The buck stops here: Vanguard money market funds
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The buck stops here: Vanguard money market funds
Actions mondiales trouver The buck stops :here: le juste équilibre entremarket le Vanguard money funds penchant local et la diversification – Point de vue d’un investisseur canadien Recherche de Vanguard Juillet 2014 David C. Pakula, David J. Walker, CFA, David T. Kwon, CFA, Paul M. Bosse, CFA, Vytautas Maciulis, Christopher B. Philips, CFA ■■ Les actions de l’extérieur du Canada, y compris celles des marchés développés et émergents, comptent pour 96 % de la capitalisation boursière mondiale, représentant ainsi la majorité des actions mondiales. ■■ Or, selon le plus récent sondage du Fonds monétaire international (« FMI »), les investisseurs canadiens affectent seulement environ 40 % du total de leurs placements en actions à l’extérieur du Canada.1 ■■ Ce document de recherche évalue les effets à court et à long terme de la diversification des placements à l’échelle mondiale et conclut que les investisseurs canadiens devraient envisager d’accroître leur participation aux actions internationales. 1 Pour plus de renseignements sur le biais en faveur des placements locaux, veuillez consulter Philips et al., 2012. Les données portant sur les placements locaux ont été mises à jour depuis la publication originale du document en utilisant les plus récentes données obtenues de l’Enquête coordonnée sur les investissements de portefeuille du FMI. Caractéristiques du marché des actions canadiennes Pour bon nombre d’investisseurs, les titres étrangers jouent un rôle important à titre d’instrument de diversification — réduisant ainsi le risque afférent au portefeuille au fil du temps. Cependant, la principale question que se posent les investisseurs est de savoir « quelle proportion de mon portefeuille doit être affectée à cette composante ». Les théories financières suggèrent aux épargnants de répartir leur actif conformément à la capitalisation boursière mondiale. Ainsi, un portefeuille prospectif efficace, dont nous discuterons plus loin, ne détiendrait que 3,6 % d’actions canadiennes, puisque ces dernières ne représentaient que 3,6 % du marché des actions mondiales au 28 février 2014 (veuillez consulter la Figure 1). Cependant, selon le plus récent sondage effectué par le FMI, les investisseurs canadiens affectent environ 59 % du total de leur pondération d’actions à celles du Canada, ce qui représente une surpondération de 16,4x. Donc, malgré les théories économiques et les avantages reconnus de la diversification à l’échelle mondiale, le penchant pour les placements locaux est exceptionnellement prononcé chez les Canadiens. Plusieurs théories tentent d’expliquer ce qui influence ce penchant pour les placements locaux. En effet, ce biais, phénomène bien reconnu à l’échelle mondiale, empêche les investisseurs nationaux de détenir un actif pleinement diversifié parmi les marchés mondiaux. De plus, ce penchant est souvent conscient et intentionnel, les épargnants surpondérant activement les titres locaux, au détriment de ceux de l’étranger. Des recherches antérieures de Vanguard (Philips, 2012) ont démontré que les attentes relatives aux écarts futurs de rendement, la préférence pour les normes de gouvernance des sociétés de leur pays, avec lesquelles les investisseurs sont familiers, le besoin de couvrir des engagements locaux (le cas échéant), la perception de s’exposer à certains risques mondiaux en investissant dans des multinationales et le risque de change sont toutes des raisons susceptibles d’inciter les investisseurs à surpondérer les titres locaux. Cela dit, le maintien d’un important penchant pour les placements locaux a des incidences claires et précises. Incidences du biais en faveur des placements locaux Concentration des titres La Figure 2 illustre les 10 principaux placements au sein des marchés des actions canadiennes et mondiales. Le Canada est considérablement plus concentré que le marché des actions mondiales. Les dix principaux titres canadiens représentent près de 36 % de l’indice, alors que les dix 2 Figure 1: Les actions canadiennes représentent une partie relativement petite du marché des actions mondiales Pourcentage du marché mondial Pourcentage du portefeuille 3,6 % 96,4 % 41 % 59 % Canada Reste du monde Sources : Enquête coordonnée sur les investissements de portefeuille du FMI de 2012 et Factset. Les données concernant la capitalisation boursière sont présentées au 28 février 2014, alors que celles sur les participations figurent au 31 décembre 2012. Remarques : L’Enquête coordonnée sur les investissements de portefeuille du FMI a été utilisée en conjonction avec les données concernant la capitalisation boursière pour déterminer les placements canadiens et étrangers. Les données relatives aux participations du Canada peuvent être classées comme étant des « placements étrangers détenus par des investisseurs canadiens » ou des « placements canadiens détenus par des investisseurs canadiens ». La somme de ces deux composantes représente le « total des placements des investisseurs canadiens ». Le pourcentage des placements affectés aux titres canadiens est égal au ratio entre la « composante canadienne des placements des investisseurs canadiens » et le « total des placements détenus par les investisseurs canadiens ». principaux titres mondiaux comptent pour seulement 1,2 % du marché international. Nous pouvons extrapoler cette comparaison aux organisations individuelles, comme à la Banque Royale du Canada, qui est surreprésentée de près de 31x (6,1 %/0,20 %) par rapport à sa pondération au sein du marché mondial. Ces chiffres font état de la concentration sectorielle actuelle, mais la situation n’a pas toujours été ainsi. Fait intéressant à noter, Nortel, à son apogée, représentait environ 33 % de la Bourse de Toronto. Le fait de détenir une importante position surpondérée dans les actions canadiennes signifie qu’on parie gros sur les chances que le Canada fasse meilleure figure que le marché mondial à l’avenir. Toutefois, cette stratégie signifie également qu’un épargnant détenant presque uniquement des actions canadiennes est considérablement plus exposé aux risques idiosyncrasiques de ces sociétés que le titulaire d’un portefeuille plus vastement diversifié sur la scène mondiale. Figure 2: Le marché des actions canadiennes est concentré comparativement à celui des actions mondiales A: Dix principales participations au sein du marché des actions canadiennes Participations Royal Bank of Canada Valeur marchande (en milliards $ CA) Pondération du marché Pondération mondiale 104 6.1% 0.20% Toronto-Dominion Bank 92 5.4% 0.18% Bank of Nova Scotia 77 4.5% 0.15% 0.10% Suncor Energy Inc. 54 3.2% Valeant Pharmaceuticals International, Inc. 53 3.1% 0.10% Canadian National Railway Company 52 3.1% 0.10% Bank of Montreal 47 2.8% 0.09% Canadian Natural Resources Limited 44 2.6% 0.08% Imperial Oil Limited 42 2.5% 0.08% Enbridge Inc. 39 2.3% 0.07% B: Dix principales participations au sein du marché des actions mondiales Valeur marchande (en milliards $ CA) Pondération du marché Apple Inc. 520 0.99% Exxon Mobil Corporation 462 0.88% 0.86% Participations Google Inc., cat. A 452 Microsoft Corporation 352 0.67% Berkshire Hathaway Inc., cat. B 316 0.60% Roche Holding Ltd Genusssch. 290 0.55% Johnson & Johnson 288 0.55% General Electric Company 284 0.54% Berkshire Hathaway Inc., cat. B 275 0.52% Wells Fargo & Company 270 0.52% Remarques : Les valeurs marchandes ont été converties en dollars canadiens. Les actions canadiennes sont représentées par le MSCI Canada Index; les actions mondiales sont représentées par le MSCI All Country World Index. Les données sont présentées jusqu’au 28 février 2014. Sources : Calculs de Vanguard, selon des données obtenues de FactSet. 3 Concentration des secteurs Nous avons constaté que les portefeuilles axés sur les actions canadiennes sont susceptibles de se concentrer sur quelques secteurs et industries seulement. La Figure 3 fait état de la pondération de dix secteurs boursiers par rapport à leur proportion au sein du marché mondial. Le marché des actions canadiennes surpondère nettement les secteurs de l’énergie et des services financiers et, dans une moindre mesure, le segment des matières de base. En revanche, il sous-pondère ceux des technologies de l’information, des soins de santé, des biens de consommation de base et des biens de consommation discrétionnaire par rapport au marché mondial. Incidences des concentrations idiosyncrasiques Bien qu’il existe peut-être des raisons rationnelles de privilégier les placements locaux, les concentrations de titres et de secteurs qui en découlent exposent les investisseurs canadiens à un risque additionnel qu’ils auraient pu éviter en diversifiant leurs placements. La Figure 4 illustre le risque et le rendement antérieurs du marché des actions mondiales (point jaune) ainsi que le rendement et la volatilité des pays constituant l’indice mondial (points rouges). Elle fait également état d’une frontière efficiente théorique prospective — la ligne orange. Cette figure permet de tirer les deux conclusions suivantes : d’abord, le marché boursier canadien a, par le passé, affiché une volatilité supérieure à celle du marché mondial, mais sans dégager le rendement supérieur qui devrait aller de pair avec ce risque (en fait, tous les pays individuels présentaient un risque supérieur à celui de l’indice mondial). Ensuite, dans le cadre d’un scénario prospectif, tout portefeuille qui diverge du marché mondial est, par définition, inefficient. Selon la théorie moderne des portefeuilles, il est possible de regrouper des titres, des secteurs et des pays individuels au sein de portefeuilles affichant un niveau de risque inférieur, pour chaque tranche de rendement, à celui des titres individuels détenus isolément. Ce phénomène, appelé « avantage de diversification », découle du fait que les corrélations entre les titres en portefeuille sont imparfaites et que l’univers des titres s’est élargi. Pour chaque niveau de risque, nous pouvons créer un portefeuille efficient à l’aide de l’ensemble de titres mondiaux dans le but d’optimiser le rendement anticipé pour chaque degré de risque prévu. Ces Figure 3: Le marché des actions canadiennes présente des penchants sectoriels 20 % 15,6 % 15,6 % 15 10 6,4 % 5 0 1,2 % -5 -10 -3,6 % -6,7 % -6,2 % 1,9 % -6,8 % -11 % -15 -20 Biens de Biens de consommation consommation discrétionnaire de base Énergie Services financiers Soins de santé Produits industriels Technologies de l’information Matières Services de Services de base télécommunication publics Secteurs classés selon le GICS Remarques : Les actions canadiennes sont représentées par le MSCI Canada Index; les actions mondiales sont représentées par le MSCI All Country World Index. Les données figurent au 28 février 2014. Sources : Calculs de Vanguard, selon des données obtenues de FactSet. 4 Les avantages d’une analyse de variance minimale portefeuilles sont ensuite représentés sur une courbe pour former la frontière efficiente, soit la ligne orange. Par conséquent, le portefeuille « Monde » est le plus efficace qu’un investisseur peut détenir, prospectivement parlant (la question à savoir si ce portefeuille est réellement plus efficient dépend fortement de la période examinée). C’est pourquoi les investisseurs devraient invoquer des raisons impérieuses et corroborées pour justifier un penchant local et, de ce fait, un portefeuille inefficient. Cela dit, un portefeuille d’actions entièrement proportionnel au marché est sans doute hors de la zone de confort de la majorité des investisseurs canadiens. Plutôt, ceux-ci choisissent une répartition fixe de titres étrangers et la conservent au fil des ans. Pour bon nombre d’entre eux, une telle approche représente un compromis raisonnable entre l’occasion de diversifier leur portefeuille et la réalité de leurs préférences. La principale difficulté de cette approche consiste à déterminer la façon de répartir l’actif entre les actions canadiennes et non canadiennes. L’une des méthodes utilisées pour déterminer la part raisonnable des actions mondiales consiste à effectuer une analyse visant à évaluer l’impact de la diversification de diverses combinaisons d’actions canadiennes et mondiales au fil du temps. La Figure 5 démontre les résultats d’une analyse de variance minimale depuis 1985. Nous nous sommes concentrés sur la volatilité en fonction de l’hypothèse voulant qu’à long terme, les rendements des placements dans les pays développés soient similaires plutôt que différents.2 Dans cet exemple, nous examinons les répercussions de la volatilité sur un portefeuille entièrement composé d’actions ainsi que sur trois portefeuilles équilibrés d’actions et d’obligations. Dans chaque cas, nous débutons avec une composante d’actions entièrement canadienne, puis ajoutons graduellement des actions mondiales.3 Les points à l’extrême gauche (début des courbes) correspondent au point « Canada » de la Figure 4, soit à un portefeuille plus volatile qu’un portefeuille mondial dans l’ensemble. Figure 4: Les portefeuilles concentrés dans les actions canadiennes (ou dans un seul autre pays) ne sont pas efficaces 16 % Frontière efficiente théorique 14 Rendement annuel 12 10 Monde Canada 8 6 4 2 0 10 % 15 % 20 % 25 % 30 % 35 % Volatilité annuelle Remarques : Le rendement des indices reflète celui du MSCI World Index et des indices MSCI respectifs de chaque pays compris dans le World Index. La frontière efficiente ne reflète pas des données ou des rendements réels et est théorique par nature. Les données concernant le rendement couvrent la période allant du 31 décembre 1969 au 31 mars 2014. Tous les rendements sont exprimés en dollars canadiens. Les points dénotant le rendement sont basés sur le passé, alors que la courbe est purement théorique et prospective. Source : Thomson Reuters Datastream 2 Des recherches antérieures de Vanguard (Davis, 2012) ont démontré que les paramètres d’évaluation, comme le ratio cours-bénéfice, ont représenté la mesure la plus utile des rendements à long terme des actions. Par conséquent, comme les évaluations sont actuellement similaires à l’étendue des marchés développés, nous nous attendons à des rendements comparables dans le futur. 3 Nous définissons la surpondération en termes additifs, et non multiplicatifs. 5 La courbe descendante des trois portefeuilles majoritairement composés d’actions indique que l’ajout d’une composante mondiale à un portefeuille axé sur les actions canadiennes aurait eu pour effet d’abaisser la volatilité moyenne au cours de la période examinée. De plus, le penchant local moyen des investisseurs canadiens (proportion d’actions canadiennes de 59 %) n’a pas représenté la combinaison la moins volatile avec le temps. Ce point correspond au creux de chaque courbe, ce qui signifie que bon nombre d’investisseurs canadiens, voire la majorité d’entre eux, ont la possibilité de diversifier davantage leur portefeuille d’actions. Cela dit, ils ont collectivement maintenu des portefeuilles assortis d’un risque inférieur à celui du marché canadien à lui seul. Or, les résultats antérieurs démontrent qu’en raison de la différence de corrélation entre les actions canadiennes et mondiales, les investisseurs du Canada auraient détenu un portefeuille moins volatil que l’indice mondial s’ils penchaient de façon moins marquée en faveur des titres de leur pays. Et comme l’illustre la Figure 4, sur une base prospective, l’investisseur qui privilégie nettement son pays en se trouvant loin de la frontière efficiente mise de façon explicite sur le risque idiosyncrasique du Canada. La volatilité et la corrélation : des facteurs qui varient dans le temps Bien que l’optimisation puisse servir de point de référence, nous reconnaissons que cette analyse est rétrospective et qu’elle dépend tout particulièrement de la période examinée. Par exemple, si nous entamons l’analyse du portefeuille entièrement composé d’actions, qui est représenté par la ligne rouge de la Figure 5, en 2000 plutôt qu’en 1985, la surpondération optimale des actions canadiennes se serait rapprochée de 19 %. Mais si l’analyse débutait en 1985 et se terminait en 2000, la surpondération optimale s’établirait à près de 38 %. De plus, si l’on évalue des portefeuilles diversifiés parmi plusieurs catégories d’actif, les résultats pourraient aussi varier. Par exemple, la volatilité antérieure la plus faible des portefeuilles présentés à la Figure 5, en supposant une composante d’obligations de 40 %, est différente de celle d’un portefeuille entièrement axé sur les actions, et d’un portefeuille majoritairement composé d’obligations, comme celui détenant 20 % d’actions et 80 % de titres à revenu fixe qui est illustré. Les investisseurs devraient tenir compte de la nature de ces données sensibles au temps pour l’optimisation d’un portefeuille standard. Figure 5: Une participation surpondérée aux actions canadiennes peut accroître le risque Effet de la participation surpondérée au marché des actions canadiennes sur la volatilité 2,0 % 1,5 1,0 0,5 0,0 -0,5 -1,0 100 % 80 % 60 % 40 % 20 % 0% Participation surpondérée au marché des actions canadiennes 100 % d’actions 80/20 60/40 20/80 Remarques : Les actions canadiennes sont représentées par le MSCI Canada Index; les actions mondiales sont représentées par le MSCI World Index jusqu’en 1987 et par le MSCI All Country World Index par la suite. Les obligations canadiennes sont représentées par le Citigroup WGBI Canada All Maturities Index jusqu’en septembre 2002 et par le Barclays Canadian Issues300MM Index par la suite. Toutes les données sont présentées jusqu’au 28 février 2014. Sources : Calculs de Vanguard, selon des données obtenues de Thomson Reuters Datastream et de Barclays Live. 6 La Figure 6a fait état de la relation entre l’écart-type des rendements des actions canadiennes et mondiales pour les 12 derniers mois. La flambée de la volatilité des actions canadiennes au milieu des années 1980 aurait rehaussé l’attrait des actions mondiales, du point de vue de la réduction de la volatilité, au cours de cette période. Or, depuis, les actions canadiennes sont aussi volatiles, voire moins, que leurs consœurs mondiales. Détermination des compositions géographiques appropriées (régions et pays) À l’instar de la volatilité, les corrélations peuvent aussi varier dans le temps. La Figure 6b démontre le coefficient de corrélation, sur une période mobile de 36 mois, entre les actions canadiennes et mondiales au fil du temps. La corrélation a oscillé entre 0,37 et 0,87, sans afficher une véritable tendance haussière ou baissière. Les corrélations ont tendance à s’amplifier pendant les crises financières Jusqu’ici, l’analyse se penche sur la façon de répartir l’actif entre les actions canadiennes et mondiales. Toutefois, certains investisseurs songent peut-être à surpondérer certains pays ou régions, selon le taux de croissance, le rendement ou les corrélations prévus. Les marchés émergents, et plus particulièrement les pays BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), viennent immédiatement à l’esprit. mondiales, comme ce fut le cas en 1987, et en 2008 et 2009. La nature temporelle de la volatilité et des corrélations est l’une des raisons pour lesquelles nous n’avons pas seulement recours aux techniques d’optimisation au moment d’élaborer nos portefeuilles. Figure 6A. Comparativement à la volatilité du marché des actions mondiales, celle du marché des actions canadiennes a varié dans le temps Écart-type des rendements sur une période mobile de 12 mois 40 % Volatilité annuelle 35 30 25 20 15 10 5 0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010 2014 Actions mondiales Actions canadiennes Coefficient de corrélation sur une période mobile de 36 mois Figure 6B. Les corrélations peuvent aussi varier dans le temps 1,0 0,8 0,6 0,4 0,2 0 1972 1976 1980 1984 1988 1992 1996 2000 2004 2008 2012 2014 Remarques : Les actions canadiennes sont représentées par le MSCI Canada Index; les actions mondiales sont représentées par le MSCI World Index de 1970 à 1987 et par le MSCI All Country World Index par la suite. Les données figurent au 28 février 2014. Sources : Calculs de Vanguard, selon des données obtenues de Thomson Reuters Datastream 7 Ces pays ont, dans le passé, attiré beaucoup d’attention en raison de leur taux de croissance élevé et, plus récemment, en raison du ralentissement de ce dernier. Des recherches antérieures de Vanguard (Davis, 2013) ont démontré que, contrairement à la pensée conventionnelle, la corrélation moyenne entre la croissance du PIB à long terme et le rendement des actions à longue échéance parmi plusieurs pays a été pratiquement nulle en raison, surtout, du fait que les évaluations des actions actualisaient déjà les attentes du consensus en matière de croissance. Par conséquent, nous conseillons aux investisseurs de ne pas baser les décisions relatives à la répartition de leur actif sur les attentes en matière de croissance économique. À l’instar des marchés émergents généraux et des pays BRIC, les fonds communs de placement et les fonds négociés en bourse (« FNB ») axés sur un seul pays ont aussi suscité beaucoup d’intérêt. Ces produits permettent aux investisseurs d’affecter la part étrangère de leur portefeuille à des placements stratégiques et tactiques à long terme effectués dans des pays individuels. Au moment d’envisager ces véhicules de placement, les investisseurs devraient tenir compte du fait que la capitalisation boursière des pays individuels, surtout ceux exploitant des marchés de petite taille, peut se concentrer sur une petite poignée de secteurs ou même d’entreprises (Zilbering, 2012). Par conséquent, au moment d’évaluer le bien-fondé d’un placement dans les marchés plus concentrés et assortis d’autres risques idiosyncrasiques, ils devraient peser soigneusement le pour et le contre de ces risques en regard de leurs convictions concernant le potentiel de rendement de ces pays. Exclusion faite de tout penchant local, nous ne croyons pas que les risques idiosyncrasiques supérieurs de certains pays ou régions s’accompagnent d’un potentiel de rendement suffisant pour justifier une surpondération. Cela est particulièrement vrai étant donné la relation entre la croissance économique et le rendement des marchés, et le degré supérieur du risque de concentration qui se retrouve souvent dans des fonds axés sur des pays ou des régions individuels, lequel peut attiser la volatilité et accroître le potentiel de pertes. À tout le moins, ces positions plus concentrées n’offrent pas le même degré de diversification qu’un portefeuille mieux réparti à l’échelle mondiale. 8 Facteurs de la vraie vie Certains facteurs de la vraie vie peuvent aussi justifier une composante plus faible d’actions mondiales que celle recommandée par les proportions du marché. De façon générale, ces facteurs regroupent les barrières à l’investissement, comme les limites relatives au rapatriement du revenu de placement et les coûts de transaction et de friction potentiellement supérieurs (par exemple, les commissions, les coûts de renonciation et les coûts d’impact sur le marché). Bien que les obstacles aux placements étrangers disparaissent graduellement, les coûts liés aux transactions et aux investissements demeurent proportionnellement supérieurs dans de nombreux marchés. Cela découle principalement des différences en matière de liquidité et de la participation relativement plus faible aux activités boursières. Une autre raison de préférer les placements locaux réside dans le traitement fiscal plus favorable des dividendes de sociétés canadiennes par rapport à ceux d’entreprises étrangères. Enfin, notre analyse empirique démontre qu’on peut tirer des avantages de diversification considérables en détenant un portefeuille qui n’est pas entièrement proportionnel aux pondérations du marché. Jumelés aux incidences comportementales du penchant local, ces facteurs de la vraie vie peuvent aussi justifier une pondération d’actions canadiennes différente des proportions du marché. Simplement dit, si l’investisseur détermine lui-même la répartition de son actif, il est plus susceptible de la maintenir au fil du temps, même quand les actions étrangères tirent de l’arrière. L’incidence de l’exposition aux devises Les placements étrangers sont exposés aux fluctuations des taux de change, qui ont périodiquement favorisé le rendement des placements internationaux des investisseurs canadiens, ou y ont nui. Par exemple, les mouvements des devises ont accru de 14 % le rendement annuel des actions étrangères en 2008, pour leur soutirer 19 % en 2009.4 À long terme, les devises ont tendance à refléter des facteurs macroéconomiques, comme l’inflation et les échanges commerciaux, lesquels devraient se manifester dans le prix des titres. Toutefois, les rendements des devises à court terme sont très difficiles à prédire correctement, bon nombre des chercheurs les considérant comme des risques aléatoires non rémunérés.5 Puisque les marchés prospectifs devraient tenir compte de tout rendement des devises prévisible à long terme, il faut évaluer l’exposition aux devises en fonction de la minimisation du risque. Au moment d’investir à l’étranger, certains investisseurs prônent peut-être l’élimination du risque de change à l’aide d’un programme de couverture qui fait appel à des contrats dérivés pour faire échec aux effets du rendement des devises sur le portefeuille. Les actions et les devises comportent toutes deux un risque considérable, si bien que la position de change la plus susceptible de minimiser le risque dépendra fortement de la corrélation entre les devises et le portefeuille d’actions sous-jacent. Théoriquement, on recommande d’investir dans des actions qui affichent une corrélation négative avec les devises. Or, comme le démontre la Figure A, cette relation s’est avérée plutôt instable au fil des ans pour les investisseurs canadiens, ce qui complique la prise de décisions relatives aux opérations de couverture. Même si le but ultime consiste dans la réduction du risque des portefeuilles, la position de change idéale est difficile à déterminer : parfois, elle est allée à l’encontre du marché des actions, fournissant ainsi des avantages de diversification, mais à d’autres moments, ce n’a pas été le cas. La Figure B établit une comparaison entre l’incidence de la volatilité d’une couverture d’un portefeuille d’actions mondiales et celle d’un portefeuille de titres à revenu fixe mondiaux. Il est intéressant de noter que, selon les normes antérieures, la volatilité attribuable aux devises a été largement plus élevée pour les titres à revenu fixe que pour les actions (où, en moyenne, la position de change a réduit la volatilité des actions internationales), et les avantages liés aux opérations de couverture auraient donc été relativement modestes, surtout par comparaison à la réduction du risque obtenue à l’aide de la couverture d’obligations mondiales. Ce que les investisseurs doivent retenir, c’est que les opérations de couverture réduisent le risque des obligations étrangères, mais pas celui des actions mondiales : le résultat moyen a été contraire, mais il est très instable et est appelé à varier grandement au fil du temps. Certains investisseurs choisiront peut-être de couvrir leur participation aux actions mondiales, alors que d’autres préfèrent laisser la devise intacte. Compte tenu de la réduction relativement modeste du risque pouvant être réalisée à l’aide des opérations de couverture, nous encourageons les investisseurs envisageant un programme de couverture pour leurs actions mondiales à tenir compte des coûts et des obstacles opérationnels. Figure A. Corrélation entre les devises et le marché des actions mondiales (sauf celles du Canada) sur des périodes mobiles de 60 mois, de 1970 à 2013 0,1 0 -0,2 -0,4 -0,6 -0,8 -1,0 1974 1982 1990 1998 2006 2013 Figure B. Les effets de la devise sur un placement d’actions mondiales et d’obligations mondiales, de 1985 à 2013 16 % 14 12 10 8 6 4 2 0 -2 Rendement Volatilité Actions mondiales Rendement Volatilité Obligations mondiales Contribution de la devise Contribution des titres locaux Sources : Calculs de Vanguard, selon des données obtenues de Thomson Reuters Datastream et de Barclays Live. Les données sont présentées jusqu’au 28 février 2014. 4 Selon la théorie de la parité du pouvoir d’achat, les rendements réels sont les mêmes dans tous les pays, car les mouvements des devises et les écarts d’inflation devraient être les mêmes. La parité des taux d’intérêt repose sur la notion voulant que l’écart des taux d’intérêt entre les marchés locaux et étrangers détermine la variation du taux de change. Ces théories bénéficient d’un soutien empirique considérable à long terme, bien que des recherches approfondies fassent état de divergences considérables par rapport à la « juste valeur » d’une devise à court terme. 5 Meese and Rogoff (1985) et Perold and Schulman (1988). 9 Conclusion Références En fonction d’analyses empiriques et de facteurs qualitatifs, nous avons démontré que les investisseurs canadiens devraient songer à accroître leur participation aux actions mondiales. Le respect rigoureux de ce principe préconise une pondération d’actions canadiennes de près de 4 %; toutefois, nous avons également démontré qu’il est possible d’obtenir des avantages de diversification en détenant un portefeuille qui n’est pas entièrement proportionnel aux pondérations du marché. Une composante supérieure d’actions canadiennes peut aussi être considérée comme étant raisonnable, puisqu’elle permet aux investisseurs du pays de tirer parti d’une participation aux actions canadiennes et mondiales, tout en restant fidèles à leurs préférences. Toutefois, avec le temps et à mesure que les marchés mondiaux s’intégreront les uns aux autres et que l’importance du penchant local s’atténuera, il faudra peutêtre revoir cette décision. Bien que des recommandations précises dépendent fortement de chaque client, nous sommes d’avis que la majorité des investisseurs canadiens auraient intérêt à accroître leur participation aux actions mondiales, ce qui réduirait par le fait même le penchant local de leur portefeuille d’actions. Davis, Joseph H., Roger Aliaga-Díaz et Charles J. Thomas, 2012. Forecasting stock returns: What signals matter, and what do they say now? Valley Forge, Pa.: The Vanguard Group. 10 Davis, Joseph H. et Roger Aliaga-Díaz, Julieann Shanahan, Charles J. Thomas, Joanne Yoon, Ravi Tolani, 2013. The outlook for emerging market stocks in a lowergrowth world. Valley Forge, Pa.: The Vanguard Group. LaBarge, Karin Peterson, 2010. Currency Management: Considerations for the Equity Hedging Decision. Valley Forge, Pa.: The Vanguard Group. Philips, Christopher B., 2012. The role of home bias in global asset allocation decisions. Valley Forge, Pa.: The Vanguard Group. Stock, James H. et Mark W. Watson, 2003. Understanding Changes in International Business Cycle Dynamics. NBER Working Paper No. 9859 Cambridge, Mass.: National Bureau of Economic Research. Zilbering, Yan et David T. Kwon, 2012. Assessing concentration risk in individual countries. Valley Forge, Pa.: The Vanguard Group. Connectez-vous à Vanguard > vanguardcanada.ca Les investisseurs versent habituellement à leur courtier des frais de courtage s’ils achètent ou vendent des parts de FNB à la Bourse de Toronto (« TSX »). Si l’achat ou la vente de parts est effectué à la TSX, les investisseurs pourraient devoir verser des sommes supérieures à la valeur liquidative courante lorsqu’ils achètent des parts du FNB, et sont susceptibles de recevoir moins que cette valeur lorsqu’ils les vendent. Les parts de FNB sont évaluées de façon continue et peuvent être achetées ou vendues tout au long de la journée sur le marché secondaire, processus qui donne lieu à des coûts additionnels, comme des écarts acheteur-vendeur. Le placement dans des parts d’un FNB comporte des charges et des frais continus. Un FNB doit préparer des documents d’information qui contiennent des renseignements clés concernant le fonds. Vous trouverez des renseignements plus détaillés concernant les FNB Vanguard dans ces documents, qui sont affichés sur le site www.vanguardcanada.ca. Les FNB ne sont pas garantis, leur valeur fluctue fréquemment et leur rendement passé n’est pas garant de leurs résultats futurs. 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Les renseignements contenus dans ce document ne constituent pas des conseils fiscaux ou de placement et ne sont pas adaptés à la situation ou aux besoins particuliers des investisseurs individuels. Tous les titres, fonds, indices, portefeuilles ou secteurs d’activité dont il est question dans ce document ont été présentés à des fins illustratives seulement. Nous ne faisons aucune déclaration à l’égard des avantages liés à un placement dans des produits de tierces parties qui utilisent les indices dont il est question dans le présent document. Les études de cas et les exemples cités dans ce document sont présentés à titre indicatif seulement et ne représentent pas le rendement réel. Le rendement calculé pour un indice ou pour la moyenne d’un groupe de fonds ne constitue pas une représentation exacte d’un placement précis puisqu’il est impossible d’investir directement dans un indice ou dans une moyenne d’un groupe de fonds. Le rendement de l’indice ne tient pas compte des charges du Fonds, des frais de courtage ou des écarts acheteur-vendeur, qui viendraient réduire le rendement. Les renseignements ont été rassemblés de sources exclusives et non exclusives considérées comme étant fiables, mais The Vanguard Group Inc., ses filiales ou sociétés affiliées, ou toute autre personne (collectivement appelées la « Société Vanguard »), ne font aucune déclaration ni ne fournissent aucune garantie, explicite ou implicite, quant à leur exactitude, à leur intégralité, à leur fiabilité ou à leur caractère opportun. La Société Vanguard n’assume aucune responsabilité à l’égard des erreurs ou des omissions contenues dans le présent document et n’assume aucune responsabilité à l’égard de toute perte découlant de l’utilisation des renseignements contenus dans ce document ou du fait de s’y être fié. 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