CRÉDITtBAIL IMMOBILIER
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CRÉDITtBAIL IMMOBILIER
CRÉDIT-BAIL IMMOBILIER : AVANTAGE FISCAL TEMPORAIRE POUR LA CESSION-BAIL « L’article 9 de la loi de finances pour 2011, permet le maintien d’une mesure d’aide aux entreprises initialement mise en œuvre dans le cadre du plan de relance gouvernementale. L’objectif de cette mesure temporaire dont la validité est repoussée jusqu’au 31 décembre 2012, est de favoriser le refinancement à long terme des entreprises ». Elle permet, comme l’indique le texte cidessous, d’étaler l’imposition de la plus-value dégagée lors d’une opération de cession-bail d’immeuble : « Lorsqu’une entreprise cède un immeuble à une société de crédit-bail dont elle retrouve immédiatement la jouissance en vertu d’un contrat de créditbail, le montant de la plus-value de cession de cet immeuble peut être réparti par parts égales sur les exercices clos pendant la durée du contrat de crédit-bail sans excéder quinze ans. Toutefois, lorsque l’immeuble est acquis par l’entreprise ou que le contrat de crédit-bail est résilié, le solde est imposé immédiatement. » La cession-bail ou lease back Le principe de la cession-bail est le suivant : l’entreprise propriétaire d’un immeuble professionnel, figurant à l’actif immobilisé du bilan, le vend à un crédit-bailleur immobilier et simultanément le prend en crédit-bail immobilier. Il s’agit pour l’entreprise d’une vente sans dépossession de la propriété économique avec la faculté de retrouver la propriété juridique de l’immeuble à l’issue du contrat. Qui peut bénéficier de cette mesure ? Peuvent donc en bénéficier toutes les entreprises exerçant une activité imposable dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux ou des Bénéfices Agricoles, ainsi que les entreprises soumises à l’IS, quel que soit leur chiffre d’affaires, leur nombre de salariés ou leur qualité d’appartenance ou non à un groupe. Comme pour toute opération de lease back, Natixis Bail privilégie les sociétés en développement ainsi que les sociétés engagées dans des opérations de croissance externe. Quels sont les actifs immobiliers concernés ? Cette mesure vise les immeubles habituellement financés en crédit-bail immobilier, à savoir un immobilier existant à usage professionnel : locaux industriels, entrepôts, bureaux, surfaces commerciales. La réalisation d’une extension de l’immobilier peut être également envisagée dans le contexte d’une telle opération. Dans le cadre d’une cession-bail, la qualité de l’immobilier et la qualité de son environnement sont deux éléments prépondérants. Natixis Bail privilégie donc l’immobilier professionnel récent, banalisable et respectant les normes techniques, de sécurité ainsi que les normes environnementales. Un emplacement de qualité est également un critère déterminant. Natixis Bail a fixé un seuil minimal d’intervention de 1 million d’euros. Le texte de loi ne prévoit pas de restriction quant à l’accès à cette mesure. Natixis lease banque de financement & d’investissement / épargne / services financiers spécialisés Quels sont les avantages ? Quelle conséquence fiscale ? Avec cette disposition, la plus-value de cession est étalée par parts égales pendant la durée du contrat de crédit-bail immobilier sans excéder 15 ans. En conséquence, l’impôt sur la plus-value, normalement effectif lors de la cession-bail, est lui-même étalé sur la durée du crédit-bail sans excéder 15 ans. En cas de levée de l’option d’achat par anticipation ou en cas de résiliation, le solde de la plus-value est immédiatement imposable. Par ailleurs, dans les opérations de cession-bail, le législateur a prévu un droit de mutation au taux réduit de 0,715 % (contre 5,09 % pour le droit commun) ce qui est fiscalement très peu pénalisant. Natixis Bail préconise les montages sur des périodes de 10 à 12 ans afin d’éviter à l’entreprise le paiement des frais de publicité du contrat (frais obligatoires pour les contrats de crédit-bail d’une durée supérieure à 12 ans). Bien évidemment, la cession-bail possède de nombreux avantages, inhérents à son cadre réglementaire : le financement porte sur la totalité de l’investis sement, ➜ les loyers de crédit-bail constituent des charges d’exploitation totalement déductibles du bénéfice imposable (à l’exception de la fraction correspondant à la valeur initiale du terrain reportée en fin de contrat), ➜ le crédit preneur bénéficie d’un amortissement accéléré par rapport à d’autres modes d’acquisi tion, ce qui se traduit par un avantage en trésorerie lié à l’économie d’impôts, ➜ ➜ Une entreprise (à l’IS) détient depuis plusieurs années un actif immobilier dont la valeur nette comptable ressort à 2 000 000 €. Dans le cadre de son développement elle souhaite réaliser une opération de cession-bail sur 12 ans pour un montant de 4 100 000 €. La plus value constatée lors de la cession s’élève à 2 100 000 €, qui pourra être étalée sur la durée du contrat de CBI. Soit : Valeur nette comptable : 2 000 000 € Prix de cession : 4 100 000 € Plus-value : 2 100 000 € Régime antérieur (droit commun à 34 %) de l’IS : 2 100 000 € x 34 % = 714 000 € Régime actuel (LFR 2009) : ➜ étalement de la plus-value : 2 100 000 € / 12 = 175 000 € par an ➜ taxation à l’IS : 175 000 € x 34 % = 59 500 € la première année Différence de fiscalité lors de l’année de la cession : 714 000 € - 59 500 € = 654 500 € Sur la base d’un taux d’actualisation de 5,5 % le gain d’IS ressort à plus de 28 %. sous certaines conditions, le crédit-bail immobilier permet également la mise en place de montages structurants répondant aux exigences des normes IAS ou IFRS. Natixis Bail – Société anonyme au capital de 154 868 220 euros – 309 112 605 RCS Paris Siège social : 30, avenue Pierre Mendès France – 75013 Paris - Direction commerciale : 4, place de la Coupole – 94676 Charenton-le-Pont cedex Mandataire d’intérimaire d’assurance – ORIAS N° 07 029 361 Natixis Bail est une filiale de Natixis Lease – www.lease.natixis.fr 01/11 - Document non contractuel - © vnlit / Shutterstock Grâce à cette mesure, la trésorerie de l’entreprise bénéficie de ce décalage dans le temps du paiement de l’impôt sur la plus-value. Pour une cession-bail d’une durée de 12 ans, ce décalage représente une économie d’impôt de l’ordre de 25 à 30 % par rapport à la situation antérieure. Exemple