargé de la
voirie et celui chargé de l’environnement ; rien ne s’opposant à ce projet, il faudrait vraiment
une catastrophe pour que cela ne soit pas fait cet été.
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M.REMOND indique être très content que cela se fasse, et dans ces délais-là, simplement,
le financement n’a pas été débattu la dernière fois, cela n’a pas été voté. Il est d’ailleurs
surpris de voir qu’il est écrit dans le compte-rendu que cela a été voté par le conseil de
quartier. Il affirme qu’il n’a pas du tout été parlé du financement, que seul le projet avait été
approuvé.
M.LEBAN indique que le projet a bien été approuvé. Il rappelle que le conseil de quartier est
consultatif.
M.REMOND ajoute qu’il souhaite que l’utilisation de ces enveloppes soit discutée pendant le
conseil.
M.LEBAN répond que ce projet a été discuté et approuvé ; maintenant si M.REMOND le
remet en question et ne veut pas que ce soit financé sur les fonds du conseil de quartier, on
arrête le projet et on en rediscute dans 6 mois et on ne refait plus la place Stéfanik pour
l’instant.
M.REMOND souhaite faire une remarque : si tous les projets sur lesquels on discute, sur
lesquels on est d’accord, sont financés, non pas par la ville mais par ces enveloppes, c’est un
peu ridicule car cela signifie que la ville se défausse du financement. Autrement dit, tout ce
qui sera demandé ne sera pas financé puisque l’enveloppe est faible.
M.LEBAN répond que M.REMOND ne fait pas attention à ce qu’il lui explique ; chaque fois
qu’il y a un projet, la mairie examine son financement. Il cite l’exemple d’un autre quartier,
celui de la place de Lattre de Tassigny où il y a un projet de réaménagement de l’éclairage
considérable dont le montant s’élève à 320 000 euros ; il manquait 30 000 euros, le Maire sur
la dotation de la mairie du 16ème arrondissement a apporté 14 000 euros et, avec son accord, le
conseil de quartier a complété. Ce sont des projets souvent coûteux, et c’est bien pour cela
que les autres arrondissements ne font rien, parce qu’ils n’arrivent pas à trouver
d’investissements qui ne soit pas chers. Les conseils de quartier du 16ème arrondissement sont
parvenus à trouver des projets intelligents et pas trop chers comme la place Stéfanik. A partir
du moment où ce projet peut se faire, il ne pourra l’être que par le conseil de quartier ; si
c’était un projet qui peut être réalisé mais coûte 80 000 ou 100 000 euros, il serait proposé au
vote du budget qui est alloué à l’arrondissement et le conseil de quartier apporterait un
complément ou pas. Les propositions qui sont faites par les conseils de quartier ne sont pas
fatalement des propositions à financer par le conseil de quartier ; beaucoup de choses ont été
dites aujourd’hui qui ne concernent pas les finances du Conseil de quartier. Dans le budget
général de la ville, sur une ligne, une délégation est donnée aux conseils de quartier.
M.LEBAN avait déjà bien expliqué les choses, et le projet a été adopté Il ajoute qu’il y avait
deux projets proposés mais que le coût exact n’était pas indiqué. On a pris le projet le plus
raisonnable possible pour que cela rentre dans la réalisation, et comme aucun fonds n’avait été
engagé depuis le début c’était l’occasion de le faire.
- La place Claude François
Mme MONIER indique qu’à ce sujet, elle n’a pas beaucoup de choses à dire sinon qu’on est
en train de réfléchir à un projet mais il ne faut surtout pas dépasser, c’est-à-dire supprimer des
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stationnements, car la place Claude François est au bout d’un endroit où il y a énormément de
stationnement, donc il faut faire un projet uniquement sur les quelques centimètres autour de
la place qui est toute petite. On ne peut pas supprimer des espaces de stationnement ;
beaucoup ont déjà été supprimés dans ce quartier. Une réunion aura lieu sur place pour voir
ce qu’il est possible de faire et si quelque chose est fait, ce sera sur le budget des conseils de
quartier. Maintenant, les membres du conseil peuvent lui faire part de leurs idées.
M.LEBAN souhaite être net et clair ; il trouve scandaleux que le nom de Claude François ait
été donné à cet emplacement ; son propre gendre s’occupait de la partie « parfum » de Claude
François, donc il connaissait très bien Claude François qui était un homme de qualité et son
nom a été donné à un « truc » qui n’est pas une place. Il se trouve que la Ville de Paris s’est
entêtée dans le projet de voie réservée aux vélos sur le boulevard Exelmans, alors que le
Maire et lui-même avaient émis un avis défavorable, cela a été redit au Conseil de Paris ; ce
qui a entraîné la suppression de 196 places de stationnement ; il n’est donc pas possible de
supprimer les places de stationnement de la place Claude François car il ne resterait plus rien.
La place Claude François fera l’objet d’un aménagement dans le cadre de la généralisation du
stationnement payant résidentiel dans le quartier Auteuil Sud qui sera réalisé en 2005. Il est
prévu dans ce cadre la création de 2020 emplacements de stationnement payant dans
l’ensemble du quartier, mais ce ne sont pas de nouvelles places.
On va voir ce que l’on peut aménager sur le bout de la place, ce sera peu de chose, il faut
savoir que ce n’est pas la peine de trop rêver là-dessus.
M.REMOND demande à être associé à la réunion technique qui aura lieu sur place.
M.LEBAN acquiesce. Ce sera un parking plus propre, plus net et payant résidentiel, ce qui
permet aux riverains de trouver une place de stationnement à des conditions avantageuses.
Propositions éventuelles
d’investissement
de
financement
de
projets
de
fonctionnement
et
M.LEBAN indique que concernant le budget d’investissement, rien n’a été dépensé, 20000
euros seront dépensés pour la place Stéfanik, il restera 4000 euros.
Il rappelle qu’il y a pour chaque quartier 8264 euros d’investissement par an, avec le report
de 2002 et 2003 ce montant s’élève à 24 792 euros, qui sont reportables. La ville se satisfait
beaucoup de cette situation puisqu’on ne dépense rien nulle part.
M.LEBAN ajoute que l’utilisation du budget de fonctionnement est très compliquée et les
idées sont les bienvenues.
M.REMOND demande si la somme allouée au fonctionnement est reportable.
M.LEBAN répond que c’est désormais possible ; cela ne l’était pas en 2002, le montant
s’élève à 3303 euros par an soit 19 836 euros pour l’ensemble de l’arrondissement. On
dispose alors de deux années, moins les petites choses qui ont été dépensées soit en 2003,
3950 euros. Il reste aujourd’hui sur l’enveloppe 2003, 15 885 euros qui seront reportés au
budget modificatif 2004
M.REMOND demande si cet argent pourrait être utilisé pour la remise en état des plaques
dont il a été parlé précédement.
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M.LEBAN répond par la négative ;
M.REMOND propose l’installation d’un panneau clignotant de protection des piétons à
l’entrée du boulevard Murat, sortie vers la Seine (près de chez M.de SALVATORE) ; il y a un
passage clouté très dangereux qu’il conviendrait de signaler un peu mieux aux automobilistes
qui ont tendance à rentrer très vite. Il demande si cela concerne le fonctionnement.
M.LEBAN répond que c’est de l’investissement et que cela coûte environ 10 000 euros.
M.REMOND demande si la ville peut en financer 6 000 et le conseil de quartier 4 000.
M.LEBAN répond que non, puisque le budget est bouclé. Il faut bien savoir que dans les
propositions faites à la ville, chaque adjoint, selon ses compétences, prépare pour son propre
domaine ses demandes. Ces propositions sont collationnées et présentées à la ville, en accord
avec les directions locales pour essayer de composer quelque chose de cohérent. Mais lorsque
cela arrive à la ville, cela n’est pas forcément accepté et de plus, en cours d’année, alors que le
budget a été décidé, il n’est pas abondé, et certains projets sont reportés d’une année sur
l’autre et depuis 2002 les retards s’accumulent. On peut très bien décider de mettre un feu
clignotant, mais cela ne pourrait pas se faire avant 2006 voire 2007. Donc si cela peut être
fait par le conseil de quartier, M.LEBAN indique être d’accord bien qu’il ne soit pas
demandeur. Il ajoute qu’un panneau de ce type va être proposé au conseil Auteuil Nord, aux
abords du stade du Fond des Princes.
M.REMOND demande ce qu’il en est de la proposition de réfection du bitumage de la place
Paul Raynaud.
M.LEBAN indique que ce sera financé par la Mairie et prévu en 2005.
M.REMOND souhaite également savoir quelles suites ont été données à la proposition de
pose de grilles au bas des arbres de la rue Parent de Rozan ; il y a en effet une série d’arbres le
long du cimetière, dont la terre, sale et pas entretenue, attire les crottes de chien.
M.LEBAN répond qu’il n’est pas possible de mettre des grilles partout, mais on essaie plutôt
de mettre du petit dallage, comme cela a été fait boulevard Murat, pour éviter des accidents,
les grilles étant très dangereuses pour les dames en talon.
M.REMOND ajoute que ce n’est pas fait pour monter dessus.
L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20h10
M. Pierre-Christian TAITTINGER
Ancien Ministre
Maire de la Mairie du 16ème arrondissement
Mme Nicole MONIER
Adjointe au Maire
Chargée des Conseils de quartier
Auteuil Sud- Auteuil Nord
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