Dream a little dream. Programme de 3ème
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Dream a little dream. Programme de 3ème
La révolte et l’ennui Pistes pédagogiques FRAC Auvergne, du 1er juin au 15 septembre 2013 Programme d’e troisième : L’œuvre, l’espace et Œuvres le spectateur. • La prise en compte et la compréhension de l'espace de l'œuvre - Les dimensions de l'espace et du temps (L'espace et le temps sont des éléments sensibles constitutifs de l'œuvre) • La prise en compte et la compréhension de l'espace de l'œuvre - L'espace de présentation de l'œuvre l'échelle de l'œuvre / l'échelle du lieu (accrochage, mise en scène, éclairage) LABASTIE Rachel Entraves – 2008 - 09-601(1à9) Installation, neuf chaînes, reproduisant des attaches destinées aux esclaves, fixées au mur a l'aide de clous, Porcelaine et acier manufacturé AUBRY Michel MG 42 – 1993 - Table de jeu en acajou, tapis en drap de laine gravé à l'acide d'après des dessins originaux de l'artiste 150 x 100 x 90 cm Prolongements En abordant ce point du programme devant une œuvre telle que Entraves, on met en évidence le fait que l’espace de l’œuvre ne se réduit pas au seul dispositif de présentation. En effet par sa référence explicite à tout un pan de l’histoire, l’œuvre convoque dans notre esprit une multitude d’images. (cf. histoire des arts. Le dispositif de présentation qui consiste à simplement accrocher à des clous ces entraves participe de l’évocation. A la fois en attente d’une utilisation, les chaînes sont aussi là comme d’antiques reliques. Michel Aubry fait appel à des savoir faire très spécifique comme ici l’ébénisterie et le gainage mobilier. (cf. histoire des arts). L’objet associe plusieurs éléments qui renvoient à une situation er géopolitique (cf. 1 et term option). Outre cette complexité de l’œuvre, sa présentation sous la forme d’un objet qui pourrait appartenir à notre quotidien interroge la place de l’objet dans l’art. Pour l’œuvre Sans titre ce sont les mêmes interrogations que l’on pourra avoir avec des élèves de troisième, avec cette différence notable, c’est que passé l’effet de surprise, l’objet sera facilement identifié et l’humour qu’il véhicule également. 1 • L'expérience sensible de l'espace (Les rapports entre l'espace perçu et l'espace représenté) - les différents rapports entre le corps de l'auteur et l'œuvre (geste, posture, performance) - entre le corps du spectateur et l'œuvre (être devant, dedans, déambuler, interagir). MARCACCIO Fabian Babylon noise - 2003 Encres pigmentées, huile et silicone sur toile -183 x 244 cm Il est nécessaire de privilégier le contact direct avec l’œuvre ; ceci est particulièrement évident avec ces œuvres, pour pouvoir les comprendre dans leur matérialité, leur espace et leur durée. Ainsi Babylon Noise de Fabian Marcaccio offre une variété de lectures. Le recours au silicone, combiné à des images réalisées en infographie à des échelles variées, induit pour le spectateur un déplacement. Des signes sont intégrés dans l’image et l’on pourra s’attacher à en repérer quelques uns : le symbole hippie, des réseaux sous forme de lignes colorées se combinent à une image satellite. Travaillés à une échelle différente, ce sont des fragments de toile qui apparaissent juxtaposés à des espaces colorés. On a ici la possibilité de « renforcer la compréhension de la différence entre l’image relevant de la communication visuelle de l’image comme produit d’une activité artistique ». « L’implication du corps de l’auteur dans l’œuvre en cours d’élaboration » peut être mise en évidence, elle donne du sens et permet d’affiner l’analyse. Ainsi les quatre traces de silicone sont l’évocation des trajectoires des avions du 11 septembre 2001 (cf. le journal de l’exposition). C’est aussi le résultat de l’interaction entre le geste, l’outil et le médium. Ce dernier venant d’un champ extérieur à l’art. • L'expérience sensible de l'espace (Les rapports entre l'espace perçu et l'espace représenté) - Le point de vue (fixe et mobile) • L'espace, l'œuvre et le spectateur dans la culture artistique. - l'œuvre dans ses dimensions culturelles, sociales et politiques GAILLARD Cyprien Desnianski Raion, 2007 08-503 AP-P - Vidéo: 28 Cette œuvre vidéographique composée de trois parties a pour propos le monde urbain et les chaos qu’il génère. Cyprien Gaillard a utilisé des images trouvées sur internet ou des images volées. Dans la première partie, deux groupes de hooligans se sont donnés rendez vous dans la banlieue de Saint-Pétersbourg pour en découdre. La seconde partie est la destruction d’une barre d’immeuble mise en scène comme un son et lumière. La troisième et dernière partie est comme une sorte d’explication aux débordements sociaux et aux destructions. Des vues prises en ULM montrent une banlieue de Kiev l’hiver où une succession de barres d’immeubles envahit l’espace. Vision de la violence des villes que la musique de Koudlam survole. 2 Etage • La prise en compte et la compréhension de l'espace de l'œuvre - Les dimensions de l'espace et du temps (L'espace et le temps sont des éléments sensibles constitutifs de l'œuvre) L'espace (œuvre in situ, installation, environnement) La temporalité (durée, pérennité, instantanéité) - L'espace de présentation de l'œuvre l'échelle de l'œuvre / l'échelle du lieu (accrochage, mise en scène, éclairage) l'espace scénique et ses composants (cube scénique de la représentation picturale et théâtrale, scénographie, profondeur, corps lumière, son) Etage AUDEBERT Julien Inside the letter – 2008 Ektachrome (The clue) encadré – tampons encreurs, bois, socle, boite lumineuse - Ektachrome 29 x 38 Etage Julien Audebert , avec Inside the Letter (2008), fait déambuler les visiteurs dans un labyrinthe dont la longueur totale des murs correspondait à celle du texte de La Lettre volée d'Edgar Poe (Cf. histoire des arts et term). Le spectateur se trouve ainsi littéralement transporté à « l’intérieur » de cette lettre. L’espace d’exposition est ici une composante essentielle. Voir une œuvre c’est en faire l’expérience, les élèves pourront ici le vérifier. Au centre une image est présentée horizontalement dans un caisson lumineux. Le mode de présentation de l’image n’est plus frontal et permet une autre expérience. Le spectateur penché sur l’image peut en scruter les moindres recoins. Il se retrouve ainsi dans la position du détective (Harrison Ford) qui étudie le contenu de la photographie d’une chambre dans le film Blade Runner de ridley Scott en 1982. C’est par cette investigation qu’il découvre le reflet d’un personnage dans le miroir de la salle de bain au fond de la pièce. Nul doute que les élèves voudront se livrer à l’expérience. Cette œuvre est aussi une installation et, comme pour celle de Julien Audebert il sera question de l’espace. Dans cette pièce on trouve quatre projecteurs diapositives et un projecteur 8mm. Ce ne sont pas des images qui sont projetées mais des surfaces colorées et lumineuses. C’est un espace virtuel que dessine la lumière dans une forme géométrique très épurée qui évoque les œuvres de Mondrian. Cette rigueur de l’organisation est aussi celle que l’on retrouve dans les œuvres d’artistes du mouvement artistique Hard Edge tels que Ellsworth Kelly et Kenneth Noland. Démarche artistique qui prolonge celle de Mondrian par des surfaces régulières, et une utilisation restreinte des formes et des couleurs pures. Dans cette installation tous les éléments sont à prendre en compte : la projection mais aussi les appareils de projections qui encombrent l’espace et nous font pénétrer dans ce qui pourrait être l’envers du décor. Document réalisé par Patrice Leray professeur correspondant culturel auprès du FRAC, permanence le vendredi de 11h à 14h tel : 04 73 90 50 00 [email protected] • La prise en compte et la compréhension de l'espace de l'œuvre - Les dimensions de l'espace et du temps (L'espace et le temps sont des éléments sensibles constitutifs de l'œuvre) L'espace (œuvre in situ, installation, environnement) La temporalité (durée, pérennité, instantanéité) - L'espace de présentation de l'œuvre l'échelle de l'œuvre / l'échelle du lieu (accrochage, mise en scène, éclairage) l'espace scénique et ses composants (cube scénique de la représentation picturale et théâtrale, scénographie, profondeur, corps lumière, son) MEIER Christoph Setting#17 – 2010 - Projecteur 16mm, projecteur Super8, 3 projecteurs diapositives Dimensions variables Ensemble adoptons des gestes responsables : n'imprimez ce courriel que si nécessaire 3