Guide PAI

Transcription

Guide PAI
Point d'accès à Internet
Point d'accès à Internet
Les enjeux de la société de l’information pour
le développement des territoires rhônalpins
>>
Durant ces dernières années, se sont ouverts en France, en Europe et dans le monde,
de nombreux lieux d’accès à Internet. Ces espaces présentent une grande richesse
dans leur typologie.
Objectifs du guide :
• accompagner la mise en oeuvre : identifier les bonnes pratiques et les contacts
utiles pour avancer dans la démarche de création d’un Espace,
• valoriser et capitaliser les expériences réussies pour améliorer la gestion d’un Point
d’accès à Internet (PAI).
PARTIE 1 CONTEXTE, ENJEUX ET STRATEGIE
1. LE CONTEXTE
3
3
2. LES ENJEUX
3
3.LA STRATÉGIE
Les dispositifs
4
4
PARTIE 2 MÉTHODOLOGIE DE MISE EN OEUVRE
1. LES FACTEURS CLÉS DE RÉUSSITE
Un projet à porter en équipe
L’accessibilité (horaires, accès handicapés)
Les contenus pédagogiques
La formation des animateurs
La communication
La localisation
La législation
5
5
5
6
7
7
8
8
9
2. LES CONTENUS, LES SERVICES : L’OFFRE
L’accès aux postes
Les différents usages publics
Les avantages pour les acteurs publics
La tarification services payants ou cotisations ?
11
11
11
12
12
3. LES ASPECTS TECHNIQUES
Le matériel, le réseau, les logiciels
La sécurité
Les mises à jour
Des sauvegardes de documents prises en charge par le PAI
Les logiciels de nettoyage du disque
Les risques de vol
13
13
13
14
14
15
15
4. LES PARTENARIATS
15
5. LES FINANCEMENTS
Les coûts
15
16
PARTIE 3 LES ACTEURS, LES BONNES PRATIQUES
1. EN RHÔNE ALPES
Inforoutes Ardèche
Internet pour tous, vers un réseau lyonnais d'accès public à Internet
Projet Métrodoc
2. EN FRANCE ET AILLEURS
Le réseau Cyber-base
Le réseau Cyber-Poste
Autres programmes régionaux
Autres départements, villes, syndicats de communes
GLOSSAIRE
BASE DOCUMENTAIRE
18
18
18
19
20
22
22
22
23
23
24
26
/2/
PARTIE 1
I
LE CONTEXTE, LES ENJEUX, LA STRATEGIE
1. LE CONTEXTE TOURISTIQUE EN RHÔNE ALPES
Les données communiquées dans cette partie sont extraites du mémento 2004 de
l’observatoire régionale du tourisme, Rhône Alpes.
2. LES ENJEUX
À l’occasion de la perte de soutien au fonctionnement de la part de l’État, des
collectivités et des associations se sont posées la question de l’avenir des PAI.
Pourtant, l’utilité de l’accès public à Internet est aujourd’hui clairement reconnue. Les
territoires ayant impulsé une politique dynamique en ce sens voient leur développement facilité sur le plan de l’aménagement du territoire, de l’économie et de
l’emploi.
@
Les PAI, sans oublier les bibliothèques-médiathèques qui constituent le “réseau“ le
plus important d’espaces publics multimédia, participent au lien social, à l’éducation,
à la culture et à la citoyenneté.
La démarche d’accompagnement de publics éloignés d’Internet vers les nouvelles
technologies au sein des PAI reste une mission éducative et sociale de proximité
essentielle, ainsi qu’un enjeu prépondérant qui favorise une réelle démocratie
participative.
Les enjeux d’un PAI sont de :
• favoriser l’appropriation sociale des TIC par le plus grand nombre,
• démocratiser l’accès aux TIC pour ceux qui en sont exclus (lutte contre la Fracture
numérique),
• impliquer et intégrer les citoyens dans la vie locale et sociale (les PAI s’intègrent
dans la politique de la Ville).
/3/
PARTIE I
3. LA STRATÉGIE
> LES DISPOSITIFS
Il existe plusieurs dispositifs.
Au niveau national
• des “Espaces Culture Multimédia” (ministère de la Culture et de la Communication),
• les “points cyb-espace jeune numérique” (ministère de la Jeunesse et des Sports),
• le programme “cyberbases” (Caisse Des Dépôts),
• P@t (Points d’accès à la téléformation) (ministère du Travail),
Depuis quatre ans, ces dispositifs nationaux s’interpénètrent.
Au niveau local
• La majorité des régions et de nombreuses collectivités ont mis en place des espaces
publics multimédia qui maillent le territoire.
Cependant ces nombreux labels nuisent à la lisibilité des PAI.
NOM
Qui
labellise ?
Gestion
Plus
d’infos
ECM
Point Cyb/EJN Cyberbase
EPN
Netpublic
Mission
Ministère de la Ministère de la Caisse des interministérielle Délégation aux
Culture
Jeunesse et des dépôts et
pour l’internet
usages
Sports
consignations et le multimédia de l’internet
(MAPI)
Direction
Direction
Délégation
Régionale des régionale pour
MAPI
DUI
Régionale
Affaires
la Jeunesse et Aquitaine Filiale
Culturelles
les Sports
CDC-TIC
www.ecm.
culture.gouv.fr
www.
jeunessesports.gouv.fr
www.
cdc-tic.fr
www.
accespublic.
internet.
gouv.fr
www.
delegation.
internet.
gouv.fr
Un EPN ne peut être viable sur un territoire que s’il émane d’un projet mûrement réfléchi,
prenant en compte :
• le lieu physique où il est implanté,
• l’importance de la volonté et du suivi des élus,
• l’action des agents municipaux,
• mais aussi l’implication des habitants.
/4/
PARTIE 2
II
MÉTHODOLOGIE DE MISE EN OEUVRE
1 - LES FACTEURS CLÉS DE RÉUSSITE
Les Principaux facteurs clés de réussite :
• miser sur les animateurs (importance de la formation),
• bien dimensionner le projet (notamment par rapport à l’équipement),
• mailler les projets et assurer la mise en réseau des acteurs publics,
• répondre aux attentes des publics,
• faire de la veille pour anticiper les évolutions technologiques continues,
• prévoir des outils d’évaluation,
• prévoir la pérennisation de la structure et des postes
Et les principaux dangers :
• les difficultés financières,
• la formation et la difficulté à trouver des personnes aux compétences très diversifiées,
• l’isolement.
> UN PROJET À PORTER EN ÉQUIPE
Un PAI ne peut se créer qu’autour d’une véritable équipe, qui porte et fait vivre le
projet. Plus le nombre d’intervenants est important, plus les projets peuvent être
diversifiés et donc, attirer un large public.
On peut imaginer une organisation qui permet de créer de nombreux ateliers
différenciés comme par exemple :
• initiation à l’informatique et à Internet,
• création d’un site web,
• utilisation des services de l’e-administration,
• accompagnement à la recherche d’emploi,
• techniques avancées de recherche web,
• bureautique,
• etc.
Plusieurs intervenants peuvent agir autour d’un projet de PAI :
• les futurs animateurs,
• les services de l’enfance, de la jeunesse,
• les Maisons des Jeunes et de la Culture (MJC) locales.
/5/
PARTIE 2
> L’ACCESSIBILITÉ (HORAIRES, ACCÈS HANDICAPÉS)
Les horaires doivent être les plus larges possibles afin de correspondre au mieux aux
rythmes de vie des usagers. En fonction des périodes de la journée et de la semaine,
on trouve un public différent.
Le soir est privilégié par les jeunes actifs, la journée par les seniors, les personnes en
recherche d’emploi et les scolaires ; le mercredi enfin sera plutôt destiné aux enfants.
Ouvrir le samedi est utile afin de satisfaire les publics n’ayant pu se déplacer durant
la semaine.
L’aménagement de l’espace est une préoccupation majeure, et doit permettre
d’accueillir toutes les populations. Un espace sans dénivelé est préférable pour une
mobilité optimale des handicapés.
Toutefois, si le PAI est aménagé sur plusieurs niveaux, il faut alors :
• installer des rampes d’accès aux normes,
• prévoir le cas échéant un ascenseur dédié.
Adressez vous au CICAT (Centre d’Information et de Conseils en Aides Techniques) de
votre région afin d’obtenir de l’aide sur l’aménagement d’un espace en fonction des
besoins des personnes handicapées.
Pensez également à la nécessité d’une place de parking réservée aux handicapés, près
de l’entrée du PAI. Outre l’aménagement des locaux, il faut également prendre en
compte les difficultés potentielles d’accessibilité à l’outil informatique.
On distingue différentes formes de handicap :
• physique,
• mental léger,
• aveugles ou malvoyants.
Il est nécessaire de disposer d’un ordinateur équipé d’accessoires dédiés aux handicapés qui leur permette d’accéder aux applications bureautiques, à Internet…
Voici quelques exemples d’accessoires ou d’aménagements d’un poste informatique
fonctionnel et
compatible avec un handicap.
Pour les aveugles ou malvoyants :
• un clavier spécifique, aux touches et caractères agrandis,
• un grand écran avec le cas échéant un logiciel qui améliore l’accessibilité visuelle,
• une interface tactile braille (appelé également plage braille),
• un logiciel de revue d’écran qui lit ce qui s’y affiche,
• un logiciel de synthèse vocale avec un casque (home page reader ou jaws).
/6/
Pour les handicapés physiques :
• hauteur de table réglable pour laisser la place au fauteuil,
• un joystick réglable qui remplace la souris dans le cas de difficultés de manipulation,
• un logiciel de commande vocale.
Pour les handicapés mentaux légers :
• un logiciel de commande de l’ordinateur par symboles (il se substitue au clavier et
permet d’accéder de manière simplifiée aux applications que vous souhaitez).
> LES CONTENUS PÉDAGOGIQUES
Les contenus pédagogiques sont nombreux, variés, et peuvent très bien s’organiser
en fonction des différents publics :
• journées thématiques (artisans, seniors, juniors, associations…),
• ateliers spécifiques (recherche sur Internet, e-administration, création de pages
web, photo numérique et retouche, bureautique, technique de recherche d’emploi,
montage vidéo ou sonore…),
• groupes de niveaux sans négliger l’intérêt d’un binôme débutant - confirmé.
> LA FORMATION DES ANIMATEURS
Les animateurs doivent bénéficier d’une véritable formation pédagogique :
• quel comportement adopter face aux différents publics qui fréquenteront les EPN ?
• comment gérer un conflit ?
• comment aborder une thématique et faire s’y intéresser les gens ?
• etc.
Leur passion pour les nouvelles technologies et l’informatique doit leur permettre de
se spécialiser dans des domaines précis et d’acquérir le statut d’expert : photographie
numérique, création de sites Internet, etc.
Dans le cas de PAI avec un nombre de collaborateurs réduits, une grande polyvalence
leur sera nécessaire.
Depuis que les premiers espaces publics d’accès à Internet ont fait leur apparition, on
note que le profil type de l’animateur multimédia n’existe pas. Il correspond aux
besoins spécifiques d’un lieu et d’un public. Ainsi un PAI à proximité d’un collège ne
cherchera pas le même animateur qu’un PAI proche d’un campus universitaire.
/7/
PARTIE 2
Toutefois, vous pouvez évaluer un animateur potentiel sur les points suivants :
Relationnel :
• maîtrise des techniques de communication (gestion des conflits, accueil, mise en
confiance…),
• capacité à animer un groupe,
• sens de l’écoute,
• pédagogie.
Technique :
• maîtrise du HTML,
• connaissance des outils de gestion d’un réseau,
• maîtrise des outils de création web, graphique, sonore et vidéo,
• parfaite connaissance d’Internet,
• capacité à analyser une panne logicielle ou matérielle.
Gestion :
• capacité d’organisation,
• gestion d’un lieu d’accueil public,
• gestion de projet,
• connaissance des processus basiques de gestion.
Aspect humain :
• capacités créatives (photo, son…),
• motivation,
• passion des TIC (et envie de communiquer cette passion).
L’autoformation, la veille continue et une très bonne connaissance des NTIC sont
évidemment des qualités nécessaires, auxquelles doivent s’additionner un réel sens
des relations humaines et une dimension pédagogique importante.
> LA COMMUNICATION
Faire connaître le PAI est un des enjeux qui attend les initiateurs du projet.
Les moyens :
• création d’une plaquette Web (format PDF par exemple),
• création d’une plaquette papier,
• e-mailing,
• affichage dans les lieux publics des partenaires,
• organisation d’évènements pendant la fête d’Internet,
• etc.
/8/
Les canaux :
• les réseaux PAI ou assimilés,
• les organes de presse du CIDJ (Centre d'Information et de Documentation
Jeunesse), CRIJ (Centre Régional d’Information Jeunesse),
• la presse locale,
• les associations potentiellement impliquées dans ou touchées par les TIC,
• mairies, Conseil Général, Maison des associations, MJC…,
• votre réseau professionnel.
> LA LOCALISATION
L’implantation du lieu revêt énormément d’importance.
En milieu rural, le PAI s’implique dans une volonté de désenclavement et propose une
véritable notion de service public. Il sera naturellement localisé en “centre-ville”, à
proximité de la possibilité d’une connexion Internet et proche du lieu de vie des gens.
En milieu urbain, le PAI a tendance à être implanté dans des lieux fréquentés comme
les MJC, les médiathèques ou les bibliothèques. Toutefois, ces lieux peuvent imposer
des horaires relativement contraignants, notamment le soir et le week-end.
> LA LÉGISLATION
La dénomination EPN est un label attribué aux associations, aux collectivités
locales ou encore aux établissements publics qui mettent en place une structure
d’accueil pour former et informer le public sur les nouvelles technologies. Pour plus
de détails, consultez la circulaire du 23 Août 2001 relative à la mise en place des
espaces publics numériques sur http://accespublics.premier-ministre.gouv.fr
Les droits et les devoirs des espaces :
• respect de la vie privée,
• egalité d’accès entre les différents publics (personnes âgées, handicapés…),
• notion de conseils sur la bonne utilisation de l’outil informatique (position ergonomique, distance face à l’écran, risques d’épilepsie…).
Les droits et les devoirs des publics :
• respect des usagers les uns envers les autres,
• respect du matériel,
• application du droit général relatif à la discrimination (injures, propos racistes,
diffamation… sont punies pénalement),
• ne pas exposer le PAI à des dépenses imprévues (sites Internet payants ou
surtaxés…).
/9/
PARTIE 2
Avez-vous pensé au règlement intérieur?
La Nétiquette
Concept créé par les pionniers d’’Internet, la Nétiquette édicte des règles de bonne
conduite à destination des internautes. Elle est développée autour de 3 axes :
• la communication de personne à personne,
• la communication de personne à plusieurs,
• les services d’information.
Basée sur des valeurs “ morales “, de respect des autres utilisateurs et de courtoisie, elle
n’a aucune valeur légale. Aujourd’hui, peu d’internautes la connaissent réellement
mais d’un ensemble de règles, elle est passée à une véritable pratique.
La Nétiquette est devenue une réalité pour une large majorité d’internautes.
Pourquoi un règlement intérieur ?
La Nétiquette n’ayant aucune valeur légale, mettre en place un règlement intérieur
est nécessaire. Ce règlement va permettre au PAI de rappeler aux utilisateurs les
obligations légales mais va aussi le prémunir contre les éventuelles infractions
commises par le public.
Quelle est la valeur légale d’un règlement intérieur ?
Un règlement intérieur possède une valeur légale reconnue à condition qu’il soit voté
lors d’un conseil d’administration. Il doit ensuite être tenu à disposition de tous.
Pour bien informer le public, vous pouvez :
• l’afficher à différents endroits,
• l’afficher systématiquement sur chaque poste informatique,
• le faire signer par chaque nouvel utilisateur qui s’abonne au PAI.
Quelles sont les infractions possibles ?
• la consultation de sites interdits aux mineurs,
• le téléchargement illicite (MP3, vidéos, logiciels…),
• la récupération de photos ou de textes protégés par un copyright pour une
utilisation commerciale ou publique (exemple : création d’un site Internet),
• la copie illicite de CD,
• etc.
Comment créer son règlement intérieur ?
N’hésitez pas à vous inspirer de documents déjà existants, à demander conseil à
d’autres PAI. Adaptez le ensuite à votre lieu d’accueil si celui-ci comporte des spécificités.
/ 10 /
2. LES CONTENUS, LES SERVICES, L’OFFRE
Les espaces multimédias doivent véhiculer auprès des usagers une notion de nouveauté perpétuelle des outils et susciter une curiosité quant à leur utilisation.
> L’ACCÈS AUX POSTES
Une organisation et un planning doivent être mis en place. Dans un premier temps,
on peut imaginer que l’accès aux outils informatiques se fait après une prise de
rendez-vous. Cela permet de gérer plus facilement les temps d’utilisation d’un
ordinateur et surtout, de prévoir un accompagnement par un animateur.
Une journée peut être divisée de la manière suivante :
• le matin, accompagnement de groupes, qu’ils soient composés de scolaires, de
seniors ou d’artisans,
• l’après-midi, libre consultation et utilisation des machines.
Organiser son parc informatique en fonction de différents usages, de différentes
pratiques aide également à mieux gérer l’accès aux postes. Il est intéressant de pouvoir dédier des postes à certains usages, notamment ceux équipés d’outils spécifiques
comme par exemple un appareil photo numérique pour l’atelier “retouche
d’image”…
Autre possibilité : déterminer des plages horaires en fonction des utilisations, de la
nécessité ou non d’un accompagnement, etc.
> LES DIFFÉRENTS USAGES PUBLICS :
• apprendre les langues,
• rechercher un emploi,
• s’initier à l’ordinateur et à Internet (animation multimédia pour les tous petits, les
personnes âgées),
• découvrir la culture scientifique et technologique,
• utiliser les services administratifs en ligne,
• apprendre l’informatique (adaptations techniques pour les personnes handicapées)…
/ 11 /
PARTIE 2
Soit une typologie d’applications :
• sensibilisation et formation aux TIC,
• accès aux droits et à l’emploi,
• créations culturelles,
• valorisation et amélioration des compétences,
• renforcement ou accès aux connaissances,
• développement de l’implication citoyenne,
• délivrance de formations et de brevets : B2i (Brevet Informatique et Internet), C2i
(Certificat Informatique et Internet) et PIM (Passeport Internet et Multimedia).
Et une typologie d’usages en fonction des publics et de leurs attentes spécifiques :
•
•
•
•
•
•
les scolaires,
les jeunes,
les personnes âgées,
les publics exclus,
les débutants,
etc.
Les usages périphériques (chat, jeu en réseau…) ont tendance à pervertir le projet
initial de l’espace public : formation aux usages du net, acquisition de contenus et de
connaissances.
> LES AVANTAGES POUR LES ACTEURS PUBLICS
• développement local : accès à des services (notamment emploi) et des contenus
(amélioration du service public), nouvelles pratiques (notamment culturelles),
• renforcement de l’implication citoyenne : démocratisation de l’accès à des services
publics,
• travail coopératif autour de centres d’intérêts partagés, partage de connaissances
et de compétences, mise en place de nouveaux projets,
• redynamisation des équipements : mutualisation, nouveaux usages pédagogiques.
> LA TARIFICATION : SERVICES PAYANTS OU COTISATIONS ?
La tarification par cotisation présente l’avantage de fidéliser le public et de l’inciter à
revenir. Il permet donc de mettre en place une véritable politique de formation à
l’informatique, à ses outils et à ses applications.
Instaurer des services payants s’avère moins “rentable” pour l’utilisateur mais permet
au PAI d’élargir son public. Les deux formules peuvent être proposées aux utilisateurs,
en fonction de leurs besoins.
/ 12 /
3. LES ASPECTS TECHNIQUES
> LE MATÉRIEL, LE RÉSEAU, LES LOGICIELS
À l’exception des PAI situés en milieu rural, la taille critique se situe à 5 postes
connectés à Internet. La tendance actuelle est au camouflage de l’unité centrale, qui
laisse toute la place aux interfaces homme machine : le clavier, la souris et l’écran.
En milieu rural, on pourra additionner plusieurs PAI (plusieurs lieux) pour arriver à un
maillage critique.
L’ADSL permet de connecter très facilement et dans de bonnes conditions techniques
plusieurs ordinateurs en même temps. Reste la question du mode de connexion des
ordinateurs en réseau. La traditionnelle connexion par câble est la plus économique
et s’avère tout à fait satisfaisante.
Dans l’hypothèse où certains utilisateurs peuvent venir avec un ordinateur portable,
une connexion sans fil - WIFI - peut tout à fait se justifier. Elle permet en effet de les
raccorder au réseau de manière transparente et quasi-instantanée. Son surcoût
par rapport à une connexion par câble réseau est alors compensé par la
possibilité d’augmenter rapidement et gratuitement le nombre d’utilisateurs, dans la
mesure où ils amènent un PC portable compatible WIFI.
> LA SÉCURITÉ
Informatique
Premier réflexe à avoir : confier cette mission à un spécialiste des réseaux qui saura
vous conseiller efficacement et installer des solutions logicielles qui vous permettront
de confier vos ordinateurs sans crainte d’intrusion externe ou d’attaque de virus…
Un firewall (ou pare feu en français)
Une politique de sécurité passe tout d’abord par la mise en place d’un firewall.
Ce dernier se place en amont de votre réseau, sur votre machine serveur - celle qui
distribue l’accès à Internet et fait communiquer les machines entre elles, afin de “filtrer”
le passage des données, dans les sens entrant et sortant.
Le firewall identifie quelles données peuvent transiter ou au contraire doivent être
“bloquées”. C’est une solution particulièrement efficace contre les intrusions des
individus qui veulent visualiser le contenu de vos disques durs. Son installation doit
être effectuée par un professionnel.
/ 13 /
PARTIE 2
Le firewall peut prendre la forme d’un logiciel (Zone Alarm Pro, Kerio Firewall…) ou
bien d’un boîtier externe. On l’appelle alors firewall matériel. Ce dernier est plus
coûteux mais plus efficace à condition de pouvoir disposer d’un véritable professionnel pour le configurer.
Le firewall peut aussi être utilisé pour contrôler la typologie des sites Internet visités,
limiter les téléchargements et l’usage de logiciels d’échanges de fichiers - Peer to
peer. C’est une sécurité pour l’animateur qui n’a pas à surveiller en permanence
l’usage et les différentes navigations sur Internet.
Un antivirus
Les virus sont la crainte des internautes. Ils s’infiltrent sur votre PC (Personal
Computer) en se cachant dans des fichiers ou bien en arrivant dans les boîtes mails.
Il suffit alors que l’internaute l’active ou le télécharge sur la machine pour que rapidement, il infecte le PC voire la totalité d’un réseau.
Pour lutter contre ce phénomène, il existe de nombreux antivirus (Norton Antivirus,
Mc Afee antivirus…) sur le marché. Pour qu’ils soient réellement efficaces, ils doivent
être installés sur chaque machine et surtout, bénéficier des dernières mises à jour
disponibles. En effet, comme de nouveaux virus naissent chaque jour, les sociétés
spécialisées les analysent en permanence, trouvent les solutions pour les traiter et
mettent ensuite à disposition de leurs clients ces dernières évolutions.
Dans l’optique de votre réseau, privilégiez un logiciel qui permette de faire les mises
à jour à partir de la machine serveur, cette solution est moins fastidieuse que de
mettre à jour chaque poste.
> LES MISES À JOUR
Si votre parc informatique fonctionne sous Windows, il est sans cesse mis à jour, ce
qui comble ainsi les éventuelles failles de sécurité du système et vous protège donc
bien des virus. Vous devez cependant télécharger les dernières évolutions sur vos
machines.
> DES SAUVEGARDES DE DOCUMENTS PRISES EN CHARGE PAR LE PAI
Bien souvent, dans le cadre d’un réseau informatique, les virus s’implantent tout
simplement par le biais d’une disquette ou d’une clé USB infectées - carte mémoire
qui se branche sur un port USB d’ordinateur. N’autorisez donc pas les usagers à apporter leurs propres moyens de transfert de document.
En revanche, pour garder une trace des recherches effectuées ou sauvegarder les
documents, privilégiez les imprimantes et le graveur de CD. Vous éliminerez ainsi la
majorité des risques de contamination par un virus extérieur.
/ 14 /
> LES LOGICIELS DE NETTOYAGE DU DISQUE
Pour éviter la saturation des disques durs et des mémoires, il existe des logiciels qui
effacent toute la production du jour. La configuration initiale est récupérée automatiquement. Certains d’entre eux s’activent automatiquement avec le bouton “arrêt”
de l’ordinateur. Ainsi tous les matins, le matériel est prêt.
> LES RISQUES DE VOL
Le matériel doit être sécurisé, attaché aux tables ou à un mur.
Même nécessité pour les accessoires.
4. LES PARTENARIATS
Chaque projet voit le jour dans le cadre d’un partenariat de soutiens publics, associatifs ou privés sur la base d’une aide financière, matérielle ou d’échanges de compétences et de connaissances.
Ces partenaires multiformes contribuent :
• à accroître l’efficacité et la cohérence des interventions sur un territoire donné,
• à mobiliser dans un même projet des acteurs de cultures et de statuts différents
pour créer un enrichissement mutuel.
Ces partenariats instaurent une forme de réseau, participent au développement des
équipements, révèlent leur complémentarité et s’avèrent être des leviers pour des
usages transférables à d’autres secteurs privés ou publics.
5. LES FINANCEMENTS
L’EPN se situe dans le secteur non marchand, d’utilité sociale où la composante
d’intégration aux nouvelles technologies doit être considérée comme un service
public à part entière, reposant sur un projet territorial. Ceci n’empêche pas de proposer un certain nombre d’activités payantes.
La collectivité qui souhaite mettre en place un Point d’Accès à Internet devra toujours
assurer une partie du financement et quasiment tout le fonctionnement. Dans le
cadre des directives gouvernementales mais aussi dans le cadre européen, différents
dispositifs ont été mis en place pour apporter aux collectivités le soutien financier
/ 15 /
PARTIE 2
et/ou logistique dont elles ont besoin.
Les aides peuvent être obtenues dans le cadre :
• d’un dispositif national public (exemple Cyberbases, cyberposte) ou privé,
• d’un dispositif régional ou départemental,
• de fondations,
• de partenariats.
L’accès à ces dispositifs et aux aides financières fait l’objet d’un dossier de financement complet et détaillé qui donne lieu à un engagement contractuel.
> LES COÛTS
De fonctionnement
Ils sont extrêmement variables et dépendent de l’importance du PAI :
• coûts de location de l’espace,
• coûts d’achat ou de location des machines,
• frais “ généraux “ comme la connexion à Internet, le chauffage, l’électricité et
l’entretien…,
• rémunérations des animateurs et du responsable de l’espace.
Matériel
À titre d’information, le coût moyen d’un poste informatique équipé en logiciels et
relié à Internet se situe entre 800 et 1 000 euros.
Logiciels
Si vous utilisez Windows XP :
• création de site (Macromédia Dreamweaver par exemple),
• retouche d’image (Adobe Photoshop par exemple),
• montage vidéo (Adobe Première par exemple),
• animation graphique (Macromédia Flash par exemple),
• création sonore et musicale (Cubase par exemple),
• bureautique (Microsoft Office XP par exemple).
Le pack complet coûte environ 2 500 euros. Il n’est pas nécessaire d’équiper chaque
poste de l’intégralité de ces logiciels dans la mesure où vous créerez des
espaces thématiques. Mais attention aux nombres de licences achetées ! Vous devez
/ 16 /
être en règle.
Si vous utilisez Linux et les logiciels libres
• création de site (Coffee cup par exemple),
• retouche d’image (The Gimp par exemple),
• montage vidéo (Cinelerra par exemple),
• animation graphique (Batik par exemple),
• création sonore et musicale (Audacity par exemple),
• bureautique (StarOffice par exemple).
Linux et ses logiciels sont majoritairement gratuits. Toutefois, ils nécessitent des
animateurs formés à ce système d’exploitation, capables de former le public sur ces
logiciels moins connus que ceux de Windows. Dans la pratique, les débutants ne
verront que peu de différences entre les versions Linux et Windows mais les familiers
des PC auront plus de difficultés à s’y habituer. Pourquoi ne pas envisager un parc
mixte Linux/ Microsoft, qui incitera à mettre en place des ateliers dédiés à Linux…
Connexion Internet
Un abonnement mensuel coûte entre 15 et 30 euros pour l’intégralité du réseau
Ressources humaines
Depuis 2002, les emplois jeunes ne peuvent être renouvelés. Ils peuvent être remplacés par les CIVIS (Contrat d’Insertion dans la Vie Sociale)
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F542.html
Les animateurs seront payés en fonction de leurs qualifications, de leur temps et de
leur charge de travail.
/ 17 /
PARTIE 3
III LES ACTEURS, LES BONNES PRATIQUES
1 - EN RHÔNE ALPES
> INFOROUTES ARDÈCHE
Le projet
Démarrée en 1995 par le ministre Jacques Dondoux, l’aventure Inforoutes est
aujourd’hui pérenne et connaît un véritable succès.
Le SIVU (Syndicat Intercommunal à Vocation Unique) est responsable de sa gestion et
de sa réussite, notamment à travers une politique de partenariats forte.
Le SIVU Inforoutes Ardèche s’est fixé pour but de participer au développement local
et à l’aménagement du territoire à travers :
• la sensibilisation du public,
• l’initiation et la formation des professionnels,
• l’équipement des écoles,
• la création de lieux d’accès publics à Internet.
Des partenariats nombreux et fructueux
L’arrivée du Conseil Général de l’Ardèche et de France Telecom comme partenaires
en 1996 va permettre au projet des Inforoutes d’Ardèche d’accélérer ses actions, en
donnant un beau coup de pouce à l’équipement de centres de communication.
En 1997, la DATAR et l’union européenne via un financement FEDER (Fonds
Européens de Développement Régional) rejoignent les 2 premiers partenaires et
permettent de poursuivre l’expansion des points d’accès à Internet.
La coopération entre des PAI géographiquement éloignés et la multiplication des
partenaires permet de partager des expériences, des points de vue différents, ce
qui contribue à enrichir la logique de développement des PAI. Autre avantage, on
multiplie naturellement les canaux de communication.
Un modèle qui fonctionne
/ 18 /
PARTIE 3
Le SIVU Inforoutes Ardèche prône la mutualisation des besoins à l’échelle d’un département. Les résultats affichés de cette stratégie sont parlants : les 269 communes
d’Ardèche, de Drôme et de Loire disposent aujourd’hui d’un point d’accès à Internet
pour un coût minimal.
Une politique globale de service accompagne la mise à disposition de la connexion
Internet et propose des formations au personnel des mairies, une assistance
technique et même l’installation des logiciels nécessaires à la navigation et aux mails.
Les accès publics à Internet sont au nombre de 23 et la logique de mutualisation
permet aux différents animateurs de se réunir régulièrement afin d’échanger idées,
pratiques et conseils.
De nouveaux points d’accès vont être peu à peu implantés dans les bibliothèques, ce
qui augmentera le nombre de lieux d’accès publics à Internet d’une centaine.
http://www.inforoutes-ardeche.fr/
> INTERNET POUR TOUS, VERS UN RÉSEAU LYONNAIS D'ACCÈS PUBLIC À INTERNET
Près de 140 points d'accès publics à Internet existent à Lyon, plus de 300 sur le Grand
Lyon. Ce réseau de lieux est caractérisé par sa diversité. Le volet "Internet pour tous"
du Programme Lyonnais pour la Société de l'Information (PLSI) a pour vocation de
soutenir les projets des lieux qui s'adressent prioritairement aux publics exclus de la
société de l'information.
Dans cette perspective, près de 50 projets ont déjà été soutenus et d'autres sont
en programmation. Ces projets favorisent l'intégration des TIC dans le domaine de
l'insertion et de la recherche d'emploi, la culture, la pratique artistique, l'animation
culturelle, l'écriture publique, la lutte contre le handicap et l'illettrisme numérique.
Si vous avez un projet innovant à proposer, qui favorise l'appropriation des TIC par le
public, vous pouvez nous contacter à la mission PLSI, 1 rue Edouard Herriot 69 001 Lyon.
Téléchargez le guide des lieux d’accès à Internet sur
http://www.lyon.fr/static/vdl/contenu/actualites/guide_acces_Internet. pdf
/ 19 /
PARTIE 3
> PROJET MÉTRODOC
Contexte
Depuis 1997, la Métro (Communauté d’agglomérations de Grenoble) a encouragé le
développement d'une stratégie de déploiement d’un réseau documentaire sur
l’ensemble des bibliothèques, services de lecture publique et centres d’archives des
communes de l’agglomération grenobloise.
Ce réseau baptisé “Métrodoc“ a des objectifs de trois natures :
• inscrire les bibliothèques municipales dans une logique de réseau,
• réaliser l’inscription en ligne des catalogues des bibliothèques et développer une
logique d’offre de site,
• développer des services afin de simplifier l’accès des utilisateurs aux documents.
À ce titre la Métro a mis en place un passeport documentaire d’agglomération
(Pass’doc).
L'accès à ce réseau est gratuit pour les 27 communes de la Métro (délibération du 31
mars 2000) et pour 9 bibliothèques associatives (délibération du 30 novembre 2001).
L’animation de ce projet a été assurée par un conservateur des bibliothèques mis à
disposition par l’université Pierre Mendès-France jusqu’en février 2004.
Afin de poursuivre le déploiement du réseau Métrodoc, le recours à un animateur
pour relancer et développer la dynamique du réseau a été envisagée pour une durée
de 3 ans.
État des lieux
• le réseau Métrodoc est à ce jour composé de 55 bibliothèques municipales
(sur les 27 communes de la Métro) et 9 bibliothèques associatives, soit 3 millions de
volumes,
• mise en place de groupes de travail et de prospective, regroupant des professionnels des communes,
• un site Internet Métrodoc a été lancé en août 2003. Il permet au grand public de
bénéficier d’informations pratiques sur les bibliothèques du réseau (emplacement,
carte d’accès, horaires, téléphones, prestations offertes, manifestations organisées…) ainsi qu’un moteur de recherche permettant d’interroger en ligne l’ensemble des catalogues des bibliothèques du réseau,
• un passeport documentaire d’agglomération (Pass’doc) permet, pour une adhésion
unique (8€ - gratuit pour les étudiants), à tous les utilisateurs d’une bibliothèque
d’accéder facilement et gratuitement à l’ensemble des documents papier.
/ 20 /
Perspectives pour 2005/2006
Dès l’automne 2004 et pour les 2 prochaines années, la commission développement
de la Métro a retenu le programme suivant :
• poursuite de la mise en ligne des catalogues des bibliothèques avec la création de
passerelles entre les différents outils informatiques dont disposent les communes
afin de simplifier l’assemblage desdites données,
• évolution de la nature des catalogues en ligne avec la possibilité de savoir si
l’ouvrage est disponible à un instant T et de réserver cet ouvrage. Cette option
implique des évolutions majeures en termes d’informatique et d’équipement des
bibliothèques des communes,
• l’ouverture du réseau à de nouvelles bibliothèques majoritairement associatives,
• la redynamisation de la synergie entre les réseaux Métrodoc et Redoc, notamment
sur le Pass’doc,
• création d’un Intranet à destination des professionnels,
• réflexion sur l’harmonisation des horaires d’ouverture,
• évolution des coûts et de la logistique nécessaires à la mise en place d’un service de
prêt inter- bibliothèques,
• poursuite du travail de coordination mis en œuvre par les différents groupes de
travail, notamment sur des thématiques transversales (animation, thématique cité
et urbanisme, Urbis…),
• diagnostic des besoins de formation, notamment sur les TIC pour les agents des
bibliothèques communales.
http://metrodoc.la-metro.org/metrodoc/index.htm
AUTRES LIENS
• Programme lyonnais pour la Société de l'Information : http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/economie/plsi/lieux_dacces_intern/
• Réseau des bibliothèques municipales : www.bm-lyon.fr
• MJC Monplaisir : www.mjc-monplaisir.asso.fr
• Centre Icom : www.handicap-icom.asso.fr
• CRIAS : www.crias.asso.fr
/ 21 /
PARTIE 3
2. EN FRANCE ET AILLEURS
> LE RÉSEAU CYBER-BASE
Le réseau Cyber-base regroupe une centaine d’espaces publics multimédia en France.
Leur but est d’accueillir un large public, qu’il soit initié ou non aux nouvelles technologies et à Internet, et de l’aider à découvrir ou à approfondir ses connaissances.
Les grands atouts de ce dispositif fédérateur résident principalement dans :
L’accueil
Les animateurs sont accueillants, pédagogues et qualifiés. L’ambiance des espaces
d’accès est conviviale, calme et convient à toutes les générations.
Les activités proposées
Outre les fonctions d’initiation et d’accompagnement, les cyber-bases laissent la possibilité aux utilisateurs de naviguer seuls sur Internet ou d’effectuer d’autres activités
en totale autonomie. La notion de choix apparaît comme extrêmement importante.
L’accessibilité des espaces
Étudiés pour pouvoir accueillir les personnes handicapées dans les meilleures conditions, les cyber-bases sont bien souvent implantées à côté de lieux de vie (école,
domicile, bibliothèque…) et invitent à la découverte de par de larges plages horaires.
La qualité des équipements
PC de dernière génération, équipement vidéo, audio et photo de qualité, les atouts
ne manquent pas pour attirer le public. Ces équipements permettent de travailler
dans les meilleures conditions possibles, favorisées par des liaisons Internet à
haut débit.
http://www.cyber-base.org
> LE RÉSEAU CYBER-POSTE
Issu d’une décision politique (Lionel Jospin à Hourtin en 1997), le réseau Cyber-Poste
correspond à l’installation de points d’accès à Internet au cœur même des bureaux
de Poste. Le fonctionnement est relativement simple : après avoir acheté une carte
d’accès, l’utilisateur peut se connecter à Internet et dispose gratuitement d’une
adresse email. Les usages sont donc relativement limités : navigation sur Internet et
emails.
Un conseiller se tient à la disposition du public et peut guider, aider, apprendre à se
servir d’un navigateur web et d’un client email.
Le réseau Cyber-Poste a donc été développé dans une véritable logique de service
public.
/ 22 /
En pratique, il s’avère que la majorité des utilisateurs connaissent déjà (au moins
partiellement) les usages de l’Internet et prennent en compte les points d’accès
comme du “libre-service”. Une vocation utilitaire donc, qui s’éloigne sensiblement de
l’orientation “formation” initiale.
http://www.cyberposte.com/
Parmi les bonnes pratiques on peut citer
• cyber centres Nord-Pas de Calais,
• cybercommunes Bretagne,
• cybercentres Pays de la Loire,
• points publics multimédias en Limousin (ACTI),
• espaces Régionaux Internet Citoyen (ERIC) de Provence-Alpes-Côte d’Azur.
> AUTRES PROGRAMMES RÉGIONAUX
• Lieux d’accès publics à Internet en Aquitaine
http://www.accespublic-aquitaine.org
• Espaces publics numériques de Basse-Normandie - EPNBN
http://www.cr-basse-normandie.fr/epnbn
• Ardesi : Agence régionale pour le développement de la société de l’information
Midi-Pyrénées http://www.ardesi.asso.fr
• Picardie en ligne
http://www.cr-picardie.fr/fr/page.cfm?pageref=environnement~environnement_0
• Arantis : le portail Poitou-Charentes pour les TIC
http://www.arantis.com
• Cybercases
http://www.cybercases.org
> AUTRES DÉPARTEMENTS, VILLES, SYNDICATS DE COMMUNES
• Internet
http://www.antic-paysbasque.com/home.htm
• Points d’accès publics au réseau Internet (PAPI) de Brest
http://www.mairie-brest.fr/cnt/papi.htm
• Cybercentres de Strasbourg
http://www.cybercentre-strasbourg.org/
• Cybercantal
http://www.cybercantal.org/cee15/index.htm
• Espaces publics numériques essoniens (EPNE)
http://www.essonne.fr/?IDINFO=1430
• Côte-d’Or numérique
http://www.cg21.fr
• Ulysse 1 (Corrèze)
http://www.cg19.fr/page.php?P=data/fr/actualites/en_direct_du_cg/rendez_vous/
/ 23 /
GLOSSAIRE
GLOSSAIRE
> ADSL : technologie qui permet des transmissions haut débit sur paire téléphonique
analogique. Le débit serveur vers le client se fait à plus grande vitesse que la
transmission client vers le serveur. L’ADSL utilise la partie de la bande de fréquence
qui n’est pas utilisée par la voix.
> ANTIVIRUS : programme pour détecter et éradiquer des virus sur les supports de
stockage, mais aussi pour protéger à titre préventif.
> CONFIGURATION : description générale de l'équipement d'un ordinateur avec tous
ses composants et ses caractéristiques : type de processeur, quantité de mémoire
vive disponible, taille de l'écran, cartes d'extension (son, graphiques, etc.) et
périphériques (imprimante, scanner, etc.). Ce terme recouvre aussi le réglage des
paramètres en fonction de l'environnement, lors de l'installation d'un disque, d'un
système d'exploitation, d'un logiciel ou d'un périphérique.
> E-ADMINISTRATION : démarche qui consiste à utiliser les TIC pour simplifier et
resserrer les relations entre administration et usagers, et moderniser le fonctionnement de l’Etat et des collectivités territoriales. Internet est ainsi appelé à participer
activement à la construction d’une administration de services tournée vers les
besoins et les attentes des usagers.
> E-MAILING : campagne via le courrier électronique. Désigne l’envoi de messages en
nombre (comme un mailing postal).
> FICHIER : ensemble de données identifiées par un nom, collection d'informations
considérée comme une unité de traitement par un ordinateur.
> FIREWALL : solution logicielle ou matérielle placée en coupure entre deux ou
plusieurs réseaux et qui contrôle et journalise tous les échanges entre ces réseaux
pour ne laisser passer que les échanges autorisés par la politique de sécurité de la
collectivité.
> HTML (HyperText Markup Language) : langage servant à écrire les pages Web et les
documents hypertextes.
> JOYSTICK : manette principalement utilisée pour les jeux, pouvant remplacer la
souris de l’ordinateur.
> MODEM : modulateur - démodulateur. Appareil qui traduit les données numériques
d’un ordinateur en signaux analogiques et inversement. Toute connexion Internet
nécessite l’existence d’un modem.
> MP3 (Motion Picture expert group-1 audio layer 3) : format utilisé pour télécharger
de la musique par Internet.
> PAGE WEB : fichier HTML identifié par une URL. Une page Web comporte des
textes, des images et, éventuellement, des objets multimédias. À chaque adresse
Web correspond une page Web.
/ 24 /
> PEER-TO-PEER (pair à pair) : réseau qui peut relier des millions d’ordinateurs qui sont
à la fois "clients" et "serveurs". L’internaute ne télécharge plus ses fichiers (son,
image, données, logiciels) sur le serveur d'un site web, mais directement à partir
d’un espace partagé, sur les disques durs des membres du réseau.
> PDF : les documents enregistrés au format PDF peuvent être visualisés dans leur
exacte mise en page quel que soit l'ordinateur sur lequel on les consulte. Pour lire
les fichiers PDF, il faut télécharger Acrobat Reader (freeware). Pour créer des fichiers
PDF, il est nécessaire d'acquérir Adobe Acrobat.
> RESEAU : ordinateurs connectés entre eux.
> SERVEUR : ordinateur qui dispose d'informations que viendront consulter des
ordinateurs clients (ex. les providers disposent de serveurs auxquels se connectent
les abonnés Internet).
> TELECHARGER : transférer un fichier d'un ordinateur à un autre. On distingue le téléchargement en aval (download), c'est-à-dire du serveur réseau à l'ordinateur
personnel, du téléchargement en amont (upload), c'est-à-dire de l'ordinateur
personnel au serveur.
> TIC : technologies de l’information et de la Communication.
> USB (clé) : mémoire non volatile externe comportant une interface USB et ayant la
taille et la forme d'une clé. Les clés USB sont utilisées pour effectuer des sauvegardes rapides sur un support facilement transportable dans une poche.
> USB (port) : port de communication intégré aux supports (ordinateur, pda, supports
mobiles) permettant de connecter des périphériques USB.
> VIRUS : c’est la caractéristique d'un programme capable de se reproduire seul en en
infectant d'autres. Il n'est pas nécessairement malveillant, même si c'est souvent le
cas. Comme il n'existe pas d'antidote universel, il faut mettre à jour son antivirus
dès qu'un nouveau virus est repéré. A ne pas confondre avec un virus, un logiciel
de type cheval de Troie s'installe sur une machine sans causer de tort apparent. Il
sert ensuite de relais pour faciliter l'accès depuis l'extérieur : envoi de mots de
passe, blocage de la sécurité, etc… À noter que ces logiciels parasites attaquent
généralement les environnements les plus utilisés. Principale victime, donc, les
environnements Microsoft.
> WI-FI : cette technologie permet de créer des réseaux locaux sans fil à haut débit
pour la desserte interne de bâtiments (par exemple couplé avec un accès ADSL),
mais peut également être utilisée en environnement ouvert comme moyen de desserte locale, avec une portée de plusieurs centaines de mètres.
/ 25 /
BASE DOCUMENTAIRE
BASE DOCUMENTAIRE
> EN SAVOIR PLUS SUR LES DONNÉES TECHNIQUES
• Comment créer un réseau informatique
http://www.vulgarisation-informatique.com/creer-reseau-local.php
• Un excellent site sur les problématiques de sécurité informatique
http://www.secuser.com/
• Un article sur l’aménagement des EPN à destination des handicapés http://www.generationcyb.net/article.php3?id_article=239
• Un guide sur l’informatique et le handicap, édité par Microsoft
http://www.microsoft.com/france/accessibilite/handicap/default.asp
> ANALYSE DES ESPACES MULTIMÉDIA EN AQUITAINE
État des lieux d’accès publics à Internet et au multimédia au regard de leur contexte
géographique, de leur équipement, de leurs ressources humaines.
Mises en œuvre des projets de ces lieux, en termes humains, techniques et organisationnels.
Préconisations et questionnements.
Médias Cité - 2004
Guide - 51 pages
Téléchargement (pdf)
http://www.medias-cite.org/article.php3?id_article=294
> ÉTAT DES LIEUX DES EPN EN MIDI-PYRÉNÉES
Etat des lieux quantitatif et exhaustif des Lieux d'Accès Publics à Internet en Midi-Pyrénées et vision
qualitative de ces espaces, selon des critères de taille et d'équipement, d'usages, d'accompagnement
humain et de bonnes pratiques nécessaires à l'accomplissement de leur mission de service public.
ARDESI - 2004 - Enquête - 45 pages
http://www.ardesi.fr/admincomplement/documentardesi/repertoire/syntheseEPN_ARDESI-GRESOC_2004.pdf
> DÉMARCHE QUALITÉ DANS LES LIEUX D'ACCÈS À INTERNET
Ce dossier est destiné à sensibiliser tout responsable et animateur de lieu d’accès public à Internet
sur les enjeux et sur l’utilité d’une Démarche Qualité dans un espace.
ARDESI - 2003
Guide - 25 pages
http://www.ardesi.fr/admincomplement/documentardesi/repertoire/DemarchQualEPN.pdf
> ANIMATION PÉDAGOGIQUE D'UN EPN
Présentation des différentes approches pédagogiques et pistes d’actions permettant d’accéder à
une communication ouverte et adaptée au dialogue Animateurs / Usagers d’un Lieu d’Accès Public
à Internet.
ARDESI - 2003
Guide - 25 pages
http://www.ardesi.fr/admincomplement/documentardesi/repertoire/ARCTIApédagogie26-9-03.pdf
/ 26 /
> CRÉER ET GÉRER UN ESPACE PUBLIC MULTIMÉDIA
Éditions de “la lettre du Cadre Territorial“
Par Thierry Buffy, directeur de La Maison des Savoirs de la ville d’Agde, et Gille Février, consultant
NTIC - Mars 2002
Format papier
274 pages
60 €
> RESPONSABILITÉ JURIDIQUE DES EPN
Sensibilisation au thème de la responsabilité juridique préventive d’un lieu d’accès public à Internet.
ARDESI - 2002 - Guide
http://www.ardesi.fr/admincomplement/documentardesi/repertoire/epn_droit_240902.pdf
Les espaces publics d’accès à Internet
À partir de nombreux cas et analyses, les auteurs montrent que ces espaces, en plus d’une initiation à Internet et à la bureautique, accompagnent les usagers dans certains de leurs projets. Cet
ouvrage voudrait favoriser le développement d’un véritable débat entre tous les participants dans
le domaine de l’enseignement, de la formation, du développement local pour contribuer à orienter le développement et la permanence de ces espaces publics d’initiation.
PUF - 2002
Recueil - 256 pages
25 euros
> FAIRE CONNAÎTRE ET PROMOUVOIR SON EPN
Communiquer sur son Lieu d’Accès Public à Internet est une nécessité pour l’animateur ou le responsable de l’espace.
ARDESI - 2002 - Guide - 7 pages
http://www.ardesi.fr/admincomplement/documentardesi/repertoire/atelierEPNcommunication.pdf
> GUIDE HANDICAP ET EPN
Guide sur l'accueil des personnes handicapées dans les lieux publics d'accès à Internet.
CréaTIF / CDC - Guide
43 pages - Téléchargement
http://www.creatif-public.net/rubrique.php3?id_rubrique=19
> ESPACES PUBLICS NUMÉRIQUES ET POLITIQUE DE LA VILLE
La première partie présente l'analyse sur les apports des usages publics des TIC et les conditions
favorisant leur réussite tandis que la seconde partie décrit 11 monographies.
Éditeur : Délégation interministérielle à la ville / Observatoire des télécommunications dans la ville
- 2001 - Étude et cas pratiques - 124 pages
http://www.telecomville.org/Admin/common/send_image.php?table_name=pub&field_name=docdl
&record_id=50000044&download=1
/ 27 /
Conseil régional Rhône-Alpes
78, route de Paris - BP 19
69751 Charbonnières-les-Bains Cedex
Téléphone : 04 72 59 40 00
Télécopie : 04 72 59 42 18
www.rhonealpes.fr