Compte-rendu - RP QS 10-12-14

Transcription

Compte-rendu - RP QS 10-12-14
Mercredi 10 décembre 2014, 20h
Réunion publique– Quartier Sud
Compte-rendu
Ouverture de séance
par Madame le Maire
Nouveau fonctionnement des conseils de quartier :
- 3 quartiers : Quartier Sud, Centre-Ville, Balizy-Gravigny
- Désignation des membres pour deux ans
- Conseil de quartier en comité restreint avec désignation d’un secrétaire, qui rapportera les
travaux des conseils de quartier en réunion publique de quartier
- Préparation de l’ordre du jour des réunions publiques de quartier lors des conseils de quartier
en comité restreint.
1. Retour sur les travaux du conseil de quartier
Composition du conseil de quartier Quartier Sud : cinq habitants tirés au sort parmi ceux s’étant
portés candidats, cinq habitants désignés par Madame le Maire, cinq représentants d’associations
(ADNCVLE, ALDCS, Conseil syndical des Arcades, Conseil syndical des Côteaux, le P’tit Brin d’Paille).
Le compte-rendu du conseil de quartier du mercredi 12 novembre est en ligne sur le site internet de
la Ville (disponible sur le lien http://www.longjumeau.fr/Democratie-locale/Conseils-deQuartier/Quartier-Sud/Premiere-reunion-publique-Quartier-Sud).
2. Point d’actualité sur le collège Pasteur
Elaboration de nouvelle la carte d’éducation prioritaire par l’académie
Compte-tenu des différents critères servant à l’élaboration de la nouvelle carte du Réseau
d’éducation prioritaire, le collège Pasteur de Longjumeau va sortir du dispositif.
Les critères pris en compte :
- Taux d’élèves boursiers
- Nombre d’années de retard à l’entrée en 6e
- Taux d’élèves résidents en ZUS (Zone urbaine sensible)
- Taux de populations appartenant à des professions et catégories socioprofessionnelles
défavorisées
Les établissements classés au titre du Réseau d’éducation prioritaire seront au nombre de 22 en
Essonne, seul le collège Pasteur sort du dispositif (il était le 23e et dernier du classement en place
depuis 1999) : les moyens ont été définis par l’Etat avant même d’avoir évalué les besoins des
établissements, en fixant ce nombre au préalable.
Ce qu’implique la sortie du Réseau d’éducation prioritaire
Si le collège Pasteur sort du Réseau d’éducation prioritaire, et par ricochet d’ailleurs les quatre écoles
du plateau (les maternelles Maryse Bastié et Albert Schweitzer, et les élémentaires Antoine de SaintExupéry et Albert Schweitzer), voici ce qui ne pourra plus être mis en place :
- Limitation du nombre d’élèves dans les classes
- Augmentation du quota d’heures pour les enseignants et les surveillants
- Exonération ou réduction sur des cotisations à des associations comme par exemple l’USEP
(l’Union sportive de l’enseignement du premier degré, qui est la fédération de sport scolaire de
l’école primaire française)
1
-
Participation des fondations pour les voyages scolaires et les classes transplantées
Gratuité pour les transports scolaires ou l’accès à des sorties culturelles
Poursuite de l’accompagnement scolaire spécifique le soir pour les élèves de 5e, pour faire suite
au soutien en 6e
…
Des moyens assurés via la nouvelle politique de la ville ?
La Ville de Longjumeau est entrée dans la géographie prioritaire au titre de la loi sur la politique de la
ville parue en juin 2014 : le périmètre concerne les résidences de La Rocade et Bel-Air, avec une
pastille de vigilance sur La Villa Saint-Martin.
L’Education nationale a certifié à la Ville que la mise en place de ce périmètre pourrait permettre
d’assurer les moyens autrefois attribués au titre du Réseau de réussite éducative, dans le cadre
désormais des crédits accordés au titre du contrat de ville. L’Etat certifie que les moyens seraient
assurés, mais dégressifs sur trois ans.
La Ville et le mouvement collégial de lutte (regroupant le corps enseignant et les collectifs de parents
d’élèves) émettent des réserves car les marges de manœuvre dans le contrat de ville concernent les
écoles maternelles et élémentaires, et non les collèges. D’autant qu’il n’y a rien encore d’écrit et de
signé (donc contractualisé) avec l’Etat, surtout sur des moyens qui seraient dégressifs.
Les marges d’action
Une délégation de parents d’élèves et de professionnels des écoles du plateau et du collège Pasteur
a été reçue en mairie. Une lettre a été rédigée à l’attention du directeur d’académie et de la ministre
de l’Education nationale pour expliquer les craintes de ce désengagement de l’Etat et de ces pertes
de financement.
La députée de la circonscription a été sollicitée pour appuyer la demande auprès du ministère de
l’Education nationale et du directeur d’académie.
Un mouvement de grève a été lancé, regroupant le corps enseignant et les parents d’élèves (toutes
délégations confondues).
La nouvelle carte d’éducation prioritaire n’a pas encore été éditée par le ministère de l’Education
nationale. Il est à espérer que la mobilisation de tous puisse changer les choses et permettre au
collège Pasteur de rester dans ce dispositif. Les Longjumellois peuvent soutenir l’action du collège
Pasteur et des écoles du plateau en signant les pétitions à disposition de tous dans les établissements
scolaires suscités.
3. La réforme des rythmes scolaires
Bilan de la rentrée scolaire 2014
La rentrée scolaire a eu lieu le mardi 2 septembre 2014. A été constatée une stabilité des effectifs
avec 2 370 écoliers (94 classes) sur les écoles publiques de la ville.
Pas d’ouverture ou de fermeture de classe, et pas de changement dans les directeurs d’école pour
cette année.
Les écoles du Quartier Sud représentent presque la moitié des écoliers Longjumellois :
- 649 écoliers sur les écoles maternelles et élémentaires du plateau
- 346 écoliers sur le groupe scolaire Gubanski et Jules Ferry
Rappel de la réforme des rythmes scolaires
La réforme a été mise en œuvre sur la commune de Longjumeau lors de cette rentrée 2014, après
concertation avec les équipes pédagogiques et les parents d’élèves.
Dans les prescriptions obligatoires, les enfants sont passés à cinq matinées travaillées : les lundis,
mardis, mercredis, jeudis et vendredis matins.
2
Le choix a été fait sur Longjumeau de ne pas changer les horaires des matinées et après-midis
travaillées (les lundis, mardis et jeudis), mais d’instaurer une après-midi d’activités sur le vendredi.
La restauration scolaire est maintenant ouverte à tous les élèves cinq jours par semaine (du lundi au
vendredi).
Il y a désormais une demi-journée d’accueil de loisirs (le mercredi après-midi) au lieu d’une journée
complète, et la mise en place des « Ateliers du Vendredi » (les vendredis après-midi) pour les élèves
de la grande section de maternelle au CM2.
lundi, mardi et jeudi
mercredi
vendredi
Accueil du matin de 7h30 à 8h30
Temps scolaire de 8h30 à 11h30
Temps de la restauration de 11h30 à 13h30
Temps scolaire de 13h30
à 16h30
Accueil de Loisirs
de 13h30 à 19h
A.D.V. + récréation de 13h30
à 16h30
Accueil du soir de 16h30 à
Accueil du soir de 16h30 à 19h (*)
19h (*)
(*) Pour les élémentaires, l’accueil comprend l’étude surveillée jusqu’à 18h puis l’accueil périscolaire
jusqu’à 19h.
Les impacts de la réforme sur les structures de la Ville
Toutes les écoles sont désormais ouvertes le mercredi matin : cela implique des frais de fluide
(électricité, chauffage, eau…) qui ne sont pas encore quantifiables. L’impact pourra être vérifié sur la
totalité de l’année scolaire par rapport à l’année précédente.
Les offices de restauration sont ouverts tous les midis, du lundi au vendredi. Auparavant, les offices
servant aux accueils de loisirs étaient ouverts seulement pour les enfants fréquentant les accueils de
loisirs. Désormais ils sont ouverts à tous, ce qui a un impact :
- sur les frais de fluide
- sur les coûts de restauration, car pour rappel le prix du repas n’est pas payé dans son intégralité
par les parents et une part reste à la charge de la Ville (725 enfants accueillis le mercredi midi
contre 293 l’année dernière)
- sur la masse salariale puisqu’il faut plus de personnel de cantine pour servir les enfants (qui
sont de fait plus nombreux)
Ouverture de quatre nouveaux accueils de loisirs : passage de trois à sept structures ouvertes le
mercredi après-midi (impacts sur les frais de fluide et la masse salariale car il faut plus d’animateurs
et de directeurs de secteur, pour 389 enfants accueillis le mercredi après-midi contre 293 l’année
dernière).
Occupation des classes par des animateurs le vendredi après-midi pour les ateliers : selon les écoles,
les classes et les ateliers mis en place, l’atelier se déroule dans la salle de classe. Impacts :
- sur les frais de fluide car l’école n’est pas fermée
- sur la masse salariale puisqu’il faut rémunérer les animateurs spécialisés et les animateurs
encadrant
- sur les enseignants qui doivent désormais partager leurs locaux
Mobilisation des infrastructures sportives, culturelles et de loisirs comme les gymnases, le stade…
3
Les impacts de la réforme sur les agents municipaux travaillant au service des enfants
Les changements d’emploi du temps ont été conséquents pour plus de 150 agents municipaux qui
travaillent dans le secteur du service aux enfants.
- Les animateurs et les directeurs de secteurs
- Les ATSEM (les Agents spécialisés des écoles maternelles) qui s’occupent des élèves de grande
section le vendredi après-midi avec un animateur
- Les agents d’entretien et de restauration (évolution de la fréquentation des cantines le
mercredi, ménage fait dans les classes le matin alors qu’avant il était fait le soir)
Le taux d’encadrement est important : un animateur spécialisé et un animateur encadrant pour
chaque groupe. Cela permet qu’un agent soit toujours là pour prendre le relai s’il y a un absent.
La mise en place des ateliers du vendredi
La Ville a du recourir au recrutement d’une cinquantaine d’agents en plus des animateurs qui
travaillaient déjà sur la commune, avec des intervenants spécialisés (langue étrangère, couture, arts
plastiques, théâtre…). S’est posée d’ailleurs la difficulté de l’offre et de la demande car toutes les
communes ont du recruter en même temps.
Les ateliers sont organisés en cycles, chacun sur un thème particulier. Ils ont lieu le vendredi de 14h à
16h (temps de trajet compris). Il y a six cycles de six séances dans l’année, soit six séances entre
chaque vacance scolaire.
Le premier cycle, de la rentrée aux vacances de la Toussaint, a été un cycle d’installation, de
découverte et d’adaptation au nouveau fonctionnement pour tous (élèves, encadrants, parents et
grands-parents…).
Bilan chiffré du premier trimestre :
- chez les maternelles : 62 % de fréquentation (572 participants)
- chez les élémentaires : 73 % de fréquentation (1 062 participants)
Maternelle
Hameau de Balizy
M. Bastié
A. Gubanski
J. Mermoz
Ch. Perrault
A. Schweitzer
total maternelle
Elémentaire
Hameau de Balizy
H. Boucher
J. Ferry
G. Guynemer
A. de Saint-Exupéry
A. Schweitzer
total élémentaire
Total général
Nombre d'enfants
ADV
par école
150
108
98
57
153
100
175
103
214
131
132
73
922
572
Nombre d'enfants
ADV
par école
283
228
230
159
193
137
323
220
224
168
195
150
1448
1062
2370
1634
Restauration
Mercredi
53
33
55
17
117
30
305
Restauration
Mercredi
85
81
53
87
63
51
420
725
ALSH mercredi
30
0
33
0
95
35
193
ALSH mercredi
42
90
22
0
42
0
196
389
4
Les ajustements suite à ce premier trimestre
Des ajustements en termes d’horaires, les ateliers du vendredi se déroulant de 14h à 16h avec un
temps récréatif de 13h30 à 14h et de 16h à 16h30 :
- Les parents peuvent désormais monter dans les classes chercher les enfants dès 16h (et non
plus seulement les récupérer à la grille à 16h30).
- Les enfants externes (qui ne mangent pas à la cantine) peuvent désormais être déposés par
leurs parents jusqu’à 13h50 (et non plus strictement à 13h30).
Un forum périscolaire sera organisé en fin d’année afin que les parents voient ce qui a été réalisé
pendant ces ateliers. Des visites des ateliers sont d’ailleurs organisées pour les parents.
Les particularités des ateliers du vendredi
Les vendredis après-midis ne sont plus désormais des temps scolaires, mais des temps périscolaires :
- La présence des enfants n’est pas obligatoire (30 % d’élèves non captifs).
- L’inscription est quant à elle obligatoire (pour maîtriser les effectifs), l’engagement des enfants
se fait cycle par cycle.
- L’absence doit être justifiée par un mot des parents.
- Les ateliers du vendredi ne sont pas facturés aux familles.
- Les normes d’encadrement ne sont pas les mêmes entre les temps périscolaires de la Ville et les
temps d’école de l’Education nationale.
- Ce n’est pas un temps d’école mais un temps ludique et de détente, l’obligation de résultats et
le niveau d’exigence ne sont pas les mêmes pour les animateurs que pour les enseignants.
Pourquoi certains établissements scolaires, comme l’ISC, n’ont pas suivi cette réforme ?
L’ISC (l’Institution du Sacré Cœur) de La-Ville-du-Bois, tout comme l’école Sainte-Anne à Longjumeau
d’ailleurs, est un établissement privé. Il n’est pas soumis aux réformes du ministère de l’Education
nationale puisqu’il n’en dépend pas.
L’impact budgétaire global pour la commune et les contreparties de l’Etat
Il est difficile de calculer à ce jour l’impact budgétaire exact, car sur l’année 2014 la réforme a été
mise en place sur un trimestre (cela représenterait environ 400 000 euros). C’est sur l’année
budgétaire 2015 que la Ville sera en mesure d’évaluer plus précisément les coûts supportés.
Les dépenses supplémentaires que la mise en place de la réforme engendre :
- Masse salariale et frais de personnel (agents municipaux et intervenants extérieurs, formation
des animateurs)
- Frais d’ouverture des différents équipements (écoles, gymnases…)
- Facturation forfaitaire de l’accueil de loisirs (ouverture d’un cinquième jour non facturé)
- Augmentation de la cantine le mercredi midi (le prix facturé n’est pas le prix coûtant)
Quels moyens pour la Ville de financer la mise en place de la réforme ?
- Un fonds d’amorçage de l’Etat à hauteur de 50 euros par élève (pas encore de versement à ce
jour), qui est en place depuis l’année dernière et qui a été pérennisé pour cette année.
- Peut-être une pérennisation du fond d’amorçage pour l’année prochaine.
- Un complément au fonds d’amorçage de 40 euros par élèves résidant en ZUS (Zone urbaine
sensible). La ZUS est l’ancien nom des périmètres de la géographie prioritaire. Les résidences La
Rocade et Bel-Air ayant été classées en juin 2014 comme quartier prioritaire de la politique de
la ville, une lettre a été envoyée au ministère pour obtenir ce financement supplémentaire.
- Il n’est pas prévu d’augmenter la part communale dans les impôts locaux, la Ville a donc
l’obligation de prendre sur d’autres enveloppes budgétaires pour équilibrer les recettes et les
dépenses (inégalités entre les communes qui n’ont pas toutes les mêmes moyens, et qui ne
sont pas en mesure de proposer la même qualité d’activités).
5
4. Un projet de marché sur le quartier
Les marchés à Longjumeau
Il y a le marché alimentaire traditionnel qui se tient les mercredis et les samedis matins, dans la halle
de la place Bretten avec des commerçants volants tout autour. C’est un marché qui fonctionne bien,
qui connait des bons taux de fréquentation et où les produits sont de grande qualité.
Il y a également le marché Bio et Paysan qui se tient chaque premier dimanche du mois, sur le
parking de la gare RER de Gravigny-Balizy.
L’offre commerçante de proximité dans le quartier
Une réflexion est menée pour travailler sur l’attractivité du quartier. Il est proposé de mettre en
place un marché alimentaire de proximité, au cœur du quartier.
La délégation de service public concernant le marché Bretten arrive à terme en janvier 2016, et de
fait devra être reconduite. La proposition de venir un jour supplémentaire a été faite aux
commerçants du marché Bretten, puisqu’elle peut être incluse dans la réécriture du contrat de
délégation qui va commencer.
Pour information, un travail est également mené concernant l’installation d’une supérette aux
Arcades. Le directeur d’une enseigne a d’ailleurs visité les locaux.
Les craintes des habitants portent sur la fermeture des marchés ou des boutiques qui ont pu
s’installer sur le quartier (comme par exemple la supérette, le marché des Arcades ou le marché des
Côteaux). Pour permettre une pérennisation et un essor, il faudra bien prendre en compte les avis
des commerçants et des habitants, faire preuve de soutien et bien communiquer (sur la durée et non
seulement lors du lancement).
Toutefois, ces propositions sont un vrai facteur de valorisation pour le Quartier Sud et notamment
les résidences qui souffrent d’une certaine image, qu’il faut casser et reconstruire.
Proposition d’un lieu pour le marché
La Ville propose d’installer ce marché sur la rue Maryse Bastié, en profitant de la requalification dont
elle a bénéficié.
L’espace devant la Maison Colucci peut se prêter à l’installation de stands sans pour autant couper la
circulation des voitures et tout en restant un espace sécurisé. C’est également un fort lieu de passage
sur les trajets domicile-école.
La proposition d’organiser ce marché aux Arcades comme auparavant, pour dans le même temps
redynamiser l’activité de ce pôle commercial, a été étudiée. Il apparait que dans le cadre du contrat
de ville qui est en cours d’écriture, il y a un pan consacré à la redynamisation de l’économie et du
commerce. Le classement des résidences de La Rocade et Bel-Air dans la nouvelle géographie
prioritaire pourrait constituer une opportunité pour obtenir des crédits de l’Etat dans la mise en
œuvre de ce projet (s’il est implanté au pied de ces résidences, ce qui n’est pas contradictoire
d’ailleurs avec la redynamisation des commerces des Arcades et des Côteaux).
La question du stationnement des acheteurs
Les parkings existants à proximité sont soit dévolus aux résidents (copropriétés privées ou
patrimoine des bailleurs), soit saturés (comme par exemple celui des Arcades où il y a très peu de
rotation). Les quelques places devant la Maison Colucci seront occupées par les commerçants. Qu’en
est-il des véhicules des personnes qui fréquenteront ce marché ?
Il y a quelques possibilités de stationnement autour de la rue Maryse Bastié, mais l’objectif de ce
marché est la proximité. Il y a beaucoup d’habitants dans les résidences autour de la Maison Colucci,
qui pourront fréquenter le marché sans venir en véhicule. Il y a également de nombreux
cheminements piétons au cœur du quartier, cheminements qui vont continuer à se développer. Cela
devrait contribuer à ce que les habitants viennent à pied : depuis le lycée, le collège, les raquettes et
le square d’Auvergne, les Côteaux et la Croix-Breton, la Voie du Sud… Ce qui constitue le périmètre
d’attractivité du marché.
6
Proposition d’un temps pour le marché
La Ville propose que ce marché ait lieu le vendredi après-midi, avec un créneau horaire par exemple
de 15h à 19h. Cela pourrait compléter l’offre déjà en place du mercredi et samedi matins, et du
premier dimanche du mois.
Le lundi est une journée où il y a traditionnellement peu de marchés en région parisienne du fait des
contraintes liées au réapprovisionnement des commerçants à Rungis.
Le mardi et le jeudi sont des possibilités qui ont été étudiées, mais il s’avère que le vendredi est la
journée où il y a le moins de marchés dans les villes alentours : il est en fait difficile de trouver des
commerçants libres les mardis et les jeudis.
Le vendredi après-midi semble également être une bonne opportunité, du fait par exemple de la
formule choisie pour la réforme des rythmes scolaires sur Longjumeau (fréquentation des familles) et
des jours de RTT (Réduction du temps de travail) que les actifs peuvent prendre.
La question d’un marché le dimanche a été posée : il y a cinq marchés dans les alentours (un à ChillyMazarin, un à Antony, un à Palaiseau et deux à Massy). Cela peut compromettre non pas un manque
de fréquentation de la part des habitants mais une difficulté de pouvoir mobiliser des commerçants
disponibles ce jour.
Quelle périodicité et quelles offres pour le marché
En conseil de quartier (compte-rendu disponible sur le site internet de la Ville et au service
Démocratie locale), l’idée de délocaliser le marché Bio et Paysan une fois par mois avait été avancée :
par exemple, le deuxième ou le troisième dimanche du mois dans le quartier.
Ce pose la question de la capacité financière des foyers sur le quartier, même si les prix pratiqués par
exemple par le maraîcher du marché Bio et Paysan sont quasiment équivalents à ceux pratiqués par
un primeur qui se fournit à Rungis (et dont les produits ne sont pas issus d’une agriculture locale).
L’idée serait alors d’avoir une offre plurielle et des gammes de produits diversifiées, pourquoi pas
d’ailleurs en introduisant des commerçants comme ceux du Marché Bio et Paysan.
La question de l’attractivité
Il est proposé de mettre en place des thématiques avec les commerçants, par exemple sur une
semaine ou sur un mois selon les possibilités de mise en œuvre. Et ceci afin que cela représente la
diversité culturelle des habitants du quartier : du type puces, restauration et produits du monde…
Il y a des animations menées par les commerçants du marché Bio et Paysan. Des animations sont
également organisées au marché Bretten dans le cadre du contrat de délégation de service public :
c’est une obligation pour le concessionnaire. C’est un point qui pourra être intégré dans le cahier des
charges du contrat de délégation à venir (pour janvier 2016).
Des remarques sur le marché Bretten
Les remarques enregistrées à propos du marché qui se tient dans la halle et sur la place Bretten :
- Poser des panneaux d’interdiction de fumer dans la halle, et être vigilant aussi bien pour les
acheteurs que pour les commerçants (par exemple dans les toilettes).
- Interdire de façon ferme les chiens en laisse dans la halle, aussi bien pour l’hygiène que pour
faciliter les déplacements dans les allées aux heures de forte affluence.
- Revoir les étiquetages des produits sur les étals, pour une meilleure visibilité et une meilleure
traçabilité.
- Les disfonctionnements récurrents de l’ascenseur pour les PMR (Personnes à mobilité réduite).
Ces remarques seront prises en compte par le service en charge du commerce, en lien avec le
concessionnaire qui gère le marché Bretten.
7
5. La politique de la Ville
La nouvelle géographie prioritaire
Sur la base de la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine promulguée le 21 février
2014, la nouvelle géographie prioritaire de la politique de la ville a été dévoilée le 17 juin 2014. C’est
dans ce cadre qu’a été soumise au vote la démarche du contrat de ville pour la Ville de Longjumeau
lors du conseil municipal du 1er décembre : du fait du classement des résidences La Rocade et Bel-Air
en tant que quartier prioritaire (avec une pastille de vigilance sur la Villa Saint-Martin).
Critère principal du classement en quartier prioritaire :
- Le revenu moyen par habitant (critère de pauvreté)
- Définition du périmètre par carroyage
Cette nouvelle géographie prioritaire remplace tous les anciens dispositifs de la politique de la ville :
ZUS (Zone urbaine sensible), ZEP (Zone d’éducation prioritaire), CUCS (Contrat urbain de cohésion
sociale)… 1 300 quartiers sont concernés en France, l’objet de la loi étant de faire de ces quartiers
des quartiers d’excellence.
Le nouveau contrat de ville
Le contrat de ville comporte trois items de travail :
- Emploi et insertion
- Habitat, cadre de vie et renouvellement urbain
- Cohésion sociale
Le contrat de ville est signé pour six ans avec un bilan au bout de trois ans, pour pouvoir apporter les
ajustements nécessaires pour les trois années suivantes. Il prend en compte le périmètre décidé par
l’Etat, donc les résidences La Rocade et Bel-Air, mais également le quartier vécu : c’est-à-dire les
équipements et les services que la population concernée est amenée à fréquenter (par exemple le
parc des Sports, les zones commerciales, le lycée, l’hôpital, le Pôle Emploi, les réseaux de transport
en commun…).
Le contrat devait initialement être signé à la fin de l’année 2014, l’Etat a prolongé ce délai jusqu’à la
fin du premier semestre 2015 mais la Ville souhaite rester sur la première échéance annoncée.
Le diagnostic de départ est encourageant au vu des dispositifs déjà en place sur la commune (le
dispositif de Réussite éducative dans les écoles, les aides en place via le CCAS…). Il conviendra de
proposer des projets ambitieux et d’aller chercher les partenaires qui permettront de les mettre en
œuvre, pour proposer aux habitants les services qui n’arrivent pas au cœur du quartier.
Le pilotage du contrat de ville
Le nouveau contrat de ville est piloté par la communauté d’agglomération Europ’Essonne, les
communes concernées étant Longjumeau et Massy. Il doit être signé par les Maires des deux
communes, le Préfet et le Président de la communauté d’agglomération. Il doit être cosigné par les
partenaires institutionnels : l’Education nationale, le Conseil général, le Conseil régional, la CAF… La
contractualisation peut être élargie à d’autres acteurs sous forme de conventions d’objectifs (comme
par exemple l’hôpital).
La municipalité a demandé à avoir la délégation Politique de la ville au sein d’Europ’Essonne afin que
le pilotage soit assuré par Longjumeau pour les deux communes concernées.
Exemples de projet proposés dans l’écriture du contrat de ville
L’implantation d’un pôle dédié à l’emploi et au développement économique dans le quartier : y
amener la Maison de l’emploi (qui relève de la compétence de la communauté d’agglomération) et
pourquoi pas le Pôle Emploi, avec un incubateur d’entreprises, des locaux pour des ateliers de
formation et pour les associations du secteur de l’insertion et la réinsertion professionnelles.
Le suivi des avancements de la rénovation urbaine avec le bailleur Efidis, qui aura des avantages dans
la mise en œuvre de travaux sur le périmètre concerné : abattement de la taxe foncière, abattement
de la TVA sur les travaux… Ces avantages non négligeables doivent être la source d’un engagement
8
du bailleur pour son programme de rénovation urbaine et pour la gestion du quotidien dans les
résidences La Rocade et Bel-Air, et ceci au-delà de ce qui est d’ores et déjà entrepris.
Le travail sur la carte scolaire pour rationaliser les affectations : car au titre de la mixité sociale, des
petits de la résidence La Rocade vont à la maternelle A. Gubanski et des grands vont à l’élémentaire
A. Schweitzer. Pour les fratries séparées, il est difficile pour les parents d’emmener leurs enfants sur
deux groupes scolaires différents. Actuellement, des parents retirent leurs enfants de l’école
maternelle (l’instruction étant obligatoire à partir de six ans) du fait des complications que cela
impliquent.
L’ouverture d’une classe de Toute Petite section, qui accueillerait les enfants à partir de deux ans (à
partir de trois ans en Petite section), ce qui va à l’encontre des objectifs poursuivis.
La santé avec des projets sur la prévention, la santé mentale, les addictions… et un partenariat avec
l’hôpital pour notamment faire connaître la Maison médicale de garde située dans les locaux du
CCAS (le Centre communal d’action sociale) afin de désengorger les urgences.
L’assistance juridique et l’assistance psychologique, les écrivains publics.
Le développement des actions en pied d’immeuble pour redonner confiance aux résidents et sortir
les personnes de l’isolement.
La pérennisation des aides pour financer le BAFA (le Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) et
le permis de conduire (nécessaire pour décrocher un emploi).
La mise en place d’un conseil citoyen
Dans la loi figure l’obligation de constituer un conseil citoyen sur le périmètre de géographie
prioritaire dans le courant de l’année 2015. Le cadre légal est peu fourni pour la constitution de cette
instance, la seule obligation est que les personnes amenées à y siéger devront être des résidents de
La Rocade et de Bel-Air.
C’est de cette obligation légale qu’est issu le regroupement des quartiers Sud-Colucci et SudGubanski dans les instances de démocratie locale de la Ville : afin de ne pas faire de doublon avec la
nouvelle instance à venir.
Un cabinet conseil a été sollicité par la communauté d’agglomération pour la mise en place de ces
conseils citoyens sur Longjumeau et sur Massy. Leur objectif sera de faire vivre le contrat de ville
avec les habitants et les différents partenaires institutionnels.
6. Questions diverses
La rue des Cerisiers
Deux points ont été signalés par les habitants de la rue des Cerisiers :
- l’absence de nettoyage de la rue
- une plaque d’égout qui n’est pas stable (risque de chute pour les piétons)
Dans le cahier des charges du marché de nettoyage, l’entreprise doit passer une fois par mois avec la
balayeuse (et le souffleur si nécessaire). La personne en charge du suivi de la prestation fera un
rappel à l’entreprise afin que le nettoyage soit réalisé correctement.
Pour ce qui est de la plaque d’égout, un rendez-vous sur site a été prévu en lien avec le directeur des
services techniques.
La rue de Verdun
Il y a beaucoup de nids de poule. Il n’y a pas de projet de reprise totale de la voirie pour l’instant mais
la Ville procède à des rapiéçages pour y remédier lorsqu’ils constituent un danger pour les véhicules.
Il conviendra également de vérifier que les passages mensuels de la balayeuse sont bien effectués
par l’entreprise en charge du nettoyage de la voirie.
9
L’attribution des places de parking sur la résidence Bel-Air
Le bailleur Efidis a réalisé un nouveau parking dont les places devraient être attribuées aux
locataires. Cela aura des conséquences en terme de pouvoir d’achat du fait des frais que cela va
engendrer et cela a eu des conséquences sur les espaces publics autour de la résidence : abattage
d’arbres et suppression d’aires de jeux. Qu’est-ce que la Ville a prévu de faire pour lutter contre le
bailleur sur ces points ?
Quand le bailleur Efidis a travaillé sur son projet de requalification, les locataires étaient en demande
de pouvoir bénéficier d’au moins une place de stationnement par logement. Lors des réunions de
suivi des travaux, que ce soit en interne ou avec les habitants, il n’a pas été question d’attribuer les
places et cela n’est à ce jour pas confirmé. Pour pouvoir numéroter et attribuer les places de
stationnement il faut :
- être sûr de pouvoir sécuriser l’accès et de le réserver seulement aux résidents
- être sûr que la place de stationnement reste bien disponible pour le locataire auquel elle a été
attribuée
La Ville veillera à ce qu’Efidis, dans le cas d’une attribution, ne le fasse pas sans que les locataires qui
acceptent n’aient conscience des impacts que cela aura sur leurs charges locatives et sur leurs impôts
locaux.
Comment est assurée la surveillance de la patinoire ?
La patinoire est surveillée par les régisseurs et les animateurs de l’entreprise gestionnaire. Des
passages des médiateurs sont également prévus.
10