Les différents types de contrats aidés
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Les différents types de contrats aidés
LES DIFFERENTS TYPES DE CONTRATS AIDES La politique de l’emploi repose, notamment, sur trois définis par la feuille de route sociale en juillet 2012. Il s’agit des Emplois d’Avenir, des Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE) et Contrats Initiative Emploi (CIE) et des Contrats de Génération. Ce « triptyque » est conçu comme une boîte à outils à destination des employeurs et des demandeurs d’emploi. Les Emplois d’Avenir, d’abord, dont nous avons largement parlé aujourd’hui, s’adressent aux jeunes entre 16 et 25 ans (jusqu’à 30 ans pour les travailleurs handicapés), peu ou pas diplômés. Les jeunes résidant dans l’une des 312 communes de Haute-Saône classées en zone de revitalisation régionale sont éligibles jusqu’au niveau bac+3 s’ils sont à la recherche d’un emploi depuis plus d’un an. Du côté des employeurs, les Emplois d’Avenir concernent le secteur non marchand –collectivités et associations – mais aussi certains secteurs d’activité marchands déterminés tels que la maçonnerie, la plomberie, la vente par correspondance ou encore la boulangerie. Pour les jeunes, les Emplois d’Avenir permettent d’obtenir tout à la fois une expérience professionnelle – CDI ou CDD de 1 à 3 ans, reconnue. Les employeurs, eux, bénéficient d’une aide temps plein - et une formation hauteur de 75% du SMIC pour les collectivités et les associations et de 35% pour les entreprises, ce à quoi s’ajoute une aide de la région à hauteur de 15% du SMIC pour le secteur marchand et associatif. Le taux de prise en charge d’un Emploi d’Avenir par les aides publiques pour les associations et les entreprises est ainsi porté respectivement à 90% et 50% du SMIC. Les Contrats d’Accompagnement dans l’Emploi (CAE) et Contr Emploi (CIE), ensuite, ont pour objectif de faciliter l’insertion Initiative des personnes qui rencontrent des difficultés sociales et professionnelles particulières d’accès à l’emploi. Ils s’adressent donc en priorité aux chômeurs de longue durée, aux séniors et aux bénéficiaires de minima sociaux. Les CAE sont réservés aux employeurs du secteur non marchand et les CIE à ceux du secteur marchand. Pour les salariés, les CIE et CAE constituent un contrat de travail pouvant durer jusqu’à deux ans, dans le cadre duquel ils peuvent bénéficier d'un accompagnement, de formations et de la validation des acquis de l'expérience. Les employeurs, eux, touchent une aide financière de l’Etat à hauteur de 85% du taux brut du salaire minimum de croissance par heure travaillée pour le secteur non marchand, et de 35% pour le secteur marchand. Les Contrats de Génération, enfin, reposent sur la création de binômes jeune-sénior dans les entreprises, qui permettent tout à la fois de procéder à l'embauche d’un jeune et de maintenir dans l'emploi un senior, ce qui garantit la des compétences. Les employés entrant dans le dispositif sont les jeunes de moins de 26 ans et les travailleurs séniors d’au moins 57 ans. Aucune condition de qualification n’est imposée. Ne sont cependant concernés, pour les employeurs, que les entités de droit privé ce qui inclut, outre les entreprises, les associations. L’aide financière apportée avec le Contrat de Génération est adaptée à chaque taille d’entreprise : jusqu’à 300 salariés, celles-ci peuvent bénéficier an pour trois ans sous réserve de la conclusion, pour aide de 4000 euros par les qui compteraient plus de 50 salariés, d’un accord collectif. A cela s’ajoute une aide complémentaire de la région à hauteur de 2000 euros par an pour trois ans. Au-delà de 300 salariés, recours au Contrat de Génération reste possible mais il ne s’accompagne d’aucune aide et l’entreprise reste soumise à l'obligation de conclure un accord collectif. Dans tous les cas, le jeune salarié est embauché en CDI et à temps plein.