Mathématiques 2013 - 2014 Colle no 9 — Suites Lycée Louis Le
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Mathématiques - Exercice . Exercice . The arithmetic (resp. harmonic resp. geometric) mean of two positive real numbers x and y are defined by x+y a(x, y) = , 2 √ g(x, y) = xy. Lycée Louis Le Grand – PCSI2 Colle no — Suites h(x, y) = a(x −1 ,y −1 −1 ) = 1 x 2 + 1 y , . Soit (zn )n∈N une suite complexe telle que pour tout n∈N zn+1 = 2zn − z n . Donner une expression explicite de zn en fonction de n. . Show that h(x, y) 6 g(x, y) 6 a(x, y). . Suppose that 0 < x < y. Let (un )n>0 and (vn )n>0 be the sequences defined recursively by u0 = x, v0 = y and un+1 = h(un , vn ), . Soit (zn )n∈N une suite complexe telle que pour tout n∈N zn + |zn | zn+1 = . 2 Etudier sa convergence. vn+1 = a(un , vn ). Show that lim un = lim vn = g(x, y). Exercice . Exercice . Soit α ∈ R\πZ. On considère les suites définies par an = sin(nα) , Soit (un )n>1 la suite définie par : √ 2n n n . un = 4n . Simplifier le rapport riation de (un )n>1 . un+1 . un Prouvez qu’elles divergent ! En déduire le sens de va- . È Démontrer par récurrence que ∀n > 1, n . 2n+1 bn = cos(nα) . un 6 Exercice . Montrer que lim n→∞ n 1 X k! = 1 . n! k=1 . Montrer que la suite (un )n>1 converge vers un réel ℓ tel que : 1 1 6ℓ6 √ . 2 2 www.mathoman.com Lycée Louis Le Grand – PCSI2 Colle no — Suites - . Solutions Solution . . For all x, y > 0, ⇐⇒ g(x, y) 6 a(x, y) ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ √ which means the sequence (vn )n>0 is decreasing. On the other hand for all n > 0, x+y 2 4xy 6 (x + y)2 xy 6 un+1 − un = ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ ⇐⇒ 1 x 2 + 1 y 6 √ (true !) √ 2xy 6 xy y+x 4x2 y 2 6 xy (x + y)2 4xy 6 (x + y)2 (true !) . Since u0 < v0 and since the harmonic mean is smaller than the arithmetic mean we have ∀ n > 0 : un 6 vn . Moreover ∀ n > 0 : vn+1 un + vn vn + vn = 6 = vn , 2 2 − un which means the sequence (un )n>0 is increasing ; moreover v0 is an upper bound of (un )n>0 , and therefore the sequence is convergent to a real limit, say ℓ. On the other hand (vn )n>0 is decreasing and has u0 as a lower bound, therefore it converges to say ℓ′ . Taking the limit in un + vn ∀ n > 0 : vn+1 = 2 yields ℓ = ℓ′ . Since for all n > 0, xy 0 6 (x − y)2 1 vn = and h(x, y) 6 g(x, y) 2 + un (un + vn ) 2un vn − un + vn un + vn un (vn − un ) > 0, = un + vn 0 6 x2 − 2xy + y 2 0 6 (x − y)2 1 un un+1 vn+1 = 2un vn un + vn = un vn un + vn 2 the number un vn is independent of n, and thus ∀ n > 0 : un vn = u0 v0 = xy. √ Taking the limit yields ℓ2 = xy, thus ℓ = ± xy. Ob√ viously the sequences are positive, so ℓ = xy. Solution . . Pour tout entier n > 1 : É √ n + 1 2n+2 un+1 2n + 1 n + 1 2n + 1 n+1 = = = p . √ un n 2(n + 1) 4 n 2n 2 n(n + 1) n p un+1 > 1 ⇐⇒ (2n + 1) > 2 n(n + 1) ⇐⇒ (2n + 1)2 > 4n(n + 1) (la dernière équivalence étant vraie car les deux un p nombres (2n + 1) et 2 n(n + 1) sont positifs). u 2 Or (2n + 1) − 4n(n + 1) = 1 > 0, donc on a un+1 > 1 pour tout n > 1, prouvant ainsi que (un )n>1 est croissante. n È n . On note P(n) l’inégalité un 6 È 2n+1 1 – P(1) est vraie car u1 = 12 6 (puisque 14 6 13 ). 3 u – Supposons P(n) vraie pour un n > 1 fixé. En utilisant l’expression de un+1 calculée à la question 1, on a n 2n+1 un+1 = √ un , donc 2 n(n+1) É É 2n + 1 n 1 2n + 1 P(n) =⇒ un+1 6 p = . 2 n+1 2 n(n + 1) 2n + 1 È È n+1 Pour en déduire P(n + 1), il suffit alors de montrer que 12 2n+1 6 . Or cette inégalité est équivalente à n+1 2n+3 (2n + 3)(2n + 1) 6 4(n + 1)2 , et cette dernière inégalité est vraie car (2n + 3)(2n + 1) − 4(n + 1)2 = 4n2 + 8n + 3 − (4n2 + 8n + 4) = −1. On a ainsi démontré par récurrence que P(n) est vraie pour tout entier n > 1. n . Puisque 2n+1 6 12 , on déduit de la question précédente que un 6 √12 pour tour n > 1. Ainsi la suite (un )n>1 est majorée, et comme on a déjà montré qu’elle est croissante, elle est convergente. Notons ℓ sa limite. Puisque pour tout n > 1, on a u1 = 12 6 un 6 √12 , en passant à la limite dans cet encadrement on obtient bien : 1 1 6ℓ6 √ . 2 2 www.mathoman.com Lycée Louis Le Grand – PCSI2 Colle no — Suites - Solution . . On a zn+1 = 2zn − z n = Re zn + 3i Im zn . Ainsi pour tout n ∈ N donc la suite des parties imaginaires converge vers 0. En plus on a pour tout n ∈ N zn = Re z0 + 3n i Im z0 . Re zn 6 Re zn+1 6 |zn+1 | 6 |zn | , . La suite est convergente car les suites des parties imaginaires et des parties réelles le sont. En effet on a pour tout n ∈ N n 1 Imzn = Im z0 2 donc la suite des parties réelles est croissante et bornée, donc elle converge. Deux cas particuliers méritent l’attention. • Si z0 ∈ R+ la suite (zn ) est constante égale à z0 . • Si z0 ∈ R− la suite (zn ) est constante égale à 0. Solution . an+1 = sin(nα + α) = an cos α + bn sin α , mites respectives. Par passage à la limite dans les deux équations ci-dessus on obtient alors le système linéaire homogène bn+1 = cos(nα + α) = bn cos α − an sin α . Comme sin α 6= 0, on peut exprimer bn en fonction de an et an+1 . Donc si (an ) converge, alors bn aussi. De même on montre que la convergence de la suite (bn ) implique celle de (an ) . Supposons maintenant par l’absurde que l’une (et donc les deux) de ces suites converge. Notons a et b leurs li- § 0 = a(cos α − 1) + b sin α 0 = b(cos α − 1) − a sin α Son déterminant étant non-nul l’unique solution est a = b = 0. Or cela est une contradiction au passage à la limite dans l’équation de Pythagore a2n + b2n = 1. Solution . Notons (un ) la suite en question. On démontre sans peine la formule de récurrence un un+1 = + 1. n+1 Si n > 2 on a Montrons que la suite (un ) est décroissante à partir d’un certain rang. On a l’équivalence : ce qui prouve que la suite (un ) est décroissante à partir du rang 2. Comme c’est une suite positive, elle est alors convergente de limite a ∈ R. En faisant tendre n vers l’infini dans la formule de récurrence, on trouve a = 1. un > un+1 ⇐⇒ un > www.mathoman.com un 1 + 1 ⇐⇒ un > + 1 n+1 n un = 1 1 1 1 + + ··· + + 1 > + 1, 2 · 3···n 3 · 4···n n n