Au conseil des ministres
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101 Numéro vert pour signaler tout cas suspect d’Ebola HORIZONS Propreté est acte de foi QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6430 VENDREDI 16 - SAMEDI 17 - DIMANCHE 18 JANVIER 2015 PRIX : 100 UM Au conseil des ministres Ferme volonté du gouvernement d'appliquer l'interdiction des sacs et sachets en plastiques souples L e Conseil des ministres s'est réuni, jeudi 15 janvier 2015, sous la présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le Conseil a examiné plusieurs projets de loi dont celui portant pénalisation de la fabrication, l'importation, la distribution et l'utilisation des sacs et sachets en plastique souple. Ce projet de loi traduit la ferme volonté du Gouvernement d'appliquer l'interdiction de la fabrication, l'importation, la distribution et de l'usage des sacs et sachets en plastiques souples. A cet effet, il définit un arsenal de mesures répressives applicables en cas de contravention. Le conseil a également adopté plusieurs projets de décret dont celui portant déclaration d'utilité publique des travaux de construction du réseau en fibre optique du Projet de Connectivité Nationale WARCIP-Mauritanie. Lire page 3 Le Président de la République reçoit les émissaires palestinien et capverdienne Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, le ministre Dr Jeouad Nagi, envoyé spécial du Président de l'Etat de Palestine, Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbass Abou Mazen. Au cours de l’entrevue, l’émissaire palestinien a remis au Président Mohamed Ould Abdel Aziz un message du Président palestinien. Le Chef de l’Etat a également reçu, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, Mme Maria Christina Fonte Lima, vice-Premier ministre capverdienne, émissaire spéciale de son frère et ami, Son Excellence Monsieur Jorge Carlos Fonseca, Président de la République sœur du Cap-Vert, accompagnée de la ministre capverdienne des Finances Mme Christina Duarte. Des membres du gouvernement commentent les résultats du conseil des ministres Lire page 4 Lire page 3 Le Premier ministre reçoit un émissaire palestinien Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine a reçu en audience, hier, à Nouakchott, le ministre Dr Jeouad Nagi, envoyé spécial du Président de l'Etat de Palestine, Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbass Abou Mazen. Le responsable palestinien a remis au Premier ministre un message de son homologue palestinien, Monsieur Ramy Hamdallah. L’entrevue s’est déroulée en présence de Mme Meghboula Mint Bourdid, directrice adjointe de cabinet du Premier ministre. Le président de l'Assemblée Nationale reçoit le directeur exécutif de de l’IGDH Lire page 4 Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Page 2 ANNONCES ADRESSES UTILES Police Secours Sapeurs Pompiers Brigade Maritime Brigade Mixte SOMELEC (Dépannage) SNDE Météo COMMISSARIATS DE POLICE Commissariat TZ - 1 Commissariat TZ - 2 Commissariat Ksar 1 Commissariat Ksar 2 Commissariat El Mina 1 Commissariat El Mina 2 Commissariat Sebkha 1 Commissariat Sebkha 2 Commissariat Riadh 1 Commissariat Riadh 2 Commissariat Arafat 1 Commissariat Toujounine 1 Commissariat Dar Naïm 1 Commissariat Dar Naïm 2 Commissariat Teyarett 1 Commissariat Teyarett 2 Commissariat Spécial Aéroport Commissariat Voie publique Direction Régionale de la Sûreté Police Judiciaire Centre Hospitalier National Hôpital Cheikh Zayed Polyclinique PMI Pilote PMI Ksar PMI Teyarett Clinique Moulaty Clinique Najar Clinique Kissi Clinique Dr. Moumine Clinique Makam Ibrahim Clinique Ben Sina Clinique Tisram Clinique 2000 Clinique El Qods Clinique Adama Diani Clinique Bien-être Clinique Chiva BAMIS BADH BMCI BNM BCI BACIM BANK CHINGUETTI BANK GBM HÔPITAUX CLINIQUES BANQUES 17 18 4525 39 90 4525 25 18 4525 23 08 4529 84 88 4525 11 71 4525 23 10 4524 29 52 4525 21 66 4525 27 38 4525 12 97 4524 25 24 4525 38 21 4524 29 82 4524 29 35 4524 29 50 4525 10 13 4525 29 30 4524 29 56 4524 29 53 4525 24 71 4524 29 51 4525 21 83 4525 29 65 4525 21 59 4525 54 49 4525 21 35 4529 84 98 4525 12 12 4525 22 16 4525 20 19 4525 35 94 4525 13 41 4525 49 42 45 29 27 27 4525 10 02 4525 57 60 4525 08 88 4525 87 66 4529 33 33 4525 82 61 4525 59 34 4525 13 35 4525 80 80 4525 14 24 4525 59 53 4525 24 69 4525 26 02 4529 28 76 4529 19 00 4525 21 73 4525 12 62 AMI FAX: 45 25 55 20 E-mail : [email protected] [email protected] B P: 371/ 467 Direction des Ressources: 45 25 27 77 Siège:45 25 29 70/45 25 29 40 Communiqué Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du régime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisse leurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants compris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du mois de janvier 2015. Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de toute prestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro national d’identification demandé. Le Directeur Général Mohamed Aly OuldDedew HORIZONS QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Au conseil des ministres Page 3 ACTUALITE Ferme volonté du gouvernement d'appliquer l'interdiction des sacs et sachets en plastiques souples L e Conseil des Ministres s'est réuni, jeudi 15 Janvier 2015, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. une communication relative à un bail emphytéotique dans la wilaya du Brakna au profit de l'Autorité Arabe pour l'Investissement et le Développement Agricole (AAID) Le Ministre de l'Equipement et des Transports a présenté une communication relative à la situation des accidents de la route survenus durant l'année 2014. Le Conseil a examiné le projet de loi portant pénalisation de la fabrication, l'importation, la distribution et l'utilisation des sacs et sachets en plastique souple. Le Projet de loi traduit la ferme volonté du Gouvernement d'appliquer l'interdiction de la fabrication, l'importation, la distribution et de l'usage des sacs et sachets en plastiques souples. A cet effet il définit un arsenal de mesures répressives applicables en cas de contravention. Le Conseil a également examiné et adopté les projets de décrets suivants: - Projet de décret portant nomination du Président et des Membres du Conseil d'Administration de la Compagnie Mauritanian Airlines International - Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d'Administration de l'Université de Nouakchott. - Projet de décret portant nomination Enfin le Conseil a pris les mesures individuelles suivantes : Ministère du Pétrole, de l'Energie et des Mines Cabinet du Ministre Conseiller Technique chargé de la Communication et de la Coopération: Abdallah Yaghoub Houroumtalla, Titulaire d'une Maîtrise en droit. des membres du Conseil d'Administration du Centre National des Œuvres Universitaires. - Projet de décret portant déclaration d'utilité publique des travaux de construction du réseau en fibre optique du Projet de Connectivité Nationale WARCIP-Mauritanie. - Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d'Administration de la Société Nationale pour le Développement des Infrastructures Numériques (SDIN). - Projet de décret portant nomination du Président et des membres du Conseil d'Administration de l'Ecole Nationale des Travaux Publics d'Aleg. Le Président de la République reçoit un émissaire palestinien Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, le ministre Dr Jeouad Nagi, envoyé spécial du Président de l'Etat de Palestine, Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbass Abou Mazen. Au cours de l’entrevue, l’émissaire palestinien a remis au Président Mohamed Ould Abdel Aziz un message du Président palestinien. A sa sortie d'audience, l'envoyé spécial du Président de l'Etat de Palestine a fait la déclaration suivante à l'Agence Mauritanienne d'informations (AMI): "J'ai eu l'honneur d'être reçu en audience par Son Excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, à qui j'ai remis un message de son frère, Son excellence le Président Mahmoud Abbass Abou Mazen. La rencontre a été l'occasion de transmettre les salutations du Président palestinien à son Excellence le Président de la République et à travers lui au peuple mauritanien, et celles de la direction nationale et du peuple palestinien, ainsi que leurs remerciements à son Excellence, au gouvernement et au peuple maurita- niens pour tout ce qu'ils apportent comme aide et soutien au peuple palestinien, en particulier sur le plan politique. Nous apprécions hautement l'action dynamique menée, ces dernières années, par la Mauritanie et qu'elle mène encore, aux deux niveaux arabo-africain et international, en vue de rassembler davantage de soutien pour la cause palestinienne. Nous avons constaté, ces derniers temps, la portée des réalisations et les résultats obtenus par la Mauritanie dans les divers domaines. Aussi, ai-je transmis à Son Excellence la détermination de la direction nationale palestinienne à développer la coopération avec la Mauritanie dans les domaines économiques et à tous les niveaux. J'ai également informé Son Excellence le Président de la République de la disponibilité de la direction nationale palestinienne de mettre l'ensemble de ses moyens et compétences au service des frères en Mauritanie. Nous allons travailler prochainement sur la coordination de nos positions bilatérales au niveau africain, d'autant plus que c'est Son Excellence qui préside l'Union Africaine". Le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, a présenté une communication relative à la situation internationale. Le Ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation a présenté une communication relative à la situation intérieure. Le Ministre des Finances a présenté Ministère de l'Agriculture Etablissements Publics Ecole Nationale de Formation et de Vulgarisation Agricole de Kaédi Directeur: Sidi Mohamed Ould Ghassem, Ingénieur Agronome, en remplacement de M. Sidi Aly Ould Deida, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Le Président de la République reçoit une émissaire capverdienne Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, Mme Maria Christina Fonte Lima, vice-Premier ministre capverdienne, émissaire spéciale de son frère et ami, Son Excellence Monsieur Jorge Carlos Fonseca, Président de la République sœur du Cap-Vert, accompagnée de la ministre capverdienne des Finances Mme Christina Duarte. A sa sortie d'audience, la responsable capverdienne a fait la déclaration suivante à l'Agence mauritanienne d'information (AMI): "Je suis ici en tant qu'envoyée spéciale de Son Excellence le Président de la République du Cap-Vert et j'ai eu l'honneur d'être reçue en audience par Son excellence le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, à qui j'ai présenté notre candidat à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), Mme Cristina Duarte qui est notre ministre des Finances depuis dix ans. Elle est une excellente candidate. Nous avons demandé à son Excellence l'appui de la Mauritanie à cette candidature. Notre candidate a joué un important rôle dans le grand changement qu'a connue l'économie capverdienne depuis plusieurs années, ce qui nous a permis de parvenir à des résultats importants nous permettant, à l'instar de la Mau- ritanie, d'être parmi les pays qui connaissent une croissance considérable. Nous sommes également dans une situation qui nous prépare à réaliser l'atteinte des Objectifs du Millénaires du Développement (OMD) et nous pensons que Mme Cristina Duarte pourra apporter cette vision au profit d'une Afrique développée, comme elle est en mesure de contribuer, de façon importante, à la lutte contre la pauvreté et à garantir un grand changement de l'économie africaine. Nous avons félicité Son Excellence pour les grands progrès réalisés par la Mauritanie et nous souhaitons partager avec ce pays cette ambition d'une Afrique développée au service des populations du Continent. J'ai écouté avec joie les encouragements de Son Excellence le Président qui s'entretiendra incessamment avec le Président du Cap -Vert pour arrêter une position définitive de la Mauritanie et nous comptons beaucoup sur ce soutien". L’envoyée spéciale capverdienne qui était accompagnée par le ministre des Finances, M. Thiam Diombar, a quitté Nouakchott, hier soir. Elle a été saluée à l’aéroport par les ministres de la Justice, M. Sidi Ould Zeïne et des Affaires économiques et du Développement, M. Sidi Ould Tah. HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Page 4 ACTUALITE Le président de l'Assemblée Nationale reçoit le directeur exécutif de l’IGDH Le président de l'Assemblée Nationale, M. Mohamed Ould Boïlil, a reçu, hier matin, à Nouakchott, le Directeur exécutif de l'Institut de Genève pour les Droits de l'Homme (IGH), M. Nizar Abdel Kader, actuellement en visite en Mauritanie. Cette rencontre, qui avait trait aux questions d'intérêt commun, s'est déroulée en présence de la présidente de la Commission des Droits de l'Homme, Mme Irabiha Mint Abdel Weddoud, du secrétaire général de l'Assemblée Nationale, M. Abdallahi Ould Saleh et de la directrice de la Promotion des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale, Mme Fatimetou Mint Mohamed Lemine Ould N'Diayane. Au nom du Président de la République Décoration de fonctionnaires du ministère des Affaires sociales La ministre des Affaires sociales, de l'Enfance et de la Famille, Mme Lamina Mint El Ghotob Ould Momme, a décoré, hier, au nom du Président de la République, les fonctionnaires et employés de son département suivants dans le cadre des festivités commémoratives du 54è anniversaire de l'indépendance nationale: Médaille de la Reconnaissance Nationale - M. Mohamed Vadel Ould Mohamed Lemine, Inspecteur général Médaille d'honneur 1ère classe - M. Mohameden Ould Ahmedne, Chef service Médaille d'honneur de 2è classe - Mme Zeinebou Mint Taleb, Coordinatrice régionale - M. Mohamed Ould Souleymane, Le ministre de la Justice, M. Sidi Ould Zeïne, a reçu en audience, hier, à Nouakchott, le directeur exécutif de l'Institut de Genève pour les Droits de l'Homme, M. Nizar Abdel Kader, actuellement en visite en Mauritanie. La rencontre, qui avait porté sur les questions d’intérêt commun, s'est déroulée en présence de la présidente de la Commission des Droits de l'Homme, Mme Irabiha Mint Abdel Weddoud et de la directrice de la Promotion des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale, Mme Fatimetou Mint Mohamed Lemine Ould N'Diayane. Le ministre des Affaires islamiques reçoit le directeur exécutif de l’IGDH Le ministre des Affaires islamiques et de l’Orientation islamique, M. Ahmed Ould Ehel Daoud, a reçu en audience, hier, à Nouakchott, le directeur exécutif de l'Institut de Genève pour les Droits de l'Homme, M. Nizar Abdel Kader, actuellement en visite en Mauritanie. L’entrevue qui avait porté sur les Technicien supérieur Médaille d'honneur de 3è classe - M. Oumar Ould Abou N’Diaye, Chauffeur. Des membres du gouvernement commentent les résultats du conseil des ministres Les ministres des Relations avec le Parlement et de la Société civile, porte parole du gouvernement, de l'Equipement et des Transports et de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication, respectivement, Dr Izidbih Ould Mohamed Mahmoud, Dr. Isselkou Ould Ahmed Izidbih et M. Mohamed Lemine Ould El Mamy ont commenté, hier soir, les travaux du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée. Le ministre des Relations avec le Parlement et de la Société civile, porte parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a examiné et adopté un projet de décret portant déclaration d'utilité publique des travaux de construction du réseau en fibre optique du projet de connectivité nationale WARCIPMauritanie ainsi qu'une communication relative à la situation des accidents de la route survenus durant l'année 2014. De son côté, le ministre de l'Equipement et des Transports a présenté une communication, chiffres à l'ap- Le ministre de la Justice reçoit le directeur exécutif de l’IGDH pui, sur le bilan des accidents de la circulation au cours de l'année écoulée et un autre pour la période 20132014. Le ministre a précisé que les accidents matériels qui n'ont pas causé de pertes humaines ont atteint en 2014, environ 5843 tandis que les accidents qui ont conduit à des pertes en vies humaines ont atteint pour la même période 1850 faisant notamment 219 morts. Il a ajouté qu’en dépit du fait que la moyenne des routes équivaut à 3,7 fois de plus par rapport aux périodes précédentes, l'augmentation du nombre des populations et les facilités accordées en matière d'octroi de permis de conduire, le nombre des accidents de la circulation causant des dégâts matériels et humains a été réduit. Le ministre a souligné que cette réduction est due aux politiques suivies par le département de l'Equipement et des Transports en collaboration avec les différents secteurs gouvernementaux et les organisations de la société civile. Il a appelé les chauffeurs et les usa- gers de la route à faire preuve de vigilance et de responsabilité pour permettre la réduction de ces accidents et de leurs incidences. Le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication, a affirmé que le projet de construction du réseau en fibre optique s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de modernisation de l'administration et des technologies de l'information et de la communication pour la période 2012-2016 qui a été adoptée par le conseil des ministres le 22 mars 2012. Il a ajouté que l'amélioration de la connectivité nationale renforce les chances des citoyens et des sociétés d'accéder à l'internet à haut débit en vue de l'acquisition du savoir. M. Mohamed Lemine Ould El Mamy a souligné que le réseau en fibre optique dont la construction est prévue complétera le réseau actuel et permettra la réalisation de lignes en fibre optique d'une longueur de 1600 km. Il a, en outre, précisé que la déclaration d'utilité publique des travaux de construction du réseau en fibre optique du projet de connectivité nationale WARCIP-Mauritanie permettra l'exécution du plan de gestion de l'environnement et d'investissement avec la collaboration des structures concernées, notamment les ministères de l'Intérieur et de la Décentralisation et de l'Environnement et du Développement durable. La conférence de presse s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère des Relations avec le Parlement et de la société civile et certains cadres du département. questions d’intérêt commun, s'est déroulée en présence de la présidente de la Commission des Droits de l'Homme, Mme Irabiha Mint Abdel Weddoud et de la directrice de la Promotion des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale, Mme Fatimetou Mint Mohamed Lemine Ould N'Diayane. La ministre de l'Elevage appelle au «sérieux et à l'assiduité dans le travail» La ministre de l'Elevage, Dr Fatima Habib, a demandé aux responsables de son département «de bien vouloir observer le sérieux et l'assiduité ainsi que l'esprit d'équipe afin de garantir la réussite du travail». La ministre, qui s’exprimait, au cours d’une réunion qui a regroupé, mercredi, ses principaux collaborateurs, a insisté sur la nécessité de préserver les acquis réalisés au cours des dernières années dans le domaine de l'élevage et de la modernisation du département. Elle a, par ailleurs, passé en revue les grandes réalisations qui ont eu lieu dans ce domaine notamment l'insémination artificielle pratiquée sur les bovins pour améliorer le rendement des espèces bovines, programme lancé en 2011 sur instruction du Président de la Répu- blique, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Mme Fatima Habib a également précisé que son département continue, dans l'exécution de son programme, à consolider les réalisations en matière d'amélioration des espèces et de santé animale en plus de l'édification des infrastructures de base. Elle a ajouté, dans ce cadre, que son ministère assure, par ailleurs, l'évaluation, le suivi des activités et organise des campagnes de sensibilisation pour développer davantage le secteur. La ministre a, en outre, souligné que, sur instruction du Président Mohamed Ould Abdel Aziz, les visites aux différentes administrations centrales et aux établissements dépendant du département se poursuivront. La ministre des Affaires sociales reçoit le directeur exécutif de l’IGDH La ministre des Affaires sociales, de Enfance et de la Famille, Mme Lamina Mint El Ghotob Ould Momme, a reçu en audience, hier, à Nouakchott, le directeur exécutif de l'Institut de Genève des Droits de l'Homme (IGDH), M. Nizar Abdel Kader, en visite actuellement en Mauritanie. L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère des Affaires sociales, de la présidente de la Commission nationale des Droits de l’Homme et de la directrice de la Promotion des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale. Le directeur général de l'Agence Tadamoun reçoit le directeur exécutif de l’IGDH Le directeur général de l'Agence Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, à l'Insertion et à la Lutte contre la Pauvreté, Me Hamdi Ould Mahjoub, a reçu, hier matin, à Nouakchott, le directeur exécutif de l'Institut de Genève pour les Droits de l'Homme, M. Nizar Abdel Kader, actuellement en visite en Mauritanie. Au cours de cette entrevue, le directeur général de l'Agence Tadamoun a fait un exposé sur la mission de son institution et son champ d'intervention dans le domaine de la lutte contre les séquelles de l'esclavage et de lutte contre la pauvreté. La rencontre s'est déroulée en présence de la présidente de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH) et de la directrice de la Promotion des Droits de l'Homme et de la Cohésion sociale en plus des conseillers du directeur général de l'Agence Tadamoun. HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Page 5 OPINION Accord de pêche RIM-UE : un éclairage à l’adresse de l’opinion publique mauritanienne Depuis l’expiration du dernier protocole renouvelé avec l’Union Européenne pour deux (2) ans à compter du 1er Août 2012, l’encre continue de couler pour surtout incriminer les négociateurs mauritaniens, minimiser la chance du retour des européens à la table de négociation ou insinuer l’incapacité de notre pays quant à tenir sur ses positions devant un consortium de 29 pays. Qu’on sache qu’en 1987, ces pays de l’actuelle Union Européenne accédèrent pour la première fois à la pêche dans notre Zone Economique Exclusive dans le cadre d’un accord dûment formalisé. Progressivement, les possibilités de pêche octroyées par la partie mauritanienne ont augmenté et l’éventail des espèces autorisées, a aussi suivi: merlus noirs et autres poissons démersaux, poissons pélagiques (thonidés et petits pélagiques), crustacés (crevettes, langoustes et crabes) et céphalopodes (notamment poulpe). En ce qui concerne particulièrement l’accès des européens aux céphalopodes, il a eu lieu en un moment sensible de l’histoire de notre pays et pour des raisons qui ont été alors qualifiées d’exceptionnelles et hautement politiques. Pourtant ces céphalopodes avaient rapporté à notre pays des montants d’argents importants et encouragé l’Espagne à faire perpétuer l’accord en le défendant chaque fois, avec tous les moyens, auprès des pays de l’Union désintéressés ou hostiles à ce genre d’accords. Initialement commercial, l’accord de pêche RIM-UE a évolué en harmonie avec la politique commune de l’Europe en matière de pêche pour prendre la forme d’Accord de Partenariat de Pêche (APP) au sens de Cotonou. Malgré tout, celui-ci a toujours revêtu un caractère politique implicite. En effet, à chaque renouvellement, les négociateurs européens faisaient sous-entendre à leurs interlocuteurs mauritaniens l’importance de l’aide faite à notre pays de manière bi et multilatérale et de la tolérance qui lui est accordée en matière de démocratie, de droits de l’homme, de lutte contre le terrorisme, etc. Très sensibles et très regardants sur la préservation des ressources naturelles et l’environnement, les pays de l’Europe du nord, membres de l’Union, ont souvent manifesté leur réticence ou désaccord même par rapport à ce genre d’accord conclus avec des pays tiers côtiers. Alors, n’eût été le rôle très actif de l’Espagne (principal bénéficiaire) et le principe de solidarité au sein de l’UE, ces pays n’auraient pas continué à cautionner ces accords de pêche qu’ils jugent non équitables et dangereux pour l’avenir des écosystèmes marins dans les pays concernés. La précarité du budget de la Mauritanie de 1987 à 2008, résultant notamment des faibles recettes fiscales, a fortement contribué à pé- renniser un contrat que tout le monde a toujours considéré comme trop avantageux pour la partie européenne. Pendant toute cette période, la Mauritanie a en effet souvent accepté de signer, contre l’avis technique de ses négociateurs, sous la contrainte de payer ses fonctionnaires à la fin du mois ou de rembourser un homme d’affaire mauritanien qui aurait généreusement fait avancer à l’Etat les montants nécessaires. Aussi, les mauvaises langues citaient parfois des négociateurs mauritaniens qui prenaient des pots de vin contre des facilités dont particulièrement un taux élevé de juvéniles et de prises accessoires, l’accès à des zones sensibles ou une durée plus longue des protocoles quand ceux-ci sont vraiment trop avantageux pour la partie européenne (de 3 ans à 6 ans). En 2011, la Mauritanie avait entamé les négociations de renouvellement du protocole 20062012, forte des résultats de la lutte contre la gabegie lancée par la Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz dans le cadre de son programme électoral de 2009. A aussi fortement contribué, le rôle de plus en plus dissuasif des médias et des organisations de la société civile dans la dénonciation de tout abus lié à la gestion de des affaires publiques, notamment les pratiques « gabegistes » et corruptives. L’attitude nouvelle des négociateurs mauritaniens et leur ambition de parvenir à un protocole mutuellement avantageux, avaient créé un vrai choc psychologique et économique tant chez les européens que chez une partie des mauritaniens. Afin d’éviter de répéter ce qu’a dû dire la presse à ce sujet ces dernières années, je me limite à expliciter davantage les causes de ce changement et/ou les visées de notre pays. Il s’agit notamment des faits suivants : -Les montants des impôts recouvrés passent d’environ 19 milliards UM en 2008 à plus de 120 milliards en 2012, date du renouvellement du protocole qui a expiré -exceptionnellementle 15 décembre dernier. Les recettes de l’Etat provenant des impôts et de la Douane n’ont cessé, depuis lors, d’augmenter grâce aux efforts de l’ingénieur Mokhtar N’Diaye, du Général Dah El Mamy et de l’émergence du secteur minier. -L’intention d’introduire, à partir de 2010, de nouvelles réformes mettant en cause le régime d’affrètement, le prix payé pour la licence libre (y compris l’accord RIM-UE) et son indexation sur le GT/TJB, la réservation de la ressource pour un client qui n’est pas sûr de venir ou de rester pêcher dans nos eaux toute la durée contractée, le nombre de marins embarqués, la forme du débarquement des navires de l’UE et le lieu du transbordement des navires étrangers pélagiques, etc. -L’exploitation des notions de ‘’accord de partenariat équitable’’, de ‘’surplus’’, de ‘’appui sectoriel’’ et de ‘’préservation des ressources et leur environnement’’ promus par la politique communautaire. Ceci s’est traduit, pour notre pays, par: (i)l’ambition de vendre ses ressources halieutiques aux prix du marché international et de séparer le prix des possibilités de pêche octroyées à l’UE de du soit disant ‘’appui sectoriel’’ ou montant payé en sus de la compensation financière par la Commission européenne; (ii)le retrait du poulpe de la liste des espèces habituellement offertes à l’UE dans le cadre de l’accord de pêche en raison double de la surexploitation de celui-ci et de l’absence de surplus par rapport aux capacités propres des mauritaniens à assurer l’exploitation du potentiel permissible de cette espèce ; (iii)une volonté d’assurer une meilleure préservation des intérêts de la petite pêche (pêche artisanale et côtière) ; (iv)l’attachement à une gestion durable de ses ressources halieutiques à travers une panoplie de mesures techniques relatives à des modifications du zonage, à l’allocation des ressources (introduction des quotas individuels), au débarquement obligatoire des espèces de fond, au lieu du transbordement des navires pélagiques, etc. -Une volonté politique d’accompagner les techniciens négociateurs dans leurs efforts de permettre à la Mauritanie de tirer le maximum de retombées sociales et économiques de ses ressources halieutiques en tant que patrimoine commun à toutes les générations présentes et futures. Malgré le choc produit chez nos partenaires européens par ces nouvelles orientations et malgré sept rounds de négociation, un compromis a finalement pu être trouvé et un protocole, signé le 26 juillet 2012 pour deux (2) ans. C’était un compromis surtout pour la Mauritanie qui aurait voulu, entre autres, que la Commission européenne supporte et l’habituelle compensation financière et les redevances armateurs pour être ainsi sûre (la Mauritanie) de percevoir la contrepartie des possibilités de pêche réservées au partenaire européen toute la durée de l’accord ou de ses protocoles. Ainsi, le mode de payement des quotas contractés auprès de la Mauritanie devient, comme le partage des possibilités de pêche entre les pays membres de l’Union, une affaire interne des 29 réunis. De même, l’appui sectoriel, accordé et utilisé suivant des conditionnalités généralement difficiles, reste, lui aussi, à l’appréciation du négociateur européen (voir l’article « Accord de pêche RIM-UE : un contexte favorable, mais à quoi ? », Cridem du 14.11.2011). Notre pays a été grandement surprise par la campagne qui a démarré en Europe et chez nous quelques semaines seulement après la cérémonie de Nouakchott quand un protocole a été signé et paraphé par les deux présidents ayant dirigé les négociations du renouvellement du protocole en passe alors de finir (la validité du protocole renouvelé le 26 juillet lors du 7ème round à Nouakchott, devrait se terminer dans 5 jours, c’est-à-dire le 31 juillet 2012). Par rapport à la situation qui prévaut actuellement, la Mauritanie continue d’espérer, malgré trois rounds de négociations déjà infructueux, une solution qui satisferait les deux parties. Beaucoup d’atouts nourrissent cet espoir, à savoir les spécificités des relations de la Mauritanie avec l’Espagne, la qualité de la coopération historique avec les pays européens, pris individuellement et unis au sein de leur instance suprême et enfin, les avantages de la zone et de l’offre de la Mauritanie. Pendant cette trêve, notre pays aurait certainement préparé, d’autres alternatives et le doigt serait même sur la gâchette pour, le moment venu, déclarer publiquement la variante la plus avantageuse parmi les choix qui lui seraient offerts. Sans aucun doute, ce choix tiendra compte, dans l’ère de la mondialisation, du lien étroit entre la politique, l’économie, le droit de l’homme et la géopolitique, notamment à l’échelle de la zone du Sahel. A mon avis, une politique de concession, suivant un cahier de charges bien définies, de quotas importants et pour une durée assez suffisante pour permettre à l’acquéreur d’amortir ses investissements et réaliser des bénéfices, serait une option qui va créer plus de concurrence entre les demandeurs d’accès à nos ressources halieutiques. Conformément à la Déclaration de Politique Générale du Gouvernement de Monsieur Yahya Ould Hademine en ce qui concerne la pêche, le volume de l’investissement à exiger, le débarquement et la transformation en Mauritanie des captures réalisées dans sa ZEE, devront faire partie de telles charges à introduire dans le nouveau système d’allocation de la ressource. Cet éclairage apporté en ce moment précis où certaines forces malintentionnées veulent faire de l’accord de pêche RIM-UE une opportunité pour nuire aux rapports entre la Mauritanie et ses partenaires européens, est surtout destiné à l’opinion publique nationale ; le vrai but étant de montrer que prétendre à un accord équitable n’est guère un crime et d’emmener les Mauritaniens à souder leurs rangs derrière leur Président Mohamed Ould Abdel Aziz et d’avoir confiance, les jours à venir, en leur équipe de négociation. Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb Page 6 HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 MAGAZINE Hygiène de vie Douleur : quels médicaments prendre ? Maux de tête, règles douloureuses et rage de dents sont des douleurs qui nous font régulièrement souffrir. Pour les soulager, nous avons pris l’habitude de consommer des antalgiques (aspirine, Doliprane®, Advil®…), sans forcément bien les connaître. Prendre des médicaments sans prescription demande pourtant plus de précautions d’emploi. Comment lutter soimême contre la douleur ? Nous faisons part des recommandations de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament française (ASNM). Plus de 80% des européens disent être confrontés, à titre personnel ou familial, à la douleur au moins une fois par mois. Un chiffre qui légitime le passage en 2008 de certains antalgiques devant le comptoir des pharmacies françaises. Et quand on sait que les français consomment chaque année près de deux boîtes de ces médicaments disponibles sans ordonnance, la question de leur bonne utilisation se pose. Lorsqu’on choisit de prendre un médicament sans avis médical, on manque parfois d’informations pour ne pas mettre sa santé en danger. La première étape consiste à savoir s’il est prudent de ne pas consulter son médecin. Pour quelles douleurs peut-on prendre un antalgique sans risques ? La douleur ressentie estelle le signal d’alarme d’une maladie plus grave ? Toutes les douleurs ne se ressemblent pas… les médicaments qui leur font face non plus ! Apprenez à choisir l’antalgique le plus adapté à votre situation : celui qui combat au mieux votre type de douleur tout en étant le moins risqué pour votre santé. Une fois l’antalgique choisi, encore faut-il bien le prendre ! Un médicament est une substance active : une dose trop importante peut être source de complications. Quelle dose journalière ne faut-il pas dépasser ? Après combien de temps peut-on reprendre un comprimé ? Paracétamol, aspirine ou ibuprofène : à chaque antalgique ses conseils d’utilisation. Avant de prendre un médicament : bien identifier sa douleur La douleur est une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable » que nous aimerions ne pas connaître. Mais si on souhaite la voir cesser au plus vite, sa fonction vitale de « signal d’alarme » ne doit pas être ignorée. Certaines douleurs sont d’intensité faible à modérée et traduisent une agression facilement identifiable : ce sont des candidates parfaites à l’automédication. D’autres peuvent au contraire être symptomatiques d’une maladie plus grave et doivent faire l’objet d’une consultation. Pour quelles douleurs consulter ? Ne prenez pas en charge vousmême votre douleur lorsque celleci : est intense et laisse soupçonner une maladie grave, survient de manière brutale et inattendue ; comme une douleur « serrant » la poitrine violemment; revient de manière répétitive sans causes apparentes ; La douleur doit être isolée et céder à un traitement adéquat ; s’accompagne d’autres signes tels qu’un état de malaise général, une forte fièvre, un gonflement inhabituel de la zone douloureuse, une diminution de la force dans un membre… Contre-indications absolues : Ne prenez pas un traitement sans avis médical si vous êtes atteint d’une maladie grave des reins, du foie ou du cœur ! De même, un risque connu de saignement (maladie hémorragique, prise d’un traitement anticoagulant) constitue une contre-indication absolue à la prise d’antalgiques en automédication. Quand consulter ? Certaines situations doivent vous amener à prendre rendez-vous avec votre médecin afin d’adapter votre traitement : si la douleur persiste plus de 5 jours ; si la fièvre dure depuis plus de 6 jours ; si les symptômes s’aggravent ; si le traitement antalgique vous semble insuffisamment efficace ; si la douleur vous réveille la nuit. Paracétamol, ibuprofène ou aspirine... lequel choisir ? Face au grand nombre d’antal- giques disponibles sans ordonnance en pharmacie, le choix est complexe. S’ils suppriment ou diminuent tous la douleur en bloquant l’influx nerveux qui témoigne de l’agression, chacun le fait à sa façon. Pour calmer au mieux sa douleur sans prendre de risques, on choisira son traitement en fonction de son type de douleur et de son état de santé. Les antalgiques disponibles sans prescription appartiennent à deux familles de médicaments. La première comprend les médicaments à base de paracétamol (= acétaminophène), commercialisés sous les noms de Doliprane®, Dafalgan®, Efferalgan® etc. La seconde se compose quand à elle de médicaments possédant des propriétés antiinflammatoires, regroupés sous le nom « d’anti-inflammatoires nonstéroïdiens (AINS) ». On y retrouve l’ibuprofène (Advil®, Nurofen®, Motrin® etc) ainsi que le plus connu des analgésiques : l’aspirine (= acide acétylsalicylique). Paracétamol, aspirine et ibuprofène sont présents en pharmacie sous des formes diverses (gélules, comprimés effervescents, gels, suppositoires…) adaptées à toutes les situations. Ces médicaments peuvent également être associés à d’autres substances actives (caféine, vitamine C), afin d’obtenir une synergie d’action positive. L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) recommande de privilégier les spécialités simples, c’est-à-dire ne comportant qu’une seule molécule afin de réduire le risque d’effets indésirables. Choisir la sécurité Il est conseillé de privilégier le paracétamol car il fait céder douleur et fièvre, tout en présentant moins de risques pour la santé que les autres classes d’antalgiques. Si tous les médicaments possèdent des effets indésirables (allergies, toxicité hépatique…), ceux du paracétamol sont exceptionnels. On le préfère donc à ses cousins, les AINS, qui demandent plus de précautions d’emploi. Lutter contre l’inflammation Les AINS (aspirine et ibuprofène) sont à privilégier pour toutes les douleurs à forte composante inflammatoire. On peut évoquer à titre d’exemple les maux de dos, les abcès dentaires ainsi que certaines douleurs articulaires ou pathologies de la sphère ORL (angines, otite et sinusites…). Attention, prendre un AINS n’est pas anodin : respectez la posologie et ne dépassez pas les 5 jours de traitement. Conseils préliminaires Les médicaments sont des substances actives qui peuvent vite se transformer en poison lorsque qu’on en consomme en trop grande quantité. Afin de se prémunir contre les complications dues à un surdosage, il faudra respecter : la posologie, un intervalle de temps suffisant entre deux prises, la dose maximale quotidienne. De même, il est primordial de ne pas associer ou alterner les antalgiques de composition différente, sauf si votre médecin vous le prescrit. Si le traitement antalgique que vous avez choisi n’est pas rapidement efficace et que la douleur persiste, consultez votre médecin traitant. L’organisme garde en mémoire la douleur, qui au bout d’un certain temps peut devenir chronique. Avant de prendre un comprimé, avez-vous essayé de soulager votre douleur naturellement ? Les traumatismes bénins (entorses, contusions..) sont particulièrement sensibles à l’application de poches de glace, qui diminuent l’œdème. Quand aux douleurs musculaires (lombalgies, contraction du muscle utérin pendant les règles) elles peuvent être calmées par la chaleur. Prendre le réflexe d’utiliser bouillote et poches de glace peut vous éviter une visite en urgence chez votre pharmacien ! Paracétamol Noms commercial : Doliprane®, Dafalgan®, Efferalgan®... Contre-indications : Ne pas prendre ce médicament : Si vous souffrez d’une maladie grave du foie ; si vous êtes allergique au paracétamol Grossesse : le paracétamol peut être utilisé tout au long de la grossesse et de l’allaitement aux doses recommandées Consultez votre médecin : Avant de prendre du paracétamol : si vous souffrez d’une maladie du foie, des reins, de malnutrition ou de déshydratation. si la douleur s’aggrave, persiste plus de 5 jours ou si la fièvre dure depuis plus de 3 jours alors que vous prenez du paracétamol Délai d’action : entre 30 min et 1h selon la forme. Les comprimés effervescents ou à sucer agissent plus vite que les gélules. Posologie : de 500 mg à 1g Intervalle entre deux prises : au moins 4h chez l’adulte, 6h chez l’enfant Dose maximale : il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3 g/j. En cas de douleurs plus intenses, la dose peut être augmentée à 4 g/j (sauf cas particuliers énumérés ci-dessus pour lesquels une consultation médicale est nécessaire). Un surdosage en paracétamol peut endommager de manière irréversible le foie. lbuprofène Noms commercial : Advil®, Nurofen®, Motrin®… Contre-indications : ne pas prendre ce médicament : si vous souffrez de problèmes digestifs (ulcère de l’estomac, pathologies du duodénum), si vous souffrez d’une maladie grave du foie, des reins ou du cœur, en cas d’allergie connue aux AINS ou à l’aspirine Grossesse : ne pas utiliser à partir du début du 6ème mois de grossesse. Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez pas de vous-même un AINS avant de demander conseil à votre médecin ou votre pharmacien Consultez un médecin : Avant de prendre de l'ibuprofène : si vous prenez un traitement anticoagulant, en cas d’antécédents d’asthme ou si vous suspectez d’être atteint de varicelle. Au cours du traitement : en cas de rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles, selles très nauséabondes et colorées en noire (signant une hémorragie gastro-intestinale), arrêtez le traitement et contactez immédiatement un médecin ou service médical d’urgence. En cas d’éruptions cutanées ou de difficultés à respirer (risque d’allergie), arrêtez votre traitement et consultez votre médecin traitant. Faites de même si vous avez des vertiges, des maux de tête et bourdonnements d’oreilles sous aspirine (signes d’un surdosage). En cas de troubles de la vue. Si la douleur s’aggrave ou persiste plus de 5 jours ou si la fièvre dure depuis plus de 3 jours alors que vous prenez un AINS Interactions médicamenteuses : Association contre-indiquée avec les médicaments anticoagulants AVK (anti-vitamine K) et le méthotrexate. Association déconseillée avec les autres AINS, l’héparine, autres antiagrégants plaquettaires et stérilets (à forte dose). Sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected] HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Page 7 ESPACE-AFRIQUE L’industrie minière africaine Vers des contrats équitables En incluant les îles, l’Afrique est un continent de 30 221 532 km² et peuplé d'un milliard d'habitants. Elle est bordée par la mer Méditerranée au nord, le canal de Suez et la mer Rouge au nord-est, l’océan Indien au sud-est et l’océan Atlantique à l’ouest. L’Afrique comprend 49 pays en incluant Madagascar, et 54 en incluant tous les archipels. Au cours du mandat du Président de la République M. Mohamed Ould Abdel Aziz à la tète de l’Union Africaine nous revisitons, dans une série d’articles, les performances et le potentiel des différents Etats membres de l’Union et ses organisations affiliées. Dans l’article ciaprès, on parle de l’industrie minière. Les grandes exploitations minières ont rapporté d’importants profits aux sociétés étrangères mais peu aux populations locales. Les Etats africains tentent aujourd’hui de canaliser une plus grande part des revenus miniers vers des objectifs de développement. Les prix du métal et du pétrole ayant quasiment triplé, les pays africains qui possèdent de riches ressources minières ont connu entre 2002 et 2007 une période de prospérité dans ce secteur. Les compagnies minières se livraient à une compétition féroce pour ouvrir de nouvelles mines afin de satisfaire une demande mondiale en expansion. Un certain nombre de pays africains se sont trouvés en conséquence dans une position bien plus avantageuse pour négocier avec des investisseurs étrangers qui pouvaient auparavant exiger et obtenir des concessions importantes avant d’investir. Ces pays pouvaient maintenant conclure de meilleurs contrats avec les nouveaux investisseurs et même renégocier les anciens. “Nous voulons simplement nous assurer que nous obtenons la meilleure offre possible pour nos gisements miniers”, a déclaré en septembre 2007 Alhaji Abubakarr Jalloh, le Ministre des mines de Sierra Leone. Mais depuis, dans le contexte d’un ralentissement de la croissance mondiale, les prix du métal et du pétrole sur le marché mondial ont considérablement baissé, ce qui fait craindre que les investisseurs n’hésitent à nouveau à s’engager et que le pouvoir de négociation des pays africains s’affaiblisse. La Zambie, par exemple, comptait imposer une taxe sur les profits exceptionnels réalisés par les compagnies extractrices de cuivre et l’allouer à un fonds de financement des infrastructures, mais elle a dû abandonner ce projet. Bien qu’elle soit abondamment pourvue de ressources minières et pétrolières, l’Afrique a généralement peu profité de cette richesse. Les profits miniers et pétroliers ont longtemps été transférés à l’étranger ou été gaspillés, sans bénéfice pour les populations. L’émergence de gouvernements plus démocratiques ainsi que le militantisme de groupes locaux et d’organisations de la société civile ont cependant renforcé les efforts faits pour que le secteur minier contribue mieux au développement. Donc, en dépit de la chute récente des prix mondiaux, les pays africains continueront probablement à négocier pour obtenir de meilleures conditions. Leur but n’est pas sim- plement d’assurer à leur pays des revenus plus élevés, mais également de prendre en compte les préoccupations depuis longtemps exprimées par les populations sur les questions de la pollution de l’environnement et de l’indemnisation des habitants déplacés par les exploitations minières. La plupart des contrats miniers africains ont été négociés dans les années 1980 et 1990, quand les bas prix du marché mondial et les risques politiques importants décourageaient les investissements extérieurs dans le secteur minier du continent, observe Festus Mogae, ex-Président du Botswana, généralement considéré comme un des pays africains ayant le mieux tiré profit de ses exportations de minerais. Prenant la parole en décembre 2008 lors d’une réunion de la Banque africaine de développement (BAD), il a noté qu’auparavant les pays africains étaient contraints d’attirer les investisseurs en leur accordant des avantages comme de larges exemptions d’impôts et de redevances d’exploitation ; en conséquence, ces contrats rapportaient très peu dans de nombreux pays. “C’est pourquoi il est nécessaire de renégocier certains d’entre eux, a-t-il affirmé. Mais réviser les contrats miniers n’est pas seulement important pour obtenir des revenus plus élevés, les gouvernements répondent également ainsi aux pressions d’organisations de la société civile et de populations qui veulent s’assurer que les contrats et les codes miniers prennent en compte la protection de l’environnement, l’indemnisation correcte des populations concernées et la restauration de l’état des terres après la fin de l’exploitation minière. brahim Aidara, le coordinateur du programme sur les industries extractives de l’organisation non gouvernementale britannique Oxfam, remarque que peu de pays possèdent des mécanismes adaptés à la régulation des effets des exploitations minières sur les populations. Même là où elle existe, la législation sur l’environnement et l’indemnisation est rarement appliquée. Les compagnies minières consacrent donc très peu d’argent aux indemnisations ou aux opérations de nettoyage des sites après la fermeture des mines. “Les exploitations minières sont une ressource publique et les négociations entre les Etats et les compagnies devraient être transparentes, accessibles et faciles à comprendre pour tous les citoyens, déclare M. Aidara à Afrique Renouveau. Les populations devraient pouvoir examiner les contrats miniers, connaître le montant des revenus dégagés et la manière dont ils ont été obtenus. En partie pour répondre à de telles préoccupations et en dépit du déclin récent des prix mondiaux des produits miniers, les Etats africains continuent à faire pression pour réviser les contrats. “La plupart de nos décideurs politiques comprennent aujourd’hui que leurs économies nationales ne bénéficient pas de l’exploitation minière et que pour y parvenir il est important de définir pour ce secteur une bonne politique et d’offrir plus de transparence, explique M. Aidara. Ils comprennent qu’il faut des réformes. C’est un bon début." La Tanzanie a fait quelques progrès dans ce domaine. Auparavant, les investisseurs dans les mines d’or et de diamants obtenaient fréquemment des conditions fiscales avantageuses valables jusqu’à 20 ans. Ainsi, alors que le secteur minier représentait environ la moitié des exportations tanzaniennes, le total des impôts payés par l’ensemble des compagnies minières représentait moins de la moitié de ceux payés à elle seule par une brasserie locale, Tanzania Breweries. Pour traiter la question, la Tanzanie a mis sur pied une commission de 11 membres composée de fonctionnaires, d’experts miniers et de représentants de la société civile pour examiner comment définir des contrats miniers qui profitent mieux à tous. Les recommandations de cette commission ont été utilisées pour renégocier les contrats en vigueur. Subséquemment, Nazir Karamagi, le Ministre tanzanien de l’énergie et des mines, a annoncé au Parlement que les compagnies minières AngloGold, Barrick et Resolute avaient accepté de payer directement aux autorités locales des régions où les mines sont situées des redevances annuelles équivalant à 200 000 dollars. Ces fonds seront utilisés pour des projets locaux et 125 000 dollars supplémentaires seront versés chaque année à un “fonds d’autonomisation” qui financera des projets de développement nationaux. Ces compagnies devront également acheter des produits et des services locaux là où ils sont disponibles, plutôt que de recourir à des importations. Le soutien de la société civile Afin de mieux répondre aux préoccupations des populations locales, les gouvernements africains collaborent avec des organisations de la société civile. En avril 2008, le secrétariat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a invité Oxfam à faciliter la participation de la société civile à la rédaction d’un nouveau code minier régional. “Quand le code minier régional aura été ratifié, explique M. Aidara, il liera tous les pays membres et remplacera tous les codes nationaux en vigueur." Mais de meilleurs contrats pourraient ne pas suffire à garantir que les citoyens des pays riches en ressources minières tirent profit de leurs richesses naturelles. Selon Paolo Desea de la Banque mondiale, qui s’exprimait début 2008 en Guinée à une réunion de responsables miniers africains, la pauvreté générale que connaissent ces pays est moins la conséquence de mauvais contrats que d’un “manque de législation claire concernant la distribution de l’argent par les gouvernements nationaux." Les compagnies minières doivent légalement payer une taxe aux propriétaires des terrains sur lesquels elles exploitent une mine. Elles doivent également soutenir des projets de développement local. Mais en juin 2008 au cours d’un entretien avec le Réseau régional intégré d’information de l’ONU, des représentants de la société civile ont fait remarquer que les centaines de milliers de dollars de taxes versés pour soutenir le développement dans les villages guinéens parviennent rarement à leurs destinataires. Ils ont cité le cas d’ACG-Rusal, une compagnie minière russe exploitant un gisement de bauxite, qui a versé en trois ans 100 000 dollars à la préfecture locale. Mais les habitants de Mambia, le village où se trouve la mine d’ACG-Rusal, n’ont reçu qu’un seul paiement, en 2006. Aujourd’hui, Mambia est toujours privé d’électricité et d’eau courante. Exiger plus de transparence L’ancien Président Mogae du Botswana reconnaît les problèmes que présentent la corruption et la gestion médiocre des ressources minières de l’Afrique. “Certains des dirigeants de nos pays utilisent leur accès aux ressources financières que procurent les industries extractives pour promouvoir leurs propres intérêts personnels au lieu de les utiliser au mieux des intérêts de la nation tout entière’’, a-t-il déclaré à la réunion de décembre 2008 de la BAD. Jean-Baptiste Compaoré, ancien Ministre de l’économie et des finances du Burkina Faso en convient, mais il ajoute que des pays comme le sien prennent des mesures pour ne pas tomber dans ces pièges. Le Burkina Faso a récemment adhéré à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Lancée en 2002 par le Premier ministre britannique, elle exige de ses membres qu’ils publient tous les chiffres concernant les revenus de l’exploitation minière et pétrolière. M. Compaoré déclarait en juin 2008 : “en adhérant à l’Initiative pour la transparence dans les industries extrac- tives (ITIE), le Burkina Faso s’est engagé à assurer la transparence dans l’exploitation de ses ressources minières et dans l’utilisation des ressources qui en découlent.” Cette décision “vise à maximiser les effets positifs du développement du secteur minier sur la croissance et la lutte contre la pauvreté”, a-t-il ajouté. En théorie, publier tous les chiffres sur les revenus miniers et sur ce que les compagnies minières versent aux Etats devrait permettre de déterminer quelle proportion de ces richesses est utilisée pour réduire la pauvreté. On espère que cela encouragera la transparence et la responsabilisation de la part des gouvernements et des compagnies minières. Seize pays africains dont le Burkina Faso, le Ghana, le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone ont adhéré à cette initiative. La transparence est particulièrement difficile à obtenir dans les pays qui émergent d’un conflit. Les militants de la société civile citent souvent le cas de l’industrie minière de la République démocratique du Congo. En mars 2007, une coalition de plus de 100 organisations non gouvernementales (ONG) internationales et congolaises a demandé que le gouvernement “renégocie, révoque ou résilie” les contrats miniers désavantageux qui avaient été signés pendant la guerre ou sous le gouvernement de transition au pouvoir de 2002 à 2006. Les ONG affirment que trois des contrats les plus importants approuvés par le gouvernement de transition avaient “collectivement cédé plus de 70 % des réserves de cuivre et de cobalt les plus précieuses du pays aux compagnies minières internationales." Un mois plus tard, le nouveau gouvernement — issu fin 2006 des premières élections démocratiques — mettait sur pied une commission interministérielle chargée d’examiner plus de 60 contrats miniers. Bien que son travail se soit conclu en octobre 2007, elle n’en a publié les résultats qu’en mars 2008 après une campagne de pression concertée des ONG. Le rapport de la commission recommande que tous les contrats examinés soient renégociés afin d’accroître la participation de l’Etat dans les exploitations minières — et par conséquent sa part des revenus. La commission est cependant restée muette sur les questions de la dégradation de l’environnement et de sa restauration après la fin des opérations, ainsi que sur celle de l’indemnisation des populations touchées par l’exploitation minière. Les ONG ont protesté contre le fait que l’équipe opérationnelle chargée de l’application des recommandations de la commission ait été entièrement composée de fonctionnaires. Elles ont estimé qu’étant donné la corruption et le manque de transparence qui caractérisent le secteur minier congolais, des spécialistes internationaux en législation minière indépendants ainsi que des membres de la société civile auraient dû être intégrés à cette équipe. Sidi Moustapha Ould BELLALI [email protected] Source : Mary Kimani HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Phénomène météorologiques Page 8 ANNONCE Dangers des orages sur les avions Deux semaines après la tragédie de l’avion A320 d'Air Asia, qui s'est abîmé en mer de Java fin décembre, l'Agence météorologique indonésienne a indiqué dans un rapport préliminaire publié sur son site que la météo avait été le "facteur déclenchant" de l'accident. Du givre pourrait avoir provoqué la chute de l'appareil, confronté à des nuages et des températures de -80 à -85 degrés Celsius. Toutefois, la question que l’on peut se poser est de savoir l'impact d'un orage sur un avion. Ce qui fait dire aux experts de la météorologie que la règle numéro un pour un pilote en cas d'orage, c'est... de l'éviter. En effet, un orage s'accompagne de phénomènes violents (vents, grêle, givre, foudre) susceptibles de malmener les appareils, même si ceux-ci sont conçus pour y résister au maximum. C ependant, il est sûr que le «symptôme» le plus visible et le plus impressionnant d'un orage est l'éclair qui est paradoxalement l'un des moins dangereux pour l'appareil. «Lorsqu'un avion est vraiment frappé par la foudre les risques sont infimes qu'il soit abattu, il y a eu quelques exemples dans l'histoire mais c'est extrêmement rare», explique un ancien pilote qui a volé pendant quinze ans dans la région en question. La couche extérieure de l'avion, la carlingue est en effet conductrice et permet d'évacuer la décharge par l'arrière. Parfois, l'équipage et les passagers peuvent ne même pas se rendre compte que l'avion a été foudroyé, ce qui rend d'ailleurs impossible de tenir des statistiques exhaustives sur les impacts de foudre. Si l'équipage a constaté un foudroiement en vol, l'avion est de toute façon inspecté dès l'atterrissage, afin de vérifier que les appareils électroniques fonctionnent correctement. La grêle et les turbulences peuvent malmener un appareil L'intérieur d'un orage est un véritable chaos, fait de cisaillements entre de violents courants ascendants et descendants, qui peuvent parfois tordre et fragiliser la structure de l'appareil. Bien souvent pourtant, le ressenti des turbulences et des trous d'air à l'intérieur de l'avion est bien plus impressionnant que la réalité. En revanche, ces courants sont chargés, au cœur de l'orage, de grêlons parfois très gros, capables d'endommager les vitres ou le radôme, le nez de l'avion. L’autre phénomène dangereux est le givre qui constitue le risque numéro un des accidents d’avions. Il est l'une des phobies des pilotes, car dans un cumulonimbus, la température tombe drastiquement et peut entraîner la formation de givre sur l'appareil. Les pilotes disposent alors d'instruments pour réchauffer les turbines et l'empennage. Mais le véritable danger réside dans les capteurs extérieurs chargés de calculer la vitesse, comme les sondes Pitot, ou l'altitude. Ces instruments, fragiles, peuvent, s'ils sont endommagés, donner des données erronées au pilote. La tragédie du vol Rio-Paris en juin 2009 est une illustration parfaite de ce danger. Les sondes Pitot, givrées, ont induit les pilotes en erreur pendant un long moment, durant lequel ces derniers n'avaient aucune idée de la vitesse, de l'altitude et de la position de leur appareil, qui a finalement décroché. Le risque indirect, la panne sèche C'est un risque minime, certes, mais que tous les pilotes connaissent, quand un orage gronde... au dessus de l'aéroport de destination. Pour des raisons évidentes de sécurité, les aéroports ferment en effet momentanément en cas d'orage, et les contrôleurs aériens doivent alors dérouter - ou faire patienter - tous les appareils censés y atterrir. Les pilotes prévoient alors des aéroports de «secours» dans la région, mais que faire si ces derniers ferment également? Pour éviter d'être pris de cours, les pilotes embarquent plus ou moins d'essence en fonction des risques d'orages qu'ils pourraient ainsi croiser. A titre d’exemple, en 2002, un petit bimoteur, qui avait décollé avec des informations obsolètes, s'est retrouvé pris au piège en Allemagne. Constatant l'impossibilité d'atterrir à Hambourg, sa destination, il n'avait pas pu rejoindre ses aéroports de secours, Hanovre et Brême, en raison d'une dégradation des conditions climatiques. Il s'était alors dérouté sur Berlin, mais tous les aéroports de la capitale allemande avaient à leur tour fermé. Finalement, à court de kérozène, il avait atterri en catastrophe sur une piste désaffectée en banlieue de Berlin, y laissant notamment son train d'atterrissage. Ce scénario catastrophe ne se produit toutefois pas tous les jours... Les orages sont-ils évitables ? On a compris qu'il était préférable pour un pilote d'éviter de rentrer dans un cumulonimbus. Mais pour éviter un orage, encore faut-il en connaître l'existence ! Or, un orage peut se former en quelques minutes, et les pilotes ne disposent pas de toutes les informations en temps réel. Mais aujourd'hui, à l'aide de satellite, de radars au sol et de capteurs de foudre, les météorologues peuvent connaître la taille, la structure, l'humidité et la puissance des cumulonimbus et des orages qui s'y forment, et tenter d'anticiper leur trajectoire. Ils peuvent aussi, en croisant plusieurs données atmosphériques, anticiper l'éventuelle formation de ces cumulonimbus. Dans ce cas, on parle malgré tout de phénomènes instables : ces nuages sont capables de se former soudai- nement, notamment l'été, quand l'air froid et sec en altitude rencontre l'air chaud et humide montant du sol, et de s'élever en moins de trente minutes à plus de 10, voire 15 kilomètres d'altitude, soit plus haut que l'altitude de croisière des long-courriers. Ainsi, un pilote qui décolle n'a donc aucune idée de l'endroit exact où il va rencontrer des orages au cours du vol, même s'il peut anticiper des zones à risques. En plein jour et par ciel dégagé, ces gros nuages «surprises» en forme d'enclume (à une certaine altitude, ils ne peuvent plus s'étaler verticalement donc ils s'étalent horizontalement) sont facilement repérables, et évitables. Mais de nuit, c'est une autre histoire... Où en est la recherche scientifique ? Aujourd’hui, durant leur vol, les pilotes n’ont accès à aucune donnée météorologique actualisée sous forme graphique. Avant le décollage, on leur transmet un pronostic météo pour leur itinéraire. Dans le cockpit, ils peuvent consulter les informations livrées par le radar embarqué. Mais il ne leur fournit que des informations parcellaires. Sa portée n’est en effet que de 150 à 250 kilomètres et si une grosse masse nuageuse se forme, le radar n’est pas en mesure d’appréhender la situation au-delà de cette limite. En cas de phénomène météorologique imprévu, les équipes de la sécurité aérienne informent les pilotes par radio. Dans ce cadre, le centre allemand de recherche aérospatiale a développé un logiciel qui synthétise les données issues de différentes sources et livre un modèle de prévision unique. «Wetter Fusion» combine les informations en provenance des satellites ainsi que des radars au sol, ce qui permet d’anticiper avec précision la trajectoire et l’intensité des orages. Cela permet au superviseur, mais aussi à l’aiguilleur du ciel et au pilote dans le cockpit de disposer d’informations actualisées. Il est dès lors possible de prendre des décisions essentielles dans un délai très court. Deux problèmes subsistent : comment transmettre ces données aux pilotes et trouver les outils adéquats pour les consulter. Les équipements usuels, que l’on trouve dans le commerce, ne satisfont pas aux critères particulièrement exigeants de la sécurité aérienne. L’entreprise française « Atmosphère » a donc perfectionné le programme « Wetter Fusion » – développé par le centre allemand de recherche aérospatiale – et l’a intégré dans une tablette alimentée par des données satellites. Cet ordinateur, actuellement en phase test, présente les prévisions météorologiques sous forme graphique et peut aisément être consulté en vol. Comment peut-on rendre le trafic aérien plus sûr ? Le défi à relever consiste donc à rendre le trafic aérien plus sûr, et ce malgré une augmentation du nombre de vols et une multiplication des perturbations orageuses. Il importe donc de comprendre au plus vite ces phénomènes météorologiques extrêmes pour mieux les anticiper. L’une des difficultés principales est la soudaineté de leur apparition : les orages se forment en l’espace d’un quart d’heure, et les pilotes ne bénéficient pas aujourd’hui d’informations actualisées en quantité suffisante. Faute de prévisions précises fournies à temps, les équipages peuvent se retrouver dans des situations particulièrement périlleuses. En effet, même si l’avion parvient à contourner l’orage à temps, le vol peut être mis en danger en raison d’une pénurie de carburant ou de la survenue d’une nouvelle zone de perturbation orageuse. Compte tenu du changement climatique, tous les continents du monde y compris l’Europe risquent, à l’avenir, d’être plus souvent touchés par des tornades, et la probabilité qu’un avion croise leur trajectoire est élevée. La prochaine grande étape dans la recherche consiste donc à transmettre aux personnels au sol mais aussi aux équipages en vol les prévisions en temps réel. Un projet sur lequel planchent les scientifiques du monde entier. Baba D. Traoré [email protected] Page 9 HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 ANNONCES AUTORITE DE REGULATION DES MARCHES PUBLICS COMITE DES AUDITS ET ENQUETES Avis d'appel à manifestation d'intérêt pour la réalisation d'un audit technique et financier de la passation et de l'exécution des marchés publics en Mauritanie au titre de la gestion budgétaire 2014 L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) invite les cabinets ou groupements de cabinets d'audit mauritaniens ou étrangers disposant des capacités techniques et financières à présenter un dossier de candidature pour réaliser les prestations relatives à un audit technique et financier de la passation et de l'exécution des marchés publics au titre de l'exercice budgétaire 2014. Cet audit sera financé sur les ressources propres de l'ARMP. Contexte de la mission 1.Le cadre juridique et institutionnel des marchés publics en Mauritanie sépare les fonctions de passation, de contrôle et de régulation des marchés publics, confiées respectivement aux Commissions de Passation des Marchés Publics (CPMP), à la Commission Nationale de Contrôle des Marchés Publics (CNCMP) et à L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP). 2.Les missions de l'ARMP, autorité administrative indépendante, dotée de l'autonomie de gestion administrative et financière, s'organisent autour de la régulation du système des marchés publics. 3.En particulier, l'ARMP est tenue de faire réaliser, à la fin de chaque exercice budgétaire, un audit technique et financier indépendant des marchés publics passés ou conclus en vue de contrôler et suivre la mise en œuvre de la réglementation en matière de passation, d'exécution, de contrôle et de régulation des marchés publics. Objectifs de la Mission 4.La mission a pour objectif principal de vérifier le processus de passation et d'exécution des marchés publics passés et/ou conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre 2014 et sélectionnés dans un échantillon choisi par l'ARMP conformément à la réglementation en vigueur, afin de mesurer le degré de respect des dispositions et procédures édictées par la loi N° 2010-044 du 22 juillet 2010 portant code des marchés publics et ses textes d'application. 5.Il s'agira principalement d'apprécier l'adéquation des procédures de passation des marchés et les modalités de gestion des contrats aux dispositions légales et réglementaires pour les dépenses effectuées par les autorités contractantes au titre des marchés publics. 6.La mission comprend les objectifs spécifiques suivants: (i). se faire une opinion sur les procédures de passation de marchés adoptées pour les marchés sélectionnés; l'opinion doit être fournie individuellement pour chaque autorité contractante et chaque commission de passation; (ii). vérifier la conformité des procédures aux principes généraux de liberté d'accès à la commande publique, d'égalité de traitement des candidats, de transparence des procédures, d'économie et d'efficacité édictés par la loi n° 2010-044 sus - mentionnée et ses textes d'application. L'audit de l'exécution physique 7.L'audit de contrôle physique portera sur un pourcentage des marchés sélectionnés dans l'échantillon des marchés à auditer, en cours d'exécution ou déjà exécutés. Présentation, Jugement et Dépôt des dossiers 8 .Tous les candidats fourniront les documents suivants: Avis d'appel public à manifestations d'intérêt Direction des Projets Education Formation Demande de manifestation d'intérêt N°02/GPE/PNDSE/2015 ASSISTANCE TECHNIQUE POUR L'AUDIT DU SIGE ET L'ELABORATION DES TDR POUR LE PARACHEVEMENT DE LA MISE EN PLACE D'UN SYSTEME D'INFORMATION ET DE GESTION DE L'EDUCATION (SIGE) l.Le présent appel public à manifestation d'intérêt fait suite à l'Avis général de passation de marchés du projet paru dans le quotidien Horizons N° 6198 du 18/02/2014, et dans le site web du www.pmd.mr et dans www.unbonline.com en date du 28 juillet 2014. 2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un don du Fonds du partenariat mondial pour l'éducation administré par l'Association internationale de développement pour couvrir le coût du projet d'appui au secteur de l'éducation de base, et entend affecter une partie du produit de ce don aux paiements du Marché de prestations intellectuelles d'assistance technique pour l'audit du siège et l'élaboration des Tdr pour le arachèvement de la mise en place d'un système d'information et de gestion de l'éducation (SIGE) 3. Les services comprennent -L'audit complet de l'étude préalable et de la conception du système déjà élaborée: -L'Elaboration de termes de référence pour le parachèvement du système (du côté organisationnel, formation, soft et hard) 4. Les candidats intéressés sont invités à manifester leur intérêt pour la prestation des services décrits cidessus en fournissant les informations indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services (la nature des activités du candidat et le nombre d'années d'expérience, les qualifications du candidat dans le domaine des prestations et notamment références concernant l'exécution de marchés analogues, l'organisation technique et managériale du cabinet, les qualifications générales et le nombre de personnels professionnels permanent et occasionnel). Il est emandé aux candidats de fournir ces informations en ne dépassant pas 15 pages environ. Les candidats peuvent s'associer pour renforcer leurs compétences respectives. 5. Une liste des candidats, présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par l'Autorité contractante; ces candidats présélectionnés, seront ensuite invités à présenter leurs propositions. Un candidat sera sélectionné selon la méthode: sélection fondée sur la qualification des consultants 6. Les consultants seront sélectionnés en accord avec les procédures définies dans les Directives pour la Sélection de l'Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de janvier 2011. 7. Les informations complémentaires relatives à la mission peuvent être obtenues à l'adresse indiquée cidessous aux jours et heures suivants ou en faisant une demande formelle par E-mail: du dimanche au jeudi de 08 h 30 mn à 15 h 30 . Les Termes de référence (TDR) de la mission peuvent être obtenus sur demande à l'adresse mail suivant: [email protected] 8. Les manifestations d'intérêt seront fournies en un (01) exemplaire original placé dans une enveloppe fermée portant clairement la mention « Manifestation d'intérêt pour la mission d'assistance technique pour l'audit du SIGE et 'élaboration des Tdr pour le parachèvement de la mise en place d'un système d'information et de gestion de l'éducation: A n'ouvrir uniquement qu'en présence du comité de dépouillement des dossiers de candidatures» et seront déposées ou transmise par E-mail à l'adresse indiquées ci-dessous au plus tard le 28 janvier 2015 à 15 heures précises, heure locale. 9. L'adresse du dépôt des dossiers de candidatures présentés sous enveloppe fermée est: A l'attention du Directeur de la DPEF, Direction des Projet Education Formation Rue 42-037 T.Z derrière l'école Khaybar AHMED MOHAMED KANE - Lettre de candidature; - Présentation du Cabinet ou groupement de Cabinets; -Références générales du Cabinet dans le domaine des audits en général et références spécifiques en matière d'audit technique et financier des marchés publics et contrats en particulier; -Moyens humains et matériels; -Documents attestant que le Cabinet est en règle vis-à-vis de l'Administration; -Et toutes autres informations qu'il jugera utile de communiquer notamment les brochures, exécution des missions analogues, disponibilité des profils requis etc. Les projets listés dans les références doivent être attestés. Les critères pour sélectionner les candidats sont l'expérience générale et l'expérience spécifique. L'ARMP se réserve le droit de donner suite ou non à cette manifestation d'intérêt. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l'adresse ci - dessous: Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), BP : 4424, 306 E-Nord Tevragh - Zeina, Nouakchott - Mauritanie, tél : 45 24 06 02 / 25 03 90 17. Les dossiers de candidatures doivent être déposés (en quatre exemplaires, un original et trois copies) à l'adresse ci dessus indiquée, au plus tard le vendredi 30 janvier 2015 à 12h TU avec la mention : «A Monsieur le Directeur Général de l'ARMP, manifestation d'intérêt pour l'audit technique et financier de la passation des marchés publics au titre de l'exercice budgétaire 2014». Abou Moussa DIALLO Avis d'Appel d'offres (AAO) Office National pour les Services d'Eau en Milieu Rural (ONSER) 1. L'ONSER a obtenu dans le cadre du plan d'urgence 2014-2015 des fonds, afin de financer le renouvellement d'une partie de ses équipements d'exhaure de son parc existant mais aussi à équiper au moins 10 autres nouvelles stations de pompage. Ainsi donc l'ONSER va utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché relatif à la fourniture d'un lot de matériel d'exhaure. 2. L'ONSER sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir un lot de matériel d'exhaure (groupes électrogènes, pompes immergées et accessoires). 3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics et ouvert à tous les candidats éligibles conformément à l'avis général de passation des marchés publics et à l'approbation du plan prévisionnel des marchés publics par la CNCMP publiés dans le journal HORIZONS le 10 Février 2014. 4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Technique de l'ONSER et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après: Avenue Ely O/ M'Haimid, Nouakchott, BP 727, TEL 452413 41 de 9 heures 00 mn à 16 heures tous les jours ouvrables. 5. Les candidats intéressés peuvent consulter sur place, gratuitement, le dossier d'Appel d'offres ou l'obtenir à l'adresse mentionnée ci-après: Direction Générale de l'ONSER, Avenue Ely O/ M'Haimid, Nouakchott, BP 727, TEL 45241341 de 9 H 00 à 15 heures tous les jours ouvrables, contre le paiement, non remboursable, au Trésor Public exclusivement, de cinquante mille (50 000) ouguiya. 6. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: Commission de Passation des Marchés des Secteurs des Services de Base et Industries Extractives, Rue 23 015, ZRD Lot N°14, Ksar Nouakchott, au plus tard le Lundi 16 Février 2015 à 12 heures TU. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. 7. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l'adresse ci-dessus le Lundi 16 Février 2015 à 12 heures 15 minutes TU. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant d'un million (1000000) d' ouguiya. Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à compter de la date limite de leur dépôt. Le Directeir Général de l’ONSER HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 ANNONCES Page 10 PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L'INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P2RS) APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL DE L'UNITE DE GESTION DU PROJET 1.Le Gouvernement de Mauritanie a obtenu un Don du Fonds Africain de Développement pour financer le Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel et a l'intention d'utiliser une partie des sommes accordées pour financer les contrats relatifs aux recrutements du personnel contractuel du projet. Il s'agit de : 2. ./ Un Coordonnateur du projet; ./ Spécialiste Infrastructures/Passation des marchés ./ Un Responsable Administratif et Financier; ./ Un Responsable de Suivi- Evaluation; ./ Expert en Développement Rural; ./ Spécialiste en Genre et Nutrition. 1.la Direction des Politiques des Statistiques du Suivi Evaluation et de la Coopération (DPSSEC) du Ministère de l'Agriculture invite les personnes intéressées à présenter leurs candidatures pour les postes décrits ci-dessus. Les candidats intéressés doivent produire un dossier composé d'une lettre de motivation, d'un Curriculum Vitae détaillé, des copies légalisées des diplômes et des attestations et un certificat médical. 2.Les critères d'éligibilité et la procédure de sélection seront conformes aux Règles et Procédures de la Banque Africaine de Développement. 3.Les candidats liés par un contrat en cours avec un projet du Ministère de l'Agriculture ne peuvent postuler à ces postes qu'après 4 ans d'exercice. 4.Les dossiers doivent être déposés sous plis fermés au secrétariat central du Ministère de l'Agriculture au plus tard le lundi 26 Janvier 2015 à 17 heures, avec la mention Termes de références POSTE: COORDONNATEUR DU PROJET Le Coordonnateur de la Cellule est le Responsable de l'exécution globale du projet, et est recruté sur une base concurrentielle. Il est basé à Nouakchott, rattaché à la Direction des Politiques des Statistiques du Suivi Evaluation et de la Coopération (DPSSEC) du Ministère de l'agriculture, et est responsable auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et du Gouvernement de Mauritanie de la mise en œuvre générale du projet, dont il assure que l'exécution se déroule selon les conditions et modalités spécifiées dans l'Accord de prêt et les Protocoles d'accord de don, et décrites dans le rapport d'évaluation. Il est l'interlocuteur privilégié de la BAD pour toutes les questions relatives au P2RS. Il est lié au MDR par un contrat de performance renouvelable annuellement. Profil et expérience requis -Etre de nationalité Mauritanienne -Agroéconomiste, Ingénieur dans le secteur du développement rural (Bac + 5 ou plus) ; -Agé(e) d'au moins 35 ans; -Justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins 15 ans à des responsabilités élevées dans le domaine des projets de développement rural, comportant si possible des infrastructures; -Expérience avérée appréciée en matière de conduite et de gestion de projets de développement rural financés par des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience avec le Fonds africain de développement (FAD) serait un avantage; -Bonne connaissance de la problématique d'entretien et de gestion des infrastructures rurales dans le souci de la durabilité des investissements; -Connaissances avérées en acquisitions, passation de marchés, consultations; -Connaissances en gestion financière et procédures de décaissement ; -Expérience ou connaissance souhaitées des règles et procédures du FAD (acquisitions et décaissements) ; -Aptitude à travailler de concert avec différents services de l'administration, les entreprises, les autres projets, les ONG, les associations, coopératives et groupements de producteurs; -Bonnes connaissances de l'intervention passée et actuelle des bailleurs de fonds au pays, et aptitudes à instaurer des synergies efficaces et constructives avec les programmes et projets en cours ou à venir; -Grandes qualités d'écoute et de compréhension du milieu rural et des activités agricoles; -Facilités à dynamiser l'ensemble des cadres et agents placés sous son autorité; -Bonne connaissance de l'outil informatique (notamment les logiciels Word, Excel, Outlook, etc.) ; -Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des déplacements sur le terrain. de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. POSTE: RESPONSABLE ADMINISTRATIF ET FINANCIER Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Responsable Administratif et Financier (RAF) pour l'unité de gestion du dit projet POSTE: SPECIALISTE INFRASTRUCTURES/PASSATION DE MARCHE Profil et expérience requis: -Etre de nationalité Mauritanienne -Titulaire d'un diplôme supérieur universitaire en finance ou gestion (Bac + 5), et d'un diplôme professionnel en comptabilité, contrôle, audit ou gestion -Agé(e) d'au moins 35 ans; -Expérience d'au moins 10 ans à un poste de gestion administrative, comptable et financière ou de suivi financier d'un projet de développement; -Aptitude à assurer la mise en place et la tenue rigoureuse d'une comptabilité et d'outils de gestion; -Expérience exigée dans des projets financés par des bailleurs de fonds multilatéraux ou par le Fonds africain de développement (FAD)/Banque africaine de développement; -Connaissances appréciées des règles et procédures de la Banque africaine de développement (gestion financière, décaissements, acquisitions) ; -Bonne maîtrise de l'outil informatique (notamment' les logiciels Word, Excel, Accès, logiciels de gestion et de comptabilité, etc.), la maîtrise d'un ou plusieurs logiciel serait un avantage; -Large ouverture d'esprit, disponibilité à travailler en équipe, qualités d'écoute et de dialogue; -Aptitude à diriger une équipe et à gérer de façon harmonieuse l'ensemble des ressources humaines; -Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des déplacements sur le terrain. Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Spécialiste Infrastructures/Passation des marchés pour l'unité de gestion du dit projet Les dossiers des candidatures doivent être déposés au secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus tard le lundi 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de Responsable Administratif et Financier du projet1 du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. Profil et expérience requis POSTE: RESPONSABLE SUIVI-EVALUATION Dans le cadre de la mise en œuvre du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Responsable Suivi Evaluation pour l'unité de gestion du dit projet Durée Contrat initial d'un (1) an, renouvelable sur la base de la performance annuelle jusqu'à la fin du Projet. Lieu de travail Poste basé à Nouakchott avec des déplacements dans la zone d'intervention du programme. Les dossiers des candidatures doivent être déposés au secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus tard le Lundi 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de coordonateur du projet 1 du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. -Etre de nationalité Mauritanienne -Diplôme Supérieur d'ingénieur du génie rural ou ingénieur civil avec qualifications et/ou expériences avérées dans le domaine rural (Infrastructures rurales) -Disposant d'au moins 10 ans d'expérience dans la préparation et/ou l'exécution de projets d'aménagement hydro agricoles ou de projets similaires -Capacités de synthèse, d'analyse et de conceptualisation; Facilités de rédaction; -Expérience avérée appréciée en matière de mise en œuvre de projets de développement rural financés par des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience avec le Fonds africain de développement (FAD) serait un avantage -Très bonne connaissance et maîtrise de l'outil informatique (notamment les logiciels Word, Excel, Accès, etc.). -Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des déplacements sur le terrain. Les dossiers des candidatures doivent être déposés au secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus tard le Lundi 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de Spécialiste Infrastructures/Passation des marchés du projet1 du programme Profil et expérience requis -Etre de nationalité Mauritanienne -Diplôme supérieur des sciences sociales, sociologue, en planificateur (Bac + 4 ou 5) ou spécialiste de développement rural avec qualifications et/ou expériences avérées en suivi-évaluation dans le domaine des projets de développement rural -Capacités de synthèse, d'analyse et de conceptualisation; Facilités de rédaction; -Expérience d'au moins 5 ans dans le domaine spécifique du suivi-évaluation et de la planification, au sein d'un projet de développement; -Expérience souhaitée dans le suivi-évaluation d'un projet financé par des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience avec le Fonds africain de développement (FAD) serait appréciée; -Connaissance des méthodes, outils et techniques de Suivi/Evaluation et du cadre logique de la gestion axée sur les résultats; HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015 Page 11 ANNONCES -Très bonne connaissance et maîtrise de l'outil informatique (notamment les logiciels Word, Excel, Accès, etc.) et facilités à gérer des bases de données et utiliser des SIG; -Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des déplacements sur le terrain. Les dossiers des candidatures doivent être déposés au secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus tard le Lundi 26 janvier 2015, à 12 heures avec la mention Candidature au poste de Responsable Suivi Evaluation du projet 1 du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle POSTE: EXPERT EN DEVELOPEMENT RURAL Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Expert en Développement Rural pour l'unité de gestion du dit projet Profil et expérience requis -Etre de nationalité Mauritanienne -Diplômé en agronomie ou profil spécialiste de développement rural avec qualifications et/ou expériences avérées dans le domaine rural; -Capacités de synthèse, d'analyse et de conceptualisation; Facilités de rédaction; -Justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins 10 ans à des responsabilités élevées dans le domaine des projets de développement rural; -Expérience avérée appréciée en matière de mise en œuvre de projets de développement rural financés par des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience avec le Fonds africain de développement (FAD) serait un avantage -Très bonne connaissance et maîtrise de l'outil informa- tique (notamment les logiciels Word, Excel, Accès, etc.). -Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des déplacements sur le terrain. Les dossiers des candidatures doivent être déposés au secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus tard le Lundi 26 janvier 2015 à 12 heures avec la mention Candidature au poste d'expert en Développement Rural du projetl du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. POSTE: SPECIALISTE EN GENRE ET NUTRITION Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Spécialiste en Genre et Nutrition pour l'unité de gestion du dit projet Profil et expérience requis -Etre de nationalité Mauritanienne -Sociologue (Bac + 4 ou 5) ; -Spécialiste en organisation des OPA et genre; -Disposant d'une bonne expérience (au moins 10 ans) dans la problématique du développement en zones rurales basée sur l'approche participative, l'analyse du milieu, la promotion féminine, l'emploi des jeunes, la prise en compte des groupes les plus vulnérables, etc. ; -très bonnes connaissances du contexte du monde rural (groupes ethniques, foncier, organisation du monde rural, etc.) ; -Capacités à suggérer et définir les voies pour impliquer sans exclusion les communautés villageoises et concevoir avec elles des actions collectives axées sur la gestion des infrastructures socio-économiques et des ressources naturelles; -Connaissances appréciées des différents type d'aména- Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou Commission de Passation des Marchés et Conventions (CPMC) AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE Date: 16 janvier 2015 Avis d'Attribution N° : 001/CPMC/AN-ZF/2015 Référence du marché: DAOI N°004 et 005/CPMC/AN-ZF/2014 Dénomination du marché: la construction de la voie de désenclavement des secteurs des cabanons et la construction de la Voie de Contournement à Nouadhibou. Nombre d'offres reçues: -(11) offres pour construction de la voie de désenclavement des secteurs des cabanons; -(10) offres pour la construction de la Voie de Contournement à Nouadhibou. Date d'ouverture des offres: 07 novembre 2014 Nom de l'attributaire et Montants des offres retenues provisoirement: GTM Au terme de sa réunion tenue le 13 janvier 2015, la commission de passation des marchés et conventions de L'ANZF a décidé d'attribuer provisoirement les lots au soumissionnaire retenu conformément aux dossiers d'appel d'offres: -le lot n°1 pour la Construction de la voie de Désenclavement des Secteurs des Cabanons à l'entreprise GTM pour un montant de 907 335 992 UM ; -le lot n°2 pour la Construction de la Voie de Contournement à l'entreprise GTM pour un montant de 928 720 548 UM. La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 du code des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès du Centre de Régulation de la Zone Franche de Nouadhibou en vertu de la loi N° : 2013-001 du 02 Janvier 2013 portant création de l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou. Le Président de la Commission de Passation des Marchés et Conventions El Jeilany Ould CHEIKH gement hydro agricole, de la conduite des cultures irriguées et pluviales; -bonnes connaissances des aspects de gestion des exploitations, organisationnels et de la répartition des tâches au sein des exploitations; -Connaissance de la problématique foncière en Mauritanie et des particularismes régionaux; -Connaissance de la problématique foncière en Mauritanie et des particularismes régionaux; -Aptitudes à déceler les conflits d'intérêt et les spécificités locales; -Très bonne connaissance du terroir et de la zone de l'étude; pouvant parler les langues locales; -Aptitude à travailler avec le monde rural, les groupements paysans, les comités de gestion des AHA et les structures féminines, etc. -Facilités à évaluer le rôle et la place de la femme dans la zone, à procéder à l'analyse socioculturelle et des comportements par genre; aptitudes à orienter les activités proposées vers une participation accrue des femmes et des groupes vulnérables au développement de la zone d'intervention; -Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer de fréquents déplacements sur le terrain, et des séjours au sein des communautés concernées. Les dossiers des candidatures doivent être déposés au secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus tard le 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de Spécialiste en Genre du projetl du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle. LA SECRETAIRE GENERALE ABSENTE LE SECRETAIRE GENERAL PAR INTERIM TANDIA MOUSSA Société Capital Drilling Les occasions d’emplois Page 12 HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 -SAMEDI 17 - DIMANCHE 18 JANVIER 2015 SP RTS Sidi - Brahim dit Dieng CAN 2015 Match d’ouverture : Guinée Equatoriale -Congo La Coupe d’Afrique des Nations débute ce 17 janvier 2015 . Seize sélections nationales sont en compétition pour emporter le trophée, le 8 février prochain. La Guinée Equatoriale, qualifiée de dernière minute en tant que pays hôte, va essayer de multiplier ses chances, ce samedi après-midi. La Guinée Equatoriale n’a plus disputé de matches officiels depuis le 1er juin et la double confrontation contre la Mauritanie, précédent sa disqualification puis son repêchage. Peu d’informations ont filtré sur la préparation du Nzalang Nacional. Tout juste sait-on que l’équipe est regroupée au Portugal depuis mi-décembre à l’issue d’une Coupe de la CEMAC disputée à la maison par les joueurs locaux et bouclée à une décevante 4e place. La sélection s’est préparée au Portugal, jouant et perdant face à des clubs de ce pays. Le Congo cherche à gagner et y met les moyens Les Congolais se sont plongés dans la préparation de la CAN 2015, à temps. Avec les problèmes inhérents à certaines nations africaines : primes non versées aux joueurs, absences de contrats en bonne et due forme pour le staff, optimisme démesuré chez les supporters. « J’entends beaucoup de gens qui parlent de gagner la CAN. Bien sûr, on peut la gagner, mais ce serait une surprise, a relativisé Florent Ibenge lors d’une interview accordée à Radio Okapi. Le football se prépare. Ce qui m’intéresse ce qu’on puisse dire que dans deux ans ou quatre ans, on y va pour la gagner. Là on s’est qualifié d’une façon un peu difficile et quelques semaines après, tout le monde change et dit qu’on y va pour gagner. On y va avec des ambitions certes, mais ce n’est pas le moment de gagner. » Le sélectionneur a en tout cas choisi de fuir la pression exacerbée des fans pour placer son groupe dans le calme camerounais afin d’y effectuer le stage préparatoire. Après une joute amicale intéres- sante face aux partenaires de Stéphane Mbia (1-1), la RD Congo a remis ça pour une ultime répétition contre l’AS Dragon de Yaoundé avec quasiment le onze type, à peu de choses celui qui débutera face à la Zambie, le 18 janvier : Kidiaba – Mpeko, Kasusula, Mongongu, Kimwaki – Makiadi, Mulumbu – Kabananga, Kebano, Bokila – Mabwati. Tous ces garçons ont disputé l’intégralité de la partie (90 minutes). « Cette qualification doit servir à préparer l’avenir, explique Ibenge à Jeune Afrique. On ne doit pas s’arrêter à cela, il faut convaincre d’autres joueurs de nous rejoindre. Que la sélection, après la CAN, joue des matches amicaux aux dates FIFA. Car notre objectif, c’est de remporter une CAN. Celle de 2017 ou de 2019. » Avant cela, il y a ce choc face aux Zambiens. Ironie du sport, c’est face à ces mêmes Chipolopolos que les Léopards avaient remporté en 1969 le plus large succès de leur histoire (10-1). CAN 2015 : Calendrier de la Coupe d'Afrique La 30e Coupe d'Afrique des nations de football se déroule du 17 janvier au 8 février 2015 en Guinée équatoriale. Voici le calendrier de la phase finale de la CAN 2015. PHASE DE GROUPES CAN 2015 Obiang Nguema veut une fête populaire Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a affirmé qu'il allait offrir sur ses deniers personnels 40.000 places pendant toute la CAN-2015 aux supporteurs les plus démunis, demandant aux plus riches d'en faire autant. "Nous devons donner un caractère solennel à cet événement de la CAN, il faut donc acheter les places pour remplir les stades. Que ceux qui ont les moyens aident les démunis! Moi-même, j'achète 40.000 entrées, à raison de 10.000 par région (quatre sites abritent la CAN). Ce sont des billets à 500 FCFA (75 centimes) ce qui donne 20 millions de FCFA (30.000 euros)", a déclaré le président Teodoro Obiang Nguema lundi soir à la télévision nationale, lors d'une rencontre avec les chefs de villages, autorités militaires et ci- viles de la région continentale du pays. Pour inciter les populations à aller au stade, le chef de l'Etat a réduit de deux heures les jours de match la journée de travail des fonctionnaires de l'administration publique dans les régions où se déroulent les rencontres. Par ailleurs, le Gabon, pays voisin avec qui la Guinée Equatoriale avait déjà co-organisé la CAN-2012, a livré lundi 20 bus qui doivent servir à véhiculer les équipes. "C'est notre contribution pour soutenir la Guinée équatoriale. On dit chez nous que quand il y a fête chez le voisin c'est tout le village qui est en fête", a affirmé le ministre des Sports gabonais Blaise Louembe pour justifier le geste. Une si longue attente QUARTS DE FINALE DEMI-FINALES MATCH POUR LA 3e PLACE FINALE Plusieurs anciens vainqueurs de la CAN sont dans l’espoir d’un nouveau sacre en Guinée Equatoriale. A ce petit jeu du « quand reviendrastu Dame Coupe », ce sont les Diables Rouges du Congo qui sont les plus mal lotis. Leur unique couronnement remonte à quarante-trois ans (1972). Leurs voisins, les Léopards de la République Démocratique du Congo, attendent à peine depuis moins longtemps (1974). Que dire des Black Stars du Ghana qui, après s’être échappés avec quatre titres, le dernier en 1982, sont en panne. Ils ont depuis joué deux finales, toutes deux perdues, la première aux tirs au but (10-11) contre la Côte d’Ivoire à Dakar en 1992, la seconde face à l’Egypte (0-1) en 2010 à Luanda. L’Algérie a gagné son seul titre en 1990, déjà un quart de siècle. Le sacre de la Côte d’Ivoire remonte à 1992. Les Eléphants ont échoué par deux fois à renouveler l’exploit, en 2006 au Caire contre l’Egypte et en 2012 à Libreville contre la Zambie, les deux fois aux tirs au but. L’Afrique du Sud, pour sa première participation, avait triomphé chez elle en 1996 de la Tunisie, avant de perdre en finale deux ans plus tard à Ouagadougou face aux Egyptiens. Le Cameroun, troisième pays à signer quatre victoires après le Ghana et l’Egypte, a soulevé ses deux derniers trophées en 2000 et 2002. Le succès de la Tunisie remonte à 2004, victoire en finale contre le Maroc. La Zambie, autre ancien lauréat en piste en Guinée Equatoriale, est le vainqueur le plus récent puisqu’il remonte à 2012. L’attente, interminable pour certains, se poursuivra-t-elle davantage ? Sept autres pays sont, eux dans l’attente d’un premier succès.