Article du Soir Magazine

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Article du Soir Magazine
Air de familles
© Ingrid Otto
J’ai oublié, chef !
Les légumes oubliés, ça fait
plus de dix ans qu’on nous les
ressasse, mais de fait, alors
qu’on n’en peut plus d’en
entendre parler, à chaque fois
qu’ils reviennent (ils sont plus
automnaux qu’estivaux), on se
souvient qu’on a oublié ce que
l’on pourrait bien en faire, et
la majorité d’entre nous passe
son chemin. Mais oui, alors
que «colchiques dans les prés
fleurissent c’est la fin de l’été»
(bis), les oubliés reviennent
au galop nous rappeler notre
incompétence culinaire, nous
font de l’œil, nous rappellent
à notre non-diversité culinaire
quotidienne. Pas plus tard
qu’hier, une charmante dame
me disait sur un marché que
pour faire une purée de célerirave, «il fallait forcément
des patates». Bienheureux
Parmentier qui a tellement
bien fait son marketing sur
la patate que nous ne savons
que faire si nous ne les avons
pas sous la main! Revenons
à nos panais, parce que, les
légumes oubliés, ce n’est pas
bien compliqué, la plupart du
temps on peut les cuisiner
(comme pour des patates
ou des carottes): sautés,
détaillés en cubes, avec du
bon beurre de chez nous;
pochés, à l’eau, même si c’est
rarement drôle; au four, rôtis
avec moult herbes et épices;
en purée, avec l’ajout de
crème et de bouillon pour les
vrais gourmands. Et, cerise
sur le merveilleux, en purée,
vous pourrez tranquillement
les atomiser avec le mixeur
plongeur sans risque de faire
des fils d’amidon, comme
avec ces satanées patates qui
exigent le presse-purée! Donc,
une fois de plus, n’oubliez
pas les légumes, qui plus que
jamais doivent occuper une
place centrale dans l’assiette!
Carlo De Pascale.
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mmmmh
La recette de la semaine
Risotto de chou-fleur et asperges sauvages
Allaitement
paternel
© Le Soir
Le billet de Carlo De Pascale
L
es bienfaits de l’allaitement maternel
ne sont pas à rappeler. Par contre, on
peut relever que cela ne va pas toujours
de soi, que parfois c’est douloureux, que
cela demande une grande disponibilité aux
mères et donc que cela perturbe la vie de
couple ou de famille et que, sans le soutien
du père, c’est démontré, de nombreuses
mamans renoncent ou arrêtent d’allaiter
plus tôt qu’elles ne le voudraient. La place
du père dans l’allaitement, depuis le choix
de ce mode de nourrissage jusqu’à son soutien quotidien, est donc prépondérante.
© Renaissance du Livre
Un père informé des possibles difficultés
liées à l’allaitement (douleurs, crevasses,
mastite, engorgements, bébé qui refuse le
sein ou ne prend pas assez de poids) est
d’une grande aide pour la maman. En effet,
ces complications troublent la mère (elle
peut en arriver à douter d’elle-même, de
sa capacité à nourrir l’enfant, de la qualité
de son lait) et pourraient la pousser à tout
arrêter sauf si le père, bien informé, la
soutient, la rassure et l’aide à dépasser ces
obstacles.
INGRÉDIENTS POUR
DEUX PERSONNES
1 chou-fleur
50 g d’asperges sauvages
2 échalotes
450 ml de bouillon de légumes
1 c. à s. d’huile d’olive
poivre
PRÉPARATION
Nettoyez le chou-fleur, coupezle en morceaux, puis mixez-le
très finement à l’aide d’un
robot ménager. Les petits
morceaux de chou-fleur
doivent au final ressembler à
des grains de riz.
Épluchez et émincez les
échalotes. Versez l’huile d’olive
dans une poêle, jetez-y les
échalotes et faites-les rissoler à
feu doux durant 3 minutes. Ne
les laissez pas se colorer!
Ajoutez le chou-fleur et
poursuivez la cuisson pendant
3 minutes. Versez ensuite la
moitié du bouillon de légumes
et attendez que le liquide soit
entièrement absorbé. Procédez
de même avec l’autre moitié du
Recette tirée de “Chiche!,
la cuisine végétarienne en
4 saisons”, de Marta Majewska
(éd. La Renaissance du Livre)
bouillon en poursuivant la
cuisson jusqu’à ce que le choufleur soit bien tendre.
Entre-temps, amenez de
l’eau à ébullition dans une
autre casserole. Plongez-y les
asperges sauvages et faites-les
cuire durant 5 minutes jusqu’à
ce qu’elles soient à point.
Servez le risotto de chou-fleur
avec les asperges sauvages.
Poivrez selon votre goût.
Au-delà des mots, des actes! Certes, l’allaitement est un moment privilégié entre la
mère et l’enfant, mais le papa peut y participer. Aller chercher l’enfant qui réclame,
lui faire faire son rot, le changer, lui donner
son bain… Cela lui permettra de créer lui
aussi des liens privilégiés avec l’enfant.
Et puis s’impliquer davantage dans les
tâches ménagères: le congé de maternité
ne sert pas à faire le ménage! S’occuper
des aînés qui pourraient se sentir lésés,
surtout pendant la période d’allaitement
à la demande… Bref, il y a mille façons de
former une équipe allaitante.
Sophie Schneider.
Anne Pochet.
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