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« L’ADN va accélérer le
dossier immigration »
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Journal-école du 28 septembre 2007
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Conserver la prison de Saint-Denis pourrait aider à désengorger Domenjod.
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omme l’a révélé le JIR
mardi dernier, la surpopulation est telle à la prison
de Saint-Denis que son
directeur, Joël Duchatel, a adressé
un courrier aux magistrats locaux,
pour leur suggérer « une modération » dans l’application des peines.
En clair, n'envoyez plus de détenus,
on en a trop, on ne peut tenir jusqu’à la livraison de la future prison de Domenjod…
La fin du chantier du nouvel établissement est prévue autour de juin
prochain et le transfert des prisonniers à la fin de la même année. Avec
600 places, la prison accueillera
les détenus de la maison d’arrêt
de Saint-Denis (hommes, femmes et
prévenus) auxquels s’ajouteront les
mineurs, les prévenus correctionnels
et criminels du Port et les condamnés à moins d’un an.
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Mais voilà : « Une simple projection mathématique montre que
Domenjod sera vite saturée. Avec
les nouvelles lois comme les peines
planchers sur la récidive, la nouvelle
prison sera vite pleine. Dès l’ouverture, voire un peu après », s’alarme
Pascal Françoise, représentant de
Force Ouvrière. Guy Zitte, le responsable de l’association de familles
de détenus, « Prends un asseoir »,
partage la même crainte.
A la direction de la prison Juliette
Dodu, on se veut moins catégorique,
sans pour autant nier la réalité des
chiffres : « Personne ne peut savoir
si la nouvelle prison sera pleine,
mais 600 places, ça arrivera vite ».
Tout le monde a en mémoire la
livraison de la prison de Rivière-desGalets. À son ouverture en 1989, il
était prévu de fermer Juliette Dodu...
La surpopulation pénitentiaire en a
décidé autrement.
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Guy Zitte et Pascal Françoise préfèrent prendre les devants ; ils souhaitent que la maison d’arrêt de SaintDenis reste effective comme « petite
prison pour les détenus en fin de peine
et pour les semi-libertés » par exemple. Sinon, les détenus de Domenjod
vivraient entassés dans leur cellule
de la même façon qu’aujourd’hui
à Dodu. « Ça n’aurait pas de sens
d’ouvrir la nouvelle prison et de
garder la vieille », rétorque-t-on à la
direction. Et de conclure : « Ce sera
surtout politique ».
Les pouvoirs publics, justement, se
taisent, visiblement embarrassés.
Les murs et le terrain appartiennent
au ministère public. Pourtant, au
Parquet on assure que « le directeur
de la maison d’arrêt doit en savoir
plus ».
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A la mairie de Saint-Denis, évidemment concernée par cette surface
en plein centre-ville, même réserve.
Pourtant, c’est bien la commune
qui doit reprendre le site, le ministère ayant donné son accord pour
lui céder l’emprise, contre monnaie
trébuchante, afin de « valoriser son
patrimoine ». Combien ? Quand ?
Pour l’instant, rien ne filtre. Seule
certitude : le ministère de la Justice
veut être associé à la reconversion,
éventuelle, du site.
Vanessa HOARAU
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A titre personnel, j’ai toujours
pensé qu’on devrait réfléchir sur
cette hypothèse pour mieux contrer
les nombreux fraudeurs qui circulent. Je ne peux donc que soutenir
la proposition du député Thierry
Mariani. Cette loi est plus humaniste qu’on le pense.
Le regroupement familial est quelque chose de très important. Le
fait de passer par cette mesure pour
prouver sa filiation ne me choque
absolument pas. Elle est déjà utilisée
dans onze pays européens, alors
pourquoi pas en France ? Je rappelle que les tests ne seront pas
obligatoires. Finalement, c’est un
bon moyen d’accélérer le dossier sur
l’immigration.
3
Croyez-vous qu’il serait utile
de l’appliquer à la Réunion ?
Etant donné que La Réunion est un
département français, logiquement
on se doit de l’appliquer sur l’île.
Nous rencontrons parfois quelques
problèmes d’immigration et nous
devons faire en sorte que cela ne se
fasse pas de façon frauduleuse, mais
dans les normes.
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3
En prônant le recours aux
tests ADN, vous aviez raison avant
tout le monde ?
« Cette loi est plus humaniste qu’on
le pense ».
3
Concernant votre actualité,
êtes vous candidat pour les
municipales de Saint-Denis ?
Je souhaite que la droite se retrouve
et s’unisse car les rivalités de personnes doivent s'effacer devant les
valeurs générales. Je souhaite qu’on
retrouve le chemin de l’union car
l’union est un facteur important
de victoire. Ensemble la réussite ne
peut être que meilleure. Cependant,
si cette union n’existe pas, je n’exclus pas l’idée de faire une liste et de
me présenter à la candidature de ces
municipales.
Entretien : Cédric CATHERINE
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Une formation plus longue, la possibilité de bifurquer vers d’autres professions paramédicales… Le diplôme d’Etat d’ambulancier (DEA),
mis en place en janvier 2006, se
présente comme la version revue
et corrigée du Certificat de capacité d’ambulancier.
« Il répond enfin à nos attentes.
Nous devenons un maillon à part
entière de la chaîne de soins. Nous
ne sommes plus seulement de simples chauffeurs », soutient Claudine
Lebian, présidente de l’Association
du transport sanitaire d’urgence de
la Réunion, lors d’un bilan d’activité
présenté vendredi à la Chambre des
métiers.
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Comptant 630 heures d’apprentissage réparties en 8 modules, la formation dure au total 18 semaines
dont cinq semaines de stage. Mais
n’y accède pas qui veut. «Nous
organisons deux sessions par an et
accueillons 20 candidats à chacune
d’entre elle. Nous devons effectuer
une sélection rigoureuse, basée sur
des épreuves écrites, suivies d’une
convocation à un entretien », explique Emmanuella Namtamecou,
responsable administrative de
l’école d’ambulancier.
Enfin, les candidats retenus devront
être titulaires du permis B depuis
plus de 2 ans, de la « carte jaune »
(délivrée par la préfecture), d’un certificat de vaccination et d’une attes-
tation de soins d’urgence.
Malgré ce qui peut ressembler à un
parcours du combattant, Georges
Idmont, président du Syndicat des
ambulanciers agréés de la Réunion,
assure que le jeu en vaut vraiment la chandelle. Le secteur d’activité étant en situation de plein-emploi, obtenir le précieux sésame équivaudrait à trouver
du travail aussitôt.
« Il y a près de 120 entreprises privées
dans l’île. Nous recrutons beaucoup
parce que nous travaillons les soirs,
week-end et jours fériés mais aussi à
cause des 35 heures par semaine que
nous devons respecter ».
Une nouvelle sélection aura bientôt
lieu. Les dossiers de candidature
sont à retirer à l’école des ambulanciers située au CHD de Bellepierre.
Mélodie NOURRY
Un secteur d'activité qui recrute de
plus en plus à La Réunion
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té » explique le directeur d’antenne de Télé Réunion. Il ajoute que
« le public réunionnais a formulé une demande en force qu’on se
devait de satisfaire ». D’où la série
« Au cœur du péché ».
De quoi satisfaire Marine, 16 ans et
Julia, 14 ans, de Sainte Suzanne. Les
ados n’en ont jamais assez : « Trop
de séries ? Non ! On aimerait qu’il y
en ait de plus en plus. »
Autre génération, même engouement.
« Les séries rythment mes journées
et mes semaines », reconnaît Agnès,
30 ans, mère au foyer. « Je ne me
lasse pas d’en regarder ».
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Les séries américaines ont un grand succès auprès des Réunionnais
L
a loi des séries s’impose
sur nos petits écrans. Dans
la grille de programme
d’Antenne Réunion et Télé
Réunion, les séries à gros budget
ont accaparé les horaires de rentrée.
La raison semble simple. « Ces séries
de qualité ont un réel succès», justifie Olivier Baudet, directeur d’antenne à Antenne Réunion. D’où
les quatre soirées dédiées chaque
semaine aux séries.
A Télé Réunion, on suit le même
train, avec deux wagons de moins :
« seulement » deux soirées hebdomadaires pour les séries. « Nous
ne sommes pas une chaîne de
séries, assure Frédéric Bouquet,
le directeur d’antenne. Nous
avons des règlementations et des
quotas à respecter ».
Pour autant, la télévision publique
est consciente des attentes des téléspectateurs. « Prison Break » saison
1 a eu un tel succès d’audience
qu’une nouvelle programmation
s’est annoncée avec la saison 2, il
en va de même pour la saison 5 de
« FBI Portés disparus ».
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Les télénovelas, ces séries sud-américaines, ne sont pas oubliées. « Ce
phénomène de mode s’est converti
en véritable phénomène de socié-
Héléna et Julien, 21 et 20 ans,
de Sainte Marie, véritables accrocs,
se plaignent que les programmes
soient diffusés en simultané sur les
deux chaînes locales. « On doit
choisir et on ne peut pas tout suivre » déplorent-t-il.
Pourquoi une telle demande ?
Eliane Wolff, ethnologue spécialiste
de la question, indique que « le
succès planétaire » s’applique tout
simplement de la même façon à
La Réunion. Même si, ici, « le
public serait plutôt jeune et hétérogène socialement ».
Fort de ce succès, Télé Réunion
diffuse désormais « Baie des
Flamboyants », affichée comme
« la première série de l’Outre-mer »,
avec Emilie Minatchy en vedette.
Un casting métissé qui plairait aux
Réunionnais.
Jessie DAMOUR
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« Bon vent ! » C’est tout le bien
qu’a souhaité, vendredi lors de
l’inauguration, Maurice Gironcel,
président de la Cinor, à l’Office
de Tourisme Intercommunal (OTI).
L’antenne dionysienne, financée en
grande partie par la Cinor et la
Région, se fixe dans l’ancienne gare
de Saint-Denis, un lieu chargé d’his-
toire et de souvenirs.
Les murs blancs à l’aspect vieilli éclairent l’intérieur, l’accueil est chaleureux, aux rythmes créoles interprétés
par les musiciens du Conservatoire
National de Région. L’ambiance, les
guichets et les boutiques de souvenirs
se veulent une véritable invitation au
voyage et à l’évasion.
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L’antenne s’ajoute aux deux autres
déjà présentes à Sainte-Marie et
Sainte-Suzanne. Une arrivée attendue, Saint-Denis étant un passage
obligé pour les touristes, « la première image de la Réunion » selon le
maire de Sainte-Suzanne.
« Les touristes pourront y trouver des
conseils pour leurs séjours et réserver
leurs gîtes ou acheter des produits touristiques tels que des excursions », détaille Jean Marie Dupuis.
Le président de l’OTI n’hésite pas
à comparer l’OTI avec un « grand
marché », où « il y a toujours quelque chose de nouveau ».
La Poste, partenaire de l’inauguration, a profité de l’occasion pour
exposer « le facteur au fil du temps »
qui retrace différents portraits de
facteurs du 18ème siècle à de nos
jours. Elle a offert aux invités des
enveloppes pré-affranchies, disponibles, par la suite, dans les bureaux
de poste de Sainte-Marie, SainteSuzanne et Saint-Denis.
La réhabilitation de l’ancienne gare
ne ferait que précéder l’aménagement de la zone balnéaire dans le
chef-lieu, et entrerait dans le cadre
d’une politique générale de tourisme.
Objectif, selon les différents intervenants : attirer les touristes, notamment Indiens et Chinois, avec qui la
Réunion partage des liens culturels
et historiques.
Julie LOUISIN
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Renseignements au 0262 41 83 00
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Aurélie WOCK-TAI
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« Pic et pic et colégram… Soignera,
soignera pas ? » A en croire les
kinés du CHD de Bellepierre, en
grève jeudi dernier, le manque de
personnel les contraindrait à sélectionner parmi les patients les plus
atteints, les autres devant attendre
avant d’être soignés.
Les kinésithérapeutes ne sont que
sept alors que 17 à 35 postes auraient
dû être créés, rappelle Nadine
Philogène. Selon la praticienne, « le
CHD n’a plus d’argent, les kinés,
et les patients, paient l’ardoise ».
« C’est scandaleux de voir ça dans un
établissement public où il y a obliga-
tion de soins pour tous !», renchérit
Marlène Jeanne, secrétaire générale
de la CGTR santé, qui soutient le
mouvement de grève.
« Recherche kiné désespérément »,
«Y a-t-il un kiné dans l’avion ?»…
Les banderoles sont aussi explicites
que semblent difficiles les discussions avec la direction. « Le directeur les a carrément jetés », affirme
Marlène Jeanne. L’Agence régionale
d’hospitalisation a été appelée à la
rescousse pour tenter une médiation.
Ophélie BELIN
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Un tramway, et le public est sur
les rails. Son nom ? Désir. C’est
lui qui emmène Blanche, institutrice destituée de ses fonctions, chez sa sœur Stella, à la
Nouvelle-Orléans.
Blanche rêve. Elle est à fleur de
peau et refuse de se contenter de
ce que lui a donné la vie. A travers
ses mensonges, elle recrée une autre
réalité, la sienne, celle de ses désirs.
« Je ne veux pas de réalisme… Je
veux… de la magie ! J’enjolive les
choses ; je ne dis pas la vérité, je
dis ce qu’elle devrait être ! », lance
sur la scène épurée la convaincante
Gaëlle Billaut-Danno.
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L’univers de Blanche se confronte
à celui de Stella et de son mari
Stanley, plus ancré dans la réalité. Un choc de deux mondes, évoqué avec finesse et dont la justesse
éprouve le spectateur. Parfaitement
interprété par Alexandre Chacon,
Stanley, violent mais sensuel, intrigue. Ses centres d’intérêts se résument au jeu, aux femmes et à la
brutalité, ce qui mènera Blanche à
sombrer dans la folie.
Quelques caisses de bouteilles sont
posées à même le sol ; de grands
rideaux opaques évoquent les différentes salles de la maison et la
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Arrêt à Champ Fleuri pour le
Tramway nommé désir.
moiteur de la Nouvelle-Orléans
décrite dans la pièce originale de
Tennessee Williams. La metteuse
en scène, Elsa Royer, marquée par
l’adaptation au cinéma qu’en avait
tirée Elia Kazan, en 1951, insère
dans la bande son différents extraits
du film, renforçant l’ambiance
trouble de ce drame.
Tout au long des deux heures de
spectacle, vendredi à Champ-Fleuri,
les acteurs donnent le ton de ce
« Tramway nommé désir ». Et supportent la comparaison, inévitable,
avec le regard de Marlon Brando et
le sourire ravageur de Vivien Leigh.
Eurydice BAILLET

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