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CODERPA DU lettre d’information CODERPA VAL D’OISE éditorial Les conférences sociales et colloque récemment organisés au Conseil général avec le concours du CODERPA ont tenu leurs promesses. Ils ont montré l’intérêt de considérer la personne âgée comme un citoyen voire un consommateur à part entière. Ces notions conservent tout leur intérêt au long du «parcours résidentiel» éventuel qui conduit la personne âgée de sa résidence personnelle jusqu’à un foyer logement ou dans un établissement d’accueil médicalisé. Cette nouvelle «lettre» reprend les principales conclusions auxquelles nous sommes arrivés. Qu’il me soit permis une fois encore de remercier tous ceux qui ont organisé ces rencontres, y ont participé, et qui ont su y attirer un public nombreux. Mes remerciements vont aussi aux rédacteurs de ces «lettres du CODERPA» qui connaissent maintenant depuis plusieurs mois une périodicité régulière de parution. Que chacun n’hésite pas a les aider par les questions, critiques, et réactions. Soyons acteurs du CODERPA. Philippe METEZEAU Vice-Président du Conseil général chargé de l’action sociale et de la santé Président du CODERPA Septembre 2014 n° 06 L’actu géronto en VO ÇA BOUGE DU CÔTÉ DES DROITS POUR LES PERSONNES ÂGÉES EN 2014 Après avoir consacré une conférence en 2013 à l’accès aux droits et à la citoyenneté des personnes âgées, le Conseil général poursuit son action en 2014 pour améliorer le respect des droits des personnes âgées en organisant deux rencontres : une conférence sociale organisée le 17 juin «Le droit des personnes âgées en établissement : parlons en» qui a réuni 85 personnes et une demi journée de portes ouvertes en Maison de Justice et du droit le lundi 13 octobre prochain pour accéder à ses droits et les connaître. La conférence sociale du 17 Juin… Cette conférence s’est intéressée à «la participation des usagers et l’exercice de la citoyenneté» inscrits au cœur des projets des établissements accueillant des personnes âgées, prévus par la loi de 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, au travers notamment de la mise en place du Conseil de Vie sociale (voir article sur l’enquête CVS menée par le CODERPA dans la rubrique Dossier). Organisée par le Conseil général du Val d’Oise et ses partenaires associés (l’ARS, le CODERPA, REGIES95), elle a permis un échange avec les directeurs d’établissement et les Présidents de Conseil de Vie sociale sur l’état d’avancement La rencontre en Maison de justice et du droit Forts de l’intérêt manifesté par les professionnels pour le colloque du 15 octobre 2013 «Accès au droit et à la citoyenneté des personnes âgées» dont la synthèse a été diffusée à tous les participants début juillet, le Conseil général du Val d’Oise et le Conseil départemental de l’accès au droit du Val d’Oise (CDAD) ont souhaité poursuivre et renforcer cet axe de travail en proposant une rencontre aux personnes âgées et à leur entourage. des modalités effectives de participation et d’exercice de la citoyenneté des personnes âgées. Dans le Val d’Oise, les personnes âgées hébergées étaient plus de 9 800 au 31 décembre 2013 dans les 118 établissements que compte le département. Après une brève introduction rappelant l’esprit des dispositions législatives, les échanges se sont articulés autour de deux tables rondes sur les questions suivantes : • De l’esprit des textes à leur mise en oeuvre : l’exercice de la citoyenneté en établissement invite à des réflexions sur les pratiques, les comportements, les vécus, les relations sociales et contribue à une attitude de bienveillance : quels sont les moyens pour accompagner les directeurs d’établissement sur ces questions ? Quels sont les espaces de médiation pour les structures d’hébergement, leurs usagers en cas de dysfonctionnement ? Espace privilégié pour accéder et connaître ses droits, une des sept Maisons de Justice et du Droit du département accueillera prochainement dans le cadre d’une demi-journée de portes ouvertes, les personnes âgées et leurs proches qui souhaitent des informations sur leurs droits et les procédures à engager pour les faire valoir. Direction départementale de la Sécurité publique, avocat, notaire, huissier, juriste du CIDFF-CIDAV 95, conciliateur de justice, délégué du Défenseur des droits, Association de défense des familles victimes de sectes (ADFI), CODERPA, seront notamment présents à cette demi-journée. • Les difficultés ou freins de mise en œuvre des CVS : le turn-over des élus, le manque de formation et d’information des résidents, l’isolement font partie des écueils souvent rencontrés pour que le CVS soit un réel lieu de participation des résidents et de leurs proches au fonctionnement de l’établissement. Quelles pistes d’actions, quelles pratiques intéressantes sont à approfondir en groupe de travail pour promouvoir l’exercice de la participation des usagers ? L’information sur la constitution d’un dossier d’aide juridictionnelle, la procédure pénale et d’indemnisation suite à un vol commis par ruse ou un abus de faiblesse, le droit de la non discrimination, la protection juridique des majeurs vulnérables sont autant de sujets qui seront abordés lors de cette demijournée, dans le cadre de consultations ou de stands d’information tenus par les différents intervenants. Par l’organisation de cette conférence, le Conseil général du Val d’Oise et ses partenaires espèrent avoir contribué à renforcer des échanges constructifs entre les personnes âgées hébergées en établissement, leurs familles et l’ensemble des professionnels qui les entourent dans l’objectif d’un mieux vivre de chacun. Ils espèrent aussi avoir encouragé la confiance réciproque des différents acteurs envers les démarches participatives et en souligner l’intérêt tant en terme d’évolution des pratiques professionnelles et des positionnements citoyens que de plaisir à découvrir les compétences et richesses personnelles de chacun. La date et le lieu de cette rencontre seront prochainement communiqués. A vos agendas : Semaine bleue > 13 au 19 octobre 2014 Thème : A tout âge : créatif et citoyen Journée nationale des aidants > 6 octobre 2014 Viviane ROUSSEAU Direction des Personnes âgées D’ores et déjà, des pistes de travail ont été identifiées pour donner suite à cette conférence et nous y reviendrons dans un prochain numéro. 2 Aurélie GOUEDARD Direction jeunesse, prévention et sécurité Le Dossier LA POSTE : FACTEURS SERVICES PLUS service gratuit pour l’usager et représentant un coût de 4,40 € HT par visite pour le CCAS. La ville de Beauvais a même obtenu une distinction au titre de la lutte contre la solitude et l’isolement social. La Poste expérimente depuis plus de deux ans, la mise en place de nouveaux services pour ses 90 000 facteurs en complément de la livraison du courrier, actuellement en diminution, et afin de répondre aux besoins de la part croissante des seniors dans notre société, en proposant des services de proximité, que ce soit en secteur urbain ou en zone rurale, pour faciliter le maintien à domicile des populations âgées, isolées ou fragilisées. Depuis, l’offre a évolué. La prestation peut être mise en place dans un délai de 12 jours après la signature d’un contrat passé avec un donneur d’ordre : collectivité locale, société ou association privée, organismes sociaux ayant une mission de prévention. Le contrat désigne les personnes à visiter, la périodicité hebdomadaire, limitée à six, hors dimanche et jours fériés. Les visites interviennent lors de la tournée du facteur même en l’absence de courrier pour l’intéressé. Le facteur vérifie la présence et le comportement du résident concerné, recueille sa signature et fait remonter les informations nécessaires. COHESIO Tout d’abord cette offre, initialement intitulée «bonjour facteur», a été expérimentée à partir de l’été 2011 dans le département de l’Oise, à Beauvais et Chantilly. Elle comportait deux visites hebdomadaires du facteur dans le cadre de sa tournée, au domicile de personnes seules, âgées, inscrites au CCAS de ces villes. La prestation concernait une cinquantaine d’entre elles qui se sont déclarées très satisfaites à 95% de ce La fréquence des visites peut être augmentée dans le cadre d’un plan canicule ou par grand froid, 3 la forme de l’utilisation d’un carnet de 10 vignettes d’un montant de 376,25€ HT. Chaque vignette, achetée par la médiathèque, correspondant à un nombre illimité de navettes durant une période de 6 mois pour l’abonné. Dans le cadre de sa tournée, le facteur distribue et récupère les produits culturels (livres, cd et dvd, magazines) contre signature au domicile de ce dernier, le transport étant effectué dans une sacoche scellée. les observations réalisées au cours des visites permettant aux donneurs d’ordres de détecter et définir les besoins de prévention à engager. P ORTEO MEDICAL Afin d’éviter les déplacements pour les personnes âgées à mobilité réduite, les pharmaciens peuvent 6 jours sur 7 confier les médicaments au facteur qui les remet au patient au cours de sa tournée. Les médicaments sont livrés contre signature le jour même de leur dépôt à la Poste. Cette prestation est proposée sous la forme d’un carnet de 20 vignettes simples à utiliser d’un montant de 70,23€ HT, chaque vignette correspondant à un portage à la charge du pharmacien. Au niveau national, 3 établissements ont été concernés en 2012 et 7 en 2013. R ELEVEO Ce service s’adresse aux entreprises publiques et privées, gestionnaires de réseaux de distribution (électricité, gaz, eau), ayant besoin de faire procéder au relevage des compteurs pour assurer leur facturation. La Poste a mis en place à cet effet un portail sécurisé sur le web qui permet de lancer les demandes de prestations et d’en suivre la réalisation ; les données collectées par le facteur sont restituées sur le portail. Au niveau national, 200 pharmacies ont été concernées en 2012 et 500 en 2013. P ORTEO MEDIATHEQUE C’est le facteur qui sert d’intermédiaire entre la bibliothèque ou la médiathèque d’une ville et les abonnés qui ne peuvent se déplacer, également 6 jours sur 7. Le service est proposé toujours sous En 2012, 10 000 relevés ont été effectués dans 80 départements et 20 000 en 2013. L’installation des nouveaux compteurs électroniques risque de réduire cette prestation. Enfin, il faut signaler des initiatives locales qui pourraient être étendues, en Ile de France et Haute Normandie où des facteurs font remplir des questionnaires à des personnes fragilisées et isolées pour le compte de deux caisses régionales de la CNAV. Toutes ces nouvelles prestations sont incluses dans le temps de travail du facteur et ne donnent pas lieu à un surcoût de rémunération. Le facteur devient ainsi un acteur associé aux dispositifs de prévention ; il donne l’alerte en cas de besoin, et demeure un partenaire de confiance assermenté pour veiller sur les populations âgées à mobilité réduite et contribuer ainsi efficacement à l’intérêt général. Rémy GUILLAUMIE et Michel AMAUGER Membres du CODERPA 4 DOSSIER : Retour sur une démarche du CODERPA LES CONSEILS DE VIE SOCIALE DANS LES ETABLISSEMENTS DU VAL D’OISE • de réunir les établissements concernés autour des résultats de cette enquête et d’assurer une formation de leurs dirigeants sur la loi de 2002 et ses décrets d’application. Une enquête sur les Conseil de la vie Sociale (CVS) auprès des établissements hébergeant des Personnes âgées dépendantes (EHPAD et Foyers Logement) a été réalisée par les membres du Coderpa à la demande du Conseil général. • de veiller à obtenir systématiquement les compte-rendus des CVS, Les CVS ont été instaurés par la loi et doivent donc être mis en place dans tous ces établissements. La journée correspondant à la première proposition a eu lieu le 17 juin 2014. Ils se composent de résidents, de représentants des familles, de membres du personnel de l’établissement. Après des informations d’ordre général sur les droits des usagers, les établissements présents ont fait part des difficultés qu’ils rencontrent pour mettre en place et faire fonctionner un CVS : Un questionnaire a été réalisé par une commission du CODERPA puis envoyé en avril 2013 à tous les établissements valdoisiens accueillant des personnes âgées et une relance a dû être effectuée en Juin 2013. • les établissements qui n’ont que des personnes Alzheimer ou atteintes de maladies apparentées ont beaucoup de mal à recruter des membres parmi les résidents. Ils doivent se retourner vers les familles : or celles-ci n’ont pas toujours le temps de s’investir ou n’ont pas envie de passer un peu plus de temps dans l’établissement où ils ont dû laisser leur parent, Après dépouillement de l’enquête (85 % de réponses), il est apparu que ces réponses étaient très différentes : certaines sont très complètes, d’autres beaucoup plus succinctes, voire inexistantes. • un président de CVS a indiqué qu’il restait seul actuellement comme volontaire, les gens n’osant ou ne voulant pas s’investir auprès de la Direction, Nous avons pu relever, entre autres, les points suivants : • le CVS, quand il fonctionne, est considéré comme un outil de communication et d’échanges très positif entre la direction, les résidents, le personnel et les familles, • un autre président de CVS a précisé que les personnes qui font partie des CVS n’ont pas toujours beaucoup de temps à donner, notamment celles qui travaillent. • il permet d’améliorer l’organisation interne et une meilleure prise en charge du résident, • enfin, en ce qui concerne la formation, ce mot risquerait de faire fuir les volontaires potentiels. • cette enquête confirme les difficultés identifiées pour assurer une véritable expression des usagers : carences et turn-over des candidatures, informations et formations insuffisantes, une prise de parole difficile en public, des pathologies parfois lourdes…. Heureusement nous avons eu le témoignage d’une présidente de CVS tout à fait engagée et qui ne regrette pas cet investissement. En conclusion, le Coderpa a demandé au Conseil général : 2 5 ème Christiane CHATELAIN Vice-Présidente du CODERPA Aide aux Aidants PRÉSENTATION DE LA PLATE-FORME DE RÉPIT ZEMGOR La commission «dépendance» du CODERPA 95 a accueilli Alice Couturier, coordinatrice de la Maison de l’Entraide affiliée à la société philanthropique Zemgor de Cormeilles en Parisis. Il s’agit d’une plate forme d’accompagnement et de répit pour les proches de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou de démences apparentées. Les sorties de proximité permettent de venir avec ses propres moyens : Musée du plâtre, abbaye Notre Dame d’Argenteuil... Une visite à la maison de Monet à Giverny est prévue en minibus. Ces sorties aidants/aidés donnent une ouverture plus décontractée aux échanges et discussions et permettent de passer du «bon temps» ensemble. Lorsqu’une personne commence à être atteinte d’une démence, ses proches, conjoints, enfants, etc. ont fort à faire pour l’aider à réorganiser sa vie, mettre en place des soins, l’aider au mieux pour soulager sa détresse... Les familles découvrent peu à peu, et par tâtonnements successifs, ce qui peut s’avérer un véritable parcours du combattant, les soins et prises en charges qu’il est possible de suivre pour améliorer la santé et le bien-être du patient. A l’anxiété pour la santé et l’avenir de la personne malade, elles s’aperçoivent qu’elles doivent ajouter la nécessité de repenser leur propre organisation domestique, et surtout leur emploi du temps. Les soucis matériels ne sont pas en reste, selon les cas, selon les revenus, selon le domicile de la personne. Les familles peuvent alors se retrouver en grande difficulté et montrer les premiers signes de l’épuisement. Le territoire couvert par l’action de la Maison de l’Entraide représente toute la partie Sud-Est du Val d’Oise (voir carte). Il est possible que des aidants ne puissent pas se rendre à Cormeillesen-Parisis, et dans ce cas, Alice Couturier se déplace à domicile. Ses conseils et son écoute, elle les donne aussi par téléphone, et toute personne aidante qui n’a pas d’autre possibilité, peut également l’interroger régulièrement au téléphone et lui faire part de ses problèmes. Un lien essentiel pour rompre l’isolement, une petite pause bienveillante... Maison de l’entraide ZEMGOR 81, rue St Germain - 95240 Cormeilles en Parisis Tél : 06 69 63 61 19 / [email protected] La Maison de l’Entraide fait un signe à ces familles : « Vous aidez votre proche, nous aussi, nous pouvons vous aider ! ». Cette plate-forme de répit s’est ouverte le 27 février 2014 à Cormeilles en Parisis. I l s’agit d’être conseillé, d’être écouté, de souffler un peu... Alice Couturier coordonne une équipe composée d’une psychologue, d’une ergothérapeute, d’un sophrologue et d’une auxiliaire de vie. Ils proposent aux aidants des entretiens individuels, des groupes de parole, des séances de relaxation, des conseils et informations/formations. Ils proposent également des ateliers de loisirs aidants-aidés : cuisine, loisirs créatifs, sorties culturelles...Sauf exception, ces prestations sont gratuites. Michèle SINGER Membre du CODERPA 6 Santé A VOTRE SERVICE : LA MAISON DU DIABETE ET DE LA NUTRITION En complément de l’article paru dans la lettre du CODERPA n°5 (juin 2014) sur le diabète, notons l’existence de la «Maison du diabète et de la nutrition 95» dans notre département. Pour prendre contact avec cette Maison du diabète, s’adresser : Hôpital René Dubos à Pontoise à Pontoise Tél. 01 30 73 92 74 Maison de la Challe à Eragny Tél. 01 34 48 51 89 Centre social J. B. Corot à Garges-lès-Gonesse Tél. 06 15 45 79 58 Centre hospitalier Simone Veil à à Montmorency Tél. 01 34 06 66 26 Maison des Associations à Eaubonne Tél. 01 34 06 66 26 • des ateliers «cuisine», • une information et des formations, Adresse postale : 15 rue de l’Amiral - 95000 CERGY • une sensibilisation et une documentation, Ce n’est ni un centre de soins, ni un centre médical, ni un centre de vente, ni une association de malades mais la « Maison du diabète et de la nutrition 95 » propose aux personnes diabétiques, obèses, à risques cardiovasculaires : • un accueil individuel, • des ateliers de groupes sur la nutrition, le diabète, la podologie, etc., • une prévention pour les personnes susceptibles Jean-Marie BONTEMPS Membre du CODERPA de présenter un risque de diabète de type 2 ou des risques cardiovasculaires. 7 Bien vieillir LES AMÉNAGEMENTS DU LOGEMENT Système de surveillance active permettant de déclencher l’alerte en cas de chute, en l’absence de mouvement pendant une durée prédéterminée. Cet article termine la série consacrée aux aides au maintien à domicile (lettres du CODERPA n°4 et n° 5). Le maintien à domicile nécessite souvent de procéder à des modifications à l’intérieur du logement. Nous vous donnons ci-dessous une liste indicative, non exhaustive, d’aménagements. Télécommande (allumage, volets, TV) : La télécommande de la TV est bien connue. Le même système est applicable à l’éclairage, à l’ouverture/fermeture des volets. A mélioration de l’accessibilité des pièces •É largissement portes et couloirs. M eubles adaptés onte-escalier. •M •L it électrique ou médicalisé. A daptation dans les pièces iége adapté avec coussin anti- escarres. •S salle de bains : C irculation arre d’appui. •B • Circuit lumineux. evêtement de sol anti-dérapant. •R iége de bain ou douche. •S llumage automatique déclenché par le •A mouvement. oignée de relevage pour douche ou bain. •P •V eilleuse à allumage automatique. ehausseur de siège de toilette. •R laques électriques à la place de gazinière. •P Pour l’aménagement de votre logement, vous pouvez solliciter les conseils de : étecteurs de fumée. •D PACT Paris-Hauts de Seine - Val d’Oise odification de la hauteur des rangements. •M Agence du Val d’Oise Cuisine : 13 Boulevard de l’Hautil 95092 CERGY-PONTOISE Tél. 01 30 38 07 08 Cette liste succincte des moyens existants est destinée à rappeler à toutes et tous qu’il ne faut jamais rester dans l’isolement et qu’il existe toujours une solution à vos problèmes. Nous recommandons vivement à ceux qui disposent d’un accès internet de se connecter sur le site «handicap.fr» où ils trouveront, dans la rubrique «Produits et services», des fiches pratiques classées par thème (plusieurs centaines) et des clips vidéo explicatifs. Bernard CAUX Membre du CODERPA 8 Bien vieillir AVEC HANDIBAT, LES PROFESSIONNELS S’OCCUPENT DE VOUS Charte Handibat avec 3 engagements : La marque Handibat est une réponse à la demande des personnes en situation de handicap et à mobilité réduite qui veulent pouvoir choisir des professionnels du bâtiment ayant de réelles compétences dans le cadre de travaux liés à l’accessibilité et au maintien à domicile, et donc parfaitement formés et informés. La compétence : • justifier de la compétence d’un représentant ou d’un salarié de l’entreprise ; • identifier les possibilités d’adaptabilité du bâti; • suivre les évolutions techniques et connaître les dispositifs règlementaires en vigueur ; • orienter, en fonction de ses compétences et de la nature du projet, le client vers d’autres professionnels pour définir au mieux les travaux et aménagements à prévoir. La marque Handibat a donc pour objet d’apporter une information fiable, homogène et objective sur les compétences des professionnels intervenant dans le domicile de l’accessibilité du bâti. Le conseil : Attribuée par une structure nationale : Handibat Développement, la référence Handibat s’appuie sur l’avis d’une commission départementale composée de professionnels, d’usagers et de personnes qualifiées. • informer le client sur la règlementation et les possibilités de financement des travaux ; • proposer et réaliser, dans son corps de métier, des travaux sur mesure, en Considération des besoins du client et dans le respect de la règlementation en vigueur ; Qu’est-ce qu’Handibat ? Une déontologie • orienter, en fonction de ses compétences et de la nature du projet, le client vers d’autres professionnels pour définir au mieux les travaux et aménagements à prévoir ; Les professionnels HANDIBAT ont avant tout une approche spécifique de leur métier pour : •D étecter les besoins de leurs clients en termes d’accessibilité ; Le service : •D épasser la réglementation pour aller vers l’accès de tout à tous ; • donner suite rapidement dès le premier contact avec le client ; •T oujours penser à l’accessibilité quel que soit le chantier ; • fournir un devis clair et détaillé dans un délai convenu avec le client ; • Viser le confort d’usage de la personne et universaliser l’accessibilité ; • respecter les clauses du devis. Sur le site www.handibat.info, rubrique «trouver un professionnel Handibat» une carte s’affiche et en cliquant sur le département concerné, apparaît la liste des entreprises labellisées avec leur spécialité et leur commune d’implantation. Mais vous trouverez également sur ce site, des renseignements sur les aides financières possibles ainsi que de nombreuses autres informations utiles. •R aisonner en continuité de la chaîne de déplacement ; •V eiller au respect des délais et à la bonne gestion de chantier ; •C ollaborer avec d’autres professionnels : ergothérapeutes, spécialistes de l’habitat, associations… Le professionnel du bâtiment titulaire de la marque Handibat met en place une démarche qualité au bénéfice de tous qui implique de respecter la Michel AMAUGER Membre du CODERPA 9 Vos droits LE DEFENSEUR DES DROITS Les missions du Défenseur des droits ayant été présentées dans la lettre précédente (juin 2014), il s’agit désormais de les illustrer plus concrètement au travers de deux décisions rendues par l’institution concernant les droits des personnes âgées. garanties offertes par le contrat. Le collaborateur renvoie le couple aux termes de la notice d’information jointe au courrier : «l’adhérent doit être âgé au jour de l’adhésion d’au moins 16 ans et ne pas avoir dépassé 70 ans au 31 décembre de l’année d’adhésion». Le fait pour une mutuelle de refuser de contracter avec un client compte tenu de son âge est-il constitutif d’une discrimination ? Les époux ont adressé par courrier du 8 avril 2010 une réclamation à la HALDE, cette dernière ayant été depuis 2011 refondue au sein de l’institution du Défenseur des droits, lutte contre les discriminations. Q uels sont les faits ? Un couple a réalisé un devis sur le site internet de la Mutuelle X, en vue de leur éventuelle adhésion aux garanties santé du contrat. A la suite de ce devis, une collaboratrice de la Mutuelle X leur a adressé un courrier portant demande d’adhésion au contrat collectif. L’époux a signé cette demande puis l’a retournée à la mutuelle. Q ue fait le défenseur des droits à réception de la réclamation des époux ? • Les services du Défenseur des droits procèdent à une analyse juridique Saisi de cette demande, le défenseur des droits l’instruit afin de savoir si les époux X ont été victimes du délit de discrimination fondée sur l’âge dont l’article 225-1 du Code pénal prévoit et punit le fait de refuser ou de subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service en raison de l’âge. L’adhésion à un contrat d’assurance constitue une fourniture de service. Mais moins d’un mois après, la mutuelle a contacté l’époux pour l’informer que son épouse, âgée de 74 ans ne pourrait pas bénéficier des Après analyse juridique, il ressort que ce refus n’est pas constitutif d’une discrimination : l’assurance reposant sur un aléa sur la réalisation future d’un événement assuré, la compagnie d’assurance assure en fonction de la probabilité de réalisation. •A près analyse juridique, le Défenseur des droits fait ses préconisations Le Défenseur des droits, dans son rôle de promotion des bonnes pratiques et de réflexion, propose au travers de cette affaire un partenariat avec les acteurs de l’assurance pour mener un travail sur les enjeux liés à la fixation des limites d’âge en matière d’assurances de personnes. 10 victimes du délit de discrimination fondée sur l’âge dont l’article 225-1 du Code pénal interdit de refuser ou de subordonner la fourniture d’un bien ou d’un service en raison de l’âge. Le Défenseur des droits décide également de communiquer son analyse des faits et la décision consécutive aux ministres concernés et leur demande de l’informer de leurs observations dans un délai de 6 mois. Dans sa décision, le Défenseur des droits considère que le fait pour la société immobilière X de ne pas exécuter le contrat constitue une discrimination fondée sur l’âge. Le fait de refuser de contracter un bail à un couple compte tenu de son âge est-il constitutif d’une discrimination ? Quels sont les faits ? Un couple a signé un bail avec une agence immobilière X, représentant le bailleur. Le jour de l’état des lieux et de la remise des clés, le bailleur présent a finalement refusé de remettre les clés au couple au motif qu’il bénéficiait «d’un régime particulier». Le régime particulier renvoyant à l’âge des candidats est défini par la loi du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs dite «Mermaz». Cette loi instaure un régime particulier, plus protecteur pour les locataires âgés de plus de 70 ans, consistant en l’obligation pour le propriétaire de rechercher une solution de relogement pour son locataire. Le bailleur s’est ensuite justifié auprès du couple disant qu’il avait révoqué le mandat donné à l’agence immobilière de louer l’appartement en question. • Les services du Défenseur des droits présentent leurs observations devant le Tribunal d’instance saisi du litige Le fait de présenter des observations en justice ne signifie pas que le Défenseur des droits peut représenter le justiciable dans un procès, contrairement à l’avocat. Pour autant, les services peuvent faire parvenir à la justice leur analyse. Le tribunal d’instance de Paris dans sa décision du 20 mai 2011 a jugé qu’ «en refusant de régulariser le bail avec le preneur, pour des considérations, en réalité liées à l’âge du preneur, la société a commis une faute envers le demandeur, lequel ne peut se voir opposer de telles considérations en application de l’article 225-1 du code pénal sans subir une discrimination punie par la loi». La société ayant de ce fait commis une faute contractuelle, a été condamnée à réparer le préjudice subi par le couple. Les époux ont adressé une réclamation au défenseur des droits par courrier en date du 18 février 2011. Q ue fait le défenseur des droits à réception de la réclamation des époux ? • Les services du Défenseur des droits procèdent à une analyse juridique Francis GODFROY Membre du CODERPA Saisi de cette demande, le défenseur des droits l’instruit afin de savoir si les époux X ont été Article rédigé en lien avec les services du Conseil général : Mme GOUEDARD, Direction jeunesse, prévention et sécurité. FLASH INFO motif que ce type de matériel n’est pas spécialement conçu pour ces personnes et peut être utilisé par tout un chacun. C’est une argumentation qui paraît, à tout le moins, assez surprenante. Dans une réponse du Ministère des Finances parue au JO le 22 octobre 2013 (réponse Bocquet n°38 800), il est précisé que l’installation d’une douche à l’italienne,c’est-à-dire de plain pied, sans porte et sans margelle, ne donne pas droit au crédit d’impôt de 25% prévu pour les équipements destinés à faciliter le maintien des personnes âgées et fragilisées à domicile, au Référence : MIEUX VIVRE VOTRE ARGENT - N°387 - Mars 2014 Rémy GUILLAUMIE - Membre du CODERPA 11 Pour vous abonner à cette lettre d’information, pour réagir sur un article, pour en savoir plus ou pour faire connaître une initiative CODERPA 95 Comité Départemental Des Retraités et Personnes Âgées Conseil général du Val d’Oise 2 avenue du Parc CS 20201 CERGY 95032 CERGY PONTOISE CEDEX TÉL. : 01 34 25 39 04 - FAX : 01 34 25 36 97 [email protected] www.valdoise.fr Conseil général du Val d’Oise 2 avenue du Parc CS 20201 CERGY 95032 CERGY PONTOISE CEDEX tél. : 01 34 25 30 30 fax : 01 34 25 33 00 [email protected] www.valdoise.fr