Exos Suites Corrigé
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Exos Suites Corrigé
B1 Exercices Suites 1. Convergence des suites suivantes 2 n −25 a) u n = 2 2n +1 n b) u n =(−1) 1 c) u n = cos n n 1 d) u n = ∣cos n∣ n e) u n =cos n f) u 1=1; u 2 =2; u 3 =3 ; u 4=−1 ;∀ n ≥5, u n =2 n (−1) g) u n = 2 n +1 h) u n =cos n π 6 1 i) u n =sin √n 2 j) u n =n +1 1 k) u n = n n+(−1) √ n 2 l) u n = √ n +n+1− √ n n sin (n) 2 n +1 1 n) u n = +(−1)n n 2n+1 1 o) u n =n ∑ 2 k=1 n +k m) u n = 2. Vrai ou Faux 1. Une suite à termes positifs qui tend vers 0 est décroissante à partir d'un certain rang. 2. Si une suite a une limite strictement positive, tous ses termes sont positifs à partir d'un certain rang. Réciproque ? n 3. Encadrer la suite définie par : u n = ∑ k=1 1 . Conclusion ? 2 n +k 4. Que peut-on dire d'une suite qui vérifie a) lim n u n =0 ? n →+∞ b) lim n u n =1 ? n →+∞ B1 – Exercices Suites 1/10 2 5. Convergence de u n =(−1)n n+1 n 6. Que peut-on dire des nombres réels a et b si : 1 1 * ∀ n ∈ℕ ,a− ≤ b ≤ a+ ? n n 7. Soit la suite définie par u 0 =0 et u n =√ 2−u n−1 . En étudiant les suites ( u 2n ) et (u 2n+1 ) , montrer que la suite ( u n ) est convergente. 8. On définit les suites ( u n ) et (v n ) par : 2 2 (u n ) (v n ) u 0 =1 , v0 =2, u n+1 = et vn+1= u n +v n u n +v n a) Montrer par récurrence que u n >0 et v n >0 b) Montrer que ( u n ) et (v n ) décroissent. En déduire qu'elles convergent vers L et L ' respectivement. Montrer que l'on a L L ' = 0 c) Montrer que la suite ( u n −v n ) est constante. En déduire L et L' ( u +v ) 9. Soient ( u n ) et (v n ) deux suites définies par 0<u1 <v1 , u n+1 = √ u n v n et v n+1 = n n 2 Montrer qu'elles convergent vers la même limite. n 1 1 et v n =u n + . On rappelle que lim u n =e k ! n n! n →+∞ k=1 Montrer que les suites ( u n ) et (v n ) sont adjacentes. 10. Soient ( u n ) et (v n ) définies par : u n = ∑ 11. Soit ( u n ) une suite convergeant vers un réel L. La suite (∣u n∣) est-elle convergente ? 12. Soit ( u n ) une suite réelle telle que un → 0. Montrer que u n → 0 1+u n 13. Soit ( u n ) la suite définie par u 0 =1 et u n+1 = √ 1+u n a) Montrer que ( u n ) est croissante et majorée b) Montrer que ( u n ) converge vers un réel L qu'on déterminera. 14. Etudier les suites a) u 0 =0 et u n+1= √ u n +2 2 b) u 0 ∈ℝ et u n+1 =u n −u n 15. On considère la fonction f : ℝ → ℝ , f(x) = 3 x 2x 1 + + et on définit la suite ( x n ) en posant : 9 3 9 x 0 =0 et x n+1=f ( x n ) 1 3 a) Montrer que l'équation x −3x+1=0 possède une solution unique α∈]0 ; [ 2 3 b) Montrer que l'équation f(x) = x est équivalente à x −3x+1=0 et en déduire que α est 1 l'unique solution de l'équation f(x) = x dans l'intervalle [0 ; ] 2 + + + c) Montrer que f est croissante sur ℝ et que f (ℝ )⊂ℝ . En déduire que ( x n ) est croissante. 1 1 1 d) Montrer que f ( )< . En déduire que 0 ≤ x n ≤ pour tout n ≥ 0. 2 2 2 e) Montrer que ( x n ) converge vers α B1 – Exercices Suites 2/10 Corrigés 1. Convergence des suites suivantes 2 n −25 a) u n = 2 2n +1 1 1 u n ~ Donc lim u n = 2 2 n →+∞ n b) u n =(−1) Les suites de rang pair et de rang impair sont constantes et égales à 1 (resp. à -1). Donc ( u n )n∈ℕ diverge. 1 c) u n = cos n n 1 ∣u n∣≤ n Donc lim u n =0 n →+∞ 1 d) u n = ∣cos n∣ n ∣u n∣≤ 1 Donc lim u n =0 n n →+∞ e) u n =cos n De nombreuses solutions. Aucune réellement évidente. En voici une. Supposons que la suite converge vers L. Alors les suites cos(n-1) et cos(n+1) tendent vers la même limite L. On a cos(n+1) = cos(n)cos(1) – sin(n)sin(1) Et cos(n-1) = cos(n)cos(1) + sin(n)sin(1) On en déduit que la suite de terme général sin(n) converge également vers L'. L et L' vérifient donc : L = L cos(1) - L ' sin(1) et L = L cos(1) + L ' sin(1) D'où L ' = 0 , puis L = 0 2 2 Ce qui est impossible puisque cos (n )+sin ( n)=1 et que donc, en passant à la limite, 2 2 L +L ' =1 Conclusion : la suite de terme général cos(n) diverge. (Comme sin(n) d'ailleurs). f) u 1=1; u 2 =2; u 3 =3 ; u 4=−1 ;∀ n ≥5, u n =2 lim u n =2 n →+∞ n (−1) 2 n +1 1 ∣u n∣≤ 2 Donc lim u n =0 n →+∞ n h) u n =cos n π 6 ∀ n ≥ 1 u 3(2n+1) =0 et u 12n =1 Donc ( u n )n∈ℕ diverge. 1 i) u n =sin √n 1 Donc lim u n =0 un ~ n →+∞ √n 2 j) u n =n +1 g) u n = B1 – Exercices Suites 3/10 lim u n =+∞ n →+∞ k) u n = 1 1 u n ~ Donc lim u n =0 n n n →+∞ n+(−1) √ n l) u n = √ n +n+1− √ n 2 2 2 2 n +n+1−n n +1 n = 2 ~ Donc lim u n =+∞ 2 n →+∞ √ n +n+1+ √ n √ n +n+1+ √ n n n sin (n) m) u n = 2 n +1 n ∣u n∣≤ 2 Donc lim u n =0 n →+∞ n 1 n) u n = +(−1)n n lim u 2n =1 et lim u 2n+1 =−1 Donc ( u n )n∈ℕ diverge. u n= n →+∞ n →+∞ 2n+1 1 k=1 n +k 1 1 n (2n+1) 2 ≤ u n ≤ n (2n+1) 2 n +2n+1 n +1 D'après le théorème des gendarmes : lim u n =2 o) u n =n ∑ 2 n →+∞ 2. Vrai ou Faux 1. Une suite à termes positifs qui tend vers 0 est décroissante à partir d'un certain rang. π sin (n )∣ ∣ 2 FAUX : considérer n 2. Si une suite a une limite strictement positive, tous ses termes sont positifs à partir d'un certain rang. Réciproque ? 1 VRAI. Réciproque fausse. Considérer n n 3. Encadrer la suite définie par : u n = ∑ k=1 1 . Conclusion ? 2 n +k 2 1 1 1 n Soit ≤ un ≤ 2 2 2 ≤ un ≤ n 2 2n n +n n +1 n +1 D'après le théorème des gendarmes : lim u n =0 n n →+∞ 4. Que peut-on dire d'une suite qui vérifie a) lim n u n =0 ? n →+∞ Elle tend vers 0. b) lim n u n =1 ? n →+∞ Elle tend vers 0. Et u n ~ 1 n 5. Convergence de u n =(−1)n B1 – Exercices Suites 4/10 n+1 n lim u 2n =1 et lim u 2n+1 =−1 Donc ( u n )n∈ℕ diverge. n →+∞ n →+∞ 6. Que peut-on dire des nombres réels a et b si : 1 1 * ∀ n ∈ℕ ,a− ≤ b ≤ a+ ? n n En passant à la limite : a ≤ b ≤ a. Donc a = b 7. Soit la suite définie par u 0 =0 et u n =√ 2−u n−1 . En étudiant les suites ( u 2n ) et (u 2n+1 ) , montrer que la suite ( u n ) est convergente. On montre par récurrence que 0 ≤ u n ≤ √ 2 et donc que le suite ( u n ) est bien définie. La fonction f définie sur ]-∞ ; 2] par f(x) = √ 2−x est dérivable sur ]-∞ ; 2] et a pour dérivée −1 f '(x) = . Donc f est strictement décroissante. 2 √ 2−x Il est clair que pour 0 ≤ x ≤ √ 2 , 0 ≤ f(x) ≤ √ 2 . I = [0, √ 2 ] est donc un intervalle de stabilité pour f. On peut donc en particulier composer f par elle même. Pour tout n, u 2n −u 2( n−1)=u 2n −u 2n−2=f o f (u 2 n−2 )−f o f ( u 2n−4 ) f étant décroissante sur I , f o f est croissante sur I. Donc u 2n −u 2( n−1) est du signe de u 2(n−1)−u 2( n−2) et donc de u2 −u 0 , qui est positif. Donc ( u 2n ) est croissante. D'autre part : u 1= √ 2 et u 3 =√ 2− √ 2−√ 2 La calculatrice donne : u 3 =1,11 à 0,01 près. Donc u 3 −u1 <0 ce qui signifie que ( u 2n+1 ) est décroissante. Les deux suites ( u 2n ) et (u 2n+1 ) sont donc convergentes puisque monotones et bornées. Soit L la limite d'une d'entre elles. Par continuité de la fonction f o f, L vérifie L = f o f (L). Soit L = √ 2−√ 2−L 2 2 Donc ( L −2) =2−L 4 2 Soit L −4 L +L+2=0 3 2 (L-1) ( L +L −3L−2 ) = 0 Supposons L ≠ 1 3 2 Alors L +L −3L−2 = 0 -2 est racine de ce polynôme 2 Donc il vient (L+2)( L −L−1 ) = 0 1+ √ 5 1−√ 5 et Les 4 valeurs possibles pour L sont donc : 1, -2, 2 2 Une seule se trouve dans l'intervalle [0, √ 2 ] : 1 Donc les deux suites ( u 2n ) et (u 2n+1 ) convergent toutes les deux vers 1. Il en est donc de même pour ( u n) . Autre méthode, plus simple, sans passer par les sous-suites. Cette méthode est tout indiquée lorsque la fonction f est contractante , (notion hors programme), c'est à dire lorsque ∣f (x)−f (y)∣≤ k ∣x−y∣ , avec 0 < k < 1 B1 – Exercices Suites 5/10 (2−x)−(2−y) x−y = √ 2−x+√ 2−y √ 2−x+√ 2−y Pour 0≤x,y≤ √ 2 , on a : √ 2−x+ √ 2−y ≥ 2 √ 2− √ 2 Ici : f(x) – f(y) = √ 2−x− √ 2−y= 1 , on a k < 1 2 √ 2−√ 2 Et donc, pour tous 0 ≤ x,y ≤ √ 2 , ∣f (x)−f (y )∣≤ k∣x−y∣ Or √ 2−√ 2> 12 , donc en posant k = Par ailleurs, on sait que le seul point fixe de f dans [0, √ 2 ] est 1. (Résoudre x = f(x)) Donc : ∣u n −1∣=∣f ( u n−1 )−f (1)∣≤ k∣u n−1−1∣ n Donc par récurrence immédiate : ∣u n −1∣≤ k ∣u0 −1∣ Comme k < 1, lim ∣u n −1∣=0 , ce qui signifie que ( u n ) converge vers 1. n →+∞ 8. On définit les suites ( u n ) et (v n ) par : 2 2 (u n ) (v n ) u 0 =1 , v0 =2, u n+1 = et vn+1= u n +v n u n +v n a) Montrer par récurrence que u n >0 et v n >0 Evident. b) Montrer que ( u n ) et (v n ) décroissent. En déduire qu'elles convergent vers L et L ' respectivement. Montrer que l'on a L L ' = 0 u n+1 un = ≤ 1 (car u n >0 et v n >0 ). u n u n +vn Et comme u n >0 ( u n ) décroit. v vn ≤ 1 Donc ( v n ) décroit. De même n+1 = v n u n +v n ( u n ) et (v n ) sont donc deux suites décroissantes et minorées par 0, donc convergentes vers L et L ' respectivement. En passant à la limite dans les relations définissant ces suites, on obtient : 2 L 2 2 L= soit L +L L '=L d'où LL' = 0 L+L ' c) Montrer que la suite ( u n −v n ) est constante. En déduire L et L' 2 2 u n −v n u n+1−v n+1= =u n −v n u n +v n Donc, par une récurrence immédiate, u n −v n =u 0 −v0 =−1 En passant à la limite, on obtient : L – L ' = -1 Comme LL' = 0 et que L et L' sont deux nombres réels positifs ou nuls, il vient, nécessairement : L = 0 et L ' = 1 9. Soient ( u n ) et (v n ) deux suites définies par 0<u1 <v1 , u n+1 = √ u n v n et v n+1 = ( u n +v n ) 2 Montrer qu'elles convergent vers la même limite. Par une récurrence immédiate, on prouve que u n >0 et v n >0 et que donc la suite ( u n ) est bien B1 – Exercices Suites 6/10 définie. (La suite ( v n ) est évidemment définie) Par ailleurs : u n+1−v n+1 = √ 2 −1 ( √ u n − √ vn ) Donc pour tout n, u n ≤v n 2 u n+1 v = n ≥ 1 La suite ( u n ) est croissante. un un u n −v n Et v n+1 −v n = ≤ 0 . La suite ( v n ) est décroissante. 2 Comme ( v n ) est minorée par 0, elle est convergente, vers L. Comme u n ≤ v n ≤ v1 , ( u n ) est majorée par v 1 , donc converge vers L '. Donc En passant à la limite dans une des relations de définition, on obtient : L = n 10. Soient ( u n ) et (v n ) définies par : u n = ∑ k=1 On rappelle que lim u n =e−1 L+L ' Donc L = L'. 2 1 1 et v n =u n + . k! n n! n →+∞ Montrer que les suites ( u n ) et (v n ) sont adjacentes. On a, pour tout n ≥ 1 : u n+1−u n = 1 Donc ( u n ) est croissante. (n+1)! 2 et v n+1−v n = n (n +1)+n−( n+1) 1 1 1 −1 + − = = n n ! ( n+1)! (n+1)(n+1)! (n +1)×(n+1)!×n (n+1)×(n+1)!×n 11. Soit ( u n ) une suite convergeant vers un réel L. La suite (∣u n∣) est-elle convergente ? Oui. (∣u n∣) Converge vers ∣L∣ Démontrons que, pour tous réels x et y, ∣∣x∣−∣y∣∣≤∣x− y∣ x=x−y+y donc ∣x∣≤ ∣x−y∣+∣y∣ soit ∣x∣−∣y∣≤∣x−y∣ Et, en permutant x et y, on obtient : ∣y∣−∣x∣≤∣y−x∣=∣x−y∣ Finalement ∣x∣−∣y∣≤ ∣x−y∣ et −(∣x∣−∣y∣) ≤∣x− y∣ ce qui achève la preuve. On en déduit : 0 ≤∣∣u n∣−∣L∣∣ ≤∣u n −L∣ Donc (∣u n∣) Converge vers ∣L∣ 12. Soit ( u n ) une suite réelle telle que un → 0. Montrer que u n → 0 1+u n (Technique..) Soit ϵ>0 ∣ ∣ un < ϵ 1+u n 1+ϵ Soit, pour n > N : ∣u n∣< ϵ ∣1+u n∣≤ ϵ +∣u n∣ ϵ 1+ϵ 1−ϵ 1+ϵ Donc ∣u n∣(1− ϵ )< ϵ Soit enfin ∣u n∣<ϵ 1+ϵ 1+ϵ Alors ∃ N ; ∀n ≥ n , Conclusion : ∀ ϵ ,∃ N ; ∀n ≥ n ,∣u n∣<ϵ Donc lim u n =0 n →+∞ B1 – Exercices Suites 7/10 13. Soit ( u n ) la suite définie par u 0 =1 et u n+1 = √ 1+u n a) Montrer que ( u n ) est croissante et majorée Conjecture graphique : la suite est croissante majorée par ϕ= 1+ √ 5 (le nombre d'or..) 2 Démonstration : On prouve par récurrence la propriété P(n) : u n est défini et 0<u n <ϕ Hérédité : supposons 0<u n <ϕ pour n fixé. Alors 1+u n <1+ϕ 2 2 Or 1+ϕ=ϕ D'où 1+u n <ϕ et donc 0<u n+1 <ϕ 1 2 u n +1−u n (ϕ−u n )(u n + ϕ ) Par ailleurs : u n+1−u n =√ u n +1−u n = = >0 √ u n +1+u n √ u n +1+u n 1+ √ 5 Donc ( u n ) et croissante et majorée par ϕ= 2 b) Montrer que ( u n ) converge vers un réel L qu'on déterminera. Donc elle converge vers L, qui nécessairement vérifie 0<L= √ L+1 Donc L=ϕ 14. Etudier les suites a) u 0 =0 et u n+1= √ u n +2 Par une récurrence immédiate, on montre que 0 ≤ u n ≤ 2 et donc que ( u n ) est bien définie. 2 u +2−u n (u n +1)(2−u n ) De plus u n+1−u n =√ u n +2−u n = n = u n +√ u n +2 u n + √ u n +2 Donc u n+1−u n ≥ 0 et ( u n ) est croissante. Comme ( u n ) est majorée par 2, ( u n ) converge vers une limite L telle que 0 ≤ L ≤ 2. 2 D'autre part, L vérifie L=√ L+2 soit L =L+2 Cette équation a deux solutions : -1 et 2. Compte tenu de l'encadrement obtenu, la limite de ( u n ) est 2. 2 b) u 0 ∈ℝ et u n+1 =u n −u n 2 u n+1−u n =−u n Donc ( u n ) est décroissante. B1 – Exercices Suites 8/10 On conjecture graphiquement : si < 0 ou u 0 > 1 lim u n =−∞ n →+∞ Si 0 < u 0 < 1 , lim u n =0 n →+∞ Démonstration. Si 0 < u 0 < 1, on montre par récurrence que 0 < u n < 1 Donc ( u n ) est décroissante et minorée par 0, donc convergente. Les limites possibles sont les points fixes : 0 . D'où le résultat. Si u 0 < 0 On montre par une récurrence immédiate que pour tout n : u n < 0 La suite est strictement décroissante et non minorée. En effet, si elle était minorée, elle serait convergente – donc vers 0 (point fixe) – ce qui est impossible. Elle est donc strictement décroissante, non minorée, donc lim u n =−∞ n →+∞ Si u 0 > 1, alors u 1<0 . Et on applique le même raisonnement que précédemment à partir du rang 1. La encore, lim u n =−∞ n →+∞ 3 15. On considère la fonction f : ℝ → ℝ , f(x) = x 2x 1 + + et on définit la suite ( x n ) en posant : 9 3 9 x 0 =0 et x n+1=f ( x n ) 1 3 a) Montrer que l'équation x −3x+1=0 possède une solution unique α∈]0 ; [ 2 2 g '(x) = 3x −3=3(x+1)(x−1) La fonction g est donc décroissante sur ]-1;1[. 1 −3 1 g(0) >0 et g( )= . g est donc strictement décroissante et continue sur ]0; [ , 2 8 2 1 g(0) > 0 et g( )<0 D'où le résultat. 2 3 b) Montrer que l'équation f(x) = x est équivalente à x −3x+1=0 et en déduire que α est 1 l'unique solution de l'équation f(x) = x dans l'intervalle [0 ; ] 2 Evident. + + + c) Montrer que f est croissante sur ℝ et que f (ℝ )⊂ℝ . En déduire que ( x n ) est croissante. x (x+2) + Donc f est croissante sur ℝ . 3 + + Il est clair que si x ≥ 0, alors f(x) ≥ 0. Donc f (ℝ )⊂ℝ Par une récurrence immédiate, on montre que 0 ≤ x n ≤ x n+1 , en utilisant la croissance de f + sur ℝ Donc ( x n ) est croissante. f ' (x) = 1 1 1 d) Montrer que f ( )< . En déduire que 0 ≤ x n ≤ pour tout n ≥ 0. 2 2 2 1 11 1 f ( )= < 2 24 2 1 On montre alors par récurrence que 0 ≤ x n ≤ pour tout n ≥ 0. 2 e) Montrer que ( x n ) converge vers α B1 – Exercices Suites 9/10 ( x n ) est croissante et majorée, donc converge vers un limite L, qui vérifie : L = f(L) 1 et 0≤L≤ . Donc L=α 2 B1 – Exercices Suites 10/10