Au conseil des ministres

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Au conseil des ministres
101
Numéro vert pour
signaler tout cas
suspect d’Ebola
HORIZONS
Propreté
est acte
de foi
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6430 VENDREDI 16 - SAMEDI 17 - DIMANCHE 18 JANVIER 2015 PRIX : 100 UM
Au conseil des ministres
Ferme volonté du gouvernement d'appliquer
l'interdiction des sacs et sachets en plastiques souples
L
e Conseil des ministres s'est
réuni, jeudi 15 janvier 2015,
sous la présidence de son Excellence Monsieur Mohamed Ould
Abdel Aziz, Président de la République.
Le Conseil a examiné plusieurs projets de loi dont celui portant pénalisation de la fabrication, l'importation, la
distribution et l'utilisation des sacs et
sachets en plastique souple.
Ce projet de loi traduit la ferme volonté du Gouvernement d'appliquer
l'interdiction de la fabrication, l'importation, la distribution et de l'usage
des sacs et sachets en plastiques souples. A cet effet, il définit un arsenal
de mesures répressives applicables en
cas de contravention.
Le conseil a également adopté plusieurs projets de décret dont celui portant déclaration d'utilité publique des
travaux de construction du réseau en
fibre optique du Projet de Connectivité Nationale WARCIP-Mauritanie.
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Le Président de la République reçoit les
émissaires palestinien et capverdienne
Le Président de la République, Son
Excellence Monsieur Mohamed
Ould Abdel Aziz, a reçu, hier, au
Palais présidentiel à Nouakchott, le
ministre Dr Jeouad Nagi, envoyé
spécial du Président de l'Etat de
Palestine, Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbass Abou
Mazen.
Au cours de l’entrevue, l’émissaire
palestinien a remis au Président
Mohamed Ould Abdel Aziz un
message du Président palestinien.
Le Chef de l’Etat a également reçu,
hier, au Palais présidentiel à
Nouakchott, Mme Maria Christina
Fonte Lima, vice-Premier ministre
capverdienne, émissaire spéciale de
son frère et ami, Son Excellence
Monsieur Jorge Carlos Fonseca,
Président de la République sœur du
Cap-Vert, accompagnée de la ministre capverdienne des Finances
Mme Christina Duarte.
Des membres du gouvernement commentent
les résultats du conseil des ministres
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Le Premier ministre reçoit
un émissaire palestinien
Le Premier ministre, Monsieur
Yahya Ould Hademine a reçu en audience, hier, à Nouakchott, le ministre Dr Jeouad Nagi, envoyé spécial
du Président de l'Etat de Palestine,
Son Excellence Monsieur Mahmoud
Abbass Abou Mazen.
Le responsable palestinien a remis
au Premier ministre un message de
son homologue palestinien, Monsieur Ramy Hamdallah.
L’entrevue s’est déroulée en présence de Mme Meghboula Mint
Bourdid, directrice adjointe de cabinet du Premier ministre.
Le président de l'Assemblée Nationale
reçoit le directeur exécutif de de l’IGDH
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Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec
la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
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ANNONCES
ADRESSES UTILES
Police Secours
Sapeurs Pompiers
Brigade Maritime
Brigade Mixte
SOMELEC (Dépannage)
SNDE
Météo
COMMISSARIATS DE POLICE
Commissariat TZ - 1
Commissariat TZ - 2
Commissariat Ksar 1
Commissariat Ksar 2
Commissariat El Mina 1
Commissariat El Mina 2
Commissariat Sebkha 1
Commissariat Sebkha 2
Commissariat Riadh 1
Commissariat Riadh 2
Commissariat Arafat 1
Commissariat Toujounine 1
Commissariat Dar Naïm 1
Commissariat Dar Naïm 2
Commissariat Teyarett 1
Commissariat Teyarett 2
Commissariat Spécial Aéroport
Commissariat Voie publique
Direction Régionale de la Sûreté
Police Judiciaire
Centre Hospitalier National
Hôpital Cheikh Zayed
Polyclinique
PMI Pilote
PMI Ksar
PMI Teyarett
Clinique Moulaty
Clinique Najar
Clinique Kissi
Clinique Dr. Moumine
Clinique Makam Ibrahim
Clinique Ben Sina
Clinique Tisram
Clinique 2000
Clinique El Qods
Clinique Adama Diani
Clinique Bien-être
Clinique Chiva
BAMIS
BADH
BMCI
BNM
BCI
BACIM BANK
CHINGUETTI BANK
GBM
HÔPITAUX
CLINIQUES
BANQUES
17
18
4525 39 90
4525 25 18
4525 23 08
4529 84 88
4525 11 71
4525 23 10
4524 29 52
4525 21 66
4525 27 38
4525 12 97
4524 25 24
4525 38 21
4524 29 82
4524 29 35
4524 29 50
4525 10 13
4525 29 30
4524 29 56
4524 29 53
4525 24 71
4524 29 51
4525 21 83
4525 29 65
4525 21 59
4525 54 49
4525 21 35
4529 84 98
4525 12 12
4525 22 16
4525 20 19
4525 35 94
4525 13 41
4525 49 42
45 29 27 27
4525 10 02
4525 57 60
4525 08 88
4525 87 66
4529 33 33
4525 82 61
4525 59 34
4525 13 35
4525 80 80
4525 14 24
4525 59 53
4525 24 69
4525 26 02
4529 28 76
4529 19 00
4525 21 73
4525 12 62
AMI
FAX: 45 25 55 20
E-mail :
[email protected]
[email protected]
B P: 371/ 467
Direction des Ressources:
45 25 27 77
Siège:45 25 29 70/45 25 29 40
Communiqué
Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
(CNSS) demande à l’ensemble des bénéficiaires de prestations du régime de la sécurité sociale de communiquer aux services de la Caisse
leurs numéros nationaux d’identifications (épouses et enfants compris) et ce dans les plus brefs délais et en tous cas avant la fin du mois
de janvier 2015.
Passé ce délai, il sera procédé à la suspension du paiement de toute
prestation dont le bénéficiaire n’a pas fourni le numéro national
d’identification demandé.
Le Directeur Général
Mohamed Aly OuldDedew
HORIZONS
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
ÉDITÉ PAR L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION
DIRECTEUR DE PUBLICATION, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE
MAURITANIENNE D’INFORMATION: Yarba Ould Sghaïr
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION :
Mohamed Saleh Ould Chighaly
RÉDACTEUR EN CHEF :
Diagana Babouna
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION :
Baba Dianfa Traoré
RESPONSABLE DE LA MAQUETTE : Elhadrami Ould Ahmedou
TIRAGE :
IMPRIMERIE NATIONALE
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
Au conseil des ministres
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ACTUALITE
Ferme volonté du gouvernement d'appliquer l'interdiction
des sacs et sachets en plastiques souples
L
e Conseil des Ministres s'est
réuni, jeudi 15 Janvier 2015,
sous la présidence de Son
Excellence Monsieur Mohamed
Ould Abdel Aziz, Président de la République.
une communication relative à un
bail emphytéotique dans la wilaya
du Brakna au profit de l'Autorité
Arabe pour l'Investissement et le
Développement Agricole (AAID)
Le Ministre de l'Equipement et des
Transports a présenté une communication relative à la situation des accidents de la route survenus durant
l'année 2014.
Le Conseil a examiné le projet de loi
portant pénalisation de la fabrication, l'importation, la distribution et
l'utilisation des sacs et sachets en
plastique souple.
Le Projet de loi traduit la ferme volonté du Gouvernement d'appliquer
l'interdiction de la fabrication, l'importation, la distribution et de l'usage
des sacs et sachets en plastiques souples. A cet effet il définit un arsenal
de mesures répressives applicables
en cas de contravention.
Le Conseil a également examiné et
adopté les projets de décrets suivants:
- Projet de décret portant nomination
du Président et des Membres du
Conseil d'Administration de la Compagnie Mauritanian Airlines International
- Projet de décret portant nomination
du Président et des membres du
Conseil d'Administration de l'Université de Nouakchott.
- Projet de décret portant nomination
Enfin le Conseil a pris les mesures
individuelles suivantes :
Ministère du Pétrole, de l'Energie
et des Mines
Cabinet du Ministre
Conseiller Technique chargé de la
Communication et de la Coopération: Abdallah Yaghoub Houroumtalla, Titulaire d'une Maîtrise en
droit.
des membres du Conseil d'Administration du Centre National des Œuvres Universitaires.
- Projet de décret portant déclaration
d'utilité publique des travaux de
construction du réseau en fibre optique du Projet de Connectivité Nationale WARCIP-Mauritanie.
- Projet de décret portant nomination
du Président et des membres du
Conseil d'Administration de la Société Nationale pour le Développement
des
Infrastructures
Numériques (SDIN).
- Projet de décret portant nomination
du Président et des membres du
Conseil d'Administration de l'Ecole
Nationale des Travaux Publics
d'Aleg.
Le Président de la République reçoit
un émissaire palestinien
Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,
a reçu, hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, le ministre Dr Jeouad Nagi, envoyé spécial du Président de l'Etat de Palestine, Son
Excellence Monsieur Mahmoud Abbass Abou
Mazen.
Au cours de l’entrevue, l’émissaire palestinien
a remis au Président Mohamed Ould Abdel
Aziz un message du Président palestinien.
A sa sortie d'audience, l'envoyé spécial du Président de l'Etat de Palestine a fait la déclaration suivante à l'Agence Mauritanienne
d'informations (AMI):
"J'ai eu l'honneur d'être reçu en audience par
Son Excellence le Président de la République,
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, à qui
j'ai remis un message de son frère, Son excellence le Président Mahmoud Abbass Abou
Mazen.
La rencontre a été l'occasion de transmettre les
salutations du Président palestinien à son Excellence le Président de la République et à travers lui au peuple mauritanien, et celles de la
direction nationale et du peuple palestinien,
ainsi que leurs remerciements à son Excellence, au gouvernement et au peuple maurita-
niens pour tout ce qu'ils apportent comme aide
et soutien au peuple palestinien, en particulier
sur le plan politique.
Nous apprécions hautement l'action dynamique menée, ces dernières années, par la
Mauritanie et qu'elle mène encore, aux deux
niveaux arabo-africain et international, en vue
de rassembler davantage de soutien pour la
cause palestinienne.
Nous avons constaté, ces derniers temps, la
portée des réalisations et les résultats obtenus
par la Mauritanie dans les divers domaines.
Aussi, ai-je transmis à Son Excellence la détermination de la direction nationale palestinienne à développer la coopération avec la
Mauritanie dans les domaines économiques et
à tous les niveaux.
J'ai également informé Son Excellence le Président de la République de la disponibilité de
la direction nationale palestinienne de mettre
l'ensemble de ses moyens et compétences au
service des frères en Mauritanie. Nous allons
travailler prochainement sur la coordination
de nos positions bilatérales au niveau africain,
d'autant plus que c'est Son Excellence qui préside l'Union Africaine".
Le Ministre des Affaires Etrangères
et de la Coopération, a présenté une
communication relative à la situation internationale.
Le Ministre de l'Intérieur et de la
Décentralisation a présenté une
communication relative à la situation intérieure.
Le Ministre des Finances a présenté
Ministère de l'Agriculture
Etablissements Publics
Ecole Nationale de Formation et de
Vulgarisation Agricole de Kaédi
Directeur: Sidi Mohamed Ould
Ghassem, Ingénieur Agronome, en
remplacement de M. Sidi Aly Ould
Deida, admis à faire valoir ses droits
à la retraite.
Le Président de la République reçoit
une émissaire capverdienne
Le Président de la République, Son Excellence
Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu,
hier, au Palais présidentiel à Nouakchott, Mme
Maria Christina Fonte Lima, vice-Premier ministre capverdienne, émissaire spéciale de son
frère et ami, Son Excellence Monsieur Jorge
Carlos Fonseca, Président de la République
sœur du Cap-Vert, accompagnée de la ministre
capverdienne des Finances Mme Christina
Duarte.
A sa sortie d'audience, la responsable capverdienne a fait la déclaration suivante à l'Agence
mauritanienne d'information (AMI):
"Je suis ici en tant qu'envoyée spéciale de Son
Excellence le Président de la République du
Cap-Vert et j'ai eu l'honneur d'être reçue en audience par Son excellence le Président de la
République, Monsieur Mohamed Ould Abdel
Aziz, à qui j'ai présenté notre candidat à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD), Mme Cristina Duarte qui est
notre ministre des Finances depuis dix ans.
Elle est une excellente candidate.
Nous avons demandé à son Excellence l'appui
de la Mauritanie à cette candidature. Notre
candidate a joué un important rôle dans le
grand changement qu'a connue l'économie
capverdienne depuis plusieurs années, ce qui
nous a permis de parvenir à des résultats importants nous permettant, à l'instar de la Mau-
ritanie, d'être parmi les pays qui connaissent
une croissance considérable.
Nous sommes également dans une situation
qui nous prépare à réaliser l'atteinte des Objectifs du Millénaires du Développement
(OMD) et nous pensons que Mme Cristina
Duarte pourra apporter cette vision au profit
d'une Afrique développée, comme elle est en
mesure de contribuer, de façon importante, à
la lutte contre la pauvreté et à garantir un grand
changement de l'économie africaine.
Nous avons félicité Son Excellence pour les
grands progrès réalisés par la Mauritanie et
nous souhaitons partager avec ce pays cette
ambition d'une Afrique développée au service
des populations du Continent.
J'ai écouté avec joie les encouragements de
Son Excellence le Président qui s'entretiendra
incessamment avec le Président du Cap -Vert
pour arrêter une position définitive de la Mauritanie et nous comptons beaucoup sur ce soutien".
L’envoyée spéciale capverdienne qui était accompagnée par le ministre des Finances, M.
Thiam Diombar, a quitté Nouakchott, hier soir.
Elle a été saluée à l’aéroport par les ministres
de la Justice, M. Sidi Ould Zeïne et des Affaires économiques et du Développement, M.
Sidi Ould Tah.
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
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ACTUALITE
Le président de l'Assemblée Nationale
reçoit le directeur exécutif de l’IGDH
Le président de l'Assemblée Nationale, M.
Mohamed Ould Boïlil, a reçu, hier matin, à
Nouakchott, le Directeur exécutif de l'Institut
de Genève pour les Droits de l'Homme (IGH),
M. Nizar Abdel Kader, actuellement en visite
en Mauritanie.
Cette rencontre, qui avait trait aux questions
d'intérêt commun, s'est déroulée en présence
de la présidente de la Commission des Droits
de l'Homme, Mme Irabiha Mint Abdel Weddoud, du secrétaire général de l'Assemblée
Nationale, M. Abdallahi Ould Saleh et de la
directrice de la Promotion des Droits de
l'Homme et de la Cohésion sociale, Mme Fatimetou Mint Mohamed Lemine Ould
N'Diayane.
Au nom du Président de la République
Décoration de fonctionnaires du ministère
des Affaires sociales
La ministre des Affaires sociales, de
l'Enfance et de la Famille, Mme Lamina Mint El Ghotob Ould Momme,
a décoré, hier, au nom du Président
de la République, les fonctionnaires
et employés de son département suivants dans le cadre des festivités
commémoratives du 54è anniversaire de l'indépendance nationale:
Médaille de la Reconnaissance Nationale
- M. Mohamed Vadel Ould Mohamed Lemine, Inspecteur général
Médaille d'honneur 1ère classe
- M. Mohameden Ould Ahmedne,
Chef service
Médaille d'honneur de 2è classe
- Mme Zeinebou Mint Taleb, Coordinatrice régionale
- M. Mohamed Ould Souleymane,
Le ministre de la Justice, M. Sidi
Ould Zeïne, a reçu en audience, hier,
à Nouakchott,
le directeur exécutif de l'Institut de
Genève pour les Droits de l'Homme,
M. Nizar Abdel Kader, actuellement
en visite en Mauritanie.
La rencontre, qui avait porté sur les
questions d’intérêt commun, s'est
déroulée en présence de la présidente de la Commission des Droits
de l'Homme, Mme Irabiha Mint
Abdel Weddoud et de la directrice
de la Promotion des Droits de
l'Homme et de la Cohésion sociale,
Mme Fatimetou Mint Mohamed Lemine Ould N'Diayane.
Le ministre des Affaires islamiques
reçoit le directeur exécutif de l’IGDH
Le ministre des Affaires islamiques
et de l’Orientation islamique, M.
Ahmed Ould Ehel Daoud, a reçu en
audience, hier, à Nouakchott, le directeur exécutif de l'Institut de Genève pour les Droits de l'Homme,
M. Nizar Abdel Kader, actuellement
en visite en Mauritanie.
L’entrevue qui avait porté sur les
Technicien supérieur
Médaille d'honneur de 3è classe
- M. Oumar Ould Abou N’Diaye,
Chauffeur.
Des membres du gouvernement commentent
les résultats du conseil des ministres
Les ministres des Relations avec le
Parlement et de la Société civile,
porte parole du gouvernement, de
l'Equipement et des Transports et de
l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la Communication,
respectivement, Dr Izidbih Ould
Mohamed Mahmoud, Dr. Isselkou
Ould Ahmed Izidbih et M. Mohamed Lemine Ould El Mamy ont
commenté, hier soir, les travaux du
conseil des ministres tenu plus tôt
dans la matinée.
Le ministre des Relations avec le
Parlement et de la Société civile,
porte parole du gouvernement a indiqué que le conseil des ministres a
examiné et adopté un projet de décret portant déclaration d'utilité publique des travaux de construction
du réseau en fibre optique du projet
de connectivité nationale WARCIPMauritanie ainsi qu'une communication relative à la situation des
accidents de la route survenus durant
l'année 2014.
De son côté, le ministre de l'Equipement et des Transports a présenté
une communication, chiffres à l'ap-
Le ministre de la Justice reçoit
le directeur exécutif de l’IGDH
pui, sur le bilan des accidents de la
circulation au cours de l'année écoulée et un autre pour la période 20132014.
Le ministre a précisé que les accidents matériels qui n'ont pas causé
de pertes humaines ont atteint en
2014, environ 5843 tandis que les
accidents qui ont conduit à des
pertes en vies humaines ont atteint
pour la même période 1850 faisant
notamment 219 morts.
Il a ajouté qu’en dépit du fait que la
moyenne des routes équivaut à 3,7
fois de plus par rapport aux périodes
précédentes, l'augmentation du nombre des populations et les facilités
accordées en matière d'octroi de permis de conduire, le nombre des accidents de la circulation causant des
dégâts matériels et humains a été réduit.
Le ministre a souligné que cette réduction est due aux politiques suivies par le département de
l'Equipement et des Transports en
collaboration avec les différents secteurs gouvernementaux et les organisations de la société civile.
Il a appelé les chauffeurs et les usa-
gers de la route à faire preuve de vigilance et de responsabilité pour permettre la réduction de ces accidents
et de leurs incidences.
Le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Technologies de l'Information et de la
Communication, a affirmé que le
projet de construction du réseau en
fibre optique s'inscrit dans le cadre
de la stratégie nationale de modernisation de l'administration et des
technologies de l'information et de
la communication pour la période
2012-2016 qui a été adoptée par le
conseil des ministres le 22 mars
2012.
Il a ajouté que l'amélioration de la
connectivité nationale renforce les
chances des citoyens et des sociétés
d'accéder à l'internet à haut débit en
vue de l'acquisition du savoir.
M. Mohamed Lemine Ould El
Mamy a souligné que le réseau en
fibre optique dont la construction est
prévue complétera le réseau actuel
et permettra la réalisation de lignes
en fibre optique d'une longueur de
1600 km.
Il a, en outre, précisé que la déclaration d'utilité publique des travaux de
construction du réseau en fibre optique du projet de connectivité nationale
WARCIP-Mauritanie
permettra l'exécution du plan de gestion de l'environnement et d'investissement avec la collaboration des
structures concernées, notamment
les ministères de l'Intérieur et de la
Décentralisation et de l'Environnement et du Développement durable.
La conférence de presse s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère des Relations avec
le Parlement et de la société civile et
certains cadres du département.
questions d’intérêt commun, s'est
déroulée en présence de la présidente de la Commission des Droits
de l'Homme, Mme Irabiha Mint
Abdel Weddoud et de la directrice
de la Promotion des Droits de
l'Homme et de la Cohésion sociale,
Mme Fatimetou Mint Mohamed Lemine Ould N'Diayane.
La ministre de l'Elevage appelle au
«sérieux et à l'assiduité dans le travail»
La ministre de l'Elevage, Dr Fatima
Habib, a demandé aux responsables
de son département «de bien vouloir
observer le sérieux et l'assiduité
ainsi que l'esprit d'équipe afin de garantir la réussite du travail».
La ministre, qui s’exprimait, au
cours d’une réunion qui a regroupé,
mercredi, ses principaux collaborateurs, a insisté sur la nécessité de
préserver les acquis réalisés au cours
des dernières années dans le domaine de l'élevage et de la modernisation du département.
Elle a, par ailleurs, passé en revue
les grandes réalisations qui ont eu
lieu dans ce domaine notamment
l'insémination artificielle pratiquée
sur les bovins pour améliorer le rendement des espèces bovines, programme lancé en 2011 sur
instruction du Président de la Répu-
blique, Monsieur Mohamed Ould
Abdel Aziz.
Mme Fatima Habib a également
précisé que son département continue, dans l'exécution de son programme,
à
consolider
les
réalisations en matière d'amélioration des espèces et de santé animale
en plus de l'édification des infrastructures de base. Elle a ajouté,
dans ce cadre, que son ministère assure, par ailleurs, l'évaluation, le
suivi des activités et organise des
campagnes de sensibilisation pour
développer davantage le secteur.
La ministre a, en outre, souligné
que, sur instruction du Président
Mohamed Ould Abdel Aziz, les visites aux différentes administrations
centrales et aux établissements dépendant du département se poursuivront.
La ministre des Affaires sociales
reçoit le directeur exécutif de l’IGDH
La ministre des Affaires sociales, de
Enfance et de la Famille, Mme Lamina Mint El Ghotob Ould
Momme, a reçu en audience, hier, à
Nouakchott, le directeur exécutif de
l'Institut de Genève des Droits de
l'Homme (IGDH), M. Nizar Abdel
Kader, en visite actuellement en
Mauritanie.
L'audience s'est déroulée en présence du secrétaire général du ministère des Affaires sociales, de la
présidente de la Commission nationale des Droits de l’Homme et de la
directrice de la Promotion des Droits
de l'Homme et de la Cohésion sociale.
Le directeur général de l'Agence Tadamoun
reçoit le directeur exécutif de l’IGDH
Le directeur général de l'Agence Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, à l'Insertion
et à la Lutte contre la Pauvreté, Me
Hamdi Ould Mahjoub, a reçu, hier
matin, à Nouakchott, le directeur
exécutif de l'Institut de Genève pour
les Droits de l'Homme, M. Nizar
Abdel Kader, actuellement en visite
en Mauritanie.
Au cours de cette entrevue, le directeur général de l'Agence Tadamoun
a fait un exposé sur la mission de
son institution et son champ d'intervention dans le domaine de la lutte
contre les séquelles de l'esclavage et
de lutte contre la pauvreté.
La rencontre s'est déroulée en présence de la présidente de la Commission Nationale des Droits de
l'Homme (CNDH) et de la directrice
de la Promotion des Droits de
l'Homme et de la Cohésion sociale
en plus des conseillers du directeur
général de l'Agence Tadamoun.
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
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OPINION
Accord de pêche RIM-UE :
un éclairage à l’adresse de l’opinion publique mauritanienne
Depuis l’expiration du dernier protocole renouvelé avec l’Union Européenne pour deux
(2) ans à compter du 1er Août 2012, l’encre
continue de couler pour surtout incriminer les
négociateurs mauritaniens, minimiser la
chance du retour des européens à la table de
négociation ou insinuer l’incapacité de notre
pays quant à tenir sur ses positions devant un
consortium de 29 pays.
Qu’on sache qu’en 1987, ces pays de l’actuelle
Union Européenne accédèrent pour la première fois à la pêche dans notre Zone Economique Exclusive dans le cadre d’un accord
dûment formalisé. Progressivement, les possibilités de pêche octroyées par la partie mauritanienne ont augmenté et l’éventail des
espèces autorisées, a aussi suivi: merlus noirs
et autres poissons démersaux, poissons pélagiques (thonidés et petits pélagiques), crustacés (crevettes, langoustes et crabes) et
céphalopodes (notamment poulpe).
En ce qui concerne particulièrement l’accès
des européens aux céphalopodes, il a eu lieu
en un moment sensible de l’histoire de notre
pays et pour des raisons qui ont été alors qualifiées d’exceptionnelles et hautement politiques. Pourtant ces céphalopodes avaient
rapporté à notre pays des montants d’argents
importants et encouragé l’Espagne à faire perpétuer l’accord en le défendant chaque fois,
avec tous les moyens, auprès des pays de
l’Union désintéressés ou hostiles à ce genre
d’accords.
Initialement commercial, l’accord de pêche
RIM-UE a évolué en harmonie avec la politique commune de l’Europe en matière de
pêche pour prendre la forme d’Accord de Partenariat de Pêche (APP) au sens de Cotonou.
Malgré tout, celui-ci a toujours revêtu un caractère politique implicite. En effet, à chaque
renouvellement, les négociateurs européens
faisaient sous-entendre à leurs interlocuteurs
mauritaniens l’importance de l’aide faite à
notre pays de manière bi et multilatérale et de
la tolérance qui lui est accordée en matière de
démocratie, de droits de l’homme, de lutte
contre le terrorisme, etc.
Très sensibles et très regardants sur la préservation des ressources naturelles et l’environnement, les pays de l’Europe du nord,
membres de l’Union, ont souvent manifesté
leur réticence ou désaccord même par rapport
à ce genre d’accord conclus avec des pays tiers
côtiers. Alors, n’eût été le rôle très actif de
l’Espagne (principal bénéficiaire) et le principe de solidarité au sein de l’UE, ces pays
n’auraient pas continué à cautionner ces accords de pêche qu’ils jugent non équitables et
dangereux pour l’avenir des écosystèmes marins dans les pays concernés.
La précarité du budget de la Mauritanie de
1987 à 2008, résultant notamment des faibles
recettes fiscales, a fortement contribué à pé-
renniser un contrat que tout le monde a toujours considéré comme trop avantageux pour
la partie européenne. Pendant toute cette période, la Mauritanie a en effet souvent accepté
de signer, contre l’avis technique de ses négociateurs, sous la contrainte de payer ses fonctionnaires à la fin du mois ou de rembourser
un homme d’affaire mauritanien qui aurait généreusement fait avancer à l’Etat les montants
nécessaires.
Aussi, les mauvaises langues citaient parfois
des négociateurs mauritaniens qui prenaient
des pots de vin contre des facilités dont particulièrement un taux élevé de juvéniles et de
prises accessoires, l’accès à des zones sensibles ou une durée plus longue des protocoles
quand ceux-ci sont vraiment trop avantageux
pour la partie européenne (de 3 ans à 6 ans).
En 2011, la Mauritanie avait entamé les négociations de renouvellement du protocole 20062012, forte des résultats de la lutte contre la
gabegie lancée par la Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz dans le
cadre de son programme électoral de 2009. A
aussi fortement contribué, le rôle de plus en
plus dissuasif des médias et des organisations
de la société civile dans la dénonciation de tout
abus lié à la gestion de des affaires publiques,
notamment les pratiques « gabegistes » et corruptives.
L’attitude nouvelle des négociateurs mauritaniens et leur ambition de parvenir à un protocole mutuellement avantageux, avaient créé un
vrai choc psychologique et économique tant
chez les européens que chez une partie des
mauritaniens.
Afin d’éviter de répéter ce qu’a dû dire la
presse à ce sujet ces dernières années, je me limite à expliciter davantage les causes de ce
changement et/ou les visées de notre pays. Il
s’agit notamment des faits suivants :
-Les montants des impôts recouvrés passent
d’environ 19 milliards UM en 2008 à plus de
120 milliards en 2012, date du renouvellement
du protocole qui a expiré -exceptionnellementle 15 décembre dernier. Les recettes de l’Etat
provenant des impôts et de la Douane n’ont
cessé, depuis lors, d’augmenter grâce aux efforts de l’ingénieur Mokhtar N’Diaye, du Général Dah El Mamy et de l’émergence du
secteur minier.
-L’intention d’introduire, à partir de 2010, de
nouvelles réformes mettant en cause le régime
d’affrètement, le prix payé pour la licence libre
(y compris l’accord RIM-UE) et son indexation sur le GT/TJB, la réservation de la ressource pour un client qui n’est pas sûr de venir
ou de rester pêcher dans nos eaux toute la
durée contractée, le nombre de marins embarqués, la forme du débarquement des navires de
l’UE et le lieu du transbordement des navires
étrangers pélagiques, etc.
-L’exploitation des notions de ‘’accord de partenariat équitable’’, de ‘’surplus’’, de ‘’appui
sectoriel’’ et de ‘’préservation des ressources
et leur environnement’’ promus par la politique
communautaire. Ceci s’est traduit, pour notre
pays, par:
(i)l’ambition de vendre ses ressources halieutiques aux prix du marché international et de
séparer le prix des possibilités de pêche octroyées à l’UE de du soit disant ‘’appui sectoriel’’ ou montant payé en sus de la
compensation financière par la Commission
européenne;
(ii)le retrait du poulpe de la liste des espèces
habituellement offertes à l’UE dans le cadre de
l’accord de pêche en raison double de la surexploitation de celui-ci et de l’absence de surplus par rapport aux capacités propres des
mauritaniens à assurer l’exploitation du potentiel permissible de cette espèce ;
(iii)une volonté d’assurer une meilleure préservation des intérêts de la petite pêche (pêche
artisanale et côtière) ;
(iv)l’attachement à une gestion durable de ses
ressources halieutiques à travers une panoplie
de mesures techniques relatives à des modifications du zonage, à l’allocation des ressources (introduction des quotas individuels),
au débarquement obligatoire des espèces de
fond, au lieu du transbordement des navires
pélagiques, etc.
-Une volonté politique d’accompagner les
techniciens négociateurs dans leurs efforts de
permettre à la Mauritanie de tirer le maximum
de retombées sociales et économiques de ses
ressources halieutiques en tant que patrimoine
commun à toutes les générations présentes et
futures.
Malgré le choc produit chez nos partenaires
européens par ces nouvelles orientations et
malgré sept rounds de négociation, un compromis a finalement pu être trouvé et un protocole, signé le 26 juillet 2012 pour deux (2)
ans. C’était un compromis surtout pour la
Mauritanie qui aurait voulu, entre autres, que
la Commission européenne supporte et l’habituelle compensation financière et les redevances armateurs pour être ainsi sûre (la
Mauritanie) de percevoir la contrepartie des
possibilités de pêche réservées au partenaire
européen toute la durée de l’accord ou de ses
protocoles. Ainsi, le mode de payement des
quotas contractés auprès de la Mauritanie devient, comme le partage des possibilités de
pêche entre les pays membres de l’Union, une
affaire interne des 29 réunis. De même, l’appui
sectoriel, accordé et utilisé suivant des conditionnalités généralement difficiles, reste, lui
aussi, à l’appréciation du négociateur européen
(voir l’article « Accord de pêche RIM-UE :
un contexte favorable, mais à quoi ? », Cridem
du 14.11.2011).
Notre pays a été grandement surprise par la
campagne qui a démarré en Europe et chez
nous quelques semaines seulement après la cérémonie de Nouakchott quand un protocole a
été signé et paraphé par les deux présidents
ayant dirigé les négociations du renouvellement du protocole en passe alors de finir (la
validité du protocole renouvelé le 26 juillet
lors du 7ème round à Nouakchott, devrait se
terminer dans 5 jours, c’est-à-dire le 31 juillet
2012).
Par rapport à la situation qui prévaut actuellement, la Mauritanie continue d’espérer, malgré trois rounds de négociations déjà
infructueux, une solution qui satisferait les
deux parties.
Beaucoup d’atouts nourrissent cet espoir, à savoir les spécificités des relations de la Mauritanie avec l’Espagne, la qualité de la
coopération historique avec les pays européens, pris individuellement et unis au sein de
leur instance suprême et enfin, les avantages
de la zone et de l’offre de la Mauritanie.
Pendant cette trêve, notre pays aurait certainement préparé, d’autres alternatives et le doigt
serait même sur la gâchette pour, le moment
venu, déclarer publiquement la variante la plus
avantageuse parmi les choix qui lui seraient
offerts. Sans aucun doute, ce choix tiendra
compte, dans l’ère de la mondialisation, du
lien étroit entre la politique, l’économie, le
droit de l’homme et la géopolitique, notamment à l’échelle de la zone du Sahel.
A mon avis, une politique de concession, suivant un cahier de charges bien définies, de
quotas importants et pour une durée assez suffisante pour permettre à l’acquéreur d’amortir
ses investissements et réaliser des bénéfices,
serait une option qui va créer plus de concurrence entre les demandeurs d’accès à nos ressources halieutiques.
Conformément à la Déclaration de Politique
Générale du Gouvernement de Monsieur
Yahya Ould Hademine en ce qui concerne la
pêche, le volume de l’investissement à exiger,
le débarquement et la transformation en Mauritanie des captures réalisées dans sa ZEE, devront faire partie de telles charges à introduire
dans le nouveau système d’allocation de la ressource.
Cet éclairage apporté en ce moment précis où
certaines forces malintentionnées veulent faire
de l’accord de pêche RIM-UE une opportunité
pour nuire aux rapports entre la Mauritanie et
ses partenaires européens, est surtout destiné
à l’opinion publique nationale ; le vrai but
étant de montrer que prétendre à un accord
équitable n’est guère un crime et d’emmener
les Mauritaniens à souder leurs rangs derrière
leur Président Mohamed Ould Abdel Aziz et
d’avoir confiance, les jours à venir, en leur
équipe de négociation.
Dr Sidi El Moctar Ahmed Taleb
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HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
MAGAZINE
Hygiène de vie
Douleur : quels médicaments prendre ?
Maux de tête, règles douloureuses et rage de dents
sont des douleurs qui nous
font régulièrement souffrir.
Pour les soulager, nous
avons pris l’habitude de
consommer des antalgiques
(aspirine, Doliprane®,
Advil®…), sans forcément
bien les connaître. Prendre
des médicaments sans prescription demande pourtant
plus de précautions d’emploi. Comment lutter soimême contre la douleur ?
Nous faisons part des recommandations de
l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament française (ASNM).
Plus de 80% des européens disent
être confrontés, à titre personnel ou
familial, à la douleur au moins une
fois par mois. Un chiffre qui légitime le passage en 2008 de certains
antalgiques devant le comptoir des
pharmacies françaises. Et quand on
sait que les français consomment
chaque année près de deux boîtes de
ces médicaments disponibles sans
ordonnance, la question de leur
bonne
utilisation
se
pose.
Lorsqu’on choisit de prendre un
médicament sans avis médical, on
manque parfois d’informations pour
ne pas mettre sa santé en danger.
La première étape consiste à savoir
s’il est prudent de ne pas consulter
son médecin. Pour quelles douleurs
peut-on prendre un antalgique sans
risques ? La douleur ressentie estelle le signal d’alarme d’une maladie plus grave ?
Toutes les douleurs ne se ressemblent pas… les médicaments qui
leur font face non plus ! Apprenez à
choisir l’antalgique le plus adapté à
votre situation : celui qui combat au
mieux votre type de douleur tout en
étant le moins risqué pour votre
santé.
Une fois l’antalgique choisi, encore
faut-il bien le prendre ! Un médicament est une substance active : une
dose trop importante peut être
source de complications. Quelle
dose journalière ne faut-il pas dépasser ? Après combien de temps
peut-on reprendre un comprimé ?
Paracétamol, aspirine ou ibuprofène
: à chaque antalgique ses conseils
d’utilisation.
Avant de prendre un médicament
: bien identifier sa douleur
La douleur est une « expérience
sensorielle et émotionnelle désagréable » que nous aimerions ne
pas connaître. Mais si on souhaite
la voir cesser au plus vite, sa fonction vitale de « signal d’alarme » ne
doit pas être ignorée.
Certaines douleurs sont d’intensité
faible à modérée et traduisent une
agression facilement identifiable :
ce sont des candidates parfaites à
l’automédication. D’autres peuvent
au contraire être symptomatiques
d’une maladie plus grave et doivent
faire l’objet d’une consultation.
Pour quelles douleurs consulter ?
Ne prenez pas en charge vousmême votre douleur lorsque celleci : est intense et laisse soupçonner
une maladie grave, survient de manière brutale et inattendue ; comme
une douleur « serrant » la poitrine
violemment; revient de manière répétitive sans causes apparentes ; La
douleur doit être isolée et céder à un
traitement adéquat ; s’accompagne
d’autres signes tels qu’un état de
malaise général, une forte fièvre, un
gonflement inhabituel de la zone
douloureuse, une diminution de la
force dans un membre…
Contre-indications absolues :
Ne prenez pas un traitement sans
avis médical si vous êtes atteint
d’une maladie grave des reins, du
foie ou du cœur ! De même, un
risque connu de saignement (maladie hémorragique, prise d’un traitement anticoagulant) constitue une
contre-indication absolue à la prise
d’antalgiques en automédication.
Quand consulter ?
Certaines situations doivent vous
amener à prendre rendez-vous avec
votre médecin afin d’adapter votre
traitement : si la douleur persiste
plus de 5 jours ; si la fièvre dure depuis plus de 6 jours ; si les symptômes s’aggravent ; si le traitement
antalgique vous semble insuffisamment efficace ; si la douleur vous
réveille la nuit.
Paracétamol, ibuprofène ou aspirine... lequel choisir ?
Face au grand nombre d’antal-
giques disponibles sans ordonnance
en pharmacie, le choix est complexe. S’ils suppriment ou diminuent tous la douleur en bloquant
l’influx nerveux qui témoigne de
l’agression, chacun le fait à sa
façon. Pour calmer au mieux sa
douleur sans prendre de risques, on
choisira son traitement en fonction
de son type de douleur et de son état
de santé.
Les antalgiques disponibles sans
prescription appartiennent à deux
familles de médicaments. La première comprend les médicaments à
base de paracétamol (= acétaminophène), commercialisés sous les
noms de Doliprane®, Dafalgan®,
Efferalgan® etc. La seconde se
compose quand à elle de médicaments possédant des propriétés antiinflammatoires, regroupés sous le
nom « d’anti-inflammatoires nonstéroïdiens (AINS) ». On y retrouve
l’ibuprofène (Advil®, Nurofen®,
Motrin® etc) ainsi que le plus
connu des analgésiques : l’aspirine
(= acide acétylsalicylique).
Paracétamol, aspirine et ibuprofène
sont présents en pharmacie sous des
formes diverses (gélules, comprimés effervescents, gels, suppositoires…) adaptées à toutes les
situations. Ces médicaments peuvent également être associés à d’autres substances actives (caféine,
vitamine C), afin d’obtenir une
synergie
d’action
positive.
L’Agence Nationale de Sécurité du
Médicament (ANSM) recommande
de privilégier les spécialités simples, c’est-à-dire ne comportant
qu’une seule molécule afin de réduire le risque d’effets indésirables.
Choisir la sécurité
Il est conseillé de privilégier le paracétamol car il fait céder douleur et
fièvre, tout en présentant moins de
risques pour la santé que les autres
classes d’antalgiques. Si tous les
médicaments possèdent des effets
indésirables (allergies, toxicité hépatique…), ceux du paracétamol
sont exceptionnels. On le préfère
donc à ses cousins, les AINS, qui
demandent plus de précautions
d’emploi.
Lutter contre l’inflammation
Les AINS (aspirine et ibuprofène)
sont à privilégier pour toutes les
douleurs à forte composante inflammatoire. On peut évoquer à
titre d’exemple les maux de dos, les
abcès dentaires ainsi que certaines
douleurs articulaires ou pathologies
de la sphère ORL (angines, otite et
sinusites…). Attention, prendre un
AINS n’est pas anodin : respectez
la posologie et ne dépassez pas les 5
jours de traitement.
Conseils préliminaires
Les médicaments sont des substances actives qui peuvent vite se
transformer en poison lorsque
qu’on en consomme en trop grande
quantité. Afin de se prémunir contre
les complications dues à un surdosage, il faudra respecter : la posologie, un intervalle de temps suffisant
entre deux prises, la dose maximale
quotidienne.
De même, il est primordial de ne
pas associer ou alterner les antalgiques de composition différente,
sauf si votre médecin vous le prescrit.
Si le traitement antalgique que vous
avez choisi n’est pas rapidement efficace et que la douleur persiste,
consultez votre médecin traitant.
L’organisme garde en mémoire la
douleur, qui au bout d’un certain
temps peut devenir chronique.
Avant de prendre un comprimé,
avez-vous essayé de soulager votre
douleur naturellement ? Les traumatismes bénins (entorses, contusions..) sont particulièrement
sensibles à l’application de poches
de glace, qui diminuent l’œdème.
Quand aux douleurs musculaires
(lombalgies, contraction du muscle
utérin pendant les règles) elles peuvent être calmées par la chaleur.
Prendre le réflexe d’utiliser
bouillote et poches de glace peut
vous éviter une visite en urgence
chez votre pharmacien !
Paracétamol
Noms commercial : Doliprane®,
Dafalgan®, Efferalgan®...
Contre-indications : Ne pas prendre
ce médicament :
Si vous souffrez d’une maladie
grave du foie ; si vous êtes allergique au paracétamol
Grossesse : le paracétamol peut être
utilisé tout au long de la grossesse
et de l’allaitement aux doses recommandées
Consultez votre médecin :
Avant de prendre du paracétamol :
si vous souffrez d’une maladie du
foie, des reins, de malnutrition ou
de déshydratation. si la douleur
s’aggrave, persiste plus de 5 jours
ou si la fièvre dure depuis plus de 3
jours alors que vous prenez du paracétamol
Délai d’action : entre 30 min et 1h
selon la forme. Les comprimés effervescents ou à sucer agissent plus
vite que les gélules.
Posologie : de 500 mg à 1g
Intervalle entre deux prises : au
moins 4h chez l’adulte, 6h chez
l’enfant
Dose maximale : il n’est généralement pas nécessaire de dépasser 3
g/j. En cas de douleurs plus intenses, la dose peut être augmentée
à 4 g/j (sauf cas particuliers énumérés ci-dessus pour lesquels une
consultation médicale est nécessaire). Un surdosage en paracétamol peut endommager de manière
irréversible le foie.
lbuprofène
Noms commercial : Advil®, Nurofen®, Motrin®…
Contre-indications : ne pas prendre
ce médicament : si vous souffrez de
problèmes digestifs (ulcère de l’estomac, pathologies du duodénum),
si vous souffrez d’une maladie
grave du foie, des reins ou du cœur,
en cas d’allergie connue aux AINS
ou à l’aspirine
Grossesse : ne pas utiliser à partir
du début du 6ème mois de grossesse. Si vous êtes enceinte ou si
vous allaitez, ne prenez pas de
vous-même un AINS avant de demander conseil à votre médecin ou
votre pharmacien
Consultez un médecin :
Avant de prendre de l'ibuprofène :
si vous prenez un traitement anticoagulant, en cas d’antécédents
d’asthme ou si vous suspectez
d’être atteint de varicelle.
Au cours du traitement : en cas de
rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles, selles
très nauséabondes et colorées en
noire (signant une hémorragie gastro-intestinale), arrêtez le traitement
et contactez immédiatement un médecin ou service médical d’urgence.
En cas d’éruptions cutanées ou de
difficultés à respirer (risque d’allergie), arrêtez votre traitement et
consultez votre médecin traitant.
Faites de même si vous avez des
vertiges, des maux de tête et bourdonnements d’oreilles sous aspirine
(signes d’un surdosage). En cas de
troubles de la vue. Si la douleur
s’aggrave ou persiste plus de 5 jours
ou si la fièvre dure depuis plus de 3
jours alors que vous prenez un
AINS
Interactions médicamenteuses : Association contre-indiquée avec les
médicaments anticoagulants AVK
(anti-vitamine K) et le méthotrexate. Association déconseillée
avec les autres AINS, l’héparine,
autres antiagrégants plaquettaires et
stérilets (à forte dose).
Sidi Moustapha Ould BELLALI
[email protected]
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
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ESPACE-AFRIQUE
L’industrie minière africaine
Vers des contrats équitables
En incluant les îles, l’Afrique est
un continent de 30 221 532 km² et
peuplé d'un milliard d'habitants.
Elle est bordée par la mer Méditerranée au nord, le canal de Suez et
la mer Rouge au nord-est, l’océan
Indien au sud-est et l’océan Atlantique à l’ouest. L’Afrique comprend
49 pays en incluant Madagascar, et
54 en incluant tous les archipels.
Au cours du mandat du Président
de la République M. Mohamed
Ould Abdel Aziz à la tète de l’Union
Africaine nous revisitons, dans une
série d’articles, les performances et
le potentiel des différents Etats
membres de l’Union et ses organisations affiliées. Dans l’article ciaprès, on parle de l’industrie
minière.
Les grandes exploitations minières
ont rapporté d’importants profits aux
sociétés étrangères mais peu aux populations locales. Les Etats africains
tentent aujourd’hui de canaliser une
plus grande part des revenus miniers
vers des objectifs de développement.
Les prix du métal et du pétrole ayant
quasiment triplé, les pays africains
qui possèdent de riches ressources
minières ont connu entre 2002 et
2007 une période de prospérité dans
ce secteur. Les compagnies minières
se livraient à une compétition féroce
pour ouvrir de nouvelles mines afin
de satisfaire une demande mondiale
en expansion. Un certain nombre de
pays africains se sont trouvés en
conséquence dans une position bien
plus avantageuse pour négocier avec
des investisseurs étrangers qui pouvaient auparavant exiger et obtenir
des concessions importantes avant
d’investir. Ces pays pouvaient maintenant conclure de meilleurs contrats
avec les nouveaux investisseurs et
même renégocier les anciens. “Nous
voulons simplement nous assurer
que nous obtenons la meilleure offre
possible pour nos gisements miniers”, a déclaré en septembre 2007
Alhaji Abubakarr Jalloh, le Ministre
des mines de Sierra Leone.
Mais depuis, dans le contexte d’un
ralentissement de la croissance mondiale, les prix du métal et du pétrole
sur le marché mondial ont considérablement baissé, ce qui fait craindre
que les investisseurs n’hésitent à
nouveau à s’engager et que le pouvoir de négociation des pays africains s’affaiblisse. La Zambie, par
exemple, comptait imposer une taxe
sur les profits exceptionnels réalisés
par les compagnies extractrices de
cuivre et l’allouer à un fonds de financement des infrastructures, mais
elle a dû abandonner ce projet.
Bien qu’elle soit abondamment
pourvue de ressources minières et
pétrolières, l’Afrique a généralement
peu profité de cette richesse. Les
profits miniers et pétroliers ont longtemps été transférés à l’étranger ou
été gaspillés, sans bénéfice pour les
populations. L’émergence de gouvernements plus démocratiques ainsi
que le militantisme de groupes locaux et d’organisations de la société
civile ont cependant renforcé les efforts faits pour que le secteur minier
contribue mieux au développement.
Donc, en dépit de la chute récente
des prix mondiaux, les pays africains
continueront probablement à négocier pour obtenir de meilleures
conditions. Leur but n’est pas sim-
plement d’assurer à leur pays des revenus plus élevés, mais également
de prendre en compte les préoccupations depuis longtemps exprimées
par les populations sur les questions
de la pollution de l’environnement et
de l’indemnisation des habitants déplacés par les exploitations minières.
La plupart des contrats miniers africains ont été négociés dans les années 1980 et 1990, quand les bas
prix du marché mondial et les
risques politiques importants décourageaient les investissements extérieurs dans le secteur minier du
continent, observe Festus Mogae,
ex-Président du Botswana, généralement considéré comme un des pays
africains ayant le mieux tiré profit de
ses exportations de minerais. Prenant la parole en décembre 2008 lors
d’une réunion de la Banque africaine
de développement (BAD), il a noté
qu’auparavant les pays africains
étaient contraints d’attirer les investisseurs en leur accordant des avantages comme de larges exemptions
d’impôts et de redevances d’exploitation ; en conséquence, ces contrats
rapportaient très peu dans de nombreux pays. “C’est pourquoi il est
nécessaire de renégocier certains
d’entre eux, a-t-il affirmé.
Mais réviser les contrats miniers
n’est pas seulement important pour
obtenir des revenus plus élevés, les
gouvernements répondent également
ainsi aux pressions d’organisations
de la société civile et de populations
qui veulent s’assurer que les contrats
et les codes miniers prennent en
compte la protection de l’environnement, l’indemnisation correcte des
populations concernées et la restauration de l’état des terres après la fin
de l’exploitation minière.
brahim Aidara, le coordinateur du
programme sur les industries extractives de l’organisation non gouvernementale britannique Oxfam,
remarque que peu de pays possèdent
des mécanismes adaptés à la régulation des effets des exploitations minières sur les populations. Même là
où elle existe, la législation sur l’environnement et l’indemnisation est
rarement appliquée. Les compagnies
minières consacrent donc très peu
d’argent aux indemnisations ou aux
opérations de nettoyage des sites
après la fermeture des mines.
“Les exploitations minières sont une
ressource publique et les négociations entre les Etats et les compagnies devraient être transparentes,
accessibles et faciles à comprendre
pour tous les citoyens, déclare M.
Aidara à Afrique Renouveau. Les
populations devraient pouvoir examiner les contrats miniers, connaître
le montant des revenus dégagés et la
manière dont ils ont été obtenus.
En partie pour répondre à de telles
préoccupations et en dépit du déclin
récent des prix mondiaux des produits miniers, les Etats africains
continuent à faire pression pour réviser les contrats. “La plupart de nos
décideurs politiques comprennent
aujourd’hui que leurs économies nationales ne bénéficient pas de l’exploitation minière et que pour y
parvenir il est important de définir
pour ce secteur une bonne politique
et d’offrir plus de transparence, explique M. Aidara. Ils comprennent
qu’il faut des réformes. C’est un bon
début."
La Tanzanie a fait quelques progrès
dans ce domaine. Auparavant, les investisseurs dans les mines d’or et de
diamants obtenaient fréquemment
des conditions fiscales avantageuses
valables jusqu’à 20 ans. Ainsi, alors
que le secteur minier représentait environ la moitié des exportations tanzaniennes, le total des impôts payés
par l’ensemble des compagnies minières représentait moins de la moitié de ceux payés à elle seule par une
brasserie locale, Tanzania Breweries.
Pour traiter la question, la Tanzanie
a mis sur pied une commission de 11
membres composée de fonctionnaires, d’experts miniers et de représentants de la société civile pour
examiner comment définir des
contrats miniers qui profitent mieux
à tous. Les recommandations de
cette commission ont été utilisées
pour renégocier les contrats en vigueur.
Subséquemment, Nazir Karamagi, le
Ministre tanzanien de l’énergie et
des mines, a annoncé au Parlement
que les compagnies minières AngloGold, Barrick et Resolute avaient accepté de payer directement aux
autorités locales des régions où les
mines sont situées des redevances
annuelles équivalant à 200 000 dollars. Ces fonds seront utilisés pour
des projets locaux et 125 000 dollars
supplémentaires seront versés
chaque année à un “fonds d’autonomisation” qui financera des projets
de développement nationaux. Ces
compagnies devront également
acheter des produits et des services
locaux là où ils sont disponibles,
plutôt que de recourir à des importations.
Le soutien de la société civile
Afin de mieux répondre aux préoccupations des populations locales,
les gouvernements africains collaborent avec des organisations de la
société civile. En avril 2008, le secrétariat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de
l’Ouest (CEDEAO) a invité Oxfam
à faciliter la participation de la société civile à la rédaction d’un nouveau code minier régional. “Quand
le code minier régional aura été ratifié, explique M. Aidara, il liera tous
les pays membres et remplacera tous
les codes nationaux en vigueur."
Mais de meilleurs contrats pourraient ne pas suffire à garantir que
les citoyens des pays riches en ressources minières tirent profit de
leurs richesses naturelles. Selon
Paolo Desea de la Banque mondiale,
qui s’exprimait début 2008 en Guinée à une réunion de responsables
miniers africains, la pauvreté générale que connaissent ces pays est
moins la conséquence de mauvais
contrats que d’un “manque de législation claire concernant la distribution
de
l’argent
par
les
gouvernements nationaux."
Les compagnies minières doivent légalement payer une taxe aux propriétaires des terrains sur lesquels
elles exploitent une mine. Elles doivent également soutenir des projets
de développement local. Mais en
juin 2008 au cours d’un entretien
avec le Réseau régional intégré d’information de l’ONU, des représentants de la société civile ont fait
remarquer que les centaines de milliers de dollars de taxes versés pour
soutenir le développement dans les
villages guinéens parviennent rarement à leurs destinataires. Ils ont cité
le cas d’ACG-Rusal, une compagnie
minière russe exploitant un gisement
de bauxite, qui a versé en trois ans
100 000 dollars à la préfecture locale. Mais les habitants de Mambia,
le village où se trouve la mine
d’ACG-Rusal, n’ont reçu qu’un seul
paiement, en 2006. Aujourd’hui,
Mambia est toujours privé d’électricité et d’eau courante.
Exiger plus de transparence
L’ancien Président Mogae du Botswana reconnaît les problèmes que
présentent la corruption et la gestion
médiocre des ressources minières de
l’Afrique. “Certains des dirigeants
de nos pays utilisent leur accès aux
ressources financières que procurent
les industries extractives pour promouvoir leurs propres intérêts personnels au lieu de les utiliser au
mieux des intérêts de la nation tout
entière’’, a-t-il déclaré à la réunion
de décembre 2008 de la BAD.
Jean-Baptiste Compaoré, ancien Ministre de l’économie et des finances
du Burkina Faso en convient, mais il
ajoute que des pays comme le sien
prennent des mesures pour ne pas
tomber dans ces pièges. Le Burkina
Faso a récemment adhéré à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE). Lancée
en 2002 par le Premier ministre britannique, elle exige de ses membres
qu’ils publient tous les chiffres
concernant les revenus de l’exploitation minière et pétrolière. M. Compaoré déclarait en juin 2008 : “en
adhérant à l’Initiative pour la transparence dans les industries extrac-
tives (ITIE), le Burkina Faso s’est
engagé à assurer la transparence
dans l’exploitation de ses ressources
minières et dans l’utilisation des ressources qui en découlent.” Cette décision “vise à maximiser les effets
positifs du développement du secteur minier sur la croissance et la
lutte contre la pauvreté”, a-t-il
ajouté.
En théorie, publier tous les chiffres
sur les revenus miniers et sur ce que
les compagnies minières versent aux
Etats devrait permettre de déterminer quelle proportion de ces richesses est utilisée pour réduire la
pauvreté. On espère que cela encouragera la transparence et la responsabilisation de la part des
gouvernements et des compagnies
minières. Seize pays africains dont
le Burkina Faso, le Ghana, le Libéria, la Guinée et la Sierra Leone ont
adhéré à cette initiative.
La transparence est particulièrement
difficile à obtenir dans les pays qui
émergent d’un conflit. Les militants
de la société civile citent souvent le
cas de l’industrie minière de la République démocratique du Congo.
En mars 2007, une coalition de plus
de 100 organisations non gouvernementales (ONG) internationales et
congolaises a demandé que le gouvernement “renégocie, révoque ou
résilie” les contrats miniers désavantageux qui avaient été signés
pendant la guerre ou sous le gouvernement de transition au pouvoir de
2002 à 2006. Les ONG affirment
que trois des contrats les plus importants approuvés par le gouvernement
de
transition
avaient
“collectivement cédé plus de 70 %
des réserves de cuivre et de cobalt
les plus précieuses du pays aux compagnies minières internationales."
Un mois plus tard, le nouveau gouvernement — issu fin 2006 des premières élections démocratiques —
mettait sur pied une commission interministérielle chargée d’examiner
plus de 60 contrats miniers. Bien que
son travail se soit conclu en octobre
2007, elle n’en a publié les résultats
qu’en mars 2008 après une campagne de pression concertée des
ONG. Le rapport de la commission
recommande que tous les contrats
examinés soient renégociés afin
d’accroître la participation de l’Etat
dans les exploitations minières — et
par conséquent sa part des revenus.
La commission est cependant restée
muette sur les questions de la dégradation de l’environnement et de sa
restauration après la fin des opérations, ainsi que sur celle de l’indemnisation des populations touchées
par l’exploitation minière. Les ONG
ont protesté contre le fait que
l’équipe opérationnelle chargée de
l’application des recommandations
de la commission ait été entièrement
composée de fonctionnaires. Elles
ont estimé qu’étant donné la corruption et le manque de transparence
qui caractérisent le secteur minier
congolais, des spécialistes internationaux en législation minière indépendants ainsi que des membres de
la société civile auraient dû être intégrés à cette équipe.
Sidi Moustapha Ould BELLALI
[email protected]
Source : Mary Kimani
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
Phénomène météorologiques
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ANNONCE
Dangers des orages sur les avions
Deux semaines après la tragédie de l’avion A320 d'Air Asia, qui
s'est abîmé en mer de Java fin décembre, l'Agence météorologique indonésienne a indiqué dans un rapport préliminaire publié sur son site que la météo avait été le "facteur déclenchant"
de l'accident. Du givre pourrait avoir provoqué la chute de l'appareil, confronté à des nuages et des températures de -80 à -85
degrés Celsius. Toutefois, la question que l’on peut se poser est
de savoir l'impact d'un orage sur un avion. Ce qui fait dire aux
experts de la météorologie que la règle numéro un pour un pilote en cas d'orage, c'est... de l'éviter. En effet, un orage s'accompagne de phénomènes violents (vents, grêle, givre, foudre)
susceptibles de malmener les appareils, même si ceux-ci sont
conçus pour y résister au maximum.
C
ependant, il est sûr que le
«symptôme» le plus visible et
le plus impressionnant d'un orage est
l'éclair qui est paradoxalement l'un
des moins dangereux pour l'appareil.
«Lorsqu'un avion est vraiment
frappé par la foudre les risques sont
infimes qu'il soit abattu, il y a eu
quelques exemples dans l'histoire
mais c'est extrêmement rare», explique un ancien pilote qui a volé
pendant quinze ans dans la région en
question. La couche extérieure de
l'avion, la carlingue est en effet
conductrice et permet d'évacuer la
décharge par l'arrière. Parfois, l'équipage et les passagers peuvent ne
même pas se rendre compte que
l'avion a été foudroyé, ce qui rend
d'ailleurs impossible de tenir des
statistiques exhaustives sur les impacts de foudre. Si l'équipage a
constaté un foudroiement en vol,
l'avion est de toute façon inspecté
dès l'atterrissage, afin de vérifier que
les appareils électroniques fonctionnent correctement.
La grêle et les turbulences
peuvent malmener un appareil
L'intérieur d'un orage est un véritable chaos, fait de cisaillements entre
de violents courants ascendants et
descendants, qui peuvent parfois tordre et fragiliser la structure de l'appareil. Bien souvent pourtant, le
ressenti des turbulences et des trous
d'air à l'intérieur de l'avion est bien
plus impressionnant que la réalité.
En revanche, ces courants sont chargés, au cœur de l'orage, de grêlons
parfois très gros, capables d'endommager les vitres ou le radôme, le nez
de l'avion. L’autre phénomène dangereux est le givre qui constitue le
risque numéro un des accidents
d’avions. Il est l'une des phobies des
pilotes, car dans un cumulonimbus,
la température tombe drastiquement
et peut entraîner la formation de
givre sur l'appareil. Les pilotes disposent alors d'instruments pour réchauffer les turbines et l'empennage.
Mais le véritable danger réside dans
les capteurs extérieurs chargés de
calculer la vitesse, comme les
sondes Pitot, ou l'altitude. Ces instruments, fragiles, peuvent, s'ils sont
endommagés, donner des données
erronées au pilote. La tragédie du
vol Rio-Paris en juin 2009 est une illustration parfaite de ce danger. Les
sondes Pitot, givrées, ont induit les
pilotes en erreur pendant un long
moment, durant lequel ces derniers
n'avaient aucune idée de la vitesse,
de l'altitude et de la position de leur
appareil, qui a finalement décroché.
Le risque indirect, la panne sèche
C'est un risque minime, certes, mais
que tous les pilotes connaissent,
quand un orage gronde... au dessus
de l'aéroport de destination. Pour des
raisons évidentes de sécurité, les aéroports ferment en effet momentanément en cas d'orage, et les
contrôleurs aériens doivent alors dérouter - ou faire patienter - tous les
appareils censés y atterrir. Les pilotes prévoient alors des aéroports
de «secours» dans la région, mais
que faire si ces derniers ferment également? Pour éviter d'être pris de
cours, les pilotes embarquent plus
ou moins d'essence en fonction des
risques d'orages qu'ils pourraient
ainsi croiser. A titre d’exemple, en
2002, un petit bimoteur, qui avait décollé avec des informations obsolètes, s'est retrouvé pris au piège en
Allemagne. Constatant l'impossibilité d'atterrir à Hambourg, sa destination, il n'avait pas pu rejoindre ses
aéroports de secours, Hanovre et
Brême, en raison d'une dégradation
des conditions climatiques. Il s'était
alors dérouté sur Berlin, mais tous
les aéroports de la capitale allemande avaient à leur tour fermé. Finalement, à court de kérozène, il
avait atterri en catastrophe sur une
piste désaffectée en banlieue de Berlin, y laissant notamment son train
d'atterrissage. Ce scénario catastrophe ne se produit toutefois pas
tous les jours...
Les orages sont-ils évitables ?
On a compris qu'il était préférable
pour un pilote d'éviter de rentrer
dans un cumulonimbus. Mais pour
éviter un orage, encore faut-il en
connaître l'existence ! Or, un orage
peut se former en quelques minutes,
et les pilotes ne disposent pas de
toutes les informations en temps
réel.
Mais aujourd'hui, à l'aide de satellite, de radars au sol et de capteurs
de foudre, les météorologues peuvent connaître la taille, la structure,
l'humidité et la puissance des cumulonimbus et des orages qui s'y forment, et tenter d'anticiper leur
trajectoire. Ils peuvent aussi, en croisant plusieurs données atmosphériques,
anticiper
l'éventuelle
formation de ces cumulonimbus.
Dans ce cas, on parle malgré tout de
phénomènes instables : ces nuages
sont capables de se former soudai-
nement, notamment l'été, quand l'air
froid et sec en altitude rencontre l'air
chaud et humide montant du sol, et
de s'élever en moins de trente minutes à plus de 10, voire 15 kilomètres d'altitude, soit plus haut que
l'altitude de croisière des long-courriers. Ainsi, un pilote qui décolle n'a
donc aucune idée de l'endroit exact
où il va rencontrer des orages au
cours du vol, même s'il peut anticiper des zones à risques. En plein jour
et par ciel dégagé, ces gros nuages
«surprises» en forme d'enclume (à
une certaine altitude, ils ne peuvent
plus s'étaler verticalement donc ils
s'étalent horizontalement) sont facilement repérables, et évitables. Mais
de nuit, c'est une autre histoire...
Où en est la recherche
scientifique ?
Aujourd’hui, durant leur vol, les pilotes n’ont accès à aucune donnée
météorologique actualisée sous
forme graphique. Avant le décollage,
on leur transmet un pronostic météo
pour leur itinéraire. Dans le cockpit,
ils peuvent consulter les informations livrées par le radar embarqué.
Mais il ne leur fournit que des informations parcellaires. Sa portée n’est
en effet que de 150 à 250 kilomètres
et si une grosse masse nuageuse se
forme, le radar n’est pas en mesure
d’appréhender la situation au-delà
de cette limite. En cas de phénomène
météorologique
imprévu,
les
équipes de la sécurité aérienne informent les pilotes par radio.
Dans ce cadre, le centre allemand de
recherche aérospatiale a développé
un logiciel qui synthétise les données issues de différentes sources et
livre un modèle de prévision unique.
«Wetter Fusion» combine les informations en provenance des satellites
ainsi que des radars au sol, ce qui
permet d’anticiper avec précision la
trajectoire et l’intensité des orages.
Cela permet au superviseur, mais
aussi à l’aiguilleur du ciel et au pilote dans le cockpit de disposer d’informations actualisées. Il est dès lors
possible de prendre des décisions essentielles dans un délai très court.
Deux problèmes subsistent : comment transmettre ces données aux
pilotes et trouver les outils adéquats
pour les consulter. Les équipements
usuels, que l’on trouve dans le commerce, ne satisfont pas aux critères
particulièrement exigeants de la sécurité aérienne. L’entreprise française « Atmosphère » a donc
perfectionné le programme « Wetter
Fusion » – développé par le centre
allemand de recherche aérospatiale
– et l’a intégré dans une tablette alimentée par des données satellites.
Cet ordinateur, actuellement en
phase test, présente les prévisions
météorologiques sous forme graphique et peut aisément être consulté
en vol.
Comment peut-on rendre
le trafic aérien plus sûr ?
Le défi à relever consiste donc à rendre le trafic aérien plus sûr, et ce
malgré une augmentation du nombre
de vols et une multiplication des perturbations orageuses. Il importe
donc de comprendre au plus vite ces
phénomènes météorologiques extrêmes pour mieux les anticiper.
L’une des difficultés principales est
la soudaineté de leur apparition : les
orages se forment en l’espace d’un
quart d’heure, et les pilotes ne bénéficient pas aujourd’hui d’informations actualisées en quantité
suffisante. Faute de prévisions précises fournies à temps, les équipages
peuvent se retrouver dans des situations particulièrement périlleuses.
En effet, même si l’avion parvient à
contourner l’orage à temps, le vol
peut être mis en danger en raison
d’une pénurie de carburant ou de la
survenue d’une nouvelle zone de
perturbation orageuse.
Compte tenu du changement climatique, tous les continents du monde y
compris l’Europe risquent, à l’avenir, d’être plus souvent touchés par
des tornades, et la probabilité qu’un
avion croise leur trajectoire est élevée. La prochaine grande étape dans
la recherche consiste donc à transmettre aux personnels au sol mais
aussi aux équipages en vol les prévisions en temps réel. Un projet sur lequel planchent les scientifiques du
monde entier.
Baba D. Traoré
[email protected]
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HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
ANNONCES
AUTORITE DE REGULATION DES MARCHES PUBLICS
COMITE DES AUDITS ET ENQUETES
Avis d'appel à manifestation d'intérêt pour la réalisation d'un audit technique
et financier de la passation et de l'exécution des marchés publics en
Mauritanie au titre de la gestion budgétaire 2014
L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) invite les cabinets ou groupements de cabinets d'audit mauritaniens ou étrangers disposant des capacités techniques
et financières à présenter un dossier de candidature pour
réaliser les prestations relatives à un audit technique et financier de la passation et de l'exécution des marchés publics au titre de l'exercice budgétaire 2014.
Cet audit sera financé sur les ressources propres de
l'ARMP.
Contexte de la mission
1.Le cadre juridique et institutionnel des marchés publics
en Mauritanie sépare les fonctions de passation, de
contrôle et de régulation des marchés publics, confiées respectivement aux Commissions de Passation des Marchés
Publics (CPMP), à la Commission Nationale de Contrôle
des Marchés Publics (CNCMP) et à L'Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP).
2.Les missions de l'ARMP, autorité administrative indépendante, dotée de l'autonomie de gestion administrative
et financière, s'organisent autour de la régulation du système des marchés publics.
3.En particulier, l'ARMP est tenue de faire réaliser, à la fin
de chaque exercice budgétaire, un audit technique et financier indépendant des marchés publics passés ou
conclus en vue de contrôler et suivre la mise en œuvre de
la réglementation en matière de passation, d'exécution, de
contrôle et de régulation des marchés publics.
Objectifs de la Mission
4.La mission a pour objectif principal de vérifier le processus de passation et d'exécution des marchés publics
passés et/ou conclus entre le 1er janvier et le 31 décembre
2014 et sélectionnés dans un échantillon choisi par
l'ARMP conformément à la réglementation en vigueur,
afin de mesurer le degré de respect des dispositions et procédures édictées par la loi N° 2010-044 du 22 juillet 2010
portant code des marchés publics et ses textes d'application.
5.Il s'agira principalement d'apprécier l'adéquation des
procédures de passation des marchés et les modalités de
gestion des contrats aux dispositions légales et réglementaires pour les dépenses effectuées par les autorités
contractantes au titre des marchés publics.
6.La mission comprend les objectifs spécifiques suivants:
(i). se faire une opinion sur les procédures de passation de
marchés adoptées pour les marchés sélectionnés; l'opinion
doit être fournie individuellement pour chaque autorité
contractante et chaque commission de passation;
(ii). vérifier la conformité des procédures aux principes
généraux de liberté d'accès à la commande publique,
d'égalité de traitement des candidats, de transparence des
procédures, d'économie et d'efficacité édictés par la loi n°
2010-044 sus - mentionnée et ses textes d'application.
L'audit de l'exécution physique
7.L'audit de contrôle physique portera sur un pourcentage
des marchés sélectionnés dans l'échantillon des marchés à
auditer, en cours d'exécution ou déjà exécutés.
Présentation, Jugement et Dépôt des dossiers
8 .Tous les candidats fourniront les documents suivants:
Avis d'appel public à manifestations d'intérêt
Direction des Projets Education Formation
Demande de manifestation d'intérêt N°02/GPE/PNDSE/2015
ASSISTANCE TECHNIQUE POUR L'AUDIT DU SIGE ET L'ELABORATION
DES TDR POUR LE PARACHEVEMENT DE LA MISE EN PLACE D'UN
SYSTEME D'INFORMATION ET DE GESTION DE L'EDUCATION (SIGE)
l.Le présent appel public à manifestation d'intérêt fait suite à l'Avis général de passation de marchés du projet paru dans le quotidien Horizons N° 6198 du 18/02/2014, et dans le site web du www.pmd.mr et dans
www.unbonline.com en date du 28 juillet 2014.
2.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie a reçu un don du Fonds du partenariat mondial pour l'éducation administré par l'Association internationale de développement pour couvrir le coût du
projet d'appui au secteur de l'éducation de base, et entend affecter une partie du produit de ce don aux paiements du Marché de prestations intellectuelles d'assistance technique pour l'audit du siège et l'élaboration des Tdr pour le arachèvement de la mise en place d'un système d'information et de gestion de
l'éducation (SIGE)
3. Les services comprennent
-L'audit complet de l'étude préalable et de la conception du système déjà élaborée:
-L'Elaboration de termes de référence pour le parachèvement du système (du côté organisationnel,
formation, soft et hard)
4. Les candidats intéressés sont invités à manifester leur intérêt pour la prestation des services décrits cidessus en fournissant les informations indiquant qu'ils sont qualifiés pour exécuter les services (la nature
des activités du candidat et le nombre d'années d'expérience, les qualifications du candidat dans le domaine
des prestations et notamment références concernant l'exécution de marchés analogues, l'organisation technique et managériale du cabinet, les qualifications générales et le nombre de personnels professionnels
permanent et occasionnel). Il est emandé aux candidats de fournir ces informations en ne dépassant pas 15
pages environ. Les candidats peuvent s'associer pour renforcer leurs compétences respectives.
5. Une liste des candidats, présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera
établie par l'Autorité contractante; ces candidats présélectionnés, seront ensuite invités à présenter leurs propositions. Un candidat sera sélectionné selon la méthode: sélection fondée sur la qualification des consultants
6. Les consultants seront sélectionnés en accord avec les procédures définies dans les Directives pour la Sélection de l'Emploi de Consultants par les Emprunteurs de la Banque Mondiale de janvier 2011.
7. Les informations complémentaires relatives à la mission peuvent être obtenues à l'adresse indiquée cidessous aux jours et heures suivants ou en faisant une demande formelle par E-mail: du dimanche au jeudi
de 08 h 30 mn à 15 h 30 . Les Termes de référence (TDR) de la mission peuvent être obtenus sur demande
à l'adresse mail suivant: [email protected]
8. Les manifestations d'intérêt seront fournies en un (01) exemplaire original placé dans une enveloppe
fermée portant clairement la mention « Manifestation d'intérêt pour la mission d'assistance technique pour
l'audit du SIGE et 'élaboration des Tdr pour le parachèvement de la mise en place d'un système d'information et de gestion de l'éducation:
A n'ouvrir uniquement qu'en présence du comité de dépouillement des dossiers de candidatures» et seront
déposées ou transmise par E-mail à l'adresse indiquées ci-dessous au plus tard le 28 janvier 2015 à 15
heures précises, heure locale.
9. L'adresse du dépôt des dossiers de candidatures présentés sous enveloppe fermée est:
A l'attention du Directeur de la DPEF, Direction des Projet Education Formation
Rue 42-037 T.Z derrière l'école Khaybar
AHMED MOHAMED KANE
- Lettre de candidature;
- Présentation du Cabinet ou groupement de Cabinets;
-Références générales du Cabinet dans le domaine des audits en général et références spécifiques en matière d'audit
technique et financier des marchés publics et contrats en
particulier;
-Moyens humains et matériels;
-Documents attestant que le Cabinet est en règle vis-à-vis
de l'Administration;
-Et toutes autres informations qu'il jugera utile de communiquer notamment les brochures, exécution des missions analogues, disponibilité des profils requis etc.
Les projets listés dans les références doivent être attestés.
Les critères pour sélectionner les candidats sont l'expérience générale et l'expérience spécifique.
L'ARMP se réserve le droit de donner suite ou non à cette
manifestation d'intérêt.
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations
supplémentaires à l'adresse ci - dessous:
Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP),
BP : 4424, 306 E-Nord Tevragh - Zeina,
Nouakchott - Mauritanie, tél : 45 24 06 02 / 25 03 90 17.
Les dossiers de candidatures doivent être déposés (en quatre exemplaires, un original et trois copies) à l'adresse ci dessus indiquée, au plus tard le vendredi 30 janvier 2015
à 12h TU avec la mention :
«A Monsieur le Directeur Général de l'ARMP, manifestation d'intérêt pour l'audit technique et financier de la passation des marchés publics au titre de l'exercice budgétaire
2014».
Abou Moussa DIALLO
Avis d'Appel d'offres (AAO)
Office National pour les Services d'Eau en Milieu Rural (ONSER)
1. L'ONSER a obtenu dans le cadre du plan d'urgence 2014-2015 des fonds, afin de
financer le renouvellement d'une partie de ses équipements d'exhaure de son parc existant
mais aussi à équiper au moins 10 autres nouvelles stations de pompage. Ainsi donc
l'ONSER va utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre
du Marché relatif à la fourniture d'un lot de matériel d'exhaure.
2. L'ONSER sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir un lot de matériel d'exhaure (groupes électrogènes, pompes immergées et accessoires).
3. La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le
Code des Marchés publics et ouvert à tous les candidats éligibles conformément à l'avis
général de passation des marchés publics et à l'approbation du plan prévisionnel des
marchés publics par la CNCMP publiés dans le journal HORIZONS le 10 Février 2014.
4. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Technique de l'ONSER et prendre connaissance des documents d'Appel d'offres à l'adresse
mentionnée ci-après: Avenue Ely O/ M'Haimid, Nouakchott, BP 727, TEL 452413 41
de 9 heures 00 mn à 16 heures tous les jours ouvrables.
5. Les candidats intéressés peuvent consulter sur place, gratuitement, le dossier d'Appel
d'offres ou l'obtenir à l'adresse mentionnée ci-après: Direction Générale de l'ONSER,
Avenue Ely O/ M'Haimid, Nouakchott, BP 727, TEL 45241341 de 9 H 00 à 15 heures tous
les jours ouvrables, contre le paiement, non remboursable, au Trésor Public exclusivement, de cinquante mille (50 000) ouguiya.
6. Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: Commission de Passation des Marchés des Secteurs des Services de Base et Industries Extractives, Rue 23 015, ZRD Lot
N°14, Ksar Nouakchott, au plus tard le Lundi 16 Février 2015 à 12 heures TU. Les offres
remises en retard ne seront pas acceptées.
7. Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à
l'adresse ci-dessus le Lundi 16 Février 2015 à 12 heures 15 minutes TU. Les offres doivent
comprendre une garantie de soumission d'un montant d'un million (1000000) d' ouguiya.
Les offres devront demeurer valides pendant une durée de quatre vingt dix (90) jours à
compter de la date limite de leur dépôt.
Le Directeir Général de l’ONSER
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ANNONCES
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PROGRAMME DE RENFORCEMENT DE LA RESILIENCE A L'INSECURITE ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU SAHEL (P2RS)
APPEL A CANDIDATURE POUR LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL DE
L'UNITE DE GESTION DU PROJET
1.Le Gouvernement de Mauritanie a obtenu un Don du
Fonds Africain de Développement pour financer le Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle au Sahel et a l'intention
d'utiliser une partie des sommes accordées pour financer
les contrats relatifs aux recrutements du personnel
contractuel du projet. Il s'agit de :
2.
./ Un Coordonnateur du projet;
./ Spécialiste Infrastructures/Passation des marchés
./ Un Responsable Administratif et Financier;
./ Un Responsable de Suivi- Evaluation;
./ Expert en Développement Rural;
./ Spécialiste en Genre et Nutrition.
1.la Direction des Politiques des Statistiques du Suivi
Evaluation et de la Coopération (DPSSEC) du Ministère
de l'Agriculture invite les personnes intéressées à présenter leurs candidatures pour les postes décrits ci-dessus. Les candidats intéressés doivent produire un dossier
composé d'une lettre de motivation, d'un Curriculum
Vitae détaillé, des copies légalisées des diplômes et des
attestations et un certificat médical.
2.Les critères d'éligibilité et la procédure de sélection seront conformes aux Règles et Procédures de la Banque
Africaine de Développement.
3.Les candidats liés par un contrat en cours avec un projet du Ministère de l'Agriculture ne peuvent postuler à
ces postes qu'après 4 ans d'exercice.
4.Les dossiers doivent être déposés sous plis fermés au
secrétariat central du Ministère de l'Agriculture au plus
tard le lundi 26 Janvier 2015 à 17 heures, avec la mention
Termes de références
POSTE: COORDONNATEUR DU PROJET
Le Coordonnateur de la Cellule est le Responsable de
l'exécution globale du projet, et est recruté sur une base
concurrentielle. Il est basé à Nouakchott, rattaché à la
Direction des Politiques des Statistiques du Suivi Evaluation et de la Coopération (DPSSEC) du Ministère de
l'agriculture, et est responsable auprès de la Banque africaine de développement (BAD) et du Gouvernement de
Mauritanie de la mise en œuvre générale du projet, dont
il assure que l'exécution se déroule selon les conditions
et modalités spécifiées dans l'Accord de prêt et les Protocoles d'accord de don, et décrites dans le rapport d'évaluation. Il est l'interlocuteur privilégié de la BAD pour
toutes les questions relatives au P2RS. Il est lié au MDR
par un contrat de performance renouvelable annuellement.
Profil et expérience requis
-Etre de nationalité Mauritanienne
-Agroéconomiste, Ingénieur dans le secteur du développement rural (Bac + 5 ou plus) ;
-Agé(e) d'au moins 35 ans;
-Justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins
15 ans à des responsabilités élevées dans le domaine des
projets de développement rural, comportant si possible
des infrastructures;
-Expérience avérée appréciée en matière de conduite et
de gestion de projets de développement rural financés
par des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience
avec le Fonds africain de développement (FAD) serait
un avantage;
-Bonne connaissance de la problématique d'entretien et
de gestion des infrastructures rurales dans le souci de la
durabilité des investissements;
-Connaissances avérées en acquisitions, passation de
marchés, consultations;
-Connaissances en gestion financière et procédures de
décaissement ;
-Expérience ou connaissance souhaitées des règles et
procédures du FAD (acquisitions et décaissements) ;
-Aptitude à travailler de concert avec différents services
de l'administration, les entreprises, les autres projets, les
ONG, les associations, coopératives et groupements de
producteurs;
-Bonnes connaissances de l'intervention passée et actuelle des bailleurs de fonds au pays, et aptitudes à instaurer des synergies efficaces et constructives avec les
programmes et projets en cours ou à venir;
-Grandes qualités d'écoute et de compréhension du milieu rural et des activités agricoles;
-Facilités à dynamiser l'ensemble des cadres et agents
placés sous son autorité;
-Bonne connaissance de l'outil informatique (notamment
les logiciels Word, Excel, Outlook, etc.) ;
-Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des
déplacements sur le terrain.
de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
POSTE: RESPONSABLE ADMINISTRATIF ET
FINANCIER
Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Responsable
Administratif et Financier (RAF) pour l'unité de gestion du dit projet
POSTE: SPECIALISTE
INFRASTRUCTURES/PASSATION DE
MARCHE
Profil et expérience requis:
-Etre de nationalité Mauritanienne
-Titulaire d'un diplôme supérieur universitaire en finance
ou gestion (Bac + 5), et d'un diplôme professionnel en
comptabilité, contrôle, audit ou gestion
-Agé(e) d'au moins 35 ans;
-Expérience d'au moins 10 ans à un poste de gestion administrative, comptable et financière ou de suivi financier d'un projet de développement;
-Aptitude à assurer la mise en place et la tenue rigoureuse d'une comptabilité et d'outils de gestion;
-Expérience exigée dans des projets financés par des
bailleurs de fonds multilatéraux ou par le Fonds africain
de développement (FAD)/Banque africaine de développement;
-Connaissances appréciées des règles et procédures de
la Banque africaine de développement (gestion financière, décaissements, acquisitions) ;
-Bonne maîtrise de l'outil informatique (notamment' les
logiciels Word, Excel, Accès, logiciels de gestion et de
comptabilité, etc.), la maîtrise d'un ou plusieurs logiciel
serait un avantage;
-Large ouverture d'esprit, disponibilité à travailler en
équipe, qualités d'écoute et de dialogue;
-Aptitude à diriger une équipe et à gérer de façon harmonieuse l'ensemble des ressources humaines;
-Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des
déplacements sur le terrain.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Spécialiste Infrastructures/Passation des marchés pour l'unité de
gestion du dit projet
Les dossiers des candidatures doivent être déposés au
secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus
tard le lundi 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention
Candidature au poste de Responsable Administratif et
Financier du projet1 du programme de renforcement de
la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
Profil et expérience requis
POSTE: RESPONSABLE SUIVI-EVALUATION
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet 1 du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Responsable
Suivi Evaluation pour l'unité de gestion du dit projet
Durée
Contrat initial d'un (1) an, renouvelable sur la base de la
performance annuelle jusqu'à la fin du Projet.
Lieu de travail
Poste basé à Nouakchott avec des déplacements dans la
zone d'intervention du programme.
Les dossiers des candidatures doivent être déposés au
secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus
tard le Lundi 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de coordonateur du projet 1
du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
-Etre de nationalité Mauritanienne
-Diplôme Supérieur d'ingénieur du génie rural ou ingénieur civil avec qualifications et/ou expériences avérées
dans le domaine rural (Infrastructures rurales)
-Disposant d'au moins 10 ans d'expérience dans la préparation et/ou l'exécution de projets d'aménagement
hydro agricoles ou de projets similaires
-Capacités de synthèse, d'analyse et de conceptualisation; Facilités de rédaction;
-Expérience avérée appréciée en matière de mise en
œuvre de projets de développement rural financés par
des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience
avec le Fonds africain de développement (FAD) serait
un avantage
-Très bonne connaissance et maîtrise de l'outil informatique (notamment les logiciels Word, Excel, Accès, etc.).
-Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des
déplacements sur le terrain.
Les dossiers des candidatures doivent être déposés au
secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus
tard le Lundi 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de Spécialiste Infrastructures/Passation des marchés du projet1 du programme
Profil et expérience requis
-Etre de nationalité Mauritanienne
-Diplôme supérieur des sciences sociales, sociologue, en
planificateur (Bac + 4 ou 5) ou spécialiste de développement rural avec qualifications et/ou expériences avérées en suivi-évaluation dans le domaine des projets de
développement rural
-Capacités de synthèse, d'analyse et de conceptualisation; Facilités de rédaction;
-Expérience d'au moins 5 ans dans le domaine spécifique
du suivi-évaluation et de la planification, au sein d'un
projet de développement;
-Expérience souhaitée dans le suivi-évaluation d'un projet financé par des bailleurs de fonds multilatéraux; une
expérience avec le Fonds africain de développement
(FAD) serait appréciée;
-Connaissance des méthodes, outils et techniques de
Suivi/Evaluation et du cadre logique de la gestion axée
sur les résultats;
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 SAMEDI 17 DIMANCHE 18 JANVIER 2015
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ANNONCES
-Très bonne connaissance et maîtrise de l'outil informatique (notamment les logiciels Word, Excel, Accès, etc.)
et facilités à gérer des bases de données et utiliser des
SIG;
-Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des
déplacements sur le terrain.
Les dossiers des candidatures doivent être déposés au
secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus
tard le Lundi 26 janvier 2015, à 12 heures avec la mention Candidature au poste de Responsable Suivi Evaluation du projet 1 du programme de renforcement de la
résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle
POSTE: EXPERT EN DEVELOPEMENT RURAL
Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Expert en Développement Rural pour l'unité de gestion du dit projet
Profil et expérience requis
-Etre de nationalité Mauritanienne
-Diplômé en agronomie ou profil spécialiste de développement rural avec qualifications et/ou expériences
avérées dans le domaine rural;
-Capacités de synthèse, d'analyse et de conceptualisation; Facilités de rédaction;
-Justifiant d'une expérience professionnelle d'au moins
10 ans à des responsabilités élevées dans le domaine des
projets de développement rural;
-Expérience avérée appréciée en matière de mise en
œuvre de projets de développement rural financés par
des bailleurs de fonds multilatéraux; une expérience avec
le Fonds africain de développement (FAD) serait un
avantage
-Très bonne connaissance et maîtrise de l'outil informa-
tique (notamment les logiciels Word, Excel, Accès, etc.).
-Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer des
déplacements sur le terrain.
Les dossiers des candidatures doivent être déposés au
secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus
tard le Lundi 26 janvier 2015 à 12 heures avec la mention Candidature au poste d'expert en Développement
Rural du projetl du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
POSTE: SPECIALISTE EN
GENRE ET NUTRITION
Dans le cadre de la mise en œuvre du projetl du Programme de renforcement de la résilience à l'insécurité
alimentaire et nutritionnelle Le Ministère de l'agriculture assure envisage le recrutement d'un Spécialiste en
Genre et Nutrition pour l'unité de gestion du dit projet
Profil et expérience requis
-Etre de nationalité Mauritanienne
-Sociologue (Bac + 4 ou 5) ;
-Spécialiste en organisation des OPA et genre;
-Disposant d'une bonne expérience (au moins 10 ans)
dans la problématique du développement en zones rurales basée sur l'approche participative, l'analyse du milieu, la promotion féminine, l'emploi des jeunes, la prise
en compte des groupes les plus vulnérables, etc. ;
-très bonnes connaissances du contexte du monde rural
(groupes ethniques, foncier, organisation du monde
rural, etc.) ;
-Capacités à suggérer et définir les voies pour impliquer
sans exclusion les communautés villageoises et concevoir avec elles des actions collectives axées sur la gestion des infrastructures socio-économiques et des
ressources naturelles;
-Connaissances appréciées des différents type d'aména-
Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou
Commission de Passation des Marchés et
Conventions (CPMC)
AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE
Date: 16 janvier 2015
Avis d'Attribution N° : 001/CPMC/AN-ZF/2015
Référence du marché: DAOI N°004 et 005/CPMC/AN-ZF/2014
Dénomination du marché: la construction de la voie de désenclavement des secteurs des
cabanons et la construction de la Voie de Contournement à Nouadhibou.
Nombre d'offres reçues:
-(11) offres pour construction de la voie de désenclavement des secteurs des cabanons;
-(10) offres pour la construction de la Voie de Contournement à Nouadhibou.
Date d'ouverture des offres: 07 novembre 2014
Nom de l'attributaire et Montants des offres retenues provisoirement: GTM
Au terme de sa réunion tenue le 13 janvier 2015, la commission de passation des marchés
et conventions de L'ANZF a décidé d'attribuer provisoirement les lots au soumissionnaire
retenu conformément aux dossiers d'appel d'offres:
-le lot n°1 pour la Construction de la voie de Désenclavement des Secteurs des Cabanons
à l'entreprise GTM pour un montant de 907 335 992 UM ;
-le lot n°2 pour la Construction de la Voie de Contournement à l'entreprise GTM pour
un montant de 928 720 548 UM.
La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 du code des
Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès du Centre de Régulation de la Zone Franche
de Nouadhibou en vertu de la loi N° : 2013-001 du 02 Janvier 2013 portant création de
l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou.
Le Président de la Commission de Passation
des Marchés et Conventions
El Jeilany Ould CHEIKH
gement hydro agricole, de la conduite des cultures irriguées et pluviales;
-bonnes connaissances des aspects de gestion des exploitations, organisationnels et de la répartition des
tâches au sein des exploitations;
-Connaissance de la problématique foncière en Mauritanie et des particularismes régionaux;
-Connaissance de la problématique foncière en Mauritanie et des particularismes régionaux;
-Aptitudes à déceler les conflits d'intérêt et les spécificités locales;
-Très bonne connaissance du terroir et de la zone de
l'étude; pouvant parler les langues locales;
-Aptitude à travailler avec le monde rural, les groupements paysans, les comités de gestion des AHA et les
structures féminines, etc.
-Facilités à évaluer le rôle et la place de la femme dans
la zone, à procéder à l'analyse socioculturelle et des comportements par genre; aptitudes à orienter les activités
proposées vers une participation accrue des femmes et
des groupes vulnérables au développement de la zone
d'intervention;
-Bonne condition physique avec aptitudes à effectuer de
fréquents déplacements sur le terrain, et des séjours au
sein des communautés concernées.
Les dossiers des candidatures doivent être déposés au
secrétariat central du Ministère de l'agriculture au plus
tard le 26 janvier 2015 à 17 heures avec la mention Candidature au poste de Spécialiste en Genre du projetl du
programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle.
LA SECRETAIRE GENERALE ABSENTE
LE SECRETAIRE GENERAL PAR INTERIM
TANDIA MOUSSA
Société Capital Drilling
Les occasions d’emplois
Page 12
HORIZONS N°6430 VENDREDI 16 -SAMEDI 17 - DIMANCHE 18 JANVIER 2015
SP
RTS
Sidi - Brahim dit Dieng
CAN 2015
Match d’ouverture : Guinée
Equatoriale -Congo
La Coupe d’Afrique des Nations
débute ce 17 janvier 2015 . Seize sélections nationales sont en compétition pour emporter le trophée, le 8
février prochain. La Guinée Equatoriale, qualifiée de dernière minute en
tant que pays hôte, va essayer de
multiplier ses chances, ce samedi
après-midi.
La Guinée Equatoriale n’a plus disputé de matches officiels depuis le
1er juin et la double confrontation
contre la Mauritanie, précédent sa
disqualification puis son repêchage.
Peu d’informations ont filtré sur la
préparation du Nzalang Nacional.
Tout juste sait-on que l’équipe est
regroupée au Portugal depuis mi-décembre à l’issue d’une Coupe de la
CEMAC disputée à la maison par
les joueurs locaux et bouclée à une
décevante 4e place. La sélection
s’est préparée au Portugal, jouant et
perdant face à des clubs de ce pays.
Le Congo cherche à gagner et y
met les moyens
Les Congolais se sont plongés dans
la préparation de la CAN 2015, à
temps. Avec les problèmes inhérents
à certaines nations africaines :
primes non versées aux joueurs, absences de contrats en bonne et due
forme pour le staff, optimisme démesuré chez les supporters. « J’entends beaucoup de gens qui parlent
de gagner la CAN. Bien sûr, on peut
la gagner, mais ce serait une surprise, a relativisé Florent Ibenge lors
d’une interview accordée à Radio
Okapi. Le football se prépare. Ce qui
m’intéresse ce qu’on puisse dire que
dans deux ans ou quatre ans, on y va
pour la gagner. Là on s’est qualifié
d’une façon un peu difficile et
quelques semaines après, tout le
monde change et dit qu’on y va pour
gagner. On y va avec des ambitions
certes, mais ce n’est pas le moment
de gagner. » Le sélectionneur a en
tout cas choisi de fuir la pression
exacerbée des fans pour placer son
groupe dans le calme camerounais
afin d’y effectuer le stage préparatoire.
Après une joute amicale intéres-
sante face aux partenaires de Stéphane Mbia (1-1), la RD Congo a
remis ça pour une ultime répétition
contre l’AS Dragon de Yaoundé
avec quasiment le onze type, à peu
de choses celui qui débutera face à
la Zambie, le 18 janvier : Kidiaba –
Mpeko, Kasusula, Mongongu, Kimwaki – Makiadi, Mulumbu – Kabananga, Kebano, Bokila – Mabwati.
Tous ces garçons ont disputé l’intégralité de la partie (90 minutes). «
Cette qualification doit servir à préparer l’avenir, explique Ibenge à
Jeune Afrique. On ne doit pas s’arrêter à cela, il faut convaincre d’autres joueurs de nous rejoindre. Que
la sélection, après la CAN, joue des
matches amicaux aux dates FIFA.
Car notre objectif, c’est de remporter une CAN. Celle de 2017 ou de
2019. » Avant cela, il y a ce choc
face aux Zambiens. Ironie du sport,
c’est face à ces mêmes Chipolopolos que les Léopards avaient remporté en 1969 le plus large succès de
leur histoire (10-1).
CAN 2015 :
Calendrier de la Coupe d'Afrique
La 30e Coupe d'Afrique des nations de football se déroule du 17 janvier au 8 février 2015 en Guinée équatoriale.
Voici le calendrier de la phase finale de la CAN 2015.
PHASE DE GROUPES
CAN 2015
Obiang Nguema veut une
fête populaire
Le président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema a affirmé qu'il
allait offrir sur ses deniers personnels 40.000 places pendant toute la
CAN-2015 aux supporteurs les plus
démunis, demandant aux plus riches
d'en faire autant.
"Nous devons donner un caractère
solennel à cet événement de la
CAN, il faut donc acheter les places
pour remplir les stades. Que ceux
qui ont les moyens aident les démunis! Moi-même, j'achète 40.000 entrées, à raison de 10.000 par région
(quatre sites abritent la CAN). Ce
sont des billets à 500 FCFA (75 centimes) ce qui donne 20 millions de
FCFA (30.000 euros)", a déclaré le
président Teodoro Obiang Nguema
lundi soir à la télévision nationale,
lors d'une rencontre avec les chefs
de villages, autorités militaires et ci-
viles de la région continentale du
pays.
Pour inciter les populations à aller
au stade, le chef de l'Etat a réduit de
deux heures les jours de match la
journée de travail des fonctionnaires
de l'administration publique dans les
régions où se déroulent les rencontres.
Par ailleurs, le Gabon, pays voisin
avec qui la Guinée Equatoriale avait
déjà co-organisé la CAN-2012, a
livré lundi 20 bus qui doivent servir
à véhiculer les équipes.
"C'est notre contribution pour soutenir la Guinée équatoriale. On dit
chez nous que quand il y a fête chez
le voisin c'est tout le village qui est
en fête", a affirmé le ministre des
Sports gabonais Blaise Louembe
pour justifier le geste.
Une si longue attente
QUARTS DE FINALE
DEMI-FINALES
MATCH POUR LA 3e PLACE
FINALE
Plusieurs anciens vainqueurs de la
CAN sont dans l’espoir d’un nouveau sacre en Guinée Equatoriale. A
ce petit jeu du « quand reviendrastu Dame Coupe », ce sont les Diables Rouges du Congo qui sont les
plus mal lotis. Leur unique couronnement remonte à quarante-trois ans
(1972).
Leurs voisins, les Léopards de la République Démocratique du Congo,
attendent à peine depuis moins longtemps (1974). Que dire des Black
Stars du Ghana qui, après s’être
échappés avec quatre titres, le dernier en 1982, sont en panne. Ils ont
depuis joué deux finales, toutes deux
perdues, la première aux tirs au but
(10-11) contre la Côte d’Ivoire à
Dakar en 1992, la seconde face à
l’Egypte (0-1) en 2010 à Luanda.
L’Algérie a gagné son seul titre en
1990, déjà un quart de siècle. Le
sacre de la Côte d’Ivoire remonte à
1992. Les Eléphants ont échoué par
deux fois à renouveler l’exploit, en
2006 au Caire contre l’Egypte et en
2012 à Libreville contre la Zambie,
les deux fois aux tirs au but.
L’Afrique du Sud, pour sa première
participation, avait triomphé chez
elle en 1996 de la Tunisie, avant de
perdre en finale deux ans plus tard à
Ouagadougou face aux Egyptiens.
Le Cameroun, troisième pays à signer quatre victoires après le Ghana
et l’Egypte, a soulevé ses deux derniers trophées en 2000 et 2002. Le
succès de la Tunisie remonte à 2004,
victoire en finale contre le Maroc.
La Zambie, autre ancien lauréat en
piste en Guinée Equatoriale, est le
vainqueur le plus récent puisqu’il remonte à 2012.
L’attente, interminable pour certains, se poursuivra-t-elle davantage
? Sept autres pays sont, eux dans
l’attente d’un premier succès.