Ein Appell mit Bildern Appel du pied par l`image

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Ein Appell mit Bildern Appel du pied par l`image
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Le cinéma à l’ère de Barbe-Bleue
«Cher Monsieur, cher papa» de François Kohler, présenté en compétition au Festival international
de cinéma Visions du Réel de Nyon
Au fil des restrictions budgétaires, mesures d’austérité et autres serrages de
ceinture, le crédit gouvernemental octroyé à la création cinématographique suisse stagne depuis des années. Marc Wehrlin, prédécesseur de Nicolas
Bideau au rayon cinéma de la Confédération, s’est bagarré pour le fameux
«Quantensprung» («bon en avant» en français) sans parvenir à atteindre
l’entier de cet objectif. Les espoirs les plus fous ont ensuite salué l’arrivée
à la tête du Département fédéral de l’intérieur de Pascal Couchepin, radical bon teint qui allait enfin décrocher pour le cinéma ce que la socialiste
minoritaire Ruth Dreifuss n’avait pas réussi à obtenir. Las! Comme Anne,
la belle-sœur de Barbe-Bleue, cinéastes et producteurs n’ont pour l’essentiel rien vu venir, quand bien même tout augmente. Par exemple le loyer
des bureaux de Ciné-Bulletin, qui a soudain grimpé d’un tiers à la faveur
d’une adaptation à l’indice du coût de la vie! La revendication du lobby
Vision 2008 (4 x 5 millions de francs, soit 20 millions en quatre ans) tombe
donc à point nommé. Pour convaincre de sa pertinence les parlementaires
et autres décideuses ou décideurs, une exposition dédiée au cinéma suisse
se tient à Berne jusqu’au 31 mai (voir ci-contre et page 27). On peut notamment y voir quelques personnages de «Max & Co», prodigieuse et savoureuse animation suisse signée par Samuel et Frédéric Guillaume très injustement restée sur le bord de la route devant «le soleil qui poudroie et l’herbe
qui verdoie…».
Françoise Deriaz, rédactrice en chef
Exposition de Cinésuisse
Appel du pied par l’image
Der Film im Zeitalter Blaubarts
Afin de plaider pour le doublement du crédit du cinéma par la Confédération,
Cinésuisse s’est postée à deux pas du Palais fédéral pour monter une exposition politique inaugurée par un discours du cinéaste Andres Brütsch (voir
page 27). Jusqu’au 31 mai et sous l’enseigne Cinéma suisse – Rêver, créer,
financer, l’image d’un septième art helvétique jalonné de succès et symbole
de diversité tient le haut du pavé à la Tour des prisons de Berne.
Par Mathieu Loewer
«L’idée d’une exposition a été lancée fin 2007. La Tour des prisons de
Berne, Forum politique de la Confédération, était libre entre mars et mai,
l’assemblée des membres de Cinésuisse a donné son accord en janvier et
nous avons tout organisé en deux mois; c’était le bon moment pour faire
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Ausstellung von Cinésuisse
Ein Appell mit Bildern
Im Zuge all der Budgetkürzungen, Schlankheitskuren und verschiedenster
Sparmassnahmen stagniert der Bundeskredit für den Schweizer Film seit
Jahren. Nicolas Bideaus Vorgänger im Filmbereich, Marc Wehrlin, kämpfte für den berühmten «Quantensprung», allerdings ohne dessen Ziel ganz
zu erreichen. Der Freisinnige Pascal Couchepin wurde mit höchsten Erwartungen begrüsst, als er die Leitung des Eidgenössischen Departements
des Innern übernahm; endlich würde er das Geld für den Film bereitstellen, was der eine Minderheit vertretenden Sozialdemokratin Ruth Dreifuss
nicht gelungen war. Doch, ach! Wie Anne, Blaubarts Schwägerin, haben
die Cineastinnen und Produzenten nichts kommen sehen, obwohl alles
teurer geworden ist. Zum Beispiel auch die Miete für das Büro von CinéBulletin, die plötzlich in Anpassung an den Lebenshaltungsindex um ein
Drittel gestiegen ist! Die Forderung von Vision 2008 (4 x 5 Millionen Franken, also 20 Millionen in vier Jahren) kommt also gerade zur richtigen Zeit.
Eine dem Schweizer Film gewidmete Ausstellung in Bern (bis 31. Mai, siehe
nebenstehend und auf Seite 27) soll Parlamentsmitglieder und weitere
Entscheidungsträgerinnen und -träger von dieser Forderung überzeugen.
Unter anderem sind mehrere Figuren aus «Max & Co» ausgestellt, dem
aussergewöhnlichen und köstlichen Schweizer Trickfilm von Samuel und
Frédéric Guillaume, der auf der Strecke geblieben ist und «nichts als den
blauen Himmel und das grüne Gras sieht …».
Françoise Deriaz, Chefredaktorin
Keine zwei Schritte vom Bundeshaus entfernt plädiert Cinésuisse im Rahmen
einer vom Cineasten Andres Brütsch eröffneten Ausstellung (mehr auf Seite
27) für die Verdoppelung des Filmkredits des Bundes. Bis am 31. Mai beherrscht das Bild eines von Erfolg gekrönten und die Vielfalt symbolisierenden Schweizer Films den Käfigturm Bern, unter dem Logo Schweizerfilm Träume, Geld und Geist.
Von Mathieu Loewer
«Die Idee zur Ausstellung kam Ende 2007 auf. Das Polit-Forum des Bundes
im Käfigturm war zwischen März und Mai noch frei. Im Januar befürwortete die Mitgliederversammlung von Cinésuisse den Plan, und es blieben
uns zwei Monate für die Organisation; der Zeitpunkt für eine politische
Fortsetzung Seite 3
Sommaire Inhalt
Exposition de Cinésuisse: appel du pied par l’image /
Ausstellung von Cinésuisse: ein Appell über das Bild
Visions du Réel: le documentaire suisse en question /
Visions du Réel: schweizer Dokumentarfilm steht zur Debatte
La solitude numérique du cinéaste du réel /
Die Einsamkeit beim Filmen des «Cinéma du Réel»
Fondation culturelle de Suissimage: 20 bougies pour la Kuko /
Stiftung Kulturfonds Suissimage: 20 Kerzen für die Kuko
Stage Pool: plus-value pour le stage professionnel /
Stage Pool: Mehrwert für den professionellen Stage
Rubriques Rubriken
1
6
10
20
24
Brèves / Kurz
dès / ab 7
A l’affiche... / Im Kino...
16-17
Communications /
Mitteilungen
27
Subventions /
Filmförderung
29
Festivals
30
En production /
In Produktion
–
Impressum
31
C I N E b u l l e t i n Abonnements
Tel. 021 642 03 30 – Fax 021 642 03 31
E-Mail: [email protected] – www.cine-bulletin.ch
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cinésuisse
Appel du pied...
suite de la page 1
une exposition politique», explique
Sven Wälti, secrétaire de l’Association faîtière de la branche suisse du
cinéma et de l’audiovisuel. Plutôt
habituée à défendre la cause du cinéma suisse dans les couloirs du
Palais fédéral, celle-ci a saisi l’opportunité de mettre en scène son
message – résumé par une citation
de l’ancien président français François Mitterrand: «Un pays qui ne
produit plus ses propres images perd
son âme» – et son combat: augmenter de 20 à 40 millions le soutien
annuel de l’Etat à la production cinématographique d’ici 2011.
Le tempo est en effet idéal puisque
le budget de la Confédération, voté
en décembre, est discuté dans les
commissions en automne. Et les
succès en salles des films suisses désormais plus fréquents donnent
plus de poids à cette revendication.
L’exposition n’étant pas réservée
aux seuls parlementaires, elle aura
par ailleurs profité de la popularité
de la Nuit des musées du 28 mars.
Proche du Palais fédéral, le lieu est
également propice à la visite des
parlementaires. Jean-François Steiert
(PS), Yvonne Gilli (Verts), Kurt Fluri
(Radical), Oskar Freysinger (UDC)
et Kathy Riklin (PDC) sont d’ailleurs invités à une controverse le
26 mai vers 19 heures. D’autres débats seront sans doute organisés
selon l’actualité.
Diversité et succès
Pour le cinéaste Andres Brütsch,
organisateur de l’exposition, cette
initiative a le mérite de rompre avec
le quotidien de Cinésuisse (lobbying auprès des parlementaires et
dans les festivals, projections au
Palais fédéral, etc.): «Nous ne voulions pas seulement réclamer de
l’argent, mais aussi offrir quelque
chose, montrer ce que l’on a fait:
des films! Le cinéma suisse a une
tradition, une diversité et une qualité qui doivent perdurer.»
Andres Brütsch, organisateur
de l’exposition Cinéma suisse
Diversité, voilà le maître mot. Elle
s’illustre déjà dans l’escalier en colimaçon qui mène au premier étage
de la Tour des prisons où serpente
un ruban de photogrammes représentant des affiches de films. On
débouche ainsi sur une salle dans
laquelle la liste des titres soutenus
par la Confédération s’enroule au-
1. «Uli le valet de ferme», «La Salamandre», «Voyage vers l’espoir», «Les faiseurs de Suisses», «L’âme sœur», «Berezina ou les derniers jours de la Suisse»,
«Mais im Bundeshuus - Le génie helvétique», «Je m’appelle Eugen», «Les mamies font pas dans la dentelle», «Tout
un hiver sans feu».
Ein Appell...
Fortsetzung von Seite 1
Ausstellung war gut», erklärt Sven
Wälti, Geschäftsführer des Dachverbands der Schweizerischen Filmund Audiovisionsbranche. Dieser
ist sich eher gewohnt, den Schweizer
Film in den Gängen des Bundeshauses zu verteidigen, hat nun aber
die Gelegenheit ergriffen, seiner
Botschaft eine Plattform zu geben
– unterstellt wird sie einem Motto
des früheren französischen Staatspräsidenten François Mitterrand:
«Ein Land, das keine eigenen Bilder mehr produziert, verliert seine
Seele»: für seinen Kampf um die
Erhöhung des jährlichen Bundesbeitrags an die Filmproduktion von
20 auf 40 Millionen bis 2011.
Der Zeitpunkt ist tatsächlich ideal,
denn im Herbst werden die Kommissionen das Bundesbudget besprechen, über das im Dezember
abgestimmt wird. Und die jüngsten
Kinoerfolge von Schweizer Filmen
verleihen der Forderung zusätzliches Gewicht. Die Ausstellung wendet sich nicht nur an Parlamentsmitglieder und wird daher auch
von der Popularität der Museumsnacht am 28. März profitieren.
Doch die Nähe zum Bundeshaus
tour d’une immense bobine; aux
murs, dix vitrines présentent autant
de fleurons de la production nationale reflétant sa variété: films alémaniques et romands, documentaires et de fiction, d’auteur et blockbusters, anciens et récents, Heimatfilm et Nouveau cinéma suisse 1. Le
choix des œuvres plaide aussi pour
une définition généreuse du succès: en salles, critique, dans les festivals ou les cérémonies de congratulations nationales. Le programme
des Ciné-déjeuners du 3e étage –
une cinquantaine de longs métrages projetés gratuitement en semaine – a été élaboré dans le même
esprit.
Seule l’image de l’affiche vient contredire ce portrait tout en nuances
du septième art helvétique: une croix
suisse en pop-corn sur fond rouge.
De quoi faire hurler les allergiques
Cinéma suisse - Rêver, créer, financer, exposition politique organisée par l’association Cinésuisse
à la Tour des prisons de Berne jusqu’au 31 mai
wird gewiss einige Parlamentarier
zu einem Besuch bewegen. JeanFrançois Steiert (SP), Yvonne Gilli
(Grüne), Kurt Fluri (FDP), Oskar
Freysinger (SVP) und Kathy Riklin
(CVP) sind übrigens am 26. Mai
um 19.00 Uhr zu einer kontroversen Diskussion eingeladen. Und je
nach Aktualitäten sind weitere
Debatten geplant.
Vielfalt und Erfolg
Für den Cineasten Andres Brütsch,
Organisator der Ausstellung, ist es
wichtig, dass diese Initiative den Alltag von Cinésuisse (Lobbying im
Parlament und an Festivals, Filmvorführungen im Bundeshaus usw.)
durchbricht: «Wir möchten nicht
nur Geld fordern, sondern auch
etwas bieten und zeigen, was wir
machen: Filme! Der Schweizer Film
Sven Wälti, Geschäftsführer
von Cinésuisse
weist Tradition, Vielfalt und Qualität auf; diese müssen weiter bestehen.»
Vielfalt, das Schlüsselwort! Sie zeigt
sich bereits in der Wendeltreppe,
die zum ersten Stockwerk des Käfigturms führt. Ein Band mit Abzügen
von Filmplakaten schlängelt sich
ihr entlang. Man gelangt in einen
Raum, in dem sich eine Liste der
vom Bund unterstützten Titel um
eine riesige Spule schlingt; den
Wänden entlang sind in zehn Vitrinen zur Illustration der Vielfalt
die Kleinode der einheimischen
Produktion zu sehen: Deutschschweizer und Westschweizer Filme,
Dokumentar- und Spielfilme, Autorenfilme und Blockbusters, alte
und neue, der Heimatfilm und der
Neue Schweizer Film1. Die Werkauswahl lässt eine weite Definition
von Erfolg zu: im Kino, bei der Kritik, an Festivals und bei nationalen
Feierlichkeiten. Das Programm des
Lunchkinos im 3. Stockwerk – rund
1. «Uli der Knecht», «La Salamandre»,
«Reise der Hoffnung», «Die Schweizermacher», «Höhenfeuer», «Beresina oder
Die letzten Tage der Schweiz», «Mais im
Bundeshuus», «Mein Name ist Eugen»,
«Die Herbstzeitlosen», «Tout un hiver
sans feu».
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au maïs grillé et au cinéma de consommation qui lui est associé! Andres Brütsch réfute une telle lecture: «L’affiche fait très ‹cinéma›,
elle indique immédiatement de
quoi il s’agit. Les films suisses sont
dans les salles, voilà le message
qu’elle délivre. Le but est surtout
d’attirer les gens, qui découvriront
ensuite l’exposition. Je pense qu’elle
remplira bien cette fonction.»
Le paradoxe «Max & Co»
Plus didactique, le deuxième étage
accueille de grands panneaux expliquant les tenants et aboutissants de
l’encouragement fédéral au cinéma
(bases légales, instruments de soutien, etc.) – mais aussi un bar! Audessus du comptoir, on peut apprécier les préjugés les plus répandus
sur le cinéma suisse et son encouragement par la Confédération,
puis les arguments de Cinésuisse.
Pour en savoir plus, il faut grimper
jusqu’au sommet de la tour, où l’on
trouve une abondante documentation et un moniteur diffusant interviews et making of.
Reste le quatrième étage, qui dévoile les coulisses du long métrage
d’animation «Max & Co» avec quel-
50 Filme, die unter der Woche kostenlos zu sehen sind – entstand im
selben Geist.
Einzig das Plakat widerspricht diesem nuancierten Portrait der siebten Kunst in der Schweiz: ein Schweizer Kreuz aus Popcorn auf rotem
Hintergrund. Grund genug, jene
auf den Plan zu rufen, die auf Popcorn und den damit in Verbindung
gebrachten «Kinokonsum» allergisch reagieren! Andres Brütsch
weist diese Lesart von sich: «Das Plakat ist typisch fürs Kino, man weiss
sofort, worum es geht. Schweizer
Filme sind im Kino zu sehen, das
ist die Botschaft. Das erste Ziel ist,
die Leute aufmerksam zu machen,
damit sie in die Ausstellung kommen. Ich glaube, das Plakat wird
diese Funktion gut erfüllen.»
Das Paradox «Max & Co»
Das zweite Stockwerk ist didaktischer; dort wird auf zwei grossen
Tafeln die Bundesfilmförderung
erklärt (Rechtsgrundlagen, Förderinstrumente usw.), und es gibt dort
auch eine Bar! Über der Theke kann
man die oft gehörten Vorurteile gegenüber dem Schweizer Film und
der Bundesförderung sowie die
Gegenargumente von Cinésuisse
lesen. Will man noch mehr wissen,
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succès! Et ce n’est d’ailleurs pas sa
mission.»
Quel que soit son score au boxoffice, «Max & Co» n’en est pas
moins une réussite artistique, saluée comme telle par la presse française, et témoigne en effet d’une
ambition trop rare en terre helvétique. En cela, il incarne un cinéma
suisse audacieux qui recèle les qualités pour séduire le grand public
et, espérons-le, les autorités politiques. ■
Le discours prononcé le 4 mars au vernissage par Andres Brütsch est publié
dans la rubrique Communications en
page 27.
Johanna Bantzer et Philippe Graber dans «Der Freund» de Micha Lewinsky, à l’affiche en Suisse
romande dès le 2 avril
ques poupées, accessoires et éléments de décor. Si les résultats en
salles du film de Samuel et Frédéric
Guillaume ne sont pas à la hauteur
des attentes, Andres Brütsch ne renie pas son choix: «C’est un miracle que ce film existe, on croyait
que c’était impossible dans ce pays.
Chapeau à Robert Boner, Benoît
Dreyer et aux frères Guillaume! Il
faut saluer leur courage, qui fait
souvent défaut aux cinéastes suisses... ‹Max & Co› ne rencontre pas
le succès prévu et c’est hélas une
catastrophe pour le producteur,
mais pas pour le cinéma suisse. Aux
Etats-Unis, on dit: 100 scripts, 10
films, 1 succès. Si on savait à l’avance quels films vont marcher, la Confédération ne soutiendrait que des
muss man den obersten Teil des
Käfigs erklimmen, wo einen eine
ausgiebige Dokumentation und ein
Bildschirm erwarten, der in einer
Endlosschlaufe Interviews und Making of zeigt.
Bleibt noch das vierte Stockwerk
mit den Kulissen des langen Trickfilms «Max & Co» mit Puppen,
Accessoires und Ausstattungselementen. Zwar entsprechen die Einspielergebnisse des Films von Samuel und Frédéric Guillaume nicht
den Erwartungen, dennoch bereut
Andres Brütsch seine Wahl nicht:
«Es ist ein Wunder, dass dieser Film
zustande kam, das hielt man in diesem Land für unmöglich. Hut ab
vor Robert Boner, Benoît Dreyer
und den Brüdern Guillaume! Sie
haben einen Mut gezeigt, wie er
den Schweizer Filmschaffenden oft
fehlt… ‹Max & Co› hat nicht den
erwarteten Erfolg, und das ist leider eine Katastrophe für den
Produzenten, aber nicht für den
Schweizer Film. In den USA pflegt
man zu sagen: 100 Scripts, 10 Filme,
www.kaefigturm.admin.ch
www.cinesuisse.ch
Texte original: français
ein Erfolg. Wenn man im Voraus
wüsste, welche Filme gut laufen,
würde der Bund nur Erfolge unterstützen! Das ist aber nicht seine
Aufgabe.»
Wie auch immer die Eintrittszahlen
lauten: «Max & Co» ist ein künstlerischer Erfolg und wird in der französischen Presse entsprechend
gelobt. Er zeugt von einer in unserem Land allzu raren Ambition
und ist Symbol für den kühnen
Schweizer Film, der die Qualitäten
hat, die nötig sind, um ein breites
Publikum und, so hoffen wir, die
politischen Entscheidungsträger zu
begeistern. ■
Die Rede, die Andres Brütsch am 4. März
an der Vernissage hielt, ist in der Rubrik
Mitteilungen auf Seite 27 zu lesen.
www.kaefigturm.admin.ch
www.cinesuisse.ch
«Salonica» von Paolo Poloni, im Kino in der Deutschschweiz ab 3. April
Originaltext: Französisch
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visions du réel
place dans les grilles de programmation des chaînes. Une telle commission, qui traite les deux types de
projets, peut d’autant mieux les
identifier par effet de comparaison.
Elle ne décide pas quels films sont
destinés au grand ou au petit écran,
mais peut donner des recommandations si un projet ne correspond
pas aux attentes d’un long métrage
de cinéma, ou l’inverse.
Visions du Réel
Le documentaire suisse en question
Avec une trentaine de films sélectionnés – notamment, en compétition, «Cher
Monsieur, cher papa» de François Kohler et «The Beast Within» d’Yves Scagliola
– le documentaire helvétique est à nouveau bien représenté à Visions du
Réel, dont la 14e édition se tient du 17 au 23 avril. Cette année encore, son
marché international Doc Outlook prend de l’ampleur. Jean Perret, son directeur évoque ici ses fonctions d’expert à l’Office fédéral de la culture (OFC),
la collaboration du festival avec la Section du cinéma et son chef Nicolas
Bideau, l’Académie du Cinéma Suisse et la sélection helvétique. CB revient
par ailleurs sur le débat Nuovi supporti e nuovi linguaggi nel documentario,
qui a eu lieu en mars dernier à Lugano (voir page 10).
Jean Perret, directeur de
Visions du Réel
Propos recueillis par Mathieu Loewer
Pour Ivo Kummer, directeur des Journées de Soleure, les grands documentaires de cinéma sont devenus plus
rares parce qu’ils sont moins soutenus
par l’OFC et la Fondation zurichoise
pour le cinéma (voir CB janvier 2008).
Partagez-vous ce point de vue?
Non. Il se trouve que j’ai été invité
à faire partie du sous-comité de la
Section du cinéma qui attribue les
aides aux documentaires et je sors
justement d’une session de trois
jours. Dans cette commission constituée par Nicolas Bideau, il y a une
volonté de réaffirmer l’existence sur
le marché du long métrage documentaire suisse de création.
Le sous-comité Documentaire expertise les projets de films pour le grand
et le petit écran. Un débat sur ce qui
les distingue avait été organisé à
Nyon…
La distinction est fertile et fait l’objet de discussions approfondies au
sein de la commission. Elle est nécessaire pour éviter les amalgames,
car les documentaires cinématogra-
Visions du Réel
Schweizer Dokumentarfilm
steht zur Debatte
Der Schweizer Dokumentarfilm ist am Festival Visions du Réel, das zum
14. Mal vom 17. bis zum 23. April stattfindet, wieder gut vertreten. Rund
30 Filme wurden ausgewählt, zwei von ihnen nehmen am Wettbewerb teil:
«Cher Monsieur, cher papa» von François Kohler und «The Beast Within» von
Yves Scagliola. Ausserdem wurde der internationale Markt Doc Outlook
heuer erweitert. Im Folgenden spricht Festivaldirektor Jean Perret über seine
Arbeit als Experte des Bundesamtes für Kultur (BAK), die Zusammenarbeit
des Festivals mit der Sektion Film und deren Leiter Nicolas Bideau, die
Schweizer Filmakademie und die Sélection helvétique. Ferner kommt CB auf
die Debatte Nuovi supporti e Nuovi linguaggi nel documentario zurück, die
im März in Lugano stattgefunden hat (siehe Seite 10).
Das Gespräch führte Mathieu Loewer
Nach Meinung des Direktors der Solothurner Filmtage, Ivo Kummer, sind
lange Kinodokumentarfilme seltener
geworden, weil sie vom BAK und von
der Zürcher Filmstiftung weniger Unterstützung erhalten (siehe CB Januar
2008). Teilen Sie diese Einschätzung?
Nein. Ich wurde in den Ausschuss
Dokumentarfilm der Sektion Film
berufen, der Dokumentarfilmen
Unterstützung gewährt, und soeben
ist eine dreitägige Sitzung zu Ende
gegangen. In diesem von Nicolas
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Bideau gebildeten Ausschuss
herrscht der klare Wunsch, den langen Autorendokumentarfilm aus
der Schweiz auf dem Markt sichtbarer zu machen.
Der Ausschuss Dokumentarfilm begutachtet Filmprojekte fürs Kino und
fürs Fernsehen. In Nyon gab es eine
Debatte über die Unterschiede …
Diese Unterscheidung liefert im
Ausschuss ergiebigen Gesprächsstoff. Sie ist nötig, damit keine Ver-
phiques et télévisuels relèvent de
traditions et de pratiques différentes. D’une part, il s’agit d’améliorer
le soutien aux longs métrages qui
ont une vraie chance sur le marché,
dans les salles d’art et essai ou plus
commerciales; d’autre part de permettre aux documentaires produits
par la télévision d’avoir un «profil
indépendant». Notre ambition est
de soutenir les démarches les plus
originales, mais il faut que ces films
soient adéquats – je n’aime pas le
terme «formaté» – pour trouver une
wischungen stattfinden, denn der
Kino- und der Fernsehdokumentarfilm haben eine unterschiedliche
Tradition und Praxis. Die Langfilme, die auf dem Markt, in Arthousekinos und kommerzielleren Sälen
eine Chance haben, sollen besser
unterstützt werden und die vom
Fernsehen produzierten Dokumentarfilme ein «unabhängiges Profil»
erhalten. Wir möchten möglichst
originelle Projekte unterstützen,
die Filme sollten aber dennoch in
die Sendeplätze passen. Ein Ausschuss, der beide Projekttypen beurteilt, hat den Vorteil, dass er seine
Beurteilung auf Vergleiche stützen
kann. Er entscheidet nicht, welche
Filme fürs Kino oder fürs Fernsehen
sind, sondern gibt Empfehlungen
ab, wenn ein Projekt die Erwartungen an einen Kinolangfilm nicht
erfüllt oder umgekehrt.
Sind Sie nicht versucht, Projekte zu
bevorzugen, die den Auswahlkriterien
von Visions du Réel entsprechen?
Das wäre ein schlechtes Vorgehen.
Die einzige Frage, die sich stellt, betrifft die Kompetenz, und diese hat
mir das BAK im Dokumentarbereich zugesprochen. Anerkennung,
Verteidigung und Darstellung der
Vielfalt bilden die editorische Linie
N’êtes-vous pas tenté de favoriser des
projets répondant aux critères de sélection de Visions du Réel?
C’est un mauvais procès. La seule
question qui se pose est celle de la
compétence et l’OFC a estimé que
j’en avais une dans le documentaire. La ligne éditoriale du festival
est la reconnaissance, la défense et
l’illustration de la diversité. Nous
présentons des œuvres d’art et essai
très singulières comme des productions de nature plus télévisuelles
qui relèvent sans doute de codes
plus traditionnels. Il n’est pas question de privilégier certains films
dans l’idée qu’ils seraient programmés ensuite dans les «meilleures»
sections de Visions du Réel.
des Festivals. Wir präsentieren sehr
spezielle Arthousefilme wie auch
Produktionen, die eher televisueller Natur sind und auf traditionelleren Codes beruhen. Es kommt
nicht in Frage, bestimmte Filme zu
privilegieren, um sie später ins Programm der «besten» Sektionen von
Visions du Réel aufzunehmen.
Die Nominationen für den Schweizer
Filmpreis – und möglicherweise die
Verleihung der Quarze – sollen künftig im Rahmen einer Akademie erfolgen. Was halten Sie als Mitglied des
früheren Nominationsausschusses
von dieser Neuerung?
Dass die Vertreterinnen und Vertreter der Schweizer Branche – vor
allem jene, die unsere langjährige
Arbeit immer wieder kritisiert haben – die Sache in die Hand nehmen, passt mir sehr gut. Falls die
Nominationen fortan die verschiedenen Tendenzen in der Produktion wirklich besser widerspiegeln,
so bin ich ihnen sehr dankbar.
Das letzte Festival wurde in enger
Zusammenarbeit mit dem BAK durchgeführt, das Visions du Réel als wichtigen Anlass betrachtet und ihn mit
jährlich 400'000 Franken unterstützt. Wie sieht das heute aus?
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brèves in kürze
Les nominations pour le Prix du Cinéma Suisse – et peut-être l’attribution
des Quartz – seront votées par une
Académie. Ayant été membre de l’excommission de nomination, que pensez-vous de cette nouvelle donne?
Que les professionnels suisses –
ceux qui ont critiqué le travail que
nous avons fait durant des années,
en tout cas – prennent cela en main
me convient très bien. S’ils démontrent que les nominations seront
dès lors plus respectueuses des diverses tendances de la production,
je leur en serai très reconnaissant.
«The Beast Within» d’Yves Scagliola, en compétition à Visions du Réel
Visions du Réel Films suisses Schweizer Filme
Compétition internationale
The Beast Within d’Yves Scagliola
Cher Monsieur, cher papa de François Kohler
First Steps
In Dreamland de Dominique Fleury
Les pâtes en blanc de Léonore Baud
Il resto di una storia d’Antonio Prata
Roto de David Ballesteros
Tierra roja d’Heidi Hassan
Helvétiques
Article 43 de Denise Gilliand
Bolex de Jean-Charles Pellaud
Buenos Aires, Zona Sur de Gian Paolo Minelli
Los Invisibles d’Ingrid Wildi
Liens de sang de Fabienne Abramovich
Lisboa dentro de Muriel Jaquerod et Eduardo Saraiva Pereira
Mon père, notre histoire de Mercè Carbo Bosch
Nu masqué - Notes pour un portrait de femme de Jean-Pierre Garnier
La petite boiteuse de Robin Harsch
Routes et déroutes avec Nicolas Bouvier de Gaël Métroz
Vergissmeinnicht de Jean-François Amiguet et Willy Rohrbach
Investigations
Letter to Anna d’Eric Bergkraut
Regards neufs
A 5 minutes de chez moi d’Awwad Nahed
Les amoureux du Nil de Léonore Baud
Jerusalem Cuts de Liran Atzmor
La mère d’Antoine Cattin et Pavel Kostomarov
Témoin indésirable de Juan Lozano
Séances spéciales
Balisage, vidéojournal 1986-1989 de Guy Milliard
Bougies soufflées, épilogue de Guy Milliard
Journée nocturne de Guy Milliard et Léa Pool
Réminiscence de Guy Milliard
Cartographie 1 - Le mini-golf de Kamal Musale
Cartographie 2 - Les Arches de Philippe Saire
Cartographie 3 - Interface de Pierre-Yves Borgeaud
Cartographie 4 - (Ha Ha Hey) What are you doing? de Massimo Furlan
Cartographie 5 - Rue Centrale 17-19 d’Alain Margot
Cartographie 6 - La Vallée de la jeunesse de Fernand Melgar
Cartographie 7 - Le bassin de Philippe Saire
Cartographie 8 - L’îlot de Mario Del Curto
Cartographie 9 - La Boule d’or de Bruno Deville
Die Eroberung des Himmels de Hans Richter
Debout! Une histoire du mouvement de Carole Roussopoulos
Pour vous les filles! de Carole Roussopoulos
Viol conjugal, viol à domicile de Carole Roussopoulos et Véronique Ducret
La dernière édition a été marquée par
une collaboration étroite avec l’OFC,
qui tient Visions du Réel pour une
manifestation phare désormais soutenue à hauteur de 400'000 francs
par année. Qu’en est-il aujourd’hui?
La Section du cinéma a décidé d’investir les principaux festivals du pays
comme plateformes de communication avec la profession, et pour
renforcer les rapports avec l’étranger. Elle nous donne les moyens de
développer des réseaux professionnels, des débats sur la diffusion ou
les stratégies de promotion, etc.
Nous travaillons ensemble selon
Lange Finger greifen nach
TV5Monde
Frankreich – stets bereit, die frankophone Sphäre als sein Herrschaftsgebiet zu
betrachten – überschreitet diesmal auf
Anregung von Sarkozy die Grenzen. Es
möchte sich den Sender TV5Monde einverleiben, an dem auch Belgien, Quebec
und die Schweiz beteiligt sind, und eine
Holding namens France Monde bilden,
die auch Radio France Internationale
und France 24, das weltumspannende
Instrument der Staatspolitik, umfassen
soll. Die Journalistin Christine Ockrent
– Gefährtin des Diplomatiechefs Bernard
Kouchner – soll das franko-französische
Gebilde vollenden und wurde zu diesem
Zweck vom allmächtigen Präsidenten der
Republik in die Geschäftsleitung der
Holding katapultiert, während der Leiter
von France 24 den Vorsitz der Holding
übernehmen soll. Dazu sei bemerkt, dass
derselbe Kouchner im Januar in Le Monde geschrieben hatte: «Frankreich muss
die Berichterstattung der Welt neu erobern gehen». Die betroffenen Partner
wehren sich entschieden gegen diese
missbräuchliche Aneignung von TV5Monde. Als Inhaberin von 11,11 % der
Beteiligungen versuchen die TSR und
ihre kanadischen und belgischen Partner, die verlegerische Unabhängigkeit
des Senders der französischsprachigen
Welt zu erhalten, indem sie einer Neuevaluation ihres finanziellen Engagements zustimmen. Aber nicht bedingungslos. (fd)
Main basse sur TV5Monde
Die Sektion Film hat beschlossen,
die bedeutendsten Festivals unseres
Landes als Plattform für die Kommunikation mit der Branche zu nehmen und durch sie die Beziehungen
zum Ausland zu stärken. Sie gibt
uns die Mittel, Netze zu knüpfen,
Debatten über Distribution, Promotionsstrategien usw. zu führen.
Unsere Zusammenarbeit ist langfristiger Natur. Sie beruht nicht auf
Gefälligkeit oder Abhängigkeit, sondern ist berechtigt und notwendig.
Wie hoch ist das Budget für das
Festival 2008?
Rund 2,2 Millionen Franken. Dank
unserem neuen Hauptsponsor (Die
Post) stimmt das Gleichgewicht zwischen öffentlichen und privaten
Geldern besser – je rund 45 % plus
10 % Einnahmen –, was unsere editorische Unabhängigkeit gewährleistet.
Lässt Ihre Auswahl auf eine bestimmte Tendenz in der einheimischen Produktion schliessen?
Es ist ein ausgeprägtes Sozialengagement auszumachen, das politischer geworden ist. «Témoin indésirable» von Juan Losano schildert
den Kampf eines kolumbianischen
Journalisten. «Mon père, notre his-
Toujours prompte à considérer la sphère
francophone comme son dominion, la
France, à l’instigation de Sarkozy, passe
cette fois les bornes. Elle veut en effet
absorber la chaîne TV5Monde – à laquelle la Belgique, le Québec et la Suisse sont
parties prenantes – dans une holding dénommée France Monde qui englobera
aussi Radio France Internationale (RFI)
et France 24, instrument planétaire de
la politique gouvernementale. Pour parachever cet édifice franco-français, la journaliste Christine Ockrent – compagne à
la ville du chef de la diplomatie Bernard
Kouchner – a été propulsée par l’omnipotent président de la République à la
direction de la holding, tandis qu’il en
confiait la présidence au patron de France 24. Pour la petite histoire, le même
Kouchner écrivait dans Le Monde en janvier dernier: «La France doit repartir à
la conquête de la narration du monde».
Contre cette mainmise abusive sur TV5Monde, les partenaires lésés se défendent bec et ongles. Détentrice de 11,11%
des parts, la TSR et ses partenaires canadiens et belges tentent de sauver l’indépendance éditoriale de la chaîne généraliste de la francophonie en acceptant
une réévaluation de leur engagement
financier. Non sans conditions. (fd)
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Ständerat bewilligt UnescoAbkommen
Der Ständerat hat am 4. März die deutliche Zustimmung des Nationalrats bestätigt und sich ohne Widerstand dafür
ausgesprochen, dass die Schweiz zwei
Unesco-Abkommen ratifiziert. Das erste
Abkommen zur Bewahrung des immateriellen Kulturerbes betrifft den Schutz
von traditionellen Ausdrucksformen wie
Musik, Theater, Legenden, Tanz und
Handwerk. Das zweite Abkommen zum
Schutz und zur Förderung der Vielfalt
kultureller Ausdrucksformen schafft eine
verbindliche Grundlage für das Recht
aller Staaten auf eine eigenständige Kulturpolitik. (sw)
Le Conseil des Etats accepte
les conventions de l’Unesco
Le 4 mars dernier, le Conseil des Etats a
confirmé la nette approbation du Conseil national de ratifier deux conventions
de l’Unesco et s’est prononcé en ce sens
sans opposition. Le premier accord, portant sur la préservation de l’héritage culturel immatériel, concerne la protection
des formes d’expression traditionnelles
comme la musique, le théâtre, les légendes, la danse et l’artisanat. Le deuxième,
portant sur la protection et le soutien à
la diversité des formes d’expression culturelles, crée une base contraignante pour
le droit de tous les Etats à une politique
culturelle autonome. (sw)
une stratégie à long terme. Ce n’est
pas une relation de complaisance
ou de dépendance, mais une saine
et nécessaire collaboration.
Quel est le budget 2008 du festival?
Il avoisine les 2,2 millions de francs.
Grâce à notre nouveau sponsor principal (La Poste), nous avons trouvé
un meilleur équilibre entre fonds
publics et privés – environ 45 % chacun et 10 % de recettes – qui garantit notre indépendance éditoriale.
Une tendance se dégage-t-elle de la
production suisse à la lumière de votre sélection?
On observe la présence marquée
d’un cinéma d’intervention sociale
plus politique. «Témoin indésirable»
de Juan Lozano suit le combat d’un
journaliste colombien. «Mon père,
notre histoire» de Mercè Carbo
Bosch, produit par Richard Dindo,
évoque la guerre d’Espagne. «Lisboa dentro» de Muriel Jaquerod et
Saraiva Pereira Eduardo traite de la
réaffectation de logements vétustes
dans la capitale portugaise. «Letter
to Anna» d’Eric Bergkraut est consacré à la journaliste russe assassinée Anna Politkovskaja. Quant à
«The Beast Within» d’Yves Scagliola, c’est un film qui fait presque le
tour du monde!
Les documentaristes suisses ne sontils pas plus prompts à se tourner vers
l’étranger (ou le passé) plutôt que de
porter un regard critique sur la Suisse
contemporaine, comme en témoignent
les films que vous venez de citer?
Les cinéastes suisses mettent effectivement plus de temps qu’ailleurs
à explorer le territoire national. Il
y a dans ce pays une opacité qui
résiste à une approche plus immédiate, directe ou provocatrice. La
tradition helvétique récente est plutôt celle du portrait d’artiste, des
films musicaux ou un cinéma du
mal-être identitaire.
Décelez-vous des «locomotives», comme dirait Nicolas Bideau, parmi les
documentaires suisses inédits?
Je ne peux pas affirmer maintenant
que nous avons la locomotive de
l’année à venir. Ce n’est pas un directeur de festival ou la presse, mais
le public qui doit l’identifier comme telle. Il faut se méfier des effets
d’annonce, parce que certaines locomotives n’arrivent pas à la gare.
Les phénomènes de succès sont tributaires d’autres paramètres que
de simples proclamations dans le
cadre d’une politique de communication, certes nécessaire, qui vise la
reconnaissance du cinéma suisse. ■
www.visionsdureel.ch
Texte original: français
Zwei Preise für «Retour à Gorée»
Der Dokumentarfilm von Pierre-Yves
Borgeaud hat am 16. Pan African Film
& Arts Festival in Los Angeles (7. bis 18.
Februar) den Jurypreis des Besten Dokumentarfilms gewonnen. In Österreich
war er am Festival des europäischen Films
EU XXL film in Krems (26. Februar bis
2. März) mit dem Publikumspreis ausgezeichnet worden. (sf)
www.paff.org, www.eu-xxl.at,
www.swissfilms.ch
Deux prix pour «Retour à Gorée»
Le film de Pierre-Yves Borgeaud a décroché le Prix du jury du meilleur documentaire au 16e Pan African Film & Arts Festival de Los Angeles (7 au 18 février). En
Autriche, au Festival du film européen
de Krems EU XXL film (26 février au
2 mars), il a aussi remporté le Prix du
public. (sf)
www.paff.org, www.eu-xxl.at,
www.swissfilms.ch
Vaclav Havel Award für
«Letter to Anna»
Am 10. One World International Human
Rights Documentary Film Festival (5. bis
13. März) in Prag wurde der Dokumentarfilm von Eric Bergkraut, das filmische
Portrait der im Herbst 2006 ermordeten,
russischen Journalistin Anna Politkovskaja, mit dem «Vaclav Havel Award» ausgezeichnet. (sf)
www.jedensvet.cz/ow/2008/
www.swissfilms.ch
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«Article 43» de Denise Gilliand, présenté au Festival international de cinéma Visions du Réel de
Nyon dans la section Helvétiques
toire» von Mercè Carbo Bosch, eine
Produktion von Richard Dindo,
erinnert an den spanischen Bürgerkrieg. «Lisboa dentro» von Muriel
Jaquerod und Saraiva Pereira Eduardo befasst sich mit der Instandsetzung baufälliger Wohnungen in der
portugiesischen Hauptstadt. Und
«Letter to Anna» von Eric Bergkraut
ist der ermordeten russischen Journalistin Anna Politkovskaja gewidmet. Was «The Beast Within» von
Yves Scagliola betrifft, so umspannt
dieser Film fast die ganze Welt!
Neigen die Schweizer Dokumentarfilmerinnen und -filmer nicht eher
dazu, sich dem Ausland (oder der
Vergangenheit) zuzuwenden, statt
einen kritischen Blick auf die Schweiz
von heute zu werfen, worauf auch die
von Ihnen erwähnten Filme hindeuten?
Die Schweizer Filmschaffenden
brauchen in der Tat mehr Zeit als
andere, um ihr Land zu erkunden.
Es gibt in diesem Land eine Opazität, die den unmittelbaren, direkten und provokativen Ansatz erschwert. Die jüngsten Tendenzen
in der Schweiz sind das Künstlerportrait, Musikfilme und Filme zum
Thema Existenzkrise.
Gibt es Ihres Erachtens unter den
noch unveröffentlichten Schweizer
Dokumentarfilmen «Lokomotiven»,
wie Nicolas Bideau sagen würde?
Ich kann heute nicht sagen, dass
wir für nächstes Jahr eine Lokomotive bereit haben. Weder der Festivaldirektor noch die Presse entscheiden dies, sondern das Publikum. Man sollte den Werbeeffekt
mit Vorsicht geniessen, denn gewisse Lokomotiven erreichen den Bahnhof nie. Der Erfolg hängt von anderem ab als von simpeln Proklamationen im Rahmen einer – gewiss
notwendigen – Kommunikationspolitik, die die Anerkennung des
Schweizer Films anstrebt. ■
www.visionsdureel.ch
Originaltext: Französisch
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Prix Vaclav Havel pour
«Letter to Anna»
Portrait de la journaliste russe Anna
Politovskaja assassinée en 2006, le documentaire d’Eric Bergkraut a reçu le Prix
Vaclav Havel au 10e One World International Human Rights Documentary Film
Festival de Prague (5 au 13 mars). (sf)
www.jedensvet.cz/ow/2008/
www.swissfilms.ch
«Auf der Strecke» in Landshut
ausgezeichnet
Der Anfang Jahr bereits mit dem Grand
Prix in Clermont-Ferrand und mit dem
«Quartz» des Besten Kurzfilms beim
Schweizer Filmpreis 2008 bedachte Film
von Reto Caffi hat am 9. Landshuter
Kurzfilmfestival (6. bis 9. März) den
1. Jurypreis gewonnen. (sf)
www.landshuter-kurzfilmfestival.de
www.swissfilms.ch
«Auf der Strecke» primé
en Bavière
Déjà lauréat du Grand Prix à ClermontFerrand et du Quartz du meilleur court
métrage au Prix du Cinéma Suisse 2008,
le film de Reto Caffi a reçu le 1er Prix du
jury du 9e Festival du court métrage de
Landshut (6 au 9 mars). (sf)
www.landshuter-kurzfilmfestival.de
www.swissfilms.ch
Schweizer Koproduktionen
erhielten Oscar
Am 24. Februar erhielt «Pierre et le loup»
von Suzie Templeton (von der Tessiner
Gesellschaft Archangel koproduziert)
den Oscar für den besten Kurztrickfilm
und «Un taxi pour l’enfer» von Alex Gibney (Koproduktion von TSR und SRG) jenen für den besten Dokumentarfilm. (ml)
www.oscars.com, www.oscars.org
«René» gewinnt Preis in Finnland
Am 38. Tampere Film Festival (5. bis 9.
März) hat der Kurzfilm von Tobias Nölle
den «Fiction-Award» gewonnen. «René»
erhielt bereits den Prix de la Jeunesse in
Clermont-Ferrand, den Grossen Preis in
Winterthur sowie den Pardino d’oro in
Locarno. «La valise» von Kaveh Bakhtiari
stand auch im Rennen. (sf)
www.tamperefilmfestival.fi
www.swissfilms.ch
«René» primé en Finlande
Le court métrage de Tobias Nölle a reçu
le Fiction Award au 38e Tampere Film
Festival (5 au 9 mars). Il a déjà obtenu le
Prix de la jeunesse à Clermont-Ferrand,
le Grand Prix à Winterthour et le Pardino d’oro à Locarno. «La valise» de Kaveh
Bakhtiari était aussi en lice. (sf)
www.tamperefilmfestival.fi
www.swissfilms.ch
Carte blanche A(S)RF für Tanner
Im Jahresbericht 07/Ausblick 08 veröffentlicht der Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz ARF/FDS neben Bilanz
und Stellungnahmen Auszüge aus dem
hervorragenden ABC von Alain Tanner
(Ciné-mélanges, Ed. Le Seuil, 2006, siehe
CB August 2007). Darin verteidigt der
Mitbegründer des Verbands die Freiheit
des Autors gegenüber der Interventionspolitik der Sektion Film des Bundesamtes
für Kultur. Ferner geisselt er das, was er
die «Ideologie des Drehbuchs» nennt,
und stichelt gegen seine Kollegen, die
die Drehbuchautoren vor die Regisseure
stellten, als es darum ging, der Organisation einen neuen französischen Namen
zu geben. «So haben sich die Regisseure
Ruten gegeben, damit man sie peitscht»,
hält er fest. (fd)
Jahresbericht 07/Ausblick 08 kann ab
5. April unter www.realisateurs.ch heruntergeladen werden
Coproductions suisses oscarisées Carte blanche A(S)RF à Tanner
Le 24 février dernier, «Pierre et le loup»
de Suzie Templeton (coproduit par la
société tessinoise Archangel) a remporté
l’Oscar du meilleur court métrage d’animation et «Un taxi pour l’enfer» d’Alex
Gibney (coproduit par la TSR et la SSR)
celui du meilleur long métrage documentaire. (ml)
www.oscars.com, www.oscars.org
Dans son Rapport annuel 07/Perspectives
08, l’Association suisse des scénaristes et
réalisateurs de films ARF/FDS publie
entre autres bilan et prises de position
des extraits de l’excellent abécédaire
d’Alain Tanner (Ciné-mélanges, Ed. Le
Seuil, 2006, voir CB août 2007). Le cofondateur de l’association y défend la liberté
de l’auteur contre la politique interven-
tionniste de la Section du cinéma de
l’Office fédéral de la culture. Il fustige
aussi ce qu’il appelle l’«idéologie du scénario» et égratigne ses pairs qui, en français, ont choisi de placer les scénaristes
avant les réalisateurs lorsqu’il s’est agi de
renommer l’organisation. «Ainsi, les réalisateurs se sont donnés des verges pour
qu’on les fouette», constate-t-il. (fd)
Rapport annuel 07/Perspectives 08 est
téléchargeable dès le 5 avril sous www.realisateurs.ch
Wichtiger Teilerfolg für
Drehbuchautoren
Nach dreimonatigem Streik sehen die
Drehbuchautoren in Hollywood nicht
alle, aber doch die wichtigsten ihrer Forderungen erfüllt: eine Vergütung für die
Verwertung ihrer Werke auf neuen Digitalträgern. Die Vergütung beträgt 0,36 %
und ist bei 100'000 Downloads pro Serie
und 50'000 pro Film plafoniert. Schätzungen zufolge hat die Unnachgiebigkeit
der Produzenten für die lokale Wirtschaft
einen satten Verlust von 2,55 Milliarden
Franken bewirkt. (fd)
Gain de cause sur l’essentiel
Après plus de trois mois de grève, les scénaristes de Hollywood n’ont pas obtenu
satisfaction sur l’entier de leurs renvendications, mais ont gagné sur l’essentiel:
la perception d’une redevance pour l’exploitation de leurs œuvres sur les nou-
veaux supports numériques, qui se monte à 0.36 % jusqu’au plafond de 100'000
téléchargements par série et de 50'000
par film. Selon les estimations, l’intransigeance des producteurs se solde par
une perte sèche de 2,55 milliards de francs
pour l’économie locale. (fd)
«Rebellische» Schweiz
in der Cinémathèque
Am Rande der Ausstellung des historischen Museums in Lausanne, die den
Titel Une Suisse rebelle. 1968-2008 trägt
und vom 4. April bis zum 10. August dauert, bietet die Cinémathèque suisse ab
diesem Monat ein Programm mit Filmen,
die mit dem 68er-Mai zusammenhängen:
«Charles mort ou vif» von Alain Tanner
und «Heute Nacht oder nie» von Daniel
Schmid. (fd)
www.cinematheque.ch
Suisse rebelle à la Cinémathèque
En marge de l’exposition du Musée historique de Lausanne intitulée Une Suisse
rebelle. 1968-2008 (4 avril au 10 août), la
Cinémathèque suisse programme dès ce
mois un cycle de films en lien avec Mai
68, notamment «Charles mort ou vif»
d’Alain Tanner et «Cette nuit ou jamais»
de Daniel Schmid. (fd)
www.cinematheque.ch
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visions du réel
La solitudine digitale del cineasta del reale
Riunire produttori, cineasti, diffusori e teorici del cinema del reale per dibattere dei nuovi supporti e dei nuovi linguaggi in quest’ambito, presentando nel
contempo alcuni film recenti di registi ticinesi. Questa l’interessante iniziativa intrapresa nella primavera del 2007 dal DECS1. All’incontro hanno preso
parte: Jesse Allaoua2, Villi Hermann3, Jean Perret4, Alessandro Signetto5 e
Gaetano Stucchi6. Le riflessioni e gli interrogativi emersi quel giorno, tuttora
di grande attualità, alla vigilia di Visions du Réel 2008 possono contribuire
ad alimentare il dibattito su un genere in preda a un confortante dinamismo.
Di Antonio Mariotti
Nel mondo italofono, forse più ancora che altrove, prima di parlare
di «cinema del reale» è necessario
ricordare cosa sottintende questo
concetto e soprattutto cosa lo distingue dal ben più noto termine
«documentario». Un chiarimento
necessario soprattutto oggi, mentre
il flusso audiovisivo nel quale siamo
sempre più immersi tende a farci
dimenticare le differenze in favore
di un amalgama indistinto di suoni
La solitude numérique du cinéaste du réel
Réunir des producteurs, cinéastes, diffuseurs et théoriciens du cinéma du
réel pour débattre des nouveaux supports et des nouveaux langages tout
en montrant des films récents de cinéastes de Suisse italienne: telle est l’initiative intéressante de l’Office de la culture du Canton du Tessin1. Ont participé à ces assises de Lugano au printemps 2007: Jesse Allaoua2, Villi Hermann3, Jean Perret4, Alessandro Signetto5 et Gaetano Stucchi6. Les réflexions
et les questionnements d’alors, toujours d’une brûlante actualité à la veille
de Visions du Réel, ne peuvent qu’alimenter la réflexion autour d’un genre
qui fait preuve d’un dynamisme réjouissant.
Par Antonio Mariotti
Dans le monde italophone, il faut
peut-être plus qu’ailleurs rappeler
ce que sous-tend le concept de «cinéma du réel» avant d’en parler, et
surtout ce qui le distingue du terme
bien mieux connu de «documentaire». Cette clarification est d’autant plus nécessaire aujourd’hui
que le flux audiovisuel qui nous
submerge toujours plus concourt à
Die Einsamkeit beim Filmen
des «Cinéma du Réel»
Schweizer und italienische Produzenten, Filmer/innen, Verleiher und Theoretiker des «Cinéma du réel» einzuladen, über die neuen Techniken und neuen
Sprachmöglichkeiten zu debattieren; dazu die Projektion aktueller Tessiner
Filme: dies war die anregende Initiative des Tessiner kantonalen Departements für Erziehung, Kultur und Sport1 im Frühjahr 2007. Am Luganeser
Treffen nahmen teil: Jesse Allaoua2, Villi Hermann3, Jean Perret4, Alessandro
Signetto5 und Gaetano Stucchi6. Ihre Gedanken sind nach wie vor aktuell und
vor den diesjährigen «Visions du Réel» ein passender Beitrag zur Diskussion
einer Gattung, die heute mit erfreulicher Dynamik vorangeht.
Von Antonio Mariotti
Spricht man vom «Cinéma du réel»,
muss man – zumal im italienischsprachigen Bereich – in Erinnerung
rufen, was dieser Begriff meint und
was ihn vom gängigen Begriff des
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Dokumentarischen unterscheidet.
Die Klärung ist heute umso wichtiger, als der audiovisuelle Datenfluss, von dem wir stets mehr überschwemmt werden, mit seinem
e immagini. Per Jean Perret non ci
sono dubbi: il cinema del reale offre
molto più del cinema documentario, proprio perché è in grado di
dar vita a tutta una serie di discontinuità in questo flusso apparentemente indistinto. E lo fa coltivando
il dubbio e non le certezze nella
mente dello spettatore e facendogli
misurare la bellezza dell’irriducibile
differenza che è alla base dell’identità di ognuno.
Ed è proprio sulla differenziazione,
o meglio sul «polimorfismo», che
deve puntare il cinema del reale
per non farsi fagocitare dalla tendenza della televisione a serializzare
ed omologare tutto ciò che diffonde. Una strategia ben delineata da
Gaetano Stucchi, convinto asserto-
re del fatto che il nuovo paesaggio
comunicativo che si sta disegnando
in questi anni offra possibilità capillari e molteplici per raggiungere
tutti i destinatari potenziali di generi diversissimi tra loro: dalla docusoap al racconto storico, dai materiali d’archivio al mockumentary. Diversità della domanda e diversità
dell’offerta devono quindi procedere di pari passo, seguendo crite-
nous faire oublier les particularités
en privilégiant l’amalgame des sons
et des images. Pour Jean Perret, il
n’y a pas de doute: le cinéma du réel
offre bien davantage que le documentaire, justement parce qu’il
donne vie à une série de discontinuités dans ce flux apparemment
indistinct. En faisant goûter le spectateur à la beauté de l’irréductible
différence qui constitue l’identité
de chacun, il cultive dans son esprit
le doute et non les certitudes.
C’est justement la différenciation
ou, mieux encore, le «polymorphisme» que doit viser le cinéma du réel
pour ne pas se faire phagocyter par
la propension de la télévision à sérialiser et homologuer tout ce qu’elle
diffuse. Cette stratégie est parfaite-
ment définie par Gaetano Stucchi,
convaincu que le nouveau paysage
audiovisuel se dessinant depuis quelques années ménage des interstices
multiples pour toucher tous les destinataires potentiels des genres les
plus divers: du «docu-soap» au récit
historique, du film d’archives au
mockumentary. Dans leur diversité,
demande et offre doivent donc progresser de concert en tendant à as-
formlosen Gemisch von Tönen und
Bildern solche Unterschiede zuschüttet. Für Jean Perret ist klar:
Das «Cinéma du réel» hat weit mehr
als der Dokumentarfilm zu bieten,
gerade weil es diesen ubiquitären
Fluss konterkariert, indem es die
verschiedensten Formen von Brüchen entwickelt. Und es pflegt den
Zweifel, nicht die Gewissheiten im
Kopf des Zuschauers; es zeigt ihm
die Schönheiten des irreduzibel
Eigenen, das die Identität eines jeden Menschen ausmacht.
Das Kino des Realen muss auf Differenzierung, auf die Vielfalt der
Formen setzen, um sich nicht der
Tendenz des Fernsehens preiszugeben, alles ausgestrahlte zu formatieren und einzuebnen. Eine solche
Strategie zeigte Gaetano Stucchi
auf, überzeugter Verfechter der Position, dass die neue Kommunikationslandschaft, die sich in diesen
Jahren herausbildet, bescheidene,
aber vielfältige Chancen bietet, die
Zuschauerschaft verschiedenster
Gattungen für sich einzunehmen –
von der docu-soap bis zur Geschichtssendung, von Kompilationsfilmen
bis zum mocumentary. Eine Vielfalt
von Nachfrage und Angebot müssen
sich dazu gemeinsam entwickeln
1. Divisione della cultura e degli studi
universitari.
2. Regista.
3. Regista e produttore.
4. Direttore del Festival Visions du Réel.
5. Presidente dell’Associazione Documentaristi Italiani.
6. Media Senior Consultant.
1. Département de l’éducation, de la
culture et des sports (DECS).
2. Réalisateur.
3. Réalisateur et producteur.
4. Directeur du festival Visions du Réel.
5. Président de l’Association des documentaristes italiens.
6. Media senior consultant.
1. Divisione della cultura e degli studi
universitari (DECS).
2. Regisseur.
3. Regisseur und Produzent.
4. Direktor des Festivals Visions du Réel.
5. Präsident des italienischen Dokumentarfilmerverbands Doc/it
6. Media senior consultant.
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visions du réel
ri di qualità ed innovazione e cercando di assicurare spazi promettenti sia per l’uso sociale che per il
funzionamento economico di questo settore.
Gottlieb Duttweiler in «Dutti der Riese» di Martin Witz, nelle sale della Svizzera italiana dal 26 marzo
Tra entusiasmo e scetticismo
Una meta non certo a portata di
mano e che potrà essere raggiunta
solo se tutti gli attori coinvolti saranno pronti a lottare per imporre
quella che Perret definisce «l’evidenza del bisogno del cinema del
reale». Una conquista di fondamentale importanza, soprattutto se contribuirà a spingere le autorità pubbliche a sviluppare una reale politica di sostegno nei confronti di
produttori e cineasti indipendenti.
Ma qual è lo stato d’animo che re-
surer des espaces prometteurs tant
pour l’usage social que pour le succès économique de ce secteur.
Die Ikone der Jugendliteratur Federica de Cesco in «Federica de Cesco» von Nino Jacusso, im Kino
in der Deutschschweiz seit 6. März
Enthousiasme et scepticisme
Cet objectif n’est pas à portée de
main, et il ne sera atteint que si tous
les acteurs sont prêts à lutter pour
imposer ce que Perret définit comme «l’évident besoin du cinéma du
réel». Une telle conquête serait très
importante, surtout si elle contribuait à inciter les pouvoirs publics
à développer une véritable politique de soutien des producteurs et
des cinéastes indépendants. Mais
quel est l’état d’esprit de ces derniers? Peut-on réellement affirmer,
comme le directeur de Visions du
Réel, que les auteurs ne discutent
gna tra questi ultimi? Si può realmente affermare, come fa il direttore di Visions du Réel, che gli autori non parlino abbastanza né tra
loro né con i loro spettatori e che
le assise come quelle svoltesi al
Cinema Lux di Lugano-Massagno
siano in primo luogo un tentativo
per cercare di colmare questo vuoto
comunicativo? È difficile fornire
una risposta inequivocabile a questa domanda, ma è certo che gli
echi di tale disagio si ritrovano sia
nelle parole di Villi Hermann, veterano dei cineasti della Svizzera italiana, sia in quelle del giovane Jesse
Allaoua. Hermann parte dalla considerazione che oggi il digitale lo
ha reso autosufficiente e si ritrova
quindi spesso a lavorare in quasi
pas assez entre eux ou avec le public,
et que des assises comme celles du
Cinéma Lux de Lugano-Massagno
sont essentiellement une tentative
de combler cette carence de communication? Difficile de donner
une réponse définitive à cette question, mais il est certain que le malaise se répercute autant dans les
déclarations de Villi Hermann, vétéran des cinéastes de la Suisse italienne, que dans celles du jeune
Jesse Allaoua. Hermann part du
principe que le numérique l’a rendu autosuffisant, et qu’il travaille
donc souvent dans une solitude
presque totale. Si les questions fondamentales de l’auteur n’ont pas
changé au fil des ans, il n’en reste
pas moins que pour y répondre, il
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brèves in kürze
Fréquentation des salles de cinéma en Suisse, 1990-2007
Besucherzahlen in der Schweiz, 1990-2007
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Statistik des Monats
Regelmässig veröffentlicht CB neue Untersuchungen des Bundesamtes für Statistik. In diesem Monat stehen die Besucherzahlen in der Schweiz (1990-2007)
im Fokus. (fd)
www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/
themen/16/02/01.html
Statistique du mois
Régulièrement, les nouveaux travaux de
l’Office fédéral de la statistique sont publiés dans CB. Ce mois, la fréquentation
des salles de cinéma en Suisse (1990-2007)
est sous la loupe. (fd)
www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index/
themen/16/02/01.html
«Das Erbe der Bergler» in Italien
Gründung des Verbands
Valais Films
Parts de la fréquentation des films en Suisse selon leur origine, 2007
Anteil des Filme an der Gesamtbesucherzahl in der Schweiz nach Herkunft der Films, 2007
Erich Langjahrs Dokumentarfilm setzt
seine Festivalkarriere fort; er nimmt am
Wettbewerb der 22. Bozener Filmtage
(16. bis 20. April) teil. (ml)
www.filmclub.it/filmtage
«Alpine Saga» en Italie
Le documentaire d’Erich Langjahr poursuit sa carrière festivalière dans la compétition du 22e Festival Bolzano Cinema
(16 au 20 avril). (ml)
www.filmclub.it/filmtage
Toutes accointances avec le canton du
Valais confondues, cinéastes et producteurs ont décidé de créer une association
permettant de présenter un front uni au
public et aux autorités, mais aussi d’intensifier les échanges. Denis Rabaglia est
président de Valais Films, Frédéric Mermoud vice-président, tandis que Pascale
Rocard, Tristan Albrecht, Bruno Joly,
Alexandre Bugnon et Anne Zen-Ruffinen
composent son comité. Nous reviendrons
plus en détail sur cette nouvelle structure. (fd)
Source: BFS (Schweizerische Film- und Kinostatistik) © Bundesamt für Statistik (BFS)
Source: OFS (statistique du film et du cinéma) © Office fédéral de la statistique (OFS)
Deux courts d’Elodie Pong
Studie zur Basler Filmbranche
Après onze sélections dans des festivals
et l’obtention du 1er Prix du Videoex International Experimental Film & Video
Festival de Zurich, «Je suis une bombe»
est présenté au Hotdocs de Toronto (17 au
27 avril). «Untitled (Plan for Victory)»,
qui a déjà été montré au Victoria Independant Film Festival et lors de la tournée américaine de l’Int’l Fest of Cinema
and Technology, figure pour sa part au
programme du Festival international du
film de femmes de Dortmund (23 au 27
avril). (ml)
Der Basler Filmszene droht das gleiche
Schicksal wie in anderen Städten in der
deutschen Schweiz: die Abwanderung
der Filmschaffenden nach Zürich. Eine
Studie zur Basler Filmbranche soll nun
die Auseinandersetzung über die Filmförderung in der Region Nordwestschweiz
in Gang bringen. Allein der Zürcher
Filmstiftung stehen jährlich rund 20 bis
25 mal mehr Gelder für die Filmförderung zur Verfügung als den Kantonen
Basel-Stadt und Basel-Landschaft zusammen. Der Verein für Film und Medien-
12
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Cineasten und Produzenten mit Bezug
zum Kanton Wallis haben beschlossen,
einen Verband zu gründen, damit sie
dem Publikum und den Behörden geeint
gegenübertreten und den gegenseitigen
Austausch pflegen können. Denis Rabaglia ist Präsident von Valais Films, Frédéric Mermoud Vizepräsident, während
Pascale Rocard, Tristan Albrecht, Bruno
Joly, Alexandre Bugnon und Anne ZenRuffinen den Vorstand bilden. Wir werden später detailliert über diesen neuen
Verband berichten. (fd)
Naissance de l’association
Valais Films
Zwei Kurzfilme von Elodie Pong
An elf Festivals wurde der Film eingeladen, und er erhielt den 1. Preis des Videoex International Experimental Film
& Video Festival in Zürich. Nun wird «Je
suis une bombe» am Hotdocs in Toronto
(17. bis 27. April) gezeigt. «Untitled (Plan
for Victory)», der bereits am Victoria Independant Film Festival und im Rahmen
der amerikanischen Tour des Int’l Fest
of Cinema and Technology zu sehen war,
figuriert im Programm des Frauenfilmfestivals Dortmund (23. bis 27. April).
(ml)
nord-occidentale, car la Fondation zurichoise pour le cinéma investit chaque
année à elle seule vingt à vingt-cinq fois
plus d’argent dans le cinéma que les cantons de Bâle-Ville et Bâle-Campagne réunis. L’association pour le cinéma et les
arts visuels balimage veut se référer à
l’analyse de NonproCons Bâle pour mettre en évidence la structure, l’impact politico-économique et les besoins du cinéma
bâlois. (sw)
www.balimage.ch
kunst, balimage, will mit der von NonproCons Basel erarbeiteten Studie Klarheit
erhalten über die Struktur, die volkswirtschaftliche Bedeutung sowie die Bedürfnisse der Basler Filmszene. (sw)
www.balimage.ch
Etude sur le cinéma bâlois
La scène du cinéma est guettée par la
même menace à Bâle que dans les autres
villes de Suisse alémanique: l’émigration
des réalisateurs à Zurich. Une étude sur
la profession bâloise doit permettre de
lancer le débat sur le soutien de la Suisse
Fischli & Weiss in Hamburg
Nach London, Paris und Zürich macht
die Peter Fischli und David Weiss gewidmete Ausstellung Flowers & Questions
- A Retrospective vom 18. April bis zum
31. August in Hamburg Station. (ml)
www.deichtorhallen.de
Fischli & Weiss à Hambourg
Après Londres, Paris et Zurich, l’exposition Flowers & Questions - A Retrospective
dédiée à Peter Fischli et David Weiss fait
halte à Hambourg du 18 avril au 31 août.
(ml)
www.deichtorhallen.de
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visions du réel
totale solitudine. Se le domande
fondamentali che si pone l’autore
non sono mutate nel corso degli
anni, egli è però quasi sempre tutto
solo a cercare le risposte. Gli mancano gli scambi d’idee, ma anche i
litigi, con i tecnici con i quali condivideva gioie e fatiche all’epoca in
cui era la pellicola a farla da padrona.
Un misto d’entusiasmo e scetticismo nei confronti delle nuove tecnologie che fa capolino anche nel ragionamento di Allaoua che si autodefinisce «nato nell’era del video
digitale» ma che punta il dito contro il rischio dell’eccessivo coinvolgimento emotivo del regista di cinema del reale nei confronti della
vicenda umana che sta filmando.
est totalement seul. Il lui manque
les échanges, mais aussi les bagarres
avec les techniciens avec lesquels il
partageait joies et soucis à l’époque
où la pellicule était reine.
Ce mélange d’enthousiasme et de
scepticisme face aux nouvelles technologies transparaît également dans
les réflexions d’Allaoua, qui considère qu’il est «né à l’ère de la vidéo
numérique», mais pointe du doigt
le risque de manque de distance
émotive du cinéaste du réel face à
l’aventure humaine qu’il filme. Etre
happé par ses personnages, dont les
problèmes personnels sont souvent
complexes, peut conduire à se laisser emporter par leur désir de paraître à tout prix et à perdre ainsi
la distance indispensable pour rela-
und mit Qualität und Innovationskraft attraktive Räume schaffen, die
gesellschaftlich ebenso nützlich wie
für das wirtschaftliche Funktionieren des Sektors fruchtbar sind.
Isolation statt Disput
Das Ziel liegt nicht in Griffnähe; es
kann nur erreicht werden, wenn
alle Beteiligten bereit sind, für das
zu kämpfen, was Perret «das offensichtliche Bedürfnis nach dem
Cinéma du réel» nannte. Eine
Aufgabe von fundamentaler Bedeutung, zumal wenn es gelingt, die
öffentlichen Hände dazu zu bewegen, eine wirkliche Förderpolitik
für die unabhängigen Produktionen und Filmschaffenden zu entwickeln. Doch wie steht es mit deren
Geisteszustand? Muss man wirklich,
Essere risucchiato dentro i problemi
personali, spesso assai complessi,
dei suoi personaggi può significare
farsi travolgere dal loro desiderio
di apparire a tutti i costi e smarrire
quella minima distanza necessaria
per poter raccontare la loro storia
in maniera obiettiva. Una situazione
anche in questo caso strettamente
legata all’uso del digitale che finisce
inevitabilmente con l’isolare la figura del regista-cameraman-fonicoproduttore in un contesto non sempre benevolo nei suoi confronti.
Verso nuovi canali di diffusione
digitale?
Eppure, l’era digitale potrebbe aprire anche nuovi insperati orizzonti
al cinema del reale, permettendo-
gli di avere accesso a canali distributivi che finora gli erano preclusi
a causa della sua estrema «povertà»
che si concretizzava nell’impossibilità di riuscire a pagarsi una copia
in pellicola. La distribuzione digitale spalancherà le porte alle produzioni indipendenti o si limiterà
a manifestarsi come un semplice
cambiamento di sistema, rimanendo nelle mani delle grandi multinazionali dell’entertainment? Una
domanda che ha una valenza del
tutto particolare per una realtà come quella italiana, dove la diffusione del cinema del reale è tuttora
affidata a entità «periferiche» come
i cineclub o i tanti festival sorti un
po’ ovunque spesso però senza criteri critici solidi alle spalle.
suite de la page 12
«Bird’s Nest» auf Weltreise
Der Dokumentarfilm von Christoph
Schaub und Michael Schindhelm – nach
sechs Wochen haben ihn in der Schweiz
bereits rund 12'000 Zuschauer gesehen
– ist nach Deutschland, Nordamerika,
Japan und Schweden verkauft worden.
(ml)
www.herzogdemeuron-film.com
«Bird’s Nest» autour du monde
Le documentaire de Christoph Schaub
et Michael Schindhelm – déjà vu en Suisse par quelque 12'000 spectateurs en six
semaines – a été vendu en Allemagne,
en Amérique du Nord, au Japon et en
Suède. (ml)
www.herzogdemeuron-film.com
Koproduktionen: Paris Projects
Das 6. Koproduktionstreffen Paris Projects findet vom 2. bis zum 4. Juli im Rahmen des Festivals Paris Cinéma (1. bis
12. Juli) statt. An diesem internationalen Treffen werden Projekte und Filme
in Postproduktion präsentiert, die auf
der Suche nach einer Zusatzfinanzierung
sind. Ferner stehen Seminare und Workshops im Programm. Die Anmeldefrist
ist jetzt angelaufen. (ml)
www.pariscinema.org
Coproductions: Paris Projects
Les 6e rencontres de coproduction Paris
Projects se tiendront du 2 au 4 juillet prochain dans le cadre du festival Paris Cinéma (1er au 12 juillet). Projets et films en
postproduction à la recherche de financement complémentaire sont présentés
lors de ce rendez-vous international où
des séminaires et ateliers sont également
organisés. Les inscriptions sont ouvertes.
(ml)
www.pariscinema.org
Neuer Spielfilm von Schaub
Margherita Buy und Antonio Albanese in «Giorni e nuvole» von Silvio Soldini, im Kino in der Deutschschweiz ab 3. April
wie der Direktor von «Visions du
Réel», feststellen, dass die Autorinnen und Autoren nicht genügend
darüber reden – weder unter sich
noch mit ihrem Publikum, und dass
Tagungen wie jene im Cinema Lux
in Locarno-Massagno vor allem ein
Versuch sind, diese kommunikative Leere zu füllen? Schwierig, darauf eine eindeutige Antwort zu
geben, doch findet man davon
Belege sowohl in den Worten Villi
Hermanns, des Veteranen der
Tessiner Filmemacher, wie in jenen
des jungen Jesse Allaoua. Hermann
stellt zwar fest, dass ihn die
Digitaltechnik autark gemacht hat,
dass sich aber seine Arbeit heute in
fast totaler Einsamkeit abspielt.
Zwar haben sich die Aufgaben, die
sich einem Autor stellen, im Laufe
der Jahre kaum verändert, doch
muss er die Lösungen nun fast
immer ganz allein finden. Es fehlt
der Austausch der Ideen, auch der
gelegentliche Disput mit den
Technikern, mit denen man Freud
und Leid teilte, als noch der fotografische Film die Regeln vorgab.
Ein Gemisch von Enthusiasmus
und Skepsis angesichts der neuen
Technologien zeigte sich auch in
den Interventionen Allaouas. Er
bezeichnet sich als «im Zeitalter des
Digitalvideos geboren», verweist
aber auf die Gefahr einer zu grossen
Anteilnahme eines Regisseurs am
Schicksal seiner Protagonisten. Wird
man von deren oft komplexen persönlichen Problemen aufgefressen,
kann das dazu führen, dass man
ihrem Bedürfnis nachgibt, um je-
Im Episodenfilm «Happy New Year» (früherer Titel: «Sweet Life») von Christoph
Schaub, dessen Dreharbeiten im Januar
abgeschlossen wurden, wirken die Schauspielerinnen und Schauspieler Jörg
Schneider, Irene Fritschi, Nils Althaus,
Joel Basman, Johanna Bantzer, Bruno
Cathomas und Pascal Holzer mit. Der
Kinostart in der Deutschschweiz und der
Romandie ist für Mitte November vorgesehen. (ml)
www.tcfilm.ch
Nouvelle fiction de Schaub
Le film à sketches «Happy New Year»
(intitulé antérieurement «Sweet Life»)
de Christoph Schaub, dont le tournage
s’est achevé en janvier, réunit les comédiens Jörg Schneider, Irene Fritschi, Nils
Althaus, Joel Basman, Johanna Bantzer,
Bruno Cathomas et Pascal Holzer. La sortie en Suisse alémanique et romande est
prévue pour la mi-novembre. (ml)
www.tcfilm.ch
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visions du réel
In questo contesto piuttosto sconfortante, Alessandro Signetto evidenzia due casi positivi: quello di
«L’Orchestra di Piazza Vittorio» di
Agostino Ferrente (che ha chiuso
il Festival di Locarno 2006), ultimo
anello di un’inedita quanto coraggiosa operazione (multi)culturale,
e il fenomeno legato a «Viva Zapatero!» di Sabina Guzzanti che nel
2005 ha saputo attirare oltre 350
mila spettatori nelle sale italiane.
Due «miracoli» profondamente diversi, e per ora isolati, ma entrambi
molto significativi riguardo alle sorprendenti potenzialità del cinema
del reale. ■
Fortsetzung von Seite 13
Filme von Markus Fischer
im SF und auf DVD
Der Fernsehfilm «Hunkeler macht Sachen» von Markus Fischer wurde am 30.
März im SF ausgestrahlt. Der Kinospielfilm «Marmorera» kommt am 8. April in
Deutschland auf DVD heraus. (ml)
www.epix.de
Films de Markus Fischer
à la SF et en DVD
Le téléfilm «Hunkeler macht Sachen» de
Markus Fischer a été diffusé le 30 mars
à la SF et son long métrage de cinéma
«Marmorera» sort en DVD le 8 avril en
Allemagne. (ml)
www.epix.de
Keine Bevorzugung des Films
in Bern
Die Berner Filmschaffenden sind gemäss
einem Bericht im Der Bund enttäuscht:
In der neuen Kulturstrategie des Kantons Bern bildet der Film keinen Schwerpunkt. Der Regierungsrat will keine
Kultursparte bevorzugt behandeln und
ist der Meinung, dass die Filmförderung
vor allem Sache des Bundes ist. Die Berner Filmschaffenden sehen das anders,
für sie ist die regionales Förderung unverzichtbar, da sie allein gewährleiste,
dass auch regionale Aspekte im Filmschaffen ihren Niederschlag finden. Sie
befürchten zudem, dass der Zusammenschluss von Stadt und Kanton bei der
Filmförderung ohne kantonales Bekenntnis zum Film gefährdet ist. (sw)
Pas de faveur pour le cinéma
à Berne
D’après un article paru dans Der Bund,
les réalisateurs bernois sont déçus: la
nouvelle stratégie culturelle du Canton
de Berne ne prévoit aucun effort particulier pour le cinéma. Partant du principe que l’encouragement au cinéma incombe en priorité à la Confédération, le
Conseil d’Etat refuse de privilégier un
domaine culturel particulier. Les cinéastes bernois ne partagent pas ce point de
vue. Selon eux, l’aide cantonale est indispensable car elle seule peut garantir que
des aspects régionaux soient mis en valeur dans la création cinématographique. Ils craignent en outre qu’à défaut
de la reconnaissance du Canton, la collaboration de celui-ci avec la Ville pour
le soutien au cinéma soit menacée. (sw)
«Desert - Who is the Man?»
in Kiew
Der in Amsterdam erstaufgeführte und
am ZagrebDox (25. Februar bis 2. März)
gezeigte Dokumentarfilm von Felix Tissi
ist im Oktober am Festival Contact in
Kiew zu sehen und kommt in der Schweiz
im November in die Kinos. (ml)
«Desert - Who is the Man?» à Kiev
Découvert à Amsterdam et projeté au ZagrebDox (25 février au 2 mars), le documentaire de Felix Tissi sera montré en
octobre au Festival Contact à Kiev et sortira en Suisse en novembre. (ml)
suite page 19
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«Le théâtre des opérations» de Benoît Rossel, à l’affiche en Suisse romande dès le 9 avril
Testo originale: italiano
ter objectivement leur histoire.
Dans ce cas aussi, l’usage des techniques numériques peut déboucher
sur des situations qui finissent inéluctablement par isoler le réalisateur-cameraman-ingénieur du sonproducteur dans un environnement qui ne lui est pas toujours
favorable.
nier maillon d’une opération (multi)culturelle aussi courageuse qu’inédite, et «Viva Zapatero!» de Sabina
Guzzanti qui a réussi à attirer plus
de 350'000 spectateurs dans les salles italiennes en 2005. Deux «miracles» d’essence très différente, et
encore isolés, mais qui témoignent
de manière significative des étonnantes potentialités du cinéma du
réel. ■
Verrouillage de la diffusion
numérique?
L’ère du numérique pourrait pourtant ouvrir des horizons inespérés
au cinéma du réel et lui permettre
d’accéder à des réseaux de distribution auxquels il n’avait pas accès
jusqu’ici en raison d’une extrême
«pauvreté» l’empêchant souvent de
disposer de copies sur pellicule. La
den Preis im Film zu erscheinen,
und dass man jene minimale Distanz verliert, ohne die man ihre
Geschichte nicht in objektiver Weise
darstellen kann. Auch das verschärft sich mit der digitalen Produktion, die den Regisseur-Kameramann-Tonmeister-Produzenten
in eine Lage bringt, die nicht
immer günstig ist für die Beziehung
zu seinem Gegenstand.
Der Zugang zur digitalen Diffusion
Das digitale Zeitalter könnte aber
dem «Cinéma du Réel» unverhofft
auch neue Horizonte öffnen, indem es ihm Zugang zu Diffusionskanälen schafft, die ihm bisher verschlossen blieben, wenn immer ihm
seine «Armut» verbot, eine Filmkopie zu ziehen. Wird die digitale
production numérique ouvrira-telle toutes grandes les portes aux
indépendants ou sera-t-elle limitée
à la simple métamorphose d’un système détenu par les multinationales
du divertissement? Avec d’autres,
cette question est particulièrement
pertinente concernant la réalité italienne, où la diffusion du cinéma
du réel est cantonnée à des circuits
périphériques tels les ciné-clubs ou
les nombreux festivals surgis un peu
partout – souvent sans de solides
bases critiques.
Dans ce contexte plutôt décourageant, Alessandro Signetto rappelle
deux exemples positifs: «L’Orchestra di Piazza Vittorio» d’Agostino
Ferrente, qui a clos le Festival de
Locarno 2006 et constituait le der-
Distribution den unabhängigen
Produktionen die Tore öffnen, oder
wird sie als blosse Umstellung der
Technik verlaufen und die Verbreitung in den Händen der Multis der
Unterhaltungsindustrie bleiben?
Dies ist eine Frage, die für Italien
ganz besonders akut ist, wo das «Cinéma du Réel» bis heute nur von
«peripheren» Stellen gezeigt wird:
von Filmclubs oder den vielen Festivals, die überall aus dem Kraut
schiessen, die oft aber keinen soliden kritischen Ansätzen folgen.
Alessandro Signetto zitierte in diesem eher widrigen Umfeld zwei
ermutigende Beispiele: «L’Orchestra di Piazza Vittorio» von Agostino
Ferrente (der Film beschloss 2006
das Locarneser Festival-Programm),
Endresultat einer ebenso singulä-
Texte original: italien
ren wie couragierten (multi)kulturellen Aktion, und «Viva Zapatero»
von Sabina Guzzanti, der 2006 in
italienischen Kinos 350'000 Zuschauer anzuziehen vermochte –
zwei vereinzelte «Wunder» ganz verschiedener Art, beide aber sprechende Zeugen vom überraschenden Potential des «Cinema du
Réel». ■
Originaltext: Italienisch
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films suisses schweizer filme film svizzeri
A l’affiche en Suisse Im Kino in der Schweiz Nelle sale della Svizzera
05.03.2008
Un air du pays (Heimatklänge)
Stefan Schwietert
Look Now!
Suisse romande
06.03.2008
C’était mon rêve
Daniel Künzi
Société Productions Maison
Suisse romande
06.03.2008
Federica de Cesco
Nino Jacusso
Filmcoopi
Deutschschweiz
06.03.2008
AlpTraum (als Vorfilm von 10,000 BC)
This Lüscher
Warner Bros.
Deutschschweiz
12.03.2008
AlpTraum (en avant-programme de 10'000)
This Lüscher
Warner Bros.
Suisse romande
19.03.2008
Bird’s Nest - Herzog & de Meuron in China
Ch. Schaub, M. Schindhelm
Columbus Film
Suisse romande
20.03.2008
Max Frisch, Citoyen
Matthias von Gunten
Look Now!
Deutschschweiz
26.03.2008
Dutti der Riese
Martin Witz
Frenetic Films
Svizzera italiana
28.03.2008
Thèbes à l’ombre de la tombe
Jacques Siron
trigon-film
Suisse romande
02.04.2008
Der Freund
Micha Lewinsky
Frenetic Films
Suisse romande
03.04.2008
Salonica
Paolo Poloni
Xenix Filmdistribution
Deutschschweiz
03.04.2008
Giorni e nuvole
Silvio Soldini
Filmcoopi
Deutschschweiz
09.04.2008
Le théâtre des opérations
Benoît Rossel
cineworx
Suisse romande
10.04.2008
Thèbes à l’ombre de la tombe
Jacques Siron
trigon-film
Deutschschweiz
24.04.2008
Pas douce
Jeanne Waltz
Frenetic Films
Deutschschweiz
24.04.2008
AlpTraum (als Vorfilm von Fool’s Gold)
This Lüscher
Warner Bros.
Deutschschweiz
25.04.2008
Thèbes à l’ombre de la tombe
Jacques Siron
trigon-film
Svizzera italiana
07.05.2008
Lost in Liberia
Luzia Schmid
Docufactory
Suisse romande
A l’affiche à l’étranger Im Kino im Ausland Nelle sale all’estero
20.02.2008
Vitus, l’enfant prodige
Fredi M. Murer
Imagine Film Distribution
Belgique
20.02.2008
Vitus, l’enfant prodige
Fredi M. Murer
Imagine Film Distribution
Luxemburg
22.02.2008
Heimatklänge
Stefan Schwietert
Polyfilm
Österreich
14.03.2008
Heimatklänge
Stefan Schwietert
Pro Films
Bulgaria
02.04.2008
Retour à Gorée
Pierre-Yves Borgeaud
Hévadis Films
France
09.04.2008
Das Fräulein
Andrea Staka
Film Movement
USA
09.04.2008
Vitus
Fredi M. Murer
Image Factory
Südkorea
10.04.2008
Maria Bethânia, música é perfume
Georges Gachot
Kool Filmdistribution
Deutschland
14.04.2008
Sieben Mulden und eine Leiche
Thomas Haemmerli
Neue Visionen
Deutschland
08.05.2008
Das Erbe der Bergler (Alpine Saga)
Erich Langjahr
Langjahr Film/Filmlager Wilkner
Österreich
09.30
SF1
A l’antenne Im Fernsehen In televisione
01.04.2008
Die Soldaten des Papstes
Felice Zenoni
02.04.2008
Il respiro dell’anima
Andrea Rodoni
23.00
TSI1
02.04.2008
Brasileirinho
Mika Kaurismäki
00.05
SF1
03.04.2008
Ausgeschafft!
Irene Marty
13.15
3sat
04.04.2008
Futurofoot (série)
Noël Tortajada
20.10
TSR1
04.04.2008
John Howe
F. Boetschi, A. Banke
23.45
TSR2
06.04.2008
Die Tunisreise
Bruno Moll
12.00 + 01.45
SF1
06.04.2008
Eduardo Suger
Gianluigi Quarti
21.00
TSI1
06.04.2008
Chi ha ucciso il Dottor Bogle e la Signora Chandler? Peter Butt
21.30
TSI1
07.04.2008
Lucerne, une rue, 22 nationalités...
B. Bieri, R. Leuthold
20.45
TSR2
07.04.2008
Ma Suisse, nostalgie y amor
Claude Schauli
21.45
TSR2
08.04.2008
Die Tunisreise
Bruno Moll
13.00
SF1
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films suisses schweizer filme film svizzeri
08.04.2008
Aux frontières de la nuit
Nasser Bakhti
23.50
TSR1
09.04.2008
Roulette
Mohammed Soudani
21.00
TSI1
09.04.2008
Salata Baladi
Nadia Kamel
23.00
TSI1
09.04.2008
Böse Zellen
Barbara Albert
00.00
SF1
10.04.2008
Un inverno senza fuoco
Greg Zglinski
23.30
TSI1
11.04.2008
Saisonniers en Suisse: une vie à la dure
Alex Mayenfisch
23.20
TSR2
13.04.2008
Leo Sonnyboy
Rolf Lyssy
13.10
SF1
13.04.2008
Don Solo
Michael Beltrami
21.00
TSI1
13.04.2008
Corso di discriminazione
L. Payeur, P. Turbide
21.55
TSI1
13.04.2008
Hippie Masala
U. Grossenbacher, D. Lüthi
21.45
3sat
13.04.2008
Musikliebe
Yusuf Yesilöz
22.30
SF1
14.04.2008
Voler est un art
Pierre-André Thiébaud
20.40
TSR2
14.04.2008
Zurich: le casse postal du siècle
Andrea Pfalzgraf
21.45
TSR2
16.04.2008
Violenza giovanile
B. Müller, M. Emery
23.00
TSI1
17.04.2008
Im Schatten der Pagoden
Irene Marty
13.15
3sat
20.04.2008
Elisabeth Kübler-Ross Dem Tod ins Gesicht sehen
Stefan Haupt
15.00
3sat
20.04.2008
On a cent ans! La Concordia de Vétroz
Bertrand Theubet
15.45
TSR2
20.04.2008
Sternenberg
Christoph Schaub
01.50
SF1
21.04.2008
Evolène: ceux d’en haut
Pascal Magnin
20.40
TSR2
21.04.2008
Vivement samedi!
Emmanuelle de Riedmatten
21.40
TSR2
22.04.2008
Irene Schweizer
Gitta Gsell
23.00
TSI1
25.04.2008
Les printemps de notre vie
Francis Reusser
23.15
TSR2
27.04.2008
Cannabis
Niklaus Hilber
20.00
SF1
29.04.2008
Cerebroleso
Annemarie Friedli
23.00
TSI1
Chrigu
J. Gassmann, Ch. Ziörjen
Praesens Film, Max Vision
★✪
Heddy Lamarr
D. & F. Dubini, B. Obermaier
Tre Valli
Heute ist nicht morgen
Nico Gutmann
Tudor
HUG + La maladie de la mémoire + Trois jeunes femmes
Richard Dindo
Hôpitaux universitaires de Genève
I Was A Swiss Banker
Thomas Imbach
Warner Home Video
La maternité des HUG
Richard Dindo
Hôpitaux universitaires de Genève
Musikliebe
Yusuf Yesilöz
Reck Filmproduktion
Nicolas Bouvier, le vent des mots
J. Calmettes, O. Bauer
Servidis
One Day in September
Kevin MacDonald*
Sony Pictures Classics
Pas douce
Jeanne Waltz
Praesens Film, Max Vision
★✪
Zu Fuss nach Santiago de Compostela
Bruno Moll
Frenetic Films, Max Vision
★✪
Sortie DVD DVD Start Uscita DVD
✪
★✪
✪
✪
* Produktion: Arthur Cohn
★ www.artfilm.ch
✪ www.swissdvdshop.ch
Liste des sorties et diffusions communiquées à la rédaction (sous réserve de modifications)
Liste der Start- und Sendedaten, die der Redaktion bekannt sind (Änderungen vorbehalten)
Lista delle programmazioni e diffusioni comunicate alla redazione (cambiamenti possibili)
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brèves in kürze
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Der Drache ist zurück
Das Schweizerische Film- und Videofestival in Spiez und Thun geht in die 19.
Runde, der vom Heiligen Beatus in den
Thunersee verjagte Drache ist zurück,
und mit ihm all seine Gefährten: die
Liebe, die Kunst, wahre Freunde und
echte Feinde. Vom 30. April bis 4. Mai
gibt es wieder in zahlreichen Kategorien
No-Budget- und Low-Budget-Produktionen
zu sehen. Neu ist dieses Jahr die Kategorie NE_XTRA Spezialthema: Nachhaltige
Entwicklung!?. (sw)
www.filmfestival-spiez-thun.ch
Retour du dragon
Le Festival suisse de film et vidéo de Spiez
et Thoune prépare sa 19e édition. A cette
occasion, le dragon combattu par Saint
Beatus au lac de Thoune est de retour
avec toute sa cohorte: l’amour, l’art, les
vrais amis et les véritables ennemis. Du
30 avril au 4 mai, de nombreuses productions peuvent à nouveau être découvertes dans les catégories No-Budget et LowBudget. Cette année, le festival inaugure
une nouvelle section: NE_XTRA Spezialthema: Nachhaltige Entwicklung!?. (sw)
www.filmfestival-spiez-thun.ch
Abgänger der Hochschule Luzern
animieren jetzt in Zürich
Anlässlich des Jubiläums des ersten deutschen Fussball-WM-Siegs realisierten Studierende der FH Offenburg 2004 ein
kurzes Filmchen mit animierten LegoFiguren, das schnell Kultstatus erlangte.
Dustin Rees und Oli Aemisegger, Absolventen der Hochschule Luzern, eifern
diesem Erfolg nun nach. Im August 2007
gründeten die beiden in Zürich ihr eigenes Animationsstudio. Unter Beteiligung
der Produktionsfirma «Das Kollektiv»
entsteht dort zurzeit «FC Murmeli», ein
vierminütiger Zeichentrickstreifen, der
Ende April Premiere feiern und während
der EM auf diversen Leinwänden an Public-Screenings-Orten sowie im Schweizer
Fernsehen gezeigt werden soll. Weitere
Beteiligte an der Produktion, die unter
dem Motto antritt «Die Alp wird zum
Bolzplatz, eine Kuh wird zum Tor», sind
unter anderem der Regisseur Jochen
Ehmann und der Schweizer Filmpreisträger Simon Eltz. Neben dem Fernsehen
kam finanzielle Unterstützung für das
Vorhaben (Gesamtbudget zirka 155'000
Franken) vom Bundesamt für Kultur und
von der Zürcher Filmstiftung. Für die Zeit
nach «Murmeli» haben Rees/Aemisegger bereits mehrere Projekte in Planung.
(tb)
www.daskollektiv.ch/FC_Murmeli_Ausschnitt
_400x225.mov
Des jeunes diplômés de Lucerne
«animent» à Zurich
Pour le jubilé de la première victoire allemande au championnat du monde de
foot, des étudiants de la Haute école
d’Offenburg promus en 2004 ont réalisé
un petit film d’animation avec des figurines Lego qui est rapidement devenu
culte. Inspirés par ce succès, les diplômés
de la Haute école de Lucerne Dustin Rees
et Oli Aemisegger ont fondé en août
2007 leur propre studio d’animation à
Zurich. Avec le concours de la société de
production Das Kollektiv, ils réalisent
actuellement «FC Murmeli», court métrage d’animation de 4 minutes dont la
première aura lieu fin avril. Le film sera
par ailleurs projeté sur divers écrans pendant l’Euro 08 et diffusé à la SF. La production – qui a pour slogan «L’alpe devient le terrain, une vache des buts» –
compte notamment le réalisateur Jochen
Ehmann et le lauréat du Prix du cinéma
suisse Simon Eltz au nombre de ses partenaires. Outre la télévision, l’Office fédéral de la culture et la Fondation zurichoise
pour le cinéma ont soutenu la réalisation
(budget d’environ 155'000 francs). Pour
l’après-Murmeli, Rees et Aemisegger développent déjà plusieurs projets. (tb)
www.daskollektiv.ch/FC_Murmeli_Ausschnitt
_400x225.mov
Prix Oikocredit Suisse: «He Fengming»
de Wang Bing (Chine)
Prix du public: «La Zona» de Rodrigo
Plá (Mexique)
Prix du jury œcuménique: «El Camino»
d’Ishtar Yasin (Costa Rica)
Mention spéciale: «He Fengming»
de Wang Bing (Chine)
Prix du jury Fipresci: «Geomen Tangyi
Sonyeo Oi» («Fille de la terre noire»)
de Jeon Soo-il (Corée du Sud, France)
Prix E-changer: «God Man Dog»
de Singing Chen (Taiwan)
Prix Don Quijote de la FICC: «Geomen
Tangyi Sonyeo Oi» («Fille
de la terre noire») de Jeon Soo-il
(Corée du Sud, France)
Mention spéciale: «He Fengming»
de Wang Bing (Chine)
www.fiff.ch
Dokumentarfilmforum in Zürich
Digitale Kinowerbung
in der Schweiz
Am 6. und 7. Mai findet an der Zürcher
Hochschule der Künste ein öffentliches
Dokumentarfilmforum zum Thema Strategien der Authentizität statt. Nebst Podiumsdiskussion über Arbeitsweisen und individuelle Strategien zur Herstellung von
Authentizität sowie zur Bedeutung der
Authentizität im Hinblick auf die Auswertung und Rezeption stehen Filmgespräche und Projektionen im Zentrum
dieses Forums. (sw)
www.zhdk.ch
Forum du cinéma documentaire
à Zurich
Les 6 et 7 mai prochain, la Haute école
d’art de Zurich organise un forum public
consacré au cinéma documentaire sur le
thème Stratégies de l’authenticité. A côté de
tables rondes sur les méthodes de travail
et les démarches individuelles pour capter l’authenticité, ainsi que sur la signification de cette dernière dans l’optique
de son appréciation et sa perception,
débats sur les films et projections sont les
points forts de la manifestation. (sw)
www.zhdk.ch
Cinecom hat 487 Kinosäle in der Schweiz
mit der modernsten Kinotechnik ausgerüstet. Nun geht die Kinovermarkterin
einen Schritt weiter und bringt diesen
Frühling die neue High Definition-Technologie in die Schweizer Kinos. (sw)
Publicité numérique dans
les salles suisses
11. Pink Apple – Filme
zum Anbeissen
Pink Apple, «das grösste schwullesbische
Filmfestival der Schweiz», zeigt im Arthouse Movie Zürich (30. April bis 7. Mai)
und im Cinema Luna Frauenfeld (8. bis
12. Mai) rund 80 Kurz- und Langfilme,
darunter der Dokumentarfilm «Working
on it» der Zürcher Künstlerin Sabina
Baumann. Einen Schwerpunkt bilden in
der 11. Ausgabe des Festivals Filme zum
Thema Schwule und lesbische Eltern. Eine
Jury vergibt den mit 2000 Franken dotierten Pink Apple für den besten internationalen Kurzfilm. (sw)
www.pinkapple.ch
11e Pink Apple – Films à croquer
Pink Apple, «le plus grand festival de cinéma gay et lesbien de Suisse», présente
quelque 80 longs et courts métrages au
Arthouse Movie de Zurich (30 avril au
7 mai) et au Cinéma Luna de Frauenfeld
(8 au 12 mai). Le documentaire de l’artiste zurichoise Sabina Baumann «Working on it» figure notamment au programme. A cette 11e édition, le thème
Parents gays et lesbiens est mis en valeur.
Un jury remettra le Prix Pink Apple de
2000 francs au meilleur court métrage
international. (sw)
www.pinkapple.ch
Cinecom, qui a déjà installé les équipements les plus modernes dans 487 salles
de cinéma suisses, va franchir un pas de
plus ce printemps en les dotant de la
nouvelle technologie haute définition.
(sw)
suite page 22
«Chambre 24» in Japan
Der Kurzfilm von Andrew Katumba figuriert in der offiziellen Auswahl des Short
Shorts Film Festival & Asia, das im kommenden Juni in Tokio stattfindet. (ml)
www.shortshorts.org
www.tipimages.ch
«Chambre 24» au Japon
Le court métrage d’Andrew Katumba a
été retenu dans la sélection officielle du
Short Shorts Film Festival & Asia, qui se
tiendra à Tokyo en juin prochain. (ml)
www.shortshorts.org
www.tipimages.ch
Palmarès du FIFF 2008
A l’issue du 22e Festival international de
films de Fribourg (FIFF), qui s’est déroulé du 1er au 8 mars dernier, les prix et distinctions suivants ont été décernés:
Grand Prix Le Regard d’or: «Flower in
the Pocket» de Liew Seng Tat (Malaisie)
Mention spéciale: «Geomen Tangyi
Sonyeo Oi» («Fille de la terre noire»)
de Jeon Soo-il (Corée du Sud, France)
Prix spécial du jury Suissimage/SSA:
«El Camino» d’Ishtar Yasin (Costa
Rica)
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fondation culturelle de suissimage stiftung kulturfonds suissimage
Fondation culturelle de Suissimage
Vingt bougies pour la Kuko
Créée en 1988, la Fondation culturelle de Suissimage et sa commission (Kuko
pour les intimes) a 20 ans. Aucune manifestation particulière n’étant prévue pour l’instant, CB se devait d’offrir le gâteau d’anniversaire à cette institution dont les bienfaits pour la production suisse sont innombrables.
Corinne Frei, gardienne du «temple», retrace les grandes lignes de son action.
Propos recueillis par Françoise Deriaz
Combien la Fondation culturelle a-telle investi dans la production cinématographique suisse depuis vingt ans?
En tout, elle a dépensé près de 40 millions de francs pour le cinéma suisse. La somme directement investie
dans la production de films peut
être évaluée à 28 millions environ,
soit 19 millions d’Avances sur recettes/ Restfinanzierung depuis quatorze ans, 2 millions accordés aux
24 sociétés qui ont bénéficié du
Fonds pour le développement de
projets de films au début des années
1990 ainsi que 6,7 millions injectés
dans le Fonds de production télévisuelle et les fonds régionaux. Il y
a aussi d’autres attributions indirec-
tes à la production, par exemple
5 millions dégagés pour la phase
pilote de Succès Cinéma, ou encore
les Années du scénarios et concours
organisés de 1987 à 1990, sans oublier les aides à l’écriture de traitements de notre «mini-programme»
actuel. Même les prix de la relève
que nous dotons sont réinvestis dans
la réalisation de nouveaux films.
Enfin, le solde est consacré à d’autres secteurs tels que la formation
continue (coup d’envoi à la création de Focal avec 900'000 francs
pour le capital de fondation), l’exploitation (DVD) ou des initiatives
dans la diffusion de la culture cinématographique en Suisse.
Alors que la Fondation culturelle Suissimage se démarquait à ses débuts
comme une force d’intervention destinée à pallier les lacunes de l’encouragement du cinéma, ne s’est-elle pas
muée en guichet quasi structurel des
Avances sur recettes/Restfinanzierung?
Les statuts de la Fondation prévoient
qu’un domaine particulier de la
création soit intensivement encouragé, dans la mesure du possible,
pendant deux ans. Après l’aide à
l’écriture de scénarios puis l’encouragement au développement de
projets, la commission culturelle a
logiquement passé à la phase de la
production. S’agissant de prêts remboursables, il aurait été absurde de
changer de concept après deux ans,
car il fallait attendre les résultats
financiers. Au fil du temps, le programme Avances sur recettes/ Restfinanzierung s’est installé comme
une évidence. Pourtant, la commission culturelle réexamine périodiquement la pertinence du concept.
Elle fait des bilans et des statistiques, évalue d’autres idées – comme l’aide à la distribution, à la promotion ou à la relève – mais arrive
toujours à la conclusion que l’aide
Stiftung Kulturfonds Suissimage
Zwanzig Kerzen für die Kuko
Die 1988 gegründete Stiftung Kulturfonds Suissimage und ihre Kulturkommission (Kuko für Eingeweihte) sind 20 Jahre alt. Da vorderhand dazu kein
besonderer Anlass geplant ist, möchte CB der Kuko, deren zahlreiche Dienste
für die einheimische Produktion von grossem Wert sind, ein Geburtstagskränzchen winden. Corinne Frei, Wächterin des «Tempels», schildert die
Schwerpunkte der Institution.
Corinne Frei (Suissimage)
Das Gespräch führte Françoise Deriaz
Welchen Betrag hat der Kulturfonds
in den letzten 20 Jahren in die schweizerische Filmproduktion investiert?
Insgesamt hat er fast 40 Millionen
Franken für den Schweizer Film
ausgegeben. Der direkt in die Filmproduktion investierte Betrag wird
auf rund 28 Millionen geschätzt,
davon flossen in den letzten 14 Jahren 19 Millionen in die rückzahlbare
Avances sur recettes/Restfinanzierung, 2 Millionen in die 24 Produktionsfirmen, die in 1991 und 1992
vom Projektentwicklungsfonds profitiert haben, und 6,7 Millionen in
den Teleproduktions-Fonds und
die Regionalfonds. Weitere indirekte Beiträge an die Produktion sind
beispielsweise die 5 Millionen für
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die Versuchsphase von Succès
Cinéma, die von 1987 bis 1990
organisierten Drehbuchjahre und
Wettbewerbe sowie die Treatmentbeiträge im Rahmen unseres gegenwärtigen «Minikonzeptes». Sogar
die von uns dotierten Nachwuchspreise werden in die Realisation
neuer Filme rückinvestiert. Der Restbetrag fliesst in weitere Sektoren:
Weiterbildung (Anschubfinanzierung für Focal mit 900'000 Franken
für das Stiftungskapital), Auswertung (DVD) und Initiativen zur
Verbreitung der Filmkultur in der
Schweiz.
Zu Beginn profilierte sich die Stiftung
Kulturfonds Suissimage dadurch, dass
sie Lücken in der Filmförderung füllte.
Hat sie sich heute nicht in eine Art
feste Anlaufstelle für die Avances sur
recettes/Restfinanzierung verwandelt?
Die Stiftungsstatuten legen fest,
dass während jeweils zweier Jahre
schwergewichtig ein bestimmter
Bereich gezielt gefördert werden
soll. Zuerst war dies das Drehbuch,
dann die Projektentwicklung, und
dann wendete sich die Kulturkommission logischerweise der Produktionsphase zu. Da es sich um rückzahlbare Darlehen handelt, wäre es
absurd gewesen, das Konzept nach
zwei Jahren zu ändern, denn zuerst
musste man die finanziellen Resultate abwarten. Mit der Zeit hat sich
à la production de longs métrages
de cinéma est la plus utile, voire indispensable dans le contexte actuel.
Ce programme bénéficie tant aux
auteurs, aux réalisateurs qu’aux
producteurs et aux distributeurs. A
plusieurs reprises, la profession a
clairement signifié à la commission
culturelle qu’il fallait continuer
dans ce sens et qu’elle ne trouverait
pas de consensus aussi large sur un
autre concept. Cependant, elle a
ajusté le programme en cours sur
certains points du règlement et elle
a mis en œuvre les «mini-programmes» de deux ans dans d’autres
domaines (DVD et écriture).
Un nouveau programme secondaire
est-il prévu à partir de 2009?
A la demande générale, le programme de soutien à l’édition de DVD
a été prolongé (presque cinq ans
en tout). L’aide à l’écriture de traitements a suscité des discussions
avec la commission culturelle de la
Société Suisse des Auteurs (SSA),
si bien qu’il a été décidé de mettre
sur pied un groupe de travail chargé de produire des statistiques sur
tous les instruments d’aide à l’écriture en Suisse. Au vu des résultats
das Konzept der Avances sur recettes/Restfinanzierung etabliert.
Doch die Kulturkommission überprüft die Sachdienlichkeit des Konzepts periodisch. Sie zieht Bilanzen,
erstellt Statistiken, evaluiert neue
Ideen – Förderung des Verleihs,
der Promotion oder des Nachwuchses –, kommt aber stets zum
Schluss, dass die Unterstützung der
Kinolangfilmproduktion am wirksamsten, im gegenwärtigen Kontext
sogar unerlässlich ist. Dieses Konzept nützt sowohl den Autoren und
Regisseurinnen wie auch den Produzenten und Verleiherinnen. Die
Branche hat der Kulturkommission
wiederholt klargemacht, dass dieser Kurs beizubehalten ist und dass
kein anderes Konzept auf einen derart breiten Konsens stossen würde.
Sie hat das laufende Schwerpunktprogramms aber in einigen Punkten geändert und in zusätzlichen
Bereichen (DVD und Drehbuch)
zweijährige «Minikonzepte» verwirklicht.
Ist ab 2009 ein neues Sekundärkonzept geplant?
Auf allgemeinen Wunsch wurde
das Unterstützungskonzept für die
Herausgabe von DVDs verlängert
(insgesamt dauert es fast 5 Jahre).
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fondation culturelle de suissimage stiftung kulturfonds suissimage
de cette étude, la commission de
Suissimage décidera d’ici la fin de
l’année si elle poursuit, modifie ou
abandonne ce programme.
Sur les 19 millions investis par la Fondation culturelle depuis l’entrée en
scène du programme Avances sur
recettes/Restfinanzierung en 1994,
combien de longs métrages de fiction
ont-ils été soutenus et vus en Suisse
par plus de 20'000 spectateurs?
Septante-quatre longs métrages de
fiction ont obtenu une avance sur
recettes. Des statistiques détaillées
ont été établies pour les 10 ans du
programme en 2004. Environ 25 %
des films ont été vus par plus de
20'000 spectateurs en Suisse. Cette
proportion d’un quart se réfère aux
films soutenus jusqu’en 2005, car
les 14 fictions qui ont obtenu une
avance sur recettes en 2006 et 2007
ne sont pas encore sorties.
Combien de longs métrages documentaires ont-ils obtenu une avance
sur recettes et ont été vus en Suisse
par plus de 5000 spectateurs?
Soixante-trois documentaires ont
bénéficié d’un financement de
Suissimage. Là aussi, le quart envi-
Die Förderung des Verfassens von
Treatments hat zu Diskussionen mit
der Kulturkommission der Schweizerische Autorengesellschaft (SSA)
geführt. Eine Arbeitsgruppe wurde
gebildet, die Statistiken zu allen
Instrumenten zur Förderung des
Schreibens in der Schweiz erstellen
soll. Anhand der Ergebnisse dieser
Studie wird die Kommission von
Suissimage bis Ende Jahr über die
Fortsetzung, Änderung oder Abschaffung dieses Konzepts befinden.
Wie viele Langspielfilme wurden mit
den 19 Millionen, die der Kulturfonds
seit der Einführung der Avances sur
recettes/Restfinanzierung im Jahr
1994 investiert hat, unterstützt und
in der Schweiz von mehr als 20'000
Zuschauern gesehen?
74 Langspielfilme erhielten eine
rückzahlbare Avances sur recettes/
Restfinanzierung. 2004 wurden für
die ersten 10 Jahre des Konzepts
detaillierte Statistiken erstellt. Rund
25 % der Filme wurden in der
Schweiz von über 20'000 Zuschauern
gesehen. Dieses Viertel umfasst die
Filme, die bis 2005 unterstützt wurden, denn die 14 Spielfilme, die
2006 und 2007 eine Restfinanzierung erhielten, sind noch nicht
herausgekommen.
du bilan Dix ans d’Avances sur recettes/Restfinanzierung.
«Thèbes à l'ombre de la tombe» de Jacques Siron, à l’affiche en Suisse romande depuis le 28 mars /
im Kino in der Deutschschweiz ab 10. April / nelle sale della Svizzera italiana dal 25 aprile
ron a été vu par plus de 5000 spectateurs. Si tous ces films ont été distribués en salles, leur succès ne doit
toutefois pas se mesurer à la seule
aune des entrées, car lors du contrôle des décomptes, il est ressorti
que la durée et le mode d’exploitation sont assez différents des fictions.
Certains documentaires enregistrent encore des recettes de ventes
TV ou DVD dix ans après leur sortie.
Quel est le taux de remboursement
des Avances sur recettes/Restfinanzierung?
A ce jour, la Fondation a récupéré
851'000 francs de remboursement.
Sur les 19 millions engagés, le taux
est de 4,5 %. Mais si l’on ne tient
compte que des prêts accordés aux
films qui ont déjà rendu leur premier décompte, on arrive à 5,5 %
– ce qui est mieux qu’en 2004 lors
Wie viele lange Dokumentarfilme haben eine Avances sur recettes/Restfinanzierung erhalten und wurden in
der Schweiz von über 5000 Zuschauern gesehen?
63 Dokumentarfilme erhielten Geld
von Suissimage. Auch hier wurde
rund ein Viertel von über 5000 Zuschauern gesehen. Alle diese Filme
kamen in den Kinoverleih, doch
deren Erfolg darf nicht nur an den
Eintritten gemessen werden, denn
aus der Abrechnungskontrolle war
ersichtlich, dass sich Dauer und Art
der Auswertung von jenen der Spielfilme beträchtlich unterscheiden.
Manche Dokumentarfilme verbuchen zehn Jahre nach ihrem Kinostart noch Einnahmen aus dem TVoder DVD-Verkauf.
Wie hoch ist die Rückzahlungsquote
der Avances sur recettes/Restfinanzierung?
Isild Le Besco in «Pas douce» von Jeanne Waltz, im Kino in der Deutschschweiz ab 24. April
Avec la SSA, la Fondation culturelle
dote de nombreuses distinctions. En
2007, toutes deux ont financé le Prix
du cinéma suisse du meilleur scénario. Dans l’éventualité du désengagement de l’Office fédéral de la culture (OFC) dans la dotation de nominations désignées par une académie
professionnelle, une implication financière plus importante dans le Prix
du Cinéma Suisse est-elle envisagée
par les deux institutions?
Le Prix du scénario, qui était décerné cette année pour la seconde fois,
a été financé à titre exceptionnel
en 2007 par les fonds culturels de
Suissimage et de la SSA. Il n’était
pas prévu de renouveler cette contribution – au contraire. La Fondation n’a pas (encore) été approchée
au sujet de la dotation des nominations, mais il appartiendra aux commissions culturelles de se prononcer le cas échéant. Quoi qu’il en
soit, il faut savoir qu’une participation financière plus importante au
Prix du Cinéma Suisse ne pourrait
intervenir qu’au détriment d’un
autre volet des actions culturelles,
Bis heute hat die Stiftung 851'000
Franken an Rückzahlungen erhalten. Dies entspricht einem Satz von
4,5 % gemessen an den investierten
19 Millionen. Berücksichtigt man
aber nur die Darlehen für Filme,
für die bereits eine erste Abrechnung vorliegt, beträgt die Quote
5,5 % – was besser ist als 2004, als
die Bilanz 10 Jahre Avances sur recettes/Restfinanzierung gezogen wurde.
Die SSA und der Kulturfonds dotieren zahlreiche Auszeichnungen. 2007
finanzierten die beiden den Schweizer
Filmpreis für das beste Drehbuch.
Planen die beiden Institutionen eine
höhere finanzielle Beteiligung am
Schweizer Filmpreis, falls das Bundesamt für Kultur (BAK) sich nicht mehr
an der Finanzierung der Nominationen durch eine professionelle Filmakademie beteiligt?
Der dieses Jahr zum zweiten Mal
verliehene Drehbuchpreis wurde
2007 ausnahmsweise aus den Kulturfonds von Suissimage und SSA
finanziert. Eine Erneuerung dieses
Beitrags war nicht geplant – im Gegenteil. Die Stiftung wurde (noch)
nicht um eine Dotierung der Nominationen ersucht, die Kulturkommissionen werden sich aber im
gegebenen Fall damit befassen. Wie
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brèves in kürze
suite de la page 19
Betreiber von Sharereactor.com
verurteilt
Das Bezirksgericht Frauenfeld hat den
28-jährigen Betreiber der weltgrößten
Bittorent-Seite Sharereactor zu einer
Geldstrafe von 90 Tagessätzen à 30 Franken und einer Busse von 2000 Franken
verurteilt. Der Angeklagte selbst hat keine
Dateien zum illegalen Herunterladen
bereitgestellt, sondern nur hash links, welche die Suche auf anderen Computern
ermöglichen. Das Gericht sah darin jedoch eine gewerbsmässige begangene
Beihilfe zum massenhaft illegalen Tausch
von Filmen und Entertainementsoftare»,
wie Swiss Anti Piracy Federation (Safe)
in einer Medienmitteilung ausführte. Das
Urteil ist noch nicht rechtskräftig, in
Urheberrechtskreisen wartet man gespannt auf die schriftliche Urteilsbegründung. (sw)
www.safe.ch
L’opérateur de Sharereactor.com
a été jugé
Le tribunal de Frauenfeld a condamné
l’opérateur de 28 ans du plus grand site
de téléchargement au monde, Sharereactor, à une peine équivalent à 90 jours
de détention de 30 francs chacun et à
une amende de 2000 francs. L’inculpé
n’a pas donné lui-même accès au téléchargement illégal, mais seulement proposé des hash links, c’est-à-dire des liens
vers d’autres sources. Le tribunal a cependant considéré cette pratique comme
«une assistance à l’échange illégal massif
de films et de logiciels de divertissement
fournie dans un but lucratif», comme l’a
expliqué la Swiss Anti Piracy Federation
(Safe) dans son communiqué de presse.
Le jugement n’étant pas encore exécutoire, les milieux de défense du droit
d’auteur attendent avec impatience la
rédaction définitive des attendus du jugement. (sw)
www.safe.ch
Neuer SF-Redaktionsleiter DOK
Christoph Müller, bisheriger Redaktionsleiter der Sendung Reporter, wird ab 1. Mai
neuer Redaktionsleiter DOK. Er übernimmt damit die Nachfolge von Otto C.
Honegger, der im Sommer 2008 in Pension geht. Die Redaktion Reporter wird in
die Redaktion DOK integriert. (sw)
www.sf.tv/sf1/dok
Nouveau rédacteur en chef
de la case DOK à la SF
Christoph Müller, jusqu’ici producteur
de l’émission Reporter de la Schweizer
Fernsehen (SF), prendra les rênes de
DOK à partir du 1er mai. Il succède à Otto
C. Honegger, qui part à la retraite cet été.
La rédaction de Reporter sera intégrée à
celle de DOK. (sw)
www.sf.tv/sf1/dok
Starke Schweizer Beteiligung
in Montreal
Das 26. Festival international du film sur
l’art in Montreal (6. bis 16. März) hat fünf
Schweizer Filme gezeigt. Im internationalen Wettbewerb liefen die Dokumentarfilme «Lüber in der Luft» von Anna-
COMEDIEN.CH
recherche
SECRETAIRE-ADMINISTRATEUR / TRICE
BILINGUE à 50 % (8 h-12 h)
- bilingue français-allemand (oral et écrit)
- maîtrise des outils informatiques et d’internet
- aisance rédactionnelle
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- âge idéal: 35-45 ans
- expériences administratives de plusieurs années
et récentes
Lieu de travail: Genève
Date d’entrée: de suite ou à convenir
Envoyez svp votre candidature avec CV et copies
de certificats à [email protected]
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CINE-BULLETIN
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Lydia Florin und «Markus Raetz» von
Iwan Schumacher. Weiter waren «Kunsthändler - Ernst Beyeler» von Thomas Isler
und Philippe Piguet, «Riviera Cocktail Edward Quinn, Photographer, Nice» von
Heinz Bütler und «Die Tunisreise» von
Bruno Moll zu sehen. (sf)
www.swissfilms.ch, www.artfifa.com
Imposante participation suisse
à Montréal
Le 26e Festival international du film sur
l’art de Montréal (6 au 16 mars) a présenté cinq films suisses, dont les documentaires «Lüber in der Luft» d’AnnaLydia Florin et «Markus Raetz» d’Iwan
Schumacher en compétition. «Marchand
d’art - Ernst Beyeler» de Thomas Isler et
Philippe Piguet, «Riviera Cocktail - Edward Quinn, Photographer, Nice» de
Heinz Bütler et «Le voyage à Tunis» de
Bruno Moll figuraient aussi au programme. (sf)
www.swissfilms.ch, www.artfifa.com
«Glorious Exit» im Wettbewerb
in Paris
Der Dokumentarfilm von Kevin Merz
stand im Wettbewerb der 30. Festival Cinéma du Réel» (7. bis 18. März). Weiter
wurde die deutsch-schweizerische Koproduktion «Staub» von Hartmut Bitomsky
gezeigt. (sf)
www.swissfilms.ch, www.cinereel.org
«Glorious Exit» en compétition
à Paris
Le documentaire de Kevin Merz concourrait en compétition au 30e Festival
Cinéma du Réel (7 au 18 mars). La coproduction suisse «Staub» d’Hartmut
Bitomsky y était aussi présentée. (sf)
www.swissfilms.ch, www.cinereel.org
Prima monografia in italiano
su Daniel Schmid
La retrospettiva L’invenzione del paradiso.
Il cinema e lo sguardo plurale di Daniel Schmid,
promossa a fine gennaio dalla Cineteca
del Comune di Bologna è coincisa con
la pubblicazione della prima monografia in italiano dedicata al regista grigionese scomparso nell’agosto del 2006. Il
volume, curato dal critico ticinese Lorenzo Buccella, raccoglie interventi di Gian
Luca Farinelli, Morando Morandini,
Alberto Crespi, Ermanno Comuzio, Ester
de Miro d'Ajeta, Irene Gehnart, Maria
Rita Fedrizzi, Mariann Lewinsky, Martin
Suter, Tatti Sanguineti, Antonio Mariotti,
oltre a conversazioni con l’attrice-musa
Ingrid Caven, Bernardo Bertolucci, Enrico Ghezzi, Pietro Bellasi, Olimpia Carlisi, David Streiff, Renato Berta, Augusta
Riva-Forni e a un’intervista inedita rilasciata da Schmid a Luisa Ceretto nel
1997. (am)
versammelt Beiträge von Gian Luca Farinelli, Morando Morandini, Alberto
Crespi, Ermanno Comuzio, Ester de Miro
d'Ajeta, Irene Genhart, Maria Rita Fedrizzi, Mariann Lewinsky, Martin Suter, Tatti
Sanguineti, Antonio Mariotti, und enthält Gespräche mit der SchauspielerinMuse Ingrid Caven, mit Bernardo Bertolucci, Enrico Ghezzi, Pietro Bellasi, Olimpia Carlisi, David Streiff, Renato Berta
und Augusta Riva-Forni sowie ein unveröffentlichtes Interview, das Luisa Ceretto
1997 mit dem Regisseur führte. (am)
Première monographie en italien
sur Daniel Schmid
A l’occasion de la rétrospective L’invention du paradis. Le cinéma et le regard pluriel de Daniel Schmid organisée en janvier
dernier, la Cinémathèque communale
de Bologne a publié la première monographie en langue italienne dédiée à
l’œuvre du cinéaste grison disparu en
août 2006. Sous la direction du critique
tessinois Lorenzo Buccella, cet ouvrage
de 160 pages présente des articles de
Gian Luca Farinelli, Morando Morandini,
Alberto Crespi, Ermanno Comuzio, Ester
de Miro d’Ajeta, Irene Gehnart, Maria
Rita Fedrizzi, Mariann Lewinsky, Martin
Suter, Tatti Sanguineti, Antonio Mariotti,
ainsi que des conversations avec Ingrid
Caven, Bernardo Bertolucci, Enrico Ghezzi, Pietro Bellasi, Olimpia Carlisi, David
Streiff, Renato Berta, Augusta Riva-Forni
et une interview inédite de Schmid réalisée par Luisa Ceretto en 1997. (am)
«L’écart» zwischen Toronto
und Wien
Der im Januar am Park City Film Music
Festival für die Partitur von Vincent Gillioz prämierte Film von Franz Josef
Holzer ist an den Festivals des französischsprachigen Films in Toronto (28.
März bis 6. April) und in Wien (8. bis 24.
April) zu sehen. (ml)
«L’écart» entre Toronto et Vienne
Primé en janvier au Park City Film Music
Festival pour la partition de Vincent Gillioz, le film de Franz Josef Holzer est présenté aux festivals du film francophone de Toronto (28 mars au 6 avril) et de
Vienne (8 au 24 avril). (ml)
«Une mémoire vodou» in Montreal
«Une mémoire vodou» von Irene Lichtenstein steht im Programm des 24. Festivals Panafrica International, Vues d’Afrique, in Montreal (10. bis 20. April) und
wird am 30. Mai von der TSR ausgestrahlt.
Die Regisseurin wird dann nach Haïti
zurückkehren, um dort einen neuen Dokumentarfilm mit dem Titel «Connaissezvous Mario Benjamin?» zu drehen. (ml)
«Une mémoire vodou» à Montréal
Erste italienische Monografie
über Daniel Schmid
Zur Retrospektive Die Erfindung des Paradieses. Das Kino aus der multiplen Sicht von
Daniel Schmid, die Ende Januar von der
Cineteca del Comune di Bologna veranstaltet wurde, erschien erstmals in italienischer Sprache eine Monografie über
den im August 2006 verstorbenen Bündner Regisseur. Der Band, herausgegeben
vom Tessiner Kritiker Lorenzo Buccella,
A l’affiche du 24e Festival Panafrica International Vues d’Afrique de Montréal
(10 au 20 avril), «Une mémoire vodou»
d’Irene Lichtenstein sera diffusé le 30 mai
à la TSR. La réalisatrice retournera alors
en Haïti pour tourner un nouveau documentaire intitulé «Connaissez-vous Mario
Benjamin?». (ml)
Fortsetzung Seite 26
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fondation culturelle de suissimage stiftung kulturfonds suissimage
par exemple la production ou le
«mini-programme». Il serait dès lors
opportun que l’entier de la profession soit consulté sur un objet de
cette importance.
La Fondation culturelle Suissimage
alimente également d’autres pourvoyeurs de subsides tels que le Fonds
de production télévisuelle, le Fonds
Regio Films en Suisse romande et le
Fondo FilmPlus en Suisse italienne.
Pourquoi cette délégation de compétences?
Les statuts permettent à la Fondation de collaborer avec d’autres institutions. Dans certains domaines,
tels que la production ou le développement de films de télévision,
l’unification des moyens et des forces en présence est apparu judicieux
– et il semble que l’OFC prenne le
même chemin. Le programme principal de Suissimage concerne les
films de cinéma, mais les droits
d’auteur proviennent des utilisations à la télévision. La dotation de
Suissimage au Fonds de production
télévisuelle permet à ce dernier de
soutenir aussi des documentaires.
Les délégations aux fonds «externes» sont discutées et évaluées cha-
auch immer: Eine höhere finanzielle Beteiligung am Schweizer Filmpreis hätte auf Kosten eines anderen
Bereichs des Kulturengagements
zu erfolgen, beispielsweise der Produktion oder des «Minikonzeptes».
Es wäre deshalb ratsam, wenn sich
die gesamte Branche zu diesem
wichtigen Thema äussern könnte.
Die Stiftung Kulturfonds Suissimage
speist weitere Subvenienten wie den
Teleproduktions-Fonds, den Fonds
Regio Films in der Westschweiz und
den Fondo FilmPlus in der italienischen Schweiz. Weshalb werden Kompetenzen delegiert?
Die Statuten erlauben der Stiftung,
mit anderen Institutionen zusammenzuarbeiten. In bestimmten Bereichen wie der Produktion oder
der Entwicklung von Fernsehfilmen
schien die Vereinigung der Mittel
und der Kräfte sinnvoll – und es
scheint, dass das BAK denselben
Weg geht. Das Kernkonzept von
Suissimage betrifft den Kinofilm,
die Urheberrechte ergeben sich
aber aus den Fernsehnutzungen.
Der Beitrag von Suissimage an den
Teleproduktions-Fonds gibt diesem
die Möglichkeit, auch Dokumentarfilme zu unterstützen. Die Kulturkommission bespricht und beurteilt
Jacques Herzog dans «Bird’s Nest - Herzog & de Meuron in China» de Christoph Schaub et Michael
Schindhelm, à l’affiche en Suisse romande depuis le 19 mars
que année par la Commission culturelle.
Suissimage affecte 7 % de ses revenus à la Fondation culturelle, ce qui
représentait un montant de 2,565
millions de francs en 2007. Ce pourcentage pourrait-il être augmenté?
diese Delegierung an «externe»
Fonds jedes Jahr von neuem.
Suissimage weist 7 % seiner Einnahmen dem Kulturfonds zu, was 2007
einem Betrag von 2,565 Millionen
Franken entsprach. Könnte dieser
Prozentsatz erhöht werden?
Ein Abzug von 10 % für soziokulturelle Zwecke ist in den Statuten
Une retenue de 10 % à des fins socioculturelles est fixée dans les statuts
de la coopérative Suissimage. L’augmentation de ce pourcentage serait
très délicate politiquement car le
but des sociétés de gestion collective est de répartir les redevances
aux titulaires des droits d’auteur,
der Genossenschaft Suissimage vorgegeben. Eine Erhöhung dieses
Prozentsatzes wäre sehr heikel, weil
es das Ziel der kollektiven Verwertungsgesellschaften ist, die Einnahmen den Inhabern von Urheberrechten auszubezahlen, wobei die
meisten von ihnen Ausländerinnen
und Ausländer sind... Ein bisschen
Spielraum besteht lediglich beim
Der Schweizer Schriftsteller Max Frisch in «Max Frisch, Citoyen» von Matthias von Gunten, im Kino
in der Deutschschweiz seit 20. März
qui sont en majorité étrangers...
Dès lors, la seule marge de manœuvre réside dans la clé de répartition
entre la Fondation culturelle et le
Fonds de solidarité. En 2000, l’assemblée générale de Suissimage a
attribué 9,37 % de ses revenus à la
Fondation culturelle, puis elle a
décidé de s’en tenir à la proportion
de 7/3 pour garantir à long terme
les prestations sociales. Dans les
années 1990, les contributions de
la Fondation culturelle étaient déterminantes pour le cinéma suisse;
on se plaisait à dire que Suissimage
était le 3e pilier de l’aide au cinéma
après l’OFC et la SRG SSR idée
suisse. Ce n’est plus le cas. Les crédits fédéraux et régionaux ont augmenté, le nombre de projets et leurs
budgets aussi, alors que le chiffre
d’affaires de Suissimage reste relativement stable. ■
Texte original: français
Verteilschlüssel zwischen dem Kulturfonds und dem Solidaritätsfonds.
Im Jahr 2000 wies die Generalversammlung von Suissimage dem
Kulturfonds 9,37 % ihrer Einnahmen zu, dann einigte sie sich auf
das Verhältnis 7/3, um die sozialen
Dienstleistungen langfristig zu gewährleisten. In den 1990er-Jahren
waren die Beiträge des Kulturfonds
entscheidend für den Schweizer
Film; man pflegte Suissimage die
3. Säule der Filmförderung zu nennen – nach dem BAK und der SRG
SSR idée suisse. Das trifft heute
nicht mehr zu. Die Subventionen
des Bundes und der Regionen sind
gestiegen, ebenso die Anzahl Projekte und deren Budgets, während
der Umsatz von Suissimage relativ
stabil bleibt. ■
Originaltext: Französisch
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stage pool
elle contribue par des séminaires.
C’est donc tout naturellement que
le ssfv a cherché l’appui de Focal
pour trouver une solution à la formation des stagiaires
Création de Stage Pool
Plus-value pour le stage professionnel
Depuis la dissolution en 2006 de la Commission Formation et formation
continue de l’Office fédéral de la culture (OFC), l’encadrement des stages
était en déshérence. Pour combler cette lacune et connecter offre et demande, le Syndicat suisse film et vidéo (ssfv) a décidé Focal à s’associer à la création de Stage Pool, «centre de compétences au service de la continuité et de
la qualité des places de formation pratique dans la production cinématographique en Suisse». La monteuse Kathrin Plüss, représentante des deux
institutions, et Elizabeth Waelchli, responsable de Stage Pool, présentent le
nouveau système.
La monteuse Kathrin Plüss
(Focal, ssfv)
Propos recueillis par Françoise Deriaz
Qu’est-ce qui a décidé Focal et le ssfv
à créer Stage Pool?
Les chemins pour accéder aux métiers du cinéma en Suisse sont très
variés: une formation dans une école de cinéma spécialisée ou non, en
Suisse ou à l’étranger, mais aussi un
apprentissage dans un métier apparenté permettent d’acquérir des
bases professionnelles et techniques.
Mais quelle que soit la voie choisie,
les stages dans un contexte de travail professionnel, sous la responsabilité de collègues expérimentés,
sont indispensables pour acquérir
les compétences professionnelles,
organisationnelles et de communication nécessaires à l’exercice du
métier choisi. Depuis 2007, l’OFC
a supprimé l’ancien régime des stages et introduit l’obligation automatique d’engager des stagiaires
sur les longs métrages soutenus par
la Confédération (une place de stagiaire jusqu’à 500'000 francs et deux
pour les montants supérieurs). Avec
ce nouveau système, l’engagement
des stagiaires est directement lié à
un projet, ce qui ne favorise donc
pas un engagement par des entre-
prises techniques assurant la continuité du stage sur plusieurs films et
représente aussi une régression par
rapport au système précédent. Avec
la dissolution de la commission
Formation et formation continue,
le contrôle du contenu formatif
n’est en outre plus effectué. Il était
donc nécessaire de créer un dispositif qui permette de maintenir
comme d’améliorer la qualité et
l’intérêt des stages. Focal, en particulier Métier cinéma, a toujours eu
à cœur une formation de qualité
pour la relève technique à laquelle
Errichtung des Stage Pools
Mehrwert für den professionellen Stage
Seit Auflösung des Ausschusses Aus- und Weiterbildung des Bundesamtes
für Kultur (BAK) im Jahr 2006 liess die Betreuung der Stages zu wünschen
übrig. Um diese Lücke zu schliessen und zur Regelung von Angebot und
Nachfrage hat das schweizer syndikat film und video (ssfv) Focal dazu angeregt, sich an einem Stage Pool, «einem Kompetenzzentrum im Dienst der
Kontinuität und Qualität der praktischen Ausbildungsplätze für die schweizerische Filmproduktion», zu beteiligen. Die Cutterin Kathrin Plüss, Vertreterin
beider Organisationen, und Elizabeth Waelchli, verantwortlich für den Stage
Pool, stellen das neue System vor.
Elizabeth Waelchli (Focal), verantwortlich für den Stage Pool
Das Gespräch führte Françoise Deriaz
Was hat Focal und das ssfv zur Errichtung des Stage Pools bewogen?
In der Schweiz führen verschiedene
Wege zu den Filmberufen: es kann
eine Ausbildung in einer spezialisierten oder allgemeinen Filmschule in der Schweiz oder im Ausland,
aber auch eine Lehre in einem verwandten Beruf die beruflichen und
technischen Grundlagen vermitteln. Welcher Weg auch immer gewählt wird: Stages in einem beruflichen Umfeld unter der Verantwortung erfahrener Berufskolleginnen und -kollegen sind fürs Erlangen beruflicher, organisatorischer
und kommunikativer Fähigkeiten
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unerlässlich. 2007 schaffte das BAK
das frühere Stagesystem ab und
führte die Pflicht ein, für die vom
Bund unterstützten Langfilme Stagiaires anzustellen (ein Stageplatz
bis 500'000 Franken, zwei bei höheren Budgetbeträgen). Bei diesem
neuen System ist die Anstellung
eines Stagiaires direkt mit einem
Projekt verbunden. Die Anstellung
bei technischen Unternehmen mit
Stages, die mehrere Filme begleiten, wird dadurch nicht gerade gefördert, was ein Rückschritt gegenüber dem früheren Modell ist. Mit
der Auflösung des Ausschusses Ausund Weiterbildung entfällt ausser-
dem die Kontrolle des Bildungsinhalts. Es war also nötig, ein System
zu schaffen, um die Qualität der
Stages und das Interesse an ihnen
zu erhalten und zu verbessern. Focal, insbesondere Métier cinéma, hat
sich mit seinen Seminaren von jeher
für eine qualitativ hochstehende
Ausbildung für den filmtechnischen
Nachwuchs eingesetzt. So war klar,
dass das ssfv für die Ausbildung von
Stagiaires die Unterstützung von
Focal suchte.
Steht der Stage Pool allen offen?
Der Stage Pool ist für jene Personen
gedacht, die ein kohärentes Aus-
Stage Pool s’adresse-t-il à tout un
chacun?
Le dispositif est ouvert aux personnes déterminées qui ont un projet
de formation cohérent dans l’éventail des métiers du cinéma et une
formation ou expérience préalable
dans le cinéma ou un métier apparenté (par exemple éclairagiste ou
maquilleur de théâtre). Les candidats sont sélectionnés par l’équipe
du Stage Pool (Elizabeth Waelchli,
Kathrin Plüss et Sandrine Normand)
sur la base d’un dossier et de leurs
objectifs professionnels. L’appartenance au Stage Pool est en principe
limitée à trois ans durant lesquels
le stagiaire devrait avoir effectué
trois stages sur des longs métrages
ou acquis une expérience équivalente. Nous voulons favoriser la continuité des stagiaires et les soutenir
pour qu’ils puissent ensuite s’intégrer à l’équipe comme deuxième
ou premier assistant (selon les métiers); nous sommes cependant op-
bildungsprojekt in einem der zahlreichen Filmberufe haben und eine
Ausbildung oder Erfahrung im Film
oder einem verwandten Beruf mit
sich bringen (etwa als Beleuchterin
oder Maskenbildner). Die Kandidatinnen und Kandidaten werden
vom Stage-Pool-Team (Elizabeth
Waelchli, Kathrin Plüss und Sandrine Normand) anhand eines Dossiers und der jeweiligen Berufsziele
ausgewählt. Die Mitgliedschaft beim
Stage Pool ist grundsätzlich auf drei
Jahre beschränkt; in dieser Zeit sollten die Stagiaires drei Stages bei
Langfilmen gemacht oder gleichwertige Erfahrungen gesammelt
haben. Wir möchten die Kontinuität der Stagiaires fördern und sie
unterstützen, damit sie sich anschliessend – je nach Beruf – als
erste oder zweite Assistenten in ein
Team eingliedern können; wir sind
aber dagegen, dass die Stagiaires
qualifizierte Assistentinnen und
Assistenten ersetzen.
Der Stage Pool möchte die Stages
durch Filterung der Kandidaturen aufwerten. Werden die Ausgewählten
aber nicht, wie früher so oft, als billige Arbeitskräfte betrachtet?
Für die Produzenten ist der wirtschaftliche Aspekt nicht unwichtig,
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posés à ce que les stagiaires remplacent des assistants qualifiés.
Stage Pool entend revaloriser les stages en filtrant les candidatures, mais
les élus ne seront-ils pas, comme bien
souvent par le passé, considérés comme de la main-d’œuvre bon marché?
Les producteurs ne négligent pas
l’aspect économique, mais ils veulent aussi engager des stagiaires capables de prendre rapidement des
responsabilités pour qu’ils puissent
passer ensuite à l’échelon de l’assistanat. Certains d’entre eux sont
conscients de l’importance de pouvoir disposer d’un réservoir de professionnels qualifiés et d’autres se
plaignent de pénurie dans certains
domaines. Mais il est clair qu’il est
difficile d’éviter que le stagiaire soit
considéré comme de la main-d’œuvre bon marché.
Peut-on dire que le Stage Pool est une
sorte de bourse de l’emploi pour les
stages?
Oui, dans la mesure où nous offrons
aux producteurs une base de données des stagiaires qu’ils peuvent
contacter directement comportant
des informations systématiques, vé-
aber sie sind im Hinblick auf eine
spätere Assistenz an Stagiaires interessiert, die rasch Verantwortung
übernehmen können. Manche unter ihnen wissen, wie wichtig es ist,
über ein Netz qualifizierter Berufsleute zu verfügen, andere beklagen
sich über den Mangel in bestimmten Bereichen. Natürlich ist es kaum
zu vermeiden, dass die Stagiaires
auch als billige Arbeitskräfte betrachtet werden.
Kann man sagen, dass der Stage Pool
eine Art Stellenbörse ist?
Ja, denn wir bieten den Produzentinnen und Produzenten eine mit
fundierten und aktualisierten Informationen gespeiste Datenbank
der Stagiaires, die sie direkt kontaktieren können. Manche Produzenten melden uns freie Stageplätze,
und der Stage Pool bietet zudem
eine ganze Reihe von Angeboten
zur Aufwertung der Stages und zur
Unterstützung aller betroffenen
Partner:
1. Wir beraten die Stagiaires in
Sachen Ausbildungsgänge und passende Workshops. Ausserdem unterstützen wir bestimmte Spezialisierungen (4 bis 5 Stages pro Jahr),
für die es nur wenige Plätze gibt,
beispielsweise Stages bei Dreharbei-
rifiées et actualisées. Certains producteurs nous communiquent également les places de stages à pourvoir, mais le Stage Pool offre aussi
un éventail de prestations qui contribuent à revaloriser les stages et
au soutien de tous les partenaires
concernés:
1. Nous proposons déjà aux stagiaires des conseils et recommandations en matière de cursus de formation, ainsi que des ateliers qui
leur sont spécialement destinés. De
plus, nous mettons à leur disposition une aide financière (pour 4 à
5 stages par an) dans des spécialisations où les places sont rares, par
exemple des stages sur des tournages dans des domaines tels que perche ou scripte, ou des stages qui ne
sont pas directement liés à un projet de film, notamment dans une
entreprise technique ou un bureau
de production. Il est aussi prévu
d’aider les stagiaires à chercher des
fonds pour financer leur formation.
2. Un soutien «pédagogique» est
offert aux maîtres de stage pour
leur permettre de transmettre leur
savoir dans un contexte professionnel où l’efficacité prime.
3. Avec l’observation du marché du
ten als Perche oder Script, oder
Stages, die nicht direkt an ein Filmprojekt gebunden sind, zum Beispiel in einem technischen Betrieb
oder Produktionsbüro. Ferner soll
den Stagiaires bei der Suche nach
Geldern zur Finanzierung ihrer
Ausbildung geholfen werden.
2. Die Stagebetreuerinnen und -betreuer erhalten eine «pädagogische»
Unterstützung, damit sie ihr Wissen
in einem Berufsumfeld vermitteln
können, in dem die Effizienz regiert.
3. Wir beobachten den Arbeitsmarkt
und erfahren von den Produzentinnen und Produzenten, in welchen
Bereichen ein Mangel an Berufsleuten zu beheben ist.
4. Bis im Sommer möchten wir den
Internetauftritt ausbauen und ihn
mit Rubriken für die verschiedenen
Partner ergänzen (Anschlagbrett
für Produzentinnen und Produzenten, auf dem sie die verfügbaren
Stageplätze, Informationen über
die Arbeitsbedingungen, über die
Sitzungen der Begutachtungsausschüsse usw. veröffentlichen können).
Ist ein Austausch von Stagiaires zwischen den verschiedenen Sprachregionen vorgesehen?
Nouvelle bourse de formation continue
aux jeunes cinéastes bernois
Dès 2008, Pro cinéma Berne octroie chaque année une bourse de
formation continue à de jeunes cinéastes professionnels bernois
exerçant une activité artistique, technique ou organisationnelle ayant
rapport au cinéma. Cette bourse complète les subventions de production subsidiaires aux projets de films nouveaux et constitue ainsi un
soutien ciblé aux jeunes cinéastes justifiant de premiers résultats
convaincants et dotés d’un potentiel manifeste.
Les projets de formation continue individuels et plurimensuels peuvent
être recherchés, conçus et présentés par les cinéastes eux-mêmes. Les
conditions de candidature peuvent être consultées sur le site Internet de
Pro cinéma Berne www.procinemaberne.ch ou commandées directement
par courriel à [email protected]. Les dossiers de candidature complets
avec tous les documents requis doivent être déposés d’ici au mercredi
30 avril 2008 au plus tard.
Pro cinéma Berne
c/o Office de la culture du canton de Berne
«Bourse de formation continue 2008»
Sulgeneckstrasse 70
3005 Berne
Neues Weiterbildungs-Stipendium
für junge Berner Filmschaffende
Ab 2008 vergibt die Berner Filmförderung jedes Jahr ein WeiterbildungsStipendium für professionelle junge Berner Filmschaffende aus allen
künstlerischen, technischen und organisatorischen Filmberufen. Dieses
Stipendium ergänzt die subsidiäre Produktionsförderung für neue Filmprojekte und schafft damit ein zusätzliches Förderangebot für junge
Filmschaffende mit überzeugenden ersten Leistungsausweisen und
offenkundigem Potenzial.
Die konkreten mehrmonatigen Weiterbildungsvorhaben können von den
BewerberInnen selber recherchiert, konzipiert und dargestellt werden.
Die Bewerbungsrichtlinien sind auf der Website der Berner Filmförderung
unter www.bernerfilmfoerderung.ch verfügbar oder können direkt bei
uns bestellt werden über E-Mail [email protected]. Die vollständigen
Bewerbungsdossiers müssen bis spätestens Mittwoch, 30. April 2008
eingereicht werden.
Berner Filmförderung
c/o Amt für Kultur des Kantons Bern
«Weiterbildungs-Stipendium 2008»
Sulgeneckstrasse 70
3005 Bern
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stage pool
Fortsetzung von Seite 22
Grand Prix Sopadin
Le délai d’inscription au Grand Prix Sopadin du meilleur scénariste (longs métrages de cinéma) court jusqu’au 15 avril.
(ml)
www.prix-scenariste.org/GPMS/accueil.html
«AlpTraum» als Vorfilm
von «10,000 B.C.»
Das dreiminütige Fussball-Märchen «AlpTraum» von This Lüscher läuft als Vorfilm von «10,000 B.C.» von Roland Emmerich. Somit erhält es den grössten
Kinostart, den ein Schweizer Film je
hatte: schweizweit 94 Kopien! Das Festival
Future Shorts London hat ihn in ihr Programm aufgenommen, womit der Film
in einem Programm von sechs Kurzfilmen im März durch ganz England tingelt. (sf)
www.presenceproduction.com
www.swissfilms.ch
«AlpTraum» en avant-programme
de «10'000»
Le conte footballistique de 3 minutes
«AlpTraum», de This Lüscher, est projeté en avant-programme de «10'000» de
Roland Emmerich. Il bénéficie ainsi de
la sortie la plus massive jamais obtenue
par un film suisse: 94 copies dans tout le
pays! Le Festival Future Shorts London
l’a aussi sélectionné dans son programme de six films montré en mars dans
toute l’Angleterre. (sf)
www.presenceproduction.com
www.swissfilms.ch
travail, nous serons à l’écoute des
producteurs pour enrayer la pénurie de professionnels dans certains
secteurs.
4. Jusqu’à l’été, il est également prévu de développer le site internet en
le complétant par des rubriques destinées aux différents partenaires
(panneau d’affichage à la disposition des producteurs pour communiquer les places de stage disponibles, informations sur les conditions
de travail, sur les sessions des commissions, etc.).
La mobilité des stagiaires entre les
différentes régions linguistiques estelle prévue?
Dans la mesure où ils ont les compétences linguistiques indispensables,
elle est souhaitable et souhaitée.
Les stages seront-ils reconnus?
Nous projetons d’élaborer un système d’attestation étayé par l’observation de la praticabilité de nos choix.
Qu’en est-il du financement
de Stage Pool?
Le budget de fonctionnement (50'000
francs par année) est assuré par Focal. La mise en œuvre (90'000 francs
Beat Schlatter in «AlpTraum» von This Lüscher, im Kino in der Deutschschweiz seit 6. März als Vorfilm von «10,000 BC» und ab 24. April als Vorfilm von «Fool’s Gold» / à l’affiche en Suisse romande
depuis le 12 mars en avant-programme de «10'000»
répartis sur deux ans) ainsi que les
aides financières aux stages peuvent
se réaliser grâce à une importante
subvention de la Göhner Stiftung
et au soutien du ssfv.
Comment le site Stage Pool
fonctionne-t-il?
Le Stage Pool, qui est en ligne depuis novembre dernier, rassemble
une cinquantaine de stagiaires de
très bon niveau dans tous les domaines. En sélectionnant le domaine
et la langue souhaités, les producteurs et les maîtres de stage accè-
dent directement aux informations.
Nous avons déjà pu transmettre aux
stagiaires concernés plusieurs offres
de stages. Enfin, nous avons attribué
une aide financière à une société
de production pour l’engagement
d’une assistante de production. ■
www.stagepool.focal.ch
www.ssfv.ch
Texte original: français
Neue SF-Soap
Die Nachfolgeserie von «Lüthi und
Blanc» heisst «Tag und Nacht» und wird
erneut von C-Films produziert. Die Dreharbeiten starten Mitte April. In den
Hauptrollen spielen Sabina Schneebeli,
Leonardo Nigro und Andreas Matti.
Schauplatz der neuen Serie ist eine medizinische und psychiatrische Gemeinschaftspraxis im Hauptbahnhof einer
grossen Schweizer Stadt. Die Drehbücher
stammen von Katja Früh (Konzepterfinderin und Headwriterin) sowie Claudia
Pütz, Petra Volpe, Daniel Howald, Dave
Tucker, Martin Hennig und anderen.
(sw)
Nouvelle série de la SF
A nouveau produite par C-Films, la série
«Tag und Nacht» va prendre le relais de
«Lüthi et Blanc» et son tournage commence à la mi-avril. Sabina Schneebeli,
Leonardo Nigro et Andreas Matti tiennent les rôles principaux. L’action se
déroule dans un cabinet collectif de médecine générale et psychiatrique implanté dans la gare d’une grande ville. Les
scénarios sont signés Katja Früh (conceptrice et chef scénariste), ainsi que Claudia Pütz, Petra Volpe, Daniel Howald,
Dave Tucker, Martin Hennig et d’autres
auteurs encore. (sw)
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Sofern sie die nötigen sprachlichen
Kompetenzen haben, ist dies sicher
wünschens- und begrüssenswert.
Werden die Stages anerkannt sein?
Bestätigt sich unser Auswahlsystem,
möchten wir ein Attestsystem ausarbeiten.
einer Produktionsassistentin geboten. ■
Originaltext: Französisch
www.stagepool.focal.ch
www.ssfv.ch
Wie wird der Stage Pool finanziert?
Das Betriebsbudget (50'000 Franken
pro Jahr) wird von Focal sichergestellt. Die Umsetzung (90'000 Franken auf zwei Jahre verteilt) sowie
die Finanzhilfe für die Stages sind
dank einer ansehnlichen Subvention der Göhner-Stiftung und der
Unterstützung des ssfv möglich.
Wie funktioniert die Website
des Stage Pools?
Der Stage Pool ist seit letztem November aufgeschaltet und umfasst
rund 50 Stagiaires von hohem Niveau aus allen Bereichen. Nach Anklicken des gewünschten Bereichs
und der gewünschten Sprache haben die Produzentinnen und Stagebetreuer direkten Zugang zu den
Informationen. Einigen Stagiaires
konnten wir bereits mehrere Stageplätze anbieten. Und einer Produktionsfirma haben wir finanzielle
Unterstützung für die Anstellung
Jose Maria Bravo dans «C’était mon rêve» de Daniel Künzi, à l’affiche en Suisse romande depuis le
6 mars
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communications mitteilungen
Cinésuisse
Ansprache anlässlich der Eröffnung
der Ausstellung Schweizerfilm im
Käfigturm Bern, dem Politforum des
Bundes, 4. März bis 31. Mai 2008
Seit 1962 ist die Filmförderung im Bundesgesetz verankert. Bundesrat und Parlament
haben vor bald fünfzig Jahren bereits eingesehen, dass die Schweiz ein eigenes Filmschaffen braucht, und dass dieses Filmschaffen auf eine finanzielle Förderung angewiesen
ist.
Es ging seinerzeit – wie auch heute – nicht
darum, einen Wirtschaftszweig zu fördern. Es
ging und geht einzig und allein darum, das kulturelle Schaffen in einer Kunstform zu ermöglichen, die naturgemäss auf grosse finanzielle
Mittel angewiesen ist.
Wie die Ausstellung zeigt, wären wichtige
Filme, die die Schweiz als kreatives, vielfältiges, kritisches, geschichts- und geschichtenbewusstes Land zeigen, ohne dieses Bundesgesetz, respektive die finanziellen Mittel, die
dem Film seither zur Verfügung stehen, nie
realisiert worden.
Es ist diese kontinuierliche Förderpolitik, die das
Schweizerische Filmschaffen im eigenen Land
bekannt gemacht und Bilder und Geschichten
der Schweiz ins Ausland getragen hat. Es ist
diese Förderpolitik, die ermöglicht, dass über
4000 Frauen und Männer in der Schweiz von
ihrem Beruf im Film nicht nur leben, sondern ihn
auch immer professioneller ausüben können.
Es ist diese Förderpolitik, die in einem einzigen
Jahr – 2006 – über eineinhalb Millionen Zuschauer in die Kinos gelockt hat.
In letzter Zeit allerdings, ist der Schweizerfilm
vermehrt mit negativen Schlagzeilen in den
Medien aufgefallen – die Förderpolitik sei fragwürdig, die Abstimmung unter den regionalen
und nationalen Instituten schlecht – und, die
Filme selber würden die Erwartungen, die man
ihn sie gesetzt habe, nicht erfüllen.
Achtung: Alle sollten wir jetzt kühlen Kopf
behalten.
Natürlich freut es uns, wenn Schweizerfilme ein
grosses Publikum finden, wenn Zehntausende
in die Kinos strömen und Hunderttausende vor
dem Fernseher unsere Filme anschauen. Doch
einen Publikumserfolg kann man nicht prognostizieren, man kann ihn auch nicht herbeireden
und schon gar nicht erzwingen.
Zudem – der Publikumserfolg ist nicht der einzige Massstab für die Qualität eines Films. Eine
Förderpolitik, die mit mehr als einem Auge auf
den Markt schielt, ist verfehlt. Denn – ich zitiere
aus dem Gesetzestext:
«Artikel 1: Zweck des Filmgesetzes ist es, die
Vielfalt und Qualität des Filmangebots sowie
des Filmschaffens zu fördern und die Filmkultur zu stärken».
Natürlich soll die Filmförderung sorgfältig mit
ihren beschränkten Mitteln umgehen und sie
nicht in Projekte investieren, die dem Medium
nicht entsprechen oder einen unprofessionellen
Umgang mit den Mitteln befürchten lassen.
Aber genau deshalb soll die nationale Filmförderung ihrer Aufgabe gerecht werden und die
heisst: Vielfalt und Qualität!
Ich zitiere aus der Botschaft des Bundesrates
vom 18. September 2000:
«...kleinere Länder suchen den künstlerischen
und den Publikumserfolg in Filmen, die sich in
der Machart und im Budget deutlich vom ‹Mainstream› abheben und mit wesentlich kleineren
Budgets auskommen.
Dass dies Erfolg versprechend ist, zeigen die
Stephanie Glaser au vernissage de l’exposition Cinéma suisse à la Tour des prisons de Berne
Länder, in denen die öffentliche Hand konsequent in die Filmproduktion investiert. Bekannte
(und mit der Schweiz in der Grösse vergleichbare) Beispiele der letzten Jahre, sind Dänemark, Belgien sowie Oesterreich.»
Und jetzt kommt ein ganz wichtiger Satz:
«Die Erfahrung zeigt aber auch, dass die Entwicklung in kleinen Ländern wellenförmig stattfindet
und daher keine permanenten Höchstleistungen und Erfolge erwartet werden können.»
Diese Botschaft des Bundesrates zum Bundesgesetz über Filmproduktion und Filmkultur, vom
18. September 2000, spricht Klartext.
Wir haben tatsächlich und erfreulicherweise
im Jahr 2006 einen Peak erreicht – 10 % Anteil
Schweizerfilm im Kino. Nun, erstens ist dieser
Erfolg nicht das Resultat eines einzigen Jahres.
Zweitens – ein solcher Erfolg ist wieder zu erreichen, wenn mehr Filme produziert werden –
denn nur Vielfalt und Qualität bringen Erfolg.
Erfolg zeigt sich nicht nur an der Kinokasse –
Erfolg zeigt sich auch an den Festivals, Erfolg
zeigt sich sehr oft erst im Nachhinein – denn
Filme sind nicht nur kurzfristige Unterhaltung,
sondern auch mittel- und langfristiges Gedächtnis eines Landes.
Das Schweizer Filmschaffen braucht mehr Geld
um seinem Auftrag nach «Vielfalt und Qualität»
gerecht werden zu können.
Wir haben von der Gruppe Vision aus die Forderung nach «4 x 5 Millionen» postuliert. Es
stehen uns heute rund 20 Millionen für die Produktion von Filmen zur Verfügung – wir streben
eine Verdoppelung innert der nächsten vier
Jahre an.
Warum 4 x 5 Millionen? Wir möchten langfristig, dass der Schweizerfilm im Kino einen
Marktanteil von 10 % hat. Um dieses Ziel theoretisch zu erreichen, muss das Produktionsvolumen vergrössert werden. Es müssen pro
Jahr mehr Filme, und nicht zwingend teurere,
produziert werden.
Auch wenn wir dieses ambitiöse Ziel dereinst
erreichen, steht die Schweiz mit ihrer Filmförderung noch lange nicht an der Spitze der vergleichbaren Länder in Europa, sondern bestenfalls im Mittelfeld.
Behalten wir jetzt kühlen Kopf – machen wir
weiter. Fördern wir nicht vermeintliche Kassenerfolge – das ist schwer möglich und schon gar
nicht die Aufgabe der staatlichen Filmförderung.
Machen wir uns nicht verrückt, weil zwei, drei
Filme im Kino nicht so funktionieren, wie man
sich das vorgestellt hatte. Fördern wir mit Begeisterung das, was der Auftrag verlangt: Vielfalt und Qualität. Machen wir, was zu tun ist:
stärken wir die Filmkultur, betreiben wir Kulturförderung!
Vielen Dank.
Andres Brütsch
Allocution prononcée au vernissage
de l’exposition Cinéma suisse, qui se
tient du 4 mars au 31 mai 2008 à la Tour
des prisons de Berne, Forum politique
de la Confédération
Depuis 1962, l’encouragement au cinéma est
ancré dans la législation fédérale. Le Conseil
fédéral et le Parlement ont compris, il y a bientôt cinquante ans, que la Suisse avait besoin de
sa propre création cinématographique, et que
cette création avait besoin d’être soutenue
financièrement.
Il ne s’agissait pas alors – et aujourd’hui encore – de soutenir une branche de l’économie.
Il s’agissait et il s’agit exclusivement de permettre la création culturelle artistique qui,
de par sa nature même, a besoin de moyens
financiers conséquents.
L’exposition le montre: des films importants, révélant la Suisse comme un pays créatif, multiple, critique, conscient de son histoire et de ses
histoires, n’auraient jamais été réalisés sans
cette loi fédérale et sans les moyens financiers
dont dispose le cinéma depuis lors.
C’est cette politique d’encouragement continue
qui a fait connaître la création cinématographique suisse dans le pays même et a diffusé à
l’étranger des images et des histoires de Suisse. C’est cette politique d’encouragement qui
permet à plus de 4000 femmes et hommes en
Suisse de ne pas seulement vivre de leur profession, mais aussi de continuer à la pratiquer
de manière professionnelle. C’est cette politique d’encouragement qui en une seule année
(2006) a attiré un million et demi de spectateurs
dans les cinémas.
Ces derniers temps, cependant, les médias ont
consacré plusieurs fois des titres négatifs au
cinéma suisse – la politique d’encouragement
serait suspecte, l’accord entre les instituts régionaux et nationaux serait mauvais – et les
films eux-mêmes ne combleraient pas les attentes qu’on avait placées en eux.
Attention: maintenant, nous devons tous garder
la tête froide.
Naturellement, cela nous réjouit lorsque des
films suisses touchent un public nombreux, lorsqu’ils sont des dizaines de milliers à converger
dans les cinémas et des centaines de milliers
à regarder nos films à la télévision. Mais il est
impossible de prévoir un succès public, on ne
peut pas non plus le susciter en en parlant, ni
le forcer.
En outre, le succès public n’est pas le seul
critère de qualité d’un film. Une politique d’encouragement qui tient compte avant tout du
marché est fausse. En effet – et je cite le texte
de la Loi sur le cinéma:
«Article 1 - La présente loi a pour but de promouvoir la diversité et la qualité de l’offre
cinématographique ainsi que la création cinématographique et de développer la culture
cinématographique.»
Naturellement, l’encouragement au cinéma doit
agir prudemment, ses moyens sont limités et
il ne faut ne pas les investir dans des projets
inadéquats ou qui font craindre une gestion
non professionnelle de ces moyens. C’est précisément pour cela que l’encouragement national au cinéma doit être adapté à son mandat:
diversité et qualité!
Je cite le message du Conseil fédéral du
18 septembre 2000:
«…les pays plus petits essaient de gagner la
faveur du public et le succès artistique avec des
films qui se démarquent clairement, du point
de vue du genre comme du budget investi –
sensiblement moindre –, des films à grand
public.
Les pays dans lesquels les pouvoirs publics
investissent substantiellement dans la production cinématographique nous apportent la
preuve que ces encouragements portent leurs
fruits. Le Danemark, la Belgique et l’Autriche
(des pays dont la grandeur est comparable
à celle de la Suisse) en sont des exemples
récents bien connus.»
Et maintenant, le message se poursuit par une
phrase très importante:
«…l’expérience nous montre également que,
dans les petits pays, l’évolution n’est jamais
linéaire et que, par conséquent, il ne faut pas
s’attendre à obtenir des succès ou à établir
des records en permanence.»
Ce message du Conseil fédéral sur la Loi fédérale du 18 septembre 2000 sur la culture et la
production cinématographiques est clair.
Nous avons effectivement et heureusement
atteint un pic en 2006 – 10 % de films suisses
dans les salles. Mais, premièrement, ce succès
ne résulte pas d’une seule année de travail.
Deuxièmement, un tel succès doit se renouveler, voire faire encore mieux si davantage de
films sont produits. Car seules la diversité et
la qualité sont gages de succès.
Le succès ne se manifeste pas seulement à la
caisse du cinéma mais aussi dans les festivals;
il vient très souvent après coup, car les films ne
sont pas seulement un divertissement de courte durée, ils sont aussi la mémoire à moyen et
long terme d’un pays.
La création cinématographique suisse a besoin
de plus d’argent pour remplir sa tâche de promotion de la «diversité et de la qualité».
Dans le groupe Vision, nous avons demandé
«4 x 5 millions». Aujourd’hui, nous disposons
d’environ 20 millions de francs pour produire
des films; nous aspirons à ce que cette somme
soit doublée au cours des quatre prochaines
années.
Pourquoi 4 x 5 millions? A long terme, nous
souhaitons que le cinéma suisse atteigne 10 %
de part de marché. Pour parvenir à ce but, le
volume des productions doit croître. Il faut que
plus de films soient produits, et pas forcément
des films chers.
Même si nous y arrivons, la Suisse ne sera pas,
avec son soutien au cinéma, en tête des pays
comparables en Europe, mais au mieux dans la
moyenne.
Maintenant, gardons la tête froide – et continuons. Ne soutenons pas de prétendus succès
financiers prévisibles – c’est difficilement possible et, surtout, ce n’est pas la tâche du soutien
étatique au cinéma. Ne perdons pas la tête parce que deux ou trois films n’ont pas marché
comme nous l’avions imaginé.
Appliquons-nous maintenant avec enthousiasme à soutenir la diversité et la qualité, comme
la loi nous en donne le mandat. Faisons ce que
nous avons à faire: renforçons la culture cinématographique, soutenons la culture!
Merci beaucoup.
Andres Brütsch
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communications mitteilungen
Der «Regard d’Or» geht an einen
frischen Erstlingsfilm aus Malaysien
Das Internationale Filmfestival Freiburg FIFF
positioniert sich weiter als eines der grössten
Publikumsfestivals der Schweiz. Mit 25’500
Eintritten in die Kinosäle und 2400 Teilnehmenden an den Rahmenveranstaltungen bleiben
die Zahlen des FIFFs stabil.
Palmarès (siehe In kürze auf Seite 19)
Neue Treffen zwischen Branchenvertretern
Neu hat das Internationale Filmfestival Freiburg Treffen rund um Filmprojekte organisiert.
Einige der anwesenden Filmemachenden und
Produzenten haben im Rahmen von «Meetings
on Film Projects» ihre Projekte vorgestellt und
mögliche Kooperationen gesucht.
Es fanden individuelle und speziell arrangierte
Treffen zwischen den Projektverantwortlichen
und 13 Branchenvertretern (Produzenten, Vertreter von Koproduktions-Plattformen, Verleiher,
internationale Verkäufer und einem DrehbuchBerater) statt. Für die sechs ausgewählten Projekte konnte eine Form der Zusammenarbeit
gefunden werden.
Diese Initiative des Internationalen Filmfestivals
Freiburg wird in den kommenden Ausgaben erneut stattfinden und weiterentwickelt werden,
je nach Zusammensetzung der anwesenden
internationalen Vertretungen.
Bald im Kino
Neben «La Zona» wird auch der Abschlussfilm
der diesjährigen Ausgabe «A Thousand Years
of Good Prayers» von Wayne Wang, im Verleih
bei Cineworx, in die Schweizer Kinosäle kommen.
Das FIFF dankt allen eidgenössischen, kantonalen und lokalen Stellen für ihre Unterstützung.
Ebenso geht der Dank an die Partner La Loterie
Romande, die Direktion für Entwicklung und Zusammenarbeit DEZA, das Bundesamt für Kultur
BAK und Coriolis. Ein weiterer Dank geht an die
Medienpartner La Liberté, Radio RSR La Première und das Fernsehen TSR. Ein ganz spezieller Dank geht an all jene, welche in irgendeiner
Weise zum Gelingen dieser Festivalwoche beigetragen haben, insbesondere alle Mitarbeitenden.
Die 23. Ausgabe des Internationalen Filmfestivals Freiburg findet vom 14. bis 21. März
2009 statt.
Le Regard d’or va à un premier film
malaisien plein de fraîcheur
Le Festival international de films de Fribourg
se place cette année encore comme un des
grands festivals publics de Suisse. Avec une
affluence de 25'500 personnes dans les salles
de cinéma et 2400 pour les rencontres hors
projections, la fréquentation du FIFF est restée
stable.
Le Palmarès (voir brève en page 19)
Nouvelles rencontres professionnelles
Le FIFF a pour la première fois organisé des
rencontres autour de projets de films en cours
de développement. Certains réalisateurs et
producteurs présents au FIFF avec leurs films
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CINE-BULLETIN
4/2008
ont aussi présenté leurs projets pour mettre en
place des collaborations. Des rencontres individuelles ont eu lieu avec treize professionnels
du cinéma (producteurs, responsables de plateformes de coproduction, distributeurs, vendeurs
internationaux et un consultant en scénario).
Les six projets ont pu bénéficier de conseils et
initier des collaborations. Cette initiative sera
renouvelée et développée lors des prochaines
éditions dans une logique de complémentarité
avec les réseaux internationaux en place.
Bientôt dans les salles suisses
Outre «La Zona», film de clôture du festival,
«A Thousand Years of Good Prayers» de Wayne
Wang sera distribué dans les salles de cinéma
suisses par cineworx.
Le FIFF remercie pour leur soutien les autorités
fédérales, cantonales et communales, ainsi que
ses partenaires officiels: la Loterie Romande,
la Direction du développement et de la coopération (DDC), l’Office fédéral de la culture (OFC)
et Coriolis. Il remercie également ses partenaires médias: La Liberté, RSR La Première et la
TSR. Le festival remercie enfin chaleureusement toutes celles et tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre à la réalisation de cette édition, tout particulièrement ses
collaborateurs.
La 23e édition du Festival international de films
de Fribourg se tiendra du 14 au 21 mars 2009.
John Lay Electronics Firmensitz in Littau (LU)
entscheidet über Erfolg oder Misserfolg. John
Lay Electronics deckt das gesamte Spektrum für
jeden vorstellbaren Einsatzzweck mit Produkten
des Weltmarktführers Panasonic ab. Die Marke
steht für innovativste Präsentationstechnik von
mobilen und flexiblen Kleingeräte im Aktentaschenformat über Grossgeräte für Veranstaltungs- und Kongresstechnik bis hin zu den weltbesten Plasma-Displays mit Bilddiagonalen bis
3,80 Meter. Auch im Bereich der professionellen Videotechnik ist Panasonic einer der weltweiten Technologieleader. Für Fernsehstudios,
Auftragsfilm oder freie Produzenten bieten wir
ein umfassendes System und Sortiment von
der Profi-Videokamera in verschiedenen BandFormaten oder mit P2-Speicherkarten in HDTVQualität.
John Lay Electronics bietet anspruchsvolle
Lösungen und begleitet Sie bei der Evaluation
von Technologien und Geräten bis hin zur Umsetzung kompletter Systeme. Weitere Informationen finden Sie unter www.panasonic.ch
John Lay Electronics Audio and Video for Professional
John Lay Electronics
Audio and Video for Professional
Die Erfolgsgeschichte von John Lay beginnt
1942 mit der Entwicklung und Herstellung von
Kurzwellensendern. Als Generalimporteur der
Marke Panasonic ist John Lay Electronics
heute einer der bedeutendsten Vertreter der
nationalen Elektronik- und Unterhaltungselektronikbranche.
Um langfristig innovative und marktkonforme
Leistungen anbieten zu können und sich vom
Wettbewerb zu differenzieren baut das Unternehmen auf ein stabiles Fundament: Die Business Unit «Consumer Systems» ist auf Endverbrauchermärkte ausgerichtet – Unterhaltungselektronik, Telekommunikationsprodukte,
Haushaltsgeräte und IT-Produkte der Marken
Panasonic werden hauptsächlich über qualifizierte Handelskanäle vertrieben. Auf Businessto-Business-Märkte hingegen spezialisiert ist
die Geschäftseinheit «Business Solutions», die
Produkte, Systeme und Dienstleistungen für
den professionellen Einsatz anbietet.
C’est en 1942 que commence la formidable saga
de John Lay, avec le développement et la fabrication d’émetteurs à ondes courtes. En qualité
d’importateur général de la marque Panasonic,
John Lay Electronics figure aujourd’hui parmi
les principaux représentants de l’électronique
générale et de l'électronique grand public en
Suisse.
Afin de pouvoir proposer des prestations innovantes et adaptées au marché à long terme, et
ainsi se distinguer de ses concurrents, l’entreprise se construit sur des bases solides. Le pôle
«Consumer Systems» s’oriente vers les marchés
des consommateurs finaux – l’électronique
grand public, les produits de télécommunication, les appareils ménagers et les produits
informatiques de la marque Panasonic sont
distribués essentiellement via des canaux de
revendeurs qualifiés. Le pôle «Business Solutions», en revanche, s’est spécialisé sur les
marchés B2B qui proposent des produits, des
systèmes et des services à usage professionnel.
Customer Focus - Eine Verpflichtung
zum Mehrwert
John Lay Electronics lässt den Themen Dienstleistung, Service und Support höchste Aufmerksamkeit zukommen. Für Reparaturen im eigenen
Service-Center geht das Unternehmen neue
Wege. Im Vordergrund steht der Anspruch, die
beste Lösung für die Anforderungen und Kundenbedürfnisse zu konzipieren und zu realisieren.
Customer Focus - Une obligation
de valeur ajoutée
John Lay Electronics accorde la plus grande attention aux prestations, au service après-vente
et au support technique. La volonté première
est de concevoir et de réaliser la meilleure solution possible qui réponde aux exigences et
aux besoins des clients.
Broadcast und Präsentationssysteme Wir setzen optimal in Szene
Ob in Museen, Kongresszentren, an Messeständen oder in Auditorien – die Präsentation
Télédiffusion et systèmes de présentation
- L’art de la mise en scène
Dans des musées ou des centres de congrès,
sur des stands de foires et salons ou dans des
amphithéâtres, c’est sur la présentation que se
joue le succès ou l’échec du projet. John Lay
Electronics couvre tout l'éventail imaginable
d’applications en faisant appel à des produits
du leader mondial, Panasonic. La marque est
synonyme de technique de présentation innovante, depuis les petits appareils mobiles et
souples au format de porte-document et les
gros appareils pour équipements techniques
de manifestations jusqu’aux écrans plasma,
les meilleurs du monde, pouvant présenter des
diagonales d’image jusqu’à 3,80 m. Même dans
le domaine de la technique vidéo professionnelle, Panasonic est l’un des leaders mondiaux
en matière de technologie.
John Lay Electronics propose des solutions
exigeantes et vous encadre lors de l’évaluation
des technologies et appareils jusqu’à la mise
en œuvre de systèmes complets. Pour de plus
amples informations, consultez le site Internet
www.panasonic.ch
Kameraleute in Amsterdam
Die Jahresversammlung von Imago (European
Federation of Cinematographers) fand dieses
Jahr vom 15. bis 17. Februar in Amsterdam statt.
Eingeladen haben die DoP’s (NSC) von Holland
unter freundlicher Mitwirkung von Kodak, Fuji,
Rosco, Panavision, ARRI, Kameraverleihern und
der Nederlandse Film en Televisie Academie.
Zum letzten Mal leitete der dänische Kameramann Andreas Fischer - Hansen als Präsident
die Sitzung. Als neuer Präsident wurde der
Brite Nigel Walters B.S.C. gewählt.
Endlich konnte der neue Mustervertrag für DoP’s
vorgelegt werden. Mit seinen präzis ins Detail
gehenden zwölf Seiten ist er etwas voluminös
geraten. Mit den entsprechenden fachspezifischen Änderungen könnte er auch für andere
Filmberufe verwendet werden. Musterexemplare sind beim Sekretariat oder Präsidenten
des S.C.S., Edwin Horak, zu beziehen. Im Moment ist der Vertrag nur in Englisch erhältlich.
Mit Akklamation wurde Rumänien als neues
Mitglied aufgenommen sowie Australien als
Associated Member. Mitglieder sind im Moment 31 europäische Länder sowie Australien,
Cuba, Indien, Mexico, Brasilien und Argentinien
als Associated Members. Mit Bedauern wurde
festgehalten, dass Deutschland (BVK) noch nicht
der Imago angehört. Der neugewählte Vorstand
wird das Gespräch suchen und hat alle Mitglieder aufgefordert, persönliche Beziehungen zu
deutschen Kollegen zu nutzen, um sie zum
Beitritt zu bewegen.
In den nächsten Jahren sollen «Masterclasses»
für Kameraleute abgehalten werden und zwar
abwechselnd in Kopenhagen und in einer anderen europäischen Stadt. Für die Seminare,
die einige Tage dauern werden, konnten einige
internationale Spitzenkameramänner wie Vilmos Zsigmond («Close encounters...»), Gordon
Willis («Godfather» – DoP bei Woody Allen),
Ed Lachman («Erin Brockovich»), Luciano Tovoli
(«Professione Reporter» mit M. Antonioni) etc.
gewonnen werden.
Ein immer wiederkehrendes leidiges Thema sind
die mangelhaften Vorführungen in Kinos und
beim Fernsehen. Konkret sind das alte Kopien,
fehlerhaftes Format, weggeschnittene und am
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communications mitteilungen
Filmförderung des Migros-Kulturprozent 2008
Auf Antrag der Filmkommission des Migros-Kulturprozent erhielten die nachstehenden Filme in
der Dezembersitzung Postproduktionsbeiträge zugesprochen:
Gehrig kommt! von Marc Shippert, Zürich
5000
Cher Monsieur, cher papa von François Kohler, Vevey
20'000
ZARA von Ayten Mutlu Saray, Basel
35'000
Boxing Jesus von Stefan Jäger, Zürich
37'000
Die Richtlinien zur Filmförderung des Migros-Kulturprozent können bezogen werden unter
www.kulturprozent.ch. Die nächste Sitzung der Filmjury findet Mitte April 2008 statt. Eingabeschluss war der 12. März 2008 (nächster Eingabeschluss: 27. Mai 2008).
Vorpremiere in Berlin von «Letter to Anna», Dokumentarfilm von Eric Bergkraut über die Journalistin
Anna Politkovskaja, die im Oktober 2006 in Moskau ermordet wurde: Sohn von Anna Politkovskaïa,
Garry Kasparov, Schwester von Anna Politkovskaja und der Schweizer Regisseur Eric Bergkraut.
Avant-première à Berlin de «Letter to Anna», documentaire d’Eric Bergkraut sur la journaliste Anna
Politkovskaïa assassinée à Moscou en octobre 2006: le fils d’Anna Politkovskaïa, Garry Kasparov,
la sœur d’Anna Politkoskaïa et le réalisateur suisse Eric Bergkraut.
Elf Projekte gefördert
TV zu kleine oder bereits mit Vorankündigungen
des nächsten Films überschriebene Schlusstitel
sowie die störenden Werbeunterbrechungen
etc. Es ist allerdings allen klar, dass die Durchsetzung von Forderungen nach einer Verbesserung der jetzigen Situation äusserst schwierig
sein wird.
Initiant und Gründungsmitglied von Imago, Luciano Tovoli, AIC, wurde zum Ehrenmitglied ernannt. Zum kulturellen Teil gehörte eine nächtliche Grachtenfahrt mit einem hervorragenden
indonesischen Essen und ein Besuch im Rijksmuseum mit Gemälden von Franz Hals, Vermeer
und Rembrandt. Die Nachtwache von Rembrandt war auch Thema eines Films über das
«holländische Licht» mit am Computer animierten Figuren, elektronischen Verfremdungen des
Lichts sowie einer Konfrontation der Bildfiguren
mit realen Schauspielern in entsprechenden
Kostümen. Dieses interessante Experiment
bildete den Abschluss der rundum gelungenen
Veranstaltung in Amsterdam.
Fritz E. Maeder SCS
Voranzeige
Am Freitag, 25. April 2008, 09.45 Uhr findet
im Kursaal Bern die ordentliche Generalversammlung von Suissimage statt. Vorstand und
Geschäftsleitung von Suissimage bitten die
Mitglieder, sich dieses Datum bereits heute
vorzumerken. Einladung, Traktandenliste und
Unterlagen werden den Mitgliedern rechtzeitig
zugestellt.
Préavis
L’assemblée générale de Suissimage se tiendra
au Kursaal à Berne le vendredi 25 avril 2008 à
9 h 45. Le comité et la direction de Suissimage
vous prient de bien vouloir réserver cette date
dès aujourd’hui. L’invitation, l’ordre du jour et
la documentation nécessaire vous parviendront
en temps voulu.
An der ersten Sitzung der Fachkommission Fiction des Jahres 2008 wurden insgesamt 29 Projekte
zur Beurteilung vorgelegt: Sechs Langspielfilme, zehn Kurzspiel- oder Animationsfilme und zwölf
Projektentwicklungen. Nachfolgende Projekte konnten mit einem Förderbeitrag unterstützt werden:
Produktionsbeitrag Spielfilme
Lateinamerika Tournee 2006-2008
Pastores, amantes y sueños - Cine
suizo para américa latina 2006-2008
Land Kuba
Daten 5.-12. April 2008
Veranstaltungspartner Antonio Mazón,
Programador, Cinemateca de Cuba, Havanna,
mit hilfreicher Unterstützung unserer diplomatischen Vertretung in Havanna
Kurator und Koordinator in Lateinamerika
Manuel Martinez Carril, Direktor; Alejandra
Trelles, Assistentin Cinemateca Uruguaya,
Montevideo, www.cinemateca.org.uy
Filmprogramm «Accordion Tribe» (2004)
Stefan Schwietert, «Banquise» (2005) Claude
Barras et Cédric Louis, «Chyenne» (2004)
Alexander Meier, «Des épaules solides» (2002)
Ursula Meier, «Exit» (2002) Benjamin Kempf,
«Gambling Gods and LSD» (2002) Peter Mettler
(Spezialvorführungen), «Herr Würfel» (2004)
Rafael Sommerhalder, «Hirtenreise ins dritte
Jahrtausend» (2002) Erich Langjahr, «Hoi Maya»
(2004) Claudia Lorenz, «Im Nordwind» (2004)
Bettina Oberli, «L’escalier» (2003) Frédéric Mermoud, «L’homme sans ombre» (2004) Georges
Schwizgebel, «Mais im Bundeshuus» (2003)
Jean-Stéphane Bron, «Martha Argerich» (2003)
Georges Gachot, «Meyers» (2003) Steven Hayes,
«Nosferatu Tango» (2002) Zoltán Horváth,
«On dirait le Sud» (2002) Vincent Pluss, «Pas
les flics, pas les noirs, pas les blancs» (2002)
Ursula Meier, «Restored Weekend» (2004)
Gerd Gockell, Kirsten Winter, «Schenglet»
(2002) Laurent Nègre, «Soufflé» (2002) Elena
Rutman, «Tout un hiver sans feu» (2004) Greg
Zglinski, «Utopia Blues» (2001) Stefan Haupt,
«War Photographer» (2001) Christian Frei,
«Wenn der Richtige kommt» (2003) Oliver
Paulus, Stefan Hillebrand
www.swissfilms.ch/projects_frame.html
Amok
450'000
Regie: Cihan Inan / Produktion: C-Films AG
Während die gesamte Schweiz schockiert die Medienberichte über einen in Zürich verübten Amoklauf verfolgt, kreuzen sich die Schicksale türkischer Einwanderer, einer deutschen Kleinfamilie und
eines schweizer «Vorzeige-Paares». Durch Schicksalsschläge wird «Er» zum Amokläufer, während
es den meisten gelingt, die «Kurve» rechtzeitig zu kriegen.
Satte Farben vor Schwarz
200'000
Regie: Sophie Heldmann / Produktion: Dschoint Ventschr
Die Liebesgeschichte eines alten Ehepaares. Am Ende ihres Lebens angekommen, nehmen sich
die beiden 74-jährigen Protagonisten die Freiheit, über Leben und Tod selbst zu entscheiden. Sie
gestalten ihr Ende ebenso, wie sie ihr Leben immer eigenständig gestaltet haben. Nach fünfzig
gemeinsam verbrachten Jahren gehen sie nicht, weil sie müssen, sondern weil sie wollen.
Produktionsbeitrag Animationsfilme und Kurzspielfilme
Federleicht
40'000
Regie: Loa Steiner / Produktion: Absolutturnus AG
Der Clochard Gabriel verliert seine Zauberfeder und findet sie in den Händen Sabinas wieder. Auch
sie hört die Musik der Feder, und jetzt wollen beide die Feder haben. Beide geraten in Lebensgefahr
und Gabriel muss sich entscheiden: die einmalige Zauberfeder oder das Leben des Mädchens.
Luis
25'000
Regie: Michael Koch / Produktion: Dschoint Ventschr
In einer abgelegenen Berghütte besucht Student Luis erstmals seit Jahren seinen Vater Henryk.
Bemüht um «Coolness» und beseelt vom festen Willen, «nur» das Geld für sein Studium einzufordern, trifft Luis auf die neue Familie seines Vaters – von der er nichts geahnt hat. Luis beginnt mit
einer Mischung aus Wut, Unverständnis und Sehnsucht nach emotionaler Nähe seinen Vater aus
der Reserve zu locken.
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subventions filmförderung
festivals ch
Die Trauerfeier
12'000
Regie: Marisa Koch / Produktion: ESBA Genève
Silvia und Vera Glausers Vater ist im See hinter dem Haus ertrunken. Während der Trauerfeier dringt
ein wohl gehütetes Familiengeheimnis unaufhaltsam an die Oberfläche. Die beiden Schwestern
verlassen die Feier, betreten ein letztes Mal den Bootssteg und betrachten die Stelle, wo ihr Vater
seine Töchter um Hilfe bat. Aber sie liessen ihn ertrinken.
Nyon 17.-23.4.2008
Visions du Réel - 14e Festival int. de cinéma
www.visionsdureel.ch
Genève 4.-12.10.2008
Festival Cinématou
www.cinematou.ch
Spiez & Thun 30.4.-4.5.2008
19. Schweizerisches Film- und Videofestival
www.filmfestivalspiez.ch
Bern 8.-12.10.2008
Shnit Kurzfilmfestival
www.shnit.ch
Lola & Fred
30'000
Regie: Christoph Heuer / Produktion: SWAMP GmbH
Schildkröte Lola und Frosch Fred - das ungleiche Duo - sind begierig zu erfahren, was sich hinter
dem Horizont verbirgt. Sie spannen zusammen und schaffen es mit vereinten Kräften, alle Hindernisse zu überwinden. Ein Film ohne Dialog für (Vor-)Schulkinder.
Zürich 30.4.-7.5.2008
Frauenfeld 8.-12.5.2008
Pink Apple - 11. Schwullesbisches Filmfestival
www.pinkapple.ch
Lausanne 15.-19.10.2008
7e Lausanne Underground Film and Music
Festival - LUFF
www.luff.ch
510 Meter über dem Meer
30'000
Regie: Kerstin Polte / Produktion: Zürcher Hochschule der Künste ZHdK
Ein kleiner Flughafen in der Schweiz. Unterschiedliche Sehnsüchte und Biografien kreuzen und
verlieren sich wieder.
Luzern 2.-6.05.2008
48th Rose d’Or Festival for Television
Programming
www.rosedor.com
Genève 27.10.-2.11.2007
14e Cinéma Tout Ecran - Festival international
du cinéma et de télévision
www.cinema-tout-ecran.ch
Projektentwicklung
Zur Beachtung: In der Entwicklung handelt es sich beim Projektnamen meist um einen Arbeitstitel.
Zürich 23.-31.5.2008
Videoex - Internationales Experimental
Film & Video Festival
www.videoex.ch
Genève 7.-23.11.2008
10e Festival Filmar en América Latina
www.filmaramlat.ch
Global Beach
Drehvorlage: Fulvio Bernasconi / Produktion: C-Films AG
14'000
Der Vater
Drehvorlage: Niklaus Hilber / Produktion: CAB Productions
30'000
Campo di Granoturco
Drehvorlage: Rolando Colla / Produktion: Peacock Film AG
15'000
Jukebox Hero
Drehvorlage: Jürg Zentner / Produktion: Kontraproduktion AG
30'000
Neuchâtel 1.-6.7.2008
Festival international du film fantastique
www.nifff.ch
Winterthur 12.-16.11.2008
12. Internationale Kurzfilmtage Winterthur
www.kurzfilmtage.ch
Locarno 6.-16.8.2008
61. Festival internazionale del film Locarno
www.pardo.ch
Bellinzona 15.-22.11.2008
21e Castellinaria Festival internazionale
del cinema giovane
www.castellinaria.ch
Les Diablerets 9.-16.8.2008
39e Festival du film
www.fifad.ch
Solothurn 19.-25.1.2009
44. Solothurner Filmtage
www.solothurnerfilmtage.ch
Für weitere Informationen: 043 960 35 35
Daniel Waser, Geschäftsleitung
Canton de Neuchâtel
Comité de gestion du Fonds pour l’encouragement de la culture
cinématographique - Séance du 21 février 2008
5000
Tabou, Max Karli et Pauline Karli Gygax, Max Karli - Rita Productions,
tournage Neuchâtel, documentaire, 52 min.
5000
Aide sélective aux petits projets (Guichet 2)
5000
25'000
18'000
Aide sélective aux projets de documentaires télévisés et aux documentaires de cinéma
à petits budgets (Guichet 3)
Les héritiers de la comtesse, Donatella Bernardi (Box Productions),
documentaire télévisé, 80 min.
Prochain dépôt 22 avril 2008 – www.vaudfilm.ch
Zürich 25.9-5.10.2008
4. Zurich Film Festival
www.zurichfilmfestival.org
Retrouvez toute l’information sur les festivals
et marchés internationaux auxquels participe
Swiss Films sur le site www.swissfilms.ch
CB Produktion 2008 CB production 2008
Session 1 / 18 février 2008 / Aides attribuées
La poudre magique du Dr Freud, Edouard Gétaz (Tipi’mages Productions),
court métrage de fiction, 11 min.
Promouvoir le cinéma suisse
dans le monde
10'000
Fondation vaudoise pour le cinéma
Jeu de loi, Céline Macherel (Eazyfilms), court métrage de fiction, 13 min.
Weitere Informationen über internationale
Festivals und Märkte, an denen Swiss Films
teilnimmt, finden Sie auf der Website
www.swissfilms.ch
Bienne 17.-21.9.2008
4e Festival du film français d’Helvétie
www.fffh.ch
Le Prince du Japon, Samuel Chalard, Caza Azul (Lausanne),
tournage Neuchâtel ou Vaud, court métrage de fiction, 14 min.
Salutations d’une ville décriée, Adrian Blaser, court métrage documentaire, 15 min.
Promotion des Schweizer Films
auf der ganzen Welt
Vevey 11.9.-19.10.2008
Images'08 Cinéma
www.images.ch
Département de l’éducation, de la culture et des sports - Service des affaires culturelles
Impasse du désir, Peter Christian Fueter et Anita Wasser, C-Films AG,
tournage Neuchâtel et environs, fiction, 90 min.
Aarau 22.-24.8.2008
One Minute Film & Video Festival
www.oneminute.ch
15'000
CB Nr.
CB No
Monat
Mois
Mitteilungen*
Communications*
Inserate
Annonces
3391
Mai
21. April
23. April
392-393
Juni-Juli
19. Mai
21. Mai
394
August
14. Juli
16. Juli
395
September
18. August
20. August
396
Oktober
15. September
17. September
397
November
13. Oktober
15. Oktober
398
Dezember
10. November
12. November
399
Januar 2009
8. Dezember
10. Dezember
* Alle Texte inkl. Übersetzungen und insgesamt maximal 10'000 Zeichen pro Nummer
(inkl. Übersetzungen)
* Traduction à fournir pour tous les textes et 10'000 signes maximum par numéro
(tout compris, traduction incluse)
Vorschläge für Artikelthemen und redaktionelle Beiträge: drei Wochen vor den Terminen für die
Zusendung von Mitteilungen / Propositions de sujets d’articles ou de contributions rédactionnelles:
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CINE-BULLETIN
4/2008
cb390_avril_2008.qxp
19.3.2008
14:34
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impressum
association de patronage de cb trägervereins cb
Ciné-Bulletin
04 / 2008
N° 390 April / avril 2008
ARF / FDS
Verband Filmregie und Drehbuch Schweiz /
Association suisse des scénaristes et réalisateurs de films
Neugasse 10, 8005 Zürich
Tel. 044 253 19 88, Fax 044 253 19 48
[email protected] / www.realisateurs.ch
Zeitschrift der Schweizer Film- und
Audiovisionsbranche / Revue suisse des
professionnels du cinéma et de l'audiovisuel
www.cine-bulletin.ch
Herausgeber / éditeur
Trägerverein Ciné-Bulletin /
Association de patronage de Ciné-Bulletin
Redaktion / rédaction
Françoise Deriaz, Mathieu Loewer
Korrespondent in der Deutschen Schweiz /
correspondant en Suisse alémanique
(rédaction seulement / nur Redaktion)
Sven Wälti
E-mail: [email protected]
Mitarbeit / collaboration
Micha Schiwow
Redaktionelle Mitarbeit bei dieser Ausgabe /
collaboration à la rédaction de ce numéro
Antonio Mariotti, Thomas Basgier
Übersetzungen / traductions
Anne Cuneo, Diane Gilliard, Claudine Kallenberger,
Mathias Knauer
Korrektur / correction
Mathias Knauer
Layoutdesign
Peter Scholl, Oliver Slappnig
Redaktion / rédaction
Ciné-Bulletin
Rue du Maupas 10
1004 Lausanne
10 h-12 h / 14 h-17 h
Tél. 021 642 03 30, fax 021 642 03 31
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(Zustelladresse / adresse pour
l’envoi du matériel d’impression)
Susanna Franzoni
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5053 Staffelbach
Tel. 062 721 00 00, fax 062 721 46 26
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Beilagen in CB / encarts dans CB
Edith Höhn Benselmane
Swiss Films
Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich
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Koordination der Mitglieder des Trägervereins /
coordination des membres de l’Association
de patronage de CB
Edith Höhn Benselmane
Swiss Films
Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich
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Druck / Impression
Imprimeries Réunies
Case postale 350
1020 Renens
ISSN 1018-2098
Nachdruck von Texten nur mit Genehmigung des
Herausgebers und mit Quellenangabe gestattet /
Reproduction des textes autorisée uniquement avec
l'accord de l'éditeur et avec la citation de la source.
Black Movie
Festival de films des autres mondes
Rue Général-Dufour 16, 1204 Genève
Tél. 022 320 83 87, fax 022 320 85 27
[email protected] / www.blackmovie.ch
Castellinaria
Festival internationale del cinema giovane
c/o Espocentro, Via Cattori 3
Casella postale 1239, 6500 Bellinzona
Tel. 091 825 35 11, fax 091 825 36 11
[email protected] / www.castellinaria.ch
Cinélibre
Verband Schweizer Filmklubs und nicht-gewinnorientierter
Kinos / Association suisse des ciné-clubs et des cinémas
à but non lucratif / Associazione svizzera dei circoli del
cinema e dei cinema senza scopo di lucro
Sekretariat: Robert Richter
Postfach 534, 3000 Bern 14
[email protected] / www.cinelibre.ch
Cinémathèque suisse / Schweizer Filmarchiv
Allée Ernest-Ansermet 3, CP 5556, 1002 Lausanne
Tél. 021 315 21 70, fax 021 315 21 89
[email protected] / www.cinematheque.ch
Cinéma Tout Ecran
Maison des arts du Grütli,
Rue du Général-Dufour 16,
CP 5759, 1211 Genève 11
Tél. 022 800 15 54, fax 022 329 37 47
[email protected] / www.cinema-tout-ecran.ch
Cinésuisse
Dachverband der Schweizerischen Film- und
Audiovisionsbranche / Association faîtière
de la branche suisse du cinéma et de l’audiovisuel
Postfach 7961, 3001 Bern
Geschäftstelle / Secrétariat: Sven Wälti
Tel. 031 313 36 46, Fax 031 313 36 37
[email protected] / www.cinesuisse.ch
Fantoche
Internationales Festival für Animationsfilm
Postfach, Bruggerstrasse 37F, 5401 Baden
Tel. 041 56 290 14 44, Fax 041 56 290 14 45
[email protected] / www.fantoche.ch
Festival international de films de Fribourg
Ancienne Gare, case postale 550, 1701 Fribourg
Tél. 026 347 42 00, fax 026 347 42 01
[email protected] / www.fiff.ch
Festival internazionale del film Locarno
Via Ciseri 23, 6600 Locarno
Tel. 091 756 21 21, fax 091 756 21 49
[email protected] / www.pardo.ch
Film Location Switzerland
Place de la Gare 3, 1800 Vevey
Tél. 021 648 03 80, fax 021 648 03 81
[email protected] / www.filmlocation.ch
Focal
Fondation de formation continue pour le cinéma et l’audiovisuel
/ Stiftung Weiterbildung Film und Audiovision
Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne
Tél. 021 312 68 17, fax 021 323 59 45
[email protected] / www.focal.ch
Fonction: Cinéma
Maison des Arts du Grütli,
Rue du Général-Dufour 16, 1211 Genève 11
Tél. 022 328 85 54, fax 022 329 68 02
[email protected] / www.fonction-cinema.ch
Fondation Vevey, Ville d’Images
Rue du Clos 12, 1800 Vevey
Tél. 021 922 48 54, fax 021 922 48 55
[email protected] / www.images.ch
FTB / ASITIS
Verband Schweizerischer Filmtechnischer und
Audiovisueller Betriebe / Association suisse
des industries techniques de l’image et du son
Sekretariat: Philippe Probst
Konsumstrasse 16a, 3007 Bern
Tel. 031 382 44 33, Fax 031 382 46 42
[email protected] / www.fivitech.ch
GARP
Groupe Auteurs, Réalisateurs, Producteurs /
Gruppe Autoren, Regisseure, Produzenten
Postfach 138, 8042 Zürich, Tel. und Fax 043 536 84 91
[email protected] / www.garp-cinema.ch
GSFA / STFG
Groupement suisse du film d’animation /
Schweizer Trickfilmgruppe
Secrétariat: Elisabeth Senff
Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne
Tél. 021 351 18 50, fax 021 323 59 45
[email protected] / www.gsfa-stfg.ch
Internationale Kurzfilmtage Winterthur
Steiggasse 2, Postfach, 8402 Winterthur
Tel. 052 212 11 66, Fax 052 212 11 72
[email protected] / www.kurzfilmtage.ch
La Lanterne Magique / Die Zauberlaterne
Club de cinéma pour enfants / Filmklub für Kinder
CP 1676, 2001 Neuchâtel
Tel. 032 723 77 00, fax 032 723 77 19
[email protected] / www.lanterne-magique.org
Media Desk Suisse
Neugasse 6, 8005 Zürich
Tel. 043 960 39 29, Fax 043 211 40 60
[email protected] / www.mediadesk.ch
Memoriav
Verein zur Erhaltung des audiovisuellen Kulturgutes
der Schweiz / Association pour la sauvegarde
de la mémoire audiovisuelle suisse
Effingerstrasse 92, 3008 Bern
Tel. 031 380 10 80, Fax 031 380 10 81
[email protected] / www.memoriav.ch
Migros Kulturprozent
Migros-Genossenschafts-Bund Direktion Kultur und Soziales
Regula Wolf, Leiterin Finanzierungsbeitäge / Film
Habsburgstrasse 9, Postfach 1766, 8031 Zürich
Tel. 044 277 20 46, Fax 044 277 23 35
[email protected] / www.kulturprozent.ch
NIFFF
Neuchâtel International Fantastic Film Festival
Passage Max-de-Meuron 6, 2000 Neuchâtel
Tél. 032 730 50 33, fax 032 731 07 75
[email protected] / www.nifff.ch
Syndicat Suisse Romand du Spectacle (SSRS)
Rue du Maupas 2, 1004 Lausanne
Tél. 021 312 38 73
[email protected] / www.ssrs.ch
ProLitteris
Schweizerische Urheberrechtsgesellschaft
für Literatur und bildende Kunst
Postfach, 8033 Zürich
Tel. 043 300 66 15, Fax 043 300 66 68
[email protected] / www.prolitteris.ch
SCS
Swiss Cinematographer’s Society /
Société suisse des chefs opérateurs
Badenerstrasse 99, 8952 Schlieren
Tél. et fax 044 730 46 32
www.swisscameramen.ch
SFA
Swissfilm Association
Theaterstrasse 4, 8001 Zürich
Tel. 044 258 41 10, Fax 044 258 41 11
[email protected] / www.swissfilm.org
SFP
Schweizerischer Verband der FilmproduzentInnen /
Association suisse des producteurs de films
Sekretariat: Thomas Tribolet
Zinggstrasse 16, 3007 Bern
Tel. 031 370 10 60, Fax 031 370 40 53
[email protected] / www.swissfilmproducers.ch
SFV / ASDF
Schweizerischer Filmverleiher Verband /
Association suisse des distributeurs de films
Schwarztorstrasse 56, 3007 Bern
Tel. 031 387 37 02, Fax 031 387 37 14
[email protected] / www.filmdistribution.ch
SKV / ACS
Schweizerischer Kino Verband /
Association cinématographique suisse
Martin Hellstern, CP 145, 6949 Comano,
Tel. 091 935 09 52, Fax 091 935 09 59
Solothurner Filmtage / Journées de Soleure
Untere Steingrubenstrasse 19,
Postfach 1564, 4502 Solothurn
Tel. 032 625 80 80, Fax 032 623 64 10
[email protected] / www.solothurnerfilmtage.ch
SRG SSR idée suisse
Koordination: Alberto Chollet,
Leiter Stab TV / Affaires générales TV
Giacomettistrasse 3, Postfach, 3000 Bern 15
Tel. 031 350 91 11, Fax 031 350 92 56
[email protected] / www.srgssrideesuisse.ch
SSA
Société Suisse des Auteurs
12/14, rue Centrale, CP 7463, 1002 Lausanne,
Tél. 021 313 44 55, fax 021 313 44 56
[email protected] / www.ssa.ch
SSFV
Schweizer Syndikat Film und Video /
Syndicat suisse film et vidéo
Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich
Tel. 044 272 21 49, Fax 044 272 21 94
[email protected] / www.ssfv.ch
SSV / ASCA
Schweizer Studiofilm Verband, Schweizer Sektion der CICAE /
Association suisse du cinéma d’art, Section suisse de la CICAE
Präsidium und Geschäftsstelle: Bea Cuttat
Gasometerstrasse 9, 8005 Zürich
Tel. 044 440 25 44, Fax 044 440 26 52
Suissimage
Schweizerische Gesellschaft für die Urheberrechte
an audiovisuellen Werken / Société suisse pour la
gestion des droits d’auteurs d’œuvres audiovisuelles
Neuengasse 23, Postfach, 3001 Bern
Tel. 031 313 36 36, Fax 031 313 36 37
[email protected] / www.suissimage.ch
SVFJ / ASJC
Schweizerischer Verband der Filmjournalistinnen
und Filmjournalisten / Association suisse des
journalistes cinématographiques
Sekretariat: Edith Jakob
Wartbodenstrasse 27c, 3626 Hünibach
Tel. 033 222 35 14, Fax 033 221 53 49
[email protected] / www.filmjournalist.ch
Swiss Films
Neugasse 6, Postfach, 8031 Zürich
Tel. 043 211 40 50, Fax 043 211 40 60
[email protected] / www.swissfilms.ch
Swiss Films Genève
Maison des Arts du Grütli,
Rue du Général-Dufour 16, 1204 Genève
Tél. 022 308 12 40, fax 022 308 12 41
[email protected] / www.swissfilms.ch
Swissperform
Gesellschaft für Leistungsschutzrechte /
Société pour les droits voisins
Utoquai 43, Postfach 221, 8024 Zürich,
Tel. 044 269 50 10, Fax 044 269 70 60
[email protected] / www.swissperform.ch
UFMC Switzerland
Union of Film Music Composers
Avenue Ruchonnet 2, 1003 Lausanne
Stéphane Kirscher, président
Tél. 079 658 44 94
[email protected] / www.ufmc.ch
VFA / FPA
Vorsorgestiftung film und audiovision /
Fondation de prévoyance film et audiovision
Josefstrasse 106, Postfach 2210, 8031 Zürich
Tel. 044 272 21 49, Fax 044 272 21 94
[email protected] / www.vfa-fpa.ch
Visions du Réel
Festival international de cinéma
Rue Juste-Olivier 18, 1260 Nyon 1
Tél. 022 365 44 55, fax 022 365 44 50
[email protected] / www.visionsdureel.ch
Zürcher Filmstiftung
Neugasse 10, 8005 Zürich
Geschäftsführung: Daniel Waser
Tel. 043 960 35 35, Fax. 043 960 35 39
[email protected] / www.filmstiftung.ch
Zurich Film Festival
Spoundation Motion Picture GmbH
Bederstrasse 51, 8002 Zürich
Tel. 044 286 60 00, Fax 044 286 60 01
[email protected] / www.zurichfilmfestival.org
Unterstützung Soutien
BAK / OFC
Bundesamt für Kultur / Office fédéral de la culture
Hallwylstrasse 15, Postfach, 3003 Bern,
Tel. 031 322 92 71, Fax 031 322 57 71
[email protected] / www.bak.admin.ch
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