Comptabilité en euro - Treuhänder
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Comptabilité en euro - Treuhänder
RECHNUNGSWESEN BUCHFÜHRUNG IN EURO? verwendete Buchwährung noch der Funktionalwährung bzw. der wesentlichen Währung entspricht. Bei einem Auseinanderklaffen ist eine Umstellung der Buchwährung in Betracht zu ziehen. Genau zu analysieren sind dabei Verschiebungen zwischen den Währungsrisikokategorien. Wenn sich nach der Umstellung der Buchwährung z. B. das Transaktionsrisiko Anmerkungen: 1) Vgl. Seethaler, Peter/Hass, Steffen/Brunner, Marko (2007): «Ermittlung und Aggregation von Währungsrisiken», in: Seethaler, Peter/Steitz, Markus (Hrsg.): «Praxishandbuch Treasury-Management», Wiesbaden 2007, S. 345. 2) Vgl. FAS 52.5 bzw. IAS 21.24 f. 3) Vgl. Ballwieser, Wolfgang: «IFRS-Rechnungslegung», München 2006, S. 172–175; Epstein, Barry J./Mirza, Abbas Ali: «IAS 2006», New York 2006, S. 749–775; Heuser, Paul J./Theile, Carsten: «IFRS Handbuch», Köln 2007, 537–557; Pellens, Bernhard/Fülbier, Rolf Uwe/Gassen, Joachim: «Internationale Rechnungslegung», Stuttgart 2004, S. 629–649. 4) Vgl. FAS 52, Summary, FAS 52.5 f., FAS 52.39 und FAS 52.77-81 bzw. IAS 21.9-11. 5) Vgl. FAS 52.8, FAS 52.41 und – wegen einer erhöhten Übereinstimmung zwischen Transaktionswährung und Buchwährung – vermindert, ist nicht zwangsweise auch von einer Reduktion des ökonomischen Risikos oder des Translationsrisikos auszugehen. Dies bedingt eine integrierte Anpassung des Währungsrisikomanagements. n FAS 52.82 bzw. IAS 21.12 und IAS 21.BC9. 6) Vgl. FAS 52.9 und FAS 52.45 f. bzw. IAS 21.13 und IAS 21.36 f. 7) Vgl. Art. 960 Abs. 1 OR. 8) Art. 957 a Abs. 4 E-OR. 9) Vgl. Eidg. Justiz- und Polizeidepartement: «Botschaft zur Änderung des Obligationenrechts», Bern, 21. Dezember 2007, S. 110. 10) Vgl. FAS 52.10, FAS 52.15 f., FAS 52 Appendix B bzw. IAS 21.34 und Busse von Colbe, Walther: «Zur Umrechnung der Jahresabschlüsse ausländischer Konzernunternehmen für die Aufstellung von Konzernabschlüssen bei Wechselkursänderungen», in: «Liiketaloudellinen Aikakauskirja», Helsinki 1972, S. 306–333. 11) Vgl. Böckli, Peter: «Schweizer Aktienrecht», Zürich 2004, § 8 Rz. 153. 12) Vgl. Art. 960 Abs. 2 OR. 13) Art. 958 d Abs. 3 E-OR. 14) Völlig offen ist bis jetzt, welche Zahlen massgeblich für die Steuererhebung sein sollen. Sofern es der Abschluss in der wesentlichen Währung ist, wird der Staat neu ein Währungsrisiko tragen müssen – wird dagegen auf den CHF-Abschluss abgestellt, so entsteht den Unternehmen ein Spielraum bei der Wahl der Umrechnungsmethode und der Kurse. 15) Vgl. FAS 52, Footnote 2 bzw. IAS 21.38-43. 16) Vgl. Heuser, Paul J./Theile, Carsten: «IFRS Handbuch», Köln 2007, S. 554 f.; Küng, Thomas/Bertschinger, Peter: «Euro-Umstellung des Finanz- und Rechnungswesens», in: KPMG (Hrsg.): «Audit Committee News», Ausgabe 17, Zürich 2007, S. 7 f. R É SU M É Comptabilité en euro Les entreprises suisses tiennent en général leurs livres de comptes en francs. Or, bon nombre d’entre elles entretiennent des relations avec d’autres espaces économiques et produisent ou vendent directement de l’étranger. D’où cette question: dans quelle monnaie sont-elles censées tenir et présenter leurs comptes? En termes de garantie du cours de change, une entreprise qui axe son activité sur l’espace euro peut avoir intérêt à convertir sa monnaie comptable de CHF en EUR, afin d’éliminer notamment le risque de change inhérent à la monnaie européenne. Ce qui, toutefois, crée un risque sur le CHF, par exemple si les salaires sont versés en francs. Il faut aussi s’accommoder d’un niveau des taux d’intérêt plus élevé dans l’UE. La question de savoir s’il convient de convertir la monnaie de compte et, éventuellement, la monnaie de présentation dépend entre autres de la monnaie fonctionnelle. Aux termes des US GAAP et des IFRS, il s’agit de la monnaie dans la zone monétaire de laquelle l’entreprise opère à titre principal ou qui reflète le mieux l’environnement économique dans lequel elle exerce son activité. 4 | 2008 D E R S C H W E I Z E R T R E U H Ä N D E R Une entreprise qui opère essentiellement dans l’espace EEE aura comme monnaie fonctionnelle l’EUR. Ce qui implique d’évaluer en EUR des comptes annuels arrêtés conformément aux normes US GAAP ou IFRS et de les présenter dans cette même monnaie. D’après la législation en vigueur, les comptes établis selon le droit commercial doivent être évalués et présentés en CHF. Ce qui pose une autre question: dans une telle situation, faut-il tenir ses livres en CHF ou en EUR? é Dans une comptabilité en CHF, l’état financier régi par le droit commercial peut être établi directement en CHF sur la base des données existantes. L’établissement des comptes selon les normes US GAAP ou IFRS requiert la conversion en EUR de l’état libellé en CHF, et ce, au moyen de la méthode temporelle. é Il est également envisageable de tenir la comptabilité directement en EUR, afin de disposer immédiatement de données pour les comptes à clôturer selon les normes US GAAP ou IFRS. Pour garantir une évaluation correcte dans les états financiers en CHF selon le droit commercial, la méthode temporelle s’impose là encore. é Pour passer d’une monnaie à l’autre sans recourir nécessairement à des méthodes de conversion, on pourrait aussi concevoir une comptabilité parallèle, selon laquelle toutes les transactions seraient saisies séparément dans les deux monnaies. D’une façon ou de l’autre, si l’on veut respecter toutes les exigences, il faut soit recourir à la méthode temporelle, qui est fastidieuse, soit tenir une comptabilité parallèle, dans laquelle le collationnement des valeurs tient du défi. Ces difficultés tomberaient avec la réalisation du projet de nouvelle législation sur la présentation des comptes. Ce projet permettant de tenir les livres de comptes dans la monnaie fonctionnelle est de nature à permettre d’éviter une conversion complexe à l’aide de la méthode temporelle ou une comptabilité parallèle. Telle qu’elle est revendiquée, la conversion dans la monnaie du pays des états financiers établis selon le droit commercial serait assez facilement réalisable selon la méthode du cours de clôture. PS/AM 225