Les exportations et les exportateurs canadiens de porc sur le
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Les exportations et les exportateurs canadiens de porc sur le
Sp cial Spécial CANADA le cia Spé CAN ADA Les exportations et les exportateurs canadiens de porc sur le marché mondial ventes pour la consommation à domicile. Mais à côté de cela, la consommation hors du domicile détient une place importante. Des exportations en hausse rapide En 2004, la production porcine canadienne s’élève à 22,6 millions de porcs abattus, auxquels s’ajoutent 8,6 millions de porcs exportés vivants. Cela correspond au total à 2,2 millions de tonnes équivalent carcasse, soit légèrement moins que la production française. Le marché intérieur absorbe moins de la moitié de la production. Les 32 millions de Canadiens ont une consommation modérée, qui oscille autour de 28 kg carcasse par habitant. La croissance de la production, forte surtout dans le centre-ouest du pays, se traduit par une augmentation des exportations. Depuis deux ans, le cheptel total s’est stabilisé, mais les effectifs de truies ont poursuivi leur progression. Conjuguée aux gains de productivité, celle-ci a porté les exportations d’animaux vivants à un niveau record en 2004. Les deux-tiers sont des porcelets qui sont engraissés aux États-Unis. Les enseignes de distribution les plus importantes sont Sobey’s, Loblaw’s et MétroRichelieu. Elles représentent de 80 à 90 % des Le Canada a aussi fortement augmenté ses exportations de viande de porc qui approchent 1 million de tonnes en 2004. Huit pays achè- Tableau 1 : Bilan canadien d’approvisionnement porcin en tonnes équivalent carcasse 1990 892 1 188 378 12 823 144 Exports vif (1000 têtes) Production Export total Import total Dispo. Consommation Auto-approvisionnement 2) 1995 1 748 1 368 459 31 941 145 2000 4 360 1 822 843 68 1 047 174 2003 7 443 2 126 1 219 91 1 004 212 2004 2) 8 600 2 182 1 242 110 1 054 207 2005 3) 8 800 2 223 1 269 110 1 069 208 1) taux d'auto-approvisionnement prenant en compte les échanges de porcs vivants (reproducteurs, porcelets, porcs charcutiers) ; 2) 2004 estimation ; 3) 2005 prévision Sources : ITP d’après Statistiques Canada, USDA 2000 2003 2004 Répar. 2004 (%) 04/00 en % 348,4 450,9 409,4 43,2 +17,5 Taïwan Russie Chine Corée du Sud Australie Mexique Japon ÉtatsUnis Tableau 2 : Exportations de porc selon les destinations en milliers de tonnes 115,0 31,6 10,4 17,5 12,5 6,6 191,9 55,8 36,1 29,9 25,9 24,7 21,4 203,9 67,9 35,2 33,0 37,0 21,1 23,4 21,5 7,2 3,7 3,5 3,9 2,2 2,5 +77,3 +114,8 +237,3 +89,0 +68,4 +257,2 Total 635,1 924,3 948,6 100,0 +49,4 Source : Statistiques Canada Vol. 28, NO4 - 2005 Résumé Le Canada a fortement augmenté ses exportations de viande de porc approchant 1 million de tonnes en 2004. Au Québec, la mise en marché collective, via l’Encan, entend garantir une rémunération équitable pour les producteurs. L’évolution monétaire a eu un impact important sur la conquête de marché à l’exportation. Les entreprises d’intégration de plus de 5 000 truies regroupent moins de 25 % des reproducteurs. Au Québec, la production compte 6 grands intégrateurs, qui rassemblent plus de 40 % de la production. Face à l’intégration, beaucoup de producteurs se sont regroupés pour regagner en compétitivité. En 2004, les abattages canadiens ont totalisé 22,7 millions de têtes. Le Québec, avec 8,2 millions de porcs abattus, en représente 37 %. En 2005, les 6 premières entreprises d’abattage de porcs totalisent environ 87 % des abattages canadiens. Une quinzaine de Maisons de Commerce, spécialistes de l’exportation, représentent plus du tiers des ventes canadiennes. La filière s’impose des règles et contraintes communes afin de développer ses exportations. Canada Porc International orchestre la stratégie à l’exportation pour tous les opérateurs. Jan Peter VAN FERNEIJ Synthèse 3 Tableau 3 : Exportations canadiennes de porc selon les catégories de produits (milliers de tonnes) Année 2000 2003 2004 Répartition 2004 (%) 04/00 en % Fraîches Congelées 266,1 343,7 333,2 35 +25,2 172,9 320,2 337,7 36 +95,4 Abats Graisses 85,5 126,1 124,0 13 +45,0 34,1 35,4 64,8 7 +89,9 Produits transformés 76,5 99,0 88,7 9 +16,0 Total 635,1 924,3 948,6 100 +49,4 Source : Statistiques Canada Source : Statistiques Canada Frais Congelé 350 300 250 Abats Graisses 200 Produits transformés 150 100 50 0 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 Graphique 1 : Évolution des exportations de porc selon les catégories de produits (données annuelles, en milliers de tonnes de produits) États-Unis et Japon représentent ensemble deux tiers des exportations. tent 87 % du total, mais les deux principaux clients, États-Unis et Japon, représentent ensemble deux tiers des quantités. Les pièces fraîches et congelées représentent 72 % des exportations totales. L’élaboration gagne du terrain, dépassant le tiers des flux des pièces en 2004. Le prix des pièces, aussi, est très différent selon les pays, dépendant, sans doute, du type de coupe et de la qualité. Comme en France, une pièce donne lieu à plusieurs dizaines de références après élaboration. Géographiquement, les provinces de l’Est, le Québec et l’Ontario, sont bien situées pour approvisionner les états américains de forte population, New York et la côte est. Le Canada a développé les ventes aux États-Unis avec en priorité des produits frais, de plus en plus élaborés. A l’inverse, depuis 2003, vers le Japon, la progression des viandes fraîches stagne, laissant une place aux viandes congelées. Le Mexique, au troisième rang, ne représente que 7 % des exportations canadiennes. Les exportations canadiennes vont vers une multitude d’autres pays, avec une certaine variabilité. Ces marchés apparaissent comme des opportunités, en fonction de la disponibilité des marchandises canadiennes et de la valorisation qu’ils offrent. Une production organisée, compétitive Le faible coût à la production constitue un atout pour la filière porcine canadienne ; en 2002 il était inférieur de 7 % à celui des États-Unis. Le Canada bénéficie d’un prix faible de l’aliment, plus prononcé encore dans les provinces de l’Ouest. Depuis l’introduction du moratoire sur l’installation des exploitations au Québec, pour raison d’environnement, la croissance est arrêtée. Cela freine leur évolution, réduisant la compétitivité des producteurs québécois par rapport aux autres provinces du Canada. Cependant, ces dernières sont, elles aussi, confrontées à plus de difficultés pour développer les élevages. 140 Viandes fraîches 250 200 150 100 Viandes congelées 50 Source : Statistiques Canada 300 Les pièces fraîches et congelées représentent 72 % des exportations totales. Les importations ont atteint 110 000 tonnes, venant essentiellement des États-Unis. Chaque année, ces flux connaissent une légère augmentation. Viandes congelées 120 100 80 60 40 20 Viandes fraîches 0 0 97 98 99 00 01 02 Vers les États-Unis 03 04 97 98 99 00 01 02 Vers le Japon Graphique 2 : Exportations canadiennes de porc frais et congelé (données annuelles, en milliers de tonnes de produits) 4 Synthèse Vol. 28, NO4 - 2005 03 04 Sp cial Spécial CANADA Mais les systèmes de gestion de risques rendent la production plus résistante aux crises de marché et contribuent à maintenir le développement de la production. L’organisation de la vente des porcs aux abattoirs est plus ou moins structurée selon les provinces. Au Québec, la mise en marché collective de tous les porcs produits dans la province, via l’Encan, entend garantir une rémunération équitable pour tous les producteurs et assurer ainsi la pérennité du secteur. Regrouper l’offre de porcs vise à établir un rapport de force plus équilibré entre l’amont et l’aval, beaucoup plus concentré. Les distances de transport vers l’abattoir sont aussi réduites au minimum, de ce fait. Dans les autres provinces, la mise en marché est beaucoup plus libérale, essentiellement par des contrats directs avec les abattoirs. L’optimisation du transport est faite par les entreprises d’intégration et les coopératives. Mais les distances sont plus importantes qu’au Québec, en raison de l’étendue du territoire et de la densité de production plus faible. Les cours canadiens et américains évoluent de manière très proche car ils sont tous deux basés sur le prix du porc du Cornbelt (publication LM_HG201, USDA market news), qui sert de référence pour la fixation du prix à l’Encan* au Québec. 0,90 le cia Spé CAN 0,85 ADA 0,80 0,75 0,70 L’évolution monétaire a eu un impact important sur la conquête de marchés à l’exportation. Depuis l’accélération de la croissance de la production canadienne, au début des années 1990, le dollar canadien s’est dévalué par rapport au dollar américain, favorisant la compétitivité de la production. A l’inverse, depuis 2002, les produits canadiens se sont renchéris aux États-Unis. Au Canada, les entreprises d’intégration de plus de 5 000 truies regroupent moins de 25 % des reproducteurs. Au Québec, la production compte six grands intégrateurs, qui rassemblent plus de 40 % de la production québécoise. L’intégration est moins importante dans les provinces des grandes plaines. Les coopératives proposent aussi des contrats d’intégration aux producteurs. Généralement, les contrats sont simples et ne tiennent pas compte des résultats d’élevage. Mais, les intégrateurs cherchent de plus en plus à en adapter le contenu et à créer des formes diverses de partenariat avec les producteurs. De nouveaux types de contrats d’intégration sont maintenant proposés, 0,65 0,60 80 84 88 92 96 00 04 Graphique 3 : Évolution de la valeur du dollar canadien par rapport au dollar américain, en données annuelles plus « personnalisés » selon les caractéristiques de l’exploitation : taille, besoin en matières premières, performances techniques… Face à l’intégration, beaucoup de producteurs individuels se sont regroupés pour regagner en compétitivité. Ils ont adapté leur organisation de production et leurs structures d’élevage à la génétique récente, aux nouvelles règles pour améliorer la sécurité alimentaire et aux exigences environnementales plus contraignantes. Des associations de producteurs permettent de mieux négocier (prix, qualité, délai, fréquence…) avec les fournisseurs et clients, de regrouper les activités administratives et de partager certains investissements et services. Des coopératives optent pour plus de services et de valeur ajoutée : elles proposent le transport et le stockage des matières premières ou des animaux, des participations financières avec les fournisseurs * aux enchères Au Canada, les entreprises d’intégration de plus de 5 000 truies regroupent moins de 25 % des reproducteurs. Au Québec, la production compte six grands intégrateurs, qui rassemblent plus de 40 % de la production québécoise. Tableau 4 : Les 8 premières firmes canadiennes d’intégration (données de 2004) Rang 1 2 3 4 5 6 7 8 Nombre de truies (*1000) 2003 2004 Elite Swine (Maple Leaf Foods) 122 125 Premium Pork 47 40 Hytek 40 40 Isoporc 33 33 F. Menard 32 32 Big sky Farms 26 28 Stomp Pork Farms 8 27 The Puratone Corporation 25 25 Total 8 firmes 333 350 Cheptel truies Canada (janvier n+1) 1 578 1 611 Société 2004/2003 % +2 -15 +0 -2 +0 +8 +260 +0 +5 +2 Canada % 7,8 2,5 2,5 2,0 2,0 1,7 1,7 1,6 21,7 Source : successful farming octobre 2004 Vol. 28, NO4 - 2005 Synthèse 5 d’équipement ou d’animaux reproducteurs et ont des liens directs avec les abattoirs (avec ou sans participation financière). En 2004, les abattages canadiens ont totalisé 22,7 millions de têtes, en hausse de 36 % par rapport à 1998. En 2005, les six premières entreprises d’abattage de porcs totalisent environ 87 % des abattages canadiens. L’abattage : un secteur jeune et concentré En 2004, les abattages canadiens ont totalisé 22,7 millions de têtes, en hausse de 36 % par rapport à 1998. Les Prairies, notamment le Manitoba et l’Alberta, ont enregistré la plus forte croissance, respectivement +54 % et +89 %. Au Manitoba, la progression s’est arrêtée en 2001. A présent, ces deux régions regroupent le tiers de l’activité. Le Québec, avec 8,2 millions de porcs abattus (+19 % en 2004/98), représente 37 % des abattages canadiens. Deuxième région en terme d’abattage (20 % de l’activité), l’Ontario a progressé de 42 % entre 1998 et 2003, puis en 2004 a connu un recul de 2 % environ. Au milieu des années 90, face à la croissance, la capacité d’abattage insuffisante a conduit à accroître les ventes de porcs vivants entre les provinces et vers les États-Unis. Le Québec et le Manitoba étaient importateurs de porcs en provenance de l’Ontario, de l’Alberta ou du Saskatchewan. Plusieurs abattoirs ont alors été construits dans les régions en développement. Ainsi, le parc d’outils est assez récent et moderne, respectant les normes sanitaires de nombreux pays dans le monde. En juin 2005, aucun abattoir canadien n’est agréé pour exporter de la viande de porc fraîche ou congelée vers l’Union européenne. Moins de 50 outils, de capacité très variable, réalisent la quasitotalité des abattages. Presque tous les abatteurs ont un engagement en aval au-delà de la découpe. Mais le taux de transformation est assez variable : certains abatteurs sont plus orientés vers le marché de la viande à l’exportation, d’autres vers les produits transformés et les préparations, pour l’exportation ou le marché national. Possible dans plusieurs sites, le passage à deux équipes de 8 heures, offre une réserve de capacité. Comme en Europe, la course à la taille est aussi d’actualité en Amérique du Nord. Ces dernières années, le secteur s’est restructuré et concentré fortement. En 2005, les six premières entreprises d’abattage de porcs totalisent environ 87 % des abattages canadiens. La restructuration se poursuit. Globalement, le coût d’abattage canadien reste supérieur à celui des outils américains, en partie à cause de la main d’œuvre plus chère. Les deux premiers groupes comptent plusieurs sites d’abattages et de transformation. Ils regroupent deux tiers des abattages. Olymel, originaire du Québec, a repris des entreprises et investi dans les autres provinces, dont dans un grand abattoir dans l’Alberta. En octobre 2004, l’abatteur a annoncé son rapprochement avec la société Brochu, également implantée au Québec. Le nouveau groupe deviendrait ainsi le premier abatteur du pays, approchant 8 millions de porcs par an. Il représentera plus d’un tiers des abattages de porcs canadiens, avec aussi des activités de découpe, transformation et commercialisation de viande. Le groupe dispose également d’une division volaille. Maple Leaf est le second groupe d’abattage avec 7,4 millions de porcs, soit le tiers de l’activité nationale. Originaire de l’Ontario, il dispose d’implantations dans presque toutes les régions du Canada, ainsi que de quelques outils aux ÉtatsUnis. Mais en plus, les deux principaux groupes d’abattage disposent de leur propre force de vente à l’international. Une quinzaine d’exportateurs : concentration et coordination Une quinzaine de Maisons de Commerce, spécialistes de l’exportation, représenteraient plus du Tableau 5 : Les principaux groupes d’abattage Nombre d’outils, capacité théorique, répartition des abattages totaux Entreprises Nombre Capacité hebdomadaire 1) en milliers de têtes d’outils 2003 2004 2005 Olymel + Brochu 6 160 152 172 Maple Leaf 7 143 142 143 Quality Meat Packers 1 30 30 30 Les viandes Dubreton 1 18 18 Springhill Farms 1 18 18 18 Abattoir St-Alexandre 1 16 20 Les premières entreprises 17 350 375 401 Estimation des abattages totaux inspectés 1) 6 Synthèse Capacité théorique, 2) Estimation CCP Capacité annuelle 1) 2004 2005 2) 7 904 8 944 7 358 7 436 1 560 1 560 936 936 910 910 806 1 040 19 474 20 826 22 420 Parts % 35 33 7 4 4 4 87 Source ITP d’après diverses sources canadiennes Vol. 28, NO4 - 2005 Sp cial Spécial CANADA tiers des ventes canadiennes. Les maisons de commerce se sont développées au départ en commercialisant toutes sortes de produits alimentaires, mais le marché de la viande de porc ne s’est vraiment développé que depuis 2530 ans. Leur développement s’explique à l’origine par le grand nombre d’abatteurs canadiens, avec de trop faibles volumes pour concurrencer les opérateurs américains. Les maisons de commerce achètent la marchandise pour la revendre ensuite, à l’exportation essentiellement. Elles n’exploitent pas d’usine, mais ont des relations étroites avec un ou plusieurs abattoirs. Elles s’occupent des formalités administratives, supportent le risque de marché et organisent la logistique. Elles peuvent regrouper des volumes auprès de plusieurs entreprises pour répondre à la demande d’un client. Les maisons de commerce sont plus ou moins spécialisées selon les produits. En effet, certaines traitent seulement de la viande de porc, voire quelques produits du porc, d’autres traitent aussi de la viande de bœuf ou toutes les viandes. Quelques unes commercialisent une large palette de produits agroalimentaires. Leur connaissance des marchés d’export et des exigences des clients leur permet de maximiser la valorisation des pièces et co-produits du porc. Les négociants se concurrencent entre eux par le prix, le délai de livraison et les services rendus, mais sans faire de concessions sur la qualité du produit. Il existe aussi des courtiers qui trouvent des clients pour les entreprises, surtout vers les États-Unis. Ces négociants ne deviennent pas propriétaires des produits, mais s’occupent des formalités administratives. Ils sont rémunérés à la prestation. L’organisation de soutien à l’export : une recherche de cohérence et de consensus Le Canada s’est doté d’une image de rigueur en matière de contrôle des outils et des processus de production, dans toute la filière, en particulier par l’inspection des viandes. Un grand nombre d’organisations travaillent de concert pour améliorer la compétitivité de la filière canadienne. Chacun apporte son expertise, au service de l’intérêt général, pour un succès durable de tous. Le gouvernement et les organisations professionnelles mettent autour d’une table toutes les entreprises et organisations concernées par la production de viande de porc pour définir des objectifs collectifs. Ainsi, la filière s’impose des règles et des contraintes (situation sanitaire, règles environnementales, traçabilité, cahier de charges des élevages, procédure HACCP pour donner l’assurance de la qualité à l’exportation) afin de préserver et d’accroître ses avantages. A l’échelle fédérale, le Conseil Canadien du Porc (CCP) regroupe les organisations de producteurs. De même, le Conseil des Viandes Canadien (CVC) représente l’industrie de la viande. Canada Porc International (CPI) s’appuie sur ces deux organismes, avec l’aide fédératrice des gouvernements. Cette organisation a été constituée pour orchestrer la stratégie canadienne à l’exportation pour l’ensemble des opérateurs industriels et commerciaux. Vis-à-vis de l’extérieur, la communication et la promotion qui en émanent sont cohérentes et déterminées. Chaque opérateur et tout l’environnement économique de la filière en profitent par un développement des exportations de viande de porc. La réussite des exportations canadiennes de viande de porc est donc, en grande partie, le résultat d’une cohérence construite par l’ensemble de la filière. Les représentants des différents maillons du secteur porcin se sont donné, avec le soutien des pouvoirs publics, les moyens de se concerter régulièrement, d’analyser les problèmes, de trouver des solutions et de parvenir aux consensus nécessaires. ■ le cia Spé CAN ADA Le Canada s’est doté d’une image de rigueur en matière de contrôle des outils et des processus de production. La réussite des exportations canadiennes de viande de porc est le résultat d’une cohérence construite par l’ensemble de la filière. Contact : [email protected] Vol. 28, NO4 - 2005 Synthèse 7