Mémoires scénographes
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Mémoires scénographes
LISTE DES MEMOIRES DEPARTEMENT SCENOGRAPHIE - ENSATT - Mise à jour 2015 2015 Charlotte ARNAUD A la recherche du théâtre idéal Résumé : Ce mémoire part à la recherche d’un théâtre idéal, questionnant les différents espaces qui le composent.il garde en ligne directrice la question de l’appropriation du théâtre par le spectateur, avant de réfléchir à ce que pourrait être un théâtre vernaculaire. Marine BROSSE Joyeuses fêtes ! : la théâtralité kitsch des décors de nos réjouissances Résumé : Ce mémoire présente un travail de recherche scénographique et décorative autour de quelques représentations de fêtes intimes, telles que Noël et les mariages, des fêtes réalistes ré-interprétées au théâtre. Une analyse de leurs décors et de leur caractère kitsch. Clarisse DELILE La théâtralité du film plastique Résumé : Matière du visible et de l’invisible, je donne à voir autrement le film plastique, objet et matière prosaïque. Nous tracerons le plastique sous ses différentes facettes paradoxales : comment ce déchet, à l’origine simple emballage, peut se transformer en œuvre artistique sur scène ? Comment l’anodin peut se transformer en spectacle contemplatif ? Nous étudieront les univers que le film plastique peut évoquer et son rapport au corps. Enfin, nous verrons comment cette matière peut devenir une expérience sensorielle et introspective. Analyvia LAGARDE L’espace temporel, les transitions spatiales comme rythme d’une narration Résumé : Un espace scénique peut être pensé dans le temps d’une représentation. A travers ses évolutions, ses nuances et ses ruptures, il cadence la narration. Telle une partition composée d’images, les espaces s’enchaînent les uns après les autres. Les transitions qui séparent chaque lieu sont comparables à des micro-voyages. Ils nous amènent à voir la scène d’une façon particulière. Tel un flux de données numériques dans lequel nous naviguons, la scénographie nous embarque dans une errance, tout en renouvelant régulièrement notre regard. Louise SARI Mémoire vive Résumé : Comment l’usage du média internet, à l’ère du numérique redéfinit le (mon) métier de scénographe ainsi que le « faire théâtre ». 2014 Camille ALLAIN DULONDEL La machine : la scénographie comme mise en jeu des corps Résumé : Ma recherche vise à explorer la relation entre la machine et le corps. Je souhaite parler de la mécanique comme une scénographie mobile avec laquelle le comédien entre en interaction. Le bricolage est le processus de création de cette machine qui définit, de la sorte, une certaine forme de processus théâtral. Gala OGNIBENE Venez rire : hypothèses scénographiques sur la question de l’humour Résumé : Ce mémoire de recherche questionne l’humour dans la scénographie. Par le biais d’hypothèses scénographiques, il tente d’analyser la construction de la situation comique et ses effets sur un plateau de théâtre. Il a pour ambition de marquer une prise de position en tant que jeune scénographe. Anabel STREHAIANO La spatialisation du secret Résumé : Comment traduire spatialement, sur un plateau de théâtre par la scénographie, ou sous forme d’installation, la dynamique engendré par le secret ? Comment rendre compte de sa présence ? Comment traduire plastiquement ses effets ? Cette recherche traite des caractéristiques spatiales du secret et sur l’organisation de la vision et des perceptions du spectateur par rapport à la présence, à la dissimulation et la révélation d’un ou de plusieurs secrets. 2013 Cassandre BOY Nos apesanteurs Résumé : Les représentations de l’apesanteur, si invraisemblables soient-elles, ont quelque chose de proprement réel à priori. L’expérience de cet état provoque inévitablement une réobservation plus ou moins consciente, a posteriori, de la réalité. Une sorte de boucle opère : du réel matériel et gravitationnel, on passe à l’absence onirique de poids, qui nous fait revenir au quotidien terrestre – mais avec un regard changé. Cerise GUYON La marionnette-castelet ou le corps comme lieu du drame Résumé : La marionnette-castelet est un dispositif qui place dans le corps d’une marionnette un espace de jeu pour d’autres marionnettes. Le corps devient alors le lieu où se joue le drame. Le mémoire étudie dans un premier temps les conséquences de ce choix, le fonctionnement d’un tel objet. Le second temps est consacré à une recherche personnelle pour la construction d’une marionnette-castelet t sa mise en jeu à partir d’un texte de théâtre contemporain. Bertrand NODET Lieu et théâtralité : l’enjeu du corps et de la scénographie dans la performance in situ Résumé : comment prêter de la théâtralité à un lieu ? Faire se raconter un lieu grâce au corps, au non verbal, et grâce à un dispositif scénographique léger. Faire surgir la mémoire et l’inconscient du lieu. Amener le public à porter un regard nouveau sur son environnement quotidien. 2012 Charlotte BONNET « Entre A et A » : à la recherche des perceptions physiques des spectateurs et des arts immersifs Résumé : « Entre A et A » est la création d’un spectacle en dix étapes, dix dispositifs immersifs. La narration de ce spectacle est née du besoin de raconter l’histoire de ma grand-mère Annie, morte il y a seize ans, à ma petite sœur Audrey, âgée de seize ans. Mais il ne s’agit pas de raconter seulement une histoire mais aussi des sensations. Chaque étape de mon enquête est liée à une partie du corps du spectateur. Du ventre jusqu’aux yeux, le spectateur est immergé dans l’histoire d’une vie, d’une succession d’évènements naît la narration. Apolline COUVERCHEL Le geste Résumé : Je questionne la pratique scénographique à partir de mes outils. Quelle est la nature du geste scénographique ? Mon point de départ n’est pas l’espace, mais le flou autour de l’espace, à la croisée des disciplines artistiques. La scène est le lieu de la mise en forme et rend compte du processus et de ses gestes de fabrications. Lucie GAUTRAIN Se saisir du monde : quelles dimensions du geste créateur lorsqu’il se dés-isole du monde ordinaire ? A la recherche d’un usage attentif de la réalité, d’un positionnement esthétique Résumé : Ce travail cristallise et approfondit des questionnements personnels quant au geste créateur décloisonné et imprégné du monde ordinaire. Il s’inscrit dans la recherche d’un positionnement esthétique et pratique, bâti sur l’idée que la création tient davantage d’un usage du réel que d’une posture artistique. Amandine LIVET Recherches pour une scénographie citoyenne : mémoire manifeste Résumé : Ce mémoire s’atèle à faire un état des lieux du théâtre en France, d’un point de vue politique, populaire et professionnel. Nous recherchons quels sont nos pères dans le théâtre public, comment a-t-il été pensé ? Nous tenterons de poursuivre les liens légués selon les moyens dont nous disposons. Quels sont ces moyens, comment interviennent-ils à l’échelle étatique, de la compagnie, ou d’un travail scénographique ? Nous explorerons les outils à développer pour poursuivre un théâtre politiques, public et populaire, donc citoyen. Juliette MOREL Là, là, là et là : Ouvroir d’Espaces Potentiels 2010 Claire JOUET-PASTRE Les embrayeurs de virtuels ou la mise en route des processus d’imagination du spectateur Résumé : Mon étude porte sur les procédés scéniques (visuels, sonores, olfactifs, tactiles, figuratifs ou abstraits) qui permettent d'embrayer chez les spectateurs leur processus d'imagination, leur capacité de créativité, par la projection mentale, à prolonger le geste artistique qu'il côtoie intimement. À travers le thème générique de la "virtualisation" j'aborderai les notions de perceptions, de sensations, d'espace illusoire que cette opération génère. Je poursuivrai mon questionnement attentif sur l'évolution de l'emploi du terme qui participe à faire émerger des nouvelles technologies appliquées au plateau qui permettent de développer d'autres champs d'action "en puissance" du virtuel. Emilie JOUVE Les nécessités d’adaptation : de la contrainte au handicap : les enjeux scéniques du corps et de l’espace contraint Résumé : La question du handicap interroge de près la notion de limite corporelle, mais aussi spatiale. Il s’agit de voir comment se déplient les processus d’adaptation pour pallier les manques, voir jusqu’à quel point le corps est malléable. Cette recherche questionne aussi la mise en représentation du corps handicapé dans la mesure où il est «représentable». Lise LENDAIS Comment fait-on théâtre ? Quelles méthodes scénographiques ? Résumé : Cette recherche vise à considérer la notion d’ici et maintenant, à l’origine de l’art théâtral et en particulier celui de l’acteur, pour mettre en question ma propre pratique de scénographe en testant des méthodes et des outils de travail. 2009 Perrine CADO Les scénographies de l’infime Résumé : Cette recherche est tournée vers les activités qui proposent des nouvelles lectures du monde. Elles interrogent la place de l’acte artistique par rapport aux autres activités humaines. Cette recherche se veut questionner le rapport que crée la forme infime entre les dispositifs. Les passages infimes entre représentation et situation, entre situation et événement, entre événement et vie, sont la trame de ma recherche. Estelle GAUTIER Syntaxe de l’espace scénique et montage non-linéaire Résumé : La mise en scène transcode une écriture textuelle en écriture multimédia. Chaque actant prend en charge une part de cette écriture et c’est dans les interactions entre les portées que se joue la représentation. La mise en réseau de ce système permet le montage de partitions jusque dans le direct de la représentation. Claire GRINGORE SNS : Scénographies non sédentaires Résumé : Scène / non scène, l’espace urbain est un lieu de mouvement continu. Appréhender l’extérieur comme un plateau élargi et provoquer questions et allers et retours entre problématiques sociales, artistiques ou environnementales sont des clés pour le scénographe qui cherche à s’inscrire dans une pratique en phase avec le contexte. 2008 Cécile ALLA De l'acteur spectateur au spectateur acteur : quels types d’incidences peuvent être mis en œuvre par l’instauration du concept de public scénique ? Résumé : Il est ici question de comprendre comment l'ont peut jouer sur le point de vue du public impliqué scéniquement, afin de modifier sa perception d'un texte, d'une situation, d'un contexte. A travers différents modes formels d'intégration du public, nous étudierons l'espace théâtral qui en découle, la manière dont on franchit un seuil, l'identification du public à un groupe, pour que le vécu personnel, individuel, s'accorde avec une vérité universelle. Emily CAUWET Le pli, une expérience du corps et de l'espace scéniques Résumé : Le pli est ici entendu comme une métaphore conceptuelle et formelle de l'acte de création. Le pli est partout dans l'existant : dans le paysage, dans le végétal, l'animal, l'humain, l'organique… partout, mais surtout là où on ne l'attend pas. Je souhaite en démontrer sa dimension intime, politique et artistique afin d'aborder sa portée concrète dans les usages scéniques, en privilégiant la scénographie, la lumière et les costumes. Cette étude propose un regard construit par l'identification du "pli", lequel se génère ainsi comme concept opérant dans des domaines transversaux. Célia GUINEMER-LANGLOIS L'envol : quitter la gravité pour une scénographie de l'apesanteur Résumé : La gravité… l'apesanteur, entre les deux se trouve l'envol. C'est le fléau de la balance, tantôt l'envol penche du côté de la gravité, tantôt du côté de l'apesanteur. Cette envie, ce fantasme de vol, ce désir est profond, il existe depuis toujours un désir de dépassement de la réalité. Nombreux sont les artistes qui ont exploré cette quête. Caroline ORIOT La matière, espace du corps Résumé : Cette recherche aborde, par la perception de la matière, l’échelle du corps dans l’espace, la construction des images et les échanges entre corps et matière. En passant par différents degrés de présence de la matière –de l’architecture vide au remplissage total de l’espace, de la construction de l’espace par le corps en mouvement dans la matière à la matière virtualisée ou «digérée» par le corps- le propos se concentre sur la matière lorsqu’elle intervient dans l’espace comme élément plastique signifiant, comme présence active au plateau et comme entité participant à la représentation. Cela en développant le maximum de ses propriétés c’est-à-dire en ayant une présence quasi-exclusive. Suzanne SEBO L'espace de l'errance éprouvée, racontée, transmise Résumé : Comprendre et définir, quels sont les éléments physiques (visibles, palpables, audibles) qui permettent de raconter, transmettre un état mental de l'errance. Définir pourquoi vivre l'errance est un élément de la création artistique. 2007 Claire BRISSON Le corps porte à ses limites, l’énergie sportive, la scénographie Résumé : Le corps est une notion carrefour, un lieu de rencontre et de désir. Une des intersections crée un point de contact entre le sport et le spectacle vivant, il est question alors de limite et de performances, mais aussi du rapport entre le corps et la machine scénographique sportive. Elodie MONET La pénombre, le sombre, l’obscur : de l’énigmatique au fantastique Résumé : Ce mémoire traite du phénomène de « l’ombre » - non pas en tant que phénomène physique, l’ombre portée, versant de la lumière - mais de cette masse noire, obscure et sombre, au sens propre comme au sens figuré du terme. En effet, je cherche à sonder, au travers de cet état, toutes les digressions qui en découlent et qui touchent non seulement à la perception qu’en a le corps mais aussi à l’imaginaire, l’extrapolation, la fascination de l’esprit. Tiphaine MONROTY Vers une pensée combinatoire de la spatialité scénique dans et hors les murs Résumé : Etablir et analyser les liens qui unissent la scénographie, le son et la lumière en partant de l’origine du projet jusqu’à la réalisation de celui-ci et en passant par les compétences techniques et artistiques. Reproduction des schémas dégagés dans le domaine du théâtre d’appartement. Se poser les questions des limites de chaque domaine et plus précisément de celui de scénographe. Blandine VIEILLOT La scénographie comme laboratoire : corps et phénomènes physiques Résumé : La scénographie comme générateur d’espace d’expériences pour l’artiste et pour le spectateur. Cette recherche va tenter de définir la démarche expérimentale, qu’elle soit liée au domaine artistique ou au domaine scientifique. Cette analyse vise ainsi à saisir les implications de l’expérience vécue par le spectateur ou par l’artiste dans les pratiques scéniques. 2006 Grégoire FAUCHEUX Miroirs et reflets : le spectateur réfléchi Résumé : Analyse de typologies d’espaces virtuels dans leur relation avec l’espace réel et de reflets dans leur rapport au sujet. Le spectateur acteur ou sujet du reflet quant à sa position. Dans la multiplicité des potentialités spatiales et dramaturgiques propres au miroir, je pointe celles qui enrichissent ma pratique de la scénographie. Ana KOZELKA L’étrangeté, l’espace du trouble : l’entre-deux Diane THIBAULT Géographie des scénographiques flux scéniques : la dynamique humaine des espaces Résumé : La cartographie est un outil de transcription des dynamiques d’une mise en scène. Chaque actant possède un mode d’intervention particulier lui conférant une forme d’énergie. La mise en scène compose la partition rythmique du spectacle à partir des croisements de ces énergies. Aude VANHOUTTE La récupération comme matière scénographique Résumé : La récupération est une pratique artistique et théâtrale courante qui est motivée par une volonté éthique (écologique), un choix esthétique et/ou une contrainte financière. Dans cette étude, je cherche à comprendre et découvrir les possibilités scénographiques qu’offre le rebut, un matériau riche en attente d’utilisation. Je questionnerai le détournement du réel, tant pour les matériaux que pour le matériel, et la mise en œuvre de la matière déchue par l’artiste, le scénographe, ainsi que sa perception par le public. 2005 Anne-Gaëlle CHAMPAGNE … Et quand la scène devient paysage Résumé : L’étude sera celle des procédures scénographiques qui induisent la perception de l’espace scénique comme un paysage. Paysage réel, simulé ou virtuel, il est considéré comme une scène potentielle, à caractère inscriptible, où le corps et la parole trouvent place. La perception du spectateur face à ces espaces est le signe d’une lecture géographique et esthétique de son environnement. Penser la scène comme un paysage est une réflexion scénographique sur l’ouverture de l’espace théâtral. Cécilia DELESTRE Hybridation scénique entre la France et le Japon Résumé : Le mémoire met en évidence les influences du Japon sur la pratique de la scénographie et plus largement sur la pensée occidentale de l’espace. Il tente de faire le lien entre tradition et modernité et d’analyser ces phénomènes combinatoires interculturels. Loraine DJIDI Le seuil : état de l’entre-deux Résumé : Les seuils, dont la nature informelle est de n’appartenir véritablement à rien, amènent à réfléchir sur les notions de l’entre-deux et de passage. L’analyse de ces espaces en perpétuelle mutation que sont les frontières et les limites permet d’ancrer les questions scéniques de franchissement et de changement d’état dans l’éprouvé de la réalité. Mouvants, concrets, immatériels ou subjectifs, les seuils problématisent des rapports de relativité. De ce fait, les seuils seront abordés principalement sous l’angle de la perception des corps sensibles avec leurs infimes variations, aussi bien dans le monde environnant que sur la scène. Cléo LAIGRET Les dispositifs simultanés Résumé : Les dispositifs simultanés proposent, en rupture avec des modes de représentation linéaires, la perception d’une réalité scénique composite. Multipliant scènes ou médias, mêlant l’acteur et l’image ou le son au visuel, l’événement se rapproche d’une polyphonie proposant un mode de perception stratifié. A l’image de notre environnement quotidien complexe, la représentation s’étire, en métamorphose constante, d’un « état » à un autre. Myriam ROSE En ligne droite génératrice : la ville, la scène, le corps Résumé : La ligne droite dans son état géographique et sur la scène, figure de l’étirement et de la tension, est considérée en ses différents états (de sa matérialité à sa virtualité) de façon à définir sa codification, ce qu’elle fait émerger et simule dans les différents types de représentation. La ligne droite est un prétexte qui vise à soulever les influences de la ville géographique sur scène, pour nourrir notre approche scénographique. Penser la ligne, c’est penser l’espace scénique comme ligne d’émergence de tensions, de territoires et du regard. 2004 Amandine FONFREDE Le surgissement, espace d'émergences Résumé : Le surgissement, comme chose qui surgit ou comme manière de donner à voir les choses, est étudié à travers trois différents types d’espaces. « L’espace immatériel » considère les surgissements de situations de jeu ou d’espace qui s’effectuent à l’insu du spectateur. « L’espace matériel » envisage les conditions d’émergence du surgissement, se situant alors dans la création de situations à la vue du public. Enfin, « l’espace total » étudie un surgissement en décalage avec les conventions théâtrales. Il s’agit de savoir quels types de surgissements peuvent être mis en jeu au travers de ces différents espaces, ce qu’ils font émerger, et comment ils opèrent un renouvellement du langage théâtral. Anne-Laure FUTIN Quand l'objet en mouvement devient acteur de la scène Résumé : Dans la vie courante, beaucoup d’objets sont utilisés a seules fin de servir à des tâches que leur fonction désigne. Au théâtre et dans les arts du spectacle en général, les objets peuvent aussi devenir de véritables partenaires, de véritables supports d’expression, bien que ce mode d’utilisation puisse se reproduire, reléguant les objets aux rôles d’accessoires et de décors. Leur fonctionnalité dépassée, ils acquièrent une valeur et une présence poétique au cours de la représentation. Le mouvement, indice de vie, associé à l’objet, sera le moteur de notre réflexion. Nous nous attacherons donc dans cette recherche à démontrer comment et pourquoi un objet animé d’un mouvement, qu’il soit anthropomorphe, brut ou abstrait, peut s’incarner et se doter d’une présence vivante, enrichissant le paysage de la création contemporaine. Il est aussi un moyen formidable de plonger le spectateur dans des univers sans cesse réinventés. Bénédicte JOLYS De l'installation à la scénographie, mouvements et relations des corps scéniques Résumé : La recherche portera sur l’identification et l’analyse de la pratique de la scénographie en regard de celle de l’installation dans les arts plastiques. Etudier les échanges entre ceux deux disciplines et les incidences qu’une telle pratique scénographique a sur la création théâtrale. Considérer à partir de cette conception de l’espace scénique la nature des échanges, des relations, des mouvements que les différents corps scéniques (scénographie, son, lumière, corps des acteurs, texte etc…) entretiennent les uns avec les autres. Benjamin LEBRETON Une approche cinématographique de l'espace scénique Résumé : Etablir et analyser les liens qui unissent l’espace cinématographique et théâtral. L’objectif étant de mettre le doigt sur ces influences réciproques qui, souvent ignorées ou mises en arrière plan, ont fortement modifié notre perception de l’espace scénique, et cinématographique. Se poser la question de la théâtralité aujourd’hui dans notre civilisation mise sous perfusion d’images en mouvements. Quelles en sont les influences sur l’espace de la scène, et vice versa, comment le cinéma traite-t-il cette théâtralité qu’en montre-t-il, qu’en dit-il ? Thi Kim-Lan NGUYEN De quelques incidences entre le politique, l’espace et la scène Résumé : Les architectes et les scénographes de ce siècle, ont fait évoluer leurs disciplines, à la frontière d’autres pratiques artistiques afin de créer une nouvelle culture de l’espace. C’est de cette réflexion sur l’espace et ses usagers que ce mémoire traite à travers un survol historique et une analyse des différentes approches sociales et politiques de l’espace, de la ville et du lieu théâtral en tant que lieux générateurs d’un lien social. L’espace, le politique et la scène sont liés par un système d’ascendances réciproques. Quelle est alors la place laissée à l’usager ? De quelle manière peut-il se réapproprier l’espace qu’on lui propose et la pensée qu’il véhicule. Emilie ROY Toucher la surface : les points de contacts entre le corps et la matière Résumé : Les comédiens appréhendent physiquement les surfaces praticables de l’aire de jeu. Ce contact affine la perception qu’a le spectateur des textures, des volumes, mais aussi du corps du comédien. Le travail sur la qualité tactile des espaces scéniques sollicite des sensations autres que visuelles. L’enjeu tactile est une spécificité du spectacle vivant.