justice, affaires intérieures et protection civile
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7991/02 (Presse 104) (OR. en) 2423e session du Conseil - JUSTICE, AFFAIRES INTÉRIEURES ET PROTECTION CIVILE Luxembourg, 25 et 26 avril 2002 Président : M. Mariano RAJOY BREY Premier vice-président et Ministre de l'intérieur M. Ángel ACEBES PANIAGUA Ministre de la justice du Royaume d'Espagne Internet: http://ue.eu.int/Newsroom E-mail: [email protected] 7991/02 (Presse 104) 1 FR 25/26.IV.2002 IMMIGRATION CLANDESTINE ET TRAITE DES ETRES HUMAINS PAR VOIE MARITIME – Conclusions du Conseil Le Conseil a brièvement débattu des derniers événements survenus en ce qui concerne l'immigration clandestine et la traite des êtres humains par mer, et il a adopté les conclusions ci-après: "1. Le Conseil réaffirme qu'il importe d'adopter à l'égard de l'immigration clandestine et de la traite des êtres humains une approche intégrée pour assurer une coordination appropriée entre la politique en matière de migration et l'utilisation optimale de tous les instruments disponibles dans le cadre des relations extérieures de l'Union, conformément à ses conclusions du 15 avril 2002. 2. Le Conseil note que la Commission, en concordance avec le plan global de lutte contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains dans l'Union européenne, approuvé par le Conseil le 28 février 2002, entreprendra sans délai, et présentera d'ici février 2003, une étude de faisabilité sur l'amélioration des contrôles aux frontières maritimes, en tenant compte de la diversité de ces frontières dans l'Union européenne ainsi que des différents problèmes auxquels les États membres doivent faire face. 3. Le Conseil souligne que, afin de renforcer les contrôles aux frontières maritimes, comme prévu dans le plan global de lutte contre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains dans l'Union européenne, il y a lieu d'adopter des mesures à caractère opérationnel. En particulier, il convient d'envisager en priorité : • • • d'améliorer les systèmes d'information existants, notamment le système d'alerte rapide ; de renforcer la coordination entre les officiers de liaison en poste dans les pays d'origine et de transit des immigrants clandestins ; de recourir aux nouvelles technologies. 4. Le Conseil estime que, dans le cadre d'une approche intégrée, il conviendrait de promouvoir et de développer des mesures préventives en coopération avec les pays tiers d'embarquement, de départ et de transit. 5. Le Conseil, préoccupé par les arrivées les plus récentes de navires utilisés aux fins de l'acheminement clandestin d'immigrants et de la traite d'êtres humains, et provenant en particulier de pays méditerranéens spécifiques, engage les pays d'embarquement, de départ et de transit concernés à adopter aussitôt que possible toutes les mesures nécessaires pour prévenir et combattre ces activités illicites. 6. Le Conseil engage les pays tiers concernés à réadmettre les immigrants qui sont entrés illégalement sur le territoire des États membres de l'Union européenne. 7. Le Conseil insiste sur l'importance que revêtent la signature, la ratification et la mise en œuvre de la convention des Nations unies de décembre 2000 contre la criminalité transnationale organisée, du protocole additionnel visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes et du protocole additionnel contre le trafic illicite de migrants par terre, air et mer. 8. Le Conseil invite le Comité des représentants permanents, conformément à l'approche intégrée visée au point 1, à examiner toutes les mesures qui pourraient être adoptées et mises en œuvre pour prévenir et combattre l'immigration clandestine et la traite des êtres humains par la voie maritime, en particulier des mesures visant les États tiers qui refusent de coopérer avec l'Union européenne dans la lutte contre l'immigration illégale." 7991/02 (Presse 104) 7 FR