La Lettre hebdomadaire des TIC La Lettre
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La LaLettre Lettrehebdomadaire hebdomadaire des desTIC TIC N° 371 18.10.2013 – 24.10.2013 Rédactrice : Natalie Herrouin Directeur de la Publication : Olivier Julienne Diffusion interne réservée aux membres Lettre Ecoter N° 371 / 18.10 – 24.10.2013 REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE _____________________________________________ 4 Les régulateurs européens contestent le «Paquet Télécoms » de Neelie Kroes ___________ 4 Lancement d’un site web permettant d’apporter Internet par satellite dans les territoires les plus isolés de l’UE __________________________________________________________ 4 Télécoms : l’Europe prête aux grandes manœuvres ________________________________ 5 La Commission européenne lance un nouvel indicateur d'innovation ___________________ 6 • Autriche - Adjudication de fréquences de téléphonie pour 2 mds EUR 7 • Estonie 7 Tarifs de gros du haut débit : la Commission européenne demande au régulateur estonien de retirer sa proposition _____________________________________________________________________ 7 • Royaume-Uni - Des essais sur une route intelligente entre Cambridge et Felixstowe... 8 Le marché de la maison connectée passe par un développement multicanal _____________ 8 • Etats-Unis - Malgré les investissements, le secteur de la e-santé reste difficilement accessible • Tunisie - "Un cadre d’implantation très favorable pour le secteur des TIC" 9 10 REGARD SUR LA FRANCE _______________________________________________________ 11 L’Autorité publie ses indicateurs de qualité de service fixe pour le snd trimestre 2013 ____ 11 Terminaison d’appel : L’Autorité de la concurrence a rendu ses avis à l'Arcep __________ 11 Licences 4G : l'Etat veut aller vite dans l'attribution des fréquences... _________________ 12 Mission Très Haut Débit : une box 4G pour l’Internet fixe dans les zones rurales ________________ 12 "Consommation énergétique, ENR et territoires" _________________________________ 13 Green Lab Center veut rendre le numérique économe en énergie _____________________ 13 COLLECTIVITÉS LOCALES ______________________________________________________ 14 L'Agence France Locale est née _______________________________________________ 14 Un institut pour la transition énergétique dans les villes ___________________________ 14 Le Conseil national d’évaluation des normes officiellement créé _____________________ 15 Vive la République numérique ! _______________________________________________ 15 • Bretagne - Bretagne Très Haut Débit, lancement de la première tranche de travaux 16 • Ile-de-France - Sdrif : vers la fin d'un feuilleton de cinq ans 17 L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE ET TERRITOIRES _______________________________ 19 Ayrault et Peillon lancent le Conseil national éducation économie ____________________ 19 Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités19 En 2012, les collectivités territoriales assuraient 24,5 % du financement de l'éducation___ 20 Une circulaire invite les parents à entrer dans l'école ______________________________ 21 150 PC reconditionnés pour les collégiens alto séquanais __________________________ 22 Nouveau livre blanc itslearning : l’évaluation au service de l’apprentissage_____________ 23 Lancement de Kartable.fr : un site inédit pour le collège et le lycée ___________________ 23 ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE _______________________________________________ 24 Open Data : La Poste met à disposition un fichier « boîtes aux lettres » _______________ 25 • Centre - Antennes-relais : Tours innove avec une cartographie interactive détaillée 25 • Ile-de-France 26 Le sud-ouest parisien préfigure la ville connectée ________________________________________ 26 Val-de-Marne : un intranet et davantage encore _________________________________________ 26 Gares connectées, billettique NFC, multimodalité… la SNCF mise sur l’innovation ________ 28 Mobilité intelligente : quelles avancées ? _______________________________________________ 28 TRIBUNE - COMMANDE PUBLIQUE _________________________________________________ 28 Les nouveaux seuils européens 2014 pour la passation des marchés publics dévoilés _____ 29 Droits d'exclusivité sur un logiciel : l'attribution directe d'un marché validée par le CE ____ 29 DOSSIER - ÉLUS & TIC _________________________________________________________ 30 Le cas inédit de la mise aux enchères de photographies issues d’une commande passée par une association... _________________________________________________________ 30 AGENDA ____________________________________________________________________ 31 [25.10.2013] De l'âge du Cuivre à celui des Lumières _____________________________ 31 Conférence dans le cycle « Il était une fois Internet » _____________________________________ 31 [12.11.2013] Le télétravail en marche... ________________________________________ 31 Organisé par l’ANVIE_______________________________________________________________ 31 [19.11.2013] Numérique à l'école un enjeu partagé _______________________________ 31 [06.12.2013] Ville intelligente, Territoires numériques ____________________________ 31 Colloque de la Mission Ecoter et du Forum pour la Gestion des Villes _________________________ 31 REGARD SUR L’EUROPE ET LE MONDE Les régulateurs européens contestent le «Paquet Télécoms » de Neelie Kroes Degroupnews.com | 23.10.13 Le mois dernier, Neelie Kroes, la commissaire européenne chargée de la société numérique a dévoilé la révision du "Paquet Télécoms", qui comprenait notamment la fin des frais d’itinérance dans l’UE. La semaine dernière, l’ORECE (l'organe des régulateurs européens des communications électroniques) a contesté cette initiative. « Ces propositions représentent un changement important pour l'orientation de la politique, sans vraie considération de ses conséquences à la portée considérable ». Voilà la crainte qu’exprime l’ORECE, l’organe de régulateurs européens des communications électroniques, au sujet du "Paquet Télécoms" de la commissaire européenne chargée de la société numérique. Retour sur le projet controversé de Neelie Kroes. Harmonisation des frais d’appels dans l’UE : des conséquences lourdes pour les opérateurs Le projet de Neelie Kroes prévoit notamment de règlementer les frais sur les appels dans l’UE et de supprimer partiellement le roaming. Un client paierait le même tarif pour un appel émis depuis son pays d’origine que pour un appel émis depuis un autre pays de l’UE. Pour appliquer cette réglementation, les opérateurs n’auraient que deux choix : proposer des tarifs valables dans toute l’UE, ou permettre à leurs abonnés de choisir un autre opérateur pendant leurs voyages. Pour l’ORECE, cette mesure est trop brutale, et ses conséquences pourraient s’avérer catastrophiques pour des opérateurs nationaux ou des opérateurs virtuels. Neutralité partielle du Net : une mesure trop floue Autre point important du projet de la Commission européenne : la neutralité du Net. Neelie Kroes prévoit en effet d’interdire le blocage et la limitation du contenu Internet, sachant que les opérateurs seraient toutefois « toujours en mesure de fournir des services spécialisés à leurs abonnés ». Le compromis ne satisfait pas l’ORECE, qui juge la mesure trop floue. Le texte ne précise pas assez les « services spécialisés ». Ce manque d’information implique que les opérateurs pourront allégrement contourner cette règle. Des dérives qui promettent d'attiser la colère des défenseurs des libertés des citoyens sur Internet. Le texte doit être voté par le Parlement européen en début d’année prochaine. D’ici là, le projet si controversé de "Paquet Télécoms" n’a pas fini d’être commenté. Sommaire Lancement d’un site web permettant d’apporter Internet par satellite dans les territoires les plus isolés de l’UE Broadbandforall.eu | 17.10.13 L’Europe avance sur la voie de la réduction de la fracture numérique. Une étape majeure sur la voie de la réduction de la fracture numérique vient d’être franchie en Europe. La commissaire européenne en charge de la société numérique, Neelie Kroes, est intervenue au Parlement européen à l’occasion du lancement d’un nouveau site web créé par l’ESOA ), en collaboration avec la (l’Association Européenne des Opérateurs de Satellites Commission européenne. Le site - www.broadbandforall.eu - vise à faciliter l’accès des citoyens européens à l’Internet par satellite. Au cours de cet événement « Le haut débit pour tous, vers une couverture à 100% » présenté par le député européen Lambert Van Nistelrooij, les participants ont pu découvrir ce nouvel outil permettant de rechercher pays par pays un fournisseur de services d’Internet par satellite pour souscrire à un abonnement au haut débit, quelle que soit la localisation au sein de l’Union européenne de la personne effectuant cette recherche. Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 4 / 32 « L’arrivée de l’Internet par satellite dans la totalité des Etats membres constitue une étape clef dans le déploiement de la connectivité sur l’ensemble du continent européen » a déclaré la commissaire européenne Neelie Kroes. Michel de Rosen, Président de l’ESOA et Président-directeur général d’Eutelsat, a déclaré : « Les investissements réalisés par notre industrie en matière de technologie et de développement de services ouvrent aux citoyens l’accès à un haut débit de qualité, disponible en tout lieu et financièrement accessible. A la différence des réseaux terrestres, l’Internet et la télévision par satellite peuvent atteindre des populations vivant dans des territoires très isolés. Cette technologie apporte également la possibilité de se connecter au haut débit pour les foyers situés en zone urbaine ou à la périphérie des villes et qui sont mal desservis par les réseaux terrestres ». « Une stratégie numérique pour l'Europe » a pour objectif de rendre l’Internet haut débit accessible dans toute de l’Union européenne d’ici fin 2013. Aujourd’hui, l’Internet par satellite est disponible dans les 28 pays de l’Union européenne : les derniers Etats membres à en bénéficier sont l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie. Ces derniers disposent désormais eux aussi d’un réseau de fournisseurs de services d’Internet par satellite implantés sur leur territoire. A travers l’Internet par satellite qui permet de surfer à des vitesses atteignant jusqu’à 20 Mbps en réception et 6 Mbps en émission, les citoyens européens privés de connexion Internet ou disposant d’une connexion de mauvaise qualité peuvent à présent rejoindre la communauté web pour étudier, échanger et avoir accès à de nombreuses informations. Le député européen Lambert Van Nistelrooij (PPE) : « Le déploiement immédiat du haut débit partout en Europe mis en œuvre avant que les projets de déploiement de réseaux terrestres ne soient finalisés, peut clairement favoriser la création d’emplois et la redynamisation des espaces ruraux et périphériques à travers l’Europe ». Les représentants du secteur, les députés et les responsables politiques se sont entretenus avec Neelie Kroes afin d’examiner le chemin restant à parcourir pour faire en sorte que chaque citoyen puisse disposer des informations nécessaires, à la fois aux niveaux local et régional, lui permettant d’accéder à l’Internet par satellite. La dernière génération des satellites dits « de forte capacité » a révolutionné l’accès au haut débit, en augmentant significativement les vitesses de connexion et le nombre d’usagers possibles, tout en réduisant le coût pour le consommateur. Le rôle de l’Internet par satellite se renforce : cette technologie fait déjà partie de plusieurs régimes de soutien mis en place au niveau national, notamment en Allemagne, à Chypre, en Espagne, en France, en Irlande, en Italie et au pays de Galles ainsi que dans nombreuses régions. Cette nouvelle génération de satellites joue également un rôle essentiel dans le rétablissement des communications en cas de catastrophe. S’adressant aux services d’urgence et à ceux de l’administration, cet usage de l’Internet par satellite a été par exemple mis en œuvre pour fournir une connectivité Internet aux hôpitaux, services de secours et de protection civile, suite au tremblement de terre qui avait touché la zone d’Émilie Romagne en Italie l’année dernière. Sommaire Télécoms : l’Europe prête aux grandes manœuvres LesEchos.fr | 16.10.13 Slim renonce à KPN, mais d’autres fusions se précisent. Les revenus du secteur ont décliné depuis 2008. Le groupe du Mexicain Carlos Slim, America Movil, a annoncé hier soir qu’il renonçait à avaler l’opérateur historique néerlandais KPN, dont il détient déjà 30%. Une fondation actionnaire a eu raison de son appétit. Malgré ce ratage, 2013 pourrait bien être une année charnière pour les télécoms en Europe. A l’Idate, on croit à un scénario fait de consolidation et de diversification. « Il y a un an, on pouvait croire que le secteur allait continuer à s’affaisser et que les acteurs Internet prospéreraient sur des plateformes télécoms moins grand public, explique Yves Gassot, le directeur général du think tank. En fait, ça y est, le feu est allumé ». En effet, d’America Movil à ATT en passant par Hutchison, les prédateurs font le siège des opérateurs du Vieux continent et les « consolidateurs » potentiels ont les yeux braqués sur Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 5 / 32 KPN et Telefonica, qui attendent un feu vert du gendarme de la concurrence pour fusionner leurs filiales en Allemagne. La conjoncture, elle, devrait s’améliorer. Chiffres d’affaires en baisse De toute façon, le statu quo est impossible, martèle Yves Gassot. De 2008 à 2013 inclus, les opérateurs télécoms des cinq principaux marchés européens auront perdu 12% de chiffre d’affaires consolidé . Il y a à cela au moins trois raisons. Tout d’abord, la dégradation de la conjoncture. Les télécoms ne sont plus insensibles aux cycles économiques comme autrefois, souligne l’analyste : « Quand les enfants de huit ans ont un téléphone, c’est une dépense qu’on peut couper en cas de chômage des parents ». Ensuite, il y a la concurrence. Aux Etats-Unis, les télécoms ont bien résisté malgré la récession. Car la concurrence y est moins vive qu’en Europe. « Bruxelles a créé un cadre harmonisé, mais sur une base nationale, regrette Yves Gassot. Résultat, alors qu’il aurait pu y avoir 5 ou 6 opérateurs européens, nous nous retrouvons avec 28 marchés comportant chacun 4 opérateurs de réseau et une flopée d’opérateurs virtuels ». Les quatre plus gros acteurs européens ne pèsent, ensemble, que 60% du marché. Enfin, le troisième facteur du marasme européen est culturel. Après l’éclatement de la bulle de l’an 2000, les opérateurs américains sont tombés comme des mouches. Leurs réseaux ont été rachetés à vil prix, ce qui a permis de constituer des champions bien équipés. « En Europe nous avons sauvé nos opérateurs, mais certains ont dû se couper le bras, par exemple BT en se séparant de ses activités mobiles », rappelle Yves Gassot. Avec l’explosion de la 3G, la croissance est revenue au milieu de la décennie. La dette a commencé à être remboursée, mais les actionnaires ont exigé que les opérateurs pénitents paient de gros dividendes pour faire oublier leurs erreurs. Au lieu d’investir, il fallait maximiser les cash-flows. Repartir à l’offensive Un jeu dangereux, remarque le patron de l’Idate : « Le modèle, c’était KPN, qui a fini dans le rouge en 2012 ! ». En 2013, veut-il croire, la leçon a été retenue. Ce n’est pas pour rien que la commissaire européenne au numérique Neelie Kroes met désormais l’accent sur la constitution d’un vrai marché unique des télécoms, avec des champions européens et non plus nationaux. « L’opération KPN-Telefonica en Allemagne est centrale. Si on donne un blanc-seing à cette fusion dans le plus grand marché d’Europe, comment n’y aurait-il pas de recomposition ? », s’interroge Yves Gassot. Pour lui, la concentration à l’échelon national est un préalable à des mouvements de plus grande envergure. C’est elle qui fera remonter les marges des opérateurs localement, et incitera un Deutsche Telekom ou un Telefonica à repartir à l’offensive au-delà de leurs frontières. Sommaire La Commission européenne lance un nouvel indicateur d'innovation Horizon2020.gouv.fr | 18.10.13 Le nouvel indicateur de la Commission européenne donne la mesure en indiquant que les idées provenant de secteurs innovants peuvent atteindre le marché, créer de meilleurs emplois et accroître la compétitivité de l'Europe. Selon le nouvel indicateur proposé par la C.E., la Suède, l'Allemagne, l'Irlande et le Luxembourg sont les États membres de l'Union européenne qui tirent le meilleur parti de l'innovation. Celui-ci a été élaboré à la demande des dirigeants des pays de l'U.E. pour pouvoir comparer les politiques nationales en matière d'innovation et montrer qu'il reste des différences notables entre lesdits pays. Cet indicateur repose sur quatre éléments choisis pour leur pertinence au regard des politiques menées : 1. Innovation technologique mesurée par le nombre de brevets ; 2. Emploi dans les activités à forte intensité de connaissances en pourcentage de l'emploi total ; 3. Compétitivité des biens et des services à forte intensité de connaissances appréciée en fonction de la contribution de la balance commerciale des produits de haute technologie et de moyenne technologie à la balance commerciale totale et de la part des services à forte intensité de connaissances dans le total des exportations de services ; Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 6 / 32 4. Emploi dans les entreprises à croissance rapide des secteurs d'activité innovants. Mme Máire Geoghegan-Quinn, Commissaire européen chargée de la recherche, de l'innovation et de la science, a notamment déclaré : « L'Union européenne doit transformer davantage de grandes idées en produits et en services utiles, si elle veut prendre la tête de l'économie mondiale. Nous devons aussi réduire une inquiétante "fracture de l'innovation". L'indicateur proposé nous aidera à évaluer nos méthodes et à mettre en évidence les domaines dans lesquels les pays doivent prendre des mesures ». Le nouvel indicateur proposé fait apparaître des résultats très variables en matière d'innovation dans les États membres de l'U.E. (moyenne de l'U.E. fixée à 100 en 2010). Les pays les plus innovants de l'U.E. doivent leur bon classement à l'ensemble des facteurs suivants : une économie ayant une proportion importante de secteurs à forte intensité de connaissances, des entreprises innovantes en croissance rapide, des niveaux élevés de protection par brevet et des exportations compétitives. Le tableau de bord de l'Union de l'innovation (IUS) et l'indice de synthèse de l'innovation (I.S.I) (IP/13/270), les deux premiers outils dans ce domaine, permettaient d'évaluer les résultats en matière d'innovation des États membres, et plus généralement de l'U.E., à l'aide d'une série de 24 indicateurs de l'innovation, comprenant notamment les ressources, les volumes d'activité et les résultats. La nouveauté de l'indicateur proposé est qu'il est centré sur les résultats de l'innovation, qui sont multiformes et diffèrent d'un secteur à l'autre. Une comparaison avec certains pays tiers montre que l'U.E. dans son ensemble s'en sort bien. Si la Suisse et le Japon ont de bien meilleurs résultats, l'UE arrive plus ou moins au même niveau que les États-Unis en ce qui concerne les résultats de l'innovation. > Communiqué de presse Sommaire • Autriche Adjudication de fréquences de téléphonie pour 2 mds EUR LesEchos.fr | 21.10.13 La vente de fréquences aux trois principaux opérateurs de téléphonie mobile en Autriche va rapporter un peu plus de deux milliards d'euros à l'État autrichien, a annoncé lundi soir l'Autorité de régulation des télécoms TKK. « L'Autorité de contrôle télécoms a terminé l'adjudication des fréquences 800 MHz, 900 MHz et 1800 MHz, et a atteint un produit de vente de 2,014 milliards d'euros », a expliqué TKK dans un communiqué. A1, filiale de Telekom Austria, a obtenu 14 fréquences pour un prix de 1,030 milliard d'euros, alors que T-Mobile Austria, filiale de Deutsche Telekom, a obtenu 9 fréquences pour 654 millions d'euros. Arrivé sur le marché autrichien en 2012 après avoir racheté la filiale autrichienne Orange Austria de France Télécom, Hutchison 3G Austria, filiale du groupe hongkongais Hutchison Whampoa, a obtenu quant à lui 5 fréquences pour 330 millions d'euros. Ces fréquences doivent servir entre autres pour la téléphonie mobile de quatrième génération (4G) LTE (Long Term Evolution). Sommaire • Estonie Tarifs de gros du haut débit : la Commission européenne demande au régulateur estonien de retirer sa proposition Arcep.fr | 18.10.13 Le 14 octobre dernier, la Commission européenne a demandé au régulateur estonien (ECA) de retirer sa proposition de calcul des tarifs réglementés que l'opérateur dominant peut facturer aux autres opérateurs pour l'utilisation de son infrastructure à haut débit. La demande de la Commission intervient après une enquête de trois mois, au cours de laquelle l’ORECE (organe des régulateurs européens des communications électroniques) a déclaré partager les doutes sérieux exprimés par la Commission. Pour celle-ci, le régulateur Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 7 / 32 estonien n’a en effet pas démontré que la méthode consistant à évaluer les actifs à leur coût historique (et non à leur coût courant) était susceptible d’assurer la stabilité des prix sur les marchés estoniens. C’est la huitième fois depuis l’adoption du paquet télécom de 2009 que la Commission émet une demande de retrait de la décision d’une autorité de régulation nationale portant sur les remèdes. (langue anglaise) > Le communiqué de la Commission Sommaire • Royaume-Uni Des essais sur une route intelligente entre Cambridge et Felixstowe pour l’avenir Smart-Webzine.com | 09.10.13 Des capteurs seront placés le long de l’A14 entre Cambridge et Felixstowe pour évaluer le taux de congestion du trafic routier à partir des signaux envoyés par les téléphones des conducteurs. A partir de ces informations, les autorités routières pourront, dès 2014, modifier la vitesse maximum autorisée et conseiller des itinéraires de délestage afin de faciliter la circulation des véhicules. Ce projet est conduit en collaboration entre le Ministère des Transports, BT et la jeune société Neul. L’autorité de régulation britannique Ofcom a donné son accord pour l’utilisation de plages de fréquences « blanches » attribuées à la radiodiffusion, mais non exploitées dans certaines régions. Ces fréquences pourraient aussi servir de support aux alertes relatives aux risques d’inondations et aux communications dans des zones rurales où le feuillage ou le relief interdisent le Wi-Fi conventionnel. Ces plages de fréquences « blanches » seront disponibles sans autorisation, mais une base de données contrôlera les terminaux afin qu’ils n’interfèrent pas les uns avec les autres. Dans l’avenir, des milliards d’objets, des voitures, des engins agricoles, des machines à café et des moniteurs cardiaques devront également être connectés, en utilisant des petits morceaux de spectre de fréquences. Il est donc nécessaire d’explorer de nouvelles façons d’exploiter le potentiel du spectre de fréquence. D’autres sociétés, dont Microsoft, ont participé à cette étude sur l’emploi des plages blanches en vue d’élargir les usages du Wi-Fi dans la région de Glasgow. En effet, cette région présente le taux le plus bas de pénétration du haut débit de toutes les villes du Royaume-Uni. Ces entreprises ont également étudié avec l’université de Strathclyde la possibilité d’édifier un réseau de capteurs autour de Glasgow. > Pour en savoir plus, consulter le site www.theengineer.co.uk Sommaire Le marché de la maison connectée passe par un développement multicanal Atelier.net| 18.10.13 Pour améliorer la gestion de l’énergie au quotidien, les secteurs Telecom, Energétique et équipementier s’allient avec des spécialistes du cloud. Le marché de la gestion énergétique domestique intelligente ("Home Energy Systems") est valorisé à plus de 1,5 milliards de dollars en 2013 selon un rapport de Green Tech Média (langue anglaise). La spécificité de ce marché réside dans la transversalité des acteurs investis, constructeurs, télécoms et producteurs énergétiques tentent tous de bénéficier de la croissance de ce marché encouragé par les pouvoirs publics. Pour accélérer la transition vers un mode de consommation plus économe généralisé, ces acteurs traditionnels collaborent de plus en pus avec des startups utilisant la technologie cloud et utilisent des outils de collaboration (API) pour le développement de nouveaux services sans passer par une rénovation trop lourde du parc immobilier existant. Valoriser les données domestiques disponibles EcoFactor, leader des services de réduction énergétique fonctionnant grâce au cloud vient de un leader de lever plus de 10 millions de dollars notamment auprès de NRG Energy Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 8 / 32 l’énergie verte aux Etats-Unis. L’entreprise utilise des algorithmes et logiciels adaptés pour réduire la facture énergétique domestique de ses utilisateurs. EcoFactor valorise ainsi les données générées en permanence par les foyers afin de mieux accompagner la transition de ces ménages vers une consommation plus modérée sans altérer drastiquement leur confort au quotidien. Ainsi, différentes sources sont privilégiées, notamment les thermostats connectés, les données météorologiques, ou encore les habitudes de consommation, celles-ci sont ensuite traitées par des algorithmes d’optimisation visant à personnaliser le suivi des consommateurs. La maison intelligente fruit d’une collaboration entre différents acteurs Le marché de la maison intelligente se situe au croisement de différentes industries : services, énergie, sécurité, télécom ou encore fournisseurs de câble. Alors que le marché est encore extrêmement volatile et dispose d’un grand potentiel de développement, Green Tech Media envisage un doublement représentant jusqu’à 4 milliards de dollars en 2017. Ce développement passe déjà par des collaborations ponctuelles ou stratégiques entre des leaders de différents secteurs. L’intérêt de ces partenariats étant de mettre en place une transition plus rapide sans passer par l’achat d’un nouveau matériel par les utilisateurs, ainsi, les clients de Comcast utilisent le même thermostat EcoSaver pour bénéficier des services d’EcoFactor. Suivant une même logique, Comcast a également noué un partenariat avec un fabricant d’ampoules connectées pouvant potentiellement réduire jusqu’à 83% de la facture électrique moyenne offrant une durée de vie 18 plus élevée que les ampoules incandescentes. Sommaire • Etats-Unis Malgré les investissements, le secteur de la e-santé reste difficilement accessible Atelier.net | 16.10.13 Suites aux nouvelles directives de santé, un grand plan de modernisation de l’infrastructure a été lancé outre atlantique. Les fournisseurs de TIC se partageront la meilleure part du gâteau. Une grande variété de mandats réglementaires et de changements doivent entrer en vigueur sous peu aux États-Unis. La pression sur les fournisseurs de soins et les organismes de santé privés ou public se fait sentir. Pour maximiser la valeur des investissements en TIC, ces acteurs ont besoin d’ajuster leurs solutions numériques en vue de prendre les meilleures décisions dans un secteur en forte évolution. L’institut Technology Business Research a mené une étude (langue anglaise) pour orienter les fournisseurs de solutions numériques dans un marché prometteur mais difficile. Applications de productivité, de business intelligence, base de données et analyse ainsi que la gestion des systèmes ont notamment été abordées. Orienter les acteurs de l’IT vers les bonnes institutions Si les investissements promettent d’être conséquents (on estime que ceux-ci devraient atteindre 34,5 milliards d’euros en Amérique du Nord l’année prochaine), le dédale administratif provoqué par la promulgation de nombreux textes rend difficile l’accès au marché. Ainsi, les entretiens menés par TBR avec les DSI des professionnels de la santé ont souligné l’importance de la connaissance du secteur à posséder pour les fournisseurs de TIC. Cette condition déterminera en effet la sélection des fournisseurs. Pour ce faire, l’étude informe entre autre sur le fait que les fonds de conformité réglementaire prennent la priorité absolue et comment les budgets seront répartis entre les dossiers de santé électronique, les dossiers médicaux électroniques ou encore la gestion des sinistres et des centres d’appels. Une analyse en profondeur du secteur Une vision à 360° du domaine d’activité semble nécessaire pour les décideurs de l’IT afin de comprendre à la fois le comportement de leurs pairs ainsi que celui des professionnels de santé. Des plans stratégiques pourront ainsi être créés en conséquence de manière à cibler les bons acteurs. Ainsi, les profils des utilisateurs finaux ("early adopters", bureaucrates, réfractaires, passifs devant la technologie) ont été étudiés autant que les fournisseurs de solutions. En effet, plus de 30 fournisseurs ont été couverts parmi lesquels Accenture, Cerner, Citrix, HP, GE Healthcare, Lawson, IBM, McKesson, Microsoft, Oracle ou Salesforce.com. L’étude permettrait donc d’identifier les opportunités par acteur de santé et par profil Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 9 / 32 de décideurs. Différents scénarios d'achat, compte tenu notamment de la hiérarchisation dans le processus de décision, ont été envisagés. De plus, des conseils quant au positionnement de son entreprise face à la concurrence peuvent être distillés grâce à une consultation gratuite de 30 minutes avec un consultant ayant pris part à l’étude. Sommaire • Tunisie ..."Un cadre d’implantation très favorable pour le secteur des TIC" Atelier.net | 18.10.13 Le souffle du printemps arabe a répandu les usages sociaux et mobiles dans un pays qui constitue une place privilégiée pour atteindre l’Afrique et le Proche Orient. A l'occasion des 6ème Rencontres Internationales du Numérique organisées par Ubifrance, qui se tiendront les 23 et 24 octobre à Paris, L'Atelier a contacté Zohra SADOK, Conseillère Export sur la filière NTIS (Nouvelles Technologies, Innovation, Services) en Tunisie. L'Atelier : Quelles sont les secteurs les plus dynamiques en Tunisie dans le monde High Tech ? Zohra Sadok : Le secteur des TIC est extrêmement dynamique en Tunisie. Il représente 7% du PIB et est en croissance de 14% par an. Cela représente près de 100 000 emplois sur le territoire. 1200 entreprises composent la diaspora technologique en Tunisie dont des sociétés étrangères et notammentfFrançaises. Sagem, Alcatel, Orange, Bull ou bien IBM sont bien sûr des entités très actives. La diffusion de la technologie est très transversale, tous les domaines de l’économie sont touchés. On note cependant un véritable engouement pour le mobile. Trois opérateurs, Tunisie Telecom (l’opérateur historique), Tunisiana et Orange se partagent un marché dont le taux de couverture est bien au-delà des 100%. On compte en effet 12 millions de puces pour une population de 10 millions d’habitants. Par ailleurs, la diffusion de la 3G initiée par Orange en 2009 a notamment permis à l’environnement des applications de se développer très vite. La branche développement est aujourd’hui menée par l’émergence du Cloud. Il s’agit d’un marché véritablement très porteur. Un datacenter est d’ores et déjà opérationnel en Tunisie et deux nouveaux sont en projet. La sécurité informatique représente également une problématique naissante. Quel est l’état de l’innovation aujourd’hui en Tunisie ? De manière générale, il existe de très bonnes formations en Tunisie notamment pour les ingénieurs. Plus de 200 filières universitaires forment chaque année 13 000 diplômés. a d’ailleurs été créé il y a maintenant une dizaine Le pôle de compétitivité El Gazala d’années grâce notamment à des entreprises françaises comme Alcatel. Par ailleurs, il est important de signaler que le gouvernement Tunisien a entrepris un vaste chantier de numérisation. En effet, la dématérialisation permettra une plus grande réactivité de l’administration. Enfin, la phase d’amorçage de grands projets nationaux ayant attrait à l’eenvironnement, l’e-tourisme ou bien encore l’e-santé a été lancée grâce à des partenariats public-privé. Le printemps Arabe a mis en lumière un engouement pour l’utilisation mobile des réseaux sociaux, est-ce toujours le cas ? Oui bien sûr ! En Tunisie, tout le monde veut le dernier smartphone. S’il n’est pas encore à la portée de toutes les bourses, même des salaires que l’on pourrait qualifier de très moyen suffise à s’en procurer un. La révolution a révélé l’enthousiasme de la jeune génération pour les réseaux sociaux qui n’a pas failli depuis. On compte 2,5 millions de comptes Facebook en Tunisie. Cela représente 31% des comptes au Maghreb et près de 9% des utilisateurs Africains. L’usage est fortement corrélé à la génération des 18-35 ans. Cependant, il est à noter que l’utilisation des réseaux sociaux est très différente en Tunisie par rapport à la France. Ici, ils sont surtout utilisés pour partager l’information, l’actualité, mobiliser les gens, faire part des rebondissements politiques. D’autres usages mobiles se sont-ils développés ? Le paiement mobile ne s’est pas réellement développé à l’inverse de l’Afrique Subsaharienne. Le contact avec la monnaie physique est encore important. Quelques banques Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 10 / 32 ont pourtant pris des initiatives, des paiements mobiles dans les taxis ont été proposés mais cela n’a jamais réellement pris. La géolocalisation est au contraire en pleine expansion. Une mission conjointe avec l’Algérie a d’ailleurs été lancée l’année dernière sur le sujet visant autant les sociétés privées que l’appareil public. Chacun est prêt à investir aujourd’hui pour en récolter les fruits demain. Les Tunisiens montrent aussi une appétence certaine pour le marketing à la performance. On note un développement rapide des sites d’offres promotionnelles et des sites de ventes privées. Est-ce que cette appétence pour les usages digitaux se traduit par une scène entrepreneuriale dynamique ? La Tunisie possède quelques startups. En effet, le pôle technologique El Gazala a monté 24 pépinières partout sur le territoire. Un projet d’incubateur d’une université privée avec Mines Telecom est par ailleurs en cours. On note également l’initiative d’Orange qui possède un programme dédié aux jeunes diplômés. L’opérateur propose en effet des formations relatives aux applications mobiles et embauchent nombre des participants au programme. En quoi l'environnement Tunisien est favorable soit à une installation des entreprises de NTIC ou à des échanges privilégiés? La Tunisie offre un cadre d’implantation très favorable. En effet, il s’agit d’une plateforme pivot idéale pour couvrir les marchés limitrophes tels que l’Algérie ou la Lybie, puis par extension les marché tiers Africains et du Proche Orient. L’Alliance Numérique mis en place en Juillet à l’occasion de la visite de François Hollande en Tunisie vise à développer la « colocalisation » en facilitant les partenariats entre société françaises et tunisiennes. De plus, nous sommes sortis du schéma « 100% Centre d’appels ». En effet, la Tunisie présente le même niveau comparatif technologique que l’Inde avec la proximité géographique et linguistique en plus. Sommaire REGARD SUR LA FRANCE L’Autorité publie ses indicateurs de qualité de service fixe pour le snd trimestre 2013 Arcep.fr | 18.10.13 Chaque trimestre, les opérateurs comptant plus de 100 000 abonnés doivent publier sur leur site internet, pour chaque technologie d’accès (ADSL, réseau téléphonique commuté, FttH, câble), les résultats des mesures de la qualité de leur service fixe. Bouygues Telecom, Darty Box, Free, Numericable, Orange et SFR ont ainsi rendu publics, le 16 octobre, les résultats des mesures effectuées au deuxième trimestre 2013. de ces résultats et mise à Pour en faciliter la lecture, l’Autorité réalise une synthèse disposition du public sur son site Internet. Sommaire Terminaison d’appel : L’Autorité de la concurrence a rendu ses avis à l'Arcep Arcep.fr | 18.10.13 Saisie par l'Arcep dans le cadre de sa procédure d'analyse des marchés de gros des terminaisons d'appel vocal fixe, vocal mobile et SMS sur la période 2014-2016, l'Autorité de la concurrence a rendu, le 14 octobre, trois avis se prononçant en faveur du maintien d'une régulation ex ante. L’Autorité de la concurrence souligne que l’évolution du marché de détail vers des offres illimitées en direction de tous les réseaux a été permise par les baisses successives des tarifs de terminaisons d’appel décidées par l’ARCEP lors des précédents cycles. . Sur le marché des terminaisons d’appel SMS, l’Autorité de la concurrence estime utile de permettre à l'ARCEP d'aligner les conditions de concurrence entre opérateurs, afin Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 11 / 32 que le marché se stabilise, avant d'envisager la levée progressive des obligations imposées aux opérateurs. . Sur les marchés des terminaisons d’appel vocal fixe et mobile, l’Autorité de la concurrence relève que l’Arcep a été un des régulateurs les plus rapides dans l'application des recommandations de la Commission européenne. Elle appelle la Commission européenne à une application accélérée et généralisée de ces recommandations au sein de l’Union européenne et à la mise au point d'un cadre permettant aux opérateurs européens de bénéficier de conditions de concurrence équilibrées avec les opérateurs noneuropéens. L’Arcep se félicite de ces avis. Elle rappelle qu’elle mène une consultation publique sur son modèle de coûts d'un opérateur mobile jusqu’au 20 novembre 2013. L’analyse des marchés des terminaisons d’appel, incluant un projet de plafonds tarifaires, sera mise en consultation publique en fin d’année. > Communiqué de l'Autorité de la concurrence Sommaire Licences 4G : l'Etat veut aller vite dans l'attribution des fréquences... Degroupnews.com | 16.10.13 L’Etat a besoin d’argent. C’est la raison pour laquelle il souhaite aller vite dans l’attribution du second dividende numérique. Fleur Pellerin, ministre de l’Économie numérique, a déclaré que le gouvernement souhaitait attribuer les prochaines licences 4G de la bande de fréquences des 700 MHz au plus tard en 2017. Les opérateurs sont-ils aussi pressés ? Alors que les opérateurs activent chaque jour de nouvelles antennes 4G, le gouvernement parle déjà d’attribuer le second dividende numérique. Au mois de mai, à la surprise général, la Présidence de la République avait décidé une partie du spectre de fréquences dédié à la TNT aux opérateurs télécoms. Hier, Fleur Pellerin, ministre de l’Economie numérique, a déclaré que le gouvernement voulait agir au plus vite sur ce dossier. Le calendrier souhaité prévoit que la vente aux enchères des licences 4G dans la bande de fréquences des 700 MHz ait lieu en 2015 pour une vente en 2017 ou au plus tard en 2019. Le but est de favoriser le développement de la 4G et de faire face aux besoins qu’elle va engendrer. En outre, l’argent de la vente de ces nouvelles licences 4G servira à financer les besoins de l’armée. On estime que l’argent de la vente de ces licences devrait rapporter entre 3 et 3,5 milliards d’euros. L’empressement du gouvernement peut s’expliquer par deux motifs. D’une part, l’armée, fortement sollicité ces dernières années, a rapidement besoin de ce financement. Ensuite, en attribuant 3,5 milliards d’euros à la Défense, la pilule des 23 500 postes supprimés devrait mieux passer. Des incertitudes demeurent Cependant, le scénario envisagé par le gouvernement peut sembler optimiste. En effet, rien ne dit que les opérateurs soient à nouveau prêts à dépenser 3,5 milliards d’euros, seulement trois ans après l’attribution des premières licences. De plus, depuis l’arrivée de Free dans la téléphonie mobile, les opérateurs ont vu leur revenu par abonné fondre comme neige au soleil. Enfin, il est encore trop tôt pour juger du succès de la 4G. Cet empressement peut donc aussi s’expliquer par une perte (possible) de la valeur des licences 4G. Quand un vendeur est pressé de vendre, en général, c’est qu’il a peur de la baisse du prix de son produit. Mission Très Haut Débit : une box 4G pour l’Internet fixe dans les zones rurales Degroupnews.com | 21.10.13 Depuis que la ministre Fleur Pellerin a recadré les opérateurs avec la Mission France Très Haut Débit, les choses s’accélèrent en France concernant le déploiement d’un Internet plus rapide. Orange et Bouygues Telecom envisagent de brûler l’étape ADSL pour les zones rurales qui ne seraient encore pas ou mal desservies. Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 12 / 32 C’est avec les réseaux 4G que les deux opérateurs veulent offrir à leurs clients habitant en zones rurales un Internet fixe beaucoup plus rapide. Effectivement, la plupart des personnes qui vivent trop loin des NRA (Nœuds de raccordement des abonnés) ne peuvent même pas prétendre à un débit ADSL correct. Orange et Bouygues Telecom vont donc installer chez certains de leurs clients une box reliée à une antenne 4G placée sur leur toit qui leur offrira un débit plus conséquent. Cette expérimentation qui s'appelle "Villages Numériques" couvrirait plusieurs villes de montagne et ne devrait rien coûter aux utilisateurs. C’est en tout cas ce qu’a déclaré l’opérateur Bouygues Telecom. Chez Orange, nous aurons plus d’indications sur le sujet le 25 octobre à l’occasion d’une conférence de presse censée nous donner plus de détails sur l’opération. Mais il semblerait qu’Orange propose également cette offre à des usagers habitant dans les montagnes. Orange et Bouygues Telecom vont avec cette solution permettre aux ruraux de bénéficier de débits corrects, se rapprochant du très haut débit en passant par leur réseau 4G. C'est peut-être le début de la fin des inégalités du débit en France entre ruraux et citadins. Sommaire "Consommation énergétique, ENR et territoires" Ecoter.org | 21.10.13 Comment réunir les conditions pour réussir la transition énergétique ? Comment intégrer les énergies renouvelables dans les smart grids ? Le colloque de la Mission Ecoter, en partenariat avec la FNCCR, a eu lieu vendredi 18 octobre devant une centaine de participants. Les présentations des intervenants sont téléchargeables depuis le site de la Mission Ecoter Sommaire Green Lab Center veut rendre le numérique économe en énergie LesEchos.fr | 16.10.13 Internet consomme, et pas seulement via les ordinateurs ou les serveurs. Sites ou logiciels peuvent aussi s'avérer gourmands en électricité. A l'Ecole des mines de Nantes, l'association Green Lab Center inaugure aujourd'hui sa plate-forme Green IT, qui vise à rendre « l'Internet durable ou vertueux ». Objectif : traquer, dans les moindres recoins, les dépenses énergétiques inutiles dans le numérique avec six démonstrateurs d'innovations déjà en place. Un problème concret pour les PME. a pour but de détecter les objets qui Par exemple, le projet Greenspector surconsomment au niveau des programmes informatiques. Première plateforme en ligne gratuite, WEA donne l'étiquette énergétique d'un site Web, « comme un réfrigérateur ou n'importe quel appareil électroménager », illustre Thierry Leboucq, président de Green Lab Center qui réunit une trentaine d'adhérents avec le soutien des collectivités et de la technopole Atlanpole. Quant au démonstrateur Tuba, il aborde la thématique du cloud, avec l'ambition d'adapter le niveau de service d'un site en fonction du pic de charge d'un centre de données. propose une application optimisant la durée de vie des Utilitaire, le projet Greeniscore batteries des smartphones ou des tablettes. Le Green Lab Center s'intéressera aussi à la consommation des matériels et même à la création d'un ordinateur écoconçu. Pour Thierry Leboucq, de tels enjeux touchent concrètement les PME au portefeuille, car elles réduiraient leurs dépenses en prolongeant la durée de vie de leur matériel informatique, grâce à la révision des logiciels ou en éteignant les serveurs inutilisés. L'association de professionnels de l'informatique ADN'Ouest, a récemment scanné la consommation d'une douzaine de structures. Ce poste représente 50% de la facture d'électricité d'une grande école et 12% d'une entreprise dans le secteur industriel. Sommaire Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 13 / 32 COLLECTIVITÉS LOCALES L'Agence France Locale est née LesEchos.fr | 23.10.13 Cet outil de financement solidaire des investissements locaux a été créé hier. Le dossier doit encore être accepté par les autorités de contrôle prudentiel. La gestation a été longue, mais hier est née l'Agence France Locale (AFL), nouvel instrument de financement des investissements locaux au service des collectivités. En avril 2010, alors que les collectivités éprouvaient les plus grandes difficultés à financer leurs projets et prenaient la mesure de la complexité du dossier des emprunts toxiques, l'idée de se doter de leur propre instrument de financement, à l'image de la Suède, s'était fait jour. Après de rudes discussions avec Bercy, qui craignait d'engager la responsabilité de l'Etat, et un premier refus du gouvernement Sarkozy, les élus ont réussi à franchir le dernier obstacle hier. Deux sociétés, à l'actionnariat 100% public, ont été créées : l' « AFL société territoriale » est chargée du pilotage et de la gestion stratégique, tandis que l'« AFL société financière » réalise des levées de fonds sur les marchés et des prêts. Composée de professionnels de la finance, cette dernière a un an pour constituer le dossier d'agrément auprès de l'Autorité de contrôle prudentiel et devra notamment fixer les critères de sélection des dossiers. Aucune ne pourra recevoir de l'Agence plus de la moitié de son emprunt annuel. Les premiers prêts devraient être assurés dès la fin 2014. « Notre objectif est de fluidifier, diversifier l'accès des collectivités aux financements et surtout d'obtenir de meilleurs taux. Une trentaine de collectivités souhaitent rejoindre les 11 fondateurs », explique Jacques Pélissard, président de l'Association des maires de France et responsable de la structure de tête. Participent notamment à l'association la région Pays de la Loire, trois départements (Aisne, Essonne, Savoie), quatre communautés urbaines (Lille, Lyon, Valenciennes, Vallée-dela-Marne) et les villes de Bordeaux, Grenoble et Lons-le-Saunier. En marge du projet de loi sur les métropoles, l'association permettra aux élus de « s'émanciper et de se responsabiliser », ajoute Michel Destot, maire de Grenoble. Que se passerait-il en cas , et avoir la capacité d'honorer ses de difficulté ? L'agence devra respecter Bâle III engagements pendant une durée d'un an. Chaque collectivité apportera sa garantie au système dans la limite de son propre encours vis-à-vis de l'Agence. L'objectif des élus est de répondre à 25% des besoins de financement des collectivités soit environ 4 milliards d'euros. Sommaire Un institut pour la transition énergétique dans les villes Localtis.info | 18.10.13 Le gouvernement a annoncé le 17 octobre le lancement d'un institut consacré à la transition énergétique dans les villes, Efficacity. Installé à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), il réunira notamment EDF, Veolia Environnement, GDF Suez, la RATP, Vinci et IBM. Financés par l'Etat dans le cadre du programme Investissements d'avenir à hauteur de 15 millions d'euros, les travaux de recherche d'Efficacity « visent à développer des outils permettant d'améliorer l'efficacité énergétique et l'empreinte carbone de la ville à ses différentes échelles (bâtiment, quartier, ville) », a indiqué le ministère de l'Ecologie et de l'Energie dans un communiqué. Outre les grands groupes, le projet réunit aussi sept sociétés d'ingénierie (ABMI, Arcadis, Assystem, Ingérop, Safege, Setec et Beterem) et 15 structures académiques. « D'un point de vue scientifique et technique, il s'agit d'élaborer les outils nécessaires à une réponse cohérente sur les grandes Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 14 / 32 étapes du cycle de vie des composants urbains (depuis leur conception jusqu'à leur exploitation) en termes d'efficacité énergétique, a précisé le ministère de l'Ecologie. Inscrit dans le cadre des travaux du Grand Paris, l'enjeu de ce projet est de conforter une filière française dans le domaine des travaux de construction et de la rénovation urbaine ». Sommaire Le Conseil national d’évaluation des normes officiellement créé Maire-info.com | 18.10.13 La loi portant création d’un Conseil national d’évaluation des normes (CNEN) applicables aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics a été publiée ce matin au Journal officiel. Cette nouvelle instance est appelée à se substituer à l’actuelle Commission consultative d’évaluation des normes (CCEN). C’est en adoptant le 7 octobre dernier, de façon conforme à l’Assemblée nationale, la proposition de loi portant création de ce Conseil national d’évaluation des normes que le Sénat avait définitivement entériné sa création. Le gouvernement n’a donc pas tardé à promulguer la loi pour officialiser cette création. Le nouveau conseil sera composé de parlementaires (deux députés et deux sénateurs), d’élus locaux (quatre conseillers régionaux et quatre conseillers généraux, cinq conseillers communautaires, dix conseillers municipaux) et de neuf représentants de l’Etat. Il sera obligatoirement consulté par le gouvernement sur l’impact technique et financier, pour les collectivités territoriales et leurs établissements publics, des projets de textes réglementaires et des projets de loi créant ou modifiant des normes qui leur sont applicables. Le Conseil national d’évaluation des normes disposera d’un délai de six semaines reconductible une fois, sauf exception, pour rendre son avis sur les textes qui lui auront été soumis. A défaut de délibération dans les délais, l’avis du conseil sera réputé favorable. En cas d’avis défavorable du CNEN, le gouvernement sera tenu de lui transmettre un projet modifié ou des informations complémentaires en vue d’une seconde délibération. La proposition de loi créant ce conseil national d’évaluation des normes applicables aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics avait été déposée en novembre 2012 par la sénatrice du Loir-et-Cher, Jacqueline Gourault, et le sénateur du Loiret, Jean-Pierre Sueur. Elle faisait suite aux Etats généraux de la démocratie territoriale organisés par le Sénat un mois plus tôt et, au cours desquels les élus locaux avaient une nouvelle fois dénoncé l’inflation des normes et leurs conséquences sur les politiques publiques locales. Alors qu'environ 400 000 normes s’appliquent aujourd’hui aux collectivités territoriales, la CCEN a chiffré à 1,58 milliard d'euros le coût des mesures votées en 2012, pour 250 millions d'économies et 139 millions de recettes potentielles. Sommaire Vive la République numérique ! Web-engage.augure.com | 22.10.13 Les dix partenaires du dispositif Paroles d'élus ont dévoilé ce mardi, 22 octobre l’opus 2013 de la collection intitulé « Vive la République numérique ! » - pour une France très haut débit. En complément des 70 initiatives récentes qu’il présente, l’ouvrage propose également une vingtaine de « focus » et « d’avis d’expert », ainsi que 14 « retours sur » qui permettent de mesurer l’évolution d’expériences plus anciennes et assurent la continuité entre les différents tomes de la collection. Ouverte par Benoît Thieulin, président du Conseil national du numérique, la présentation de ce tome 9 de Paroles d’élus a donné lieu à de riches échanges entre présidents d’associations d’élus partenaires, experts et porteurs de projet. Deux thèmes ont été particulièrement débattus : la contribution du numérique à l’amélioration de l’action publique locale ; puis les perspectives d’optimisation de la gestion des risques et de la prise en charge des enjeux sociétaux de santé publique. Le partage d’expériences comme moteur de la révolution digitale Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 15 / 32 En introduction, Daniel Delaveau, président de l’Assemblée des communautés de France, a tenu à souligner tout l’intérêt de la démarche : « Le fait que de nouvelles associations adhèrent chaque année à la démarche Paroles d’élus – en 2014 l’ADF - est le signe que, nous, territoires, nous sommes emparés de ces enjeux. Nous avons besoin des ces expériences pour développer des services et usages utiles à nos concitoyens ». Bruno Janet, directeur des Relations avec les Collectivités locales Groupe - Orange, s’est alors réjouit, que Paroles d’élus constitue cette « plateforme de partage des bonnes pratiques et de retours d’expériences où services et élus échangent sur leurs projets». La performance des services publics au cœur du prochain mandat Pour Nicolas Bonneau, membre du Groupe TIC de l’Association des maires de France, « Aujourd’hui, nous devons en même temps satisfaire la demande de services des habitants et répondre aux impératifs de rationalisation budgétaire » Les solutions numériques représentent alors un levier majeur d’amélioration de la performance publique et « il appartient aux collectivités de tester les différentes applications afin de faire émerger les pratiques les plus efficientes » a ajouté Jean-Marie Sermier, vice-président de la Fédération des Epl. Une démarche qui ne peut aboutir sans l’implication des agents. « Pour la mutualisation des services, nous avons mis l’accent sur la formation des personnels et la nécessité de leur montée en compétence », a insisté Olivier Dussopt, député-maire d’Annonay représentant l’Association des petites villes de France. Santé publique et protection des populations, objectif efficacité ! « Sur les enjeux de sécurité et de dépendance, des technologies existent et de nombreuses expérimentations ont déjà eu lieu ; il convient désormais de passer à une logique de labellisation puis une stratégie de généralisation », a affirmé Florence Barale, conseillère municipale de Nice déléguée à l’Innovation. Une position illustrée par deux représentants des sapeurs-pompiers du SDIS 95 dont une application innovante, développée pour faciliter l’appel des secours par les malentendants, a trouvé des usages étendus auprès des étrangers, de personnes hospitalisées à domicile, etc. Quelle nouvelle relation élus / collectivités / citoyens ? « Sans le numérique, je n'aurai jamais postulé à la fonction de maire! » ont conjointement confié à l'assistance John Billard et Julien Didry, respectivement maire du Favril et de Bras-surMeuse. Sans négliger les réseaux humains, les solutions digitales permettent l'émergence d'une nouvelle génération d'élus qui concilie une vie professionnelle et des responsabilités politiques. De fait, pour John Billard, membre du Conseil national du numérique, représentant l’Association des maires ruraux de France, « l’élu de demain doit véhiculer une image de proximité, d’ouverture et de transparence ». C’est d’ailleurs souvent, « l’émergence des réseaux sociaux qui a déclenché une réflexion plus globale sur la relation numérique entre élus, collectivités et citoyens », confie Vincent Bouillaguet, conseiller municipal de Cahors, représentant la Fédération des villes moyennes. Sommaire • Bretagne Bretagne Très Haut Débit, lancement de la première tranche de travaux (copie 1) a-Brest.net| 18.10.13 Lors de son Comité syndical du 18 octobre 2013, le Syndicat mixte a décidé le lancement de la 1ère tranche de travaux de Bretagne Très Haut Débit pour un montant de près de 100 millions d’euros. La concertation des EPCI, des départements et de la région a permis de définir les territoires qui seraient concernés par la première phase de déploiement : identification des zones géographiques les moins bien desservies, sélection (selon les priorités des SDTAN) des zones prioritaires pour recevoir la fibre optique et sélection des zones bénéficiaires des opérations de montée en débit. « L’accessibilité numérique est un enjeu majeur pour une région périphérique comme la Bretagne. Nous préparons notre futur et nous assurons de l’activité et de l’emploi pour les entreprises dans les années à venir. Les collectivités et l’Etat se sont mobilisés pour porter ensemble le projet Bretagne Très Haut Débit qui va apporter la fibre optique à toutes les Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 16 / 32 familles, entreprises et administrations, aussi bien en zone rurale qu’urbaine », souligne JeanYves Le Drian, Président du Syndicat mixte Mégalis Bretagne. La 1ère tranche de travaux concerne quatre villes moyennes - Auray, Carhaix-Plouguer, Lamballe et Redon et une vingtaine de zones plus rurales - réparties sur tout le territoire breton - qui vont être équipées en fibre optique dans leur intégralité et pourront ainsi bénéficier de la fibre au domicile ou dans l’entreprise. Le déploiement va être effectué selon les principes d’équilibre et de cohésion pour un maillage équitable des zones urbaines et rurales : « une ligne fibrée rurale pour une ligne fibrée urbaine ». La tranche de travaux lancée aujourd’hui, qui s’inscrit dans la 1ère phase de déploiement régional de la fibre optique qui comporte trois types d’opérations sur la période 20142018 : 1. La réalisation d’un programme de montée en débit, reposant sur la réalisation de points de raccordements mutualisés, correspondant à l’axe « Montée vers le Très Haut Débit ». Cette opération est réalisée dans le cadre d’un marché de travaux pouvant comporter de l’ordre de 200 opérations de montée en débit donnant lieu à des bons de commande. L’objectif est de réaliser 180 opérations sur les années 2014 et 2015. 2. Le déploiement du FTTH dans les villes moyennes (13 villes durant la première phase), correspondant à environ 100 000 prises et un nombre équivalent de prises réalisées en zone rurale, selon une programmation territoriale définie en cohérence avec les objectifs des SDTAN départementaux. 3. La réalisation de liaisons optiques spécifiques pour des sites prioritaires, d’éducation, de santé, d’entreprises ou de services publics, après définition du besoin, études de faisabilité et d’opportunité. Une fois engagés les travaux de la 1ère tranche, les élus du Syndicat mixte définiront, selon les mêmes procédures de concertation, les contours de la 2ème tranche de travaux, dont le lancement interviendra avant même l’achèvement de la 1ère tranche. Dans l’intervalle, Mégalis Bretagne mènera la procédure de consultation pour choisir l’entreprise qui exploitera le réseau, le commercialisera et réalisera les raccordements pour les clients. Il s’agira d’une entreprise privée, ayant le statut d’opérateur d’opérateurs, qui assistera le Syndicat mixte pour que l’organisation future des déploiements facilite la commercialisation du réseau. Les opérateurs de détails (FAI) achèteront des droits d’accès au réseau pour desservir leurs clients, particuliers, entreprises et services publics. « L’impact de ce chantier sur l’emploi sera très puissant, se mesurant en plusieurs centaines d’emplois, tant en bureau d’études qu’en génie civil et spécialiste des réseaux de fibre optique. Un dispositif de formation sera mis en oeuvre pour faciliter l’accès aux métiers de la fibre optique et des réseaux FTTH », conclue Gwenegan Bui, vice-président du Syndicat mixte en charge de Bretagne Très Haut Débit. Créé en 1999, le Syndicat mixte de coopération territoriale Mégalis Bretagne est une structure fédératrice qui regroupe 98 membres : le Conseil régional de Bretagne, les quatre conseils généraux de Bretagne, 11 communautés d’agglomération, 79 communautés de communes, trois villes, soit un total de 1130 collectivités éligibles. Aux termes de ses nouveaux statuts adoptés le 22 mars 2013 les nouvelles compétences du Syndicat mixte s’articulent autour d’actions fondamentales : Animer et gérer le projet Bretagne Très Haut Débit - Encourager le développement des usages des réseaux de communications électroniques - Favoriser le développement de l’administration électronique. > Pour en savoir plus, téléchargez le dossier de presse Sommaire • Ile-de-France Sdrif : vers la fin d'un feuilleton de cinq ans Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 17 / 32 Localtis.info | 17.10.13 Le Schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif) devrait être voté le 18 octobre par le conseil régional d'Ile-de-France, après cinq ans de péripéties... Jean-Paul Huchon, président de la région Ile-de-France, et Alain Amédro, vice-président en charge de l'aménagement du territoire, de la coopération interrégionale et des contrats ruraux, ont présenté le 15 octobre 2013 le Schéma directeur de la région Ile-de-France (Sdrif). Le document, qui fait 700 pages, a été adopté par l'assemblée générale du conseil régional d'Ile-de-France le 18 octobre. Il définit les grands projets pour la région d'ici 2030 et donne une vision de ce que sera la région d'ici vingt-cinq ans sur le plan des logements, des services, des déplacements, activités, loisirs, qualité de l'air, espaces naturels… Ce projet devait être initialement adopté en 2008 mais a finalement été repoussé pour intégrer le Grand Paris, avec le futur métro automatique en rocade, et les aménagements afférents, comme les nouvelles gares notamment. Voté en octobre 2012 par le conseil régional, il a fait l'objet d'une enquête publique au cours du printemps 2013 et a reçu un avis favorable, à l'unanimité, de la commission d'enquête publique. Il a également reçu un avis positif de la plupart des départements (à l'exception du Val d'Oise, des Yvelines et des Hauts-de-Seine), du Medef, des chambres consulaires et d'agriculture et du Conseil économique, social et environnemental de la région. A la région, les groupes politiques ont déposé de nombreux amendements : 211 pour l'UMP, 45 pour le Front de Gauche, 20 pour Europe Ecologie-Les Verts et 3 pour l'UDI. L'UDI a même annoncé le dépôt d'une motion de rejet du Sdrif, considéré comme "mort-né" puisque n'intégrant pas le projet de loi, jugé "antidémocratique" de modernisation de l'action publique territoriale et affirmation des métropoles, qui comporte la création de la métropole du Grand Paris. Un projet de loi qui est encore en cours d'adoption. « C'est un projet qui va profondément changer la vie des gens et c'est sans doute pour cela qu'il est critiqué » a pour sa part déclaré Jean-Paul Huchon lors de la présentation du Sdrif à la presse le 15 octobre. Adopté le 18 octobre, il sera ensuite transmis au gouvernement minovembre et le Conseil d'Etat devra ensuite se prononcer, d'ici fin 2013, voire début 2014, pour une entrée en vigueur du Sdrif courant 2014. Le Sdrif va s'imposer aux documents d'urbanisme Le texte deviendra opposable aux collectivités, particulièrement sur le volet de l'urbanisme. Il deviendra en effet la référence et s'imposera aux contrats de développement territorial (CDT), aux schémas de cohérence territoriale (Scot), et aux plans locaux d'urbanisme (PLU). Ces documents devront être juridiquement compatibles avec le Sdrif. Quelle que soit leur échelle (régionale, communale…), ils devront partager les mêmes objectifs et orientations. « Les Scot et les PLU ont trois ans pour être révisés par les élus locaux et devenir compatibles avec le Sdrif », indique le document de la région. Les CDT quant à eux sont en cours de signature, jusqu'à la fin de l'année 2014. En matière de développement économique et de création d'emplois, le Sdrif fixe un objectif de 28 000 emplois par an d'ici 2030, avec 2,5% de croissance en moyenne. La réindustrialisation d'une partie de l'économie régionale, notamment en Plaine de France, en Seine Aval et Seine Amont, dans le sud de la Seine-et-Marne, est prévue pour booster le développement et l'emploi, tout comme le développement de nouvelles filières économiques (véhicules électriques, agro-matériaux), d'écopôles et la diffusion du très haut débit (5 millions de foyers desservis en 2030). Les nouveaux aménagements, liés au Nouveau Grand Paris, doivent aussi permettre de contribuer au développement de la région. Au total, 77 nouvelles gares vont être créées, avec 240 kilomètres de ligne nouvelle de métro. Ces transports dans le Nouveau Grand Paris représentent 42 chantiers et 57 400 emplois créés en cinq ans, et entre 115 000 et 315 000 emplois à terme. [...] Sommaire Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 18 / 32 L’ATELIER ÉDUCATION, NUMÉRIQUE ET TERRITOIRES Ayrault et Peillon lancent le Conseil national éducation économie Lexpress.fr | 18.1013 Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon installeront vendredi le Conseil national éducation économie (CNEE), destiné à dynamiser les relations entre l'école et le monde économique. Ce conseil est « chargé d'animer une réflexion prospective sur l'articulation entre le système éducatif et les besoins du monde économique » de même qu'un « dialogue permanent entre leurs représentants sur la relation entre l'éducation, l'économie et l'emploi », explique la rue de Grenelle. Il pourra faire des recommandations, donner des avis, solliciter des expertises et porter des projets. Le CNEE sera présidé par l'ancien patron d'Air France-KLM Jean-Cyril Spinetta, qui a occupé plusieurs postes au ministère de l'Education. Il comporte 27 membres, dont cinq chefs d'entreprise comme Jean-Louis Beffa et Henri Lachmann, cinq représentants des employeurs, dont le président du Medef Pierre Gattaz, des secrétaires généraux de syndicats, des représentants de syndicats d'enseignants, des directeurs d'administration et deux présidents de régions. Parmi les objectifs du Conseil, « favoriser le dialogue et la connaissance des initiatives », car « souvent, il y a des postures de deux côtés, avec de la méfiance parfois, de la méconnaissance souvent », explique le ministère. L'un des objectifs est de développer des initiatives « qui existent déjà mais qui sont parcellaires », comme davantage de témoignages d'entrepreneurs ou de salariés dans les établissements, scolaires, le développement de mini-entreprises et la promotion de la culture d'entreprendre. « Il faut aussi que les entreprises s'ouvrent davantage à nos jeunes, qu'on assure davantage d'offres de stages », souligne le ministère, jugeant pas tout à fait normal qu'on reproche aux jeunes de ne pas connaître l'entreprise, quand ils peinent à trouver des stages, surtout s'ils sont originaires de quartiers défavorisés. Le développement de l'alternance et de l'apprentissage nécessite aussi un dialogue et une réflexion pour connaître les filières pertinentes, fait-on valoir. Le ministère veut à la fois développer la formation dans des « filières d'avenir » comme le démantèlement nucléaire et « moderniser les filières existantes ». Compte tenu d'une « obsolescence de plus en plus rapide des compétences » il s'agit aussi de donner aux jeunes « un niveau de compétences initiales suffisamment important pour pouvoir évoluer tout au long de leur vie ». Sommaire Lancement de la deuxième édition de l’étude sur le numérique éducatif dans les collectivités Ludovia.com | 15.10.13 L’ADF, l’ARF, l’AMF, l’ANDEV et Ludovia Magazine entament la deuxième mouture de l’enquête d’évaluation des politiques e-éducatives auprès des collectivités territoriales en France. Cette étude, en réflexion depuis quelques mois, va être menée d’Octobre à Décembre 2013 auprès d’un millier de Communes, Conseils Généraux, Conseils Régionaux de métropole et d’outremer. 1. Quel est le poids des investissements des collectivités territoriales dans les nouvelles technologies éducatives? Que coûte le renouvellement des matériels chaque année ? 2. Quels choix stratégiques entre Tableaux Blancs Interactifs fixes ou mobiles, écrans plats interactifs, vidéoprojecteurs interactifs ou non ? 3. Doit-on équiper des classes informatiques et classes mobiles ou équiper des élèves en ordinateurs portables ou tablettes numériques ? Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 19 / 32 4. Que coûte à la collectivité le raccordement des établissements en haut débit et quels frais de fonctionnement et d’abonnement cela implique-t-il ? 5. Combien d’établissements sont sur le point d’être connectés à l’ENT ? 6. Le BYOD est-il une solution à terme pour la collectivité ? Voici quelques-unes des questions auxquelles la deuxième édition de cette étude tentera de répondre ce qui permettra de mettre au jour le poids du numérique dans l’éducation, au regard des investissements dans l’éducation globalement supportés par les collectivités (adaptation des établissements, modernisation des cantines scolaires, transports,…). Ces résultats doivent permettre d’apprécier le niveau d’investissement national, consenti chaque année par les collectivités territoriales et son évolution dans le temps, par élève, par Académie et par région administrative française. Au-delà des aspects quantitatifs qui seront mesurés sur une période de 4 années (20102014), l’étude cherche à mesurer les écarts entre les politiques, les points de vue sur les méthodes de gouvernance et les limites à ne pas franchir ou à explorer en fonction des compétences, devenues de plus en plus précises, des collectivités. Des constructeurs et éditeurs ont souhaité s’associer à cette initiative en apportant leur soutien pour la réalisation effective de l’étude : Microsoft, Intel, deux entreprises leaders de l’informatique mondiale, Promethean et Smart Technologies, fabricants de Tableaux Interactifs et de solutions interactives pour l’éducation et SFR, fournisseurs de services de télécommunication et solutions liées à la téléphonie et à l’Internet pour l’enseignement scolaire. Les premiers résultats de cette grande enquête seront présentés et commentés en avant-première le 19 Novembre 2013 lors d’un Afterwork et d’une table ronde sur le sujet : « Numérique à l’école, un enjeu partagé » qui aura lieu à Issy-les-Moulineaux, dans les locaux de Microsoft. Sommaire En 2012, les collectivités territoriales assuraient 24,5 % du financement de l'éducation Localtis.info | 18.10.13 Les chiffres de l'Etat de l'Ecole en 2012 parleront à tout monde. Que se soient pour y trouver la statistique précise et incontestable (sur la contribution financière croissante des collectivités par exemple) ou pour réviser ses idées reçues (en consultant les comparaisons internationales, autre exemple). Zoom sur quelques-uns des 30 indicateurs de cette 23e édition de l'Etat de l'école, édité en octobre par l'Education nationale. En 2012, la dépense d'éducation (*) atteint 139,4 milliards d’euros, dont 58,5% est assurée par l'Etat et 24,5% par les collectivités territoriales (7,9% par les ménages, 7% par les entreprises et 2,1% par d'autres administrations publiques et CAF). Petit retour en arrière : en 1980, la participation de l'Etat était de 69,1% et celle des collectivités de 14,2%. « La part des collectivités territoriales s’accroît dans le second degré et le supérieur à partir de 2006, notamment du fait du transfert aux départements et aux régions de la gestion des ex-personnels TOS (techniciens, ouvriers et de service) du second degré et des nouvelles compétences des régions en matière de formations sanitaires et sociales », rappelle à bon escient le document. 38,9% dans les écoles élémentaires Si on entre dans le détail, la dépense d'éducation pour le premier degré (**) représente 40,5 milliards d'euros en 2012, dont 38,9% financés par les collectivités (contre 40,9% en 2000). Il s'agit « essentiellement des communes », précise le document, rappelant qu'elles prennent en charge la rémunération de personnels non enseignants (notamment les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles/Atsem) et les dépenses de fonctionnement et d'investissement des écoles. La dépense moyenne par élève est de 6 620 équivalents-dollars en France, contre 7 970 équivalents-dollars en moyenne dans les pays de l'OCDE et 11 190 dollars aux Etats Unis. Seul le Portugal fait moins bien que la France avec 5 920 dollars par élève de l'élémentaire. 22,6% dans les collèges et lycées Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 20 / 32 Pour l'enseignement du second degré, la France a consacré, en 2012, 57 milliards d'euros dans l'éducation dont 65% financés par l'Etat et 22,6% par les collectivités, contre respectivement 74,1% et 14% en 2000. A noter que, à prix constants, la dépense totale pour le second degré a augmenté de 70,9% entre 1980 et 2012 ; et la dépense par élève de 62,1%. Comparativement aux autres pays de l'OCDE, la France présente une dépense par élève relativement élevée avec 10 880 équivalents dollars en 2010 contre 9 010 pour la moyenne des pays de l'OCDE. On ne rattrape tout de même pas les Etats-Unis qui planent à 12 460 dollars… 10,9% dans l'enseignement supérieur, 17,6% dans la formation continue Pour l'enseignement supérieur, la collectivité nationale a dépensé 28,7 milliards d'euros en 2012, soit 2,64 fois plus qu'en 1980 (à prix constants). La part de l'Etat est de 70,1%, devant celle des collectivités à 10,9%, pas si loin des ménages à 8,5 %. La dépense en 2012 pour la formation professionnelle continue s'est élevée à 10,6 milliards d'euros, avec une structure de financement naturellement bien différente : 23,8% ont été assurés par l'Etat, 17,6% par les collectivités, 47% par les entreprises et 11,3% par les ménages. Près de 8 000 établissements "prioritaires" En 2012, on comptait, en France métropolitaine et dans les DOM, un peu moins de 53 000 écoles, maternelles et élémentaires, contre près de 69 000 en 1980. Une relative stabilité est en revanche observée dans le second degré avec un peu plus de 11 000 collèges, LP et lycées, publics ou privés. Près de 8 000 établissements sont classés soit dans les dispositifs "Éclair" (Ecoles, collèges, lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite), soit dans les « réseaux de réussite scolaire » (RRS). Les premiers rassemblent 301 collèges et 2 139 écoles à la rentrée 2012. Ils accueillent 367 écoliers et 142 300 collégiens, soit plus d'un élève sur 20, en primaire comme au collège. Les établissements en RRS sont au nombre de 5 238, dont 4 457 écoles et 781 collèges. 73% des collégiens des Eclair ont des parents ouvriers ou inactifs, contre 56,5% en RRS et 34,5% dans les établissements hors éducation prioritaire (EP). 20,4% des élèves issus des écoles Eclair sont en retard à l'entrée en sixième contre 17,2% en RRS et 11,2% hors EP. 59,6% des élèves de CM2 des écoles du programme Eclair maîtrisent la compétence 1 du socle, ils sont 68,7% dans les écoles RRS et 79,1% hors EP. Encore un détail : en 2012, les 139,4 milliards d’euros dépensés dans l'éducation en France représentait 6,9% du PIB, ce qui nous place dans la moyenne des pays de l'OCDE. Les Etats-Unis, avec 7,3% du PIB, sont là encore en tête de liste. (*) La dépense intérieure d’éducation agrège toutes les dépenses effectuées par l’ensemble des agents économiques, administrations publiques centrales et locales, entreprises et ménages, pour les activités d’éducation : activités d’enseignement scolaire et extrascolaire de tous niveaux, activités visant à organiser le système éducatif (administration générale, orientation, documentation pédagogique et recherche sur l’éducation),activités destinées à favoriser la fréquentation scolaire (restauration et hébergement, médecine scolaire, transports) et dépenses demandées par les institutions (fournitures, livres, habillement). (**) enseignement élémentaire et préélémentaire, adaptation scolaire, scolarisation des enfants handicapés et activités liées. > La 23e édition de l'Etat de l'école , édité en octobre par l'Education nationale Sommaire Une circulaire invite les parents à entrer dans l'école Localtis.info | 17.10.13 La circulaire du 15 octobre 2013 visant à encourager les relations école-parents aborde decidelà le rôle des collectivités dans cette démarche, via la réalisation d'espaces parents dans les établissements scolaires et surtout via leurs politiques territoriales. Des politiques qu'il s'agit de mieux coordonner avec celles menées par l'ensemble des acteurs de la "communauté éducative" locale. Cinq ministres, Vincent Peillon, Marisol Touraine, George Pau-Langevin, Dominique Bertinotti et François Lamy, ont adressé le 15 octobre aux préfets, recteurs, Dasen (directeurs académiques des services de l'Education nationale), chefs d'établissement, IEN (inspecteurs de l'Education visant à « renforcer la coopération nationale) et aux directeurs d'école, une circulaire entre les parents et l'école dans les territoires » à travers trois leviers : le droit à Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 21 / 32 l'information et à l'expression des parents ; la perspective de coéducation ; l'accompagnement à la parentalité. Informer, dialoguer, coéduquer Pour ce qui concerne les collectivités, le premier levier rappelle que la loi du 8 juillet 2013 pour la refondation de l'école prévoit un espace à l'usage des parents et de leurs délégués dans tous les établissements d'enseignement (article 65). « En cas de difficulté, le chef d'établissement ou le directeur d'école engage avec les collectivités territoriales compétentes une concertation en associant les représentants des parents d'élèves », est-il aujourd'hui demandé dans la circulaire. A la rubrique "informer, dialoguer", la circulaire rappelle incidemment qu'il est prévu « la généralisation progressive des environnements numériques de travail, en respectant les normes d'accessibilité pour les personnes en situation de handicap ». Et pour encourager la participation des parents, il est suggéré aux projets d'école et d'établissement de « prendre appui sur les dispositifs partenariaux de soutien à la parentalité » en citant : les actions éducatives familiales pour lutter contre l'illettrisme, l'opération « ouvrir l'école aux parents pour réussir l'intégration », les réseaux d'écoute, d'appui et d'accompagnement des parents, les programmes de réussite éducative, etc." Il est également suggéré de « mettre à profit les manifestations sociales, culturelles et sportives organisées sur le territoire pour aller à la rencontre des parents qui n'osent pas franchir le seuil de l'école ». Sur le volet de la coéducation, les collectivités retiendront l'injonction faite aux destinataires de la circulaire d'organiser « régulièrement » des activités concernant la parentalité, lesquelles « sont facilitées par l'existence d'espaces parents et prennent appui sur l'ensemble des acteurs et partenaires territoriaux du système éducatif ». Mettre un pilote dans l'avion Reconnaissant la « pluralité de partenaires (qui) intervient dans les dispositifs sur des territoires de périmètres variables », la circulaire assure que « leur coordination sera renforcée ». Deux pistes d'amélioration du pilotage sont envisagées : l'une venant de la politique familiale, l'autre de l'Education nationale. La première s'appuierait sur l'élaboration des schémas territoriaux des services aux familles prévus dans le cadre de la réforme de la gouvernance de la politique de la petite enfance et de soutien à la parentalité décidée par le comité interministériel pour la modernisation de l'action publique (Cimap) du 17 juillet 2013. La circulaire rappelle que ces schémas « permettront prochainement de mettre en cohérence, à l'échelle départementale, l'ensemble des actions de soutien à la parentalité », précisant que le Dasen « participe à cette coordination avec l'ensemble des partenaires : services de l'Etat, caisses d'allocations familiales, conseils généraux, acteurs institutionnels et associatifs concernés, ainsi que les parents eux-mêmes ». La seconde amélioration viendrait du projet académique qui devra comporter un volet relatif aux relations entre l'école et les parents. En outre, « en cohérence avec la démarche des schémas territoriaux, les Dasen s'attacheront à promouvoir un diagnostic partagé des besoins et des ressources locales, à fédérer et faire connaître les initiatives sur un territoire, à développer des dispositifs innovants et adaptés en direction des parents les plus éloignés de l'institution scolaire et à renforcer les liens avec tous les acteurs du territoire ». Par « tous les acteurs du territoire, la circulaire entend "collectivités territoriales, caisses d'allocations familiales, associations, acteurs de la politique de la Ville, représentants institutionnels ». En annexe, le texte souligne que lorsque le projet éducatif territorial (PEDT), qui « est le cadre pertinent de collaboration locale pour développer des actions éducatives », s'appuie sur un Clas (contrat local d'accompagnement scolaire), il propose des actions de soutien à la parentalité. Sommaire 150 PC reconditionnés pour les collégiens alto séquanais Sipublic.info – Gérard Ramirez Del Villar | 22.10.13 "Lutter contre ce qu’on appelle un peu pompeusement la fracture numérique – c’est à dire le fossé qui risque de se creuser entre les collégiens" est l'objectif de Patrick Devedjian. Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 22 / 32 Le président du Conseil général des Hauts-de-Seine a remis, le 10 octobre, des ordinateurs reconditionnés à 150 élèves scolarisés dans les 98 collèges publics du département (73 450 élèves en tout). Ce don s'adresse aux familles bénéficiaires de bourses et aux élèves (à la fois ESAT, entreprise adaptée et d'insertion) a recomposé les handicapés. ECODAIR machines, pour un montant de 14 262 €, dans le cadre du tri sélectif des DEEE. Les PC recyclés sont équipés d'un écran plat de 17 pouces, du système d’exploitation Windows XP Pro et de logiciels gratuits. En complément, une assistance à distance est proposée gratuitement à l’installation. Les Hauts-de-Seine consacrent 122 € par collégiens et par an, notamment pour le renouvellement du parc informatique et le déploiement d'un environnement numérique de travail. Tous les établissements scolaires en seront équipés en 2014. Sommaire Nouveau livre blanc itslearning : l’évaluation au service de l’apprentissage Ludovia.com| 14.10.13 chargé ? Des théoriciens de l'éducation, comme John Hattie ou Gordon Stobart nous expliquent qu'une bonne évaluation peut permettre d'obtenir de meilleures notes et améliorer la qualité de l'apprentissage. Comment les enseignants peuvent passer de la théorie à la pratique alors que leur emploi du temps est souvent « Gérer l’évaluation au service de Apprenez-en davantage grâce au livre blanc l’apprentissage » : comment les plateformes d’apprentissage peuvent aider les enseignants aux emplois du temps chargés à gérer les évaluations au service de l’apprentissage. Contenu du livre blanc - Les critères d’une évaluation utile - Comment une bonne évaluation peut faire progresser les notes des apprenants et améliorer la qualité de l’enseignement - Des exemples d’enseignants utilisant une plateforme d’apprentissage pour généraliser ce type d’évaluations dans leurs établissements Une plateforme d’apprentissage conçue pour les enseignants La plupart des exemples donnés peuvent être appliqués à l’aide de n’importe quelle bonne plateforme d’apprentissage, même si ceux qui sont présentés dans le livre blanc proviennent d’enseignants qui utilisent itslearning. Conçue pour les enseignants et leur façon d’enseigner, itslearning est une plateforme en ligne que la plupart des enseignants apprennent facilement à utiliser. Elle offre également à ces derniers des possibilités illimitées d’adaptation à leur propre pratique. Sommaire Lancement de Kartable.fr : un site inédit pour le collège et le lycée Ludovia.com | 15.10.13 Sur Kartable.fr, les 4,5 millions de collégiens et lycéens de France accèdent pour la première fois à l'intégralité des ressources parascolaires gratuitement. Le site lancé à la rentrée 2013 couvre toutes les classes de la 6ème à la terminale et toutes les matières. Qu’est-ce que Kartable en deux mots ? Kartable est le premier recueil de ressources parascolaires exhaustif et entièrement gratuit. Tous les contenus, strictement conformes aux programmes officiels en vigueur, sont accessibles librement. Comment est née l’idée ? Le projet est né d’un constat très simple : Internet a révolutionné les pratiques dans de nombreux secteurs, à l’exception du domaine scolaire. Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 23 / 32 Les jeunes générations étant constamment « connectées », il nous paraissait impensable qu’un élève ne puisse pas accéder facilement – et gratuitement – aux ressources dont il a besoin dans son travail personnel au quotidien. Nous avons donc décidé de créer un outil moderne et pratique, qui centralise tous les contenus scolaires indispensables et les rend accessibles à portée de clic. D’ou provient la masse considérable de contenus disponible sur le site ? Pour réaliser une plateforme fiable et homogène, nous avons pris le parti de concevoir l’intégralité des contenus. C’est ce qui a permis d’obtenir des ressources d’excellente qualité, et respectant une ligne pédagogique cohérente et globale. Pour ce faire, nous avons fédéré une cinquantaine d’intervenants qui ont participé pendant près de deux ans aux différentes étapes de notre processus éditorial. Quels sont les avantages de Kartable par rapport aux supports existants ? Kartable est la seule plateforme scolaire exhaustive offrant des contenus de qualité entièrement gratuits. Quelles sont les différentes utilisations de Kartable ? Kartable est avant tout destiné aux élèves. A chaque moment de son travail, l’élève y trouve les ressources dont il a besoin : - la fiche de cours du chapitre qui synthétise toutes les notions à connaître ; - un quiz qui permet de tester la bonne connaissance du cours ; - des méthodes illustrées et détaillées pour acquérir les réflexes requis dans les exercices ; - des exercices intégralement corrigés, dont la rédaction est semblable à celle attendue sur une copie ; - des ressources complémentaires relatives à la culture générale de chaque matière : profils d’œuvres en Français, biographies d’économistes en SES, chronologies en Histoire… Kartable peut donc être aussi bien utilisé tout au long de l’assimilation d’un chapitre que pour un besoin précis à un instant donné. Dans ce dernier cas, le moteur de recherche est particulièrement bien construit et permet d’atteindre immédiatement la ressource correspondant à une question précise. L’optimisation de l’interface pour tablette et smartphone favorise aussi fortement l’utilisation spontanée de la plateforme. Quels sont les premiers retours ? Quelques semaines après son lancement, Kartable a déjà enregistré plus de 50 000 visites. La plupart des élèves qui sont l’ont découvert l’ont immédiatement adopté. Les professeurs qui ont commencé à utiliser Kartable.fr ont été conquis et l’ont recommandé à leurs élèves. Nous avons même de nombreux retours de parents qui se félicitent de pouvoir enfin suivre facilement le travail de leurs enfants. Quelles sont vos prochaines étapes ? Nous nous concentrons actuellement sur la phase de communication. L’enjeu est de faire connaître rapidement le site à l’échelle nationale. Nous encourageons tous les enseignants intéressés par le projet à nous contacter pour participer à sa diffusion. NB :Julien Cohen-Solal et Sarah Besnaïnou, fondateurs de Kartable, majors de mathématiques au Bac 2003 et aux concours HEC 2005 Sommaire ADMINISTRATION ÉLECTRONIQUE Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 24 / 32 Open Data : La Poste met à disposition un fichier « boîtes aux lettres » Arcep.fr | 18.10.13 Dans le cadre du 4ème concours « DataConnexions », lancé par Etalab le 9 septembre dernier, sur le thème « Services de proximité », La Poste met à disposition de nouveaux jeux de données, sur le site open data du gouvernement. Pendant la durée du concours (c’est-à-dire jusqu’au 28 octobre 2013), et à titre expérimental, La Poste met ainsi en ligne la liste des boîtes aux lettres de Paris, de Bordeaux et des Alpes-Maritimes, ainsi que leur adresse précise, leurs coordonnées GPS et les heures limite de dépôt. L’Arcep, qui a déjà eu l’occasion de souligner l’intérêt de la mise à disposition du public de telles informations dans le cadre du principe d’ouverture des données (open data), salue cette initiative. Elle souhaite que La Poste mette en place cette information de manière pérenne pour l’ensemble du territoire. > Pour en savoir plus Sommaire • Centre Antennes-relais : Tours innove avec une cartographie interactive détaillée LaGazettedescommunes.com | 18.10.13 La ville de Tours, qui s’est engagée à la transparence de l’information concernant l’implantation des antennes relais de téléphonie mobile, a mis en ligne le 10 octobre une cartographie interactive intégrant plusieurs fonctionnalités innovantes : outre son emplacement, l’internaute a accès aux caractéristiques de l’antenne, et notamment son azimut. La ville est engagée depuis plusieurs années dans une démarche de meilleure gestion de l’implantation des antennes-relais de téléphonie mobile. En 2009, elle a signé avec les opérateurs une charte qui arrête les principes devant régir ces implantations, au rang desquels la transparence de l’information fournie aux habitants. Joignant la parole au geste, la ville met à la disposition de tout habitant qui en fait la demande une sonde à large bande permettant de contrôler le niveau d’émission. Depuis le 10 octobre dernier, elle propose également de consulter sur son site internet, la carte des implantations d’antennes de téléphonie mobile Caractéristiques détaillées - Réalisée en partenariat avec la communauté d’agglomération Tours +, cette carte – de type "Google Map" – permet de visualiser les 140 points hauts (toits d’immeubles, pylônes, château d’eau…) où sont situées les antennes-relais dans les 19 communes de l’agglo. Pour chaque implantation est indiqué le ou les opérateur(s) associé(s), au moyen d’un code couleur. Cette carte est interactive. L’utilisateur a le choix entre différents fonds de carte (plan des rues, vue satellite, mix…) et il peut obtenir une visualisation du site par "Google Street View". En cliquant sur une icône indiquant l’emplacement d’un point haut, il a en outre accès à une photo de l’immeuble où sont installées les antennes. « Elles ne sont pas toujours visibles. A Tours, nous demandons aux opérateurs de les habiller, non pas par volonté de les cacher, mais pour une meilleure intégration urbaine. La photographie permet à chacun de voir où elles se situent précisément », explique Patrick Sottejeau, chargé d’aménagement numérique au sein de la DSI de la ville de Tours. La hauteur de chaque antenne est précisée. « C’est une information importante, car la hauteur, rapportée à la présence ou non d’obstacles physiques dans le périmètre des 200 m., a un impact direct sur le niveau d’émission », précise Patrick Sottejeau. Azimuts et champs de rayonnement - La carte indique aussi les azimuts des antennes, c’est-à-dire les directions vers lesquelles sont émises les ondes électromagnétiques. Ces azimuts sont représentés sur une distance de 200 mètres. Prochainement, cette information sera complétée par les résultats des mesures de champs de rayonnement. Ces résultats proviendront des mesures réalisées par la ville auprès des particuliers (une soixantaine par an) et des relevés effectués depuis 2007 sur 22 lieux d’implantations. Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 25 / 32 De plus, un laboratoire agréé va procéder à des mesures de rayonnement, dans un premier temps aux abords des lieux sensibles – les écoles, les crèches, les centres de loisirs…-, puis sur l’ensemble des points hauts. L’objectif est d’avoir contrôlé le rayonnement de la totalité des sites d’ici la fin 2014. Ces mesures seront ensuite actualisées tous les deux ans. Sommaire • Ile-de-France Le sud-ouest parisien préfigure la ville connectée LesEchos.fr| 18.10.13 Sept communes de la communauté d'agglomération GPSO expérimentent les nouveaux services numériques de proximité qui permettront de simplifier la vie des habitants. La communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) restera comme le terrain d'expérimentation français de la ville connectée, traduction française du concept de "smart city" développé dans certains quartiers de New York, Londres ou encore Stockholm. L'idée est simple : 30% des recherches effectuées sur Google étant d'ordre local, il y a un réel besoin de services de proximité adaptés au mode de vie urbain. Les promoteurs de ces services citent souvent des petites annonces, des offres d'emploi ou de covoiturage sur le territoire où se trouve le possesseur d'un appareil mobile géolocalisé. Cela s'accompagne généralement d'une fonction permettant au citoyen de s'impliquer dans la gestion de la ville, par exemple en signalant une anomalie aux services municipaux. Les bénéfices pour la collectivité sont évidents. 3 000 commerces concernés Le démonstrateur Smart City +, en cours d'expérimentation sur le territoire de GPSO (Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d'Avray que rejoindront Vélizy-Villacoublay et Marne-la-Coquette en janvier prochain), concerne pas moins de 500 000 personnes, 25 000 entreprises, dont 3 000 commerces. Porté par des firmes comme Navidis, spécialiste des systèmes interactifs multimédias SoLoMo (social, local, mobile), le géant de la cartographie enrichie Esri France ou encore le groupe de conseil Altran et plusieurs intervenants plus institutionnels, il est financé à hauteur de 5 millions d'euros par la Caisse des Dépôts et Consignations dans les cadre du grand emprunt et des investissements d'avenir. La plupart de ces services prendront réellement forme au début de 2014. « Nous nous sommes lancés dans cette opération il y a trois ans, explique Jean-Jacques Guillet, vice-président de GPSO chargé du numérique. Sur ce territoire, 40% des emplois sont liés au digital avec des groupes tels que Microsoft, Bouygues Telecom ou encore Dassault Systèmes, mais aussi de nombreuses start-up à très fort potentiel comptant parfois moins de 10 salariés » « Il est donc logique de faire fructifier ce territoire porteur de valeur ajoutée dans le numérique », poursuit Jean-Jacques Guillet. Pour cet élu, qui est aussi député-maire de Chaville (Hauts-de-Seine), « la France n'a pas encore pris toute la mesure de ses atouts en la matière et cela peut entraîner des désastres industriels [...] ». Raison de plus pour développer de nouveaux services permettant par exemple de trouver une place de stationnement et, si elle est payante, d'effectuer le règlement. Jean-Jacques Guillet évoque aussi des services pour les seniors, grands utilisateurs du numérique, ou la possibilité pour un citoyen d'entrer directement en relation avec des services publics. Des usages que la couverture totale du territoire de GPSO par la fibre optique en 2015 ne pourra que multiplier. Val-de-Marne : un intranet et davantage encore Sipublic.info – Gérard Ramirez Del Villar | 17.10.13 Le CG du Val-de-Marne s'est doté d'un intranet nouvelle version. Il compte en faire, à terme, un espace collaboratif pour ses quelque 8 000 agents et un vecteur Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 26 / 32 d'amélioration de la relation citoyenne. D'où une opération minutieusement préparée, en proximité avec les personnels, et sur laquelle la collectivité a gardé la main, de bout en bout. Les temps changent et avec eux… les intranets ! Ainsi, ce qui était adapté en 2008 ne l'est plus forcément aujourd'hui. Concernant l'intranet déployé par le conseil général du Val de Marne, « la coquille ne correspondait plus aux contenus », commente Patrice Razet, chargé de communication interne, qui s'est pleinement impliqué dans la mise en place d'un outil « entièrement repensé », destiné à 8 000 agents. Par exemple, explique-t-il, les services en lignes qui n'existaient quasiment pas en 2008, ont acquis, depuis, une réelle importance, l'ancienne version étant plutôt orientée dématérialisation et présentation des différents "produits" offertes par la collectivité. Un projet d'envergure mené en interne Pour la réalisation de ce projet, ajoute en substance Patrice Razet, la collectivité a choisi de se faire accompagner par un conseil (Klee Group), mais pas question de donner carte blanche au prestataire : « notre volonté était de garder la main sur le projet ». Par ailleurs, trois directions ont participé à l'élaboration du nouvel outil, dans le cadre d'une démarche projet : le service Communication (pour l'aspect graphique et ergonomie), la Direction de l'évaluation des méthodes et de l'organisation (DEMO ; pour l'aspect usages, appropriation, accompagnement) et la DSI pour les TIC, la mise en place de la nouvelle version du produit (CMS : Jalios 7), de l'authentification unique… Des représentants de chaque équipe se sont régulièrement rencontrés (tous les 15 jours environ) dans le cadre de ce projet. Au total, le l'opération s'est étendue sur deux ans et demi (de janvier 2011 à septembre 2013) : « nous avons pris notre temps, pour ne pas nous tromper ». L'ensemble représente un budget tout compris d'environ 150 000 euros, dont 23 000 consacrés à l'ergonomie. L'agent au cœur de la démarche Par ailleurs, même si « la philosophie reste la même », les auteurs du projet se sont efforcés de rester « aux côtés de l'utilisateur », à chaque étape de sa réalisation. Les agents ont été consultés pour qu'ils expriment leurs attentes et leurs avis. De nombreux tests ont en outre été organisés au cours de l'élaboration (8 tests utilisateurs avec 8 utilisateurs différents à chaque fois). Il est apparu qu'en fait, chaque agent procède différemment lorsqu'il cherche de l'information : chacun(e) sa route ! D'où plusieurs entrées possibles : par thématiques (entrée "au quotidien"), par type de document ("boîte à outils"), par l'annuaire, par le moteur de recherche… Avant, seules des entrées thématiques étaient proposées. Cette proximité permanente avec l'utilisateur fait qu'au moment de la maquette une centaine de personnes étaient associées. Si l'on y inclut la validation du nouvel intranet par les 26 directions (avec au passage des séances d'information), le nombre d'agents « dans la boucle » avant le lancement monte à près de 500. Formations personnalisées « La formation et l'accompagnement constituent d'autres points clé du projet »" ajoute Patrice Razet. Ils sont assurés par la DEMO, dont quatre représentants se chargent de présenter le site, notamment dans les services déconcentrés (crèches, centres PMI…). Le programme est assez libre et souple, les responsables du projet préférant des formations légères, « car un intranet, ça ressemble un peu à de l'internet ». Quoi qu'il en soit, des vidéos sont également disponibles, tout comme un espace de questions / réponses. Résultat, « les agents s'en saisissent ». Les porteurs du projet misent sur cette appropriation de l'outil pour qu'ils dépassent les usages classiques de l'intranet (information, organigrammes, annuaires…) : diminution du nombre des réunions, des mails échangés, meilleures capitalisation des connaissances… En parallèle, l'opération « un mail pour tous » a permis à de nombreuses personnes (2 000 environ) travaillant hors du siège de rejoindre la communauté des agents. Des perspectives multiples A terme, les décideurs comptent également voir le travail collaboratif – « qui tarde à décoller » - se développer via l'intranet, par exemple avec la co-construction en ligne de documents. Dans ce contexte, des espaces communautés sont en place, dédiés au Grand Paris, aux gaz de schistes, à la gestion des crues… En attendant, le portail commence à avoir un impact bien réel dans le domaine de la relation à l'usager. En y ayant accès, les services du CG en charge de l'accueil disposent d'une source très importante d'informations pratiques : de quoi trouver rapidement les coordonnées d'un interlocuteur, imprimer le plan d'accès à un bâtiment, apporter des précisions sur le "forfait améthyste" Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 27 / 32 destiné aux séniors… Et intégrer, pourquoi pas, de nouvelles fonctionnalités répondant encore plus directement aux besoins des citoyens ? Sommaire Gares connectées, billettique NFC, multimodalité… la SNCF mise sur l’innovation Blog.grandesvilles.org| 26.05.13 Trafic en stagnation, incidents en série… la SNCF connait une année difficile. Pour relancer l’entreprise, son Président Guillaume Pepy mise sur l’innovation dans son plan stratégique « Excellence 2020″. Mi-octobre a ainsi été annoncé tout un train de mesures dont un ambitieux programme digital. Les gares devraient ainsi faire leur révolution numérique en intégrant accès WiFi (100 gares concernée fin 2013), bornes de rechargement des "devices" « électroniques », infos contextuelles via des étiquettes intelligentes et des lieux de travail partagés. La SNCF prévoit aussi de doter les pass grand voyageur d’une puce NFC (plus d’un million de pass en circulation) dès 2014 et de proposer du paiement sans contact dans les trains. Parallèlement, les applications mobiles de la SNCF vont mieux intégrer les problématiques multimodales pour permettre au client de préparer leur voyage du domicile à la destination en intégrant transports locaux, co-voiturage, vélos… Et au-delà de l’information sur la disponibilité des services, il est question de proposer au voyageur un "wallet" (portefeuille) sur smartphone intégrant l’ensemble des tickets de transports dématérialisés nécessaires au déplacement. Des annonces importantes pour les métropoles dans la mesure où la SNCF était jusqu’à présent assez timorée sur des sujets comme le sans contact et la multimodalité. Ces déploiements devraient en effet favoriser le développement des usages mobiles dans les territoires, et notamment dans la dizaine de villes engagées dans des projets NFC qui ont pour la plupart une forte composante transports. Il restera à savoir si la SNCF cherchera à valoriser uniquement ses services (elle a par exemple investi récemment dans le covoiturage) ou travaillera en étroite collaboration avec les collectivités. Mobilité intelligente : quelles avancées ? Blog.grandesvilles.org | 16.10.13 Dans le cadre d’un groupe de travail sur la ville intelligente, l’association des maires de grandes villes de France organise le 5 novembre une seconde série d’auditions consacrées à la mobilité à l’heure du numérique. De l’information voyageur en temps réel à la prédiction du trafic à une heure grâce au "big data", de l’utilisation des capteurs pour gérer le stationnement en centre ville au paiement mobile… la mobilité et la gestion des flux urbains font aujourd’hui leur révolution numérique. Pour aborder ces questions, seront auditionnés les responsables des programmes mobilité intelligente des sociétés Orange, Ineo et Veolia-Trandev qui évoqueront leur stratégie industrielle, leurs dernières réalisations en France ou à l’étranger et leur positionnement sur des sujets comme l’open data. La réunion sera introduite par l’Académie des technologies qui fera part de sa vision de la mobilité intelligente. Mardi 5 novembre 2013 – 14h00-17h00 – 22/28 rue Joubert – 75009 PARIS > Inscription (strictement réservée aux adhérents AMGVF) : [email protected] et programme Sommaire TRIBUNE COMMANDE PUBLIQUE Localtis.info | 09.10.13 Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 28 / 32 Les nouveaux seuils européens 2014 pour la passation des marchés publics dévoilés Le ministère de l'Economie et des Finances a publié sur son site internet, avant même leur adoption officielle, les nouveaux seuils de passation des marchés publics applicables au 1er janvier 2014. Le règlement de la Commission européenne prévoit leur révision tous les deux ans, en fonction des variations du cours de l'euro. Les nouveaux seuils de procédures formalisées des marchés publics devraient augmenter par rapport à ceux de 2012 pour se situer à : - 134 000 euros HT (au lieu de 130 000 euros HT) pour les marchés de fournitures et de services de l'Etat ; - 207 000 euros HT (au lieu de 200 000 euros HT) pour les marchés de fournitures et de services des collectivités territoriales ; - 414 000 euros HT (au lieu de 400 000 euros HT) pour les marchés de fournitures et de services des entités adjudicatrices et pour les marchés de fournitures et de services passés dans le domaine de la défense ou de la sécurité ; - 5 186 000 euros HT (au lieu de 500 000 euros HT) pour les marchés de travaux. Dès la parution officielle du règlement de la Commission, qui est actuellement en cours d'adoption, le ministère publiera un décret et un arrêté vers la fin de l'année pour modifier les textes de droit interne relatifs aux marchés et contrats de la commande publique sur cette question. L'entrée en vigueur des nouveaux seuils est prévue pour le 1er janvier 2014 . Sommaire Droits d'exclusivité sur un logiciel : l'attribution directe d'un marché validée par le CE Localtis.info | 14.10.13 Dans un arrêt du 2 octobre 2013, le Conseil d'Etat valide l'application de l'article 35 II 8° du Code des marchés publics (CMP) qui autorise l'acheteur public à passer un marché sans publicité ni mise en concurrence préalable lorsque ce marché ne peut être attribué qu'à un prestataire déterminé pour des raisons tenant à la protection de droits d'exclusivité. En 2009, le département de l'Oise a lancé un avis d'appel public à la concurrence pour l'attribution d'un marché de fourniture relatif à la mise en œuvre d'un espace numérique de travail dans ses collèges publics. L'offre de la société retenue incluait le logiciel "Net Collège", développé par la société Itop. En 2013, cette dernière se voit attribuer un marché public par le département, sans publicité ni mise en concurrence, pour l'exploitation et la maintenance dudit logiciel. Une entreprise évincée conteste l'attribution directe de ce marché à la société Itop créatrice du logiciel et saisit le juge des référés du tribunal administratif pour obtenir l'annulation de la procédure. Cette demande étant accueillie favorablement, le département se pourvoit en cassation contre l'ordonnance rendue par le tribunal. La société détentrice du logiciel pouvait-elle se voir attribuer le marché d'exploitation et de maintenance du logiciel, sans publicité ni mise en concurrence ? soumise aux juges du Palais Royal. Telle était la question Le Conseil d'Etat répond par l'affirmative et rappelle au préalable que les dispositions de l'article 35 II 8° du Code des marchés publics autorisent la négociation sans publicité ni mise en concurrence des « marchés et accords-cadres qui ne peuvent être confiés qu'à un prestataire déterminé pour des raisons tenant à la protection de droits d'exclusivité ». La Haute Juridiction constate effectivement que la société attributaire du marché « détient, conformément à un certificat délivré par l'Agence pour la protection des programmes, des droits d'exclusivité sur le logiciel ». De plus, selon une attestation fournie par la société, « cette exclusivité englobe l'exploitation et la maintenance de 'Net Collège' pour tout marché et toute reconduction de marché à compter du 1er janvier 2013 »". Le marché litigieux ne pouvait donc être attribué qu'à cette société en raison de la protection des droits d'exclusivité qu'elle détenait sur le logiciel, conformément à l'article 35 II 8° du CMP. Par ailleurs, ce marché d'exploitation et de maintenance correspondait bien aux besoins de l'acheteur public. Le Conseil d'Etat valide donc la procédure suivie par le département et l'ordonnance du tribunal administratif est annulée. Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 29 / 32 QUELLE PROCÉDURE EN PRÉSENCE D'UN NOMBRE TRÈS RÉDUIT DE CANDIDATS ? Dans une réponse ministérielle publiée au Journal officiel de l'Assemblée nationale le 24 septembre 2013, le ministre de l'Economie a eu l'occasion d'apporter un éclairage sur la question de l'achat de matériels spécialisés de grande technicité pour lesquels il n'existe qu'un nombre très réduit de fournisseurs potentiels. Dans une telle hypothèse, comment respecter les impératifs des marchés publics, demandait la députée Marie-Jo Zimmermann ? Le ministre rappelle au préalable qu'un nombre réduit de candidats n'exempte pas le pouvoir adjudicateur de procéder à une mise en concurrence. Ce dernier doit définir de manière détaillée ses besoins et choisir une publicité adéquate pour espérer atteindre le plus grand nombre d'entreprises candidates. Si, malgré une définition précise des besoins et une publicité appropriée, aucun candidat n'a pu être retenu, le pouvoir adjudicateur peut déclarer la procédure infructueuse et solliciter directement un fournisseur. L'article 35-II du Code des marchés publics l'autorise ainsi à négocier directement avec une ou plusieurs entreprises de son choix sans publicité ni mise en concurrence. Cette procédure dérogatoire n'est possible que si les conditions initiales du marché ne sont pas substantiellement modifiées. Objet des prestations, clauses du cahier des charges ou encore prix du marché ne doivent subir aucune rectification. Enfin, en présence d'une seule offre, l'acheteur public a toujours la possibilité de déclarer sans suite la procédure pour motif d'intérêt général (CJCE 16 septembre 1999, Metalmeccanica Fracasso SpA, Aff C27/98, point 33), souligne le ministre. Sommaire DOSSIER ÉLUS & TIC Cabinet DRAI Avocats Associés | Delphine Benabou | 23.10.13 Le cas inédit de la mise aux enchères de photographies issues d’une commande passée par une association... Vente aux enchères du 12 octobre 2013 à Marseille L’Agence pour le Développement et la Valorisation du Patrimoine (ADVP), association fondée et financée par des institutions publiques, a mis en vente les images d’une commande de photographies passée en 2002 et 2006 à cinq photographes de renom. Le projet visait à photographier les monuments de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. En dépit des apparences, il ne s’agissait pas d’une commande publique, puisque l’ADVP a le statut juridique d’association et était propriétaire des tirages des photographies. C’est dans ces conditions, qu’afin de récolter des fonds destinés à divers règlements : à l’Urssaf, au paiement de prestataires, au paiement des indemnités de licenciement légales des anciens employés, l’ADVP a mis en vente aux enchères lesdites photographies. Les cinq photographes auteurs ont demandé au commissaire priseur chargé de la vente de l’annuler, ce qui leur a été refusé. De leur côté, la Société des Auteurs des Arts Visuels et de l’Image Fixe et l’Union des Photographes Professionnels ont pris attache avec l’ADVP, pour lui demander de ne pas procéder à cette vente aux enchères. En vain, l’ADVP estimant que les photographes « ont bien été payés pour cette commande » et « certains en ont bien profité ». Interrogé sur cette situation inédite et délicate, le Ministère de la Culture a tenté une médiation entre les parties, qui a échoué. La raison principale étant que, sur un plan juridique, la commande a été faite avec des fonds publics, mais n’est pas publique pour autant. Et c’est là que réside l’ambigüité de la situation. En effet, en dépit de l’existence d’une clause des statuts de l’association qui prévoit, en cas de dissolution, une dévolution du « patrimoine documentaire » au ministère de la culture, ce dernier n’est pas défini et l’association n’a pas été dissoute, même si elle n’a plus ni salarié, ni bureau. Afin de tenter de répondre à l’attente du Ministère qui ne souhaite pas que cet ensemble de photographies soit dispersé, le Directeur de l’association indique être disposé à confier les images à une institution, mais à condition qu’on lui en paie le Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 30 / 32 prix. Demande catégoriquement rejetée par le Ministère qui refuse de payer deux fois le prix de ces photographies. Au-delà de ce litige ponctuel, cela pose la question plus globale du devenir des collections constituées sur la base de subventions publiques. Selon le Ministère, la future loi d’orientation sur la création devrait évoquer le statut des Fonds Régionaux d’Action Culturelle (FRAC), dont les collections ne sont, à ce jour, pas inaliénables. Actuellement, de nombreux centres d’art en France ont un statut associatif et pourraient, en théorie, vendre leurs œuvres, hormis lorsque les statuts de l’association l’interdisent formellement. Ce qui est le cas notamment : (i) du Centre Régional de la photographie du Nord-Pas-de Calais, propriétaire des images de la mission transmanche dont les statuts précisent qu’en cas de dissolution, les images doivent revenir au Musée des Beaux-Arts de Lille, et (ii) de la Maison Européenne de la photographie à Paris qui mentionne sur son site internet « le caractère inaliénable des collections » et « l’interdiction d’effectuer la moindre transaction commerciale sur les œuvres exposées ». Gageons que les associations à visée culturelle veilleront, à l’avenir, à revoir leurs statuts ou à les modifier, afin de se prémunir contre un risque potentiel de commercialisation de leur patrimoine, à leur détriment. Sommaire AGENDA [25.10.2013] De l'âge du Cuivre à celui des Lumières Conférence dans le cycle « Il était une fois Internet » Date : Vendredi 25 octobre 2013 – 19h00 Lieu : 46 rue Barrault 75013 - Institut Mines Télécom – Télécom Paristech Entrée libre et sans réservation : www.confs.fr Sommaire [12.11.2013] Le télétravail en marche... Organisé par l’ANVIE Date : Mardi 12 novembre 2013 – 09h00 – 17h30 Lieu : Paris Programme & Inscriptions : www.anvie.fr , expert auprès de la Commission Une journée animée par Nicole TURBE-SUETENS européenne, fondatrice du réseau Distance Expert, co-auteur de « Le télétravail en France Les salariés sont prêts ! » (Pearson 2010), avec Pierre Morel-A-L'Huissier, Député de la Lozère, spécialiste du télétravail à l'Assemblée nationale, dont l'intervention introduira les travaux. Sommaire [19.11.2013] Numérique à l'école un enjeu partagé Date : mardi 19 novembre 2013 – 16h45 – 19h30 Lieu : 39 quai du Président Roosevelt – 92130 Issy-les-Moulineaux Programme & Inscriptions : www.msevents.microsoft.com A l'heure de la transformation de l'Ecole, le Numérique mobilise l'ensemble des acteurs du secteur public, des collectivités territoriales, de la communauté des enseignants et des professionnels de la filière du numérique éducatif. Sommaire [06.12.2013] Ville intelligente, Territoires numériques Colloque de la Mission Ecoter et du Forum pour la Gestion des Villes Date : Vendredi 6 décembre 2013 – 09h30 – 17h30 Lieu : 15 quai Anatole France – 75007 Paris – Salle Solférino Programme & Inscriptions : www.ecoter.org La ville intelligente sera celle qui saura, par sa gouvernance nouvelle, sa réorganisation, sa projection territoriale et l’interopérabilité de ses services, optimiser ses investissements et ses dépenses, rester compétitive et devenir plus attirante pour les entreprises et Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 31 / 32 leurs employés, et par conséquent dynamiser la croissance économique locale et régionale. Si les solutions technologiques semblent aujourd’hui reconnues et exploitables, il reste des obstacles et des difficultés à dépasser qui complexifient le passage à la ville intelligente, obstacles d’ordre calendaire, culturel, topologique, réglementaire et organisationnel. Quelle feuille de route, quel calendrier de décision, les décideurs publics doivent-ils mettre en place pour atteindre ces objectifs innovants et construire un héritage culturel et économique intelligent ? Lettre Ecoter 18.10.2013 – 24.10.2013 32 / 32