Ein Appell mit Bildern Appel du pied par l`image
Transcription
Ein Appell mit Bildern Appel du pied par l`image
19.3.2008 14:34 Page 1 4/2008 Nr.390 Fr.6.– cb390_avril_2008.qxp Le cinéma à l’ère de Barbe-Bleue «Cher Monsieur, cher papa» de François Kohler, présenté en compétition au Festival international de cinéma Visions du Réel de Nyon Au fil des restrictions budgétaires, mesures d’austérité et autres serrages de ceinture, le crédit gouvernemental octroyé à la création cinématographique suisse stagne depuis des années. Marc Wehrlin, prédécesseur de Nicolas Bideau au rayon cinéma de la Confédération, s’est bagarré pour le fameux «Quantensprung» («bon en avant» en français) sans parvenir à atteindre l’entier de cet objectif. Les espoirs les plus fous ont ensuite salué l’arrivée à la tête du Département fédéral de l’intérieur de Pascal Couchepin, radical bon teint qui allait enfin décrocher pour le cinéma ce que la socialiste minoritaire Ruth Dreifuss n’avait pas réussi à obtenir. Las! Comme Anne, la belle-sœur de Barbe-Bleue, cinéastes et producteurs n’ont pour l’essentiel rien vu venir, quand bien même tout augmente. Par exemple le loyer des bureaux de Ciné-Bulletin, qui a soudain grimpé d’un tiers à la faveur d’une adaptation à l’indice du coût de la vie! La revendication du lobby Vision 2008 (4 x 5 millions de francs, soit 20 millions en quatre ans) tombe donc à point nommé. Pour convaincre de sa pertinence les parlementaires et autres décideuses ou décideurs, une exposition dédiée au cinéma suisse se tient à Berne jusqu’au 31 mai (voir ci-contre et page 27). On peut notamment y voir quelques personnages de «Max & Co», prodigieuse et savoureuse animation suisse signée par Samuel et Frédéric Guillaume très injustement restée sur le bord de la route devant «le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie…». Françoise Deriaz, rédactrice en chef Exposition de Cinésuisse Appel du pied par l’image Der Film im Zeitalter Blaubarts Afin de plaider pour le doublement du crédit du cinéma par la Confédération, Cinésuisse s’est postée à deux pas du Palais fédéral pour monter une exposition politique inaugurée par un discours du cinéaste Andres Brütsch (voir page 27). Jusqu’au 31 mai et sous l’enseigne Cinéma suisse – Rêver, créer, financer, l’image d’un septième art helvétique jalonné de succès et symbole de diversité tient le haut du pavé à la Tour des prisons de Berne. Par Mathieu Loewer «L’idée d’une exposition a été lancée fin 2007. La Tour des prisons de Berne, Forum politique de la Confédération, était libre entre mars et mai, l’assemblée des membres de Cinésuisse a donné son accord en janvier et nous avons tout organisé en deux mois; c’était le bon moment pour faire suite page 3 Ausstellung von Cinésuisse Ein Appell mit Bildern Im Zuge all der Budgetkürzungen, Schlankheitskuren und verschiedenster Sparmassnahmen stagniert der Bundeskredit für den Schweizer Film seit Jahren. Nicolas Bideaus Vorgänger im Filmbereich, Marc Wehrlin, kämpfte für den berühmten «Quantensprung», allerdings ohne dessen Ziel ganz zu erreichen. Der Freisinnige Pascal Couchepin wurde mit höchsten Erwartungen begrüsst, als er die Leitung des Eidgenössischen Departements des Innern übernahm; endlich würde er das Geld für den Film bereitstellen, was der eine Minderheit vertretenden Sozialdemokratin Ruth Dreifuss nicht gelungen war. Doch, ach! Wie Anne, Blaubarts Schwägerin, haben die Cineastinnen und Produzenten nichts kommen sehen, obwohl alles teurer geworden ist. Zum Beispiel auch die Miete für das Büro von CinéBulletin, die plötzlich in Anpassung an den Lebenshaltungsindex um ein Drittel gestiegen ist! Die Forderung von Vision 2008 (4 x 5 Millionen Franken, also 20 Millionen in vier Jahren) kommt also gerade zur richtigen Zeit. Eine dem Schweizer Film gewidmete Ausstellung in Bern (bis 31. Mai, siehe nebenstehend und auf Seite 27) soll Parlamentsmitglieder und weitere Entscheidungsträgerinnen und -träger von dieser Forderung überzeugen. Unter anderem sind mehrere Figuren aus «Max & Co» ausgestellt, dem aussergewöhnlichen und köstlichen Schweizer Trickfilm von Samuel und Frédéric Guillaume, der auf der Strecke geblieben ist und «nichts als den blauen Himmel und das grüne Gras sieht …». Françoise Deriaz, Chefredaktorin Keine zwei Schritte vom Bundeshaus entfernt plädiert Cinésuisse im Rahmen einer vom Cineasten Andres Brütsch eröffneten Ausstellung (mehr auf Seite 27) für die Verdoppelung des Filmkredits des Bundes. Bis am 31. Mai beherrscht das Bild eines von Erfolg gekrönten und die Vielfalt symbolisierenden Schweizer Films den Käfigturm Bern, unter dem Logo Schweizerfilm Träume, Geld und Geist. Von Mathieu Loewer «Die Idee zur Ausstellung kam Ende 2007 auf. Das Polit-Forum des Bundes im Käfigturm war zwischen März und Mai noch frei. Im Januar befürwortete die Mitgliederversammlung von Cinésuisse den Plan, und es blieben uns zwei Monate für die Organisation; der Zeitpunkt für eine politische Fortsetzung Seite 3 Sommaire Inhalt Exposition de Cinésuisse: appel du pied par l’image / Ausstellung von Cinésuisse: ein Appell über das Bild Visions du Réel: le documentaire suisse en question / Visions du Réel: schweizer Dokumentarfilm steht zur Debatte La solitude numérique du cinéaste du réel / Die Einsamkeit beim Filmen des «Cinéma du Réel» Fondation culturelle de Suissimage: 20 bougies pour la Kuko / Stiftung Kulturfonds Suissimage: 20 Kerzen für die Kuko Stage Pool: plus-value pour le stage professionnel / Stage Pool: Mehrwert für den professionellen Stage Rubriques Rubriken 1 6 10 20 24 Brèves / Kurz dès / ab 7 A l’affiche... / Im Kino... 16-17 Communications / Mitteilungen 27 Subventions / Filmförderung 29 Festivals 30 En production / In Produktion – Impressum 31 C I N E b u l l e t i n Abonnements Tel. 021 642 03 30 – Fax 021 642 03 31 E-Mail: [email protected] – www.cine-bulletin.ch CINE-BULLETIN 4/2008 1 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 3 cinésuisse Appel du pied... suite de la page 1 une exposition politique», explique Sven Wälti, secrétaire de l’Association faîtière de la branche suisse du cinéma et de l’audiovisuel. Plutôt habituée à défendre la cause du cinéma suisse dans les couloirs du Palais fédéral, celle-ci a saisi l’opportunité de mettre en scène son message – résumé par une citation de l’ancien président français François Mitterrand: «Un pays qui ne produit plus ses propres images perd son âme» – et son combat: augmenter de 20 à 40 millions le soutien annuel de l’Etat à la production cinématographique d’ici 2011. Le tempo est en effet idéal puisque le budget de la Confédération, voté en décembre, est discuté dans les commissions en automne. Et les succès en salles des films suisses désormais plus fréquents donnent plus de poids à cette revendication. L’exposition n’étant pas réservée aux seuls parlementaires, elle aura par ailleurs profité de la popularité de la Nuit des musées du 28 mars. Proche du Palais fédéral, le lieu est également propice à la visite des parlementaires. Jean-François Steiert (PS), Yvonne Gilli (Verts), Kurt Fluri (Radical), Oskar Freysinger (UDC) et Kathy Riklin (PDC) sont d’ailleurs invités à une controverse le 26 mai vers 19 heures. D’autres débats seront sans doute organisés selon l’actualité. Diversité et succès Pour le cinéaste Andres Brütsch, organisateur de l’exposition, cette initiative a le mérite de rompre avec le quotidien de Cinésuisse (lobbying auprès des parlementaires et dans les festivals, projections au Palais fédéral, etc.): «Nous ne voulions pas seulement réclamer de l’argent, mais aussi offrir quelque chose, montrer ce que l’on a fait: des films! Le cinéma suisse a une tradition, une diversité et une qualité qui doivent perdurer.» Andres Brütsch, organisateur de l’exposition Cinéma suisse Diversité, voilà le maître mot. Elle s’illustre déjà dans l’escalier en colimaçon qui mène au premier étage de la Tour des prisons où serpente un ruban de photogrammes représentant des affiches de films. On débouche ainsi sur une salle dans laquelle la liste des titres soutenus par la Confédération s’enroule au- 1. «Uli le valet de ferme», «La Salamandre», «Voyage vers l’espoir», «Les faiseurs de Suisses», «L’âme sœur», «Berezina ou les derniers jours de la Suisse», «Mais im Bundeshuus - Le génie helvétique», «Je m’appelle Eugen», «Les mamies font pas dans la dentelle», «Tout un hiver sans feu». Ein Appell... Fortsetzung von Seite 1 Ausstellung war gut», erklärt Sven Wälti, Geschäftsführer des Dachverbands der Schweizerischen Filmund Audiovisionsbranche. Dieser ist sich eher gewohnt, den Schweizer Film in den Gängen des Bundeshauses zu verteidigen, hat nun aber die Gelegenheit ergriffen, seiner Botschaft eine Plattform zu geben – unterstellt wird sie einem Motto des früheren französischen Staatspräsidenten François Mitterrand: «Ein Land, das keine eigenen Bilder mehr produziert, verliert seine Seele»: für seinen Kampf um die Erhöhung des jährlichen Bundesbeitrags an die Filmproduktion von 20 auf 40 Millionen bis 2011. Der Zeitpunkt ist tatsächlich ideal, denn im Herbst werden die Kommissionen das Bundesbudget besprechen, über das im Dezember abgestimmt wird. Und die jüngsten Kinoerfolge von Schweizer Filmen verleihen der Forderung zusätzliches Gewicht. Die Ausstellung wendet sich nicht nur an Parlamentsmitglieder und wird daher auch von der Popularität der Museumsnacht am 28. März profitieren. Doch die Nähe zum Bundeshaus tour d’une immense bobine; aux murs, dix vitrines présentent autant de fleurons de la production nationale reflétant sa variété: films alémaniques et romands, documentaires et de fiction, d’auteur et blockbusters, anciens et récents, Heimatfilm et Nouveau cinéma suisse 1. Le choix des œuvres plaide aussi pour une définition généreuse du succès: en salles, critique, dans les festivals ou les cérémonies de congratulations nationales. Le programme des Ciné-déjeuners du 3e étage – une cinquantaine de longs métrages projetés gratuitement en semaine – a été élaboré dans le même esprit. Seule l’image de l’affiche vient contredire ce portrait tout en nuances du septième art helvétique: une croix suisse en pop-corn sur fond rouge. De quoi faire hurler les allergiques Cinéma suisse - Rêver, créer, financer, exposition politique organisée par l’association Cinésuisse à la Tour des prisons de Berne jusqu’au 31 mai wird gewiss einige Parlamentarier zu einem Besuch bewegen. JeanFrançois Steiert (SP), Yvonne Gilli (Grüne), Kurt Fluri (FDP), Oskar Freysinger (SVP) und Kathy Riklin (CVP) sind übrigens am 26. Mai um 19.00 Uhr zu einer kontroversen Diskussion eingeladen. Und je nach Aktualitäten sind weitere Debatten geplant. Vielfalt und Erfolg Für den Cineasten Andres Brütsch, Organisator der Ausstellung, ist es wichtig, dass diese Initiative den Alltag von Cinésuisse (Lobbying im Parlament und an Festivals, Filmvorführungen im Bundeshaus usw.) durchbricht: «Wir möchten nicht nur Geld fordern, sondern auch etwas bieten und zeigen, was wir machen: Filme! Der Schweizer Film Sven Wälti, Geschäftsführer von Cinésuisse weist Tradition, Vielfalt und Qualität auf; diese müssen weiter bestehen.» Vielfalt, das Schlüsselwort! Sie zeigt sich bereits in der Wendeltreppe, die zum ersten Stockwerk des Käfigturms führt. Ein Band mit Abzügen von Filmplakaten schlängelt sich ihr entlang. Man gelangt in einen Raum, in dem sich eine Liste der vom Bund unterstützten Titel um eine riesige Spule schlingt; den Wänden entlang sind in zehn Vitrinen zur Illustration der Vielfalt die Kleinode der einheimischen Produktion zu sehen: Deutschschweizer und Westschweizer Filme, Dokumentar- und Spielfilme, Autorenfilme und Blockbusters, alte und neue, der Heimatfilm und der Neue Schweizer Film1. Die Werkauswahl lässt eine weite Definition von Erfolg zu: im Kino, bei der Kritik, an Festivals und bei nationalen Feierlichkeiten. Das Programm des Lunchkinos im 3. Stockwerk – rund 1. «Uli der Knecht», «La Salamandre», «Reise der Hoffnung», «Die Schweizermacher», «Höhenfeuer», «Beresina oder Die letzten Tage der Schweiz», «Mais im Bundeshuus», «Mein Name ist Eugen», «Die Herbstzeitlosen», «Tout un hiver sans feu». CINE-BULLETIN 4/2008 3 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 4 cinésuisse au maïs grillé et au cinéma de consommation qui lui est associé! Andres Brütsch réfute une telle lecture: «L’affiche fait très ‹cinéma›, elle indique immédiatement de quoi il s’agit. Les films suisses sont dans les salles, voilà le message qu’elle délivre. Le but est surtout d’attirer les gens, qui découvriront ensuite l’exposition. Je pense qu’elle remplira bien cette fonction.» Le paradoxe «Max & Co» Plus didactique, le deuxième étage accueille de grands panneaux expliquant les tenants et aboutissants de l’encouragement fédéral au cinéma (bases légales, instruments de soutien, etc.) – mais aussi un bar! Audessus du comptoir, on peut apprécier les préjugés les plus répandus sur le cinéma suisse et son encouragement par la Confédération, puis les arguments de Cinésuisse. Pour en savoir plus, il faut grimper jusqu’au sommet de la tour, où l’on trouve une abondante documentation et un moniteur diffusant interviews et making of. Reste le quatrième étage, qui dévoile les coulisses du long métrage d’animation «Max & Co» avec quel- 50 Filme, die unter der Woche kostenlos zu sehen sind – entstand im selben Geist. Einzig das Plakat widerspricht diesem nuancierten Portrait der siebten Kunst in der Schweiz: ein Schweizer Kreuz aus Popcorn auf rotem Hintergrund. Grund genug, jene auf den Plan zu rufen, die auf Popcorn und den damit in Verbindung gebrachten «Kinokonsum» allergisch reagieren! Andres Brütsch weist diese Lesart von sich: «Das Plakat ist typisch fürs Kino, man weiss sofort, worum es geht. Schweizer Filme sind im Kino zu sehen, das ist die Botschaft. Das erste Ziel ist, die Leute aufmerksam zu machen, damit sie in die Ausstellung kommen. Ich glaube, das Plakat wird diese Funktion gut erfüllen.» Das Paradox «Max & Co» Das zweite Stockwerk ist didaktischer; dort wird auf zwei grossen Tafeln die Bundesfilmförderung erklärt (Rechtsgrundlagen, Förderinstrumente usw.), und es gibt dort auch eine Bar! Über der Theke kann man die oft gehörten Vorurteile gegenüber dem Schweizer Film und der Bundesförderung sowie die Gegenargumente von Cinésuisse lesen. Will man noch mehr wissen, 4 CINE-BULLETIN 4/2008 succès! Et ce n’est d’ailleurs pas sa mission.» Quel que soit son score au boxoffice, «Max & Co» n’en est pas moins une réussite artistique, saluée comme telle par la presse française, et témoigne en effet d’une ambition trop rare en terre helvétique. En cela, il incarne un cinéma suisse audacieux qui recèle les qualités pour séduire le grand public et, espérons-le, les autorités politiques. ■ Le discours prononcé le 4 mars au vernissage par Andres Brütsch est publié dans la rubrique Communications en page 27. Johanna Bantzer et Philippe Graber dans «Der Freund» de Micha Lewinsky, à l’affiche en Suisse romande dès le 2 avril ques poupées, accessoires et éléments de décor. Si les résultats en salles du film de Samuel et Frédéric Guillaume ne sont pas à la hauteur des attentes, Andres Brütsch ne renie pas son choix: «C’est un miracle que ce film existe, on croyait que c’était impossible dans ce pays. Chapeau à Robert Boner, Benoît Dreyer et aux frères Guillaume! Il faut saluer leur courage, qui fait souvent défaut aux cinéastes suisses... ‹Max & Co› ne rencontre pas le succès prévu et c’est hélas une catastrophe pour le producteur, mais pas pour le cinéma suisse. Aux Etats-Unis, on dit: 100 scripts, 10 films, 1 succès. Si on savait à l’avance quels films vont marcher, la Confédération ne soutiendrait que des muss man den obersten Teil des Käfigs erklimmen, wo einen eine ausgiebige Dokumentation und ein Bildschirm erwarten, der in einer Endlosschlaufe Interviews und Making of zeigt. Bleibt noch das vierte Stockwerk mit den Kulissen des langen Trickfilms «Max & Co» mit Puppen, Accessoires und Ausstattungselementen. Zwar entsprechen die Einspielergebnisse des Films von Samuel und Frédéric Guillaume nicht den Erwartungen, dennoch bereut Andres Brütsch seine Wahl nicht: «Es ist ein Wunder, dass dieser Film zustande kam, das hielt man in diesem Land für unmöglich. Hut ab vor Robert Boner, Benoît Dreyer und den Brüdern Guillaume! Sie haben einen Mut gezeigt, wie er den Schweizer Filmschaffenden oft fehlt… ‹Max & Co› hat nicht den erwarteten Erfolg, und das ist leider eine Katastrophe für den Produzenten, aber nicht für den Schweizer Film. In den USA pflegt man zu sagen: 100 Scripts, 10 Filme, www.kaefigturm.admin.ch www.cinesuisse.ch Texte original: français ein Erfolg. Wenn man im Voraus wüsste, welche Filme gut laufen, würde der Bund nur Erfolge unterstützen! Das ist aber nicht seine Aufgabe.» Wie auch immer die Eintrittszahlen lauten: «Max & Co» ist ein künstlerischer Erfolg und wird in der französischen Presse entsprechend gelobt. Er zeugt von einer in unserem Land allzu raren Ambition und ist Symbol für den kühnen Schweizer Film, der die Qualitäten hat, die nötig sind, um ein breites Publikum und, so hoffen wir, die politischen Entscheidungsträger zu begeistern. ■ Die Rede, die Andres Brütsch am 4. März an der Vernissage hielt, ist in der Rubrik Mitteilungen auf Seite 27 zu lesen. www.kaefigturm.admin.ch www.cinesuisse.ch «Salonica» von Paolo Poloni, im Kino in der Deutschschweiz ab 3. April Originaltext: Französisch cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 6 visions du réel place dans les grilles de programmation des chaînes. Une telle commission, qui traite les deux types de projets, peut d’autant mieux les identifier par effet de comparaison. Elle ne décide pas quels films sont destinés au grand ou au petit écran, mais peut donner des recommandations si un projet ne correspond pas aux attentes d’un long métrage de cinéma, ou l’inverse. Visions du Réel Le documentaire suisse en question Avec une trentaine de films sélectionnés – notamment, en compétition, «Cher Monsieur, cher papa» de François Kohler et «The Beast Within» d’Yves Scagliola – le documentaire helvétique est à nouveau bien représenté à Visions du Réel, dont la 14e édition se tient du 17 au 23 avril. Cette année encore, son marché international Doc Outlook prend de l’ampleur. Jean Perret, son directeur évoque ici ses fonctions d’expert à l’Office fédéral de la culture (OFC), la collaboration du festival avec la Section du cinéma et son chef Nicolas Bideau, l’Académie du Cinéma Suisse et la sélection helvétique. CB revient par ailleurs sur le débat Nuovi supporti e nuovi linguaggi nel documentario, qui a eu lieu en mars dernier à Lugano (voir page 10). Jean Perret, directeur de Visions du Réel Propos recueillis par Mathieu Loewer Pour Ivo Kummer, directeur des Journées de Soleure, les grands documentaires de cinéma sont devenus plus rares parce qu’ils sont moins soutenus par l’OFC et la Fondation zurichoise pour le cinéma (voir CB janvier 2008). Partagez-vous ce point de vue? Non. Il se trouve que j’ai été invité à faire partie du sous-comité de la Section du cinéma qui attribue les aides aux documentaires et je sors justement d’une session de trois jours. Dans cette commission constituée par Nicolas Bideau, il y a une volonté de réaffirmer l’existence sur le marché du long métrage documentaire suisse de création. Le sous-comité Documentaire expertise les projets de films pour le grand et le petit écran. Un débat sur ce qui les distingue avait été organisé à Nyon… La distinction est fertile et fait l’objet de discussions approfondies au sein de la commission. Elle est nécessaire pour éviter les amalgames, car les documentaires cinématogra- Visions du Réel Schweizer Dokumentarfilm steht zur Debatte Der Schweizer Dokumentarfilm ist am Festival Visions du Réel, das zum 14. Mal vom 17. bis zum 23. April stattfindet, wieder gut vertreten. Rund 30 Filme wurden ausgewählt, zwei von ihnen nehmen am Wettbewerb teil: «Cher Monsieur, cher papa» von François Kohler und «The Beast Within» von Yves Scagliola. Ausserdem wurde der internationale Markt Doc Outlook heuer erweitert. Im Folgenden spricht Festivaldirektor Jean Perret über seine Arbeit als Experte des Bundesamtes für Kultur (BAK), die Zusammenarbeit des Festivals mit der Sektion Film und deren Leiter Nicolas Bideau, die Schweizer Filmakademie und die Sélection helvétique. Ferner kommt CB auf die Debatte Nuovi supporti e Nuovi linguaggi nel documentario zurück, die im März in Lugano stattgefunden hat (siehe Seite 10). Das Gespräch führte Mathieu Loewer Nach Meinung des Direktors der Solothurner Filmtage, Ivo Kummer, sind lange Kinodokumentarfilme seltener geworden, weil sie vom BAK und von der Zürcher Filmstiftung weniger Unterstützung erhalten (siehe CB Januar 2008). Teilen Sie diese Einschätzung? Nein. Ich wurde in den Ausschuss Dokumentarfilm der Sektion Film berufen, der Dokumentarfilmen Unterstützung gewährt, und soeben ist eine dreitägige Sitzung zu Ende gegangen. In diesem von Nicolas 6 CINE-BULLETIN 4/2008 Bideau gebildeten Ausschuss herrscht der klare Wunsch, den langen Autorendokumentarfilm aus der Schweiz auf dem Markt sichtbarer zu machen. Der Ausschuss Dokumentarfilm begutachtet Filmprojekte fürs Kino und fürs Fernsehen. In Nyon gab es eine Debatte über die Unterschiede … Diese Unterscheidung liefert im Ausschuss ergiebigen Gesprächsstoff. Sie ist nötig, damit keine Ver- phiques et télévisuels relèvent de traditions et de pratiques différentes. D’une part, il s’agit d’améliorer le soutien aux longs métrages qui ont une vraie chance sur le marché, dans les salles d’art et essai ou plus commerciales; d’autre part de permettre aux documentaires produits par la télévision d’avoir un «profil indépendant». Notre ambition est de soutenir les démarches les plus originales, mais il faut que ces films soient adéquats – je n’aime pas le terme «formaté» – pour trouver une wischungen stattfinden, denn der Kino- und der Fernsehdokumentarfilm haben eine unterschiedliche Tradition und Praxis. Die Langfilme, die auf dem Markt, in Arthousekinos und kommerzielleren Sälen eine Chance haben, sollen besser unterstützt werden und die vom Fernsehen produzierten Dokumentarfilme ein «unabhängiges Profil» erhalten. Wir möchten möglichst originelle Projekte unterstützen, die Filme sollten aber dennoch in die Sendeplätze passen. Ein Ausschuss, der beide Projekttypen beurteilt, hat den Vorteil, dass er seine Beurteilung auf Vergleiche stützen kann. Er entscheidet nicht, welche Filme fürs Kino oder fürs Fernsehen sind, sondern gibt Empfehlungen ab, wenn ein Projekt die Erwartungen an einen Kinolangfilm nicht erfüllt oder umgekehrt. Sind Sie nicht versucht, Projekte zu bevorzugen, die den Auswahlkriterien von Visions du Réel entsprechen? Das wäre ein schlechtes Vorgehen. Die einzige Frage, die sich stellt, betrifft die Kompetenz, und diese hat mir das BAK im Dokumentarbereich zugesprochen. Anerkennung, Verteidigung und Darstellung der Vielfalt bilden die editorische Linie N’êtes-vous pas tenté de favoriser des projets répondant aux critères de sélection de Visions du Réel? C’est un mauvais procès. La seule question qui se pose est celle de la compétence et l’OFC a estimé que j’en avais une dans le documentaire. La ligne éditoriale du festival est la reconnaissance, la défense et l’illustration de la diversité. Nous présentons des œuvres d’art et essai très singulières comme des productions de nature plus télévisuelles qui relèvent sans doute de codes plus traditionnels. Il n’est pas question de privilégier certains films dans l’idée qu’ils seraient programmés ensuite dans les «meilleures» sections de Visions du Réel. des Festivals. Wir präsentieren sehr spezielle Arthousefilme wie auch Produktionen, die eher televisueller Natur sind und auf traditionelleren Codes beruhen. Es kommt nicht in Frage, bestimmte Filme zu privilegieren, um sie später ins Programm der «besten» Sektionen von Visions du Réel aufzunehmen. Die Nominationen für den Schweizer Filmpreis – und möglicherweise die Verleihung der Quarze – sollen künftig im Rahmen einer Akademie erfolgen. Was halten Sie als Mitglied des früheren Nominationsausschusses von dieser Neuerung? Dass die Vertreterinnen und Vertreter der Schweizer Branche – vor allem jene, die unsere langjährige Arbeit immer wieder kritisiert haben – die Sache in die Hand nehmen, passt mir sehr gut. Falls die Nominationen fortan die verschiedenen Tendenzen in der Produktion wirklich besser widerspiegeln, so bin ich ihnen sehr dankbar. Das letzte Festival wurde in enger Zusammenarbeit mit dem BAK durchgeführt, das Visions du Réel als wichtigen Anlass betrachtet und ihn mit jährlich 400'000 Franken unterstützt. Wie sieht das heute aus? cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 7 brèves in kürze Les nominations pour le Prix du Cinéma Suisse – et peut-être l’attribution des Quartz – seront votées par une Académie. Ayant été membre de l’excommission de nomination, que pensez-vous de cette nouvelle donne? Que les professionnels suisses – ceux qui ont critiqué le travail que nous avons fait durant des années, en tout cas – prennent cela en main me convient très bien. S’ils démontrent que les nominations seront dès lors plus respectueuses des diverses tendances de la production, je leur en serai très reconnaissant. «The Beast Within» d’Yves Scagliola, en compétition à Visions du Réel Visions du Réel Films suisses Schweizer Filme Compétition internationale The Beast Within d’Yves Scagliola Cher Monsieur, cher papa de François Kohler First Steps In Dreamland de Dominique Fleury Les pâtes en blanc de Léonore Baud Il resto di una storia d’Antonio Prata Roto de David Ballesteros Tierra roja d’Heidi Hassan Helvétiques Article 43 de Denise Gilliand Bolex de Jean-Charles Pellaud Buenos Aires, Zona Sur de Gian Paolo Minelli Los Invisibles d’Ingrid Wildi Liens de sang de Fabienne Abramovich Lisboa dentro de Muriel Jaquerod et Eduardo Saraiva Pereira Mon père, notre histoire de Mercè Carbo Bosch Nu masqué - Notes pour un portrait de femme de Jean-Pierre Garnier La petite boiteuse de Robin Harsch Routes et déroutes avec Nicolas Bouvier de Gaël Métroz Vergissmeinnicht de Jean-François Amiguet et Willy Rohrbach Investigations Letter to Anna d’Eric Bergkraut Regards neufs A 5 minutes de chez moi d’Awwad Nahed Les amoureux du Nil de Léonore Baud Jerusalem Cuts de Liran Atzmor La mère d’Antoine Cattin et Pavel Kostomarov Témoin indésirable de Juan Lozano Séances spéciales Balisage, vidéojournal 1986-1989 de Guy Milliard Bougies soufflées, épilogue de Guy Milliard Journée nocturne de Guy Milliard et Léa Pool Réminiscence de Guy Milliard Cartographie 1 - Le mini-golf de Kamal Musale Cartographie 2 - Les Arches de Philippe Saire Cartographie 3 - Interface de Pierre-Yves Borgeaud Cartographie 4 - (Ha Ha Hey) What are you doing? de Massimo Furlan Cartographie 5 - Rue Centrale 17-19 d’Alain Margot Cartographie 6 - La Vallée de la jeunesse de Fernand Melgar Cartographie 7 - Le bassin de Philippe Saire Cartographie 8 - L’îlot de Mario Del Curto Cartographie 9 - La Boule d’or de Bruno Deville Die Eroberung des Himmels de Hans Richter Debout! Une histoire du mouvement de Carole Roussopoulos Pour vous les filles! de Carole Roussopoulos Viol conjugal, viol à domicile de Carole Roussopoulos et Véronique Ducret La dernière édition a été marquée par une collaboration étroite avec l’OFC, qui tient Visions du Réel pour une manifestation phare désormais soutenue à hauteur de 400'000 francs par année. Qu’en est-il aujourd’hui? La Section du cinéma a décidé d’investir les principaux festivals du pays comme plateformes de communication avec la profession, et pour renforcer les rapports avec l’étranger. Elle nous donne les moyens de développer des réseaux professionnels, des débats sur la diffusion ou les stratégies de promotion, etc. Nous travaillons ensemble selon Lange Finger greifen nach TV5Monde Frankreich – stets bereit, die frankophone Sphäre als sein Herrschaftsgebiet zu betrachten – überschreitet diesmal auf Anregung von Sarkozy die Grenzen. Es möchte sich den Sender TV5Monde einverleiben, an dem auch Belgien, Quebec und die Schweiz beteiligt sind, und eine Holding namens France Monde bilden, die auch Radio France Internationale und France 24, das weltumspannende Instrument der Staatspolitik, umfassen soll. Die Journalistin Christine Ockrent – Gefährtin des Diplomatiechefs Bernard Kouchner – soll das franko-französische Gebilde vollenden und wurde zu diesem Zweck vom allmächtigen Präsidenten der Republik in die Geschäftsleitung der Holding katapultiert, während der Leiter von France 24 den Vorsitz der Holding übernehmen soll. Dazu sei bemerkt, dass derselbe Kouchner im Januar in Le Monde geschrieben hatte: «Frankreich muss die Berichterstattung der Welt neu erobern gehen». Die betroffenen Partner wehren sich entschieden gegen diese missbräuchliche Aneignung von TV5Monde. Als Inhaberin von 11,11 % der Beteiligungen versuchen die TSR und ihre kanadischen und belgischen Partner, die verlegerische Unabhängigkeit des Senders der französischsprachigen Welt zu erhalten, indem sie einer Neuevaluation ihres finanziellen Engagements zustimmen. Aber nicht bedingungslos. (fd) Main basse sur TV5Monde Die Sektion Film hat beschlossen, die bedeutendsten Festivals unseres Landes als Plattform für die Kommunikation mit der Branche zu nehmen und durch sie die Beziehungen zum Ausland zu stärken. Sie gibt uns die Mittel, Netze zu knüpfen, Debatten über Distribution, Promotionsstrategien usw. zu führen. Unsere Zusammenarbeit ist langfristiger Natur. Sie beruht nicht auf Gefälligkeit oder Abhängigkeit, sondern ist berechtigt und notwendig. Wie hoch ist das Budget für das Festival 2008? Rund 2,2 Millionen Franken. Dank unserem neuen Hauptsponsor (Die Post) stimmt das Gleichgewicht zwischen öffentlichen und privaten Geldern besser – je rund 45 % plus 10 % Einnahmen –, was unsere editorische Unabhängigkeit gewährleistet. Lässt Ihre Auswahl auf eine bestimmte Tendenz in der einheimischen Produktion schliessen? Es ist ein ausgeprägtes Sozialengagement auszumachen, das politischer geworden ist. «Témoin indésirable» von Juan Losano schildert den Kampf eines kolumbianischen Journalisten. «Mon père, notre his- Toujours prompte à considérer la sphère francophone comme son dominion, la France, à l’instigation de Sarkozy, passe cette fois les bornes. Elle veut en effet absorber la chaîne TV5Monde – à laquelle la Belgique, le Québec et la Suisse sont parties prenantes – dans une holding dénommée France Monde qui englobera aussi Radio France Internationale (RFI) et France 24, instrument planétaire de la politique gouvernementale. Pour parachever cet édifice franco-français, la journaliste Christine Ockrent – compagne à la ville du chef de la diplomatie Bernard Kouchner – a été propulsée par l’omnipotent président de la République à la direction de la holding, tandis qu’il en confiait la présidence au patron de France 24. Pour la petite histoire, le même Kouchner écrivait dans Le Monde en janvier dernier: «La France doit repartir à la conquête de la narration du monde». Contre cette mainmise abusive sur TV5Monde, les partenaires lésés se défendent bec et ongles. Détentrice de 11,11% des parts, la TSR et ses partenaires canadiens et belges tentent de sauver l’indépendance éditoriale de la chaîne généraliste de la francophonie en acceptant une réévaluation de leur engagement financier. Non sans conditions. (fd) Fortsetzung Seite 8 CINE-BULLETIN 4/2008 7 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 8 visions du réel Fortsetzung von Seite 7 Ständerat bewilligt UnescoAbkommen Der Ständerat hat am 4. März die deutliche Zustimmung des Nationalrats bestätigt und sich ohne Widerstand dafür ausgesprochen, dass die Schweiz zwei Unesco-Abkommen ratifiziert. Das erste Abkommen zur Bewahrung des immateriellen Kulturerbes betrifft den Schutz von traditionellen Ausdrucksformen wie Musik, Theater, Legenden, Tanz und Handwerk. Das zweite Abkommen zum Schutz und zur Förderung der Vielfalt kultureller Ausdrucksformen schafft eine verbindliche Grundlage für das Recht aller Staaten auf eine eigenständige Kulturpolitik. (sw) Le Conseil des Etats accepte les conventions de l’Unesco Le 4 mars dernier, le Conseil des Etats a confirmé la nette approbation du Conseil national de ratifier deux conventions de l’Unesco et s’est prononcé en ce sens sans opposition. Le premier accord, portant sur la préservation de l’héritage culturel immatériel, concerne la protection des formes d’expression traditionnelles comme la musique, le théâtre, les légendes, la danse et l’artisanat. Le deuxième, portant sur la protection et le soutien à la diversité des formes d’expression culturelles, crée une base contraignante pour le droit de tous les Etats à une politique culturelle autonome. (sw) une stratégie à long terme. Ce n’est pas une relation de complaisance ou de dépendance, mais une saine et nécessaire collaboration. Quel est le budget 2008 du festival? Il avoisine les 2,2 millions de francs. Grâce à notre nouveau sponsor principal (La Poste), nous avons trouvé un meilleur équilibre entre fonds publics et privés – environ 45 % chacun et 10 % de recettes – qui garantit notre indépendance éditoriale. Une tendance se dégage-t-elle de la production suisse à la lumière de votre sélection? On observe la présence marquée d’un cinéma d’intervention sociale plus politique. «Témoin indésirable» de Juan Lozano suit le combat d’un journaliste colombien. «Mon père, notre histoire» de Mercè Carbo Bosch, produit par Richard Dindo, évoque la guerre d’Espagne. «Lisboa dentro» de Muriel Jaquerod et Saraiva Pereira Eduardo traite de la réaffectation de logements vétustes dans la capitale portugaise. «Letter to Anna» d’Eric Bergkraut est consacré à la journaliste russe assassinée Anna Politkovskaja. Quant à «The Beast Within» d’Yves Scagliola, c’est un film qui fait presque le tour du monde! Les documentaristes suisses ne sontils pas plus prompts à se tourner vers l’étranger (ou le passé) plutôt que de porter un regard critique sur la Suisse contemporaine, comme en témoignent les films que vous venez de citer? Les cinéastes suisses mettent effectivement plus de temps qu’ailleurs à explorer le territoire national. Il y a dans ce pays une opacité qui résiste à une approche plus immédiate, directe ou provocatrice. La tradition helvétique récente est plutôt celle du portrait d’artiste, des films musicaux ou un cinéma du mal-être identitaire. Décelez-vous des «locomotives», comme dirait Nicolas Bideau, parmi les documentaires suisses inédits? Je ne peux pas affirmer maintenant que nous avons la locomotive de l’année à venir. Ce n’est pas un directeur de festival ou la presse, mais le public qui doit l’identifier comme telle. Il faut se méfier des effets d’annonce, parce que certaines locomotives n’arrivent pas à la gare. Les phénomènes de succès sont tributaires d’autres paramètres que de simples proclamations dans le cadre d’une politique de communication, certes nécessaire, qui vise la reconnaissance du cinéma suisse. ■ www.visionsdureel.ch Texte original: français Zwei Preise für «Retour à Gorée» Der Dokumentarfilm von Pierre-Yves Borgeaud hat am 16. Pan African Film & Arts Festival in Los Angeles (7. bis 18. Februar) den Jurypreis des Besten Dokumentarfilms gewonnen. In Österreich war er am Festival des europäischen Films EU XXL film in Krems (26. Februar bis 2. März) mit dem Publikumspreis ausgezeichnet worden. (sf) www.paff.org, www.eu-xxl.at, www.swissfilms.ch Deux prix pour «Retour à Gorée» Le film de Pierre-Yves Borgeaud a décroché le Prix du jury du meilleur documentaire au 16e Pan African Film & Arts Festival de Los Angeles (7 au 18 février). En Autriche, au Festival du film européen de Krems EU XXL film (26 février au 2 mars), il a aussi remporté le Prix du public. (sf) www.paff.org, www.eu-xxl.at, www.swissfilms.ch Vaclav Havel Award für «Letter to Anna» Am 10. One World International Human Rights Documentary Film Festival (5. bis 13. März) in Prag wurde der Dokumentarfilm von Eric Bergkraut, das filmische Portrait der im Herbst 2006 ermordeten, russischen Journalistin Anna Politkovskaja, mit dem «Vaclav Havel Award» ausgezeichnet. (sf) www.jedensvet.cz/ow/2008/ www.swissfilms.ch suite page 9 8 CINE-BULLETIN 4/2008 «Article 43» de Denise Gilliand, présenté au Festival international de cinéma Visions du Réel de Nyon dans la section Helvétiques toire» von Mercè Carbo Bosch, eine Produktion von Richard Dindo, erinnert an den spanischen Bürgerkrieg. «Lisboa dentro» von Muriel Jaquerod und Saraiva Pereira Eduardo befasst sich mit der Instandsetzung baufälliger Wohnungen in der portugiesischen Hauptstadt. Und «Letter to Anna» von Eric Bergkraut ist der ermordeten russischen Journalistin Anna Politkovskaja gewidmet. Was «The Beast Within» von Yves Scagliola betrifft, so umspannt dieser Film fast die ganze Welt! Neigen die Schweizer Dokumentarfilmerinnen und -filmer nicht eher dazu, sich dem Ausland (oder der Vergangenheit) zuzuwenden, statt einen kritischen Blick auf die Schweiz von heute zu werfen, worauf auch die von Ihnen erwähnten Filme hindeuten? Die Schweizer Filmschaffenden brauchen in der Tat mehr Zeit als andere, um ihr Land zu erkunden. Es gibt in diesem Land eine Opazität, die den unmittelbaren, direkten und provokativen Ansatz erschwert. Die jüngsten Tendenzen in der Schweiz sind das Künstlerportrait, Musikfilme und Filme zum Thema Existenzkrise. Gibt es Ihres Erachtens unter den noch unveröffentlichten Schweizer Dokumentarfilmen «Lokomotiven», wie Nicolas Bideau sagen würde? Ich kann heute nicht sagen, dass wir für nächstes Jahr eine Lokomotive bereit haben. Weder der Festivaldirektor noch die Presse entscheiden dies, sondern das Publikum. Man sollte den Werbeeffekt mit Vorsicht geniessen, denn gewisse Lokomotiven erreichen den Bahnhof nie. Der Erfolg hängt von anderem ab als von simpeln Proklamationen im Rahmen einer – gewiss notwendigen – Kommunikationspolitik, die die Anerkennung des Schweizer Films anstrebt. ■ www.visionsdureel.ch Originaltext: Französisch cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 9 brèves in kürze Fortsetzung von Seite 8 Prix Vaclav Havel pour «Letter to Anna» Portrait de la journaliste russe Anna Politovskaja assassinée en 2006, le documentaire d’Eric Bergkraut a reçu le Prix Vaclav Havel au 10e One World International Human Rights Documentary Film Festival de Prague (5 au 13 mars). (sf) www.jedensvet.cz/ow/2008/ www.swissfilms.ch «Auf der Strecke» in Landshut ausgezeichnet Der Anfang Jahr bereits mit dem Grand Prix in Clermont-Ferrand und mit dem «Quartz» des Besten Kurzfilms beim Schweizer Filmpreis 2008 bedachte Film von Reto Caffi hat am 9. Landshuter Kurzfilmfestival (6. bis 9. März) den 1. Jurypreis gewonnen. (sf) www.landshuter-kurzfilmfestival.de www.swissfilms.ch «Auf der Strecke» primé en Bavière Déjà lauréat du Grand Prix à ClermontFerrand et du Quartz du meilleur court métrage au Prix du Cinéma Suisse 2008, le film de Reto Caffi a reçu le 1er Prix du jury du 9e Festival du court métrage de Landshut (6 au 9 mars). (sf) www.landshuter-kurzfilmfestival.de www.swissfilms.ch Schweizer Koproduktionen erhielten Oscar Am 24. Februar erhielt «Pierre et le loup» von Suzie Templeton (von der Tessiner Gesellschaft Archangel koproduziert) den Oscar für den besten Kurztrickfilm und «Un taxi pour l’enfer» von Alex Gibney (Koproduktion von TSR und SRG) jenen für den besten Dokumentarfilm. (ml) www.oscars.com, www.oscars.org «René» gewinnt Preis in Finnland Am 38. Tampere Film Festival (5. bis 9. März) hat der Kurzfilm von Tobias Nölle den «Fiction-Award» gewonnen. «René» erhielt bereits den Prix de la Jeunesse in Clermont-Ferrand, den Grossen Preis in Winterthur sowie den Pardino d’oro in Locarno. «La valise» von Kaveh Bakhtiari stand auch im Rennen. (sf) www.tamperefilmfestival.fi www.swissfilms.ch «René» primé en Finlande Le court métrage de Tobias Nölle a reçu le Fiction Award au 38e Tampere Film Festival (5 au 9 mars). Il a déjà obtenu le Prix de la jeunesse à Clermont-Ferrand, le Grand Prix à Winterthour et le Pardino d’oro à Locarno. «La valise» de Kaveh Bakhtiari était aussi en lice. (sf) www.tamperefilmfestival.fi www.swissfilms.ch Carte blanche A(S)RF für Tanner Im Jahresbericht 07/Ausblick 08 veröffentlicht der Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz ARF/FDS neben Bilanz und Stellungnahmen Auszüge aus dem hervorragenden ABC von Alain Tanner (Ciné-mélanges, Ed. Le Seuil, 2006, siehe CB August 2007). Darin verteidigt der Mitbegründer des Verbands die Freiheit des Autors gegenüber der Interventionspolitik der Sektion Film des Bundesamtes für Kultur. Ferner geisselt er das, was er die «Ideologie des Drehbuchs» nennt, und stichelt gegen seine Kollegen, die die Drehbuchautoren vor die Regisseure stellten, als es darum ging, der Organisation einen neuen französischen Namen zu geben. «So haben sich die Regisseure Ruten gegeben, damit man sie peitscht», hält er fest. (fd) Jahresbericht 07/Ausblick 08 kann ab 5. April unter www.realisateurs.ch heruntergeladen werden Coproductions suisses oscarisées Carte blanche A(S)RF à Tanner Le 24 février dernier, «Pierre et le loup» de Suzie Templeton (coproduit par la société tessinoise Archangel) a remporté l’Oscar du meilleur court métrage d’animation et «Un taxi pour l’enfer» d’Alex Gibney (coproduit par la TSR et la SSR) celui du meilleur long métrage documentaire. (ml) www.oscars.com, www.oscars.org Dans son Rapport annuel 07/Perspectives 08, l’Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films ARF/FDS publie entre autres bilan et prises de position des extraits de l’excellent abécédaire d’Alain Tanner (Ciné-mélanges, Ed. Le Seuil, 2006, voir CB août 2007). Le cofondateur de l’association y défend la liberté de l’auteur contre la politique interven- tionniste de la Section du cinéma de l’Office fédéral de la culture. Il fustige aussi ce qu’il appelle l’«idéologie du scénario» et égratigne ses pairs qui, en français, ont choisi de placer les scénaristes avant les réalisateurs lorsqu’il s’est agi de renommer l’organisation. «Ainsi, les réalisateurs se sont donnés des verges pour qu’on les fouette», constate-t-il. (fd) Rapport annuel 07/Perspectives 08 est téléchargeable dès le 5 avril sous www.realisateurs.ch Wichtiger Teilerfolg für Drehbuchautoren Nach dreimonatigem Streik sehen die Drehbuchautoren in Hollywood nicht alle, aber doch die wichtigsten ihrer Forderungen erfüllt: eine Vergütung für die Verwertung ihrer Werke auf neuen Digitalträgern. Die Vergütung beträgt 0,36 % und ist bei 100'000 Downloads pro Serie und 50'000 pro Film plafoniert. Schätzungen zufolge hat die Unnachgiebigkeit der Produzenten für die lokale Wirtschaft einen satten Verlust von 2,55 Milliarden Franken bewirkt. (fd) Gain de cause sur l’essentiel Après plus de trois mois de grève, les scénaristes de Hollywood n’ont pas obtenu satisfaction sur l’entier de leurs renvendications, mais ont gagné sur l’essentiel: la perception d’une redevance pour l’exploitation de leurs œuvres sur les nou- veaux supports numériques, qui se monte à 0.36 % jusqu’au plafond de 100'000 téléchargements par série et de 50'000 par film. Selon les estimations, l’intransigeance des producteurs se solde par une perte sèche de 2,55 milliards de francs pour l’économie locale. (fd) «Rebellische» Schweiz in der Cinémathèque Am Rande der Ausstellung des historischen Museums in Lausanne, die den Titel Une Suisse rebelle. 1968-2008 trägt und vom 4. April bis zum 10. August dauert, bietet die Cinémathèque suisse ab diesem Monat ein Programm mit Filmen, die mit dem 68er-Mai zusammenhängen: «Charles mort ou vif» von Alain Tanner und «Heute Nacht oder nie» von Daniel Schmid. (fd) www.cinematheque.ch Suisse rebelle à la Cinémathèque En marge de l’exposition du Musée historique de Lausanne intitulée Une Suisse rebelle. 1968-2008 (4 avril au 10 août), la Cinémathèque suisse programme dès ce mois un cycle de films en lien avec Mai 68, notamment «Charles mort ou vif» d’Alain Tanner et «Cette nuit ou jamais» de Daniel Schmid. (fd) www.cinematheque.ch suite page 12 CINE-BULLETIN 4/2008 9 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 10 visions du réel La solitudine digitale del cineasta del reale Riunire produttori, cineasti, diffusori e teorici del cinema del reale per dibattere dei nuovi supporti e dei nuovi linguaggi in quest’ambito, presentando nel contempo alcuni film recenti di registi ticinesi. Questa l’interessante iniziativa intrapresa nella primavera del 2007 dal DECS1. All’incontro hanno preso parte: Jesse Allaoua2, Villi Hermann3, Jean Perret4, Alessandro Signetto5 e Gaetano Stucchi6. Le riflessioni e gli interrogativi emersi quel giorno, tuttora di grande attualità, alla vigilia di Visions du Réel 2008 possono contribuire ad alimentare il dibattito su un genere in preda a un confortante dinamismo. Di Antonio Mariotti Nel mondo italofono, forse più ancora che altrove, prima di parlare di «cinema del reale» è necessario ricordare cosa sottintende questo concetto e soprattutto cosa lo distingue dal ben più noto termine «documentario». Un chiarimento necessario soprattutto oggi, mentre il flusso audiovisivo nel quale siamo sempre più immersi tende a farci dimenticare le differenze in favore di un amalgama indistinto di suoni La solitude numérique du cinéaste du réel Réunir des producteurs, cinéastes, diffuseurs et théoriciens du cinéma du réel pour débattre des nouveaux supports et des nouveaux langages tout en montrant des films récents de cinéastes de Suisse italienne: telle est l’initiative intéressante de l’Office de la culture du Canton du Tessin1. Ont participé à ces assises de Lugano au printemps 2007: Jesse Allaoua2, Villi Hermann3, Jean Perret4, Alessandro Signetto5 et Gaetano Stucchi6. Les réflexions et les questionnements d’alors, toujours d’une brûlante actualité à la veille de Visions du Réel, ne peuvent qu’alimenter la réflexion autour d’un genre qui fait preuve d’un dynamisme réjouissant. Par Antonio Mariotti Dans le monde italophone, il faut peut-être plus qu’ailleurs rappeler ce que sous-tend le concept de «cinéma du réel» avant d’en parler, et surtout ce qui le distingue du terme bien mieux connu de «documentaire». Cette clarification est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que le flux audiovisuel qui nous submerge toujours plus concourt à Die Einsamkeit beim Filmen des «Cinéma du Réel» Schweizer und italienische Produzenten, Filmer/innen, Verleiher und Theoretiker des «Cinéma du réel» einzuladen, über die neuen Techniken und neuen Sprachmöglichkeiten zu debattieren; dazu die Projektion aktueller Tessiner Filme: dies war die anregende Initiative des Tessiner kantonalen Departements für Erziehung, Kultur und Sport1 im Frühjahr 2007. Am Luganeser Treffen nahmen teil: Jesse Allaoua2, Villi Hermann3, Jean Perret4, Alessandro Signetto5 und Gaetano Stucchi6. Ihre Gedanken sind nach wie vor aktuell und vor den diesjährigen «Visions du Réel» ein passender Beitrag zur Diskussion einer Gattung, die heute mit erfreulicher Dynamik vorangeht. Von Antonio Mariotti Spricht man vom «Cinéma du réel», muss man – zumal im italienischsprachigen Bereich – in Erinnerung rufen, was dieser Begriff meint und was ihn vom gängigen Begriff des 10 CINE-BULLETIN 4/2008 Dokumentarischen unterscheidet. Die Klärung ist heute umso wichtiger, als der audiovisuelle Datenfluss, von dem wir stets mehr überschwemmt werden, mit seinem e immagini. Per Jean Perret non ci sono dubbi: il cinema del reale offre molto più del cinema documentario, proprio perché è in grado di dar vita a tutta una serie di discontinuità in questo flusso apparentemente indistinto. E lo fa coltivando il dubbio e non le certezze nella mente dello spettatore e facendogli misurare la bellezza dell’irriducibile differenza che è alla base dell’identità di ognuno. Ed è proprio sulla differenziazione, o meglio sul «polimorfismo», che deve puntare il cinema del reale per non farsi fagocitare dalla tendenza della televisione a serializzare ed omologare tutto ciò che diffonde. Una strategia ben delineata da Gaetano Stucchi, convinto asserto- re del fatto che il nuovo paesaggio comunicativo che si sta disegnando in questi anni offra possibilità capillari e molteplici per raggiungere tutti i destinatari potenziali di generi diversissimi tra loro: dalla docusoap al racconto storico, dai materiali d’archivio al mockumentary. Diversità della domanda e diversità dell’offerta devono quindi procedere di pari passo, seguendo crite- nous faire oublier les particularités en privilégiant l’amalgame des sons et des images. Pour Jean Perret, il n’y a pas de doute: le cinéma du réel offre bien davantage que le documentaire, justement parce qu’il donne vie à une série de discontinuités dans ce flux apparemment indistinct. En faisant goûter le spectateur à la beauté de l’irréductible différence qui constitue l’identité de chacun, il cultive dans son esprit le doute et non les certitudes. C’est justement la différenciation ou, mieux encore, le «polymorphisme» que doit viser le cinéma du réel pour ne pas se faire phagocyter par la propension de la télévision à sérialiser et homologuer tout ce qu’elle diffuse. Cette stratégie est parfaite- ment définie par Gaetano Stucchi, convaincu que le nouveau paysage audiovisuel se dessinant depuis quelques années ménage des interstices multiples pour toucher tous les destinataires potentiels des genres les plus divers: du «docu-soap» au récit historique, du film d’archives au mockumentary. Dans leur diversité, demande et offre doivent donc progresser de concert en tendant à as- formlosen Gemisch von Tönen und Bildern solche Unterschiede zuschüttet. Für Jean Perret ist klar: Das «Cinéma du réel» hat weit mehr als der Dokumentarfilm zu bieten, gerade weil es diesen ubiquitären Fluss konterkariert, indem es die verschiedensten Formen von Brüchen entwickelt. Und es pflegt den Zweifel, nicht die Gewissheiten im Kopf des Zuschauers; es zeigt ihm die Schönheiten des irreduzibel Eigenen, das die Identität eines jeden Menschen ausmacht. Das Kino des Realen muss auf Differenzierung, auf die Vielfalt der Formen setzen, um sich nicht der Tendenz des Fernsehens preiszugeben, alles ausgestrahlte zu formatieren und einzuebnen. Eine solche Strategie zeigte Gaetano Stucchi auf, überzeugter Verfechter der Position, dass die neue Kommunikationslandschaft, die sich in diesen Jahren herausbildet, bescheidene, aber vielfältige Chancen bietet, die Zuschauerschaft verschiedenster Gattungen für sich einzunehmen – von der docu-soap bis zur Geschichtssendung, von Kompilationsfilmen bis zum mocumentary. Eine Vielfalt von Nachfrage und Angebot müssen sich dazu gemeinsam entwickeln 1. Divisione della cultura e degli studi universitari. 2. Regista. 3. Regista e produttore. 4. Direttore del Festival Visions du Réel. 5. Presidente dell’Associazione Documentaristi Italiani. 6. Media Senior Consultant. 1. Département de l’éducation, de la culture et des sports (DECS). 2. Réalisateur. 3. Réalisateur et producteur. 4. Directeur du festival Visions du Réel. 5. Président de l’Association des documentaristes italiens. 6. Media senior consultant. 1. Divisione della cultura e degli studi universitari (DECS). 2. Regisseur. 3. Regisseur und Produzent. 4. Direktor des Festivals Visions du Réel. 5. Präsident des italienischen Dokumentarfilmerverbands Doc/it 6. Media senior consultant. cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 11 visions du réel ri di qualità ed innovazione e cercando di assicurare spazi promettenti sia per l’uso sociale che per il funzionamento economico di questo settore. Gottlieb Duttweiler in «Dutti der Riese» di Martin Witz, nelle sale della Svizzera italiana dal 26 marzo Tra entusiasmo e scetticismo Una meta non certo a portata di mano e che potrà essere raggiunta solo se tutti gli attori coinvolti saranno pronti a lottare per imporre quella che Perret definisce «l’evidenza del bisogno del cinema del reale». Una conquista di fondamentale importanza, soprattutto se contribuirà a spingere le autorità pubbliche a sviluppare una reale politica di sostegno nei confronti di produttori e cineasti indipendenti. Ma qual è lo stato d’animo che re- surer des espaces prometteurs tant pour l’usage social que pour le succès économique de ce secteur. Die Ikone der Jugendliteratur Federica de Cesco in «Federica de Cesco» von Nino Jacusso, im Kino in der Deutschschweiz seit 6. März Enthousiasme et scepticisme Cet objectif n’est pas à portée de main, et il ne sera atteint que si tous les acteurs sont prêts à lutter pour imposer ce que Perret définit comme «l’évident besoin du cinéma du réel». Une telle conquête serait très importante, surtout si elle contribuait à inciter les pouvoirs publics à développer une véritable politique de soutien des producteurs et des cinéastes indépendants. Mais quel est l’état d’esprit de ces derniers? Peut-on réellement affirmer, comme le directeur de Visions du Réel, que les auteurs ne discutent gna tra questi ultimi? Si può realmente affermare, come fa il direttore di Visions du Réel, che gli autori non parlino abbastanza né tra loro né con i loro spettatori e che le assise come quelle svoltesi al Cinema Lux di Lugano-Massagno siano in primo luogo un tentativo per cercare di colmare questo vuoto comunicativo? È difficile fornire una risposta inequivocabile a questa domanda, ma è certo che gli echi di tale disagio si ritrovano sia nelle parole di Villi Hermann, veterano dei cineasti della Svizzera italiana, sia in quelle del giovane Jesse Allaoua. Hermann parte dalla considerazione che oggi il digitale lo ha reso autosufficiente e si ritrova quindi spesso a lavorare in quasi pas assez entre eux ou avec le public, et que des assises comme celles du Cinéma Lux de Lugano-Massagno sont essentiellement une tentative de combler cette carence de communication? Difficile de donner une réponse définitive à cette question, mais il est certain que le malaise se répercute autant dans les déclarations de Villi Hermann, vétéran des cinéastes de la Suisse italienne, que dans celles du jeune Jesse Allaoua. Hermann part du principe que le numérique l’a rendu autosuffisant, et qu’il travaille donc souvent dans une solitude presque totale. Si les questions fondamentales de l’auteur n’ont pas changé au fil des ans, il n’en reste pas moins que pour y répondre, il CINE-BULLETIN 4/2008 11 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 12 brèves in kürze Fréquentation des salles de cinéma en Suisse, 1990-2007 Besucherzahlen in der Schweiz, 1990-2007 suite de la page 9 Statistik des Monats Regelmässig veröffentlicht CB neue Untersuchungen des Bundesamtes für Statistik. In diesem Monat stehen die Besucherzahlen in der Schweiz (1990-2007) im Fokus. (fd) www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/ themen/16/02/01.html Statistique du mois Régulièrement, les nouveaux travaux de l’Office fédéral de la statistique sont publiés dans CB. Ce mois, la fréquentation des salles de cinéma en Suisse (1990-2007) est sous la loupe. (fd) www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/ themen/16/02/01.html «Das Erbe der Bergler» in Italien Gründung des Verbands Valais Films Parts de la fréquentation des films en Suisse selon leur origine, 2007 Anteil des Filme an der Gesamtbesucherzahl in der Schweiz nach Herkunft der Films, 2007 Erich Langjahrs Dokumentarfilm setzt seine Festivalkarriere fort; er nimmt am Wettbewerb der 22. Bozener Filmtage (16. bis 20. April) teil. (ml) www.filmclub.it/filmtage «Alpine Saga» en Italie Le documentaire d’Erich Langjahr poursuit sa carrière festivalière dans la compétition du 22e Festival Bolzano Cinema (16 au 20 avril). (ml) www.filmclub.it/filmtage Toutes accointances avec le canton du Valais confondues, cinéastes et producteurs ont décidé de créer une association permettant de présenter un front uni au public et aux autorités, mais aussi d’intensifier les échanges. Denis Rabaglia est président de Valais Films, Frédéric Mermoud vice-président, tandis que Pascale Rocard, Tristan Albrecht, Bruno Joly, Alexandre Bugnon et Anne Zen-Ruffinen composent son comité. Nous reviendrons plus en détail sur cette nouvelle structure. (fd) Source: BFS (Schweizerische Film- und Kinostatistik) © Bundesamt für Statistik (BFS) Source: OFS (statistique du film et du cinéma) © Office fédéral de la statistique (OFS) Deux courts d’Elodie Pong Studie zur Basler Filmbranche Après onze sélections dans des festivals et l’obtention du 1er Prix du Videoex International Experimental Film & Video Festival de Zurich, «Je suis une bombe» est présenté au Hotdocs de Toronto (17 au 27 avril). «Untitled (Plan for Victory)», qui a déjà été montré au Victoria Independant Film Festival et lors de la tournée américaine de l’Int’l Fest of Cinema and Technology, figure pour sa part au programme du Festival international du film de femmes de Dortmund (23 au 27 avril). (ml) Der Basler Filmszene droht das gleiche Schicksal wie in anderen Städten in der deutschen Schweiz: die Abwanderung der Filmschaffenden nach Zürich. Eine Studie zur Basler Filmbranche soll nun die Auseinandersetzung über die Filmförderung in der Region Nordwestschweiz in Gang bringen. Allein der Zürcher Filmstiftung stehen jährlich rund 20 bis 25 mal mehr Gelder für die Filmförderung zur Verfügung als den Kantonen Basel-Stadt und Basel-Landschaft zusammen. Der Verein für Film und Medien- 12 CINE-BULLETIN 4/2008 Cineasten und Produzenten mit Bezug zum Kanton Wallis haben beschlossen, einen Verband zu gründen, damit sie dem Publikum und den Behörden geeint gegenübertreten und den gegenseitigen Austausch pflegen können. Denis Rabaglia ist Präsident von Valais Films, Frédéric Mermoud Vizepräsident, während Pascale Rocard, Tristan Albrecht, Bruno Joly, Alexandre Bugnon und Anne ZenRuffinen den Vorstand bilden. Wir werden später detailliert über diesen neuen Verband berichten. (fd) Naissance de l’association Valais Films Zwei Kurzfilme von Elodie Pong An elf Festivals wurde der Film eingeladen, und er erhielt den 1. Preis des Videoex International Experimental Film & Video Festival in Zürich. Nun wird «Je suis une bombe» am Hotdocs in Toronto (17. bis 27. April) gezeigt. «Untitled (Plan for Victory)», der bereits am Victoria Independant Film Festival und im Rahmen der amerikanischen Tour des Int’l Fest of Cinema and Technology zu sehen war, figuriert im Programm des Frauenfilmfestivals Dortmund (23. bis 27. April). (ml) nord-occidentale, car la Fondation zurichoise pour le cinéma investit chaque année à elle seule vingt à vingt-cinq fois plus d’argent dans le cinéma que les cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne réunis. L’association pour le cinéma et les arts visuels balimage veut se référer à l’analyse de NonproCons Bâle pour mettre en évidence la structure, l’impact politico-économique et les besoins du cinéma bâlois. (sw) www.balimage.ch kunst, balimage, will mit der von NonproCons Basel erarbeiteten Studie Klarheit erhalten über die Struktur, die volkswirtschaftliche Bedeutung sowie die Bedürfnisse der Basler Filmszene. (sw) www.balimage.ch Etude sur le cinéma bâlois La scène du cinéma est guettée par la même menace à Bâle que dans les autres villes de Suisse alémanique: l’émigration des réalisateurs à Zurich. Une étude sur la profession bâloise doit permettre de lancer le débat sur le soutien de la Suisse Fischli & Weiss in Hamburg Nach London, Paris und Zürich macht die Peter Fischli und David Weiss gewidmete Ausstellung Flowers & Questions - A Retrospective vom 18. April bis zum 31. August in Hamburg Station. (ml) www.deichtorhallen.de Fischli & Weiss à Hambourg Après Londres, Paris et Zurich, l’exposition Flowers & Questions - A Retrospective dédiée à Peter Fischli et David Weiss fait halte à Hambourg du 18 avril au 31 août. (ml) www.deichtorhallen.de Fortsetzung Seite 13 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 13 visions du réel totale solitudine. Se le domande fondamentali che si pone l’autore non sono mutate nel corso degli anni, egli è però quasi sempre tutto solo a cercare le risposte. Gli mancano gli scambi d’idee, ma anche i litigi, con i tecnici con i quali condivideva gioie e fatiche all’epoca in cui era la pellicola a farla da padrona. Un misto d’entusiasmo e scetticismo nei confronti delle nuove tecnologie che fa capolino anche nel ragionamento di Allaoua che si autodefinisce «nato nell’era del video digitale» ma che punta il dito contro il rischio dell’eccessivo coinvolgimento emotivo del regista di cinema del reale nei confronti della vicenda umana che sta filmando. est totalement seul. Il lui manque les échanges, mais aussi les bagarres avec les techniciens avec lesquels il partageait joies et soucis à l’époque où la pellicule était reine. Ce mélange d’enthousiasme et de scepticisme face aux nouvelles technologies transparaît également dans les réflexions d’Allaoua, qui considère qu’il est «né à l’ère de la vidéo numérique», mais pointe du doigt le risque de manque de distance émotive du cinéaste du réel face à l’aventure humaine qu’il filme. Etre happé par ses personnages, dont les problèmes personnels sont souvent complexes, peut conduire à se laisser emporter par leur désir de paraître à tout prix et à perdre ainsi la distance indispensable pour rela- und mit Qualität und Innovationskraft attraktive Räume schaffen, die gesellschaftlich ebenso nützlich wie für das wirtschaftliche Funktionieren des Sektors fruchtbar sind. Isolation statt Disput Das Ziel liegt nicht in Griffnähe; es kann nur erreicht werden, wenn alle Beteiligten bereit sind, für das zu kämpfen, was Perret «das offensichtliche Bedürfnis nach dem Cinéma du réel» nannte. Eine Aufgabe von fundamentaler Bedeutung, zumal wenn es gelingt, die öffentlichen Hände dazu zu bewegen, eine wirkliche Förderpolitik für die unabhängigen Produktionen und Filmschaffenden zu entwickeln. Doch wie steht es mit deren Geisteszustand? Muss man wirklich, Essere risucchiato dentro i problemi personali, spesso assai complessi, dei suoi personaggi può significare farsi travolgere dal loro desiderio di apparire a tutti i costi e smarrire quella minima distanza necessaria per poter raccontare la loro storia in maniera obiettiva. Una situazione anche in questo caso strettamente legata all’uso del digitale che finisce inevitabilmente con l’isolare la figura del regista-cameraman-fonicoproduttore in un contesto non sempre benevolo nei suoi confronti. Verso nuovi canali di diffusione digitale? Eppure, l’era digitale potrebbe aprire anche nuovi insperati orizzonti al cinema del reale, permettendo- gli di avere accesso a canali distributivi che finora gli erano preclusi a causa della sua estrema «povertà» che si concretizzava nell’impossibilità di riuscire a pagarsi una copia in pellicola. La distribuzione digitale spalancherà le porte alle produzioni indipendenti o si limiterà a manifestarsi come un semplice cambiamento di sistema, rimanendo nelle mani delle grandi multinazionali dell’entertainment? Una domanda che ha una valenza del tutto particolare per una realtà come quella italiana, dove la diffusione del cinema del reale è tuttora affidata a entità «periferiche» come i cineclub o i tanti festival sorti un po’ ovunque spesso però senza criteri critici solidi alle spalle. suite de la page 12 «Bird’s Nest» auf Weltreise Der Dokumentarfilm von Christoph Schaub und Michael Schindhelm – nach sechs Wochen haben ihn in der Schweiz bereits rund 12'000 Zuschauer gesehen – ist nach Deutschland, Nordamerika, Japan und Schweden verkauft worden. (ml) www.herzogdemeuron-film.com «Bird’s Nest» autour du monde Le documentaire de Christoph Schaub et Michael Schindhelm – déjà vu en Suisse par quelque 12'000 spectateurs en six semaines – a été vendu en Allemagne, en Amérique du Nord, au Japon et en Suède. (ml) www.herzogdemeuron-film.com Koproduktionen: Paris Projects Das 6. Koproduktionstreffen Paris Projects findet vom 2. bis zum 4. Juli im Rahmen des Festivals Paris Cinéma (1. bis 12. Juli) statt. An diesem internationalen Treffen werden Projekte und Filme in Postproduktion präsentiert, die auf der Suche nach einer Zusatzfinanzierung sind. Ferner stehen Seminare und Workshops im Programm. Die Anmeldefrist ist jetzt angelaufen. (ml) www.pariscinema.org Coproductions: Paris Projects Les 6e rencontres de coproduction Paris Projects se tiendront du 2 au 4 juillet prochain dans le cadre du festival Paris Cinéma (1er au 12 juillet). Projets et films en postproduction à la recherche de financement complémentaire sont présentés lors de ce rendez-vous international où des séminaires et ateliers sont également organisés. Les inscriptions sont ouvertes. (ml) www.pariscinema.org Neuer Spielfilm von Schaub Margherita Buy und Antonio Albanese in «Giorni e nuvole» von Silvio Soldini, im Kino in der Deutschschweiz ab 3. April wie der Direktor von «Visions du Réel», feststellen, dass die Autorinnen und Autoren nicht genügend darüber reden – weder unter sich noch mit ihrem Publikum, und dass Tagungen wie jene im Cinema Lux in Locarno-Massagno vor allem ein Versuch sind, diese kommunikative Leere zu füllen? Schwierig, darauf eine eindeutige Antwort zu geben, doch findet man davon Belege sowohl in den Worten Villi Hermanns, des Veteranen der Tessiner Filmemacher, wie in jenen des jungen Jesse Allaoua. Hermann stellt zwar fest, dass ihn die Digitaltechnik autark gemacht hat, dass sich aber seine Arbeit heute in fast totaler Einsamkeit abspielt. Zwar haben sich die Aufgaben, die sich einem Autor stellen, im Laufe der Jahre kaum verändert, doch muss er die Lösungen nun fast immer ganz allein finden. Es fehlt der Austausch der Ideen, auch der gelegentliche Disput mit den Technikern, mit denen man Freud und Leid teilte, als noch der fotografische Film die Regeln vorgab. Ein Gemisch von Enthusiasmus und Skepsis angesichts der neuen Technologien zeigte sich auch in den Interventionen Allaouas. Er bezeichnet sich als «im Zeitalter des Digitalvideos geboren», verweist aber auf die Gefahr einer zu grossen Anteilnahme eines Regisseurs am Schicksal seiner Protagonisten. Wird man von deren oft komplexen persönlichen Problemen aufgefressen, kann das dazu führen, dass man ihrem Bedürfnis nachgibt, um je- Im Episodenfilm «Happy New Year» (früherer Titel: «Sweet Life») von Christoph Schaub, dessen Dreharbeiten im Januar abgeschlossen wurden, wirken die Schauspielerinnen und Schauspieler Jörg Schneider, Irene Fritschi, Nils Althaus, Joel Basman, Johanna Bantzer, Bruno Cathomas und Pascal Holzer mit. Der Kinostart in der Deutschschweiz und der Romandie ist für Mitte November vorgesehen. (ml) www.tcfilm.ch Nouvelle fiction de Schaub Le film à sketches «Happy New Year» (intitulé antérieurement «Sweet Life») de Christoph Schaub, dont le tournage s’est achevé en janvier, réunit les comédiens Jörg Schneider, Irene Fritschi, Nils Althaus, Joel Basman, Johanna Bantzer, Bruno Cathomas et Pascal Holzer. La sortie en Suisse alémanique et romande est prévue pour la mi-novembre. (ml) www.tcfilm.ch Fortsetzung Seite 14 CINE-BULLETIN 4/2008 13 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 14 visions du réel In questo contesto piuttosto sconfortante, Alessandro Signetto evidenzia due casi positivi: quello di «L’Orchestra di Piazza Vittorio» di Agostino Ferrente (che ha chiuso il Festival di Locarno 2006), ultimo anello di un’inedita quanto coraggiosa operazione (multi)culturale, e il fenomeno legato a «Viva Zapatero!» di Sabina Guzzanti che nel 2005 ha saputo attirare oltre 350 mila spettatori nelle sale italiane. Due «miracoli» profondamente diversi, e per ora isolati, ma entrambi molto significativi riguardo alle sorprendenti potenzialità del cinema del reale. ■ Fortsetzung von Seite 13 Filme von Markus Fischer im SF und auf DVD Der Fernsehfilm «Hunkeler macht Sachen» von Markus Fischer wurde am 30. März im SF ausgestrahlt. Der Kinospielfilm «Marmorera» kommt am 8. April in Deutschland auf DVD heraus. (ml) www.epix.de Films de Markus Fischer à la SF et en DVD Le téléfilm «Hunkeler macht Sachen» de Markus Fischer a été diffusé le 30 mars à la SF et son long métrage de cinéma «Marmorera» sort en DVD le 8 avril en Allemagne. (ml) www.epix.de Keine Bevorzugung des Films in Bern Die Berner Filmschaffenden sind gemäss einem Bericht im Der Bund enttäuscht: In der neuen Kulturstrategie des Kantons Bern bildet der Film keinen Schwerpunkt. Der Regierungsrat will keine Kultursparte bevorzugt behandeln und ist der Meinung, dass die Filmförderung vor allem Sache des Bundes ist. Die Berner Filmschaffenden sehen das anders, für sie ist die regionales Förderung unverzichtbar, da sie allein gewährleiste, dass auch regionale Aspekte im Filmschaffen ihren Niederschlag finden. Sie befürchten zudem, dass der Zusammenschluss von Stadt und Kanton bei der Filmförderung ohne kantonales Bekenntnis zum Film gefährdet ist. (sw) Pas de faveur pour le cinéma à Berne D’après un article paru dans Der Bund, les réalisateurs bernois sont déçus: la nouvelle stratégie culturelle du Canton de Berne ne prévoit aucun effort particulier pour le cinéma. Partant du principe que l’encouragement au cinéma incombe en priorité à la Confédération, le Conseil d’Etat refuse de privilégier un domaine culturel particulier. Les cinéastes bernois ne partagent pas ce point de vue. Selon eux, l’aide cantonale est indispensable car elle seule peut garantir que des aspects régionaux soient mis en valeur dans la création cinématographique. Ils craignent en outre qu’à défaut de la reconnaissance du Canton, la collaboration de celui-ci avec la Ville pour le soutien au cinéma soit menacée. (sw) «Desert - Who is the Man?» in Kiew Der in Amsterdam erstaufgeführte und am ZagrebDox (25. Februar bis 2. März) gezeigte Dokumentarfilm von Felix Tissi ist im Oktober am Festival Contact in Kiew zu sehen und kommt in der Schweiz im November in die Kinos. (ml) «Desert - Who is the Man?» à Kiev Découvert à Amsterdam et projeté au ZagrebDox (25 février au 2 mars), le documentaire de Felix Tissi sera montré en octobre au Festival Contact à Kiev et sortira en Suisse en novembre. (ml) suite page 19 14 CINE-BULLETIN 4/2008 «Le théâtre des opérations» de Benoît Rossel, à l’affiche en Suisse romande dès le 9 avril Testo originale: italiano ter objectivement leur histoire. Dans ce cas aussi, l’usage des techniques numériques peut déboucher sur des situations qui finissent inéluctablement par isoler le réalisateur-cameraman-ingénieur du sonproducteur dans un environnement qui ne lui est pas toujours favorable. nier maillon d’une opération (multi)culturelle aussi courageuse qu’inédite, et «Viva Zapatero!» de Sabina Guzzanti qui a réussi à attirer plus de 350'000 spectateurs dans les salles italiennes en 2005. Deux «miracles» d’essence très différente, et encore isolés, mais qui témoignent de manière significative des étonnantes potentialités du cinéma du réel. ■ Verrouillage de la diffusion numérique? L’ère du numérique pourrait pourtant ouvrir des horizons inespérés au cinéma du réel et lui permettre d’accéder à des réseaux de distribution auxquels il n’avait pas accès jusqu’ici en raison d’une extrême «pauvreté» l’empêchant souvent de disposer de copies sur pellicule. La den Preis im Film zu erscheinen, und dass man jene minimale Distanz verliert, ohne die man ihre Geschichte nicht in objektiver Weise darstellen kann. Auch das verschärft sich mit der digitalen Produktion, die den Regisseur-Kameramann-Tonmeister-Produzenten in eine Lage bringt, die nicht immer günstig ist für die Beziehung zu seinem Gegenstand. Der Zugang zur digitalen Diffusion Das digitale Zeitalter könnte aber dem «Cinéma du Réel» unverhofft auch neue Horizonte öffnen, indem es ihm Zugang zu Diffusionskanälen schafft, die ihm bisher verschlossen blieben, wenn immer ihm seine «Armut» verbot, eine Filmkopie zu ziehen. Wird die digitale production numérique ouvrira-telle toutes grandes les portes aux indépendants ou sera-t-elle limitée à la simple métamorphose d’un système détenu par les multinationales du divertissement? Avec d’autres, cette question est particulièrement pertinente concernant la réalité italienne, où la diffusion du cinéma du réel est cantonnée à des circuits périphériques tels les ciné-clubs ou les nombreux festivals surgis un peu partout – souvent sans de solides bases critiques. Dans ce contexte plutôt décourageant, Alessandro Signetto rappelle deux exemples positifs: «L’Orchestra di Piazza Vittorio» d’Agostino Ferrente, qui a clos le Festival de Locarno 2006 et constituait le der- Distribution den unabhängigen Produktionen die Tore öffnen, oder wird sie als blosse Umstellung der Technik verlaufen und die Verbreitung in den Händen der Multis der Unterhaltungsindustrie bleiben? Dies ist eine Frage, die für Italien ganz besonders akut ist, wo das «Cinéma du Réel» bis heute nur von «peripheren» Stellen gezeigt wird: von Filmclubs oder den vielen Festivals, die überall aus dem Kraut schiessen, die oft aber keinen soliden kritischen Ansätzen folgen. Alessandro Signetto zitierte in diesem eher widrigen Umfeld zwei ermutigende Beispiele: «L’Orchestra di Piazza Vittorio» von Agostino Ferrente (der Film beschloss 2006 das Locarneser Festival-Programm), Endresultat einer ebenso singulä- Texte original: italien ren wie couragierten (multi)kulturellen Aktion, und «Viva Zapatero» von Sabina Guzzanti, der 2006 in italienischen Kinos 350'000 Zuschauer anzuziehen vermochte – zwei vereinzelte «Wunder» ganz verschiedener Art, beide aber sprechende Zeugen vom überraschenden Potential des «Cinema du Réel». ■ Originaltext: Italienisch cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 16 films suisses schweizer filme film svizzeri A l’affiche en Suisse Im Kino in der Schweiz Nelle sale della Svizzera 05.03.2008 Un air du pays (Heimatklänge) Stefan Schwietert Look Now! Suisse romande 06.03.2008 C’était mon rêve Daniel Künzi Société Productions Maison Suisse romande 06.03.2008 Federica de Cesco Nino Jacusso Filmcoopi Deutschschweiz 06.03.2008 AlpTraum (als Vorfilm von 10,000 BC) This Lüscher Warner Bros. Deutschschweiz 12.03.2008 AlpTraum (en avant-programme de 10'000) This Lüscher Warner Bros. Suisse romande 19.03.2008 Bird’s Nest - Herzog & de Meuron in China Ch. Schaub, M. Schindhelm Columbus Film Suisse romande 20.03.2008 Max Frisch, Citoyen Matthias von Gunten Look Now! Deutschschweiz 26.03.2008 Dutti der Riese Martin Witz Frenetic Films Svizzera italiana 28.03.2008 Thèbes à l’ombre de la tombe Jacques Siron trigon-film Suisse romande 02.04.2008 Der Freund Micha Lewinsky Frenetic Films Suisse romande 03.04.2008 Salonica Paolo Poloni Xenix Filmdistribution Deutschschweiz 03.04.2008 Giorni e nuvole Silvio Soldini Filmcoopi Deutschschweiz 09.04.2008 Le théâtre des opérations Benoît Rossel cineworx Suisse romande 10.04.2008 Thèbes à l’ombre de la tombe Jacques Siron trigon-film Deutschschweiz 24.04.2008 Pas douce Jeanne Waltz Frenetic Films Deutschschweiz 24.04.2008 AlpTraum (als Vorfilm von Fool’s Gold) This Lüscher Warner Bros. Deutschschweiz 25.04.2008 Thèbes à l’ombre de la tombe Jacques Siron trigon-film Svizzera italiana 07.05.2008 Lost in Liberia Luzia Schmid Docufactory Suisse romande A l’affiche à l’étranger Im Kino im Ausland Nelle sale all’estero 20.02.2008 Vitus, l’enfant prodige Fredi M. Murer Imagine Film Distribution Belgique 20.02.2008 Vitus, l’enfant prodige Fredi M. Murer Imagine Film Distribution Luxemburg 22.02.2008 Heimatklänge Stefan Schwietert Polyfilm Österreich 14.03.2008 Heimatklänge Stefan Schwietert Pro Films Bulgaria 02.04.2008 Retour à Gorée Pierre-Yves Borgeaud Hévadis Films France 09.04.2008 Das Fräulein Andrea Staka Film Movement USA 09.04.2008 Vitus Fredi M. Murer Image Factory Südkorea 10.04.2008 Maria Bethânia, música é perfume Georges Gachot Kool Filmdistribution Deutschland 14.04.2008 Sieben Mulden und eine Leiche Thomas Haemmerli Neue Visionen Deutschland 08.05.2008 Das Erbe der Bergler (Alpine Saga) Erich Langjahr Langjahr Film/Filmlager Wilkner Österreich 09.30 SF1 A l’antenne Im Fernsehen In televisione 01.04.2008 Die Soldaten des Papstes Felice Zenoni 02.04.2008 Il respiro dell’anima Andrea Rodoni 23.00 TSI1 02.04.2008 Brasileirinho Mika Kaurismäki 00.05 SF1 03.04.2008 Ausgeschafft! Irene Marty 13.15 3sat 04.04.2008 Futurofoot (série) Noël Tortajada 20.10 TSR1 04.04.2008 John Howe F. Boetschi, A. Banke 23.45 TSR2 06.04.2008 Die Tunisreise Bruno Moll 12.00 + 01.45 SF1 06.04.2008 Eduardo Suger Gianluigi Quarti 21.00 TSI1 06.04.2008 Chi ha ucciso il Dottor Bogle e la Signora Chandler? Peter Butt 21.30 TSI1 07.04.2008 Lucerne, une rue, 22 nationalités... B. Bieri, R. Leuthold 20.45 TSR2 07.04.2008 Ma Suisse, nostalgie y amor Claude Schauli 21.45 TSR2 08.04.2008 Die Tunisreise Bruno Moll 13.00 SF1 16 CINE-BULLETIN 4/2008 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 17 films suisses schweizer filme film svizzeri 08.04.2008 Aux frontières de la nuit Nasser Bakhti 23.50 TSR1 09.04.2008 Roulette Mohammed Soudani 21.00 TSI1 09.04.2008 Salata Baladi Nadia Kamel 23.00 TSI1 09.04.2008 Böse Zellen Barbara Albert 00.00 SF1 10.04.2008 Un inverno senza fuoco Greg Zglinski 23.30 TSI1 11.04.2008 Saisonniers en Suisse: une vie à la dure Alex Mayenfisch 23.20 TSR2 13.04.2008 Leo Sonnyboy Rolf Lyssy 13.10 SF1 13.04.2008 Don Solo Michael Beltrami 21.00 TSI1 13.04.2008 Corso di discriminazione L. Payeur, P. Turbide 21.55 TSI1 13.04.2008 Hippie Masala U. Grossenbacher, D. Lüthi 21.45 3sat 13.04.2008 Musikliebe Yusuf Yesilöz 22.30 SF1 14.04.2008 Voler est un art Pierre-André Thiébaud 20.40 TSR2 14.04.2008 Zurich: le casse postal du siècle Andrea Pfalzgraf 21.45 TSR2 16.04.2008 Violenza giovanile B. Müller, M. Emery 23.00 TSI1 17.04.2008 Im Schatten der Pagoden Irene Marty 13.15 3sat 20.04.2008 Elisabeth Kübler-Ross Dem Tod ins Gesicht sehen Stefan Haupt 15.00 3sat 20.04.2008 On a cent ans! La Concordia de Vétroz Bertrand Theubet 15.45 TSR2 20.04.2008 Sternenberg Christoph Schaub 01.50 SF1 21.04.2008 Evolène: ceux d’en haut Pascal Magnin 20.40 TSR2 21.04.2008 Vivement samedi! Emmanuelle de Riedmatten 21.40 TSR2 22.04.2008 Irene Schweizer Gitta Gsell 23.00 TSI1 25.04.2008 Les printemps de notre vie Francis Reusser 23.15 TSR2 27.04.2008 Cannabis Niklaus Hilber 20.00 SF1 29.04.2008 Cerebroleso Annemarie Friedli 23.00 TSI1 Chrigu J. Gassmann, Ch. Ziörjen Praesens Film, Max Vision ★✪ Heddy Lamarr D. & F. Dubini, B. Obermaier Tre Valli Heute ist nicht morgen Nico Gutmann Tudor HUG + La maladie de la mémoire + Trois jeunes femmes Richard Dindo Hôpitaux universitaires de Genève I Was A Swiss Banker Thomas Imbach Warner Home Video La maternité des HUG Richard Dindo Hôpitaux universitaires de Genève Musikliebe Yusuf Yesilöz Reck Filmproduktion Nicolas Bouvier, le vent des mots J. Calmettes, O. Bauer Servidis One Day in September Kevin MacDonald* Sony Pictures Classics Pas douce Jeanne Waltz Praesens Film, Max Vision ★✪ Zu Fuss nach Santiago de Compostela Bruno Moll Frenetic Films, Max Vision ★✪ Sortie DVD DVD Start Uscita DVD ✪ ★✪ ✪ ✪ * Produktion: Arthur Cohn ★ www.artfilm.ch ✪ www.swissdvdshop.ch Liste des sorties et diffusions communiquées à la rédaction (sous réserve de modifications) Liste der Start- und Sendedaten, die der Redaktion bekannt sind (Änderungen vorbehalten) Lista delle programmazioni e diffusioni comunicate alla redazione (cambiamenti possibili) CINE-BULLETIN 4/2008 17 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 19 brèves in kürze Fortsetzung von Seite 14 Der Drache ist zurück Das Schweizerische Film- und Videofestival in Spiez und Thun geht in die 19. Runde, der vom Heiligen Beatus in den Thunersee verjagte Drache ist zurück, und mit ihm all seine Gefährten: die Liebe, die Kunst, wahre Freunde und echte Feinde. Vom 30. April bis 4. Mai gibt es wieder in zahlreichen Kategorien No-Budget- und Low-Budget-Produktionen zu sehen. Neu ist dieses Jahr die Kategorie NE_XTRA Spezialthema: Nachhaltige Entwicklung!?. (sw) www.filmfestival-spiez-thun.ch Retour du dragon Le Festival suisse de film et vidéo de Spiez et Thoune prépare sa 19e édition. A cette occasion, le dragon combattu par Saint Beatus au lac de Thoune est de retour avec toute sa cohorte: l’amour, l’art, les vrais amis et les véritables ennemis. Du 30 avril au 4 mai, de nombreuses productions peuvent à nouveau être découvertes dans les catégories No-Budget et LowBudget. Cette année, le festival inaugure une nouvelle section: NE_XTRA Spezialthema: Nachhaltige Entwicklung!?. (sw) www.filmfestival-spiez-thun.ch Abgänger der Hochschule Luzern animieren jetzt in Zürich Anlässlich des Jubiläums des ersten deutschen Fussball-WM-Siegs realisierten Studierende der FH Offenburg 2004 ein kurzes Filmchen mit animierten LegoFiguren, das schnell Kultstatus erlangte. Dustin Rees und Oli Aemisegger, Absolventen der Hochschule Luzern, eifern diesem Erfolg nun nach. Im August 2007 gründeten die beiden in Zürich ihr eigenes Animationsstudio. Unter Beteiligung der Produktionsfirma «Das Kollektiv» entsteht dort zurzeit «FC Murmeli», ein vierminütiger Zeichentrickstreifen, der Ende April Premiere feiern und während der EM auf diversen Leinwänden an Public-Screenings-Orten sowie im Schweizer Fernsehen gezeigt werden soll. Weitere Beteiligte an der Produktion, die unter dem Motto antritt «Die Alp wird zum Bolzplatz, eine Kuh wird zum Tor», sind unter anderem der Regisseur Jochen Ehmann und der Schweizer Filmpreisträger Simon Eltz. Neben dem Fernsehen kam finanzielle Unterstützung für das Vorhaben (Gesamtbudget zirka 155'000 Franken) vom Bundesamt für Kultur und von der Zürcher Filmstiftung. Für die Zeit nach «Murmeli» haben Rees/Aemisegger bereits mehrere Projekte in Planung. (tb) www.daskollektiv.ch/FC_Murmeli_Ausschnitt _400x225.mov Des jeunes diplômés de Lucerne «animent» à Zurich Pour le jubilé de la première victoire allemande au championnat du monde de foot, des étudiants de la Haute école d’Offenburg promus en 2004 ont réalisé un petit film d’animation avec des figurines Lego qui est rapidement devenu culte. Inspirés par ce succès, les diplômés de la Haute école de Lucerne Dustin Rees et Oli Aemisegger ont fondé en août 2007 leur propre studio d’animation à Zurich. Avec le concours de la société de production Das Kollektiv, ils réalisent actuellement «FC Murmeli», court métrage d’animation de 4 minutes dont la première aura lieu fin avril. Le film sera par ailleurs projeté sur divers écrans pendant l’Euro 08 et diffusé à la SF. La production – qui a pour slogan «L’alpe devient le terrain, une vache des buts» – compte notamment le réalisateur Jochen Ehmann et le lauréat du Prix du cinéma suisse Simon Eltz au nombre de ses partenaires. Outre la télévision, l’Office fédéral de la culture et la Fondation zurichoise pour le cinéma ont soutenu la réalisation (budget d’environ 155'000 francs). Pour l’après-Murmeli, Rees et Aemisegger développent déjà plusieurs projets. (tb) www.daskollektiv.ch/FC_Murmeli_Ausschnitt _400x225.mov Prix Oikocredit Suisse: «He Fengming» de Wang Bing (Chine) Prix du public: «La Zona» de Rodrigo Plá (Mexique) Prix du jury œcuménique: «El Camino» d’Ishtar Yasin (Costa Rica) Mention spéciale: «He Fengming» de Wang Bing (Chine) Prix du jury Fipresci: «Geomen Tangyi Sonyeo Oi» («Fille de la terre noire») de Jeon Soo-il (Corée du Sud, France) Prix E-changer: «God Man Dog» de Singing Chen (Taiwan) Prix Don Quijote de la FICC: «Geomen Tangyi Sonyeo Oi» («Fille de la terre noire») de Jeon Soo-il (Corée du Sud, France) Mention spéciale: «He Fengming» de Wang Bing (Chine) www.fiff.ch Dokumentarfilmforum in Zürich Digitale Kinowerbung in der Schweiz Am 6. und 7. Mai findet an der Zürcher Hochschule der Künste ein öffentliches Dokumentarfilmforum zum Thema Strategien der Authentizität statt. Nebst Podiumsdiskussion über Arbeitsweisen und individuelle Strategien zur Herstellung von Authentizität sowie zur Bedeutung der Authentizität im Hinblick auf die Auswertung und Rezeption stehen Filmgespräche und Projektionen im Zentrum dieses Forums. (sw) www.zhdk.ch Forum du cinéma documentaire à Zurich Les 6 et 7 mai prochain, la Haute école d’art de Zurich organise un forum public consacré au cinéma documentaire sur le thème Stratégies de l’authenticité. A côté de tables rondes sur les méthodes de travail et les démarches individuelles pour capter l’authenticité, ainsi que sur la signification de cette dernière dans l’optique de son appréciation et sa perception, débats sur les films et projections sont les points forts de la manifestation. (sw) www.zhdk.ch Cinecom hat 487 Kinosäle in der Schweiz mit der modernsten Kinotechnik ausgerüstet. Nun geht die Kinovermarkterin einen Schritt weiter und bringt diesen Frühling die neue High Definition-Technologie in die Schweizer Kinos. (sw) Publicité numérique dans les salles suisses 11. Pink Apple – Filme zum Anbeissen Pink Apple, «das grösste schwullesbische Filmfestival der Schweiz», zeigt im Arthouse Movie Zürich (30. April bis 7. Mai) und im Cinema Luna Frauenfeld (8. bis 12. Mai) rund 80 Kurz- und Langfilme, darunter der Dokumentarfilm «Working on it» der Zürcher Künstlerin Sabina Baumann. Einen Schwerpunkt bilden in der 11. Ausgabe des Festivals Filme zum Thema Schwule und lesbische Eltern. Eine Jury vergibt den mit 2000 Franken dotierten Pink Apple für den besten internationalen Kurzfilm. (sw) www.pinkapple.ch 11e Pink Apple – Films à croquer Pink Apple, «le plus grand festival de cinéma gay et lesbien de Suisse», présente quelque 80 longs et courts métrages au Arthouse Movie de Zurich (30 avril au 7 mai) et au Cinéma Luna de Frauenfeld (8 au 12 mai). Le documentaire de l’artiste zurichoise Sabina Baumann «Working on it» figure notamment au programme. A cette 11e édition, le thème Parents gays et lesbiens est mis en valeur. Un jury remettra le Prix Pink Apple de 2000 francs au meilleur court métrage international. (sw) www.pinkapple.ch Cinecom, qui a déjà installé les équipements les plus modernes dans 487 salles de cinéma suisses, va franchir un pas de plus ce printemps en les dotant de la nouvelle technologie haute définition. (sw) suite page 22 «Chambre 24» in Japan Der Kurzfilm von Andrew Katumba figuriert in der offiziellen Auswahl des Short Shorts Film Festival & Asia, das im kommenden Juni in Tokio stattfindet. (ml) www.shortshorts.org www.tipimages.ch «Chambre 24» au Japon Le court métrage d’Andrew Katumba a été retenu dans la sélection officielle du Short Shorts Film Festival & Asia, qui se tiendra à Tokyo en juin prochain. (ml) www.shortshorts.org www.tipimages.ch Palmarès du FIFF 2008 A l’issue du 22e Festival international de films de Fribourg (FIFF), qui s’est déroulé du 1er au 8 mars dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés: Grand Prix Le Regard d’or: «Flower in the Pocket» de Liew Seng Tat (Malaisie) Mention spéciale: «Geomen Tangyi Sonyeo Oi» («Fille de la terre noire») de Jeon Soo-il (Corée du Sud, France) Prix spécial du jury Suissimage/SSA: «El Camino» d’Ishtar Yasin (Costa Rica) CINE-BULLETIN 4/2008 19 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 20 fondation culturelle de suissimage stiftung kulturfonds suissimage Fondation culturelle de Suissimage Vingt bougies pour la Kuko Créée en 1988, la Fondation culturelle de Suissimage et sa commission (Kuko pour les intimes) a 20 ans. Aucune manifestation particulière n’étant prévue pour l’instant, CB se devait d’offrir le gâteau d’anniversaire à cette institution dont les bienfaits pour la production suisse sont innombrables. Corinne Frei, gardienne du «temple», retrace les grandes lignes de son action. Propos recueillis par Françoise Deriaz Combien la Fondation culturelle a-telle investi dans la production cinématographique suisse depuis vingt ans? En tout, elle a dépensé près de 40 millions de francs pour le cinéma suisse. La somme directement investie dans la production de films peut être évaluée à 28 millions environ, soit 19 millions d’Avances sur recettes/ Restfinanzierung depuis quatorze ans, 2 millions accordés aux 24 sociétés qui ont bénéficié du Fonds pour le développement de projets de films au début des années 1990 ainsi que 6,7 millions injectés dans le Fonds de production télévisuelle et les fonds régionaux. Il y a aussi d’autres attributions indirec- tes à la production, par exemple 5 millions dégagés pour la phase pilote de Succès Cinéma, ou encore les Années du scénarios et concours organisés de 1987 à 1990, sans oublier les aides à l’écriture de traitements de notre «mini-programme» actuel. Même les prix de la relève que nous dotons sont réinvestis dans la réalisation de nouveaux films. Enfin, le solde est consacré à d’autres secteurs tels que la formation continue (coup d’envoi à la création de Focal avec 900'000 francs pour le capital de fondation), l’exploitation (DVD) ou des initiatives dans la diffusion de la culture cinématographique en Suisse. Alors que la Fondation culturelle Suissimage se démarquait à ses débuts comme une force d’intervention destinée à pallier les lacunes de l’encouragement du cinéma, ne s’est-elle pas muée en guichet quasi structurel des Avances sur recettes/Restfinanzierung? Les statuts de la Fondation prévoient qu’un domaine particulier de la création soit intensivement encouragé, dans la mesure du possible, pendant deux ans. Après l’aide à l’écriture de scénarios puis l’encouragement au développement de projets, la commission culturelle a logiquement passé à la phase de la production. S’agissant de prêts remboursables, il aurait été absurde de changer de concept après deux ans, car il fallait attendre les résultats financiers. Au fil du temps, le programme Avances sur recettes/ Restfinanzierung s’est installé comme une évidence. Pourtant, la commission culturelle réexamine périodiquement la pertinence du concept. Elle fait des bilans et des statistiques, évalue d’autres idées – comme l’aide à la distribution, à la promotion ou à la relève – mais arrive toujours à la conclusion que l’aide Stiftung Kulturfonds Suissimage Zwanzig Kerzen für die Kuko Die 1988 gegründete Stiftung Kulturfonds Suissimage und ihre Kulturkommission (Kuko für Eingeweihte) sind 20 Jahre alt. Da vorderhand dazu kein besonderer Anlass geplant ist, möchte CB der Kuko, deren zahlreiche Dienste für die einheimische Produktion von grossem Wert sind, ein Geburtstagskränzchen winden. Corinne Frei, Wächterin des «Tempels», schildert die Schwerpunkte der Institution. Corinne Frei (Suissimage) Das Gespräch führte Françoise Deriaz Welchen Betrag hat der Kulturfonds in den letzten 20 Jahren in die schweizerische Filmproduktion investiert? Insgesamt hat er fast 40 Millionen Franken für den Schweizer Film ausgegeben. Der direkt in die Filmproduktion investierte Betrag wird auf rund 28 Millionen geschätzt, davon flossen in den letzten 14 Jahren 19 Millionen in die rückzahlbare Avances sur recettes/Restfinanzierung, 2 Millionen in die 24 Produktionsfirmen, die in 1991 und 1992 vom Projektentwicklungsfonds profitiert haben, und 6,7 Millionen in den Teleproduktions-Fonds und die Regionalfonds. Weitere indirekte Beiträge an die Produktion sind beispielsweise die 5 Millionen für 20 CINE-BULLETIN 4/2008 die Versuchsphase von Succès Cinéma, die von 1987 bis 1990 organisierten Drehbuchjahre und Wettbewerbe sowie die Treatmentbeiträge im Rahmen unseres gegenwärtigen «Minikonzeptes». Sogar die von uns dotierten Nachwuchspreise werden in die Realisation neuer Filme rückinvestiert. Der Restbetrag fliesst in weitere Sektoren: Weiterbildung (Anschubfinanzierung für Focal mit 900'000 Franken für das Stiftungskapital), Auswertung (DVD) und Initiativen zur Verbreitung der Filmkultur in der Schweiz. Zu Beginn profilierte sich die Stiftung Kulturfonds Suissimage dadurch, dass sie Lücken in der Filmförderung füllte. Hat sie sich heute nicht in eine Art feste Anlaufstelle für die Avances sur recettes/Restfinanzierung verwandelt? Die Stiftungsstatuten legen fest, dass während jeweils zweier Jahre schwergewichtig ein bestimmter Bereich gezielt gefördert werden soll. Zuerst war dies das Drehbuch, dann die Projektentwicklung, und dann wendete sich die Kulturkommission logischerweise der Produktionsphase zu. Da es sich um rückzahlbare Darlehen handelt, wäre es absurd gewesen, das Konzept nach zwei Jahren zu ändern, denn zuerst musste man die finanziellen Resultate abwarten. Mit der Zeit hat sich à la production de longs métrages de cinéma est la plus utile, voire indispensable dans le contexte actuel. Ce programme bénéficie tant aux auteurs, aux réalisateurs qu’aux producteurs et aux distributeurs. A plusieurs reprises, la profession a clairement signifié à la commission culturelle qu’il fallait continuer dans ce sens et qu’elle ne trouverait pas de consensus aussi large sur un autre concept. Cependant, elle a ajusté le programme en cours sur certains points du règlement et elle a mis en œuvre les «mini-programmes» de deux ans dans d’autres domaines (DVD et écriture). Un nouveau programme secondaire est-il prévu à partir de 2009? A la demande générale, le programme de soutien à l’édition de DVD a été prolongé (presque cinq ans en tout). L’aide à l’écriture de traitements a suscité des discussions avec la commission culturelle de la Société Suisse des Auteurs (SSA), si bien qu’il a été décidé de mettre sur pied un groupe de travail chargé de produire des statistiques sur tous les instruments d’aide à l’écriture en Suisse. Au vu des résultats das Konzept der Avances sur recettes/Restfinanzierung etabliert. Doch die Kulturkommission überprüft die Sachdienlichkeit des Konzepts periodisch. Sie zieht Bilanzen, erstellt Statistiken, evaluiert neue Ideen – Förderung des Verleihs, der Promotion oder des Nachwuchses –, kommt aber stets zum Schluss, dass die Unterstützung der Kinolangfilmproduktion am wirksamsten, im gegenwärtigen Kontext sogar unerlässlich ist. Dieses Konzept nützt sowohl den Autoren und Regisseurinnen wie auch den Produzenten und Verleiherinnen. Die Branche hat der Kulturkommission wiederholt klargemacht, dass dieser Kurs beizubehalten ist und dass kein anderes Konzept auf einen derart breiten Konsens stossen würde. Sie hat das laufende Schwerpunktprogramms aber in einigen Punkten geändert und in zusätzlichen Bereichen (DVD und Drehbuch) zweijährige «Minikonzepte» verwirklicht. Ist ab 2009 ein neues Sekundärkonzept geplant? Auf allgemeinen Wunsch wurde das Unterstützungskonzept für die Herausgabe von DVDs verlängert (insgesamt dauert es fast 5 Jahre). cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 21 fondation culturelle de suissimage stiftung kulturfonds suissimage de cette étude, la commission de Suissimage décidera d’ici la fin de l’année si elle poursuit, modifie ou abandonne ce programme. Sur les 19 millions investis par la Fondation culturelle depuis l’entrée en scène du programme Avances sur recettes/Restfinanzierung en 1994, combien de longs métrages de fiction ont-ils été soutenus et vus en Suisse par plus de 20'000 spectateurs? Septante-quatre longs métrages de fiction ont obtenu une avance sur recettes. Des statistiques détaillées ont été établies pour les 10 ans du programme en 2004. Environ 25 % des films ont été vus par plus de 20'000 spectateurs en Suisse. Cette proportion d’un quart se réfère aux films soutenus jusqu’en 2005, car les 14 fictions qui ont obtenu une avance sur recettes en 2006 et 2007 ne sont pas encore sorties. Combien de longs métrages documentaires ont-ils obtenu une avance sur recettes et ont été vus en Suisse par plus de 5000 spectateurs? Soixante-trois documentaires ont bénéficié d’un financement de Suissimage. Là aussi, le quart envi- Die Förderung des Verfassens von Treatments hat zu Diskussionen mit der Kulturkommission der Schweizerische Autorengesellschaft (SSA) geführt. Eine Arbeitsgruppe wurde gebildet, die Statistiken zu allen Instrumenten zur Förderung des Schreibens in der Schweiz erstellen soll. Anhand der Ergebnisse dieser Studie wird die Kommission von Suissimage bis Ende Jahr über die Fortsetzung, Änderung oder Abschaffung dieses Konzepts befinden. Wie viele Langspielfilme wurden mit den 19 Millionen, die der Kulturfonds seit der Einführung der Avances sur recettes/Restfinanzierung im Jahr 1994 investiert hat, unterstützt und in der Schweiz von mehr als 20'000 Zuschauern gesehen? 74 Langspielfilme erhielten eine rückzahlbare Avances sur recettes/ Restfinanzierung. 2004 wurden für die ersten 10 Jahre des Konzepts detaillierte Statistiken erstellt. Rund 25 % der Filme wurden in der Schweiz von über 20'000 Zuschauern gesehen. Dieses Viertel umfasst die Filme, die bis 2005 unterstützt wurden, denn die 14 Spielfilme, die 2006 und 2007 eine Restfinanzierung erhielten, sind noch nicht herausgekommen. du bilan Dix ans d’Avances sur recettes/Restfinanzierung. «Thèbes à l'ombre de la tombe» de Jacques Siron, à l’affiche en Suisse romande depuis le 28 mars / im Kino in der Deutschschweiz ab 10. April / nelle sale della Svizzera italiana dal 25 aprile ron a été vu par plus de 5000 spectateurs. Si tous ces films ont été distribués en salles, leur succès ne doit toutefois pas se mesurer à la seule aune des entrées, car lors du contrôle des décomptes, il est ressorti que la durée et le mode d’exploitation sont assez différents des fictions. Certains documentaires enregistrent encore des recettes de ventes TV ou DVD dix ans après leur sortie. Quel est le taux de remboursement des Avances sur recettes/Restfinanzierung? A ce jour, la Fondation a récupéré 851'000 francs de remboursement. Sur les 19 millions engagés, le taux est de 4,5 %. Mais si l’on ne tient compte que des prêts accordés aux films qui ont déjà rendu leur premier décompte, on arrive à 5,5 % – ce qui est mieux qu’en 2004 lors Wie viele lange Dokumentarfilme haben eine Avances sur recettes/Restfinanzierung erhalten und wurden in der Schweiz von über 5000 Zuschauern gesehen? 63 Dokumentarfilme erhielten Geld von Suissimage. Auch hier wurde rund ein Viertel von über 5000 Zuschauern gesehen. Alle diese Filme kamen in den Kinoverleih, doch deren Erfolg darf nicht nur an den Eintritten gemessen werden, denn aus der Abrechnungskontrolle war ersichtlich, dass sich Dauer und Art der Auswertung von jenen der Spielfilme beträchtlich unterscheiden. Manche Dokumentarfilme verbuchen zehn Jahre nach ihrem Kinostart noch Einnahmen aus dem TVoder DVD-Verkauf. Wie hoch ist die Rückzahlungsquote der Avances sur recettes/Restfinanzierung? Isild Le Besco in «Pas douce» von Jeanne Waltz, im Kino in der Deutschschweiz ab 24. April Avec la SSA, la Fondation culturelle dote de nombreuses distinctions. En 2007, toutes deux ont financé le Prix du cinéma suisse du meilleur scénario. Dans l’éventualité du désengagement de l’Office fédéral de la culture (OFC) dans la dotation de nominations désignées par une académie professionnelle, une implication financière plus importante dans le Prix du Cinéma Suisse est-elle envisagée par les deux institutions? Le Prix du scénario, qui était décerné cette année pour la seconde fois, a été financé à titre exceptionnel en 2007 par les fonds culturels de Suissimage et de la SSA. Il n’était pas prévu de renouveler cette contribution – au contraire. La Fondation n’a pas (encore) été approchée au sujet de la dotation des nominations, mais il appartiendra aux commissions culturelles de se prononcer le cas échéant. Quoi qu’il en soit, il faut savoir qu’une participation financière plus importante au Prix du Cinéma Suisse ne pourrait intervenir qu’au détriment d’un autre volet des actions culturelles, Bis heute hat die Stiftung 851'000 Franken an Rückzahlungen erhalten. Dies entspricht einem Satz von 4,5 % gemessen an den investierten 19 Millionen. Berücksichtigt man aber nur die Darlehen für Filme, für die bereits eine erste Abrechnung vorliegt, beträgt die Quote 5,5 % – was besser ist als 2004, als die Bilanz 10 Jahre Avances sur recettes/Restfinanzierung gezogen wurde. Die SSA und der Kulturfonds dotieren zahlreiche Auszeichnungen. 2007 finanzierten die beiden den Schweizer Filmpreis für das beste Drehbuch. Planen die beiden Institutionen eine höhere finanzielle Beteiligung am Schweizer Filmpreis, falls das Bundesamt für Kultur (BAK) sich nicht mehr an der Finanzierung der Nominationen durch eine professionelle Filmakademie beteiligt? Der dieses Jahr zum zweiten Mal verliehene Drehbuchpreis wurde 2007 ausnahmsweise aus den Kulturfonds von Suissimage und SSA finanziert. Eine Erneuerung dieses Beitrags war nicht geplant – im Gegenteil. Die Stiftung wurde (noch) nicht um eine Dotierung der Nominationen ersucht, die Kulturkommissionen werden sich aber im gegebenen Fall damit befassen. Wie CINE-BULLETIN 4/2008 21 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 22 brèves in kürze suite de la page 19 Betreiber von Sharereactor.com verurteilt Das Bezirksgericht Frauenfeld hat den 28-jährigen Betreiber der weltgrößten Bittorent-Seite Sharereactor zu einer Geldstrafe von 90 Tagessätzen à 30 Franken und einer Busse von 2000 Franken verurteilt. Der Angeklagte selbst hat keine Dateien zum illegalen Herunterladen bereitgestellt, sondern nur hash links, welche die Suche auf anderen Computern ermöglichen. Das Gericht sah darin jedoch eine gewerbsmässige begangene Beihilfe zum massenhaft illegalen Tausch von Filmen und Entertainementsoftare», wie Swiss Anti Piracy Federation (Safe) in einer Medienmitteilung ausführte. Das Urteil ist noch nicht rechtskräftig, in Urheberrechtskreisen wartet man gespannt auf die schriftliche Urteilsbegründung. (sw) www.safe.ch L’opérateur de Sharereactor.com a été jugé Le tribunal de Frauenfeld a condamné l’opérateur de 28 ans du plus grand site de téléchargement au monde, Sharereactor, à une peine équivalent à 90 jours de détention de 30 francs chacun et à une amende de 2000 francs. L’inculpé n’a pas donné lui-même accès au téléchargement illégal, mais seulement proposé des hash links, c’est-à-dire des liens vers d’autres sources. Le tribunal a cependant considéré cette pratique comme «une assistance à l’échange illégal massif de films et de logiciels de divertissement fournie dans un but lucratif», comme l’a expliqué la Swiss Anti Piracy Federation (Safe) dans son communiqué de presse. Le jugement n’étant pas encore exécutoire, les milieux de défense du droit d’auteur attendent avec impatience la rédaction définitive des attendus du jugement. (sw) www.safe.ch Neuer SF-Redaktionsleiter DOK Christoph Müller, bisheriger Redaktionsleiter der Sendung Reporter, wird ab 1. Mai neuer Redaktionsleiter DOK. Er übernimmt damit die Nachfolge von Otto C. Honegger, der im Sommer 2008 in Pension geht. Die Redaktion Reporter wird in die Redaktion DOK integriert. (sw) www.sf.tv/sf1/dok Nouveau rédacteur en chef de la case DOK à la SF Christoph Müller, jusqu’ici producteur de l’émission Reporter de la Schweizer Fernsehen (SF), prendra les rênes de DOK à partir du 1er mai. Il succède à Otto C. Honegger, qui part à la retraite cet été. La rédaction de Reporter sera intégrée à celle de DOK. (sw) www.sf.tv/sf1/dok Starke Schweizer Beteiligung in Montreal Das 26. Festival international du film sur l’art in Montreal (6. bis 16. März) hat fünf Schweizer Filme gezeigt. Im internationalen Wettbewerb liefen die Dokumentarfilme «Lüber in der Luft» von Anna- COMEDIEN.CH recherche SECRETAIRE-ADMINISTRATEUR / TRICE BILINGUE à 50 % (8 h-12 h) - bilingue français-allemand (oral et écrit) - maîtrise des outils informatiques et d’internet - aisance rédactionnelle - autonome, organisé-e, dynamique - âge idéal: 35-45 ans - expériences administratives de plusieurs années et récentes Lieu de travail: Genève Date d’entrée: de suite ou à convenir Envoyez svp votre candidature avec CV et copies de certificats à [email protected] 22 CINE-BULLETIN 4/2008 Lydia Florin und «Markus Raetz» von Iwan Schumacher. Weiter waren «Kunsthändler - Ernst Beyeler» von Thomas Isler und Philippe Piguet, «Riviera Cocktail Edward Quinn, Photographer, Nice» von Heinz Bütler und «Die Tunisreise» von Bruno Moll zu sehen. (sf) www.swissfilms.ch, www.artfifa.com Imposante participation suisse à Montréal Le 26e Festival international du film sur l’art de Montréal (6 au 16 mars) a présenté cinq films suisses, dont les documentaires «Lüber in der Luft» d’AnnaLydia Florin et «Markus Raetz» d’Iwan Schumacher en compétition. «Marchand d’art - Ernst Beyeler» de Thomas Isler et Philippe Piguet, «Riviera Cocktail - Edward Quinn, Photographer, Nice» de Heinz Bütler et «Le voyage à Tunis» de Bruno Moll figuraient aussi au programme. (sf) www.swissfilms.ch, www.artfifa.com «Glorious Exit» im Wettbewerb in Paris Der Dokumentarfilm von Kevin Merz stand im Wettbewerb der 30. Festival Cinéma du Réel» (7. bis 18. März). Weiter wurde die deutsch-schweizerische Koproduktion «Staub» von Hartmut Bitomsky gezeigt. (sf) www.swissfilms.ch, www.cinereel.org «Glorious Exit» en compétition à Paris Le documentaire de Kevin Merz concourrait en compétition au 30e Festival Cinéma du Réel (7 au 18 mars). La coproduction suisse «Staub» d’Hartmut Bitomsky y était aussi présentée. (sf) www.swissfilms.ch, www.cinereel.org Prima monografia in italiano su Daniel Schmid La retrospettiva L’invenzione del paradiso. Il cinema e lo sguardo plurale di Daniel Schmid, promossa a fine gennaio dalla Cineteca del Comune di Bologna è coincisa con la pubblicazione della prima monografia in italiano dedicata al regista grigionese scomparso nell’agosto del 2006. Il volume, curato dal critico ticinese Lorenzo Buccella, raccoglie interventi di Gian Luca Farinelli, Morando Morandini, Alberto Crespi, Ermanno Comuzio, Ester de Miro d'Ajeta, Irene Gehnart, Maria Rita Fedrizzi, Mariann Lewinsky, Martin Suter, Tatti Sanguineti, Antonio Mariotti, oltre a conversazioni con l’attrice-musa Ingrid Caven, Bernardo Bertolucci, Enrico Ghezzi, Pietro Bellasi, Olimpia Carlisi, David Streiff, Renato Berta, Augusta Riva-Forni e a un’intervista inedita rilasciata da Schmid a Luisa Ceretto nel 1997. (am) versammelt Beiträge von Gian Luca Farinelli, Morando Morandini, Alberto Crespi, Ermanno Comuzio, Ester de Miro d'Ajeta, Irene Genhart, Maria Rita Fedrizzi, Mariann Lewinsky, Martin Suter, Tatti Sanguineti, Antonio Mariotti, und enthält Gespräche mit der SchauspielerinMuse Ingrid Caven, mit Bernardo Bertolucci, Enrico Ghezzi, Pietro Bellasi, Olimpia Carlisi, David Streiff, Renato Berta und Augusta Riva-Forni sowie ein unveröffentlichtes Interview, das Luisa Ceretto 1997 mit dem Regisseur führte. (am) Première monographie en italien sur Daniel Schmid A l’occasion de la rétrospective L’invention du paradis. Le cinéma et le regard pluriel de Daniel Schmid organisée en janvier dernier, la Cinémathèque communale de Bologne a publié la première monographie en langue italienne dédiée à l’œuvre du cinéaste grison disparu en août 2006. Sous la direction du critique tessinois Lorenzo Buccella, cet ouvrage de 160 pages présente des articles de Gian Luca Farinelli, Morando Morandini, Alberto Crespi, Ermanno Comuzio, Ester de Miro d’Ajeta, Irene Gehnart, Maria Rita Fedrizzi, Mariann Lewinsky, Martin Suter, Tatti Sanguineti, Antonio Mariotti, ainsi que des conversations avec Ingrid Caven, Bernardo Bertolucci, Enrico Ghezzi, Pietro Bellasi, Olimpia Carlisi, David Streiff, Renato Berta, Augusta Riva-Forni et une interview inédite de Schmid réalisée par Luisa Ceretto en 1997. (am) «L’écart» zwischen Toronto und Wien Der im Januar am Park City Film Music Festival für die Partitur von Vincent Gillioz prämierte Film von Franz Josef Holzer ist an den Festivals des französischsprachigen Films in Toronto (28. März bis 6. April) und in Wien (8. bis 24. April) zu sehen. (ml) «L’écart» entre Toronto et Vienne Primé en janvier au Park City Film Music Festival pour la partition de Vincent Gillioz, le film de Franz Josef Holzer est présenté aux festivals du film francophone de Toronto (28 mars au 6 avril) et de Vienne (8 au 24 avril). (ml) «Une mémoire vodou» in Montreal «Une mémoire vodou» von Irene Lichtenstein steht im Programm des 24. Festivals Panafrica International, Vues d’Afrique, in Montreal (10. bis 20. April) und wird am 30. Mai von der TSR ausgestrahlt. Die Regisseurin wird dann nach Haïti zurückkehren, um dort einen neuen Dokumentarfilm mit dem Titel «Connaissezvous Mario Benjamin?» zu drehen. (ml) «Une mémoire vodou» à Montréal Erste italienische Monografie über Daniel Schmid Zur Retrospektive Die Erfindung des Paradieses. Das Kino aus der multiplen Sicht von Daniel Schmid, die Ende Januar von der Cineteca del Comune di Bologna veranstaltet wurde, erschien erstmals in italienischer Sprache eine Monografie über den im August 2006 verstorbenen Bündner Regisseur. Der Band, herausgegeben vom Tessiner Kritiker Lorenzo Buccella, A l’affiche du 24e Festival Panafrica International Vues d’Afrique de Montréal (10 au 20 avril), «Une mémoire vodou» d’Irene Lichtenstein sera diffusé le 30 mai à la TSR. La réalisatrice retournera alors en Haïti pour tourner un nouveau documentaire intitulé «Connaissez-vous Mario Benjamin?». (ml) Fortsetzung Seite 26 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 23 fondation culturelle de suissimage stiftung kulturfonds suissimage par exemple la production ou le «mini-programme». Il serait dès lors opportun que l’entier de la profession soit consulté sur un objet de cette importance. La Fondation culturelle Suissimage alimente également d’autres pourvoyeurs de subsides tels que le Fonds de production télévisuelle, le Fonds Regio Films en Suisse romande et le Fondo FilmPlus en Suisse italienne. Pourquoi cette délégation de compétences? Les statuts permettent à la Fondation de collaborer avec d’autres institutions. Dans certains domaines, tels que la production ou le développement de films de télévision, l’unification des moyens et des forces en présence est apparu judicieux – et il semble que l’OFC prenne le même chemin. Le programme principal de Suissimage concerne les films de cinéma, mais les droits d’auteur proviennent des utilisations à la télévision. La dotation de Suissimage au Fonds de production télévisuelle permet à ce dernier de soutenir aussi des documentaires. Les délégations aux fonds «externes» sont discutées et évaluées cha- auch immer: Eine höhere finanzielle Beteiligung am Schweizer Filmpreis hätte auf Kosten eines anderen Bereichs des Kulturengagements zu erfolgen, beispielsweise der Produktion oder des «Minikonzeptes». Es wäre deshalb ratsam, wenn sich die gesamte Branche zu diesem wichtigen Thema äussern könnte. Die Stiftung Kulturfonds Suissimage speist weitere Subvenienten wie den Teleproduktions-Fonds, den Fonds Regio Films in der Westschweiz und den Fondo FilmPlus in der italienischen Schweiz. Weshalb werden Kompetenzen delegiert? Die Statuten erlauben der Stiftung, mit anderen Institutionen zusammenzuarbeiten. In bestimmten Bereichen wie der Produktion oder der Entwicklung von Fernsehfilmen schien die Vereinigung der Mittel und der Kräfte sinnvoll – und es scheint, dass das BAK denselben Weg geht. Das Kernkonzept von Suissimage betrifft den Kinofilm, die Urheberrechte ergeben sich aber aus den Fernsehnutzungen. Der Beitrag von Suissimage an den Teleproduktions-Fonds gibt diesem die Möglichkeit, auch Dokumentarfilme zu unterstützen. Die Kulturkommission bespricht und beurteilt Jacques Herzog dans «Bird’s Nest - Herzog & de Meuron in China» de Christoph Schaub et Michael Schindhelm, à l’affiche en Suisse romande depuis le 19 mars que année par la Commission culturelle. Suissimage affecte 7 % de ses revenus à la Fondation culturelle, ce qui représentait un montant de 2,565 millions de francs en 2007. Ce pourcentage pourrait-il être augmenté? diese Delegierung an «externe» Fonds jedes Jahr von neuem. Suissimage weist 7 % seiner Einnahmen dem Kulturfonds zu, was 2007 einem Betrag von 2,565 Millionen Franken entsprach. Könnte dieser Prozentsatz erhöht werden? Ein Abzug von 10 % für soziokulturelle Zwecke ist in den Statuten Une retenue de 10 % à des fins socioculturelles est fixée dans les statuts de la coopérative Suissimage. L’augmentation de ce pourcentage serait très délicate politiquement car le but des sociétés de gestion collective est de répartir les redevances aux titulaires des droits d’auteur, der Genossenschaft Suissimage vorgegeben. Eine Erhöhung dieses Prozentsatzes wäre sehr heikel, weil es das Ziel der kollektiven Verwertungsgesellschaften ist, die Einnahmen den Inhabern von Urheberrechten auszubezahlen, wobei die meisten von ihnen Ausländerinnen und Ausländer sind... Ein bisschen Spielraum besteht lediglich beim Der Schweizer Schriftsteller Max Frisch in «Max Frisch, Citoyen» von Matthias von Gunten, im Kino in der Deutschschweiz seit 20. März qui sont en majorité étrangers... Dès lors, la seule marge de manœuvre réside dans la clé de répartition entre la Fondation culturelle et le Fonds de solidarité. En 2000, l’assemblée générale de Suissimage a attribué 9,37 % de ses revenus à la Fondation culturelle, puis elle a décidé de s’en tenir à la proportion de 7/3 pour garantir à long terme les prestations sociales. Dans les années 1990, les contributions de la Fondation culturelle étaient déterminantes pour le cinéma suisse; on se plaisait à dire que Suissimage était le 3e pilier de l’aide au cinéma après l’OFC et la SRG SSR idée suisse. Ce n’est plus le cas. Les crédits fédéraux et régionaux ont augmenté, le nombre de projets et leurs budgets aussi, alors que le chiffre d’affaires de Suissimage reste relativement stable. ■ Texte original: français Verteilschlüssel zwischen dem Kulturfonds und dem Solidaritätsfonds. Im Jahr 2000 wies die Generalversammlung von Suissimage dem Kulturfonds 9,37 % ihrer Einnahmen zu, dann einigte sie sich auf das Verhältnis 7/3, um die sozialen Dienstleistungen langfristig zu gewährleisten. In den 1990er-Jahren waren die Beiträge des Kulturfonds entscheidend für den Schweizer Film; man pflegte Suissimage die 3. Säule der Filmförderung zu nennen – nach dem BAK und der SRG SSR idée suisse. Das trifft heute nicht mehr zu. Die Subventionen des Bundes und der Regionen sind gestiegen, ebenso die Anzahl Projekte und deren Budgets, während der Umsatz von Suissimage relativ stabil bleibt. ■ Originaltext: Französisch CINE-BULLETIN 4/2008 23 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 24 stage pool elle contribue par des séminaires. C’est donc tout naturellement que le ssfv a cherché l’appui de Focal pour trouver une solution à la formation des stagiaires Création de Stage Pool Plus-value pour le stage professionnel Depuis la dissolution en 2006 de la Commission Formation et formation continue de l’Office fédéral de la culture (OFC), l’encadrement des stages était en déshérence. Pour combler cette lacune et connecter offre et demande, le Syndicat suisse film et vidéo (ssfv) a décidé Focal à s’associer à la création de Stage Pool, «centre de compétences au service de la continuité et de la qualité des places de formation pratique dans la production cinématographique en Suisse». La monteuse Kathrin Plüss, représentante des deux institutions, et Elizabeth Waelchli, responsable de Stage Pool, présentent le nouveau système. La monteuse Kathrin Plüss (Focal, ssfv) Propos recueillis par Françoise Deriaz Qu’est-ce qui a décidé Focal et le ssfv à créer Stage Pool? Les chemins pour accéder aux métiers du cinéma en Suisse sont très variés: une formation dans une école de cinéma spécialisée ou non, en Suisse ou à l’étranger, mais aussi un apprentissage dans un métier apparenté permettent d’acquérir des bases professionnelles et techniques. Mais quelle que soit la voie choisie, les stages dans un contexte de travail professionnel, sous la responsabilité de collègues expérimentés, sont indispensables pour acquérir les compétences professionnelles, organisationnelles et de communication nécessaires à l’exercice du métier choisi. Depuis 2007, l’OFC a supprimé l’ancien régime des stages et introduit l’obligation automatique d’engager des stagiaires sur les longs métrages soutenus par la Confédération (une place de stagiaire jusqu’à 500'000 francs et deux pour les montants supérieurs). Avec ce nouveau système, l’engagement des stagiaires est directement lié à un projet, ce qui ne favorise donc pas un engagement par des entre- prises techniques assurant la continuité du stage sur plusieurs films et représente aussi une régression par rapport au système précédent. Avec la dissolution de la commission Formation et formation continue, le contrôle du contenu formatif n’est en outre plus effectué. Il était donc nécessaire de créer un dispositif qui permette de maintenir comme d’améliorer la qualité et l’intérêt des stages. Focal, en particulier Métier cinéma, a toujours eu à cœur une formation de qualité pour la relève technique à laquelle Errichtung des Stage Pools Mehrwert für den professionellen Stage Seit Auflösung des Ausschusses Aus- und Weiterbildung des Bundesamtes für Kultur (BAK) im Jahr 2006 liess die Betreuung der Stages zu wünschen übrig. Um diese Lücke zu schliessen und zur Regelung von Angebot und Nachfrage hat das schweizer syndikat film und video (ssfv) Focal dazu angeregt, sich an einem Stage Pool, «einem Kompetenzzentrum im Dienst der Kontinuität und Qualität der praktischen Ausbildungsplätze für die schweizerische Filmproduktion», zu beteiligen. Die Cutterin Kathrin Plüss, Vertreterin beider Organisationen, und Elizabeth Waelchli, verantwortlich für den Stage Pool, stellen das neue System vor. Elizabeth Waelchli (Focal), verantwortlich für den Stage Pool Das Gespräch führte Françoise Deriaz Was hat Focal und das ssfv zur Errichtung des Stage Pools bewogen? In der Schweiz führen verschiedene Wege zu den Filmberufen: es kann eine Ausbildung in einer spezialisierten oder allgemeinen Filmschule in der Schweiz oder im Ausland, aber auch eine Lehre in einem verwandten Beruf die beruflichen und technischen Grundlagen vermitteln. Welcher Weg auch immer gewählt wird: Stages in einem beruflichen Umfeld unter der Verantwortung erfahrener Berufskolleginnen und -kollegen sind fürs Erlangen beruflicher, organisatorischer und kommunikativer Fähigkeiten 24 CINE-BULLETIN 4/2008 unerlässlich. 2007 schaffte das BAK das frühere Stagesystem ab und führte die Pflicht ein, für die vom Bund unterstützten Langfilme Stagiaires anzustellen (ein Stageplatz bis 500'000 Franken, zwei bei höheren Budgetbeträgen). Bei diesem neuen System ist die Anstellung eines Stagiaires direkt mit einem Projekt verbunden. Die Anstellung bei technischen Unternehmen mit Stages, die mehrere Filme begleiten, wird dadurch nicht gerade gefördert, was ein Rückschritt gegenüber dem früheren Modell ist. Mit der Auflösung des Ausschusses Ausund Weiterbildung entfällt ausser- dem die Kontrolle des Bildungsinhalts. Es war also nötig, ein System zu schaffen, um die Qualität der Stages und das Interesse an ihnen zu erhalten und zu verbessern. Focal, insbesondere Métier cinéma, hat sich mit seinen Seminaren von jeher für eine qualitativ hochstehende Ausbildung für den filmtechnischen Nachwuchs eingesetzt. So war klar, dass das ssfv für die Ausbildung von Stagiaires die Unterstützung von Focal suchte. Steht der Stage Pool allen offen? Der Stage Pool ist für jene Personen gedacht, die ein kohärentes Aus- Stage Pool s’adresse-t-il à tout un chacun? Le dispositif est ouvert aux personnes déterminées qui ont un projet de formation cohérent dans l’éventail des métiers du cinéma et une formation ou expérience préalable dans le cinéma ou un métier apparenté (par exemple éclairagiste ou maquilleur de théâtre). Les candidats sont sélectionnés par l’équipe du Stage Pool (Elizabeth Waelchli, Kathrin Plüss et Sandrine Normand) sur la base d’un dossier et de leurs objectifs professionnels. L’appartenance au Stage Pool est en principe limitée à trois ans durant lesquels le stagiaire devrait avoir effectué trois stages sur des longs métrages ou acquis une expérience équivalente. Nous voulons favoriser la continuité des stagiaires et les soutenir pour qu’ils puissent ensuite s’intégrer à l’équipe comme deuxième ou premier assistant (selon les métiers); nous sommes cependant op- bildungsprojekt in einem der zahlreichen Filmberufe haben und eine Ausbildung oder Erfahrung im Film oder einem verwandten Beruf mit sich bringen (etwa als Beleuchterin oder Maskenbildner). Die Kandidatinnen und Kandidaten werden vom Stage-Pool-Team (Elizabeth Waelchli, Kathrin Plüss und Sandrine Normand) anhand eines Dossiers und der jeweiligen Berufsziele ausgewählt. Die Mitgliedschaft beim Stage Pool ist grundsätzlich auf drei Jahre beschränkt; in dieser Zeit sollten die Stagiaires drei Stages bei Langfilmen gemacht oder gleichwertige Erfahrungen gesammelt haben. Wir möchten die Kontinuität der Stagiaires fördern und sie unterstützen, damit sie sich anschliessend – je nach Beruf – als erste oder zweite Assistenten in ein Team eingliedern können; wir sind aber dagegen, dass die Stagiaires qualifizierte Assistentinnen und Assistenten ersetzen. Der Stage Pool möchte die Stages durch Filterung der Kandidaturen aufwerten. Werden die Ausgewählten aber nicht, wie früher so oft, als billige Arbeitskräfte betrachtet? Für die Produzenten ist der wirtschaftliche Aspekt nicht unwichtig, cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 25 stage pool posés à ce que les stagiaires remplacent des assistants qualifiés. Stage Pool entend revaloriser les stages en filtrant les candidatures, mais les élus ne seront-ils pas, comme bien souvent par le passé, considérés comme de la main-d’œuvre bon marché? Les producteurs ne négligent pas l’aspect économique, mais ils veulent aussi engager des stagiaires capables de prendre rapidement des responsabilités pour qu’ils puissent passer ensuite à l’échelon de l’assistanat. Certains d’entre eux sont conscients de l’importance de pouvoir disposer d’un réservoir de professionnels qualifiés et d’autres se plaignent de pénurie dans certains domaines. Mais il est clair qu’il est difficile d’éviter que le stagiaire soit considéré comme de la main-d’œuvre bon marché. Peut-on dire que le Stage Pool est une sorte de bourse de l’emploi pour les stages? Oui, dans la mesure où nous offrons aux producteurs une base de données des stagiaires qu’ils peuvent contacter directement comportant des informations systématiques, vé- aber sie sind im Hinblick auf eine spätere Assistenz an Stagiaires interessiert, die rasch Verantwortung übernehmen können. Manche unter ihnen wissen, wie wichtig es ist, über ein Netz qualifizierter Berufsleute zu verfügen, andere beklagen sich über den Mangel in bestimmten Bereichen. Natürlich ist es kaum zu vermeiden, dass die Stagiaires auch als billige Arbeitskräfte betrachtet werden. Kann man sagen, dass der Stage Pool eine Art Stellenbörse ist? Ja, denn wir bieten den Produzentinnen und Produzenten eine mit fundierten und aktualisierten Informationen gespeiste Datenbank der Stagiaires, die sie direkt kontaktieren können. Manche Produzenten melden uns freie Stageplätze, und der Stage Pool bietet zudem eine ganze Reihe von Angeboten zur Aufwertung der Stages und zur Unterstützung aller betroffenen Partner: 1. Wir beraten die Stagiaires in Sachen Ausbildungsgänge und passende Workshops. Ausserdem unterstützen wir bestimmte Spezialisierungen (4 bis 5 Stages pro Jahr), für die es nur wenige Plätze gibt, beispielsweise Stages bei Dreharbei- rifiées et actualisées. Certains producteurs nous communiquent également les places de stages à pourvoir, mais le Stage Pool offre aussi un éventail de prestations qui contribuent à revaloriser les stages et au soutien de tous les partenaires concernés: 1. Nous proposons déjà aux stagiaires des conseils et recommandations en matière de cursus de formation, ainsi que des ateliers qui leur sont spécialement destinés. De plus, nous mettons à leur disposition une aide financière (pour 4 à 5 stages par an) dans des spécialisations où les places sont rares, par exemple des stages sur des tournages dans des domaines tels que perche ou scripte, ou des stages qui ne sont pas directement liés à un projet de film, notamment dans une entreprise technique ou un bureau de production. Il est aussi prévu d’aider les stagiaires à chercher des fonds pour financer leur formation. 2. Un soutien «pédagogique» est offert aux maîtres de stage pour leur permettre de transmettre leur savoir dans un contexte professionnel où l’efficacité prime. 3. Avec l’observation du marché du ten als Perche oder Script, oder Stages, die nicht direkt an ein Filmprojekt gebunden sind, zum Beispiel in einem technischen Betrieb oder Produktionsbüro. Ferner soll den Stagiaires bei der Suche nach Geldern zur Finanzierung ihrer Ausbildung geholfen werden. 2. Die Stagebetreuerinnen und -betreuer erhalten eine «pädagogische» Unterstützung, damit sie ihr Wissen in einem Berufsumfeld vermitteln können, in dem die Effizienz regiert. 3. Wir beobachten den Arbeitsmarkt und erfahren von den Produzentinnen und Produzenten, in welchen Bereichen ein Mangel an Berufsleuten zu beheben ist. 4. Bis im Sommer möchten wir den Internetauftritt ausbauen und ihn mit Rubriken für die verschiedenen Partner ergänzen (Anschlagbrett für Produzentinnen und Produzenten, auf dem sie die verfügbaren Stageplätze, Informationen über die Arbeitsbedingungen, über die Sitzungen der Begutachtungsausschüsse usw. veröffentlichen können). Ist ein Austausch von Stagiaires zwischen den verschiedenen Sprachregionen vorgesehen? Nouvelle bourse de formation continue aux jeunes cinéastes bernois Dès 2008, Pro cinéma Berne octroie chaque année une bourse de formation continue à de jeunes cinéastes professionnels bernois exerçant une activité artistique, technique ou organisationnelle ayant rapport au cinéma. Cette bourse complète les subventions de production subsidiaires aux projets de films nouveaux et constitue ainsi un soutien ciblé aux jeunes cinéastes justifiant de premiers résultats convaincants et dotés d’un potentiel manifeste. Les projets de formation continue individuels et plurimensuels peuvent être recherchés, conçus et présentés par les cinéastes eux-mêmes. Les conditions de candidature peuvent être consultées sur le site Internet de Pro cinéma Berne www.procinemaberne.ch ou commandées directement par courriel à [email protected]. Les dossiers de candidature complets avec tous les documents requis doivent être déposés d’ici au mercredi 30 avril 2008 au plus tard. Pro cinéma Berne c/o Office de la culture du canton de Berne «Bourse de formation continue 2008» Sulgeneckstrasse 70 3005 Berne Neues Weiterbildungs-Stipendium für junge Berner Filmschaffende Ab 2008 vergibt die Berner Filmförderung jedes Jahr ein WeiterbildungsStipendium für professionelle junge Berner Filmschaffende aus allen künstlerischen, technischen und organisatorischen Filmberufen. Dieses Stipendium ergänzt die subsidiäre Produktionsförderung für neue Filmprojekte und schafft damit ein zusätzliches Förderangebot für junge Filmschaffende mit überzeugenden ersten Leistungsausweisen und offenkundigem Potenzial. Die konkreten mehrmonatigen Weiterbildungsvorhaben können von den BewerberInnen selber recherchiert, konzipiert und dargestellt werden. Die Bewerbungsrichtlinien sind auf der Website der Berner Filmförderung unter www.bernerfilmfoerderung.ch verfügbar oder können direkt bei uns bestellt werden über E-Mail [email protected]. Die vollständigen Bewerbungsdossiers müssen bis spätestens Mittwoch, 30. April 2008 eingereicht werden. Berner Filmförderung c/o Amt für Kultur des Kantons Bern «Weiterbildungs-Stipendium 2008» Sulgeneckstrasse 70 3005 Bern CINE-BULLETIN 4/2008 25 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 26 stage pool Fortsetzung von Seite 22 Grand Prix Sopadin Le délai d’inscription au Grand Prix Sopadin du meilleur scénariste (longs métrages de cinéma) court jusqu’au 15 avril. (ml) www.prix-scenariste.org/GPMS/accueil.html «AlpTraum» als Vorfilm von «10,000 B.C.» Das dreiminütige Fussball-Märchen «AlpTraum» von This Lüscher läuft als Vorfilm von «10,000 B.C.» von Roland Emmerich. Somit erhält es den grössten Kinostart, den ein Schweizer Film je hatte: schweizweit 94 Kopien! Das Festival Future Shorts London hat ihn in ihr Programm aufgenommen, womit der Film in einem Programm von sechs Kurzfilmen im März durch ganz England tingelt. (sf) www.presenceproduction.com www.swissfilms.ch «AlpTraum» en avant-programme de «10'000» Le conte footballistique de 3 minutes «AlpTraum», de This Lüscher, est projeté en avant-programme de «10'000» de Roland Emmerich. Il bénéficie ainsi de la sortie la plus massive jamais obtenue par un film suisse: 94 copies dans tout le pays! Le Festival Future Shorts London l’a aussi sélectionné dans son programme de six films montré en mars dans toute l’Angleterre. (sf) www.presenceproduction.com www.swissfilms.ch travail, nous serons à l’écoute des producteurs pour enrayer la pénurie de professionnels dans certains secteurs. 4. Jusqu’à l’été, il est également prévu de développer le site internet en le complétant par des rubriques destinées aux différents partenaires (panneau d’affichage à la disposition des producteurs pour communiquer les places de stage disponibles, informations sur les conditions de travail, sur les sessions des commissions, etc.). La mobilité des stagiaires entre les différentes régions linguistiques estelle prévue? Dans la mesure où ils ont les compétences linguistiques indispensables, elle est souhaitable et souhaitée. Les stages seront-ils reconnus? Nous projetons d’élaborer un système d’attestation étayé par l’observation de la praticabilité de nos choix. Qu’en est-il du financement de Stage Pool? Le budget de fonctionnement (50'000 francs par année) est assuré par Focal. La mise en œuvre (90'000 francs Beat Schlatter in «AlpTraum» von This Lüscher, im Kino in der Deutschschweiz seit 6. März als Vorfilm von «10,000 BC» und ab 24. April als Vorfilm von «Fool’s Gold» / à l’affiche en Suisse romande depuis le 12 mars en avant-programme de «10'000» répartis sur deux ans) ainsi que les aides financières aux stages peuvent se réaliser grâce à une importante subvention de la Göhner Stiftung et au soutien du ssfv. Comment le site Stage Pool fonctionne-t-il? Le Stage Pool, qui est en ligne depuis novembre dernier, rassemble une cinquantaine de stagiaires de très bon niveau dans tous les domaines. En sélectionnant le domaine et la langue souhaités, les producteurs et les maîtres de stage accè- dent directement aux informations. Nous avons déjà pu transmettre aux stagiaires concernés plusieurs offres de stages. Enfin, nous avons attribué une aide financière à une société de production pour l’engagement d’une assistante de production. ■ www.stagepool.focal.ch www.ssfv.ch Texte original: français Neue SF-Soap Die Nachfolgeserie von «Lüthi und Blanc» heisst «Tag und Nacht» und wird erneut von C-Films produziert. Die Dreharbeiten starten Mitte April. In den Hauptrollen spielen Sabina Schneebeli, Leonardo Nigro und Andreas Matti. Schauplatz der neuen Serie ist eine medizinische und psychiatrische Gemeinschaftspraxis im Hauptbahnhof einer grossen Schweizer Stadt. Die Drehbücher stammen von Katja Früh (Konzepterfinderin und Headwriterin) sowie Claudia Pütz, Petra Volpe, Daniel Howald, Dave Tucker, Martin Hennig und anderen. (sw) Nouvelle série de la SF A nouveau produite par C-Films, la série «Tag und Nacht» va prendre le relais de «Lüthi et Blanc» et son tournage commence à la mi-avril. Sabina Schneebeli, Leonardo Nigro et Andreas Matti tiennent les rôles principaux. L’action se déroule dans un cabinet collectif de médecine générale et psychiatrique implanté dans la gare d’une grande ville. Les scénarios sont signés Katja Früh (conceptrice et chef scénariste), ainsi que Claudia Pütz, Petra Volpe, Daniel Howald, Dave Tucker, Martin Hennig et d’autres auteurs encore. (sw) 26 CINE-BULLETIN 4/2008 Sofern sie die nötigen sprachlichen Kompetenzen haben, ist dies sicher wünschens- und begrüssenswert. Werden die Stages anerkannt sein? Bestätigt sich unser Auswahlsystem, möchten wir ein Attestsystem ausarbeiten. einer Produktionsassistentin geboten. ■ Originaltext: Französisch www.stagepool.focal.ch www.ssfv.ch Wie wird der Stage Pool finanziert? Das Betriebsbudget (50'000 Franken pro Jahr) wird von Focal sichergestellt. Die Umsetzung (90'000 Franken auf zwei Jahre verteilt) sowie die Finanzhilfe für die Stages sind dank einer ansehnlichen Subvention der Göhner-Stiftung und der Unterstützung des ssfv möglich. Wie funktioniert die Website des Stage Pools? Der Stage Pool ist seit letztem November aufgeschaltet und umfasst rund 50 Stagiaires von hohem Niveau aus allen Bereichen. Nach Anklicken des gewünschten Bereichs und der gewünschten Sprache haben die Produzentinnen und Stagebetreuer direkten Zugang zu den Informationen. Einigen Stagiaires konnten wir bereits mehrere Stageplätze anbieten. Und einer Produktionsfirma haben wir finanzielle Unterstützung für die Anstellung Jose Maria Bravo dans «C’était mon rêve» de Daniel Künzi, à l’affiche en Suisse romande depuis le 6 mars cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 27 communications mitteilungen Cinésuisse Ansprache anlässlich der Eröffnung der Ausstellung Schweizerfilm im Käfigturm Bern, dem Politforum des Bundes, 4. März bis 31. Mai 2008 Seit 1962 ist die Filmförderung im Bundesgesetz verankert. Bundesrat und Parlament haben vor bald fünfzig Jahren bereits eingesehen, dass die Schweiz ein eigenes Filmschaffen braucht, und dass dieses Filmschaffen auf eine finanzielle Förderung angewiesen ist. Es ging seinerzeit – wie auch heute – nicht darum, einen Wirtschaftszweig zu fördern. Es ging und geht einzig und allein darum, das kulturelle Schaffen in einer Kunstform zu ermöglichen, die naturgemäss auf grosse finanzielle Mittel angewiesen ist. Wie die Ausstellung zeigt, wären wichtige Filme, die die Schweiz als kreatives, vielfältiges, kritisches, geschichts- und geschichtenbewusstes Land zeigen, ohne dieses Bundesgesetz, respektive die finanziellen Mittel, die dem Film seither zur Verfügung stehen, nie realisiert worden. Es ist diese kontinuierliche Förderpolitik, die das Schweizerische Filmschaffen im eigenen Land bekannt gemacht und Bilder und Geschichten der Schweiz ins Ausland getragen hat. Es ist diese Förderpolitik, die ermöglicht, dass über 4000 Frauen und Männer in der Schweiz von ihrem Beruf im Film nicht nur leben, sondern ihn auch immer professioneller ausüben können. Es ist diese Förderpolitik, die in einem einzigen Jahr – 2006 – über eineinhalb Millionen Zuschauer in die Kinos gelockt hat. In letzter Zeit allerdings, ist der Schweizerfilm vermehrt mit negativen Schlagzeilen in den Medien aufgefallen – die Förderpolitik sei fragwürdig, die Abstimmung unter den regionalen und nationalen Instituten schlecht – und, die Filme selber würden die Erwartungen, die man ihn sie gesetzt habe, nicht erfüllen. Achtung: Alle sollten wir jetzt kühlen Kopf behalten. Natürlich freut es uns, wenn Schweizerfilme ein grosses Publikum finden, wenn Zehntausende in die Kinos strömen und Hunderttausende vor dem Fernseher unsere Filme anschauen. Doch einen Publikumserfolg kann man nicht prognostizieren, man kann ihn auch nicht herbeireden und schon gar nicht erzwingen. Zudem – der Publikumserfolg ist nicht der einzige Massstab für die Qualität eines Films. Eine Förderpolitik, die mit mehr als einem Auge auf den Markt schielt, ist verfehlt. Denn – ich zitiere aus dem Gesetzestext: «Artikel 1: Zweck des Filmgesetzes ist es, die Vielfalt und Qualität des Filmangebots sowie des Filmschaffens zu fördern und die Filmkultur zu stärken». Natürlich soll die Filmförderung sorgfältig mit ihren beschränkten Mitteln umgehen und sie nicht in Projekte investieren, die dem Medium nicht entsprechen oder einen unprofessionellen Umgang mit den Mitteln befürchten lassen. Aber genau deshalb soll die nationale Filmförderung ihrer Aufgabe gerecht werden und die heisst: Vielfalt und Qualität! Ich zitiere aus der Botschaft des Bundesrates vom 18. September 2000: «...kleinere Länder suchen den künstlerischen und den Publikumserfolg in Filmen, die sich in der Machart und im Budget deutlich vom ‹Mainstream› abheben und mit wesentlich kleineren Budgets auskommen. Dass dies Erfolg versprechend ist, zeigen die Stephanie Glaser au vernissage de l’exposition Cinéma suisse à la Tour des prisons de Berne Länder, in denen die öffentliche Hand konsequent in die Filmproduktion investiert. Bekannte (und mit der Schweiz in der Grösse vergleichbare) Beispiele der letzten Jahre, sind Dänemark, Belgien sowie Oesterreich.» Und jetzt kommt ein ganz wichtiger Satz: «Die Erfahrung zeigt aber auch, dass die Entwicklung in kleinen Ländern wellenförmig stattfindet und daher keine permanenten Höchstleistungen und Erfolge erwartet werden können.» Diese Botschaft des Bundesrates zum Bundesgesetz über Filmproduktion und Filmkultur, vom 18. September 2000, spricht Klartext. Wir haben tatsächlich und erfreulicherweise im Jahr 2006 einen Peak erreicht – 10 % Anteil Schweizerfilm im Kino. Nun, erstens ist dieser Erfolg nicht das Resultat eines einzigen Jahres. Zweitens – ein solcher Erfolg ist wieder zu erreichen, wenn mehr Filme produziert werden – denn nur Vielfalt und Qualität bringen Erfolg. Erfolg zeigt sich nicht nur an der Kinokasse – Erfolg zeigt sich auch an den Festivals, Erfolg zeigt sich sehr oft erst im Nachhinein – denn Filme sind nicht nur kurzfristige Unterhaltung, sondern auch mittel- und langfristiges Gedächtnis eines Landes. Das Schweizer Filmschaffen braucht mehr Geld um seinem Auftrag nach «Vielfalt und Qualität» gerecht werden zu können. Wir haben von der Gruppe Vision aus die Forderung nach «4 x 5 Millionen» postuliert. Es stehen uns heute rund 20 Millionen für die Produktion von Filmen zur Verfügung – wir streben eine Verdoppelung innert der nächsten vier Jahre an. Warum 4 x 5 Millionen? Wir möchten langfristig, dass der Schweizerfilm im Kino einen Marktanteil von 10 % hat. Um dieses Ziel theoretisch zu erreichen, muss das Produktionsvolumen vergrössert werden. Es müssen pro Jahr mehr Filme, und nicht zwingend teurere, produziert werden. Auch wenn wir dieses ambitiöse Ziel dereinst erreichen, steht die Schweiz mit ihrer Filmförderung noch lange nicht an der Spitze der vergleichbaren Länder in Europa, sondern bestenfalls im Mittelfeld. Behalten wir jetzt kühlen Kopf – machen wir weiter. Fördern wir nicht vermeintliche Kassenerfolge – das ist schwer möglich und schon gar nicht die Aufgabe der staatlichen Filmförderung. Machen wir uns nicht verrückt, weil zwei, drei Filme im Kino nicht so funktionieren, wie man sich das vorgestellt hatte. Fördern wir mit Begeisterung das, was der Auftrag verlangt: Vielfalt und Qualität. Machen wir, was zu tun ist: stärken wir die Filmkultur, betreiben wir Kulturförderung! Vielen Dank. Andres Brütsch Allocution prononcée au vernissage de l’exposition Cinéma suisse, qui se tient du 4 mars au 31 mai 2008 à la Tour des prisons de Berne, Forum politique de la Confédération Depuis 1962, l’encouragement au cinéma est ancré dans la législation fédérale. Le Conseil fédéral et le Parlement ont compris, il y a bientôt cinquante ans, que la Suisse avait besoin de sa propre création cinématographique, et que cette création avait besoin d’être soutenue financièrement. Il ne s’agissait pas alors – et aujourd’hui encore – de soutenir une branche de l’économie. Il s’agissait et il s’agit exclusivement de permettre la création culturelle artistique qui, de par sa nature même, a besoin de moyens financiers conséquents. L’exposition le montre: des films importants, révélant la Suisse comme un pays créatif, multiple, critique, conscient de son histoire et de ses histoires, n’auraient jamais été réalisés sans cette loi fédérale et sans les moyens financiers dont dispose le cinéma depuis lors. C’est cette politique d’encouragement continue qui a fait connaître la création cinématographique suisse dans le pays même et a diffusé à l’étranger des images et des histoires de Suisse. C’est cette politique d’encouragement qui permet à plus de 4000 femmes et hommes en Suisse de ne pas seulement vivre de leur profession, mais aussi de continuer à la pratiquer de manière professionnelle. C’est cette politique d’encouragement qui en une seule année (2006) a attiré un million et demi de spectateurs dans les cinémas. Ces derniers temps, cependant, les médias ont consacré plusieurs fois des titres négatifs au cinéma suisse – la politique d’encouragement serait suspecte, l’accord entre les instituts régionaux et nationaux serait mauvais – et les films eux-mêmes ne combleraient pas les attentes qu’on avait placées en eux. Attention: maintenant, nous devons tous garder la tête froide. Naturellement, cela nous réjouit lorsque des films suisses touchent un public nombreux, lorsqu’ils sont des dizaines de milliers à converger dans les cinémas et des centaines de milliers à regarder nos films à la télévision. Mais il est impossible de prévoir un succès public, on ne peut pas non plus le susciter en en parlant, ni le forcer. En outre, le succès public n’est pas le seul critère de qualité d’un film. Une politique d’encouragement qui tient compte avant tout du marché est fausse. En effet – et je cite le texte de la Loi sur le cinéma: «Article 1 - La présente loi a pour but de promouvoir la diversité et la qualité de l’offre cinématographique ainsi que la création cinématographique et de développer la culture cinématographique.» Naturellement, l’encouragement au cinéma doit agir prudemment, ses moyens sont limités et il ne faut ne pas les investir dans des projets inadéquats ou qui font craindre une gestion non professionnelle de ces moyens. C’est précisément pour cela que l’encouragement national au cinéma doit être adapté à son mandat: diversité et qualité! Je cite le message du Conseil fédéral du 18 septembre 2000: «…les pays plus petits essaient de gagner la faveur du public et le succès artistique avec des films qui se démarquent clairement, du point de vue du genre comme du budget investi – sensiblement moindre –, des films à grand public. Les pays dans lesquels les pouvoirs publics investissent substantiellement dans la production cinématographique nous apportent la preuve que ces encouragements portent leurs fruits. Le Danemark, la Belgique et l’Autriche (des pays dont la grandeur est comparable à celle de la Suisse) en sont des exemples récents bien connus.» Et maintenant, le message se poursuit par une phrase très importante: «…l’expérience nous montre également que, dans les petits pays, l’évolution n’est jamais linéaire et que, par conséquent, il ne faut pas s’attendre à obtenir des succès ou à établir des records en permanence.» Ce message du Conseil fédéral sur la Loi fédérale du 18 septembre 2000 sur la culture et la production cinématographiques est clair. Nous avons effectivement et heureusement atteint un pic en 2006 – 10 % de films suisses dans les salles. Mais, premièrement, ce succès ne résulte pas d’une seule année de travail. Deuxièmement, un tel succès doit se renouveler, voire faire encore mieux si davantage de films sont produits. Car seules la diversité et la qualité sont gages de succès. Le succès ne se manifeste pas seulement à la caisse du cinéma mais aussi dans les festivals; il vient très souvent après coup, car les films ne sont pas seulement un divertissement de courte durée, ils sont aussi la mémoire à moyen et long terme d’un pays. La création cinématographique suisse a besoin de plus d’argent pour remplir sa tâche de promotion de la «diversité et de la qualité». Dans le groupe Vision, nous avons demandé «4 x 5 millions». Aujourd’hui, nous disposons d’environ 20 millions de francs pour produire des films; nous aspirons à ce que cette somme soit doublée au cours des quatre prochaines années. Pourquoi 4 x 5 millions? A long terme, nous souhaitons que le cinéma suisse atteigne 10 % de part de marché. Pour parvenir à ce but, le volume des productions doit croître. Il faut que plus de films soient produits, et pas forcément des films chers. Même si nous y arrivons, la Suisse ne sera pas, avec son soutien au cinéma, en tête des pays comparables en Europe, mais au mieux dans la moyenne. Maintenant, gardons la tête froide – et continuons. Ne soutenons pas de prétendus succès financiers prévisibles – c’est difficilement possible et, surtout, ce n’est pas la tâche du soutien étatique au cinéma. Ne perdons pas la tête parce que deux ou trois films n’ont pas marché comme nous l’avions imaginé. Appliquons-nous maintenant avec enthousiasme à soutenir la diversité et la qualité, comme la loi nous en donne le mandat. Faisons ce que nous avons à faire: renforçons la culture cinématographique, soutenons la culture! Merci beaucoup. Andres Brütsch CINE-BULLETIN 4/2008 27 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 28 communications mitteilungen Der «Regard d’Or» geht an einen frischen Erstlingsfilm aus Malaysien Das Internationale Filmfestival Freiburg FIFF positioniert sich weiter als eines der grössten Publikumsfestivals der Schweiz. Mit 25’500 Eintritten in die Kinosäle und 2400 Teilnehmenden an den Rahmenveranstaltungen bleiben die Zahlen des FIFFs stabil. Palmarès (siehe In kürze auf Seite 19) Neue Treffen zwischen Branchenvertretern Neu hat das Internationale Filmfestival Freiburg Treffen rund um Filmprojekte organisiert. Einige der anwesenden Filmemachenden und Produzenten haben im Rahmen von «Meetings on Film Projects» ihre Projekte vorgestellt und mögliche Kooperationen gesucht. Es fanden individuelle und speziell arrangierte Treffen zwischen den Projektverantwortlichen und 13 Branchenvertretern (Produzenten, Vertreter von Koproduktions-Plattformen, Verleiher, internationale Verkäufer und einem DrehbuchBerater) statt. Für die sechs ausgewählten Projekte konnte eine Form der Zusammenarbeit gefunden werden. Diese Initiative des Internationalen Filmfestivals Freiburg wird in den kommenden Ausgaben erneut stattfinden und weiterentwickelt werden, je nach Zusammensetzung der anwesenden internationalen Vertretungen. Bald im Kino Neben «La Zona» wird auch der Abschlussfilm der diesjährigen Ausgabe «A Thousand Years of Good Prayers» von Wayne Wang, im Verleih bei Cineworx, in die Schweizer Kinosäle kommen. Das FIFF dankt allen eidgenössischen, kantonalen und lokalen Stellen für ihre Unterstützung. Ebenso geht der Dank an die Partner La Loterie Romande, die Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit DEZA, das Bundesamt für Kultur BAK und Coriolis. Ein weiterer Dank geht an die Medienpartner La Liberté, Radio RSR La Première und das Fernsehen TSR. Ein ganz spezieller Dank geht an all jene, welche in irgendeiner Weise zum Gelingen dieser Festivalwoche beigetragen haben, insbesondere alle Mitarbeitenden. Die 23. Ausgabe des Internationalen Filmfestivals Freiburg findet vom 14. bis 21. März 2009 statt. Le Regard d’or va à un premier film malaisien plein de fraîcheur Le Festival international de films de Fribourg se place cette année encore comme un des grands festivals publics de Suisse. Avec une affluence de 25'500 personnes dans les salles de cinéma et 2400 pour les rencontres hors projections, la fréquentation du FIFF est restée stable. Le Palmarès (voir brève en page 19) Nouvelles rencontres professionnelles Le FIFF a pour la première fois organisé des rencontres autour de projets de films en cours de développement. Certains réalisateurs et producteurs présents au FIFF avec leurs films 28 CINE-BULLETIN 4/2008 ont aussi présenté leurs projets pour mettre en place des collaborations. Des rencontres individuelles ont eu lieu avec treize professionnels du cinéma (producteurs, responsables de plateformes de coproduction, distributeurs, vendeurs internationaux et un consultant en scénario). Les six projets ont pu bénéficier de conseils et initier des collaborations. Cette initiative sera renouvelée et développée lors des prochaines éditions dans une logique de complémentarité avec les réseaux internationaux en place. Bientôt dans les salles suisses Outre «La Zona», film de clôture du festival, «A Thousand Years of Good Prayers» de Wayne Wang sera distribué dans les salles de cinéma suisses par cineworx. Le FIFF remercie pour leur soutien les autorités fédérales, cantonales et communales, ainsi que ses partenaires officiels: la Loterie Romande, la Direction du développement et de la coopération (DDC), l’Office fédéral de la culture (OFC) et Coriolis. Il remercie également ses partenaires médias: La Liberté, RSR La Première et la TSR. Le festival remercie enfin chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cette édition, tout particulièrement ses collaborateurs. La 23e édition du Festival international de films de Fribourg se tiendra du 14 au 21 mars 2009. John Lay Electronics Firmensitz in Littau (LU) entscheidet über Erfolg oder Misserfolg. John Lay Electronics deckt das gesamte Spektrum für jeden vorstellbaren Einsatzzweck mit Produkten des Weltmarktführers Panasonic ab. Die Marke steht für innovativste Präsentationstechnik von mobilen und flexiblen Kleingeräte im Aktentaschenformat über Grossgeräte für Veranstaltungs- und Kongresstechnik bis hin zu den weltbesten Plasma-Displays mit Bilddiagonalen bis 3,80 Meter. Auch im Bereich der professionellen Videotechnik ist Panasonic einer der weltweiten Technologieleader. Für Fernsehstudios, Auftragsfilm oder freie Produzenten bieten wir ein umfassendes System und Sortiment von der Profi-Videokamera in verschiedenen BandFormaten oder mit P2-Speicherkarten in HDTVQualität. John Lay Electronics bietet anspruchsvolle Lösungen und begleitet Sie bei der Evaluation von Technologien und Geräten bis hin zur Umsetzung kompletter Systeme. Weitere Informationen finden Sie unter www.panasonic.ch John Lay Electronics Audio and Video for Professional John Lay Electronics Audio and Video for Professional Die Erfolgsgeschichte von John Lay beginnt 1942 mit der Entwicklung und Herstellung von Kurzwellensendern. Als Generalimporteur der Marke Panasonic ist John Lay Electronics heute einer der bedeutendsten Vertreter der nationalen Elektronik- und Unterhaltungselektronikbranche. Um langfristig innovative und marktkonforme Leistungen anbieten zu können und sich vom Wettbewerb zu differenzieren baut das Unternehmen auf ein stabiles Fundament: Die Business Unit «Consumer Systems» ist auf Endverbrauchermärkte ausgerichtet – Unterhaltungselektronik, Telekommunikationsprodukte, Haushaltsgeräte und IT-Produkte der Marken Panasonic werden hauptsächlich über qualifizierte Handelskanäle vertrieben. Auf Businessto-Business-Märkte hingegen spezialisiert ist die Geschäftseinheit «Business Solutions», die Produkte, Systeme und Dienstleistungen für den professionellen Einsatz anbietet. C’est en 1942 que commence la formidable saga de John Lay, avec le développement et la fabrication d’émetteurs à ondes courtes. En qualité d’importateur général de la marque Panasonic, John Lay Electronics figure aujourd’hui parmi les principaux représentants de l’électronique générale et de l'électronique grand public en Suisse. Afin de pouvoir proposer des prestations innovantes et adaptées au marché à long terme, et ainsi se distinguer de ses concurrents, l’entreprise se construit sur des bases solides. Le pôle «Consumer Systems» s’oriente vers les marchés des consommateurs finaux – l’électronique grand public, les produits de télécommunication, les appareils ménagers et les produits informatiques de la marque Panasonic sont distribués essentiellement via des canaux de revendeurs qualifiés. Le pôle «Business Solutions», en revanche, s’est spécialisé sur les marchés B2B qui proposent des produits, des systèmes et des services à usage professionnel. Customer Focus - Eine Verpflichtung zum Mehrwert John Lay Electronics lässt den Themen Dienstleistung, Service und Support höchste Aufmerksamkeit zukommen. Für Reparaturen im eigenen Service-Center geht das Unternehmen neue Wege. Im Vordergrund steht der Anspruch, die beste Lösung für die Anforderungen und Kundenbedürfnisse zu konzipieren und zu realisieren. Customer Focus - Une obligation de valeur ajoutée John Lay Electronics accorde la plus grande attention aux prestations, au service après-vente et au support technique. La volonté première est de concevoir et de réaliser la meilleure solution possible qui réponde aux exigences et aux besoins des clients. Broadcast und Präsentationssysteme Wir setzen optimal in Szene Ob in Museen, Kongresszentren, an Messeständen oder in Auditorien – die Präsentation Télédiffusion et systèmes de présentation - L’art de la mise en scène Dans des musées ou des centres de congrès, sur des stands de foires et salons ou dans des amphithéâtres, c’est sur la présentation que se joue le succès ou l’échec du projet. John Lay Electronics couvre tout l'éventail imaginable d’applications en faisant appel à des produits du leader mondial, Panasonic. La marque est synonyme de technique de présentation innovante, depuis les petits appareils mobiles et souples au format de porte-document et les gros appareils pour équipements techniques de manifestations jusqu’aux écrans plasma, les meilleurs du monde, pouvant présenter des diagonales d’image jusqu’à 3,80 m. Même dans le domaine de la technique vidéo professionnelle, Panasonic est l’un des leaders mondiaux en matière de technologie. John Lay Electronics propose des solutions exigeantes et vous encadre lors de l’évaluation des technologies et appareils jusqu’à la mise en œuvre de systèmes complets. Pour de plus amples informations, consultez le site Internet www.panasonic.ch Kameraleute in Amsterdam Die Jahresversammlung von Imago (European Federation of Cinematographers) fand dieses Jahr vom 15. bis 17. Februar in Amsterdam statt. Eingeladen haben die DoP’s (NSC) von Holland unter freundlicher Mitwirkung von Kodak, Fuji, Rosco, Panavision, ARRI, Kameraverleihern und der Nederlandse Film en Televisie Academie. Zum letzten Mal leitete der dänische Kameramann Andreas Fischer - Hansen als Präsident die Sitzung. Als neuer Präsident wurde der Brite Nigel Walters B.S.C. gewählt. Endlich konnte der neue Mustervertrag für DoP’s vorgelegt werden. Mit seinen präzis ins Detail gehenden zwölf Seiten ist er etwas voluminös geraten. Mit den entsprechenden fachspezifischen Änderungen könnte er auch für andere Filmberufe verwendet werden. Musterexemplare sind beim Sekretariat oder Präsidenten des S.C.S., Edwin Horak, zu beziehen. Im Moment ist der Vertrag nur in Englisch erhältlich. Mit Akklamation wurde Rumänien als neues Mitglied aufgenommen sowie Australien als Associated Member. Mitglieder sind im Moment 31 europäische Länder sowie Australien, Cuba, Indien, Mexico, Brasilien und Argentinien als Associated Members. Mit Bedauern wurde festgehalten, dass Deutschland (BVK) noch nicht der Imago angehört. Der neugewählte Vorstand wird das Gespräch suchen und hat alle Mitglieder aufgefordert, persönliche Beziehungen zu deutschen Kollegen zu nutzen, um sie zum Beitritt zu bewegen. In den nächsten Jahren sollen «Masterclasses» für Kameraleute abgehalten werden und zwar abwechselnd in Kopenhagen und in einer anderen europäischen Stadt. Für die Seminare, die einige Tage dauern werden, konnten einige internationale Spitzenkameramänner wie Vilmos Zsigmond («Close encounters...»), Gordon Willis («Godfather» – DoP bei Woody Allen), Ed Lachman («Erin Brockovich»), Luciano Tovoli («Professione Reporter» mit M. Antonioni) etc. gewonnen werden. Ein immer wiederkehrendes leidiges Thema sind die mangelhaften Vorführungen in Kinos und beim Fernsehen. Konkret sind das alte Kopien, fehlerhaftes Format, weggeschnittene und am cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 29 communications mitteilungen Filmförderung des Migros-Kulturprozent 2008 Auf Antrag der Filmkommission des Migros-Kulturprozent erhielten die nachstehenden Filme in der Dezembersitzung Postproduktionsbeiträge zugesprochen: Gehrig kommt! von Marc Shippert, Zürich 5000 Cher Monsieur, cher papa von François Kohler, Vevey 20'000 ZARA von Ayten Mutlu Saray, Basel 35'000 Boxing Jesus von Stefan Jäger, Zürich 37'000 Die Richtlinien zur Filmförderung des Migros-Kulturprozent können bezogen werden unter www.kulturprozent.ch. Die nächste Sitzung der Filmjury findet Mitte April 2008 statt. Eingabeschluss war der 12. März 2008 (nächster Eingabeschluss: 27. Mai 2008). Vorpremiere in Berlin von «Letter to Anna», Dokumentarfilm von Eric Bergkraut über die Journalistin Anna Politkovskaja, die im Oktober 2006 in Moskau ermordet wurde: Sohn von Anna Politkovskaïa, Garry Kasparov, Schwester von Anna Politkovskaja und der Schweizer Regisseur Eric Bergkraut. Avant-première à Berlin de «Letter to Anna», documentaire d’Eric Bergkraut sur la journaliste Anna Politkovskaïa assassinée à Moscou en octobre 2006: le fils d’Anna Politkovskaïa, Garry Kasparov, la sœur d’Anna Politkoskaïa et le réalisateur suisse Eric Bergkraut. Elf Projekte gefördert TV zu kleine oder bereits mit Vorankündigungen des nächsten Films überschriebene Schlusstitel sowie die störenden Werbeunterbrechungen etc. Es ist allerdings allen klar, dass die Durchsetzung von Forderungen nach einer Verbesserung der jetzigen Situation äusserst schwierig sein wird. Initiant und Gründungsmitglied von Imago, Luciano Tovoli, AIC, wurde zum Ehrenmitglied ernannt. Zum kulturellen Teil gehörte eine nächtliche Grachtenfahrt mit einem hervorragenden indonesischen Essen und ein Besuch im Rijksmuseum mit Gemälden von Franz Hals, Vermeer und Rembrandt. Die Nachtwache von Rembrandt war auch Thema eines Films über das «holländische Licht» mit am Computer animierten Figuren, elektronischen Verfremdungen des Lichts sowie einer Konfrontation der Bildfiguren mit realen Schauspielern in entsprechenden Kostümen. Dieses interessante Experiment bildete den Abschluss der rundum gelungenen Veranstaltung in Amsterdam. Fritz E. Maeder SCS Voranzeige Am Freitag, 25. April 2008, 09.45 Uhr findet im Kursaal Bern die ordentliche Generalversammlung von Suissimage statt. Vorstand und Geschäftsleitung von Suissimage bitten die Mitglieder, sich dieses Datum bereits heute vorzumerken. Einladung, Traktandenliste und Unterlagen werden den Mitgliedern rechtzeitig zugestellt. Préavis L’assemblée générale de Suissimage se tiendra au Kursaal à Berne le vendredi 25 avril 2008 à 9 h 45. Le comité et la direction de Suissimage vous prient de bien vouloir réserver cette date dès aujourd’hui. L’invitation, l’ordre du jour et la documentation nécessaire vous parviendront en temps voulu. An der ersten Sitzung der Fachkommission Fiction des Jahres 2008 wurden insgesamt 29 Projekte zur Beurteilung vorgelegt: Sechs Langspielfilme, zehn Kurzspiel- oder Animationsfilme und zwölf Projektentwicklungen. Nachfolgende Projekte konnten mit einem Förderbeitrag unterstützt werden: Produktionsbeitrag Spielfilme Lateinamerika Tournee 2006-2008 Pastores, amantes y sueños - Cine suizo para américa latina 2006-2008 Land Kuba Daten 5.-12. April 2008 Veranstaltungspartner Antonio Mazón, Programador, Cinemateca de Cuba, Havanna, mit hilfreicher Unterstützung unserer diplomatischen Vertretung in Havanna Kurator und Koordinator in Lateinamerika Manuel Martinez Carril, Direktor; Alejandra Trelles, Assistentin Cinemateca Uruguaya, Montevideo, www.cinemateca.org.uy Filmprogramm «Accordion Tribe» (2004) Stefan Schwietert, «Banquise» (2005) Claude Barras et Cédric Louis, «Chyenne» (2004) Alexander Meier, «Des épaules solides» (2002) Ursula Meier, «Exit» (2002) Benjamin Kempf, «Gambling Gods and LSD» (2002) Peter Mettler (Spezialvorführungen), «Herr Würfel» (2004) Rafael Sommerhalder, «Hirtenreise ins dritte Jahrtausend» (2002) Erich Langjahr, «Hoi Maya» (2004) Claudia Lorenz, «Im Nordwind» (2004) Bettina Oberli, «L’escalier» (2003) Frédéric Mermoud, «L’homme sans ombre» (2004) Georges Schwizgebel, «Mais im Bundeshuus» (2003) Jean-Stéphane Bron, «Martha Argerich» (2003) Georges Gachot, «Meyers» (2003) Steven Hayes, «Nosferatu Tango» (2002) Zoltán Horváth, «On dirait le Sud» (2002) Vincent Pluss, «Pas les flics, pas les noirs, pas les blancs» (2002) Ursula Meier, «Restored Weekend» (2004) Gerd Gockell, Kirsten Winter, «Schenglet» (2002) Laurent Nègre, «Soufflé» (2002) Elena Rutman, «Tout un hiver sans feu» (2004) Greg Zglinski, «Utopia Blues» (2001) Stefan Haupt, «War Photographer» (2001) Christian Frei, «Wenn der Richtige kommt» (2003) Oliver Paulus, Stefan Hillebrand www.swissfilms.ch/projects_frame.html Amok 450'000 Regie: Cihan Inan / Produktion: C-Films AG Während die gesamte Schweiz schockiert die Medienberichte über einen in Zürich verübten Amoklauf verfolgt, kreuzen sich die Schicksale türkischer Einwanderer, einer deutschen Kleinfamilie und eines schweizer «Vorzeige-Paares». Durch Schicksalsschläge wird «Er» zum Amokläufer, während es den meisten gelingt, die «Kurve» rechtzeitig zu kriegen. Satte Farben vor Schwarz 200'000 Regie: Sophie Heldmann / Produktion: Dschoint Ventschr Die Liebesgeschichte eines alten Ehepaares. Am Ende ihres Lebens angekommen, nehmen sich die beiden 74-jährigen Protagonisten die Freiheit, über Leben und Tod selbst zu entscheiden. Sie gestalten ihr Ende ebenso, wie sie ihr Leben immer eigenständig gestaltet haben. Nach fünfzig gemeinsam verbrachten Jahren gehen sie nicht, weil sie müssen, sondern weil sie wollen. Produktionsbeitrag Animationsfilme und Kurzspielfilme Federleicht 40'000 Regie: Loa Steiner / Produktion: Absolutturnus AG Der Clochard Gabriel verliert seine Zauberfeder und findet sie in den Händen Sabinas wieder. Auch sie hört die Musik der Feder, und jetzt wollen beide die Feder haben. Beide geraten in Lebensgefahr und Gabriel muss sich entscheiden: die einmalige Zauberfeder oder das Leben des Mädchens. Luis 25'000 Regie: Michael Koch / Produktion: Dschoint Ventschr In einer abgelegenen Berghütte besucht Student Luis erstmals seit Jahren seinen Vater Henryk. Bemüht um «Coolness» und beseelt vom festen Willen, «nur» das Geld für sein Studium einzufordern, trifft Luis auf die neue Familie seines Vaters – von der er nichts geahnt hat. Luis beginnt mit einer Mischung aus Wut, Unverständnis und Sehnsucht nach emotionaler Nähe seinen Vater aus der Reserve zu locken. CINE-BULLETIN 4/2008 29 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 30 subventions filmförderung festivals ch Die Trauerfeier 12'000 Regie: Marisa Koch / Produktion: ESBA Genève Silvia und Vera Glausers Vater ist im See hinter dem Haus ertrunken. Während der Trauerfeier dringt ein wohl gehütetes Familiengeheimnis unaufhaltsam an die Oberfläche. Die beiden Schwestern verlassen die Feier, betreten ein letztes Mal den Bootssteg und betrachten die Stelle, wo ihr Vater seine Töchter um Hilfe bat. Aber sie liessen ihn ertrinken. Nyon 17.-23.4.2008 Visions du Réel - 14e Festival int. de cinéma www.visionsdureel.ch Genève 4.-12.10.2008 Festival Cinématou www.cinematou.ch Spiez & Thun 30.4.-4.5.2008 19. Schweizerisches Film- und Videofestival www.filmfestivalspiez.ch Bern 8.-12.10.2008 Shnit Kurzfilmfestival www.shnit.ch Lola & Fred 30'000 Regie: Christoph Heuer / Produktion: SWAMP GmbH Schildkröte Lola und Frosch Fred - das ungleiche Duo - sind begierig zu erfahren, was sich hinter dem Horizont verbirgt. Sie spannen zusammen und schaffen es mit vereinten Kräften, alle Hindernisse zu überwinden. Ein Film ohne Dialog für (Vor-)Schulkinder. Zürich 30.4.-7.5.2008 Frauenfeld 8.-12.5.2008 Pink Apple - 11. Schwullesbisches Filmfestival www.pinkapple.ch Lausanne 15.-19.10.2008 7e Lausanne Underground Film and Music Festival - LUFF www.luff.ch 510 Meter über dem Meer 30'000 Regie: Kerstin Polte / Produktion: Zürcher Hochschule der Künste ZHdK Ein kleiner Flughafen in der Schweiz. Unterschiedliche Sehnsüchte und Biografien kreuzen und verlieren sich wieder. Luzern 2.-6.05.2008 48th Rose d’Or Festival for Television Programming www.rosedor.com Genève 27.10.-2.11.2007 14e Cinéma Tout Ecran - Festival international du cinéma et de télévision www.cinema-tout-ecran.ch Projektentwicklung Zur Beachtung: In der Entwicklung handelt es sich beim Projektnamen meist um einen Arbeitstitel. Zürich 23.-31.5.2008 Videoex - Internationales Experimental Film & Video Festival www.videoex.ch Genève 7.-23.11.2008 10e Festival Filmar en América Latina www.filmaramlat.ch Global Beach Drehvorlage: Fulvio Bernasconi / Produktion: C-Films AG 14'000 Der Vater Drehvorlage: Niklaus Hilber / Produktion: CAB Productions 30'000 Campo di Granoturco Drehvorlage: Rolando Colla / Produktion: Peacock Film AG 15'000 Jukebox Hero Drehvorlage: Jürg Zentner / Produktion: Kontraproduktion AG 30'000 Neuchâtel 1.-6.7.2008 Festival international du film fantastique www.nifff.ch Winterthur 12.-16.11.2008 12. Internationale Kurzfilmtage Winterthur www.kurzfilmtage.ch Locarno 6.-16.8.2008 61. Festival internazionale del film Locarno www.pardo.ch Bellinzona 15.-22.11.2008 21e Castellinaria Festival internazionale del cinema giovane www.castellinaria.ch Les Diablerets 9.-16.8.2008 39e Festival du film www.fifad.ch Solothurn 19.-25.1.2009 44. Solothurner Filmtage www.solothurnerfilmtage.ch Für weitere Informationen: 043 960 35 35 Daniel Waser, Geschäftsleitung Canton de Neuchâtel Comité de gestion du Fonds pour l’encouragement de la culture cinématographique - Séance du 21 février 2008 5000 Tabou, Max Karli et Pauline Karli Gygax, Max Karli - Rita Productions, tournage Neuchâtel, documentaire, 52 min. 5000 Aide sélective aux petits projets (Guichet 2) 5000 25'000 18'000 Aide sélective aux projets de documentaires télévisés et aux documentaires de cinéma à petits budgets (Guichet 3) Les héritiers de la comtesse, Donatella Bernardi (Box Productions), documentaire télévisé, 80 min. Prochain dépôt 22 avril 2008 – www.vaudfilm.ch Zürich 25.9-5.10.2008 4. Zurich Film Festival www.zurichfilmfestival.org Retrouvez toute l’information sur les festivals et marchés internationaux auxquels participe Swiss Films sur le site www.swissfilms.ch CB Produktion 2008 CB production 2008 Session 1 / 18 février 2008 / Aides attribuées La poudre magique du Dr Freud, Edouard Gétaz (Tipi’mages Productions), court métrage de fiction, 11 min. Promouvoir le cinéma suisse dans le monde 10'000 Fondation vaudoise pour le cinéma Jeu de loi, Céline Macherel (Eazyfilms), court métrage de fiction, 13 min. Weitere Informationen über internationale Festivals und Märkte, an denen Swiss Films teilnimmt, finden Sie auf der Website www.swissfilms.ch Bienne 17.-21.9.2008 4e Festival du film français d’Helvétie www.fffh.ch Le Prince du Japon, Samuel Chalard, Caza Azul (Lausanne), tournage Neuchâtel ou Vaud, court métrage de fiction, 14 min. Salutations d’une ville décriée, Adrian Blaser, court métrage documentaire, 15 min. Promotion des Schweizer Films auf der ganzen Welt Vevey 11.9.-19.10.2008 Images'08 Cinéma www.images.ch Département de l’éducation, de la culture et des sports - Service des affaires culturelles Impasse du désir, Peter Christian Fueter et Anita Wasser, C-Films AG, tournage Neuchâtel et environs, fiction, 90 min. Aarau 22.-24.8.2008 One Minute Film & Video Festival www.oneminute.ch 15'000 CB Nr. CB No Monat Mois Mitteilungen* Communications* Inserate Annonces 3391 Mai 21. April 23. April 392-393 Juni-Juli 19. Mai 21. Mai 394 August 14. Juli 16. Juli 395 September 18. August 20. August 396 Oktober 15. September 17. September 397 November 13. Oktober 15. Oktober 398 Dezember 10. November 12. November 399 Januar 2009 8. Dezember 10. Dezember * Alle Texte inkl. Übersetzungen und insgesamt maximal 10'000 Zeichen pro Nummer (inkl. Übersetzungen) * Traduction à fournir pour tous les textes et 10'000 signes maximum par numéro (tout compris, traduction incluse) Vorschläge für Artikelthemen und redaktionelle Beiträge: drei Wochen vor den Terminen für die Zusendung von Mitteilungen / Propositions de sujets d’articles ou de contributions rédactionnelles: trois semaines avant les délais indiqués pour l’envoi des communications Siehe auch voir aussi: www.cine-bulletin.ch 30 CINE-BULLETIN 4/2008 cb390_avril_2008.qxp 19.3.2008 14:34 Page 31 impressum association de patronage de cb trägervereins cb Ciné-Bulletin 04 / 2008 N° 390 April / avril 2008 ARF / FDS Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz / Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films Neugasse 10, 8005 Zürich Tel. 044 253 19 88, Fax 044 253 19 48 [email protected] / www.realisateurs.ch Zeitschrift der Schweizer Film- und Audiovisionsbranche / Revue suisse des professionnels du cinéma et de l'audiovisuel www.cine-bulletin.ch Herausgeber / éditeur Trägerverein Ciné-Bulletin / Association de patronage de Ciné-Bulletin Redaktion / rédaction Françoise Deriaz, Mathieu Loewer Korrespondent in der Deutschen Schweiz / correspondant en Suisse alémanique (rédaction seulement / nur Redaktion) Sven Wälti E-mail: [email protected] Mitarbeit / collaboration Micha Schiwow Redaktionelle Mitarbeit bei dieser Ausgabe / collaboration à la rédaction de ce numéro Antonio Mariotti, Thomas Basgier Übersetzungen / traductions Anne Cuneo, Diane Gilliard, Claudine Kallenberger, Mathias Knauer Korrektur / correction Mathias Knauer Layoutdesign Peter Scholl, Oliver Slappnig Redaktion / rédaction Ciné-Bulletin Rue du Maupas 10 1004 Lausanne 10 h-12 h / 14 h-17 h Tél. 021 642 03 30, fax 021 642 03 31 E-Mail: [email protected] Inserateannahme / annonces (Zustelladresse / adresse pour l’envoi du matériel d’impression) Susanna Franzoni Fliederweg 460 5053 Staffelbach Tel. 062 721 00 00, fax 062 721 46 26 E-Mail: [email protected] Beilagen in CB / encarts dans CB Edith Höhn Benselmane Swiss Films Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60 E-Mail: [email protected] Koordination der Mitglieder des Trägervereins / coordination des membres de l’Association de patronage de CB Edith Höhn Benselmane Swiss Films Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60 E-Mail: [email protected] Abonnements und Adressänderungen / abonnements et changements d’adresse Ciné-Bulletin Rue du Maupas 10 1004 Lausanne 10 h-12 h / 14 h-17 h Tél. 021 642 03 30, fax 021 642 03 31 E-Mail: [email protected] Druck / Impression Imprimeries Réunies Case postale 350 1020 Renens ISSN 1018-2098 Nachdruck von Texten nur mit Genehmigung des Herausgebers und mit Quellenangabe gestattet / Reproduction des textes autorisée uniquement avec l'accord de l'éditeur et avec la citation de la source. Black Movie Festival de films des autres mondes Rue Général-Dufour 16, 1204 Genève Tél. 022 320 83 87, fax 022 320 85 27 [email protected] / www.blackmovie.ch Castellinaria Festival internationale del cinema giovane c/o Espocentro, Via Cattori 3 Casella postale 1239, 6500 Bellinzona Tel. 091 825 35 11, fax 091 825 36 11 [email protected] / www.castellinaria.ch Cinélibre Verband Schweizer Filmklubs und nicht-gewinnorientierter Kinos / Association suisse des ciné-clubs et des cinémas à but non lucratif / Associazione svizzera dei circoli del cinema e dei cinema senza scopo di lucro Sekretariat: Robert Richter Postfach 534, 3000 Bern 14 [email protected] / www.cinelibre.ch Cinémathèque suisse / Schweizer Filmarchiv Allée Ernest-Ansermet 3, CP 5556, 1002 Lausanne Tél. 021 315 21 70, fax 021 315 21 89 [email protected] / www.cinematheque.ch Cinéma Tout Ecran Maison des arts du Grütli, Rue du Général-Dufour 16, CP 5759, 1211 Genève 11 Tél. 022 800 15 54, fax 022 329 37 47 [email protected] / www.cinema-tout-ecran.ch Cinésuisse Dachverband der Schweizerischen Film- und Audiovisionsbranche / Association faîtière de la branche suisse du cinéma et de l’audiovisuel Postfach 7961, 3001 Bern Geschäftstelle / Secrétariat: Sven Wälti Tel. 031 313 36 46, Fax 031 313 36 37 [email protected] / www.cinesuisse.ch Fantoche Internationales Festival für Animationsfilm Postfach, Bruggerstrasse 37F, 5401 Baden Tel. 041 56 290 14 44, Fax 041 56 290 14 45 [email protected] / www.fantoche.ch Festival international de films de Fribourg Ancienne Gare, case postale 550, 1701 Fribourg Tél. 026 347 42 00, fax 026 347 42 01 [email protected] / www.fiff.ch Festival internazionale del film Locarno Via Ciseri 23, 6600 Locarno Tel. 091 756 21 21, fax 091 756 21 49 [email protected] / www.pardo.ch Film Location Switzerland Place de la Gare 3, 1800 Vevey Tél. 021 648 03 80, fax 021 648 03 81 [email protected] / www.filmlocation.ch Focal Fondation de formation continue pour le cinéma et l’audiovisuel / Stiftung Weiterbildung Film und Audiovision Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne Tél. 021 312 68 17, fax 021 323 59 45 [email protected] / www.focal.ch Fonction: Cinéma Maison des Arts du Grütli, Rue du Général-Dufour 16, 1211 Genève 11 Tél. 022 328 85 54, fax 022 329 68 02 [email protected] / www.fonction-cinema.ch Fondation Vevey, Ville d’Images Rue du Clos 12, 1800 Vevey Tél. 021 922 48 54, fax 021 922 48 55 [email protected] / www.images.ch FTB / ASITIS Verband Schweizerischer Filmtechnischer und Audiovisueller Betriebe / Association suisse des industries techniques de l’image et du son Sekretariat: Philippe Probst Konsumstrasse 16a, 3007 Bern Tel. 031 382 44 33, Fax 031 382 46 42 [email protected] / www.fivitech.ch GARP Groupe Auteurs, Réalisateurs, Producteurs / Gruppe Autoren, Regisseure, Produzenten Postfach 138, 8042 Zürich, Tel. und Fax 043 536 84 91 [email protected] / www.garp-cinema.ch GSFA / STFG Groupement suisse du film d’animation / Schweizer Trickfilmgruppe Secrétariat: Elisabeth Senff Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne Tél. 021 351 18 50, fax 021 323 59 45 [email protected] / www.gsfa-stfg.ch Internationale Kurzfilmtage Winterthur Steiggasse 2, Postfach, 8402 Winterthur Tel. 052 212 11 66, Fax 052 212 11 72 [email protected] / www.kurzfilmtage.ch La Lanterne Magique / Die Zauberlaterne Club de cinéma pour enfants / Filmklub für Kinder CP 1676, 2001 Neuchâtel Tel. 032 723 77 00, fax 032 723 77 19 [email protected] / www.lanterne-magique.org Media Desk Suisse Neugasse 6, 8005 Zürich Tel. 043 960 39 29, Fax 043 211 40 60 [email protected] / www.mediadesk.ch Memoriav Verein zur Erhaltung des audiovisuellen Kulturgutes der Schweiz / Association pour la sauvegarde de la mémoire audiovisuelle suisse Effingerstrasse 92, 3008 Bern Tel. 031 380 10 80, Fax 031 380 10 81 [email protected] / www.memoriav.ch Migros Kulturprozent Migros-Genossenschafts-Bund Direktion Kultur und Soziales Regula Wolf, Leiterin Finanzierungsbeitäge / Film Habsburgstrasse 9, Postfach 1766, 8031 Zürich Tel. 044 277 20 46, Fax 044 277 23 35 [email protected] / www.kulturprozent.ch NIFFF Neuchâtel International Fantastic Film Festival Passage Max-de-Meuron 6, 2000 Neuchâtel Tél. 032 730 50 33, fax 032 731 07 75 [email protected] / www.nifff.ch Syndicat Suisse Romand du Spectacle (SSRS) Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne Tél. 021 312 38 73 [email protected] / www.ssrs.ch ProLitteris Schweizerische Urheberrechtsgesellschaft für Literatur und bildende Kunst Postfach, 8033 Zürich Tel. 043 300 66 15, Fax 043 300 66 68 [email protected] / www.prolitteris.ch SCS Swiss Cinematographer’s Society / Société suisse des chefs opérateurs Badenerstrasse 99, 8952 Schlieren Tél. et fax 044 730 46 32 www.swisscameramen.ch SFA Swissfilm Association Theaterstrasse 4, 8001 Zürich Tel. 044 258 41 10, Fax 044 258 41 11 [email protected] / www.swissfilm.org SFP Schweizerischer Verband der FilmproduzentInnen / Association suisse des producteurs de films Sekretariat: Thomas Tribolet Zinggstrasse 16, 3007 Bern Tel. 031 370 10 60, Fax 031 370 40 53 [email protected] / www.swissfilmproducers.ch SFV / ASDF Schweizerischer Filmverleiher Verband / Association suisse des distributeurs de films Schwarztorstrasse 56, 3007 Bern Tel. 031 387 37 02, Fax 031 387 37 14 [email protected] / www.filmdistribution.ch SKV / ACS Schweizerischer Kino Verband / Association cinématographique suisse Martin Hellstern, CP 145, 6949 Comano, Tel. 091 935 09 52, Fax 091 935 09 59 Solothurner Filmtage / Journées de Soleure Untere Steingrubenstrasse 19, Postfach 1564, 4502 Solothurn Tel. 032 625 80 80, Fax 032 623 64 10 [email protected] / www.solothurnerfilmtage.ch SRG SSR idée suisse Koordination: Alberto Chollet, Leiter Stab TV / Affaires générales TV Giacomettistrasse 3, Postfach, 3000 Bern 15 Tel. 031 350 91 11, Fax 031 350 92 56 [email protected] / www.srgssrideesuisse.ch SSA Société Suisse des Auteurs 12/14, rue Centrale, CP 7463, 1002 Lausanne, Tél. 021 313 44 55, fax 021 313 44 56 [email protected] / www.ssa.ch SSFV Schweizer Syndikat Film und Video / Syndicat suisse film et vidéo Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich Tel. 044 272 21 49, Fax 044 272 21 94 [email protected] / www.ssfv.ch SSV / ASCA Schweizer Studiofilm Verband, Schweizer Sektion der CICAE / Association suisse du cinéma d’art, Section suisse de la CICAE Präsidium und Geschäftsstelle: Bea Cuttat Gasometerstrasse 9, 8005 Zürich Tel. 044 440 25 44, Fax 044 440 26 52 Suissimage Schweizerische Gesellschaft für die Urheberrechte an audiovisuellen Werken / Société suisse pour la gestion des droits d’auteurs d’œuvres audiovisuelles Neuengasse 23, Postfach, 3001 Bern Tel. 031 313 36 36, Fax 031 313 36 37 [email protected] / www.suissimage.ch SVFJ / ASJC Schweizerischer Verband der Filmjournalistinnen und Filmjournalisten / Association suisse des journalistes cinématographiques Sekretariat: Edith Jakob Wartbodenstrasse 27c, 3626 Hünibach Tel. 033 222 35 14, Fax 033 221 53 49 [email protected] / www.filmjournalist.ch Swiss Films Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60 [email protected] / www.swissfilms.ch Swiss Films Genève Maison des Arts du Grütli, Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève Tél. 022 308 12 40, fax 022 308 12 41 [email protected] / www.swissfilms.ch Swissperform Gesellschaft für Leistungsschutzrechte / Société pour les droits voisins Utoquai 43, Postfach 221, 8024 Zürich, Tel. 044 269 50 10, Fax 044 269 70 60 [email protected] / www.swissperform.ch UFMC Switzerland Union of Film Music Composers Avenue Ruchonnet 2, 1003 Lausanne Stéphane Kirscher, président Tél. 079 658 44 94 [email protected] / www.ufmc.ch VFA / FPA Vorsorgestiftung film und audiovision / Fondation de prévoyance film et audiovision Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich Tel. 044 272 21 49, Fax 044 272 21 94 [email protected] / www.vfa-fpa.ch Visions du Réel Festival international de cinéma Rue Juste-Olivier 18, 1260 Nyon 1 Tél. 022 365 44 55, fax 022 365 44 50 [email protected] / www.visionsdureel.ch Zürcher Filmstiftung Neugasse 10, 8005 Zürich Geschäftsführung: Daniel Waser Tel. 043 960 35 35, Fax. 043 960 35 39 [email protected] / www.filmstiftung.ch Zurich Film Festival Spoundation Motion Picture GmbH Bederstrasse 51, 8002 Zürich Tel. 044 286 60 00, Fax 044 286 60 01 [email protected] / www.zurichfilmfestival.org Unterstützung Soutien BAK / OFC Bundesamt für Kultur / Office fédéral de la culture Hallwylstrasse 15, Postfach, 3003 Bern, Tel. 031 322 92 71, Fax 031 322 57 71 [email protected] / www.bak.admin.ch CINE-BULLETIN 4/2008 31